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L’argument logique
Exemple :
« Pour écrire l’histoire de sa vie, il faut d’abord avoir vécu » (Musset, Confession d’un enfant du siècle)
L’argument analogique
L’argument analogique repose sur un exemple concret dont on rapproche la thèse soutenu.
Exemple :
« De même qu’un blessé atteint de la gangrène s’en va dans un amphithéâtre se faire couper un
membre pourri, […] de même lorsqu’un certain temps de l’existence d’un homme, et pour ainsi dire,
l’un des membres de sa vie, a été blessé et gangrené par une maladie morale, il peut couper cette
portion de lui-même, […] et la faire circuler sur la place public, afin que les gens du même âge palpent
et jugent la maladie. Ainsi, […], je raconte ce qui m’est arrivé pendant trois ans. » (Musset, Confession
d’un enfant du siècle)
L’argument d’autorité
L’argument d’autorité se sert d’une citation connu et reconnue, d’un proverbe, d’un dicton ou d’une
maxime. Les paroles d’un spécialiste ou de toute personne présumée faire référence en la matière acquièrent
valeur de preuve.
Exemple :
Opposer l’art à la vie réelle est absurde : comme le dit André Gide, « on ne peut faire de l’art qu’avec
la vie »
Ce type d’argument suppose bien évidemment que le lecteur partage les références du scripteur et
adhère au système de valeurs qui, la plupart du temps, sous-tend ces références.
L’argument Ad hominem
Exemple :
« L’auteur de L’Assommoir est un Hercule souillé qui remue le fumier d’Augias et qui y ajoute ! »
(Barbey d’Aurevilly, Le Constitutionnel, 29 février 1877)