Vous êtes sur la page 1sur 20

Norme ISO 9000

INTRODUCTION
1. - DOMAINE D’APPLICATION DE LA NORME,
2. - LES PRINCIPES DE LA NORME
3. - LES SYSTÈMES DE MANAGEMENT ET LES PROCESSUS ORGANISATIONNELS
4. - OBJECTIF : AMÉLIORATION DE LA PERFORMANCE
4.2 - Le rôle de la direction au sein du système de management de la qualité
4.3 - La documentation
5 - CONTRÔLE CONTINU DE LA QUALITÉ ET STATISTIQUE
6 - SYSTÈME DE MANAGEMENT ET LES RELATIONS AVEC LE MODÈLE
D’EXCELLENCE

INTRODUCTION

L’ISO est l’Organisation Internationale de Normalisation. Elle est une organisation


non gouvernementale chargée d’élaborer des normes techniques, d’utilisation
volontaire, qui donnent une valeur ajoutée à tous les types d’activités économiques.

Les normes de la famille ISO 9000 sont le fruit d’un consensus international sur les
bonnes pratiques de management. Leur objectif est d’assurer qu’une organisation
(entreprise, multinationale, service public, ...) peut régulièrement fournir des produits
ou des services qui répondent aux exigences de sa clientèle en matière de qualité.
Ainsi ces normes donnent des orientations et des exigences sur ce qui constitue un
système efficace de management de la qualité.

Développées à l’origine pour l’industrie, les normes ISO 9000 sont aujourd’hui
utilisées aussi dans le secteur des services et du commerce, ainsi que dans les
administrations publiques et les organisations à but non lucratif.

1. - DOMAINE D’APPLICATION DE LA NORME

La norme internationale est applicable :

aux organismes cherchant à progresser par la mise en oeuvre d’un système de


management de la qualité,
aux organismes qui cherchent à s’assurer que leurs fournisseurs satisferont leurs
exigences I relatives aux produits,
aux utilisateurs des produits,
à ceux qui sont concernés par une compréhension mutuelle de la terminologie
utilisée dans le domaine du management de la qualité (par exemple, fournisseurs,
clients, autorités réglementaires)
à ceux, en interne ou à l’extérieur de l’organisme, qui évaluent ou auditent le
système de management de la qualité en termes de conformité aux exigences de
’ISO 9001.
2. - LES PRINCIPES DE LA NORME

L’organisme à l’écoute du client


Le leadership
L’implication du personnel
L’approche processus
Le management par approche système
L’amélioration continue
L’approche factuelle pour la prise de décision
Les relations mutuellement bénéfiques avec les fournisseurs

3. - LES SYSTÈMES DE MANAGEMENT ET LES PROCESSUS


ORGANISATIONNELS

Le SMQ :

Un système de management de la qualité est un système, bien documenté, qui


garantit la cohérence et l’amélioration des pratiques de travail, incluant produits et
services. II est fondé sur des normes qui spécifient une procédure destinée â
optimiser la gestion de la qualité. ISO 9000, la plus importante norme internationale
dans ce domaine, fournit un cadre de référence pour l’implémentation d’un SMQ.

ISO 9000 est un nom générique qui désigne une famille de normes fournissant un
cadre de référence pour élaborer un système de management de la qualité efficace.

La démarche ou le processus « système de management de a qualité »

Déterminer les besoins et attentes des clients et des autres parties intéressées
Établir une politique qualité et des objectifs qualité
Déterminer les processus de mise en oeuvre et les responsabilités nécessaires
pour atteindre les objectifs qualité.
Déterminer et fournir des ressources nécessaires pour atteindre les objectifs
qualité
Définir des méthodes permettant de mesurer l’efficacité et l’efficience de chaque
processus
Mettre en oeuvre ces méthodes
Déterminer des moyens permettant d’empêcher les non-conformités et d’en
éliminer les causes.
Etablir et appliquer un processus d’amélioration continue du système de
management de la qualité.

4. - OBJECTIF : AMÉLIORATION DE LA PERFORMANCE

4.1 - Politique qualité et objectifs qualité

La politique qualité (orientations générales prises par la direction de l’entreprise


concernant la qualité) fournit un cadre propice pour fixer des objectifs qualité ; en
retour, les objectifs qualité doivent se conformer à la politique qualité.
Points importants :

Un objectif qualité doit être mesurable pour pouvoir apporter une conclusion
pertinente quant au but poursuivi. Utilisation nécessaire des outils de gestion de la
qualité pour les comparer dans le temps
Un objectif qualité atteint apporte un impact positif sur le produit, donc la confiance
du client, et permet donc de gagner sa fidélité.

