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Université de Sousse
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Chihaoui dhaker
Encadré par :
Dédicaces
Remerciement
Table des matières
Chapitre 1 :Discription du lean manufacturing ...........................................................................1
I. Lean : L’origine, Définition et principes 2
1. L’origine...........................................................................................................3
2. Définition………………………………………………………………………...4
3. Objectifs…………….……………………………………………………………5
4. L’élimination les gaspillages………….…...……………………………………6
II. Les principaux outils du Lean Manufacturing……………………………….…………8
1. La VSM (Value Stream Mapping)…………………………………………………..8
2. La méthode des 5S ………………………………………………………………….12
3. Le diagramme cause - effets ou diagramme
d’Ishikawa…………………………..14
4. Le Diagramme Pareto………………………………………………………………16
Chapitre 3 :
Figure 12 :
Liste des tableaux :
Tableau 5 :
Tableau 6 :
Tableau 7 :
Introduction générale
Chapitre I
Nous allons commencer par revenir sur l’origine du lean avant de le définir.
1. L’origine
Lean est né suite à une étude faite par le Massachussetts Institute of Technology sur la
performance de l’industrie japonaise automobile comparée à celle des Etat-Unis et de
l’Europe. Le système de production mis en place par TOYOTA est apparu comme le plus
performant de tous ces systèmes industriels, performance évaluée sur la base de 50 critères
d’évaluation. Répandu à partir des années 90, ce système de production construit pendant 30
ans est devenu la référence. Un grand nombre d’entreprises ont défini leur propre système,
mais à chaque fois, il s’agit d’une réécriture du modèle Toyota. Réécriture souvent appauvrie
car une des deux dimensions originelles est oubliée : la dimension managériale.
2. Définition
D’après l’ouvrage « système Lean, penser l’entreprise au plus juste » (James Womack, Daniel
Jones, 14 mars 2005).
Le Lean est défini comme « une discipline industrielle qui ne se s’acquiert que par la pratique
et la persistance. Il ne s’agit pas simplement de « technique » mais une méthode globale de
management qui permet de maintenir l’entreprise sous tension créative pour générer toujours
plus de valeur en éliminant les gaspillages […] c’est autant une attitude qu’un savoir-faire.
Le gaspillage sont l'acte de mettre certains objets en mouvais état, d'endommager certains
objets par manque d'ordre
3. Objectifs
Les tâches à Valeur Ajoutée (VA) s’apprécient par «ce que le client accepte de payer pour
obtenir le produit ou le service proposé» : il s’agit de la valeur des activités humaines et
technologiques, qui contribuent directement à la réalisation du produit ou du service, et du
coût nécessaire à la transformation d’un produit pour satisfaire les attentes et besoins du
client.
La Non Valeur Ajoutée (NVA) représente la totalité des coûts de production et de gestion du
produit ou du service généralement assimilée aux gaspillages, pertes
• la surproduction,
• le ralentissement de cadence,
• assumer une tâche qui devrait être faite par une autre fonction,
• faire à la place de ses collaborateurs (j’irai plus vite, ils n’ont pas le temps…)
Aujourd’hui le Lean couvre le domaine des services et toutes les fonctions support telles que
les RH, la Finance, les Services Généraux, et les fonctions commerciales (Marketing, Ventes,
ADV, plateforme d’appel…)
Au sens littéral « Lean » signifie « maigre ». L’enjeu du Lean consiste à accélérer la vitesse
des processus en supprimant le gaspillage sous toutes ses formes et en se concentrant sur la
production de valeur.
Les 8MUDA
Les MUDA : on retient les 8 formes suivantes :
La surproduction
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Le temps d’attente
C’est-à-dire les laps de temps pendant la production ou aucune valeur n’est ajoutée au
produit, y compris le temps d’attente pour le matériel, les informations, les équipements, les
outils, les ruptures de stock, les délais de traitement trop longs, les temps d’arrêt, les goulots
d’étranglement, etc. … Le « juste à temps » est un des principes fondamentaux du Lean basé
sur la « livraison » des éléments nécessaires à la production au moment où ils sont
nécessaires, ni trop tôt ni trop tard.
