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Spécificité Comptable Et Fiscale Des Assurances PDF
Spécificité Comptable Et Fiscale Des Assurances PDF
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I/ ORIGINALITE DE L’ACTIVITE DES ASSURANCES
L’originalité de l’activité des Assurances tient notamment aux aspects pertinents
suivants :
SPECIFICITES REGLEMENTAIRES
ACTIVITE CONTROLEE
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Mutualité des risques
L'assurance est une opération par laquelle l'assureur groupe en mutualité des assurés
afin de les mettre en mesure de s'indemniser mutuellement d'une perte éventuelle
moyennant une somme appelée prime, payée par chaque assuré à l'assureur qui la
verse dans la masse commune.
L'assureur groupe une mutualité de risques suivant des bases scientifiques qui lui
permettent d'établir le coût du risque (prime pure) et le coût de gestion
(chargements et commissions).
Tant que la prestation n’est pas exécutée, l’assureur place les primes reçues sur
les marchés financiers en participant ainsi au financement global de
l’économie.
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Répartition et division des risques
Spécificités réglementaires
Un code spécifique;
Un plan comptable spécifique ;
Des règles d'évaluation des provisions techniques et réglementation de la
structure des placements (couverture des provisions techniques) et du niveau de
risque cédé aux réassureurs ;
L’existence d'un environnement fiscal spécifique.
Activité contrôlée
L'assurance met en jeu des capitaux qui ne sont pas la propriété des entreprises
d'assurances, mais constituent le gage des assurés et bénéficiaires de contrats. Aussi,
faut-il protéger cette masse de capitaux dont les sociétés se trouvent dépositaires.
Cette protection ne peut être assurée que dans un cadre structuré et organisé de
manière telle à permettre à cette activité de s'exercer dans les meilleures conditions
de solvabilité et de rentabilité possible tout en préservant les intérêts de toutes les
parties en cause.
A ce titre, l’activité des sociétés d’assurances est contrôlée par l’Autorité de Contrôle
des Assurances et de la Prévoyance Sociale. En effet, cet organisme est chargé du
contrôle de la solvabilité de ces entreprises, avec le but ultime de protéger les droits
des assurés et des bénéficiaires de contrats d’assurance, et d’assurer un contrôle
macro-prudentiel en coordination avec les autres autorités du contrôle du secteur
financier (Bank Al-Maghrib et l’Autorité Marocaine du Marché des Capitaux).
Dans son Titre VI "Les règles de contrôle", le code des assurances précise l'étendue et
les modalités de contrôle.
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Aspects du contrôle
Financier :
Juridique : Technique :
vérification de la
Contrôle de l'application Examen des méthodes
solvabilité et des
des législations et suivies pour l'estimation
conditions de
respect des obligations des engagements et
souscription des
reciproques des parties détermination des tarifs.
contrats.
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II/ SPECIFICITES COMPTABLES DES SOCIETES D’ASSURANCE :
A. Règles comptables spécifiques des sociétés d’assurances
Les entreprises d’assurances et de réassurances sont régit par la loi n° 17-99 portant
code des assurances. A cet effet, l’article 233 et suivant dudit code impose à ces
entreprises de respecter les dispositions de la loi n° 9-88 relative aux obligations
comptables des commerçants, tout en tenant compte des spécificités fixées par le
dit code notamment :
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En plus, l’activité d’assurance et de réassurance est régit par un plan comptable
spécifique prenant en considération les particularités de l’activité via notamment les
aspects suivants :
Primes ;
Prestations et frais ;
Etc.
Résultat net.
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Du fait de l’inversion du cycle de production, le bilan d’une entreprise
d’assurance présente des caractéristiques fortes par rapport à une
entreprise traditionnelle :
une part importante des dettes « les provisions techniques » qui ne peut
être déterminée que par des évaluations ou des estimations en assurance
accidents alors qu’en assurance-capitalisation ces dettes reposent sur des
calculs actuariels. En vue de pallier une insuffisance éventuelle de ces
provisions l’assureur devra se constituer une marge de sécurité « marge de
solvabilité » en accident et une « réserve de garantie » en vie-
capitalisation.
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B. Obligations comptables des sociétés d’assurances :
Les livres comptables (Livre journal, Grand livre, Livre d’inventaire, Livres et
journaux auxiliaires) ;
Par aileurs, les polices d’assurance sont établies sous une numérotation continue
pouvant comprendre plusieurs séries sans omission ni double emploi. Toutefois, des
séries distinctes et continues de numéros doivent être adoptées pour permettre de
différencier les catégories et sous-catégories d'une part, et, le cas échéant, les pays
ou régions d'autre part. Par ailleurs, les informations relatives aux registres des polices
d’assurance doivent être, à tout moment, d'un accès facile.