4.2 - Le rôle de la direction au sein du système de management de la qualité

Au sein du système de management de la qualité, le rôle de la direction est de créer


un climat qui favorise l’implication du personnel en matière de qualité à tous les
stades de l’entreprise. Cela entraînera une amélioration de la qualité du produit.
Parmi les principaux rôles de l’entreprise :
établir la politique qualité et les objectifs qualité
les promouvoir à tous les stades de l’entreprise
assurer que les exigences des clients représentent une priorité à tous les niveaux
de l’entreprise
assurer la mise en oeuvre de processus pour satisfaire aux objectifs qualité
assurer la mise en place et le bon fonctionnement du système de management de
la qualité

4.3 - La documentation

La documentation n’est pas une fin en soi Elle doit apporter une valeur ajoutée.
Chaque entreprise détermine la documentation dont elle a besoin en fonction de son
type, sa taille, ses produits, l’exigence des clients, les capacités du personnel,

Parmi les documents utilisés dans les systèmes de management de la qualité


manuel qualité & plan qualité
spécifications (formulations d’exigences)
lignes directrices (formulations de recommandations & suggestions)
documents de procédures (informations sur des modes opératoires)
enregistrements (recensent les résultats obtenus, constituent des preuves
tangibles)

4.4 - Évaluation des systèmes de management de la qualité

3 niveaux d’évaluation :

l’audit : son résultat conclue quant à l’efficacité du système de management de la


qualité.
La revue de système de management de la qualité mesure la pertinence du
système de management de la qualité par rapport à la politique qualité existante.
L’autoévaluation revue complète et méthodique des activités et des résultats de
l’entreprise. Permet de mesurer la performance de l’entreprise à exploiter son
système de management de la qualité et d’identifier les domaines de l’entreprise où il
y a des améliorations à apporter et des priorités à définir.
5 - CONTRÔLE CONTINU DE LA QUALITÉ ET STATISTIQUE

5.1 - Amélioration Continue

Son but : Améliorer le système de management de la qualité afin d’augmenter la


probabilité de satisfaction du client.

Conseil pour mettre en place l’amélioration continue : Analyse de la situation, Etablir


les objectifs, Recherche des solutions, Evaluation des solutions, Mise en oeuvre,
Mesure et vérification, Formalisation des changements.

Point important :

Les résultats (ce qui est formalisé) doivent être revus autant que nécessaire.

L’amélioration continue est une activité de chaque instant au sein de l’entreprise.


Pour trouver des opportunités d’améliorations on peut s’aider des statistiques,
utiliser des audits, les retours des informations clients.

5.2 - Rôle des Statistiques

Rôle : Aider à la compréhension de la variabilité afin que les organismes puissent


mieux résoudre leurs problèmes. Variabilité : Elle peut être observée au travers de
caractéristiques mesurables des produits et des processus. Exemples : Taux de
productivité, stock, rendement etc.. Les Statistiques encouragent l’amélioration
continue puisqu ’elles aident à l’identification de défauts d’organisation et de divers
problèmes.

6 - SYSTÈME DE MANAGEMENT ET LES RELATIONS AVEC LE


MODÈLE D’EXCELLENCE

6.1 - Relation du système de management de qualité avec les autres objets


d’un système de management.

Le système de management de qualité s’appuie sur l’objectif qualité pour donner les
orientations de l’organisme. On peut choisir d’intégrer le système de management de
la qualité aux divers composants du système de management. L’organisme peut
alors s’autocontrôler, de plus cela peut faciliter la planification et l’affectation des
ressources aux endroits qui le requièrent le plus, ainsi que la création d’objectifs
complémentaires et de ’évaluation de l’efficacité globale de l’entreprise.

6.2 Comparaison entre les normes ISO 9000 et des Domaines d’excellence.

Définition du Modèle d’Excellence : il est fondé sur neuf critères et peut être utilisé
pour évaluer les progrès d’une organisation vers l’Excellence. Leur différences
résident sur leurs domaines d’applications ISO 9000 fournit les exigences pour le
système de management pour améliorer les performances.

Modèle d’excellence : sert de base à un organisme pour comparer ses performances


avec un autre 1 Organisme.
Norme ISO 9001

INTRODUCTION A LA NORME
1 - MANAGEMENT DES RESSOURCES
2 - REALISATION DU PRODUIT
3 - MESURES, ANALYSE ET AMELIORATION
CONCLUSION

INTRODUCTION A LA NORME

Le terme ISO signifie Organisation Internationale de Normalisation, la norme ISO


9001 "Système de Management de la Qualité" décrit ces exigences. C’est un
document de management pour améliorer l’organisation et le fonctionnement de
l’entreprise. Toute entreprise de service, de profession libérale ou industrielle peut
mettre en place un système qualité.

Elle a été adopté par le CEN le 15/12/00, elle existe en trois versions officielles :
anglais, allemand et français.

1 - MANAGEMENT DES RESSOURCES

L’entreprise doit déterminer et fournir le personnel suffisant et suffisamment


compétant (formation et expérience) pour mettre en oeuvre un système de
management de la qualité et l’améliorer continuellement.

L’entreprise devra donner à son personnel les outils et moyens nécessaires à son
bon fonctionnement (bâtiment, équipement, service...)
La main d’oeuvre coûte cher de part sa qualification. L’entreprise doit motiver son
personnel (prime, promotion) pour garantir une réelle conscience professionnelle.
L’entreprise doit garantir un environnement sain et le plus agréable possible pour
augmenter la productivité et ainsi satisfaire le client.