Le sur-stockage
On parle ici d’excédents des matières premières, d’encours ou des produits finis. Des stocks
supérieurs à ceux nécessaires pour répondre à la demande des clients peuvent avoir des
répercussions négatives sur les flux de trésorerie et nécessitent d’avoir des lieux de stockage.
Le Kanban peut être utilisé pour lutter contre ce gaspillage.
Transport inutile
On a dans ce type de gaspillage la mise au rebut, la fabrication des pièces défectueuses et les
réparations, les inspections, les défauts et les erreurs de production. Les défauts entraînent :
une consommation inutile de matériaux, de la main-d’œuvre mal utilisée et dont le travail est
perdu, du travail supplémentaire pour corriger les défauts, pour traiter les réclamations clients.
La Qualité totale (Total Quality Management) peut être utilisée pour réduire les défauts.
Il s’agit ici des traitements inutiles ou des procédures qui ne contribuent pas à satisfaire la
demande des clients. La cartographie de la chaîne de valeurs permet d’éviter ce type de
gaspillage.
Les MURI
Muri – Excès
Les erreurs de prévision, l’affectation inappropriée des données de planification sur fiches
articles (Mini, maxi, valeur d’arrondi, délai de livraison…), le manque de contrôle dans le
processus d’achat, les erreurs de commandes sont quelques unes des raisons qui poussent à
gonfler inutilement les stocks. Ces excès de quantités constituent des MURIS. Pour y
remédier, il faut réviser les standards, les procédures.
Caractéristiques de MURI
Les MURA
Mura – Irrégularité
L’irrégularité des flux, des délais, des cycles d’activités est l’une des raisons qui conduit
généralement à constituer des réserves de stocks ou stocks tampons afin de lisser les
variations de la demande. Lorsque l’on accepte de mettre en place ces stocks tampon, on
génère des Muras. Les Muras sont donc une forme de gaspillage provoquée par une
irrégularité du flux d’activité. La démarche préconisée pour les éviter est de réduire
graduellement la taille des stocks tampons, détecter les causes des irrégularités et les éliminer.
Le but de cette approche est de maintenir en permanence un flux régulier et standard du
processus, dénué de files d’attente, de goulots d’étranglement, des temps d’attentes au niveau
des postes de travail sur la chaîne de fabrication.
Caractéristiques de MURA
Ci-dessous une sélection des principaux outils qu’une entreprise peut utiliser pour réussir la
mise en place d’une démarche Lean au sein de ces centres de production :
Le VSM présente l'ensemble du processus de bout en bout dans une méthode qui est facile à
comprendre par ceux qui travaillent le processus, il capture l’état actuel, et présente une image
réaliste grâce à un format graphique simple à comprendre. L’état futur (un schéma montrant
un procédé amélioré et modifié)
Le schéma VSM se fait en utilisant des symboles spécifiques appelés pictogrammes. Les
pictogrammes les plus usuels sont regroupés dans le tableau suivant :
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Pictogramme Description
Clients et fournisseurs :
représente le fournisseur quand il figure
dans le coin supérieur gauche, le client quand
est en haut à droite, le point final habituel
pour le matériel.
Processus ou activités :
un processus, une activité, la machine ou le
département à travers lequel transitent les
flux de matières. Il représente un
département avec un débit interne fixe et
continu.
Expédition par camion :
Kanban de signalisation :
Poste Kanban :
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Le LEAN ne peut se développer dans une entreprise désorganisée, non propre, sans rigueur et
respect des règles que ce soit dans les ateliers ou dans les bureaux.
Les vieilles habitudes, le gaspillage, le manque d’instructions, l'absence d’esprit d’équipe, les
mauvaises conditions de travail et le manque de communication sont autant de points qui
freinent la stabilité du processus pour tendre vers l’amélioration continue.
La méthode des 5S est une technique de management japonaise élaborée dans le cadre du
système de production de Toyota qui a pour objectif l’amélioration des taches effectuées
quotidiennement dans l’entreprise, elle tire son appellation de la première lettre de chacune
des cinq opérations constituant autant de mots d'ordre ou principes simples :
SEIRI–Rangement ;
SEITON–Mise en ordre ;
SEÏSO –Nettoyage ;
SEÏKETSU –Standardisation de méthodes ;
SHITSUKE –Éducation morale.
