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ASSAINISSEMENT ROUTIER

LES PRINCIPES DE BASE DE


L’ASSAINISSEMENT ROUTIER

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LES OBJECTIFS DE
L’ASSAINISSEMENT ROUTIER

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LES OBJECTIFS DE
L’ASSAINISSEMENT ROUTIER
Définition de l’assainissement routier :
Ensemble des dispositifs constructifs contribuant à assainir la route dans quatre
domaines à savoir :
- la collecte et l’évacuation des eaux superficielles dans l’emprise de la route ;
- le rétablissement des écoulements naturels ;
- la collecte et l’évacuation des eaux internes c’est-à-dire le drainage ;
- la protection de la ressource en eau.

L’assainissement d’une voie routière doit régler plusieurs types de problèmes posés
par l’eau :
- La création de la route perturbe les écoulements naturels. Il faut donc les rétablir,
- Ces écoulements servent souvent d’exutoires aux eaux de plate-forme. Leurs débits seront
donc augmentés et les risques de pollution accrus. Ces impacts doivent être évalués et
corrigés si nécessaire par des moyens appropriés,
- Les eaux recueillies par la plate-forme doivent également être collectées et évacuées. Il faut
donc dimensionner l’ensemble du réseau de recueil des eaux de plate-forme.

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LES OBJECTIFS DE
L’ASSAINISSEMENT ROUTIER

LES ENTREES D’EAU

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LES OBJECTIFS DE
L’ASSAINISSEMENT ROUTIER
LES SORTIES D’EAU
Les sorties d’eau sont beaucoup moins rapides que les entrées car la
perméabilité du sol est souvent inférieure à celles des couches de
chaussées.

La perméabilité des sols varie (en moyenne):


10-2 m/s pour les graviers 10-4 m/s pour la craie
10-5 m/s pour les sables 10-7 à 10-8 m/s pour les limons
10-10 m/s pour les argiles

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LES OBJECTIFS DE
L’ASSAINISSEMENT ROUTIER
L’IMPORTANCE DE L’ASSAINISSEMENT

Trois grands principes doivent toujours être présents à l'esprit lors de


l'étude d'assainissement d'un projet.
– La sécurité de l'usager : Il faut éviter l'accumulation d'eau sur la
chaussée (risque d’aquaplanage)
– La protection de la route : La saturation des dispositifs d'évacuation des
eaux ou le ruissellement trop important peuvent détériorer la route.
– La protection des milieux récepteurs : Le projet routier modifie en
général le régime hydraulique superficiel et parfois interne de la zone
traversée. Il faut veiller aux risques d’inondation et de pollution des
milieux récepteurs (cours d’eau, nappes, zones de captage
d’alimentation en eau potable,…).

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LES OBJECTIFS DE
L’ASSAINISSEMENT ROUTIER
1 – LA SECURITE DE L'USAGER

– Il faut éviter que l'eau stagne sur la chaussée afin d’éviter


les problèmes d’aquaplanage, de verglas et de projections
d’eau entraînant des pertes de visibilité

– Il est nécessaire de réaliser des ouvrages qui ne soient pas


des obstacles

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LA SECURITE DE L'USAGER
Eviter les stagnations d’eau sur la chaussée

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LA SECURITE DE L'USAGER
Eviter les projections d’eau entraînant des pertes de
visibilité

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LA SECURITE DE L'USAGER
Réaliser des ouvrages qui ne constituent pas des obstacles
en cas de sortie de route : tête de buse sécurité

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LA SECURITE DE L'USAGER
Réaliser des ouvrages qui ne constituent pas des obstacles
en cas de sortie de route : murets abaissés ou avec pans inclinés
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LA SECURITE DE L'USAGER
Les dispositifs d’assainissement doivent prendre en compte
tous les usagers.

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LES OBJECTIFS DE
L’ASSAINISSEMENT ROUTIER

2 – LA PROTECTION DE LA ROUTE :

Pour faire durer la structure de chaussée, il faut :