2 - REALISATION DU PRODUIT

L’entreprise doit planifier toutes les étapes et opérations relatives au produit exigé
par le client (conception, développement, contrôle, vérification...). Elle doit être en
accord avec le client sur les modalités de livraison, de SAV et sur la conception du
produit. Mais elle doit respecter les différentes lois en vigueur (environnement, etc...).
Elle doit donc réaliser et tenir un cahier des charges.
Elle doit vérifier sa capacité à réaliser un produit répondant aux exigences du
client, et une fois ce produit conçu vérifier sa conformité.
Une communication efficace et adaptée avec les clients est requise (EDI, fax,
Internet,...).
La conception doit être accompagnée d’un « carnet de bord » recensant toutes les
évolutions du produit.
La fin de la conception du produit doit être accompagnée d’une notice d’utilisation,
de fabrication et d’une nomenclature.
L’entreprise prend à sa charge l’évaluation des fournisseurs et la vérification de la
marchandise afin de lancer en fabrication un composant adéquat.
Toutes actions en rapport avec le projet doivent être répertoriées afin d’obtenir une
traçabilité efficace.
L’entreprise doit fournir à son client un produit en bon état de fonctionnement et
non endommagé lors de la fabrication, de la livraison ou autre.
Tous produits réalisés par l’entreprise doit être mesuré et contrôlé afin qu’elle livre
un lot de produit conforme. Cela implique qu’une cellule métrologie ou contrôle soit
mise en place.

3 - MESURES, ANALYSE ET AMELIORATION

Le système de management de la qualité doit être sans cesse amélioré


conformément à la norme ISO 9001.
L’entreprise doit savoir si ses clients sont satisfait de sa prestation. Elle doit
également réaliser des audits internes, c’est-à-dire contrôler son système pour
vérifier qu’il ne soit pas défaillant et ainsi non conforme à la norme. S’il l’est, il faut
agir au plus vite. Pour qu’un audit soit efficace, il doit être fait consciencieusement.
Des mesures sont réalisées sur des produits, si les résultats obtenus sont négatifs,
des corrections doivent être entreprises immédiatement.
L’entreprise se doit de contrôler toutes les marchandises sortantes avant qu’elles
ne soient livrées au client. Si un problème apparaît, elle doit repriser, retoucher ou
négocier l’acceptation des défauts avec le client ou le cas échéant le mettre au rebut.
La société doit surveiller continuellement tout son système de production (du
fournisseur au client) afin de détecter la défaillance.
Pour que l’entreprise soit performante elle doit sans cesse améliorer son système
qualité, corriger si des problèmes se posent et avoir une politique préventive pour
éviter tout disfonctionnement.

CONCLUSION

Pour conclure, on peut dire que toute action qualité au sein de l’entreprise (....) en
rapport avec la certification ISO 9001 nécessite une bonne traçabilité.

Être certifié ISO 9001 revient à adopter une démarche d’amélioration continue de la
qualité et de sa gestion malgré un lourd investissement financier pour accroître la
satisfaction du client.

Cela se traduit par quatre actions principales : planifier, faire, contrôler et améliorer.

Finalement, se conformer aux exigences de la norme ISO 9001, c’est démontrer


l’aptitude à fournir régulièrement un produit conforme aux exigences du client et aux
exigences réglementaires.
Norme ISO 14001

QU’EST-CE QUE LA NORME ISO 14001 ?


QU’EST-CE QUE L’AMELIORATION CONTINUE ?
POURQUOI UN ISO 14001 DANS L’ENTREPRISE ?
ISO 14001 ET ISO 9001
LES ETAPES DE L’ISO 14001

QU’EST-CE QUE LA NORME ISO 14001 ?

La norme ISO 14001 est un référentiel de Système de Management


Environnemental (SME). C’est une Norme internationale, applicable et reconnue
partout dans le monde. Elle peut être adoptée par toutes les structures et pour tout
type d’activité.

Il convient de noter que la présente Norme internationale n’établit pas d’exigences


absolues en matière de performance environnementale en se conformant à la
législation et aux réglementations applicables ainsi qu’au principe d’amélioration
continue.

Le coût d’un audit de certification est variable en fonction des activités de l’entreprise,
de sa taille, des risques environnementaux...

QU’EST-CE QUE L’AMELIORATION CONTINUE ?

L’amélioration continue, c’est l’esprit de la Norme ISO 14001, son principe directeur.

Réaliser en même temps toutes les actions prévues est bien entendu impossible.

Concrétiser le programme d’actions petit à petit, permet de progresser de manière


efficace étape après étape, et grâce au retour d’information que le système procure à
intervalles réguliers, il est en mesure d’améliorer les performances du système en
continu. C’est donc cela l’amélioration continue.

La certification signifie que l’entreprise a bien compris et mis en oeuvre ce principe.


Mais l’effort doit perdurer dans le temps. Il n’est pas question de considérer l’audit de
certification comme l’étape finale.