- de réduire le gaspillage (des postes de travail bien organisés réduisent les déplacements, les
manutentions, les gestes inutiles et donc les pertes de temps).
Le sens de « débarrasser » ici signifie donc faire un tri entre ce qui est utile et ce qui ne l’est
pas ; marquer tout ce dont on doit se débarrasser ; proposer une solution alternative pour ce
qui ne sert pas actuellement, mais qui peut soit servir plus tard, soit servir ailleurs. Il faut donc
faire attention de ne pas se débarrasser des objets saisonniers.
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A la suite de cette opération, il est indispensables que les zones de rangement et celles de
circulation soient clairement délimitées ; les zones à risque soient identifiées par un marquage
de sécurité approprié ; les emplacements soient nommés ou codifié en un langage simple et
compréhensible par tous.
Les conditions d’un bon rangement sont les suivantes :
Sécurité (protéger les usagers contre les chutes et heurts, protéger les objets
fragiles) ;
Qualité (ne pas faire ranger ensembles des objets ou produits incompatibles,
faciliter le repérage de ces derniers dans les aires de rangement).
Seïso (Nettoyage régulier) :
Seiso signifie « nettoyer ». C’est la troisième étape des 5S. Une fois que l’on s’est débarrassé
de tout objet inutile, et que les objets utiles ont été tous bien ragés, il faut éliminer sur ces
derniers les déchets, les saletés, les corps étrangers afin que le lieu de l’intervention ainsi que
son environnement restent propre et sans danger.
Seïketsu (Standardiser) :
Pour maintenir ce qui est réussi avant, on doit standardiser les méthodes avec la participation
des personnels pour respecter les règles établies précédemment. Cette étape est très
importantes, souvent la clé de la réussite des 5S. Elle a ses propres méthodes qui doivent être
respectés pour réussir l’objectif de l’étape.
Shitsuke (Formaliser / Faire respecter / Progresser):
Le but de cette étape est la mise en place un système favorisant continuellement le progrès. Il
serait dommage de revenir en arrière après avoir consacré autant d’effort sur les 4 premiers S.
Le diagramme de cause à effet ou diagramme d’Ishikawa ou encore méthode des 5M est une
démarche qui permet d’identifier les causes possibles d’un problème ou un défaut (effet). Il
convient ensuite d’agir sur ces causes pour corriger le défaut en mettant en place des actions
correctives appropriées.
Les préalables à la construction d’un diagramme de cause à effet
La construction du diagramme d'Ishikawa est basée sur un travail de groupe. Il est
important de former une équipe de travail pluridisciplinaire et de faire participer
chaque membre ;
Pratiquer auparavant un brainstorming et trouver toutes les causes possibles au
problème. Chacun doit émettre ses opinions librement sur les origines possibles
Sélectionner les causes principalement responsables du défaut ou du problème
Classer les causes liées au problème posé.
Kaoru Ishikawa classe les différentes causes d’un problème en 5 grandes familles :
les 5M.
4. Le Diagramme Pareto
Le diagramme de Pareto permet de :
Le Pareto est utile pour identifier sur quelles causes agir en priorité pour améliorer de
façon significative la situation. On évitera ainsi de gaspiller de l'énergie sur ce qui a peu
d'impact
D'une façon générale il peut s'utiliser dans n'importe quelle démarche de progrès.
Par exemple, on y aura recours dans l'industrie, pour le traitement des non-conformités en
production, les réclamations client, les coûts, les pannes...
Cet outil met en évidence la loi des 80/20. Autrement dit, agir sur 20% de causes permet de
résoudre 80 % des effets. Ci-dessous une représentation illustre ce principe.
https://commentprogresser.com/outil-pareto.html
Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons présenté les spécificités et les principes de la démarche Lean
ainsi que les outils permettant une exploitation optimale d’une plateforme Lean
manufacturing.
Le but du Lean est la juste utilisation des ressources. «Juste» signifiant ici la quantité
nécessaire pour faire un produit ou un service qui réponde parfaitement aux besoins du client.
Ni trop, ni pas assez.
