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La complétion d’un puits consiste à la mise en place de son équipement initial. Elle
couvre l’ensemble des opérations qui permettent la mise en service du puits, que ce soit en
production, en injection ou en observation.
L’objectif principal de la complétion d’un puits producteur de pétrole est d’optimiser les
performances de productivité ou d’injectivité pendant toute la durée de vie du puits.
Afin d'accomplir mon mémoire de master dans le domaine du pétrole, on va effectuer une
étude d’optimisation de performance du puits sheheen1 localisé dans le sud tunisien suivi d’une
étude comparative de son activation par 2 techniques différents :
* Activation du puits Shaheen1 par deux techniques d’activations « ESP » et le « Gas Lift », en
utilisant le logiciel PROSPER.
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I. Présentation de l’ETAP :
1. Historique :
L’Entreprise Tunisienne d’Activités Pétrolières (ETAP), établissement public à caractère
industriel et commercial, a été crée par la loi 72/22 du 10 mars 1972 et dont le siège sociale est
situé au 54, Avenue Mohamed V - 1002 Tunis, Tunisie
2. Objectif :
Les objectifs principaux de l’ETAP sont :
L’exploration :
La production :
La commercialisation :
1. Localisation géographique
Le permis de Jnein Nord se trouve dans le sud tunisien (la frontière algerinne) à 100Km au Sud
West de la ville de Rmada.
Le bloc de Jenein Nord est situé dans la partie tunisienne du système pétrolier des argiles
radioactives d'Acacus étant compensées à l'EST par production d'Acacus des concessions Oued
ZAR et Adam et à l'Ouest par la concession de Larich (fig.1). Les résultats des forages régionaux
ont établi l'Acacus comme un jeu irrégulièrement à faible risque d'exploration pour tous les puits
forés sur des structures de l’ordovicien. Basé sur les résultats des forages locaux et régionaux on
peut affirmer que chaque fermeture structurale identifiée par la cartographie sismique de
l'Ordovicien a une probabilité très élevée de trouver avec succès le pétrole et le gaz.
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Figure 1: Carte régionale de Jenein Nord Permis et sa proximité aux installations de production
existantes et les blocs.
Le permis d'exploration de Jenien Nord est situé dans le bassin de Ghadamès de la Tunisie
méridionale et il est composé de 4 blocs indiqués Jenein Nord "A" (904 km2), "B" (48 km2), "C"
(8 km2) et "D" (280 km2) pour une surface totale de 1240 km2 (fig.2).
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Figure 2: Localisation des découvertes récentes du Bloc Jenein Nord.
5
Figure 3: Localisation des découvertes dans le secteur de la production du Jenien Nord "A"
(rapport technique Pioneer Août 2007).
2. Structure tectonique
La Tunisie méridionale fait partie d’une vaste région stable connue sous le nom de Plate-forme
Saharienne. Le permis d'exploration de Jenein Nord est localisé dans le secteur Oriental du bassin
de Ghadamès (fig4).
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Figure 4: Permis de Jenein nord dans le bassin de Ghadamès (rapport technique Pioneer Août
2007).
L’évolution structurale du bassin de Ghdames est longue et complexe mais peut être
récapitulée comme suit:
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L’événement hercynien a considérablement affecté le bassin en réactivant intensément le
schéma structural préexistant de NE-SW et d'Est-Ouest. Les sédiments déposés pendant cette
période ont une extension régionale et une érosion progressive vers le Nord -est.
3. Séquence stratigraphique :
Le permis du Jenein Nord est caractérisé par une séquence stratigraphique particulière qui
est bien détaillé dans la figure 5 :
8
Figure 5: La charte stratigraphique Tunisienne de la région Jenien Nord (rapport technique
Pioneer Aout 2007).
9
4. Le Système pétrolier de la concession Cherouq
La roche mère : la base du Silurien est représentée par la Formation Tannezuft qui est
caractérisée par des argiles radioactives, constitue la roche mère « la plus importante » de tout le
bassin de Ghadamès. Elle présente une épaisseur de l’ordre de 30 à 100 m avec une large
répartition le long du bassin.
Les réservoirs : en général le système silurien de Ghadamès peut être caractérisé par une
géométrie de progradation de Sud-Nord. Les argiles marines du Tannezuft Silurien sont riches en
matière organique. En particulier, l'unité «des argiles radioactives» à la base du Silurien constitue
une roche mère source pour le bassin.
L’Acacus représente l'évolution d'un important système deltaïque progradant du SSE vers
le NNW pendant les Silurien (fig.6).
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Figure 6: La propagation vers le nord des sédiments érodés de silurien (rapport technique Pioneer
Aout 2007).
11
Figure 7: La structure régionale silurienne (érosion progressive vers le Nord et le Nord Est)
(Rapport technique Pioneer Aout 2007).
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Figure 8: Carte isochore de l'Acacus montrant le fonctionnement épais par le permis de Jenein
Nord (rapport technique Pioneer Août 2007)
Les grès inférieurs d'Acacus sont des sables en général de basse résistivité. Cette
nature de baisse résistivité est provoquée par l'enduit de chlorite sur les grains de quartz
(argiles). Cependant, l'enduit excessivement épais de chlorite (argile) réduit la
perméabilité en bloquant des gorges de pore.
1. Caractéristiques générales :
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Nom du puits Shaheen1
Type du puits Exploration verticale du puits
Permis Jenein Nord
Position géographique L’emplacement est approximativement à
120 km de sud de Remada
Coordonnées Using UTM zone 32;
Latitude: 31° 21’ 13.083" N
Longitude : 9° 50’ 35.431" E
UTM 32 Carthage X : 580200
Y : 3468835
Élévation GL ₌ 332 m
Partenaires 50 % ETAP et 50 % Pioneer
Opérateur Pioneer
Nom de l’appareil de forage(Rig) HP 242
Entrepreneur de forage Heinrich et Payne « HP »
Élévation de la table rotative 332 + 7.65 ₌ 339.65 m
Mudlogging Geoservices
Produits de la boue & services AVA « drilling fluids & services »
Casing & Tubing Weatherford
Cimentation & produits & services Dowell
Log électrique (Electric logs) Schlumberger
Date de la fin de forage 17 Mai 2007 Testé de 25 à 29 Mai 2007
Profondeur totale 3651m (driller)
3650 m (Logger)
Tableau 1: Données générales sur le puits Shaheen1 (Pioneer naturel ressources Tunisa LTD).
2. Localisation du puits :
Le puits Shaheen1 se trouve dans le permis du Jenein Nord "A" approximativement 120
km au sud ouest de Remada et 4,5 km Sud-ouest au champ de production Hammouda de la
concession de ZAR Oued. (fig.9).