Cet "examen" dit simplement : "vous avez compris l’esprit de la Norme, vous l’avez
appliqué, continuez sur

votre lancée". Stopper tout effort revient à déclarer que vous refusez le principe de
fonctionnement qu’est l’amélioration continue. Des audits de contrôle sont d’ailleurs
effectués de manière régulière afin de vérifier l’application de ce principe au sein de
l’entreprise...
POURQUOI UN ISO 14001 DANS L’ENTREPRISE ?

L’ISO 14001 est une Norme internationale. Elle peut dont être valorisée dans le
monde entier et permet de prouver aux partenaires internationaux que le système de
gestion environnementale est sérieux, l’organisation bien structurée et les risques
maîtrisés.
La norme n’exige pas de rapport environnemental. Certaines entreprises
considèrent en effet qu’un rapport environnemental sur leurs activités offre peu
d’attrait, ou pose un problème de confidentialité.
De plus en plus de clients exigent une maîtrise des impacts environnementaux
dans le cadre de l’obtention ou du renouvellement de contrats. L’obtention de l’ISO
14001 est l’un des meilleurs moyens de répondre à ces attentes, puisque la
certification par un tiers indépendant constitue une garantie forte de fiabilité.
L’ISO 14001 peut être utilisée dans la communication externe vers les clients, les
pouvoirs publics, les riverains, le public, les banques et assurances...
ISO 14001 ET ISO 9001.

La majorité des entreprises engagées dans 1150 14001 étaient déjà certifiées ISO
9001 (gestion de la qualité). Il s’agit pour beaucoup d’un prolongement naturel d’une
stratégie de qualité totale du management.

Si l’entreprise est déjà certifiée ISO 9001, d’un point de vue pratique, l’écriture des
consignes et de l’organisation en groupes de travail lui sont donc familière.

Obtenir une certification ISO 14001 constitue une démarche cohérente, facile à
mettre en oeuvre grâce à l’expérience acquise, mais aussi grâce aux nombreux
points communs entre les deux référentiels (l’ISO 9001:2000, dernière actualisation
de la norme a rapproché fortement sa structure de la norme ISO 14001, ce qui
permet de faciliter le passage de l’un à l’autre). Il s’agit donc d’un argument de poids
pour les chefs d’entreprises disposant déjà d’une certification ISO 9001.

Certaines entreprises ont un souvenir amer de la norme ISO 9001, jugée parfois trop
lourde à développer lorsque la structure n’y est pas préparée. La norme ISO 14001
est moins contraignante à mettre en place, vu sa documentation allégée par rapport
au Système Qualité.

LES ETAPES DE L’ISO 14001.

Planification du système
1. Analyse initiale
2. Aspects environnementaux significatifs
3. Objectifs et cibles
4. Programme de Management Environnemental
5. Politique environnementale

Mise en oeuvre du système


6. Structure et responsabilité
7. Formation, sensibilisation et compétence
8. Communication interne et externe
9. Documentation du SME
10. Maîtrise de la documentation
11. Maîtrise des activités
12. Prévention des situations d’urgences

Contrôle du système
13. Surveillance et mesurage
14. Non conformité, actions correctives et préventives
15. Enregistrement
16. Audit interne du SME

Revue de Direction et audit de certification


17. Revue de direction
18. Audit (externe) du SME
Norme ISO 14004

PRESENTATION DE LA NORME ISO 14004


1 - MISE EN PLACE D’UNE POLITIQUE ENVIRONNEMENTALE
2 - PLANIFICATION
3 - MISE EN OEUVRE
4. MESURE ET EVALUATION
5. REVUE ET AMELIORATION
6. AVANTAGE ET INCONVENIENT DE LA NORME ISO 14004

PRESENTATION DE LA NORME ISO 14004

La norme ISO 14004, définit la mise en place d’un Système de Management


Environnemental (SME), visant une partie ou l’ensemble de l’entreprise.

On y trouve, la méthodologie globale à suivre ainsi qu’une liste d’outils, qu’il est
possible d’utiliser pour y parvenir, ainsi que le rôle de chaque protagoniste, etc.

La mise en place d’un SME est modélisable par une spirale de Juran, et repose sur
le principe de l’amélioration continue :

1 - MISE EN PLACE D’UNE POLITIQUE ENVIRONNEMENTALE

Après analyse de l’environnement initial, l’organisme doit définir sa politique


environnementale et garantir son engagement à son SME.

Il se doit également d’identifier et d’évaluer les aspects environnementaux décisifs.

Il est nécessaire d’avoir un engagement et un leadership de la direction à son plus


haut niveau.

2 - PLANIFICATION

Ce paragraphe traite de la planification des différentes étapes du SME et


identification des aspects environnementaux et de leurs impacts. Il faut également
définir les exigences (légales par exemple), les critères de performances, objectifs et
cibles

3 - MISE EN OEUVRE

C’est la mise en place des moyens et mécanismes nécessaires pour réaliser la


politique environnementale de l’entreprise. Il faut que le SME s’intègre et s’harmonise
à l’environnement de l’entreprise. Il faut également prévoir les plans d’urgence
éventuels.

