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Etude technique
Thème
RÉPARTITION TRANSVERSALE DES EFFORTS
DANS LES TABLIERS DE PONTS
Tabliers de
ponts à poutres
Présenté par :
M. Norine Abderrahmane TURKI
54ème promotion
2006/2007
RÉSUMÉ
The aim of this work is to study the three – dimensional behaviour of bridge decks,
by analyzing distribution of efforts in the transverse direction, and in particular in
the case of offset loads.
This study will take into account several aspects of the behaviour of these
structures, namely the bending – torsion interaction, deformation of cross –
sections, existence of normal stress due to constrained warping et the non validity
of De Saint – Venant principle.
We will expose some of the most current analysis methods, basing each one on
certain assumptions. The choice of the analysis method will depend on the valid
assumption for the structure.
INTRODUCTION 1
I. ÉTUDE DES TABLIERS DE PONTS A SECTION DROITE INDEFORMABLE.................2
I.1 Méthode des entretoises rigides.......................................................................................................2
Exposé de la méthode ........................................................................................................................2
Répartition de l’effort tranchant .......................................................................................................4
I.2 Analyse à partir de la théorie de la torsion non uniforme............................................................6
I.2.1 Hypothèses de base de la théorie usuelle des poutres ..........................................................6
Sections à parois minces ................................................................................................................6
Principe de De Saint – Venant .....................................................................................................6
Principe de Navier – Bernoulli .....................................................................................................6
I.2.2 caractéristiques sectorielles d’une section ouverte à parois minces ....................................7
Aire sectorielle.................................................................................................................................7
Autres caractéristiques sectorielles ...............................................................................................8
Centre de cisaillement ....................................................................................................................8
I.2.3 Torsion non uniforme et torsion gênée des poutres à section en profil mince ouvert....9
Equation différentielle de torsion.................................................................................................9
I.2.2 Principe de la méthode ..............................................................................................................9
Définition de la structure étudiée ...............................................................................................10
Caractéristiques mécaniques........................................................................................................10
Etude des sollicitations dans le tablier.......................................................................................12
Définition du coefficient d’excentrement .................................................................................13
II. ÉTUDE DES TABLIERS DE PONTS A SECTION DROITE DEFORMABLE ..................14
II.1 méthode des matrices – transfert de flexion transversale.........................................................14
II.1.1 hypothèses de base de la méthode .......................................................................................14
Hourdis n° i ...................................................................................................................................15
Poutre n° i......................................................................................................................................15
Déplacement des hourdis et des poutres ..................................................................................16
Etude de la bande de hourdis n°i ...............................................................................................16
Equilibre de la poutre n°i ............................................................................................................17
Résolution du problème ..............................................................................................................19
II.1.2 modalités pratiques d’application de la méthode ...............................................................19
II.1.3 Exemple numérique ...............................................................................................................20
Détermination des caractéristiques de la structure ..................................................................20
II.2 méthode de Guyon – Massonnet : calcul des grillages de poutres et dalles orthotropes ....23
II.2.1 principe de la méthode...........................................................................................................23
Le coefficient de répartition transversale et ses propriétés.....................................................26
II.2.2 Exemple d’application............................................................................................................27
Calcul des paramètres et .......................................................................................................30
Répartition du moment fléchissant............................................................................................30
Etude du chargement...................................................................................................................32
Répartition de l’effort tranchant.................................................................................................36
Etude du chargement...................................................................................................................38
LISTE DES FIGURES
INTRODUCTION
Le caractère tridimensionnel du fonctionnement des tabliers de ponts, est apprécié dans les
calculs en analysant la structure à partir de modèles plus ou moins simplifiés ; un premier modèle
de poutre servant à étudier le comportement dans le sens longitudinal, suivi de modèles
s’intéressant au fonctionnement dans le sens transversal afin de déterminer la répartition des
charges entre les différents éléments portants (poutres, parois minces) et qui dépend de
l’efficacité de la liaison entre ces derniers.
En effet l’interaction transversale est d’autant plus grande que la liaison transversale est plus
parfaite ou, en d’autres termes, que la répartition des charges entre éléments porteurs est plus
équitable ; ce qui rend la structure plus économique, notamment dans le cas de très lourdes
charges réparties sur des surfaces réduites.
La résistance des matériaux repose sur un certain nombre d’hypothèses et d’approximations,
telles que le parallélisme des fibres et l’indéformabilité des sections droites des poutres. Or
beaucoup de tabliers de ponts ont une section transversale à parois minces (ponts à poutres,
ponts caissons), dont les fibres ne sont pas forcément parallèles, et dont la déformabilité ne peut
être négligeable.
Afin d’avoir une évaluation fine de l’état des contraintes dans ces sections à parois minces, il faut
surtout éviter le dissociation entre le fonctionnement longitudinal et transversal, car il y’a sous
l’effet de chargement excentrés une interaction entre la flexion et la torsion.
Nous allons, dans cet exposé aborder le cas des tabliers de ponts à poutres. Et les méthodes
d’analyse structurale seront rangées dans deux familles distinctes : la première considère que les
sections transversales sont rigoureusement indéformables, et la seconde prend en compte, d’une
façon plus ou moins accentuée, la déformabilité des sections.
