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Les normes comptables japonaises ("Japanese GAAP") sont élaborées par l'Accounting
Standards Board of Japan (ASBJ), qui a été créé en 2001. En vertu d'un accord conclu en août
2007 entre l'ASBJ et l'International Accounting Standards Board (IASB), connu sous le nom
d'Accord de Tokyo, l'ASBJ s'est efforcé de faire converger les exigences des normes
comptables japonaises avec les normes internationales d'information financière (IFRS). Les
sociétés nationales et étrangères peuvent choisir l'un des quatre cadres d'information
financière reconnus: les normes IFRS, les normes comptables japonaises (GAAP japonais),
les normes internationales modifiées du Japon (JMIS) (version modifiée des normes IFRS) et
les normes US GAAP. Les PME utilisent généralement le GAP japonais comme cadre
d'information financière.
- Les normes IFRS (International Financial Reporting Standards) Depuis 2010, les
sociétés qui répondent à certains critères sont autorisées à appliquer volontairement les
normes IFRS pour leurs états financiers consolidés au Japon. En 2013, la FSA
(Financial Services Agency) a révisé ses ordonnances relatives au Cabinet et a
supprimé certaines exigences afin de renforcer l'application des normes IFRS au
Japon. En conséquence, le nombre de sociétés éligibles à l’application des normes
IFRS a été augmenté et pratiquement toutes les sociétés cotées en bourse et les
sociétés non cotées sont autorisées à utiliser les normes IFRS pour les états financiers
consolidés.
- Les normes comptables japonaises (GAAP japonais) : Les normes comptables sont
élaborées par le Conseil des normes comptables du Japon (ASBJ : Accounting
Standards Board of Japan) et sont désignés comme les normes comptables japonaises
par l'Agence des services financiers du Japon. Au Japon, les entreprises cotées aux
normes peuvent actuellement choisir de déposer leurs états financiers consolidés. Les
GAAP japonais font partie des "normes comptables de haute qualité reconnues
internationalement" mentionnées dans la déclaration du G8 en Juin 2003.
- Le GAP japonais : il est utilisé par les PME comme cadre d’information financière.
2. Etats financiers
bilan,
compte de résultat,
état des flux de trésorerie,
l'état de l'évolution de l'actif net,
les annexes connexes.
Les sociétés japonaises sont tenues de présenter deux ensembles d'états financiers : les
états financiers consolidés et les états financiers individuels pour les sociétés mères
seulement. Et sont établis, en principe, conformément aux principes comptables
généralement admis au Japon (J GAAP) tels qu'ils sont publiés par l'ASBJ. Pour les
états financiers consolidés des sociétés cotées, l'utilisation des normes IFRS des
normes internationales modifiées du Japon (JMIS) et des US GAAP est également
autorisée. JMIS est le nouvel ensemble de normes comptables inauguré par l'ASBJ en
2015 et développé sur la base du processus d'approbation des normes comptables et
des interprétations publiées par l'International Accounting Standards Board (IASB).
Avec l'introduction du JMIS, il existe quatre référentiels comptables que les sociétés
cotées au Japon peuvent utiliser, mais l'application volontaire des normes IFRS est en
constante expansion.
Pour conclure, on trouve que la plupart des règles dans la comptabilité japonaise sont retenus
dans des lois, décrets ministériels ou ordonnances, on peut en tirer qu’elle a une orientation
juridique. Les principaux outils de comptabilité ont tous des statuts juridiques comme le code
du commerce, ces lois forment avec les « Principes comptables commerciaux » la base
réglementaire de la comptabilité japonaise.
La comptabilité en chine
1. Les normes comptables
Le système comptable chinois est basé principalement sur les Chinese Accounting Standards
(CAS), qui sont perçues comme les concurrents directs des normes internationales IFRS.
Promulguées par le Ministère des Finances (MOF) sont entrées en vigueur depuis le 1er juillet
1993.
Toutes les sociétés constituées en Chine, y compris les sociétés à capitaux étrangers, doivent
préparer des états financiers en conformité avec les normes comptables chinoises (« Chinese
Accounting Standards » « CAS »), pour remplir leurs obligations comptables et fiscales. En
vertu des normes CAS,
L’année fiscale chinoise commence le 1er janvier, et se termine le 31 décembre de la même
année.