4. MESURE ET EVALUATION

Il faut mesurer et évaluer le SME(Audit,etc.)


5. REVUE ET AMELIORATION

Une amélioration continue est nécessaire.

Puis retour à l’étape 1.

6. AVANTAGE ET INCONVENIENT DE LA NORME ISO 14004

Avantage

Outre les bénéfices environnementaux et économiques qu’un SME bien implanté


peut apporter (diminution des coûts, des rejets, etc.) L’entreprise ou le secteur
concerné, gagne en organisation (un bon SME nécessite de définir clairement le rôle
de chacun), en motivation (pour réussir, le personnel, de même que la direction, se
doivent d’être motivés et impliqués), en coordination, etc.

Inconvénient

Une mauvaise mise en place d’un SME peut entraîner de nombreux problèmes :
des coûts importants
des tensions au sein de l’entreprise
du personnel mal employé

D’après une analyse 90% des entreprises, sur le plan mondial, sont des PME. Bien
qu’ayant de nombreux avantages par rapport à des organisations plus importantes,
les PME souffrent d’un manque de compétences en matière d’environnement. Si
l’implantation d’un SME est très positive pour une PME, elle s’avère délicate voire
très difficile. C’est en tout cas le constat d’un comité technique en vue des révision
des normes ISO 14000. Depuis 1999, une révision de la norme est en cours afin de
faciliter la mise en place d’un SME aux PME. Depuis novembre 2004, la nouvelle
norme 1S0 14004 est en place.
SYNTHESE DE LA NORME ISO 14050
MANAGEMENT ENVIRONNEMENTAL : VOCABULAIRE.

La norme ISO 14050 a été crée en 1998, par un comité technique membre de l’ISO
(organisation internationale de normalisation). Suite à une mauvaise mise en oeuvre
due à un manque de terminologie, et une acquisition trop coûteuse, une deuxième
édition plus accessible est éditée le 4 novembre 2002. Cette norme regroupe le
vocabulaire du management environnemental.

En effet elle rassemble tous les termes et définitions figurants dans les diverses
normes de la série ISO 14000.

Elle comprend 106 définitions communes et compréhensibles des termes relatifs au


management environnemental.

Les termes généraux relatifs au management environnemental énoncent les


principes et les buts généraux d’un organisme à l’égard de l’environnement. Les
termes définis sont relatifs à l’environnement. Ils décrivent le milieu environnemental
d’un organisme et les modifications qui peuvent concerner l’environnement.

La série suivante concerne des termes qui définissent l’organisme, qui est un groupe
structuré, de statut divers. Les personnes extérieures concernées par l’organisme et
ses activités sont aussi décrites. Enfin une dernière série de termes concernent la
performance environnementale et les moyens de mise en oeuvre pour les mesurer à
travers des processus, des niveaux et des indicateurs divers (indicateur de
performance environnementale...).

Les termes relatifs aux systèmes management environnement décrivent la structure


de management global de l’organisme et maintiennent la politique environnementale.
La politique énoncée par l’organisme déclare ses intentions relatives à sa
performance environnementale pour permettre d’établir ses objectifs et cibles
environnementaux. Le but de ces objectifs fixés par l’organisme découle de la
politique environnementale. Les cibles exigent une performance détaillée qui
s’applique à l’organisme et qui résulte des objectifs.

Le processus d’amélioration du système de management environnemental génère


une performance environnementale celle ci engendre des résultats mesurables du
système de management, en accord avec la politique environnementale de
l’organisme.

Les termes relatifs à l’audit définissent tout d’abord : l’audit environnemental, l’audit
de système de management environnemental (audit objectif), et l’audit du système
de management environnemental (audit interne), se sont les trois audits concernent
l’environnement. Ils déterminent les processus de vérifications évaluant le
management environnemental. Les termes suivants définissent les activités et les
critères liés à l’audit environnemental, ainsi que les aboutissements et les résultats
d’un audit (EX :constat d’audit, conclusion d’audit). Enfin les personnes impliquées
dans l’audit sont décrites, ainsi que leurs différentes fonctions et responsabilités dans
un audit.
Les termes relatifs au produit impliquent tous les éléments liés ! à la fabrication.

On appelle un produit tout bien ou service. La réalisation de celui-ci nécessite des


matières premières, des produits intermédiaires, des énergies et d’un ensemble de
procédés et processus. Ces procédés peuvent toutefois engendrer des rejets dans la
nature qui ne sont pas maîtrisable (fuites), Et enfin le conditionnement du produit
final, c’est à dire qui ne subit plus aucune transformation, on va utiliser des matériaux
pour le protéger ou le contenir soit pour le transport, le stockage ou bien même pour
sa commercialisation.

Les termes relatifs à l’analyse du cycle de vie définissent les phases d’un processus,
de l’approvisionnement de la matière première à l’élimination du produit fini.
L’analyse du cycle de vie est exécutée par un réalisateur, et consiste à évaluer les
produits entrants et sortants et leurs impacts environnementaux aux durs de leur
cycle de vie. Des résultats découlent de cette analyse et permettent d’estimer, de
quantifier et d’évaluer des données sur le cycle de vie.