De plus, il convient de distinguer les tabliers à deux poutres des tabliers comportant plus de deux
poutres. En effets, dans les tabliers symétriques à deux poutres, les modes de chargement
symétriques n’engendrent aucun gauchissement de la section. On peut alors calculer les
contraintes engendrées par ces modes selon les méthodes usuelles de la résistance des matériaux.
Par contre dans les tabliers à plus de deux poutres sous chaussée, mêmes symétriques, une
distribution symétrique de charges peut induire un gauchissement symétrique de la section qui
s’explique facilement. Si les poutres n’étaient pas reliées entre elles par le hourdis, elles subiraient,
dans le cas général, des flexions différentes de leurs fibres, en particulier de leurs fibres
supérieures. Dans la structure réelle, ces déformations sont gênées par la présence du hourdis,
mais ce dernier n’est pas suffisamment indéformable pour uniformiser les contraintes normales
dont il est le siège
Répartition transversale des efforts dans les tabliers de ponts 2
chaussée
hourdis pré-dalle
entretoise
Exposé de la méthode
Cette méthode due à J. COURBON, consiste en premier lieu à déterminer les sollicitations
globales comme si le tablier était une poutre sans dimensions transversales, et à répartir ces
sollicitations sur l’ensemble des éléments porteurs au prorata de leurs inerties et en fonction de
leurs excentricités respectives.
On considère un tablier à poutres sous chaussée assimilé à un ensemble de poutres parallèles de
même portée, aux appuis alignés perpendiculairement aux poutres, dont les inerties suivent la
même loi de variation à un facteur de proportionnalité près en fonction de l’abscisse
longitudinale, et solidarisées par des entretoises qui leurs sont disposées normalement.
On commence par étudier les effets d’une charge verticale P concentrée sur une entretoise
intermédiaire dont l’excentricité algébrique est notée d.
Z P
d
entretoise
0 yi Y
R1 Ri Rn b
a
Sous l’effet de la charge P, les points homologues (de même abscisse longitudinale) des
différentes poutres restent alignés en raison de la proportionnalité des lois d’inertie, puisqu’ils le
sont au droit de l’entretoise chargée. Ceci entraîne que les entretoises autres que celle chargée
n’interagissent pas avec les poutres.
Soient yi et Ii l’abscisse transversale et l’inertie de la poutre n° i, et appelons Ri l’action verticale de
l’entretoise chargée sur cette poutre. Dans la mesure où l’on néglige l’inertie de torsion des
poutres, nous pouvons écrire :
R i I i ( a by i )
Où a et b sont deux constantes indépendantes de la poutre considérée. Exprimons alors que
l’entretoise est en équilibre sous l’effet de P et des réactions Ri :
- équilibre en projection suivant Oz :
P a I i b yi I i
i i
- équilibre en moments par rapport à Ox :
Pd a y i I i b y i2 I i
i i
Choisissons alors comme repère Oyz de la section un repère tel que :
yi I i 0
i
De sorte que l’on puisse écrire :
PI i
Ii
Ri i avec i 1 i 2 y i d
Ii yi I i
i i
Q
1ère entretoise intermédiaire b Q
D
D poutre i
Figure 3 : position longitudinale et transversale de la charge Q
L’effort tranchant longitudinal calculé pour un modèle poutre sans dimensions transversales
vaut :
L D
VQ
L
Répartition transversale des efforts dans les tabliers de ponts 5
Au niveau de l’appui, l’effort tranchant repris par la poutre n° i, est calculé selon l’hypothèse
d’indépendance des poutres (pas de rôle d’entretoisement). On supposera les dalles articulées sur
poutres (travée isostatique).
L D
Vi appui Q 1
L
Au droit de l’entretoise, l’effort tranchant repris par la poutre n° i, est calculé selon l’hypothèse de
répartition totale.
Ii
Vi entretoise V i
iI
i
L’effort tranchant dans la poutre n° i, au point d’abscisse d est obtenu par interpolation linéaire
entre les deux valeurs, il vaut :
Vi 1 Vi appui Vi entretoise
Répartition transversale des efforts dans les tabliers de ponts 6
P(yp,zp)
r
M'
M(y,z)
s
e(s)
z0
I
y0 y
Figure 4 : section à paroi mince ouverte
Aire sectorielle
On appelle aire sectorielle de pôle P attachée au profil mince considéré la grandeur vectorielle
définie par :
S
P PM ds
0
Sous forme différentielle on peut écrire :
d P PM ds
Soit M’ le point de (), infiniment voisin de M tel que MM’ = ds, on voit donc que la
différentielle de l’aire sectorielle de pôle P est égale au double de l’aire du triangle élémentaire
(P,M,M’). Si on appelle r la distance entre P et la tangente à () au point M, on peut écrire :
d P r . ds
L’accroissement de dP est positif lorsque le rayon – vecteur PM tourne dans le sens
trigonométrique.
Répartition transversale des efforts dans les tabliers de ponts 8
Centre de cisaillement
Il existe un point C, par rapport auquel le moment des cisaillements d’effort tranchant est nul.
Ainsi si on sollicite, par exemple, une poutre console par un effort dont la ligne d’action ne passe
pas par le centre de cisaillement de la section d’application de cet effort, le torseur des
sollicitations de la poutre admettra une composante de torsion dont les effets se superposent à
ceux de la flexion. La position du centre de torsion est définie par les conditions :
I.2.3 Torsion non uniforme et torsion gênée des poutres à section en profil mince
ouvert
La torsion uniforme peut engendrer dans les poutres à section pleine, des contraintes normales au
voisinage des zones d’application d’efforts concentrés, là où le gauchissement peut être gêné.