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Figure 9: Carte d’emplacement du puits Shaheen1.(rapport géologique final du puits Shaheen1 ;
Pioneer naturel ressources Tunisa LTD)
Les grés TAG1 est un réservoir prouvé dans le grand champ El Borma (découverte en
1964). Les grès sont des producteurs de gaz condensat dans les champs de Sabria et El Franig, et
la Formation Tannezuft Silurienne est riche en argile .
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Shaheen1 a été conçu pour l’évaluation d’une fermeture structurale au niveau de l’Acacus
qui est cru pour être conforme avec l’Ordovicien supérieur sous –adjacent.
Tubage Phase 26’’ Phase 16’’ Phase 12’’ ¼ Phases 8’’ 1/2
Diamètre du Casing
20’’ 13’’3/8 9’’5/8 7’’
descendu
Profondeur du
100 m 1442 m 1898 m 3651 m
Casing
Tableau 2: Les différentes phases du forage du puits Shaheen1 (rapport géologique final du
puitsShaheen; Pioneer naturel ressources Tunisa LTD).
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Figure 10: Le profile du puits Shaheen1
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Figure 11: Sommaire du puits Shaheen1 (Pioneer 2007)
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5. Données géologiques du puits Shaheen1
Le puits Shaheen1 est organisé pour atteindre une profondeur totale de 3651m. Les
formations suivantes sont traversées à profondeurs estimées à partir de la table de rotation :
CRÉTACÉ :
JURASSIQUE :
Cette section est divisée en trois sections distinctes, comme déclaré au-dessous.
TRIAS:
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Trias "TAGI" Argilo Gréseux Inférieur (Trias moyen) : de 2013,1 à
2171,29 m. Cet intervalle se compose des inter lits de grès avec des couches de
l’argile/ siltstone.
Le grès est translucide, gris pâle, modérément cimenté. Les grains du sable sont
généralement fins à moyen.
Des Traces de mica, pyrite et des glauconites sont présents. Avec une bonne
porosité. Aucune trace de l'huile n'a été observée.
L’argile est marron rouge et parfois gris sombre, modérément à bien a durci, en bloc,
parfois laminé et vaseux à très sablonneux.
DEVONIEN:
SILURIEN :
Silurien ancien :
Acacus C : de 2995,88m à 3185,46 m:
Acacus B : de 3185,46 à 3322,62 m:
Acacus A : de 3322,62 à 3559,76 m:
Silurien récent :
Tannezuft : de 3559,76 à 3651 m (profondeur final «TD»).
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Figure 12: Carte de la Structure d'Ordovicien supérieure (pionnier de la technique du
rapport Août 2007).
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Figure 13: « Inline » 2456 et « Xline » 2003 illustrant les images sismiques de la Structure
Ordovicienne.
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Première Partie : GENERALITES SUR
LE SYSTEME DE PRODUCTION DES
HYDROCARBURES
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Chapitre 1: Caractéristiques de réservoir
I. Introduction:
Le pétrole est emprisonné naturellement dans une roche réservoir sous pression. Au cours de
la procédure de production, les hydrocarbures passent de réservoir à la surface de puits en
passant par un ensemble de tubage. Ce passage va engendrer une diminution de pression de
fluide en allant de la pression de réservoir a la pression de l’atmosphère avec des séries de
pertes de pression.
Ø= ×
∆
Q=A
µ
Avec :
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Perméabilité relative : c’est le rapport entre la perméabilité effective et la perméabilité
absolue.
Saturation :
Elle indique la proportion de chaque fluide présent dans les pores de la roche. Elle s’exprime
en % et la somme de toutes les saturations est égale à 1.il existe une quantité d’eau dans la
roche qui ne peut jamais être produite elle s’appelle l’eau irréductible Swi (généralement entre
10 et 50%).
Sw = ; Shc=
Sw + Shc = =1.
Mouillabilité :
C’est un paramètre qui étudie le comportement d’un liquide lorsqu’il se trouve en contact
avec une interface solide et l’angle qu’il a fait. Il faut noter que la mouillabilité a une
influence important sur l’écoulement et donc sur le déplacement des fluides.
Pression capillaire :
Dite aussi capillarité, elle désigne les interactions qui se produisent à l’interface de deux
fluides non miscibles donc le déplacement des ces fluides l’un par rapport au autres.
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Figure 15: Illustration de la pression capillaire
Viscosité :
compressibilité :
C’est une variation relative de volume sous l’effet d’une pression donnée ; sa valeur est
grande pour les gaz, faible pour les liquides et très faible pour les solides usuels. Elle
s’exprime en Pa-1
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La différence entre la compressibilité de gaz et la compressibilité d’huile en fonction de
pression est bien illustré par la figure suivante.
b- Etude PVT :
Les analyses PVT ont pour but de déterminer les caractéristiques chimiques et physique de
fluide de réservoir et par suite d’estimer ses comportements quand la pression et la
température changent.
Les paramètres PVT peuvent être déterminés en fonction de changement de pression dans les
laboratoires par une simple analyse de fluide. Ces analyses de base sont :
Expansion rapide de fluide simple pour déterminer la pression de point de bulle.
Expansion différentielle de fluide simple pour déterminer les paramètres de bases : Bo,
Rs, Bg.
Parmi les applications de PVT on a :
- Evaluation de la quantité d’huile en place.
- Analyse de composition de fluide.
- Compréhension de comportement de fluide pendant la production.
- Simulation numérique de champs.
Les huiles :
Définition:
A la température de réservoir, la pression de fluide est celle de point de bulle. Quand la
pression de réservoir diminue, le fluide est monophasique jusqu’à la pression de point de
bulle est atteinte. Sous cette pression, la phase gazeuse développe progressivement.
Facteur volumétrique de formation d’huile :
C’est le rapport entre le volume d’huile plus le volume de gaz dissout et le volume d’huile
dans un stock de barrel(Unité :Rb/STBoil).
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Bo =
Rs :
Elle présente la quantité de gaz dissout dans l’huile en condition de réservoir, elle s’appel
aussi « disssolved gas-oil ratio » (Unité :SCFgaz/STBoil).
R=
GOR :
Pour l’huile de réservoir, GOR « gas-oil ratio » est utilisé pour caractériser la fraction de gaz
associé à l’huile(Unité : SCF/STB).
GOR =
WC:
Ou le « water-cut », il correspond à la quantité d’eau produite par rapport a la quantité de
liquide (huile +gaz+sédiments) (Unité : Sm3/Sm3).
WC =
é .