Les différentes catégories d’impacts du cycle de vie sur l’environnement sont ensuite
définies. Ces impacts sont quantifiables et convertis en une unité commune (facteur
de caractérisation) afin de faciliter son utilisation. Cette mesure permet d’identifier
des problèmes environnementaux. Enfin une série de procédés de contrôle sont
définie, ils permettent une vérification des données et informations recueillies dans
différentes analyses.

Les termes relatifs aux marquages et aux déclarations environnementales


apparaissent sur les étiquettes du produit ou de l’emballage sous forme de
documentations relatives aux produits (symbole ou graphique). Ces déclarations
indiquent les aspects environnementaux d’un produit. La déclaration explicative est
nécessaire pour qu’une déclaration environnementale puisse être correctement
comprise par l’utilisateur du produit. Les programmes de déclarations
environnementales sont des données quantifiées pour des produits avec des
paramètres spécifiques, basées sur la série de norme ISO 14040. De plus les
indicateurs de matériaux comme par exemples les symboles, sont utilisés pour
désigner la composition des composants d’un produit ou d’un emballage, et leur
aptitude à l’évolution, pour permettre des améliorations ou des changements.

L’annexe A défini les termes du rapport technique ISO/TR 14061 (1998) assiste les
organismes forestiers dans l’utilisation des normes ISO 14001 et SO 14004, relative
au système de management environnemental.

L’annexe B définit des notions additionnelles à la norme ISO 14050 qui aide les
utilisateurs des normes de la série ISOl4000.

La nouvelle norme ISO 14050 rassemble en un document unique, de type glossaire


(un type de lexique) tous les termes et définitions figurant dans la diverse norme de
la série ISO 14000.

L’utilité de la norme ISO 14050 tient au fait qu’elle organise des termes de manière
systématique qui facilite la compréhension du vocabulaire de management
environnemental, de plus les utilisateurs de la norme gagneront du temps en ayant
pas à rechercher les termes dans plusieurs documents.
Norme ISO 19011

INTRODUCTION
DEFINITIONS

Lignes directrices pour l’audit des systèmes de management de la qualité et/ou


de management environnemental

INTRODUCTION :

Les séries de normes internationales ISO 9000 et ISO 14000 mettent l’accent sur
l’importance de l’audit comme outil de management pour la surveillance et la mise en
oeuvre efficace de la politique d’un organisme en matière de qualité et/ou
d’environnement. C’est donc dans le but d’avoir des systèmes de managements
efficaces que la norme ISO 19011 a été élaborée. Cette présente norme fournit des
conseils flexibles. C’est-à-dire que l’utilisation des lignes directrices peut varier selon
la taille, la nature et la complexité des organismes à auditer ainsi que selon les
objectifs et les champs des audits à réaliser. Aussi ces définitions peuvent
s’appliquer à d’autre type audits y compris ceux d’autres systèmes de management,
en les adaptant ou en les élargissant aux souhaits de l’utilisateur.

DEFINITIONS :

a) Audit : processus systématique, indépendant et documenté en vue d’obtenir des


preuves d’audit et de les évaluer de manière objective pour déterminer dans quelle
mesure les critères d’audit sont satisfaits. b) Critères d’audit ou référentiel d’audit :
ensemble de politiques, de procédures ou exigence déterminées, plus généralement
c’est la référence vis-à-vis de laquelle les preuves d’audit sont comparées. Les
résultats de ces comparaisons seront appelés constats audit. c) Preuves d’audit :
enregistrement, énoncés de faits ou autres informations, qui se rapportent aux
critères d’audit et sont vérifiables. Elles peuvent être qualificatives ou quantitatives

Principes de l’audit :

L’audit est fondé sur un certain nombre de principes qui en font un outil efficace et
fiable sur lequel les décideurs peuvent s’appuyer pour définir les politiques et les
mettre en oeuvre. Ces principes sont déterminés pour que des auditeurs travaillant
indépendamment les uns des autres parviennent à des conclusions similaires dans
des circonstances similaires. Les auditeurs doivent appliquer les principes suivants :

a) Déontologie : le fondement du professionnalisme


b) Présentation impartiale : l’obligation de rendre compte de manière honnête et
précise
c) Conscience professionnelle : l’attitude diligente et avisée au cours de l’audit
d) Indépendance : le fondement de l’impartialité de l’audit et de l’objectivité des
conclusions d’audit
e) Approche fondé par la preuve : la méthode rationnelle pour parvenir à des
conclusions d’audit fiables et reproductibles dans un processus d’audit systématique.
Management d’un programme d’audit :

Selon la taille, la nature et la complexité de l’organisme à auditer, le programme


d’audit peut comprendre un ou plusieurs audits. Ces audits peuvent avoir des
objectifs divers et peuvent aussi comprendre des audits conjoints ou combinés.

BS 8800 en quelques mots.