Mais, en vertu du principe de De Saint – Venant, ces zones sont d’étendue très limitée, et partout
ailleurs on peut admettre que le gauchissement est uniforme, ce qui n’entraîne l’apparition
d’aucune contrainte normale. Par contre, lorsqu’une poutre est soumise à une densité linéaire de
couples longitudinaux, le gauchissement n’est plus uniforme et il apparaît des contraintes
normales. Toutefois on peut considérer que les contraintes normales dues à la torsion non
uniforme, sans être gênée, sont d’intensité modérée et peuvent souvent être négligées dans les
calculs.
Par contre, dans les poutres dont la section est en profil mince (ouvert ou fermé) la torsion non
uniforme ou gênée engendre des contraintes normales dont l’intensité est loin d’être négligeable,
car le principe de Saint – Venant ne leur est pas applicable.
En fait, dans les constructions réelles, la torsion n’est généralement pas uniforme et le
gauchissement peut être limité dans certaines sections du fait de liaisons particulières ou de
modes de chargement spéciaux.
*L’existence de contraintes normales variables, le long de l’axe longitudinal de la poutre, entraîne celle de contraintes
de cisaillement dites secondaires.
Répartition transversale des efforts dans les tabliers de ponts 10
Caractéristiques mécaniques
En partant des notations présentées précédemment :
Aire totale de la section
S t S a n s
Position du centre de gravité
h n h n 2 s
Vs ; Vi
2 n s 2 n s
Moments principaux d’inertie
S a h 2 n n 4 s S h2
Iy
12 n s 12
; I z a s2 n n 2 1
Inertie de torsion
n
1 1
K L i e i3 S a s e s2 ne a2
1 3 3
Pour déterminer le centre de torsion on utilise la méthode sectorielle. On commence par
construire l’épure de l’aire sectorielle de pôle O, point du hourdis situé sur Gz, et de même
origine. Le centre de torsion étant, par symétrie, sur Gz. On calcule l’intégrale yO eds par la
méthode utilisée pour le calcul des intégrales de Mohr : On doit tracer l’épure en y de la section.
Répartition transversale des efforts dans les tabliers de ponts 11
2b b O
-b -2b
2b b -b -2b
épure en y de la section
C
-2b
b b -b
Et en appliquant la formule concernant le changement de pôle :
yO eds h ² n n ² 1
zC zO zO zO
Iz 2 S ²n n ² 1
On peut alors tracer l’épure de l’aire sectorielle principale (de pôle C et d’origine O). On constate
en particulier, qu’au droit de la fibre inférieure de la poutre d’abscisse yi selon Gy, la valeur de
l’aire sectorielle principale est :
h 2 S ² n n ² 1
yi
2 S ²n n ² 1
Répartition transversale des efforts dans les tabliers de ponts 12
T ( x ) qd x
L
2
L’angle de rotation (x) engendré par le moment de torsion satisfait à l’équation :
d 3 d
EI 3 GK T(x )
dx dx
GK
En posant
2
, elle s’intègre sous la forme suivante :
EI
d qd L
A ch x B sh x ( x)
dx GK 2
A priori, les entretoises d’about empêchent la rotation des sections correspondantes, mais
n’empêchent pas leur gauchissement. C’est pourquoi, pour calculer les constantes d’intégration,
on exprime que :
d 2 d 2
( L ) 2 (0) 0
dx 2 dx
Tous calculs faits, on aboutit à :
d 2 qd ch L 2 x
1
dx 2 GK ch L 2
Le gauchissement non uniforme des sections engendre des contraintes normales (et des
contraintes tangentes corrélatives) dont l’expression générale est :
d 2 qd ch L 2 x
( x , s ) EC ( s ) 2 EC ( s ) 1
dx GK ch L 2
Répartition transversale des efforts dans les tabliers de ponts 13
Compte tenu de la valeur de l’aire sectorielle principale au droit de la fibre inférieure des poutres
(formule donnée précédemment), on en déduit qu’à l’abscisse yi suivant Gy, la contrainte normale
sur cette fibre inférieure a pour expression :
E qdh 2 S ² n n ² 1 ch L 2 x
inf
'
( yi ) y i 1
GK 2 S ²n n ² 1 ch L 2
Ainsi que nous venons de voir, la méthode des entretoises rigides et la méthode de la torsion
gênée conduisent à des résultats voisins. Dans les applications pratiques, la méthode des
entretoises rigides est beaucoup plus simple à mettre en œuvre que la seconde. Elle ne semble,
toutefois, bien adaptée que dans le cas des tabliers en béton (armé ou précontraint). En effet,
dans le cas des ponts en ossature mixte ou métalliques, les effets du gauchissement des sections
peuvent affecter de façon sensible les bords des semelles inférieures des poutres principales. Or,
ces effets ne peuvent être quantifiés par la méthode des entretoises rigides, qui présente un
caractère relativement global. Donc si l’on veut examiner de près le niveau de contraintes dans les
semelles des poutres de ponts métalliques, il est préférable de recourir à la théorie de la torsion
non uniforme ou gênée.