BSW :
Le « basic sédiment and water» ; il est analogue a Wc mais le volume de sédiment est inclue
avec le volume d’eau (Unité : Sm3/ Sm3).
BSW =
é
API Gravity :
The Américain Petroleum Institute : c’est une mesure qui sert à qualifier l’huile s’il est lourd
ou léger en le comparant avec l’eau.
Si API gravity >10 : l’huile est léger et surmonte sur l’eau.
Si API gravity <10 : l’huile est lourd et va s’effondrer.
.
(°) = − .
à °
La figure suivante montre la variation de Rs, Bo et µo en fonction de la variation de pression.
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Figure 18: La variation de Rs,Bo et µo en fonction de la variation de pression
Les gaz :
Définition :
À la température de réservoir, les fluides ont la pression de point de rosée « dew point », ou
il n’y a pas de transition de phase à cette température.
Densité
La densité de gaz est définie comme étant le rapport de sa masse volumique à la masse
volumique de l’air.
=
( )
Facteur volumétrique de formation de gaz
C’est le volume en barrel qui peut 1 ft3 de gaz l’occuper sous forme de gaz libre dans les
conditions normales de réservoir (Unité : Rb gaz libre / SCFgaz)..
Bg =
CGR:
Pour un réservoir de gaz naturel, on utilise généralement le CGR « condensat gas ratio » pour
caractériser la fraction de gaz condensat produite avec le gaz (Unité : STB/106SCF).
CGR =
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Tableau 3: La variation des paramètres caractéristiques des
hydrocarbures
La courbe ci-dessous montre les différents types de réservoir sous forme de diagramme de
phases :
Huile volatile:
Ce sont les huiles qui contenant plusieurs composés légers avec une forte mobilité.
Huile non volatile :
Les huiles avec une faible quantité de gaz.
Gaz condensat :
Les conditions de réservoir sont proches de saturation, au cours de déplétion il y a :
*liquide qui reste dans le réservoir.
*production de liquide en surface.
Gaz humide :
Les conditions de réservoir dominent au delà cette phase, au cours de déplétion il y a :
*production de liquide en surface
*pas de liquide dans le réservoir
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Gaz sec :
Les conditions de réservoir et de surface dominent au delà de cette phase, et le gaz ne produit
aucun liquide.
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Chapitre 2 : La complétion
I. Définition :
Le mot complétion désigne l’ensemble des opérations de finitions de puits après
l’achèvement de son forage pour le mettre en service : pour la production, l’observation ou
l’injection. Donc c’est le lien entre le forage de puits et son exploitation.
Cimentation
La cimentation est installée pendant la phase de forage ; elle se fait par un fluide et sert
à assurer la circulation et protéger le puits des différents risques de fracturation.
Il existe 4 types de cimentation :
*tige conducteur
* cimentation de surface
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*cimentation intermédiaire
*cimentation de production
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« Liner completion » : il y a un liner installé à coté de la zone de production. Ce type de
completion peut diviser en deux types : screen liner et perforated liner.
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Figure 24: Complétion à casing perforé
Tubage
Il a un diamètre plus petit que celui de cimentation de production ce qui va assurer la
montée de fluide jusqu’à la surface. Il y a plusieurs méthodes avec lesquelles le fluide
passe de puits vers la surface et la sélection de la méthode dépend des couts, nature
d’écoulement, la sécurité…
Tête de puits /arbre de noël
-la tête de puits ou « wellhead » sert à suspendre le tubage et installer le BOP
- l’arbre de noël ou « Christmas tree » assure l’isolation et le contrôle d’écoulement de
fluide produit de puits ou injecté dans puits.
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Figure 26: Tête de puits
Packer
Il est placé juste au dessus de la zone de production, parmi ses fonctions : l’installation
de tubage pour assurer la stabilité d’écoulement, le control de production et l’isolation
de l’annulaire pour éliminer la corrosion de cimentation.
SPM
Le « Side Pocket Mandrel » ou le mandrin à poche latéral est une vanne installé dans
le packer et permet la circulation entre le tubage et l’annulaire en cas de stimulation.
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SSSV
La « subsurface safety valve » ou la vanne de sécurité de surface est une vanne de
sécurité qui protège les installations de production contre l’écoulement incontrôlé des
puits producteurs en cas l’endommagement des équipements de tête de puits.
SSD
Le « sliding side door » ou la porte latérale coulissante est moyen de communication
entre le tubage et l’annulaire, elle est formée par « ported nipple » avec une chemise
coulissante qui peut ouvrir et fermer les portes.
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Landing nipple
C’est un tube court qui contient une machine interne capable d’assurer la facilité et la
securite des mouvements de mandrin au cours de « wireline » et « coil tubing ».
Joint perforé
Permet le passage des écoulements à l’intérieur même si la base de tubage est
colmatée.
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Chapitre 3 : Etude de la performance des puits de pétrole
I. Introduction :
La performance du réservoir est définie comme étant le débit de production de l'huile ou gaz
d'un réservoir à une pression au fond d’un puits donnée. C'est un facteur majeur affectant le
puits. La délivrance du réservoir détermine les types de complétion et les méthodes
artificielles d’activations à utiliser. Une connaissance approfondie de productivité du réservoir
est essentielle pour l’ingénierie de production.
Pression du réservoir
Perméabilité et épaisseur de la zone productive
Type et distance de la limite du réservoir
Rayon du puits
Les propriétés du fluide de réservoir
Les conditions environnantes du puits
Les perméabilités relatives du réservoir
La délivrance du réservoir peut être modelée mathématiquement dans la base des régimes
d’écoulement tel que l’écoulement transitoire, écoulement de l'état stable (permanent) et
écoulement semi- permanent. Une relation analytique entre la pression au fond du puits et le
taux de production peut être formulée pour un régime d’écoulement donné. La relation est
appelée "Inflow Performance Relationship" « IPR ».
Dans certains cas, différentes couches seront identifiés, où un milieu fissuré sera
reconnu, où une barrière pourra être détectée .Ces essais permettront aussi, avant la mise en
production, de choisir les équipements de puits (complétion) les mieux adaptés à la
production.
40
1. Puits éruptif :
On appelle puits éruptif, un puits débitant en surface sans que l’on soit obligé de
recourir à une source d’énergie extérieure.
La condition pour qu’un puits soit éruptif est que la pression statique de la couche
productrice (ou pression de gisement PG) soit supérieure à la contre pression exercée sur cette
couche par la colonne de fluide présente dans le puits:
Il faut donc :
.