1. - Introduction,
2. - Les différents systèmes de management de la norme,
3. - Mise en Œuvre,
4. - Évaluation du risque,
5. - Mesure de la performance,
6. - Conclusion Un avenir pour BS8800 ?,

1. - Introduction

Nous savons tous que les collectivités certifiées de normes, bénéficient de la


confiance de leur clientèle, fournisseurs, sous traitants ... parce qu’elles sont
capables de maintenir un certains niveau de qualité de leurs produits avec la norme
(1509000), d’une gestion adéquate au respect de l’environnement avec (1S0 14000)
ou au respect de la santé et sécurité des travailleurs avec (BSS800).

1.1. - Positionnement de la norme

Le BSI (British Standards Institution) se propose d’aider les organismes à élaborer


une approche du management de la S&ST qui protégera les employés et toute autre
personne des dangers causés par les activités de l’entreprise. La health and safety
executive et 38 organismes volontaires se sont alors réunis à la rédaction de cette
norme, qui sera publiée le 15 Mai 1996. La norme sera ensuite distribuée aux
entreprises désireuses d’être certifiées BS8800.

1.2. - Statistiques révélatrices du problème de sécurité et de santé au travail.

L’origine de sa création est due à la gravité des statistiques sur les accidents et les
maladies professionnelles qui sont publiées chaque année . Les accidents ne font
pas que état de douleur ou de souffrance de la part de la victime ou de ses proches.
En plus du coût humain, les accidents du travail et les maladies professionnelles
entraînent des coûts financiers pour les individus, les employeurs et la société en
général.

1.3. - Les buts de la norme

On assiste à un changement du monde du travail : les méthodes de travail sont de


plus en plus complexes, les conditions de travail en pleine évolution, et on assiste à
l’apparition de nouveaux types de risques... Il est donc devenu nécessaire d’avoir
une approche nouvelle de la santé et de la sécurité au travail. Des méthodologies
sont à établir, permettant aux entreprises de mettre en place une organisation interne
structurée pour gérer efficacement la protection des personnes et des biens, en
d’autres termes de construire des mesures de prévention adaptées à leurs activités.
2. - Les différents systèmes de management de la norme

Il existe deux approches de la norme BS8800. La première approche dite HS(G)65


s’adresse aux organismes souhaitant fonder leur système de management S&ST sur
ce texte. Une approche BS EN 1S014001 est la norme des systèmes
d’environnement. L’orientation présentée pour chaque approche est essentiellement
identique, les seules différences sensibles portent sur l’ordre de la présentation.

3. - Mise en Œuvre

4. - Évaluation du risque

Tous les employeurs ont le devoir légal d’évaluer les risques à leurs activités
professionnelles. L’objet principal de ces évaluations est de savoir si les moyens
prévus de maîtrise du risque sont suffisant. On cherche donc à maîtriser les risques
avant qu’un dommage ne puisse se produire.

Pour cette évaluation des risques, on procède à des étapes fondamentales :


Classer les activités menées à l’intérieur de l’organisme, préparer une liste
d’activité par établissement, installation, personnel.

Repérer les dangers se rapportant à chaque activité histoire de s’interroger quelles


personnes pourraient être blessées et comment ?
Déterminer les risques associés à chaque danger. -
Décider de savoir si le risque peut être toléré en exerçant son propre jugement si
les précautions prévues ou existantes sont suffisantes.
Préparer un plan d’action pour la maîtrise du risque. Ici, le programme élaboré
pourra traiter toute question appelant à des interventions -
Faire le point de la valeur du plan d’action : On va réévaluer les risques en tenant
compte du réaménagement des moyens de maîtrise.

5. - Mesure de la performance

La mesure de la performance est capitale dans la mise en place d’un système de


management S&ST. Cela permet de voir si les plans ont été appliqués et si les
objectifs ont été atteints. Il permet aussi de vérifier que les moyens de maîtrise du
risque ont été mis en place. Cela permet aussi de tirer des conclusions sur les
accidents ou incidents passés.

6. - Conclusion Un avenir pour BS8800 ?

Il n’existe à ce jour aucune norme ISO 18000, la norme BSS800 n’est pas certifiée
au plan international. Les oppositions de la France et de plusieurs autres pays tels
que l’Allemagne et les États-Unis, ont obligé l’ISO à abandonner le projet de
normalisation et à ne mettre en chantier qu’un guide de terminologie , c’est la raison
pour laquelle la norme BS8800 n’est qu’un guide.

Depuis 1996, plusieurs normes ou documents à caractère normatif ont été


développés par certains pays (inventaire communiqué par l’AFNOR), en particulier :
Royaume-Uni (BS8800)
Espagne (UNE81900 et autres)
Pays-Bas (NPR 5001)
Norvège (AS 1470)