Cette méthode est différente des approches traditionnelles de réduction des coûts qui
considèrent qu’il faut réduire, réduire encore et réduire toujours.
Dans ce qui suit de notre travail, nous allons proposer les ajustements nécessaires et les
actions à entretenir pour remédier les problèmes détectés.
Chapitre 2 :
Introduction
Ce chapitre se compose de deux parties. La première est consacrée à la présentation de
l’entreprise, ses services, son domaine de travail et ses produits. La deuxième est dédiée à la
description du processus de production, et à nos observations durant la période du stage.
I. Présentation de l’entreprise
Dans ce premier paragraphe, nous allons présenter l’entreprise AAF. Communication, Son
domaine de travail, les différents produits fabriqués et sa structure organisationnelle.
1. Création de l’entreprise
A.A.F communication est le nouveau –né de l’A.A.F Production, c’est un nouveau
projet spécialisé dans la production des câbles électriques, des antennes TNT et des câbles
fibre optiques, c’est une entreprise de production totalement exportatrice, La filière se dérive
de l’entreprise mère WISI-GROUP
Le groupe est présent en Allemagne avec deux usines. L’organisation commerciale s’appuie
sur des filiales en France, Suisse, Autriche, Suède, Espagne de production. Il possède par
ailleurs deux autres sites de production en France et à Hong Kong, Bulgarie, et Hong Kong.
De nombreux partenaires distributeurs représentent la marque à travers le monde, notamment
en Australie, Turquie, Singapour et Dubaï
WISI a pris racine un jour de l’année 1926 en Allemagne au Bade-Wurtemberg. Depuis 1923
le siège est établi à Niefern. C’est de là que partent tous les grands projets stratégiques.
Historique :
2. Activité et produits :
A.A.F communication spécialisée dans le domaine de la télécommunication, fabrique des Les
câbles coaxiaux, des antennes TNT et des câbles fibre optiques
câble coaxial :
Les câbles coaxiaux sont des câbles adaptés à chaque projet. Des systèmes de réception par
satellite avec quelques abonnés aux réseaux étendus de télévision par câble dans les villes, les
caractéristiques puissantes répondent aux normes de qualité les plus élevées.
Le processus de fabrication du câble coaxial passe par les différentes étapes qui sont
présenté ci-dessous :
Antennes TNT :
Figure 6 : Antennes TNT
TNT, Télévision Numérique Terrestre, est une technologie de diffusion qui permet de
recevoir la télévision numérique par une antenne râteau. Elle consiste à utiliser un même canal
pour émettre un même multiplex depuis des émetteurs synchronisés voisins. Les directivités
des Antennes TNT, représentées dans la figure, sont optimisées et parmi les plus élevées,
diminuant les risques de brouillage
Le processus de fabrication des antennes TNT coaxial passe par les différentes étapes qui
sont présenté ci-dessous :
3. Les clients :
Les clients de l’A.A.F communication sont :
FOC-fibre Optical Components Gmbh développe et fabrique des composants optiques passifs
Services Logistiques/Administration :
Service d’Achat :
Service Production/Technique :
Dans ce qui suit de notre travail, nous allons présenter le diagnostic effectué au sein du
service productiuon pour découvrir les problèmes et cerner les dysfonctionnements. Ceci nous
permettra par la suite de mettre en place des plans d’actions efficaces et rigoureuses.
II. Etude l’état actuelle du processus de production
Vu la large gamme de produits offerts par l’entreprise AAF et la variabilité des processus de
production de chaque référence, on ne peut pas travailler sur l’ensemble des produits. Notre
choix a été fait au profit du processus de production des câbles fibre optique, plus
particulièrement pour le produit LC-APC.
Rappelons que ce produit est un nouveau projet accepté par l’AAF depuis Novembre 2018 et
que cette dernière fait tous les efforts nécessaires pour l’optimiser et minimiser tous les
gaspillages qui lui sont associés. Ce produit est pour le client FOC qui est un ancien partenaire
(Client et fournisseur) de l’AAF.