≥
De préférence, il convient de garder les puits éruptifs le plus longtemps possible en réduisant
la contre pression en tête de puits cela revient à abaisser la pression en diminuant la perte de
charge et réduire la pression de séparation.
.
<
Ce phénomène se rencontre dans le cas de certains gisements nouveaux qui, dès le début, ont
une pression statique faible ; il se rencontre surtout dans le cas de gisements exploités depuis
longtemps et dont les puits, éruptifs au départ, ne le sont plus, la pression statique du gisement
ayant décru en fonction de la quantité d’huile produite.
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Notons que ce cas, le plus fréquemment rencontré, ne constitue pas une règle générale pour
les puits éruptifs : certains puits éruptifs le sont toujours alors que la réserve d’huile du
gisement est pratiquement épuisée (cas d’un drainage du gisement par l’eau d’un aquifère très
actif).
Le fait que les puits ne sont pas éruptifs ne signifie pas que ce gisement est sans valeur et qu’il
est nécessaire de l’abandonner : les réserves d’huile à récupérer peuvent encore être
importantes ; par ailleurs l’index de productivité de ses puits peut être excellent.
Il s’agit seulement, dans ce cas, d’agir sur l’un des paramètres de l’inégalité:
.
<
.
≥
La mise en pompage des puits, qui équivaut à réduire "H": la profondeur du puits,
constitue un premier moyen.
Il reste encore un paramètre sur lequel on peut agir: "d" la densité du fluide, en effet,
on parvient à réduire suffisamment la valeur de d, donc, de H.d/10, la condition PG >
H.d / 10 sera rétablit.
42
III. L’écoulement dans le réservoir :
1. Equation IPR :
« Inflow performance relationship » ou IPR est définie comme étant la relation entre le
taux de production et la pression dynamique au fond de puits. Il est important en
ingénierie de production de déterminer l’IPR dans le but de décrire l’écoulement dans le
réservoir et par suite la capacité d’un réservoir à faire pousser le fluide vers le puits.
L’IPR est donnée par la loi de darcy et exprimée par l’équation suivante :
. × ×
Q= ×∫
( à ) µ
Avec :
Q : taux d’écoulement d’huile dans le puits en stb/D
H : épaisseur nette de la formation en ft
Ko : perméabilité absolue
S : facteur d’endommagement de puits
Re : rayon de drainage en ft
Rw : rayon de puits en ft
Aq : terme d’écoulement turbulent (non darcy)
µo : viscosité d’huile en cp
Bo : facteur volumétrique de formation
Pour simplifier la loi de Darcy ; on prend en considération le type d’écoulement.
2. Ecoulement monophasique :
L’écoulement monophasique d’un fluide signifie que le réservoir est non saturé (Pwf>Pb)
∫ = ( − )
× ×
et − + + à = . ×
=
( − )
43
Ou
.
≈ .
.
Le PI présente la quantité d’huile produite par jour par psi de différence entre la pression
statique et dynamique de fond de puits.
3. Ecoulement diphasique :
C’est un écoulement simultané de deux fluides, dans ce cas le réservoir est dit saturé
= −( − ) − ( )
Dans ce cas, le PI n’est déterminé que lorsque la différence de pression est nulle (Pr-
Pwf=0).
V = 0: PI, J = = PI linéaire
Le calcul de Qmax et détermination IPR se basent sur les deux hypothèses suivantes :
Vogel V= = ( . + )
( )
44
( ) =
.
Fetkovitch V= 1
= ( + ) ( ) =
( )
Equation de Vogel
∗
= ∗( − ) + [ − . − . ( ) ]
.
Equation de Fetkovitch
= ∗( − )+ ( − )
( ) =( ) é +( ) +( )
Cette expression est utilisée pour un écoulement monophasique et est adaptée également pour
les écoulements multiphasiques en utilisant des données expérimentales.
( ) = +
45
Une courbe VLP est montré dans la figure suivante pour BHP, GLR, WC et diamètre de
tubing donnés.
2. Ecoulement multiphasique :
Le gradient de pression dans le tubing est affecté par un changement de distribution de
fluide sous forme de différents régimes d’écoulements. Il existe quatre régimes
d’écoulement :
46
film liquide et c’est la phase gazeuse qui contrôle le gradient de pression.
Ou :
47
Le liquide "Holdup" varie de la surface au fond et dépend de : débit liquide, débit gazeux, la
vitesse, l’inclinaison et la taille des tiges, régime d’écoulement, des propriétés du fluide. Ses
valeurs peuvent être déterminées quantitativement seulement à travers des mesures
expérimentales.
V. Point opérationnel :
Le taux d’écoulement d’un point peut être prévu par le traçage des courbes IPR et TPC qui
sont établis, pour des conditions données, sur le même graphe.
Le point opérationnel est l’intersection des deux courbes et il est nommé « nodal analysis ».
L’analyse montre que si le taux de production de puits est limité par la capacité de réservoir à
faire monter le fluide par le système de production.
Le point opérationnel est exprimé par la courba suivante :
48
S<0 : le puits est stimulé : la surface de contact entre le réservoir et le puits
augmente (fracturation, puits horizontal) ou zone stimulé.
L’influence de ce facteur sur la courbe IPR engendre la réduction de taux de
production de puits.
Dans cette partie on va étudier les différents problèmes qui peuvent affecter le système de
production.
Problèmes de réservoirs :
La performance de réservoir dépend de l’utilisation optimum de pression de réservoir, on a
identifié 4 catégories de problèmes majeurs dans cette partie :
Performance limité au réservoir
Il y a plusieurs facteurs qui peuvent influencer la capacité de réservoir à délivrer le fluide vers
les parois de puits ; généralement les pressions de tout les réservoirs vont subir une
diminution au cours de production surtout ceux qui n’ont pas un mécanisme de drainage.
Donc la diminution de pression de réservoir est marquée par une diminution e taux de
production.
La production des quantités excessives d’eau et de gaz réduit le taux de production d’huile et
peut augmenter les frais de production par endommagement de système.
On augmente la pression de déplétion dans le réservoir par un aquifère active donc WOC
(surface de contact entre l’huile et l’eau) augmente et peut atteindre les perforations les plus
profondes c’est la procédure conique.
49
De même avec un réservoir sous un trajet de gaz ; la déplétion de gaz peut s’étendre jusqu'à
atteindre les perforations les plus hautes c’est la procédure « cushing ».
Figure 36: La procédure "coning" Figure 37: La procédure " gasping "
Production de sable
C’est un problème sérieux pour les puits à huile et les puits à gaz. La production de sable peut
avoir lieu en cas d’une formation sableuse, endommagement de casing ou corrosion.