Les entreprises chinoises sont obligées de publier annuellement leurs états financiers, dans un
rapport d’audit contenant un paragraphe « tâche » et un paragraphe d’opinion, qui sert à
établir si les comptes ont été réalisés selon les lois en vigueur.
Toutes les entreprises doivent suivre la même configuration en ce qui concerne le plan
comptable, mais elles ont la liberté d’établir des sous-comptes selon leurs besoins
commerciaux spécifiques
Les entreprises en Chine doivent préparer les factures, les livres de comptes et rapports
financiers en chinois pour toutes leurs déclarations statutaires locales
La monnaie de comptabilité doit être le RMB et non les devises étrangères. Cependant,
l’entreprise peut effectuer une conversion pour son rapport financier et choisir un taux de
conversion
les pièces comptables doivent être classées avec les documents justificatifs. Cela veut dire Les
reçus et bordereaux de banque associés doivent être attachés aux justificatifs de comptabilité,
et à la fin du mois, ces reçus doivent être attachés ensemble selon le numéro de série du reçu
dans un ordre chronologique, et cet ordre ne peut être modifié par la suite.
la différence entre les entreprises qui vendent des biens et celles qui vendent des services, car
il n'y a pas de TVA sur les services qui sont soumis à la taxe sur le chiffre d'affaires (business
tax).
2. Etats financiers
Les relevés des comptes financiers doivent comporter un bilan,
les profits et les pertes,
un rapport de marge brute d’autofinancement,
des notes concernant les comptes,
un compte d’appropriation de profits et pertes. Pour des informations plus
précises,
Ces états financiers doivent être fait en conformité avec les normes comptables chinoises
(« Chinese Accounting Standards »), conservés pendant au moins 15 ans, et utilisés pour le
calcul de l’Impôt sur le Revenu des Entreprises (« Enterprise Income Tax » ou « EIT ») et des
profits distribuables.
Toute transaction commerciale réalisée en Chine doit faire l’objet d’une facture écrite, rédigée
en chinois et visée avec les sceaux officiels du fournisseur (« Fapiao »). Une Fapiao n’est pas
uniquement un simple justificatif officiel, il s’agit également d’une note fiscale, permettant au
gouvernement chinois la collecte de certaines taxes. Une proportion significative de petites et
moyennes entreprises chinoises réalisent des opérations de vente « sous la table » et préfèrent
éviter l’émission de Fapiaos, de manière à réduire leur imposition. Il n’est pas recommandé de
procéder ainsi. En outre, pour récupérer la TVA acquittée en amont, il est indispensable de
fournir les Fapiaos correspondantes.
Les états financiers annuels doivent être audités et certifiés par un expert-comptable chinois
indépendant. Cet audit a pour but de s’assurer que les sociétés utilisent effectivement les
CAS. En outre, cet audit permet de préparer la réconciliation fiscale au titre de l’Impôt sur le
Revenu des Entreprises (« Enterprise Income Tax Reconciliation »). En raison de
divergences entre les normes comptables et fiscales, le montant réel d’EIT est souvent
différent de celui enregistré dans les états financiers. C’est pourquoi, dans les 5 mois suivant
la clôture d’un exercice fiscal, la société doit fournir des états réconciliés à l’administration
fiscale chinoise. Cette dernière déterminera alors si le montant d’EIT acquitté par la société
doit être ajusté.
Bilan
La présentation du bilan ressemble à celle d'un bilan américain. L'actif est classé selon le
principe de la liquidité décroissante, il commence par la caisse pour s'achever sur les "non-
valeurs" comme les frais d'établissements. Le passif est classé selon le principe de l'exigibilité
décroissante, il commence par les concours bancaires courants et se termine sur les capitaux
propres.
Les méthodes d'évaluation des stocks et des amortissements suivent fidèlement le modèle
américain : LIFO, FIFO, CUMP, identification pour les stocks, linéaire et dégressif avec des
valeurs résiduelles (10% de valeur d'origine ).
Pour conclure la comptabilité chinoise se caractérise par une influence américaine mettant
l'accent sur l'esprit de gestion et les intérêts privés des actionnaires. Cependant les intérêts de
l'État restent dominants, une fiscalité décalée par rapport aux règles comptables se traduit par
l'existence d’une comptabilité fiscale (amortissement dérogatoire, impôts différés) Ce plan
reste un plan fait par l’État pour le service de l’État.