Répartition transversale des efforts dans les tabliers de ponts 14
hourdis
(i+1)
poutre poutre
(m) (i)
bi+1 2ai bi
y
Figure 7 : caractéristiques géométriques de la structure étudiée
On note 2ai la largeur mesurée au niveau au niveau de la fibre supérieure de la poutre n°i, et on
appelle Ri=EIi et i=GKi les rigidités flexionnelle et torsionnelle suivant l’axe longitudinal (Ox).
Par ailleurs, la bande de hourdis n°i, compris entre les poutres n° (i-1) et (i) est de largeur bi.
Les poutres sont simplement appuyées en flexion, mais encastrées à la torsion grâce eux
entretoises d’about.
La complexité de cette structure vient du fonctionnement en plaque du hourdis. Ce dernier sera
considéré comme étant formé de bandes transversales indépendantes entre les poutres. Cette
hypothèse néglige les effets de flexion longitudinale du hourdis.
Répartition transversale des efforts dans les tabliers de ponts 15
m''i
qpi(x) qhi v'i
v''i hourdis
i (i) m'i
poutre
(i)
vi y
i
mi bi
Ti
Hourdis n° i
Soit D la rigidité flexionnelle dans le sens transversal par unité de longueur :
Eh 3
D
121 ²
Soient v’i et v’’i les efforts tranchants, par unité de longueur, en ses extrémités, m’i et m’’i les
moments fléchissants, par unité de longueur en ces mêmes extrémités. Le hourdis est soumis à
une densité linéaire de charge, « en lame de couteau » notée qhi(x), située à la distance i de son
origine.
Poutre n° i
Elle subit une flexion dans son plan moyen vertical (flèche zpi, comptée positivement suivant Oz)
et une torsion d’axe longitudinal, caractérisée par l’angle de rotation i. On note respectivement
Vi(x) et Ti(x) son effort tranchant et son moment de torsion. Elle est soumise de la part des
hourdis qui sont enracinés :
- aux densités v’’i et m’’i d’effort tranchant et de moment fléchissant, transmis par le
hourdis n°i.
- aux densités v’i+1 et m’i+1 d’effort tranchant et de moment fléchissant, transmis par le
hourdis n°i+1.
Par ailleurs elle peut supporter une densité de charge longitudinale « en lame de couteau » de
densité qpi(x), située à une distance i de son plan moyen.
Répartition transversale des efforts dans les tabliers de ponts 16
1 si y
* Fonction de Heaviside : Y y
0 si y
Répartition transversale des efforts dans les tabliers de ponts 17
L’équilibre de la poutre n°i se traduit donc par une deux équations différentielles. Pour les
linéariser, on effectue une développement en série de sinus des diverses grandeurs m’i, m’’i, v’i,
v’’i, zpi, i et qpi, ainsi que la densité de charge qhi. Le k-ième terme du développement en série de
ces grandeurs est affecté de l’indice k. en particulier,
kx
kx
z pi z pi ,k sin et i i ,k sin
k 1 L k 1 L
Le développement en série de sinus permet de satisfaire aux conditions sur appui de la travée
indépendante. On note alors que :
d 4 z pi
k 4 kx d 2 i
k 2 kx
z pi ,k sin( ) sin et i , k sin( ) sin
dx 4 k 1 L L dx 2 k 1 L L
On pose alors
k 4 k
i ,k R i ( ) et i ,k i ( )2
L L
Et on peut écrire
i ,k z pi ,k v i",k v i' 1,k q pi ,k
i ,k i ,k a i ( v i",k v i' 1,k ) q pi ,k i m i' 1,k m i",k
Désormais, pour alléger les écritures, nous omettons l’indice k, étant entendu que les relations
explicitées sont relatives à chaque terme du développement en série de sinus. De même, la
matrice Hi établie au paragraphe précédent est calculée pour chaque terme du développement en
série de sinus de qhi(x). On peut alors écrire :
v i' 1 i z pi v i'' q pi
m i' 1 i i a i ( 2v i" i z pi q pi ) q pi i m i"
On introduit les vecteurs d’état de part et d’autre de la poutre n°i :
z pi z pi
i i
Ei' 1 m ' i 1 et Ei" m"i
v ' i 1 v "i
1 1
A l’aide de ce qui précède on peut écrire matriciellement
1 0 0 0 0
0 1 0 0 0
Ei' 1 a i i i 1 2a i q pi ( a i i ) Ei"
0 0 0 1 q pi
0 0 0 0 1
Répartition transversale des efforts dans les tabliers de ponts 19
Ou encore
Ei' 1 Pi Ei"
Où Pi est la matrice – transfert de franchissement de la poutre n°i.
Résolution du problème
Pour chaque poutre est chaque bande de hourdis, nous avons pu établir l’expression de la matrice
– transfert relative à chaque terme du développement en série de sinus des grandeurs
longitudinales. On peut alors calculer les termes de la matrice – transfert F de flexion transversale
telle que :
Em' 1 FE1"
Avec
F Pm H m 1Pm 1 .....H 2 P1
Le problème se résout en explicitant les conditions aux limites le long des bords du tablier, au
niveau de l’enracinement des bandes de hourdis latérales sur la poutre n°1 ou la poutre n°m. par
exemple si ces bandes ne sont pas directement chargées,
m n' 1 v n' 1 0 et m1" v 1" 0
Compte tenu de ces conditions, la relation Em 1 FE1 permet d’expliciter deux équations
' "
relatives aux inconnues zp1 et 1. Une fois ces inconnues calculées, on peut déterminer le vecteur
d’état de flexion transversale en tout point de la section.