Problèmes de complétion :
Les équipements de complétion peuvent échouer à cause de corrosion ou autres problèmes
donc ils doivent être changé ou déplacer.
Problèmes de paroi de puits :
Ils peuvent avoir lieu à cause des échecs mécaniques en tête de puits ou de déformation de
casing qui peut être du à une corrosion interne, une cimentation primaire inefficace, dissolution
de ciment par l’eau ou l’endommagement acide à cause des opérations au niveau de paroi de
puits.
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Chapitre 4 : Techniques d’activation des puits pétroliers
I. Introduction :
La production des hydrocarbures à partir de puits se fait soit :
« Gaz – lift »,
Pompage par pompe électrique submersible « ESP »,
Pompage par « jet pumping »,
Pompage par « sucker rod pump ».
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II. Injection de gaz « gaz lift » :
1. Principe
Le « gas lift » est l’un des procédures les plus utilisés pour activer le puits. Cette activation se
base sur l’utilisation d’une source extérieure de gaz de haute pression. Le principe de « gas lift »
consiste à injecter un gaz dans le tubing ce qui va diminuer la densité de fluide dans le tubing et le
rend plus léger donc la pression devient favorable à la remontée de fluide.
52
Equipement de fond :
Utilisations
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Paramètres principaux
Les paramètres principaux qui permettent une bonne exploitation des puits en « gas-lift »
sont :
Débit d’injection :
Le débit d’injection est limité par une efficacité maximum pour le puits et les besoins des
autres puits. Un « gas-lift » efficace signifie une injection de gaz continue et contrôlée : ni
trop, ni trop peu.
Pression tête de puits PTH :
Pour augmenter l’efficacité du « gas-lift » et donc la production, la pression en tête de puits doit
être aussi faible que possible.
Propriétés de gaz d’injection :
Le nitrogène est parmi les gaz les plus efficaces et donc les plus utilisés car il est facilement
disponible, non corrosive et non explosive. En plus les changements de compressibilité et de
température sont détectables.
3. Avantages :
- Compatible pour les hauts débits, les hautes productivités et les hautes valeurs de GLR.
- Adapté a tous les types de profils de puits (dévié, verticale…).
- Insensible à la production des solides (sables) et à la production d’eau.
- Non influencé par la température de fonds.
- Basse cout de maintenance.
- Applicable en mer.
- Facilité d’avoir les données de fond.
- Matériel réduit en surface.
4. Inconvénients :
- Gaz n’est pas toujours disponible
- Problème lors de production de fluide visqueux
- Problème de sécurité pour les gaz a haute pression
- Faible efficacité pour les petits champs
- Problème d’hydratation et de gélification de gaz
54
III. ESP « pompe électrique submersible »
1. Principe
La pompe centrifuge cède au fluide qui la traverse, l’énergie mécanique que lui fournit son
moteur électrique d’entraînement sous forme d énergies cinétiques. Ceci est obtenu par la
rotation d’une roue dite impulser à l’intérieur du corps de pompe.
Les pompes centrifuges sont en principe destinées à absorber des fluides monophasiques. Il
n’empêche qu’elles sont souvent utilisées dans des conditions ou du gaz libre est présent à
leurs ouïes d’aspiration.
Pour limiter le gaz libre passant dans la pompe, l’industrie met à la disposition des
producteurs, des séparateurs de gaz essentiellement de deux types :
- Statique
- Dynamique
De plus, une partie du gaz libre se présente a la hauteur de l’unité de pompage n’entre
pas dans le séparateur mais directement évacuée par l’annulaire (Casing, Tubing).
L’énergie électrique est acheminée au moteur depuis la surface par un câble triphasé
déroulé et fixé au tubing au fur à mesure de la descente.
Cette pompe centrifuge immergée est commandée par le VSD (Variable Speed Drive).
N=120*F/P
Avec :
55
En faisant varier la vitesse de rotation de la pompe, on peut régler le débit, la hauteur
de refoulement ou les deux à la fois sans modification de l’unité de fond.
3. Avantages :
-Peut produire des débits élevés (cependant nombreuses applications à volume plus
faibles).
-Les installations de surface sont peu encombrantes.
-Applicable quand on doit produire un % d’eau élevée.
-En exploitation normale, maintenance minimale.
-Insensible à la pression de fonds et la pression en tète de puits.
- Pas de problème pour les puits déviés
- Applicable en mer
-Traitement facile de problème de corrosion
4. Inconvénients :
-Ne peut pas être utilisé pour des températures élevés au fond de puits (Tmax =
140ºC pour moteur standard).
-Non tolérant a la production de gaz et de solide.
56
-Souplesse limitée si on n’utilise pas le VSD (variable speed Drive).
-Le point faible du système est la partie électrique au fond du puits (Moteur câble
électrique).
-Les frais d’exploitation et les temps morts peuvent être élevés, en particulier en
mer.
-Non recommandé pour des débits< 25 à 30 m3/d.
-Accepte une petite quantité de gaz libre.
-Faible efficacité avec les fluides visqueux.
-Ne peut pas être utilisé avec une double complétion.
-Taille de casing limité
- Nécessite de présence de source d’énergie
1. Principe de fonctionnement :
C’est un procédé d’activation international entre une flowing condition et une déplétion lift
méthode.
Il est nécessaire d’avoir une pression relativement haute à l’aspiration pour éviter la cavitation
(PF>500 Psi).L’énergie est fournie à la pompe de fond par un fluide sous pression (huile ou
eau) injecté depuis la surface par une pompe HP.
Au niveau du jet pompe, ce fluide passe par un orifice de diamètre réduit (Nozzle) ou il
acquiert une vitesse importante en même temps que sa pression chute. A la sortie de cet
orifice, il entraîne l’effluent du puits à produire.
Les deux fluides se mélangent dans la gorge où le fluide moteur fournit son énergie à
l’effluent du puits.
57
Figure 42: Opération théorique du jet pompe.
2. Configuration de système :
58
3. Avantages :
- Aucune pièce en mouvement à l’intérieure du puits.
- Volumes de production assez élevés.
- N’a pas un problème de profondeur (jusqu'à 20000ft)
- Utilise tout type de liquide pour comme source d’énergie.
- Problèmes limités avec le gaz et le sable.
- Applicable en mer
- Elles peuvent être pompées à la surface, ce qui réduit les coûts de réparation et les
temps morts.
- Elles fonctionnent avec la même catégorie qu’une pompe hydraulique à piston. Quand
la pression de fond diminue, la pompe à piston peut être facilement installée.
4. Inconvénients :
- L’investissement initial est élevé, il est nécessaire d’avoir des installations de filtrage,
nettoyage et traitement du fluide.