– drainer l'eau qui s'infiltre dans le corps de chaussée

– éviter que les écoulements naturels ou le ruissellement


ne détériorent une partie du projet

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LA PROTECTION DE LA ROUTE
L’IMPORTANCE DU DRAINAGE
L’eau est présente en plus ou moins grande quantité dans l’environnement de la
route, que ce soit dans les talus de déblai ou de remblai, à l’intérieur même de
la chaussée ou dans les sols sous-jacents ou contigus des accotements.
Une chaussée bien drainée a un meilleur comportement mécanique sur un sol
support dont la portance est également améliorée. La chaussée et la plate-
forme étant à une teneur en eau plus faible tout au long des cycles climatiques,
il en résulte une augmentation sensible de la durée de vie de la chaussée, un
plus grand espacement des séquences d’entretien et une protection efficace
contre les effets destructeurs des phénomènes de gel - dégel.
Le drainage routier correspond à la collecte et à l’évacuation des eaux présentes
dans le sol support et dans les chaussées. Il participe de façon essentielle au
bon comportement mécanique de la chaussée et contribue ainsi largement à la
pérennité des ouvrages routiers.
Les eaux internes à drainer proviennent :
• des infiltrations au travers de la chaussée, vers les interfaces couches de
chaussée et chaussée/sol support ;
• des infiltrations depuis les accotements, vers les interfaces couches de chaussée
et chaussée/sol support, alimentées par la plate-forme ;
• des venues d’eau issues de l’environnement latéral, vers les interfaces
chaussée/sol support et le sol support, et qui ont pour origines les bassins
versants, les déblais et les émergences de nappe phréatique.
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LA PROTECTION DE LA ROUTE
L’eau est le pire ennemi de la chaussée
Une structure de chaussée peut voir ses caractéristiques
mécaniques et ses performances diminuer très nettement dans le
temps en présence d’eau, souvent à l’origine de pathologies
généralement irréversibles : apparitions de flaches, affaissements
de rives, faïençage, remontées de boues, battement de dalle
(chaussée béton). C’est pour cela que l’on recherchera à drainer le
corps de la chaussée.

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LA PROTECTION DE LA ROUTE
Action de l’eau sur le sol support
Certains sols support, voient leur performance en terme de
portance chuter dans le temps sous l’effet des infiltrations d’eau ou
des remontées de nappe. Ce sont des sols « sensibles à l’eau ».

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LA PROTECTION DE LA ROUTE
Action de l’eau sur les matériaux de chaussée

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LA PROTECTION DE LA ROUTE
détérioration de la chaussée
stagnation d’eau à proximité de la chaussée favorisant les
infiltrations dans le corps de chaussée

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LA PROTECTION DE LA ROUTE
détérioration de la chaussée
manque d’ouvrages de recueil longitudinal favorisant les
infiltrations dans le corps de chaussée et la stagnation d’eau

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LA PROTECTION DE LA ROUTE

L’IMPORTANCE DES RETABLISSEMENTS DES ECOULEMENTS


NATURELS
Le rétablissement des écoulements naturels consiste à assurer la continuité des
écoulements superficiels des bassins versants interceptés par la route.

En effet, la route peut constituer un obstacle préjudiciable à l’écoulement naturel et


réciproquement, celui-ci peut générer des dommages à la route.
Les ouvrages hydrauliques de rétablissement des écoulements naturels devront
donc être correctement dimensionnés pour limiter les risques :
• d’inondation et de submersion ou de dégradation de la route dans des seuils
admissibles ;
• d’inondation en amont de la voie ;
• de rupture de l’ouvrage routier.

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LA PROTECTION DE LA ROUTE
La route ne doit pas perturber les écoulements
naturels
manque l’ouvrage de rétablissement d’écoulement naturel
risquant la rupture de l’infrastructure routière

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LES OBJECTIFS DE
L’ASSAINISSEMENT ROUTIER
3 – LA PROTECTION DES MILIEUX RECEPTEURS

La protection de la ressource en eau et des écosystèmes, qui entre dans le cadre du


développement durable, constitue aujourd’hui un enjeu majeur et exige la mise en
oeuvre de mesures appropriées vis-à-vis de la pollution d’origine routière.

D’autre part, la route peut constituer un obstacle préjudiciable à l’écoulement naturel et


nécessite donc la réalisation d’ouvrages hydrauliques afin de limiter les risques
d’inondation et de submersion aux abords de la route et d’éviter de modifier les
niveaux d’eau des écoulements naturels.

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PROTECTION DES MILIEUX RECEPTEURS
Absence d’ouvrage de rétablissement d’écoulement naturel

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PROTECTION DES MILIEUX RECEPTEURS


mise en place d’ouvrages de retenue et de traitement avant
rejet au milieu naturel

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PROTECTION DES MILIEUX RECEPTEURS
mise en place en sortie d’ouvrage de retenue et de traitement
d’un régulateur de débit

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FILM :
« L’ASSAINISSEMENT DES ROUTES »
du SETRA

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LES REFERENCES TECHNIQUES
DOCUMENTAIRES

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Guide technique Pollution d’origine


routière
août 2007 – SETRA
Ce guide propose une doctrine
intégrant :
- Une méthode de
hiérarchisation de la
vulnérabilité de la ressource en
eau;
- La caractérisation des
pollutions;
- La description et l’entretien
des ouvrages de protection;
- La gestion des boues.