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C. Analyse des principales règles comptables :
Les règles relatives à l’enregistrement comptable des primes émises ne soulèvent pas
de points particuliers néanmoins, le regard sera porté sur deux aspects qui peuvent
être à l’origine de risques très importants :
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Dans le cas où la garantie accordée porte sur plusieurs exercices comptables,
seule la part de la prime qui correspond à la période de garantie de l'exercice
en cours doit être intégrée dans les revenus de la période. Ainsi, le produit
enregistré d’avance est éliminé des produits d’exploitation par l’intermédiaire
du débit du compte « variation des provisions pour primes non acquises », en
contrepartie du crédit du compte de provision « provision pour primes non
acquises ».
Lorsqu’il y a des primes qui se rattachent à l’exercice mais qui n’ont pas pu
être émises à temps, elles sont ajoutées aux produits d’exploitation par
l’intermédiaire du compte d’actif « primes à émettre».
Lors de chaque inventaire dans le cas où, pour des raisons techniques, la
prime d’assurance non vie n'a pas fait l'objet d'une émission elle doit être
inscrite dans les revenus en utilisant les primes acquises et non émises.
Enfin, lors de chaque inventaire, les entreprises doivent évaluer, selon des
méthodes statistiques reconnues, les annulations de prime qui interviendront
sur les primes émises et les primes acquises et non émises.
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C.2 TRAITEMENT COMPTABLE DES QUITTANCES RETOURNEES :
Les quittances non encaissées par les intermédiaires sont retournées à la société
d’assurances.
Quittances retournées
Les quittances annulées donnent lieu au débit des comptes de primes concernés
au niveau du CPC. Par contre, les quittances qui donneront lieu à une procédure
de recouvrement en contentieux, sont transmises au compte « assurés-primes
contentieuses ».
A l’inventaire, il est procédé à l’estimation des primes restant à annuler qui sont
enregistrées par le crédit du compte 4427 « Primes à annuler ». Il est rappelé que
cette estimation se fait selon une méthode statistique se référant à l’expérience
de la société.
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III/ REGIME FISCAL DES COMPAGNIES D’ASSURANCE :
1. Impôt sur les sociétés
Le taux d’IS applicable aux compagnies d’assurance est de 37% (article 19 du CGI).
Chiffre d’Affaires
Les prestations réalisées par les sociétés ou compagnies d’assurances et qui relèvent
de la taxe sur les contrats d’assurances sont exonérées sans droit à déduction (article
91 du CGI). Toutefois les commissions perçues par les intermédiaires y sont soumises au
taux de 14% sans droit à déduction (article 99 du CGI). La particularité de la TVA sur
commission provient du fait qu’elle est retenue sur le montant des commissions par la
compagnie d’assurance qui en est débitrice envers le Trésor (article 116 du CGI).
3. Taxe professionnelle :
Chaque société d’assurance est imposée sur la totalité de la valeur locative. Lorsque
le local est exploité par un courtier ou un démarcheur, le local est imposé au nom du
courtier ou du démarcheur uniquement.
Lorsque le local est exploité par un agent d’assurance qui représente une ou plusieurs
compagnies, la taxe professionnelle est établie au nom de l’agent ainsi qu’au nom de
chacune des compagnies représentées sur la base du montant total de la Valeur
Locative.
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4. Taxe sur Les contrats d'assurances :
Les contrats d'assurances passés par les entreprises d'assurances ainsi que tous actes
ayant exclusivement pour objet la formation, la modification ou la résiliation amiable
desdits contrats, sont soumis, à l'exclusion des droits de timbre, d'enregistrement et de
la taxe sur la valeur ajoutée, à la taxe sur les assurances.
La taxe sur les assurances est établie sur le montant des primes, surprimes ou
cotisations. Elle est acquise au Trésor à la date d'échéance des primes, surprimes ou
cotisations.
La taxe due au titre d’un mois doit être versée avant l’expiration du mois suivant, à la
caisse du receveur de l’administration fiscale dont relève le siège des sociétés
d’assurances, de leurs représentants ou des intermédiaires d’assurances.
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IV/ LES RISQUES FISCAUX DU SECTEUR :
Sur le plan fiscal, et compte tenu des particularités réglementaire et comptable voire
des caractéristiques des processus de production et de recouvrement des primes, les
principaux risques fiscaux peuvent être articulés autour des axes suivants :
Spécialisation
des exercices
Annulations
Provisions
de primes
Risques fiscaux
Déclarations
&
Réassurance
Prélèvements
fiscaux
Encaissement Transfert de
des primes bénéfice
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2/ Annulations de primes :
Les annulations des primes sont parfois déduites des produits imposables sans aucune
justification ou parfois de manière erronée.