1. Objectif du projet
L’objectif de ce projet est l’amélioration de la situation actuelle de la ligne de production
du produit déjà défini et ce en faisant appel aux outils de la démarche Lean
Manufacturing. Notre projet se concentrera ainsi sur la description détaillée du
déroulement des étapes de production afin de comprendre le lien entre ces étapes, de
calculer le temps de cycle de chaque étape et ce afin de détecter les différentes formes de
gaspillages rencontrés dans la zone de production et de proposer le cas échéant les
solutions adéquates pour y remédier.
Pour notre cas, nous allons faire appel aux outils Lean afin de garantir une meilleure
gestion de la production selon les principes Lean et ce en réduisant les temps de non
création de valeur et en optimisant la ligne de production.
4 Mélange et
dosage résine
1: sertissage manuel
9 Sertissage cylindre
2:montage accessoire final
3 : séchoir
Contrôle
13 interférométrie
(daisi)
Nous avons essayé de décrire en détails chacune des étapes suivies pour produire le
produit LC-APC ; le tableau suivant illustre mieux ce déroulement à travers des
photos réelles de chaque sous étape.
L’étape suivante est de procéder au chronométrage des différentes étapes afin de mieux
localiser les gaspillages. En effet, et comme nous l’avons décrit au niveau du chapitre
précédent, la première étape à faire pour ressortir des gaspillages en termes de temps
opératoires et d’attente est de tracer la VSM associée au produit étudié, lequel traçage
nécessite la définition des étapes avec leurs temps de cycle respectifs.
Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons délimité le terrain de notre travail en choisissant la famille de
produits sur laquelle on va travailler et ce puisque c’est la famille de produits la plus fabriquée
au sein de l’AAF. L’objectif du chapitre suivant est d’analyser en détails cette ligne de
production pour détecter les sources de gaspillage et de proposer les actions d’amélioration.
Chapitre 3 :
Introduction
Pour mesurer le temps de cycle, nous avons chronométré le temps d’exécution pour chacune
des tâches. Après la vérification les conditions de travail à l’exécution de l’opération, nous
avons essayé de prendre plusieurs mesures, qui sont cinq en général pour chaque tâche afin
d’avoir une bonne estimation de la moyenne. Ensuite nous avons déterminé la production
horaire de chaque étape,
180
160
140
120
100
80
60
40
20
0
ue ter ge on
Pr sag s e las s
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co ne s...
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Po
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ta
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M
Co
Co
n
tio
jec
In
Des postes non équilibrés, Les postes goulots ceux qui possèdent les temps
opératoires les plus longs : contrôle électrique,
2. Traçage de la VSM :
Afin de mieux visualiser le processus, nous avons choisi cette cartographie. Cet outil nous
aidera à éliminer toute forme de gaspillage présents dans la gamme de produits LC-APC.
Cette carte montre clairement les attentes et les autres formes des gaspillages présents dans
cette ligne
I.2. Interprétation
Gaspillages dans processus de production ; non maîtrise des temps opératoires sur
lesquels est basé le planning de production.
Mouvement inutiles ; Déplacement de personnes physiques, inutile et qui n’apporte
pas de valeur au client
Gaspillages causé à temps d’attentes ; une opératrice se trouve parfois obligé
d’attendre jusqu’à ce que sa coéquipier se termine d’utiliser l’outillage voulu, ce qui
cause des temps d’arrêt importants des opératrices et par conséquent causer des retards
considérables au niveau de la production.
Gaspillages provenant la sous-utilisassions des compétences ; c’est un 8éme
gaspillage, manque de formation, peu de motivation
Gaspillage dû aux pièces défectueuses ; une perte de temps causée des pièces
défectueux qui sont livrées par un fournisseur extérieur qui est le responsable de leur
qualité ou d’une erreur dans les procédures, qui nécessite un temps de travaille
supplémentaire
3. Diagramme Ishikawa
Le diagramme d'ISHIKAWA, ou diagramme de cause à effets comme on l’a déjà défini dans
le premier chapitre, est une représentation structurée de toutes les causes qui conduisent à une
situation.
La recherche des causes peut se faire selon les 5M : Matière, Machine, Main d’œuvre
Méthode, Milieu comme s’est présenté dans le tableau ci-dessous :
Tableau: Classification des causes de gaspillage selon les 5M
- Erreur d’inattention
- Beaucoup de mouvements inutiles des opérateurs entre les postes de
Mains d’œuvre travail pour prendre en charge de déplacer des lots vers l’opération
suivante.