YG
S i Yi
3,375 0,12
0,6132m
Si 5,7
- Le moment d’inertie de flexion de chaque poutre :
I 0,5177m 4
- Le moment d’inertie de torsion de chaque poutre :
L’inertie de torsion du hourdis sera calculée selon la théorie des plaques :
* Inertie de torsion d’une section rectangulaire : est en fonction du rapport b/h ; cette valeur est donnée dans un
tableau tiré du cours de résistance des matériaux de M. Courbon.
Répartition transversale des efforts dans les tabliers de ponts 21
On constate que lorsque est dans la section médiane (y=4,5m), le moment, égal à 58,05, est peu
différent du moment théorique (56,25). C’est pourquoi, il est généralement suffisamment de s’en
Répartition transversale des efforts dans les tabliers de ponts 22
l1
a e a
p n p
b p t p
r b1
u p o u t r e s u
i e i
t x
s o s
i i i
m s m
b p e p
l s l
e e
L
y
La dalle fictive à structure continue équivalente au pont réel, aura pour rigidités flexionnelles par
unité de longueur :
BP I BE I
P E P et E E E
b1 b1 l1 l1
Et aura pour rigidités torsionnelles par unité de longueur :
CP K CE K
P G P et E G E
b1 b1 l1 l1
L’équation différentielle des dalles orthotropes, dans le cas du problème considéré, peut se mettre
sous la forme :
4W 4W 4W
P P E 2 2 E q( x , y )
x 4 x y y 4
Dans cette expression, W(x,y) représente la déformée de la dalle, comptée positivement suivant
l’axe Oz, q(x,y) es la densité de charge par unité de surface, également comptée positivement
suivant Oz.
L’hypothèse de nullité du coefficient de Poisson simplifie beaucoup l’expression des sollicitations
puisque :
2W 2W 2W 2W
M x P ; M y E ; M xy P ; M yx E
x 2 y 2 xy xy
Si le tablier est formé de poutres dont la résistance à la torsion est négligeable, le coefficient
( P E ) est pratiquement nul. Au contraire, si le pont est une dalle isotrope, on a :
P E et P E 2
Répartition transversale des efforts dans les tabliers de ponts 25
Les structures réelles ayant un comportement intermédiaire entre ces deux comportements
particuliers, l’équation différentielle est mise sous la forme :
4W 4W 4W
P 2 P E E q( x , y )
x 4 x 2 y 2 y 4
Avec
P E
2 P E
Le coefficient est appelé paramètre de torsion : il caractérise la rigidité de la plaque à la torsion ;
il évolue entre 0 et 1.
Par ailleurs, on peut montrer que le fonctionnement du tablier est complètement défini par ce
paramètre, et par un autre paramètre , qui caractérise la souplesse de l’entretoisement :
b P
4
L E
Pour analyser de manière approchée l’effet de la répartition transversale des charges, on admet
qu’elle est la même si ces charges se réduisaient au premier terme de leur développement en série
de Fourrier suivant l’axe de la dalle :
x
q( x , y ) q1 ( y ) sin
L
Où q1(y) est la valeur constante du chargement.
Massonnet* justifie cette hypothèse par le fait qu’on obtient, dans une poutre, les moments
fléchissants maxima en chargeant la construction entière sur toute la longueur dans une bande
d’une certaine largeur, et en situant la charge maximum aux environs du milieu de la portée. En
ajoutant à ces charges utiles le poids mort uniformément réparti, nous constatons que la charge
totale est répartie presque sinusoïdalement (fig. 12).
*MASSONNET Ch. : méthode de calcul des ponts à poutres multiples tenant compte de leur résistance à la torsion.
Mémoires A.I.P.C 10, 1950, pp. 147 – 182.
Répartition transversale des efforts dans les tabliers de ponts 26
X
W(y)
b
L
Y
Figure 13 : déformée de la structure sous l’effet du chargement
Si la charge P(x), au lieu d’être répartie sur une droite, est répartie uniformément sur la larguer 2b
de la construction (tout en restant sinusoïdale dans le sens longitudinal), la structure prend, dès
lors, une déformée en surface cylindrique d’équation :
x
0 ( x ) W0 sin
L
Désignons le rapport du déplacement vertical (x,y) d’un point de la construction sous l’effet
d’une charge linéaire p(x) à celui de 0(x,y) du même point, mais sous l’effet de la charge p0(x)
uniformément répartie sur la largeur du pont, par le coefficient de répartition transversale K(y) :
( x , y ) W ( y )
K( y )
0 ( x ) W0
De ce qui a été dit plus haut, il résulte que le coefficient K dépend :
a) de la valeur du paramètre d’entretoisement ;
b) de la valeur du paramètre de torsion ;
c) de l’excentricité relative(e/b) de la charge linéaire ;
d) de l’ordonnée relative (y/b) du point considéré de la structure.