- Les coûts des entretiens de l’équipement de surface peuvent être assez élevés.
- Le rendement est faible (<20%).
- Ne peut pas pomper des puits dont la pression de flowing <500 psi.
- Problème possible lors de test de puits
1. Principe de fonctionnement :
Le mouvement de rotation de moteur implique un mouvement réciproque de sucker rod, ce
mouvement va commander l’ouverture et la fermeture des valves au fond de puits : les valves
mobiles (travelling valves) se déplacent en haut le fluide entre dans l’espace intérieur, lorsque
les valves se déplacent en bas le fluide passe à la surface.
59
Figure 44: Principe de fonctionnement des valves de ‘’sucker rod pump’’
2. Configuration de système :
3. Avantages :
- Installation simple,
- Peut être transférer au plusieurs puits avec des faibles couts,
- Efficace, simple et facile à opérer,
- Applicable pour les complétions multiples,
- Efficace pour les huiles visqueux et à hautes températures,
- Peut fonctionner avec l’énergie électrique ou le gaz.
4. Inconvénients :
- Problème de friction lors en puits déviés,
- Une production excessive de solide peut endommager le système,
60
- Faible efficacité en présence de forte quantité de gaz,
- Profondeur limité par la capacité de rod,
- N’est pas applicable en mer,
- Problème lors de présence de paraffine.
61
Deuxième partie : Etude Expérimentale
Du puits Shaheen1
62
Introduction :
La production pétrolière vise à atteindre le meilleur compromis ; ralentir la chute de pression
du réservoir et produire avec un débit optimale ; et ce en faisant appel à des données sur :
- Le réservoir (IPR)
- La complétion (VLP)
- L’état du fluide (PVT)
Le développement des modèles de simulation numérique s’accentue de plus en plus vue que
ceux-ci facilitent l’interprétation des données et permettent de construire un système (modèle)
dont le comportement restitue celui du cas réel qui sert par la suite à prévoir l’évolution des
différents paramètres tels que la pression du réservoir, GOR, la taille de la colonne …
63
Chapitre 1 : Présentation de logiciel Prosper
I. Présentation du logiciel :
PROSPER (Production and System Performance software) est un programme
d’analyse de performance, de design et d’optimisation des puits pétroliers. Il constitue
une partie fondamentale d’IPM (Integrated Production Modelling toolkit) qui est
l’outil standard de modélisation des puits utilisé par la plupart des opérateurs à travers
le monde.
PROSPER a été crée dans le but de permettre la construction des modèles fiables et
consistants, avec la possibilité de traiter tous les aspects de la modélisation des puits :
PVT (caractérisation des fluides), les corrélations VLP (pour le calcul des lignes des
écoulements et les pertes de pression dans les colonnes de production) et IPR (ligne
d’écoulement dans le réservoir).
Applications de PROSPER :
Dans notre projet, l’outil PROSPER est utilisé pour :
Construire un model théorique fiable du puits Shaheen1 .
Optimiser la performance du puits.
analyser la performance du puits en cas d’activation par ESP ou par Gaz lift.
64
Figure 46: Organigramme de logiciel prosper
65
Chapitre 2: L’étude d’optimisation de la production du puits Shaheen1
I. L’Objectif
La production pétrolière est la mise en exploitation d’un puits producteur (gaz, huile). Elle a
comme objectif principal d’avoir un débit optimum qui dépend des données suivantes :
Données de réservoir,
Données de la complétion puits,
Données de la qualité du fluide.
L’étude d’optimisation de la performance du puitsShaheen1 par l’outil PROSPER est
développée par l’effet de variation de ces paramètres sur le débit de la production.
66
Figure 47: System summary de puits Shaheen1
Lorsque la pression est au-dessous de la pression de bulle (P<Pb), le gaz est libéré de la
solution, ce qui peut entraîner une diminution de la quantité de gaz dissoute dans le liquide,
ainsi la dilatation du liquide au réservoir ce qui diminue la FVF.
À une pression au-dessus de la pression de point du bulle (P>Pb), le GOR et la FVF sont
constants. Ceci s'explique par l'existence d'une seule phase liquide dans le réservoir et il
n’existe pas de gaz libéré étant donné qu'il est complètement dissous dans l’huile.
68
Les données de complétion du puits Chahine 1 sont représentées dans les tableaux
V. Gradient géothermal :
Le gradient géothermal est défini par deux points de la température en fonction de la
profondeur du puits .Ces deux points sont au sommet de la perforation et à la tête de puits.
Il est nécessaire aussi de définir le coefficient de transfert de la chaleur qui décrit la résistance
à la chaleur de l’écoulement par tous les mécanismes de transfert de chaleur (convection,
rayonnement et conduction).
69
Dans notre cas, et pour tous les modèles de puits à huile, le coefficient de transfert thermique
est estimé à 8 BTU/h/ ft2/F.
VI. IPR
L’IPR renseignant sur les conditions et la performance du réservoir est représentée par
courbe de l’IPR qui est une représentation graphique de la relation entre la pression du fond
de puits et le débit d’huile. La modélisation est construite sur la production initiale du puits
(point test initial). La pression du réservoir est la pression pour une profondeur de 3650 m,
elle est égale à 4670psia. Les autres données sont fournies par le rapport de la production
journalière .Les différentes données nécessaires pour la construction de l’IPR sont
représentées dans le tableau suivant :
P réservoir T réservoir GOR WC Q liq BHFP
(psia) (°F) (SCF/STB) (%) (BPD) (psi)
4680 190 765 5,49 2444,6 3565
Tableau 7: Les données de puits necéssaires pour la construction de IPR
70
Figure 52: Courbe IPR de point initiale de fonctionnement
71
Les données des points tests choisis sont représentées dans le tableau ci-dessous :
Date WHP WHT WC Débit Profondeur de BHFP Pression GOR
(psi) (°F) (%) liquide la gauge(m) (psi) réservoir (SCF/STB)
(bbl) (psi)
15/05/2008 789 71,5 5,49 2444,6 3650 3565 4785 765
09/05/2009 186 66,5 13,07 1933,8 3650 2170 3530 597
31/11/2011 18 80,6 54,9 410,7 3650 2300 2507 983
Tableau 8: Les données des points test
72
Figure 54: Matching IPR/VLP des different points test
Conclusion :
On peut conclure que le puits n’est plus capable de produire naturellement et atteindra ces
limites de production, par conséquent, une énergie supplémentaire doit être fournie au puits en
utilisant une activation artificielle dans le but de reproduire le puits ainsi que optimiser le
débit de production.