- Apprentissage difficile de la nouvelle méthode de travail.
Matière - Temps perdu à cause du triage de quelques articles pour lesquels des
défauts de matière ont été détectés.
- Les stocks Kanban sont souvent loin des opératrices
- Problèmes de qualité de matière première
Matériel - Réglage difficile pour certaines machines
-
Machines non vérifiées régulièrement
Dans le tableau précédent on a détecté les causes des gaspillages détaillé selon les 5M
Et on va résumer dans le diagramme suivant
Figure 11 : diagramme shikawa
4. Diagramme Pareto
Le diagramme de Pareto permet de mettre en évidence les causes les plus importantes sur le
nombre total d'effet et ainsi de prendre des mesures ciblées pour améliorer une situation. Il
nous servira à classer les causes de gaspillages par ordre de gravité, ceci imposera des
priorités particulières afin de les résoudre.
Nous avons opté à la méthode de vote pour déterminer l’ordre d’importance des causes de
gaspillage, pour le faire nous avons demandé aux responsables de donner un poids entre 1 et
10 à chaque cause, la cause qui fait le plus de gaspillage aura le poids le plus haut.
La moyenne des votes a abouti au tableau suivant :
Tableau 3 : Données collectées des causes de gaspillage
Nr Causes 5M Poid
s
1 Temps d’attente élevé Méthode 10
2 Rupture de stock et Problème de qualité de matière Matière 10
première
3 Beaucoup de mouvements inutiles Main d’œuvre 10
4 5S non maintenu ou non appliquée régulièrement Méthode 10
5 Mauvaise organisation Méthode 8
6 Postes de travail non équilibrés Méthode 8
7 Les stocks Kanban sont souvent loin des opératrices Matière 6
8 Apprentissage difficile de la nouvelle méthode de Main d’œuvre 5
travail
9 Excès d’injection Matériel 4
10 Erreur d’inattention Main d’œuvre 3
11 Temps perdu à cause du triage Matière 2
12 Réglage difficile Matériel 2
13 Postes de travail non agronomiques Milieu 2
14 coupure de courant Milieu 1
Total 81
Selon la méthode décrite ci-dessus nous avons groupé les causes de gaspillage dans des
catégories pour faciliter leur traitement comme dans le tableau suivant :
Tableau 4 : Classification des causes de gaspillage par catégorie
Nr Causes % %
Poid Poids Cumul
s é
1 Temps d’attente élevé+ rupture de stock et problème 20 25 25
de qualité de matière première
2 Beaucoup de mouvements inutiles+Mauvaise 18 23 48
organisation
3 5S non maintenu ou non appliquée régulièrement+ Les 16 20 68
stocks Kanban sont souvent loin des opératrices
4 Postes de travail non équilibrés 8 10 78
5 Apprentissage difficile de la nouvelle méthode de 5 6 84
travail.
6 Excès d’injection 4 5 89
7 Erreur d’inattention 3 4 93
8 Temps perdu à cause du triage 2 2 95
9 Réglage difficile 2 2 97
10 postes de travail non agronomiques 2 2 99
11 coupure de courant 1 1 100
Total 81 100
A partir du tableau 4, il nous est devenu possible de représenter le diagramme de Pareto sur
Microsoft Excel tel que le montre la figure suivante
100
80
% Poids=
60
% Cumulé
40
20
0
Figure .3 : Diagramme de Pareto
Selon le principe Pareto seule 20% des causes représentent 80% du gaspillage, nous devons
donc dans notre cas agir en premier lieu sur les causes majeures pour garantir une
amélioration rapide et remarquable.
Nous devons déployer en priorité des actions correctives pour résoudre les 4 causes
principales. En raison de la nature des actions, nous avons décidé de faire un premier chantier
pour éliminer les 3 causes principales qui sont plutôt de nature architecturale et concerne le
circuit de l’acheminement du produit lors de sa fabrication et l’environnement général, l’ordre
et la propreté. L’équilibrage des postes de travail sera traité ultérieurement.