La flèche moyenne de la section transversale de la structure est donnée par l’égalité :
1 b
2b b
W0 W ( y )dy
Répartition transversale des efforts dans les tabliers de ponts 27
Si l’on divise membre à membre cette égalité par la valeur W0 et que l’on introduit la définition de
K, on peut écrire :
1 b
2b b
K ( y )dy 1
Ce qui signifie que la l’ordonnée moyenne de la ligne d’influence doit être égale à l’ordonnée
d'une structure chargée uniformément sur toute la largeur.
On divise la construction dans le sens de la largeur, en 8 bandes de même largeur. Ayant fait cela,
il est facile de calculer, de manière approchée, la surface d’influence, par la méthode de Simpson
ou par la méthode des trapèzes.
b 2b K 0 K 8
b K ( y )dy 8 2 K 1 K 2 K 3 K 4 K 5 K 6 K 7 2
On trace pour chaque effort la ligne d’influence de son coefficient de répartition transversale et
cela pour les différentes excentricités de charges e = (±b ; ±3b/4 ; ±b/2 ; ±b/4 ; 0), et pour les
cinq sections de la largeur active de la dalle y = (0 ; +b/4 ; +b/2 ; +3b/4 ; +b).
On utilise ensuite l’interpolation linaire pour passer des positions y des bandes de la dalle aux
positions actives des poutres, et on déplace la surcharge de façon à obtenir les plus grandes
ordonnées et on retiendra pour les calculs des efforts l’excentricité qui donne les plus grandes
valeurs des coefficients.
axe de symétrie
du pont
Répartition transversale des efforts dans les tabliers de ponts
poutre -7 poutre -6 poutre -5 poutre -4 poutre -3 poutre -2 poutre -1 poutre 0 poutre 1 poutre 2 poutre 3 poutre 4 poutre 5 poutre 6 poutre 7
structure réelle
11,25
dalle fictive
b=11,5125
Cette table donne les valeurs du coefficient K0 pour =1,40 et 1,50 en fonction des positions y
des bandes étudiées par la théorie y = (0 ; +b/4 ; +b/2 ; +3b/4 ; +b) ; et des excentricités des
charges e = (±b ; ±3b/4 ; ±b/2 ; ±b/4 ; 0).
On procède par interpolation linéaire pour déterminer les valeurs de K0 pour =1,4339.
Ces valeurs sont données en fonctions des cinq bandes, étudiées par la théorie et Pour passer aux
positions réelles des poutres, nous utiliserons l’interpolation linéaire entre leurs positions actives
données précédemment, et les positions y des bandes étudiées.
On trace pour chaque poutre la ligne d’influence représentée par ces coefficients de répartition.
L’ordonnée de chaque point du diagramme représente la valeur de K pour cette poutre quand
une charge unitaire serait placée sur son abscisse.
Le coefficient K représente le rapport entre le moment réel et celui obtenu par répartition
équitable sur l’ensemble des poutres.
Répartition transversale des efforts dans les tabliers de ponts 32
Structure réelle
Dalle fictive
Poutre centrale
Nous remarquons que le coefficient de répartition dans ce cas à une allure symétrique ce qui est
dû à la position de la poutre centrale qui coïncide avec l’axe de symétrie du pont. Ce graphe
représente un maximum au droit de la poutre étudiée ce qui est logique ; car la poutre la plus
proche du chargement est celle qui est la plus sollicitée.
Les autres graphes seront donnés en annexe.
Etude du chargement
Nous allons à présent passer des excentricités e de la charge unitaire données par les graphes aux
positions réelles des surcharges. Le pont ne sera pas chargé dans le sens transversal dans la
totalité de sa largeur; les surcharges sur les trottoirs –par exemple- se verrons limiter par les
glissières de sécurité et le garde corps, ceci dit elles ne circulent que sur une largeur de 1,65m de
part et d’autre du tablier, et seront représentées par des charge partiellement réparties cette
largeur.
Les surcharges roulantes seront limiter par les bordures et devrons laisser des surlargeurs données
par le cahier de prescription des surcharges.
- Le système A(L) chargera toute la largeur chargeable, soit 4m pour une seule file.
- Le système Bc sera représenté comme deux charges concentrées au milieu des roues,
espacées de 2m, et seront positionnées au moins à 25cm depuis les bordures.
- Le système Bt lui aussi sera considéré comme deux charges concentrées espacées de 2m
mais positionnées à 50cm au moins depuis les bordures.
- Le convoi Mc120 sera considéré comme deux charges partiellement réparties sur 1m, et
seront éloignées d’au moins 0,50m des bordures.
- Le convoi D240 sera considéré comme une charge répartie sur une largeur de 3,2m et
sera éloigné d’au moins 1,9m des bordures.
Répartition transversale des efforts dans les tabliers de ponts 33
Nous placerons ainsi les systèmes un par un pour chaque cas de chargement, et nous
déterminerons pour chaque chargement le coefficient de répartition résultant.
Les systèmes seront placés afin de générer le coefficient le plus grand possible, puisque pour les
K la régression est parabolique et le cas le plus défavorable est quand les charges sont placées en
symétrie par rapport à l’axe de la poutre étudiée. La figure suivante montre le chargement
maximal relatif à la poutre centrale, Nous devons rapprocher les systèmes le plus possible de la
poutre tout en respectant les distances à laisser depuis les bordures.
ns le cas des charges concentrées ; la valeur sera directement lue sur le graphe, pour le système Bc
par exemple ; on prendra la moyenne des valeurs trouvées pour les deux charges.