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Chantiers routiers et préservation du
milieu aquatique
juillet 2007 – SETRA

Ce guide présente les


risques possibles des
chantiers routiers sur
les ressources en
eaux.
Des fiches de cas et
un bêtisier complètent
ce guide.

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Guide Technique sur l’Assainissement


Routier
octobre 2006 – SETRA
Ce guide (GTAR) propose
une démarche
méthodologique pour la
conception technique des
ouvrages au niveau des
écoulements naturels et de
l’assainissement de la plate-
forme routière.

Remplace la R.A.R de 1982

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Guide technique sur le drainage routier
mars 2006 – SETRA

Ce guide est le premier


document
méthodologique qui
incite à la prise en
compte systématique
des besoins de
drainage dans les
travaux routiers

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Nomenclature de la loi sur l’eau


application aux infrastructures routières

juin 2004 – SETRA


L’objectif de ce document
est de préciser et faciliter
l’utilisation des rubriques
de la nomenclature. Il vise
à harmoniser les pratiques.

Compte tenu de l’évolution


du cadre réglementaire, ce
document est en cours de
révision au SETRA

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Réhabilitation des V.R.U.
Thème : assainissement
2001 – SETRA
Ce document définit une
doctrine technique en
matière de réhabilitation
de l’assainissement des
voies rapides urbaines.
Ce document, pour la partie
concernant la protection de
l’environnement n’est plus
d’actualité compte tenu de
l’évolution du cadre réglementaire,
mais peut servir comme démarche
de travail .
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Étanchéité par géomembranes des


ouvrages d’assainissement

novembre 2000 – SETRA


Ce guide donne des
recommandations pour
la mise en œuvre des
dispositifs d’étanchéité
par géomembrane des
ouvrages pour les eaux
de ruissellement routier.

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Entretien courant de l’assainissement
décembre 1998 – SETRA
Ce document délivre des
recommandations pour
l’exécution des tâches
d’entretien des ouvrages
d’assainissement routier.

Un guide SETRA prévu pour


fin 2008 est en cours
d’élaboration. Il doit traiter de
manière plus large la
problématique de l’entretien

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L’eau & la route


novembre 1993 à décembre
1997 – SETRA
Ce document comporte sept
volumes. Il traite des
problèmes de la qualité des
eaux, du traitement des
pollutions et des impacts sur
le milieu aquatique.
L’évolution du cadre
réglementaire rend pour
partie ce document dépassé.
Le SETRA doit l’actualiser.

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Techniques alternatives aux réseaux
d’assainissement pluvial
novembre 1998 – CERTU
Ce guide donne les
éléments clés pour la mise
en œuvre des différentes
techniques alternatives
possibles.
Bien que destiné au
domaine urbain, ce guide
peut être utilement utilisé
en projet routier. Une
remise à jour de ce
document est prévue.
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Techniques alternatives en
assainissement pluvial

1994 – LCPC/CERTU
Ce guide donne une
méthodologie d’approche des
techniques alternatives et
précise les éléments pour leur
dimensionnement.
Dans le cadre de l’utilisation de
techniques alternatives en
assainissement routier, ce
guide est très utile car il donne
des exemples de calcul.
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La vulnérabilité et la sensibilité des
eaux vis à vis d'un projet routier

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VULNERABILITE DES MILIEUX AQUATIQUES


Définition: Facilité avec laquelle le milieu aquatique peut être
atteint, facilité de circulation à l’intérieur de celui-ci.
 Eaux superficielles : Très vulnérables (pas de protection
naturelle)
 Eaux souterraines: Très vulnérables à non vulnérables, selon
la perméabilité des formations superficielles.
La vulnérabilité dépend des paramètres suivants :
- lithologie,
- présence et nature des formations superficielles,
- profondeur de la nappe,
- perméabilité et degré de fissuration de la zone non saturée,
- du régime de la ressource (nappe libre ou captive),
- du sens d’écoulement (amont/aval hydraulique).
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SENSIBILITE DU MILIEU AQUATIQUE
Définition : Valeur patrimoniale du milieu, liée à la qualité des
eaux (physico-chimique et biologique), au débit et aux usages.