Les anomalies qui entachent les annulations de primes prennent notamment les
formes suivantes :
Annulation de primes émises durant des exercices prescrits alors que ces
régularisations devaient s’effectuer durant leurs exercices de rattachement.
3/ Provisions :
Le risque de provision touche principalement les types de provisions suivantes :
Provisions techniques
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3.a / Provisions techniques :
Entre le moment où l'assureur reçoit les primes et celui où il paie les capitaux garantis
ou les rentes, beaucoup de temps s'écoule et l'assureur doit constituer des provisions
techniques pour faire face à ses engagements.
Ainsi, le risque majeur consiste dans l’excès des provisions techniques. Ce risque peut
résulter de certaines erreurs matérielles (évaluation multiple d’un même sinistre,
évaluation supérieure au plafond contractuel, paiements indus effectués, franchises
non déduites ...), d’erreurs d’appréciation (mauvaise appréciation du nombre de
sinistres inconnus, mauvaise application des normes internes ...) ou difficultés
rencontrées fréquemment dans l’évaluation de certains sinistres (tels que
responsabilité civile ou même dommage corporel).
A cet effet, les provisions techniques qui sont constituées conformément aux
dispositions réglementaires sont déductibles de la base imposable à l’impôt sur les
sociétés. En revanche, celles constituées en dérogation à la réglementation ne
seraient pas déductibles de la base imposable. Il en est de même des provisions «
excessives », dont le surplus, par rapport aux seuils réglementaires, n’est pas
suffisamment justifié et documenté.
Les provisions techniques comportent plusieurs types, néanmoins le regard sera plutôt
focalisé sur les provisions pour ajustements des primes et celles pour sinistres à payer.
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3.b / Provisions pour ajustement des primes :
Les primes sont comptabilisées lors de leurs émissions, quelle que soit la période au
titre de laquelle, elles ont été émises. Ainsi, certaines régularisations sont nécessaires
et visent la fiabilisation du chiffre d’affaires et son rattachement adéquat à l’exercice
qui le concerne. La réglementation ne prévoit qu’une seule provision relative à
l’ajustement des primes : la réserve pour primes non acquises.
D’autres types de régularisation des primes sont mises en œuvre d’après une pratique
courante dans les assurances notamment :
La provision pour sinistres à payer est la valeur estimative des dépenses pour sinistres
non réglés et le montant des dépenses pour sinistres réglés restant à payer à la date
de l'inventaire. Selon la réglementation des assurances, cette provision est évaluée
dossier par dossier augmentée d'une majoration estimée qui ne doit pas être
inférieure à l'évaluation dégagée par les autres méthodes prévues par la
réglementation des assurances. Cependant, il y’a lieu de préciser que si l’évaluation
dossier par dossier permet de dégager les charges à payer et donc des pertes
probables, les majorations sus mentionnées correspondent à des pertes éventuelles
qui occassionnent un risque de déductibilité fiscale.
Par ailleurs, le code des assurances précise un délai maximum de déclaration des
sinistres de cinq jours (article 20) ainsi qu’un délai de prescription de deux ans (article
36). Or, l’inventaire des provisions pour sinistres à payer, détenu par les compagnies
d’assurance, permet parfois de constater l’existence de provisions pour lesquels le
délai écoulé entre la survenance du sinistres et la constitution de la provision dépasse
un an et peut aller dans certains cas à plusieurs années.
Ainsi, le risque devient confirmé si, l’examen des dossiers des provisions pour sinistres à
payer ne permet pas de relever aucun document ou pièces permettant de justifier
l’existence de cas fortuit ou de force majeure pouvant justifier ces délais importants
entre la date de survenance des sinistres et les dates de constitution des provisions.
Par ailleurs, il y a des sociétés qui enregistrent des provisions pour sinistres à payer
évaluées de manière forfaitaire en fonction de la nature du sinistre et non pas sur la
bases des pièces justificatives nécessaires pour l’évaluation du sinistre déclaré.