K du convoi
K
n
Avec n nombre de charges du convoi.
Pour les charges réparties la valeur du coefficient sera déterminée comme suit :
S
K
l
Avec S aire du graphe sous la largeur chargée. Elle sera calculée par la méthode des trapèzes.
Et l largeur chargée.
Les positions des charges sont calculées depuis l’axe du pont.
Les résultats relatifs à la poutre centrale sont détaillés dans les tableaux qui suivent :
Position des K par K par Position des K par K par
Convoi Convoi
charges charge convoi charges charge convoi
Bc Bt
1file chargée 1,2500 2,3756 2,0360 1file chargée 1,5000 2,2935 1,9464
3,2500 1,6963 3,5000 1,5992
2files chargées 1,2500 2,3756 1,5747 2files chargées 1,5000 2,2935 1,4178
3,2500 1,6963 3,5000 1,5992
3,7500 1,5020 4,5000 1,2105
5,7500 0,7247 6,5000 0,5679
21file chargée 1,2500 2,3756 2,0360 21file chargée 1,5000 2,2935 1,9464
3,2500 1,6963 3,5000 1,5992
-1,2500 2,3756 -1,5000 2,2935
-3,2500 1,6963 -3,5000 1,5992
3files chargées 1,2500 2,3756 1,7284 3files chargées 1,5000 2,2935 1,5940
3,2500 1,6963 3,5000 1,5992
3,7500 1,5020 4,5000 1,2105
5,7500 0,7247 6,5000 0,5679
-1,2500 2,3756 -1,5000 2,2935
-3,2500 1,6963 -3,5000 1,5992
4files chargées 1,2500 2,3756 1,5747 4files chargées 1,5000 2,2935 1,4178
3,2500 1,6963 3,5000 1,5992
3,7500 1,5020 4,5000 1,2105
5,7500 0,7247 6,5000 0,5679
-1,2500 2,3756 -1,5000 2,2935
-3,2500 1,6963 -3,5000 1,5992
-3,7500 1,5020 -4,5000 1,2105
-5,7500 0,7247 -6,5000 0,5679
Tableau 7 : Valeurs de K pour les charges concentrées.
Répartition transversale des efforts dans les tabliers de ponts 34
Mc120
3,3
A(L)
4
Bt
Bc
terre plein
1,9
central
50
25
1
symétrie
du pont
axe de
Abscisses de
début K par K par Abscisses de début et K par K par
Convoi Convoi
et fin du abscisse convoi fin du chargement abscisse convoi
chargement
A(L) D240
1file 1,0000 2,4577 1,7669 1file chargée 2,9000 1,8323 1,2138
chargée 5,0000 1,0162 6,1000 0,6509
2files 1,0000 2,4577 1,1228 2files chargées 2,9000 1,8323 1,2138
chargées 9,0000 0,0848 6,1000 0,6509
21file 1,0000 2,4577 1,7669 -6,1000 0,6509
5,0000 1,0162 Mc120
-1,0000 2,4577 1file chargée 2,0000 2,1293 1,5145
-5,0000 1,0162 5,3000 0,8996
3files 1,0000 2,4577 1,3375 2files chargées 2,0000 2,1293 1,5145
chargées 9,0000 0,0848 5,3000 0,8996
-1,0000 2,4577 -2,0000 2,1293
-5,0000 1,0162 -5,3000 0,8996
4files 1,0000 2,4577 1,1228 Trottoirs
chargées 9,0000 0,0848 Trot. de gauche 10,3250 -0,0603
-1,0000 2,4577 Trot. de droite -10,3250 -0,0603
-9,0000 0,0848 2 trottoirs -0,0603
Tableau 8 : Valeurs de K pour les charges réparties
Les moments longitudinaux à mi – travée dus chaque chargement étant calculés, et divisés par le
nombre de poutres, pour donner les moments équitablement répartis, qui sont à leur tour
multipliés par le coefficient de répartition transversale, pour donner le moment réel supporté par
la poutre centrale.
Moment réel Moment réel
convoi Moment (t.m) K convoi Convoi Moment (t.m) K convoi
(t.m) (t.m)
A(L) Bc
1file chargée 34,1213 1,7669 60,2892 1file chargée 30,3703 2,0360 61,8323
2files chargées 68,2425 1,1228 76,6223 2files chargées 55,6788 1,5747 87,6746
21file 68,2425 1,7669 120,5784 21file 60,7405 2,0360 123,6647
3files chargées 102,3638 1,3375 136,9115 3files chargées 86,0491 1,7284 148,7286
4files chargées 136,4851 1,1228 153,2445 4files chargées 111,3576 1,5747 175,3493
D240 Bt
1file chargée 98,8000 1,2138 119,9280 1file chargée 18,4183 1,9464 35,8484
2files chargées 197,6000 1,2138 239,8559 2files chargées 36,8365 1,4178 52,2259
Mc120 21file 36,8365 1,9464 71,6968
1file chargée 62,4158 1,5145 94,5257 3files chargées 55,2548 1,5940 88,0743
2files chargées 124,8317 1,5145 189,0513 4files chargées 73,6730 1,4178 104,4518
Trottoirs
1 trott. chargé 2,3843 -0,0603 -0,1438
2 trott. chargés 4,7685 -0,0603 -0,2875
Tableau 9 : Moments réels à mi-travée obtenus à partir des K et des moments équitablement répartis
Nous remarquons que la répartition entre les poutres n’est pas équitable, l’effort repris par la
poutre centrale peut aller jusqu’à 2 fois le moment équitablement réparti, ce qui soulage les
poutres directement chargés. On remarque aussi, qu’elle subira un soulèvement provoqué par les
charges de trottoirs (hyperstaticité dans le sens transversal).