Un groupement autour de le Royaume-Uni, l’Irlande, l’Espagne, la Malaisie et


quelques organismes privés (OHSAS 18001 et suivant). Il s’avère que l’ouverture du
chantier à la normalisation pour un système de management de la santé et de la
sécurité soit définitivement clos en Juin 2000 lorsque les membres de l’ISO ont voté
négativement à 70% à cette seconde proposition, notamment les pays industrialisés.
La France a accompagné son vote par les explications suivantes : En France comme
en Europe, les responsabilités de la S&ST sont déjà établies Il est nécessaire de
prendre en compte les spécificités culturelles, structurelles et opérationnelles de
chaque pays Une norme internationale risque de mener à une certification qui
induirait des coûts additionnels sans valeur ajoutée.
OHSAS 18001 en quelques mots.
1. - INTRODUCTION GENERALE,
3. - LE RISQUE ET LA PREVENTION AU SEIN DE L’ENTREPRISE,
4. - LE MANAGEMENT DE LA SANTÉ ET DE LA SÉCURITÉ AU TRAVAIL,
5. CONCLUSION,

1. - INTRODUCTION GENERALE

1.1. - OHSAS en deux mots

OHSAS = Occupational Health Safety Assesment Series

Cette norme a pour objectif d’avoir une gestion rigoureuse et efficace de la santé et
de la sécurité au travail.

OHSAS 18001 est un référentiel privé. Dans une perspective de management, le


référentiel OHSAS 18001 est totalement compatible avec les référentiels ISO 9001
(version 2000) et ISO 14001. Le British Standards Institute a élaboré cette norme en
santé et sécurité dans le but de mettre sur pied un système de certification à l’échelle
mondiale.

1.2. - Termes et définitions de ’OHSAS 18001

Accident / Audit / Amélioration continue / Danger / Identification du danger /Incident /


Partie intéressée Non-conformité / Objectifs / Santé et sécurité au travail / Système
de management de la santé et de la sécurité au travail / Organisme/ Performance /
Risque / Evaluation du risque / Sécurité / Risque acceptable

2. - PESENTATION GENERALE DE LA NORME OHSAS 18001

2.1. - Pourquoi être certifié OHSAS 18001

Cette certification engendre de nombreux enjeux : Stratégique / Économique /


Juridique / Managériaux)

2.2. - Principe de la démarche

1) Analyse des Risques = Etat des lieux à un instant précis.


2) Correction et planification des actions d’amélioration
3) Vérification de l’efficacité et réalisation des actions.
4) Amélioration continue.
3. - LE RISQUE ET LA PREVENTION AU SEIN DE L’ENTREPRISE

3.1. - Les risques

Le danger est une propriété propre à un matériau, à une situation, à une machine, à
un outil... Le risque représente la probabilité qu’un dommage (plus ou moins grave)
survienne suite à une exposition au danger.

C’est la combinaison de ces deux paramètres (probabilité et gravité) qui conditionne


le niveau de risques :
Plus la probabilité et la gravité sont élevées, plus le risque est élevé.
L’entreprise doit dès lors s’attacher à étudier, la probabilité et la gravité du risque .

3.2. - Prévention, protection et précaution

L’entreprise doit donc établir une liste de mesures à prendre en compte afin de
réduire les risques à leur minimum. Ces mesures tourneront autour de trois mots :
prévention, protection et précaution

4. - LE MANAGEMENT DE LA SANTÉ ET DE LA SÉCURITÉ AU


TRAVAIL

4.1. - Santé et Sécurité : deux termes indissociables

L’abréviation anglaise de santé et sécurité est H&S pour Health And Safety. Le « H »
devient assez souvent l’abréviation d’ « hygiène » en français.

Il est donc plus cohérent de parler de système de management de la santé / sécurité


même si, l’hygiène est un constituant à part entière de la santé.

4.2. - Sa complémentarité avec OHSAS 18002

Celle spécification de la série sur l’évaluation de la santé et de la sécurité au travail


(OHSAS) et la Norme qui l’accompagne, OHSAS 18002.

Les lignes directrices sur la mise en oeuvre de la spécification OHSAS 18001 ont été
élaborées pour répondre à la demande des clients de disposer d’une norme sur les
systèmes de management de la santé et de la sécurité au travail.

5. CONCLUSION

5.1. - Cas concret de l’usine AZF à Toulouse

Un sinistre majeur s’est abattu sur l’usine AZF de Toulouse engendrant de nombreux
dégâts. Dans ce contexte la notion de sécurité s’est installée durablement parmi les
priorités de la plupart des entreprises industrielles. Cet événement a donné lieu à
une prise de conscience importante concernant la gestion de la qualité et de la
sécurité dans les entreprises.
5-2 Les perspectives d’avenir de la norme

La certification OHSAS 18001 offrira une plus value plus importante dés lors qu’elle
sera délivrée par un organisme de certification.

Que ce soit en Europe, où l’industrie est considérée comme la plus sûre, en Asie, ou
en Amérique du sud, l’OH SAS suscite l’intérêt de l’industrie productrice.

Le besoin de (se) rassurer en matière de sécurité et de préservation de


l’environnement est sans doute à l’origine de l’intérêt croissant que les entreprises
portent à la gestion des risques.

Le nombre d’entreprises certifiées OHSAS 18001 est en constante augmentation.


Ajouté aux normes existantes, ce référentiel leur permettra d’améliorer leur image
dans un monde qui doute de la sécurité de ses usines et de la qualité de son
environnement.

Vous aimerez peut-être aussi