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3.d/ Provisions pour dépréciation des créances :
Les provisions pour dépréciation des créances sur les intermédiaires ainsi que sur les
assurés de la compagnie présentent un risque dans la mesure où des provisions
pourraient être constatées en comptabilité alors que :
Or, la constatation de provisions pour dépréciation des titres et son maintien au bilan
doit d’une part, être basée sur une évaluation objective de la société émettrice des
titres notamment l’évolution du marché, la conjoncture, les perspectives
économiques, etc. D’autre part, elle doit être justifiée par la dégradation de la
situation financière de la société concernée, de sa rentabilité et de ses perspectives
d’avenir. Si cette provision n’a pas été appuyée d’éléments justifiant la dépréciation
de la valeur des titres par rapport à leur coût d’acquisition elle doit être réintégrée.
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4/ Encaissement tardif des primes :
Il arrive que les compagnies détiennent des créances sur les intermédiaires
d’assurances (agents et courtiers) pour des périodes qui dépassent l’année. A ce
sujet, il y a lieu de signaler que la réglementation en vigueur en matière des
assurances, notamment les arrêtés du ministre des finances N° 1341-90 du 16 octobre
1990 et N° 2241-04 du 27/12/2004, édictent ce qui suit :
Les primes afférentes aux contrats renouvelés par tacite reconduction peuvent
être encaissées dans un délai maximum de :
Les primes doivent être versées par les intermédiaires aux compagnies
d’assurances dans les quinze jours suivant la date de leur encaissement.
A cet effet, il y a lieu de considérer les primes non versées par les intermédiaires à la
compagnie comme étant des avances de fonds consenties sans rémunération à ces
intermédiaires. A ce titre, la dispense d’intérêts sur les fonds mis à la disposition des
agents et des intermédiaires n’est pas admise sur le plan fiscal car elle constitue une
libéralité accordée par la compagnie et un manque à gagner au niveau des
placements, surtout si lesdites compagnies ont subi des charges financières
importantes, ayant généré des déductions aussi bien en matière d’impôts sur les
sociétés qu’en matière de taxe sur la valeur ajoutée.
Il résulte que les produits financiers non facturés au profit des débiteurs précités sont à
appréhender en appliquant des intérêts de retard aux soldes des créances non
mouvementés pour une période supérieure à 12 mois.
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5/ Réassurance :
La réassurance est l’ opération par laquelle une société d’assurances (la cédante)
s’assure elle-même auprès d’une autre société (le réassureur) pour une partie des
risques qu’elle a pris en charge.
En effet, ces commissions ne sont généralement pas soumises à la TVA, par les
compagnies d’assurance, estimant qu’elles ne constituent pas la contrepartie d’une
prestation de service qui leur est fournie par la société de réassurance.
6/ Transfert de bénéfice :
Le risque de transfert de bénéfice prend généralement les formes suivantes pour les
sociétés d’assurance :
Assistance technique
Financement intragroupe
Assurance/Réassurance
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Assistance technique
Une partie des prestations de service prévues par le contrat susvisé tel que
l’assistance et les conseils en matière de gestion fiscale, comptable et
financière, fait aussi l’objet de facturation par des fournisseurs locaux, extérieurs
au groupe.
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Financement intragroupe
A ce sujet, il y a lieu de signaler que ces pratiques ne sont pas admises sur le plan
fiscal.
Assurance/Réassurance
Parfois même la société d’assurance décide de s’assure elle-même contre les risque
qu’elle couvre en faisant appel à d’autre société de réassurance du même groupe.
Les sociétés d’assurance et de réassurance sont localisées dans des Etats à fiscalité
modérée.
Ainsi, le groupe peut manipuler le prix de transfert en jouant sur le prix des primes
d’assurance et de réassurance.
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7/ Déclarations et prélèvements fiscaux :
Cette taxe doit être prélevée sur les primes à leur échéance, conformément à la
réglementation en vigueur.
Néanmoins, il se trouve que parfois, la taxe n’est déterminée que lors de l’émission
des primes qui intervient dans certains cas postérieurement à l’échéance.
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Imposition à la source relative à l’Impôt sur le Revenu
L’article 81 du Code Général des Impôts met à la charge des sociétés d’assurance,
débirentières de prestations sous forme de capital ou rentes, d’effectuer les retenues
au titre de l’IR et souscrire une déclaration avant le 1er Mars de chaque année en
récapitulant tous les assurés ayant perçu des prestations au titre des contrats de
capitalisation ou d’assurance sur la vie au cours de l’année précédente.
En vertu de l’article 151 du CGI, les ristournes pour participations aux bénéfices
payables aux assurés (par imputation sur les primes à venir ou sous forme de
restitution), doivent faire l’objet de déclaration parmi les rémunérations, remises,
rabais et ristournes accordés aux tiers. Le défaut de déclaration de ces ristournes est
sanctionné par une majoration de 15% (article 194 du CGI).
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