73
Chapitre 3 : L’activation artificielle
I. Introduction :
Pour améliorer la production de l’huile de notre puits, il est nécessaire de faire recours à une
des techniques d’activation mentionnées dans l’étude Bibliographique.
Il s’agit donc de choisir le système d’activation le plus compatible avec les caractéristiques de
notre production (débit et pression en tête du puits) et qui permettra de récupérer le volume
d’huile désiré en grande quantité au moindre coût.
Le water cut n’atteint pas encore 80% il est dans l’ordre de 55 % seulement on a
prévu une marge de 25 % au cas où l’eau contenue à augmenter pour élargir la
fourchette de fonctionnement du design de gas lift.
Après avoir changé la pression réservoir, le water cut et sélectionné la dernière point test on
obtient la figure 55 de la performance du réservoir suivante :
74
Figure 55: IPR pour design gas lift
75
Figure 56: Les données d'entrée de gaz lift
76
Figure 57: Les données du design gaz lift
77
L’espace minimal entre les valves (minimum spacing) est fixé à 250 ft et le type des valves
utilisées dans ce puits est Camco_PK-1_Normal. PROSPER déterminera alors le nombre
nécessaire de valves ainsi que leur profondeur nécessaire.
Après avoir définit les données du design gaz lift, PROSPER calcule l’optimum de gaz à
injecter pour avoir un maximum de production. On obtient la figure 58.
On note que plus le débit de gaz injecté augmente, plus la production est meilleure et
ceci jusqu’au une valeur de 3.9 MMscf/Day de gaz injecté qui représente le débit
optimum qui nous permet d’avoir un débit de huile produit 383 STB/Day. Au-delà de
cette valeur, la production devient indépendante du débit injecté et elle atteint une
valeur fixe à partir d’un débit de 4.1 MMscf/Day. On constate également un déclin de
la production lorsque le débit de gaz injecté dépasse 5.1 MMscf/Day, ceci est dû aux
pertes de charge au niveau de la colonne causé par les pertes de charge par frottement.
Les autres résultats obtenus du design gaz lift sont présentés dans la figure 59 :
78
Figure 59: Les résultats du design gas lift
79
Figure 60: Les données de positions des valves
80
On conclue que la pression minimale représente la chute de pression minimale
pouvant avoir lieu à une profondeur bien déterminée lors du déchargement de la
valve et que la pression maximale représente la chute de pression maximale qui
pourrait être réalisé à une profondeur définie lors du chargement.
Cette figure nous permet de confirmer que la quantité optimale du gaz à injecter est
de 1 MMscf/Day. Ce débit nous permet d’avoir presque la même production de
l’huile.
81
1. Les données de la pompe :
Le modèle de puits est basé essentiellement sur le choix de la pompe (sa fréquence et sa
profondeur), le pourcentage d’eau «water cut» et le débit désiré.
Les différentes données nécessaires pour la description de nouveau modèle sont ainsi
résumées dans la figure 63 :
82
Le design rate représente le débit désiré à atteindre après activation , il est egale au (2/3) fe
AFO
Water cut :
On va choisir une valeur maximale de water cut qui est 80%.
Le top node pressure :
2. Design de la pompe :
Le choix d’une pompe est limité par les dimensions du casing. PROSPER sélectionne la plus
petite pompe.
Nous allons sélectionner:
un moteur physiquement compatible avec la pompe et son rendement électrique doit être
supérieur à 0,85.
Le plus petit câble qui est capable de fournir le courant nécessaire à partir de celles qui
sont énumérées dans la base de données, en prenant en compte la température au fond et
l’ampérage.
83
Le choix se fixe sur la pompe CENTRILIFT E127 qui fonctionne avec des débits
compris entre 2550 et 5700 RB/Day et une efficacité de 67.12 %. Le rendement du
moteur est de 83.30 %.
Pour vérifier l'exactitude de notre choix, on trace la courbe de la performance de la pompe :
84
3. Sensitivité de la pompe par rapport au gaz de séparation :
85
Conclusion
Le tableau 10 résume les conditions de la conception lors de l’application des systèmes de gas
lift et de pompe ESP :
Tableau 10 : Comparaison entre les débits naturelles et les débits obtenus par gaz lift et ESP
Une étude économique du projet sera réalisée dans le but de prévoir précisément la
technique d’activation artificielle la plus rentable, convenable et adéquate pour le puits
Chahine1, en se basant sur le rendement et sur le coût d’investissement de chaque
technique.
86
Chapitre 4 : Etude économique
I. Introduction et Généralités :
L’étude économique nous renseigne sur la rentabilité de la technique d’activation artificielle
choisie. En effet, dans cette partie on étudiera la rentabilité pour la pompe ESP. Pour cela, on
commence ce chapitre par définir quelques notions utilisables pour élaborer par suite, un
modèle économique approprié et rentable.
Définitions :
Dépenses d’exploration
Ce sont toutes les dépenses réalisées depuis l’octroi du permis jusqu’à l’obtention de la
première concession s’il s’agit de la première concession dans le permis. Elles sont relatives
aux études géologiques, géophysique et au forage des puits d’exploration.
Toutes les dépenses d’exploration sont réalisées et financées par l’opérateur seul,
généralement c’est un partenaire étranger. L’ETAP ne finance ces dépenses que si elle
participe dans la concession.
Suite à la participation de l’ETAP dans la concession, elle doit rembourser au partenaire sa
quote-part des frais d’exploration réalisés initialement dans le permis.
La part de l’ETAP dans ces frais est proportionnelle à son taux de participation dans la
concession. Annuellement, l’ETAP paye la valeur de 20% à 25% de sa quote-part en
production. Le premier paiement s’effectue au premier anniversaire de la date de mise en
production de la concession.
Dépenses de développement (CAPEX)
Ce sont les investissements, appelés dans le jargon pétrolier « CAPEX ». Nous citons comme
exemple le compresseur, la conception et la construction d’un centre de traitement, les bacs de
stockage, les installations de pipe reliant les puits au centre de traitement et le forage des puits
de développement pétroliers. Ces investissements permettent l’exploitation du gisement. Le
schéma de financement des investissements se fait par fonds propres et par emprunt. L’ETAP
paye les dépenses de développement dès sa participation dans la concession et par le
mécanisme d’un appel de fonds.