Répartition transversale des efforts dans les tabliers de ponts 36
Toutefois, la présence du corps plein central sur cette poutre, fait qu’elle n’est pas directement
chargé, ce qui veut dire que les valeurs restent inférieures par rapport à d’autres poutres qui
supporterons directement les charges. En effet le coefficient le plus élevé sera celui relatif à la
poutre n°4.
-0,2000
-0,1000 1 -0,1016
-0,0518
0,0000 -0,0136 -0,0136
0,1000 0,0889 0,0889
0,2000
0,3000 0,3059 0,3059
0,4000
0,5000
0,6000 0,6272
0,7000
-0,2000
1 -0,0908
-0,0064 -0,0409
-0,0064
0,0000
0,0991 0,0991
0,2000
0,3092 0,3092
0,4000
0,5542
0,6000
Etude du chargement
On charge la largeur du pont comme pour les moments tout en respectant les distances à laisser
depuis les bordures.
Il faut noter que les coefficients et ont une régression hyperbolique, ce qui veut dire que
la symétrie par rapport à l’axe de la poutre ne donne pas toujours le cas le plus défavorable pour
un convoi, il faut vérifier les cas où l’une des charges du convoi coïncide avec l’axe de la poutre.
Les coefficients relatifs aux convois sont calculés de la même façon que pour les K.
On multiplie l’effort tranchant dû aux surcharges et équitablement réparti sur l’ensemble des
poutres par les coefficients calculés, on obtient l’effort tranchant réel.
convoi T appui (t) convoi T réel (t) Convoi T appui (t) convoi T réel (t)
A(L) 4,0143 0,3127 1,2551 Bc
1file chargée 8,0285 0,1802 1,4471 1file chargée 4,0451 0,3827 1,5481
2files chargées 8,0285 0,3127 2,5102 2files chargées 7,4160 0,2738 2,0301
21file chargée 12,0428 0,2244 2,7022 21file chargée 8,0902 0,3827 3,0961
3files chargées 16,0571 0,1773 2,8469 3files chargées 11,4612 0,3101 3,5537
4files chargées 4files chargées 14,8321 0,2738 4,0603
D240 Bt
1file chargée 11,6160 0,1843 2,1413 1file chargée 2,2106 0,3594 0,7944
2files chargées 23,2320 0,1843 4,2827 2files chargées 4,4211 0,2338 1,0337
Mc120 21file chargée 4,4211 0,3594 1,5887
1file chargée 7,3407 0,2636 1,9350 3files chargées 6,6317 0,2757 1,8280
2files chargées 14,6813 0,2636 3,8700 4files chargées 8,8422 0,2338 2,0673
Trottoirs
1 trott. chargé 0,2805 -0,0653 -0,0183
2 trott. chargés 0,5610 -0,0507 -0,0284
Tableau 14 : Effort tranchant réel sur appui.
On fait de même pour les 8 poutres (poutre centrale et poutres d’un seul coté (symétrie)), et on
extrait la valeur du coefficient de répartition le plus important, qui donnera les efforts sollicitant
les plus élevés. La précontrainte et le ferraillage des poutres seront déterminés à partir de ces
sollicitations.
Dans notre cas se sera la poutre n°4, qui supportera 4,7 fois le moment équitablement réparti sur
l’ensemble des poutres, (valeurs données en annexe).
ANNEXE
1,5000
1,8408 1,8408
2,0000
2,5000
2,7861
3,0000
-0,5000 1
-0,1160 -0,2039
0,0000 0,0484
0,5000 0,4164 0,4239
1,0000
1,2349 1,3469
1,5000
2,0000
2,28202,3648
2,5000
-1,0000 1
0,0000 -0,0464 -0,0185 -0,1629
0,1378
0,6677 0,7712
1,0000
2,0000 1,7663 1,9615
3,0000 2,7613
-1,0000 1
0,0000 -0,0101 -0,0186 0,0504
0,3712 0,2599
1,0000 1,1696
1,4551
2,0000 2,2654
2,5053
3,0000
-10,0000
-5,0000 1 -4,7796
0,0000 -0,0040 -0,0611 -0,0088 0,4475 -0,6994
1,7894
5,0000 4,0488 4,6018
10,0000
Ka P5
-1,0000 1
0,0000 0,0251 -0,0030 -0,0176 0,0373 0,3239
1,0000 1,0893
2,0000 2,2831 2,5758
3,0000 2,9634
4,0000
Ka P6
-2,0000 1
0,0000 0,0283 0,0098 -0,0116 -0,0250 0,0618 0,5066
2,0000 1,6899
3,4839
4,0000
4,7998
6,0000
Ka P7
-2,0000 1
0,0000 0,0263 0,0226 0,0076 -0,0423 -0,1062 0,0250
0,9480
2,0000
4,0000 3,5448
6,0000
8,0000 8,0652
10,0000