La sensibilité est exprimée :


 Pour les eaux superficielles :
- objectifs de qualité
- débits
- intérêt piscicole
- usages (AEP, irrigation, baignade, ...)
 Pour les eaux souterraines :
- qualité
- débits (temps de renouvellement)
- usages (AEP, irrigation, industrie,...)
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Les informations à recueillir (eaux de surface)


Climatologie:
• connaissance générale et locale de la météorologie,
précipitations, rayonnement solaire, vent …
Hydrographie:
• connaissance des débits moyen, d’étiage, de crue,
caractéristiques du lit, hauteurs d’eau…
Données de qualité:
• Qualité physico-chimique, biologique, piscicole…
Utilisation des eaux:
• Pêche, irrigation, baignade, captage, pisciculture…
Données complémentaires:
• Milieux naturels (ZNIEFF, Natura 2000), SDAGE,
PPRI…

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Les informations à recueillir (eaux souterraines)
Vulnérabilité:
• Inventaire des nappes souterraines,
• Niveaux statiques, marnages, niveau des plus hautes eaux, sens
d’écoulement,
• Nature des formations de recouvrement,
Sensibilité:
• Inventaire des captages AEP: caractéristiques, ressources captées,
vulnérabilité (dossier si DUP), des usages (AEP, irrigation,
industrie,…)
• Détermination des ressources exploitées et exploitables dans le
futur,

L’objectif est d’aboutir à une carte de hiérarchisation des zones de


plus ou moins forte vulnérabilité des eaux souterraines au regard
du projet.
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Notion sur les débits d’infiltration


• Débit d’infiltration donné par la loi de DARCY
Q = Kv x S
Q : débit d’infiltration en m3/s, Kv : coefficient de perméabilité en m/s,
S : surface d’infiltration en m²
Exemples de pertes par infiltration
Nature des Perméabilité Débits Durée d’infiltration pour qu’une eau
terrains verticale d’infiltration polluée atteigne 2 m de profondeur
m/s (m3/jour/ha) (formation homogène)

Argiles 10-9 0,86 63 ans


Marnes 10-8 à 10-7 8,64 6 ans à 7 mois
86,4
Limons, 10-6 à 10-5 864 23 jours à 55 heures
sables fins 8640
Sables 10-4 86 400 5h 30mn
grossiers
Roches 10-3 864 000 33 minutes
fissurées
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Méthode d’évaluation de la
vulnérabilité de la ressource en eau
• Principe
Questions auxquelles il convient de répondre :
La ressource en eau peut-elle être atteinte par une pollution
en provenance du projet , si oui, en combien de temps ?
Ses usages en sont-ils affectés ?
Le degré de protection nécessaire d’un milieu aquatique sera
lié à:
- Sa sensibilité (valeur patrimoniale) sera fonction des
usages, des enjeux qualitatifs.
- Sa vulnérabilité. (facilité avec laquelle il peut être atteint par
une pollution).

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Méthode d’évaluation de la
vulnérabilité de la ressource en eau
Les principaux critères retenus sont les suivants :
-Présence d’une Alimentation en Eau Potable
-Distance Rejet (potentiel) / Ressource
-Nombre d’usages
-Objectifs de qualité
-Temps de propagation vers la nappe.
4 Niveaux de hiérarchisation adoptés :
-PEU OU PAS VULNERABLES ► VERT
-MOYENNEMENT VULNERABLES ► JAUNE
-FORTEMENT VULNERABLES ► ROUGE
-TRES FORTEMENT VULNERABLES ► NOIRE
A partir de ces quatre niveaux, on détermine :
-la carte de vulnérabilité.
-les dispositifs de protection à prendre.
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• LES EAUX SUPERFICIELLES

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• LES EAUX SOUTERRAINES
• Pollution accidentelle (risque de pollution) déversée
dans le milieu naturel (sol) et susceptible d’atteindre la
nappe.
Paramètre essentiel: Temps de propagation de la
pollution entre le point de déversement et la nappe.
A Zones très fortement vulnérables (couleur noire) :
périmètre de protection rapprochée d’un captage A.E.P, zones
karstiques.
B Zones pas (ou peu) à fortement vulnérables (couleurs
verte, jaune ou rouge).
Classement en fonction du temps de propagation de la pollution
dans le sol, estimé à partir de sa perméabilité. Il faut que le temps
de diffusion d’une pollution vers une ressource en eau soit
supérieur, dans tous les cas, au délai d’intervention pour bloquer
ou traiter cette pollution.

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