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8 (23/04/2002 13:12)
En France : 10 % de la population, F > H (S/R = 2), augmente avec l’âge (30% à 60 ans)
NB : Lithiase médicamenteuse possible (Céphalosporine de 3ième génération)
NB 2 : Triade de Saint : Diverticulose colique + lithiase + hernie hiatale
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Diagnostic
Clinique
Lithiase vésiculaire non compliquée asymptomatique : 80 %
80% des cas, découverte fortuite sur ASP si radio-opaque ou sur une échographie.
Lithiase vésiculaire non compliquée symptomatique = colique hépatique : 15 %
La mobilisation des calculs constitue un obstacle mécanique passager et entraine une distension Q
soudaine de la VB et/ou des voies biliaires.
Douleur = colique hépatique
Début brutalQ, d’emblée maximale ou très rapidement progressive
Constante sur env 2-3 h (<6h) puis diminuant graduellement sur 90 min pr ne laisser qu’un vague malaise.
De siège épigastriqueQ ou de l’HCDQ irradiant : vers le dos (transfixiant) et la pointe de l’omoplate droite Q en
bretelle, l’épaule droiteQ, le long du bras ou ds le cou (via nerfs splanchniques)
Violente à type de contracture, torsion avec paroxysmes
Inhibant la respi à l'inspirationQ
Possible facteur déclenchant : repas riche en graisse, chocolat, œuf
Accompagnée de nausées, vomissementsQ ds 2/3 des cas
Signes négatifs ! ! ! => pas de fièvre, pas d’ictèreQ
Examen physique
Parfois normal
Dl à la palpation de l’HCDQ (le + svt) avec probable signe de Murphy : Sur un malade en décubitus dorsal,
l’inspiration profonde est bloquée par la dl provoquée par la palpation de l’HCD
Palpation d'une grosse vésicule indolore (<10%) = hydrocholécyste par enclavement d’un calcul ds le collet
de la VB ou dans le canal cystique
Signes négatifs : Pas de défense Q, ni de contracture avec touchers pelviens normaux
Diagnostics différentiels
IDM inferieur avec cortège vagal (! ! ! !)
Colique néphrétique droite (dl lombaire à irradiation descendante)
Ulcère gastroduodénal : Dl à type de crampe, rythmée par les repas (« faim douloureuse »)
Hépatalgies virales, toxiques, congestives (IVD)
Pneumopathie de la base droite
Colopathie fonctionnelle
Biologie : NFS (pas d’hyperleucocytose), Bilan hépatique normal Q
Imagerie
Rx ASP debout de face
Calculs radio-opaques (20%) parfois si calcifiées se projettent en regard de D12 ou L1.
Iléus réflexe
Echographie hépato biliaire chez un malade à JEUN : parfois normale Q
Très sensible et spécifique pr le diagnostic de lithiase vésiculaire (> 95 % de Se), moins bonne pour celui de
lithiase de la VBPQ notamment lorsque celle ci n'est pas dilatée.
Visualise le VB et les VBEH ET IH :
Aspect typique: hyperéchogénicité intravésiculaireQ déclives + cône d'ombre hypoéchogèneQ acoustique
postérieur + mobileQ
Sludge = « boue biliaire » correspondant à la sédimentation de microlithiases
Signes négatifs : paroi VB ≤ 2mm et VBP ≤ 7 mm et absence de dilatation des VBIH
Aspect foie, reins, pancréas
Echoendoscopie sous AG
Sensibilité ds le dgstic de lithiase de VB est env 100 %.
Ms intérêt minime, l'écho suffit à porter le diagnostic.
Recherche de microlithiase Q devant une symptomatologie clinique
fortement évocatrice de lithiase biliaire sans calcul échographiquement
visible.
Permet l'examen du cholédoque à la recherche d'une lithiase de la
VBP (associée ou non à une lithiase vésiculaire) avec une Se et une Spé
> 95 % Q 1999
Cholécystographie orale ou cholangiographie IV : ne se font plus
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Traitement
Lithiase vésiculaire asympto : abstention thérapeutique et pas de surveillance
Sf enfants porteur d’une anémie hémolytique chronique (drépanocytose, …)
La lithiase de la VBP asymptomatique est elle traitée Q.
Source : Fiche RDP, Impact 1997, RDP, conf Brunet, Medifac, http://gastroresource.com/GITextbook/fr/Default.htm, QCM
Intest 2000