Dépenses d’exploitation (OPEX)
Ce sont les dépenses nécessaires à la production des hydrocarbures. Ces frais se composent
des charges fixes, qui ne varient pas dans un laps de temps, par exemple la location des
équipements et des charges variables : ces charges varient en fonction de la production tel que
l’utilisation de produit chimiques ou en fonction de la distance tel que le cout de transport du
87
brut ou en fonction de la capacité de stockage pour le cout de stockage du brut. Dans le cas
d’une découverte on shore, les charges variables constituent une composante signifiante dans
les dépenses d’exploitation. Par contre pour une découverte off shore, les charges fixes (par
exemple location d’un bateau) constituent la majorité des dépenses d’exploitation.
Toutes les dépenses d’exploitation sont financées par fonds propres et par le mécanisme de
l’appel de fonds également.
Autre frais
Les frais financiers (intérêts) engendrés suite à l’obtention d’un emprunt pour financer
les dépenses de développement.
Les frais d’abandon : ce sont les dépenses de bouchage des puits et de démontage des
équipements afin d’évacuer les lieux d’où la remise en état du site comme à son état
initial et ce suite à la fin de la durée de vie du gisement.
Aspect fiscal :
Redevance proportionnelle
Elle est définit comme un impôt directe que chaque partenaire doit donner à l’état.
D’après l’article 101.2 du code des hydrocarbures, il y a une particularité à préciser à savoir
en cas de non-participation de l’ETAP dans une concession d’exploitation donnée, le taux de
la redevance proportionnel applicable à cette concession ne peut être inférieur à 10 % pour les
hydrocarbures liquides et à 8% pour les hydrocarbures gazeux.
Impôt sur le bénéfice
L’article 101.3 du code des hydrocarbures stipule qu’en cas de participation de l’entreprise
national dans une concession d’exploitation donnée à un taux égal ou supérieur à 40%, le taux
d’impôt sur le bénéfice est fixé à 50%.
Dotations aux amortissements
Ces charges sont déterminées sur la base du montant des investissements et du taux
d’amortissement et tenant compte de la date de la mise au service des investissements à
réaliser. Selon l’article 111 du code des hydrocarbures, le titulaire a le droit d’effectuer
annuellement des amortissements déductibles au taux maximum de 30% au titre des frais
d’exploration et d’investissements.
Dépréciation :
Une dépréciation est une perte de valeur d'un bien, ou plus généralement d'une monnaie.
88
La Valeur Actuelle Nette (VAN) est la différence entre la Capacité d'Autofinancement
actualisée générée par un investissement et le montant initial de l'investissement. On la
calcule de la manière suivante
= ×( + ) −
Le taux de rentabilité interne (TRI ou TIR) est le taux d'actualisation pour lequel le cumul des
capacités d'autofinancement égale le capital investi, en d'autres termes lorsque la valeur
actuelle nette s'annule. La valeur actuelle nette d'un projet diminue au fur et à mesure que le
taux d'actualisation s'élève.
89
la somme des flux de trésorerie prévisionnelle, d'autre part, actualisés au taux i.
Le TRI est aussi, et surtout, le coût maximum des capitaux que le projet pourrait supporter : à
ce moment là, les capitaux empruntés étant d'un coût égal à la rentabilité économique du
projet.
= ( + ) ×
C’est le délai au bout duquel la somme des cash flow actualisés est égale au montant
d’investissement.
= ( + ) ×
Dans ce qui suit, on va se contenter uniquement pour le calcul de la valeur actuelle nette.
Formules utilisées
Détermination de la production annuelle de l’huile
On calcule la production annuelle du pétrole brut à partir du débit du liquide et de la valeur du
WC. =[ −( × )] × × ,
Détermination des OPEX
= + × × é ×
Détermination de la redevance
= , % × ×
90
= − − − é é
Etude de rentabilité
La deuxième étape permet de déterminer la valeur actuelle nette du projet ainsi que le taux de
rentabilité interne TRI.
Outils
Un modèle créé sous EXCEL et analysant des indicateurs économiques comme la VAN et
le TRI a été développé.
Les bases des notions d'économie d'un projet mentionnées rapidement ci-dessus sont
expliquées plus bas.
Hypothèses
Le Water cut augmente de 2% chaque année et le puits va être fermé quand le water
atteint 99%.
Temps de fermeture est de 4% de la production annuelle.
Débit du liquide reste constant.
Le prix du BBL = 60$
Cout opératoire = 12.5 $/bbl
Investissement I= 1.5 M $
Taux de déclin de la production = 10%.
Taux d’inflation = 4%.
Impôts sur le bénéfice = 62.5%.
Taux d’actualisation t = 10 %
CA = 20% de la production totale sera vendu à 90% du prix réel + 67.5 % sera vendu
pour 100 % du prix réel.
91
II. Etude économique de gaz lift
92
Année Bénéfice avant tax ($) Tax ($) Bénéfice après tax ($)
2011 5 640 141 3 525 088 2 115 053
2012 5 071 379 3 169 612 1 901 767
2013 4 503 671 2 814 794 1 688 876
2014 3 937 017 2 460 635 1 476 381
2015 3 371 460 2 107 162 1 264 297
2016 2 806 914 1 754 321 1 052 593
2017 2 243 423 1 402 139 841 284
2018 1 680 986 1 050 616 630 370
2019 1 119 603 699 752 419 851
2020 559 274 349 546 209 728
Tableau 13: Calcul des bénéfices avant et après taxes
93
III. Etude économique de ESP
94
Année Bénéfice avant tax ($) Tax ($) Bénéfice après tax ($)
Conclusion
D’après l’étude économique on peut conclure que l’activation de puits Shaheen1 par la
méthode du gaz lift est plus rentable que celle d’ESP.
95
Conclusion générale
L'objectif de ce mémoire de master est la sélection du meilleur système d'activation artificiel
pour le puits Shaheen1 de la concession Cherouq (sud Tunisien).
Cette étude se base sur la comparaison entre deux types de système d’activation artificielles :
la Pompe Electrique Submersible "ESP" et l’injection de gaz "GL", à des écoulements
naturels qui existent
L'étude évalue la performance du puits et les revenus économique par les systèmes
d’activations artificiels.Les résultats montrent que "GL" et "ESP" activent le puits Shaheen1
avec beaucoup plus d’efficacité que son écoulement naturel.
L'analyse économique indique que le système d’injection du gaz "GL" est le plus rentable
durant la vie du champ.
Ainsi, le « GL » a beaucoup d'avantages que l’ « ESP » qui ne sont pas capturés dans l'analyse
économique tel que:
Sa Capacité pour accéder aux manches glissantes « Sliding Sleeves » pour réduire de l'eau ou
percement des trous par le gaz.
Le bon choix de système d'activation artificiel est la considération la plus importante pour
maximiser la production d’un puits.
Les meilleurs candidats devraient avoir une chance de simulation basse au delà de la zone
productrice ou dans eau.
96