Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Économiques et Sociales
-KENITRA-
MACROÉCONOMIE
Chapitre 2 :
La demande globale en
économie fermée
- Section 1: Fonction de
consommation et d’épargne
S2
Pr. DKHISSI Atman
- Enseignant-chercheur à la FSJESK-UIT
- Agrégé des Sciences économiques
Année universitaire 2018-2019
Introduction
Destruction par l’usage d’un bien ou d’un service - en une fois ou progressivement- afin de satisfaire des
besoins. L’idée de la consommation comme destruction remonte à Jean-Baptiste say.
ü DG : demande globale,
ü C : La demande de consommation des ménages
ü I : La demande d’investissement
ü G : Les dépenses publiques en biens et services
ü X : Les exportations
ü M : Les importations
LA MACROÉCONOMIE: L’APPROCHE KEYNÉSIENNE
Mésoéconomie
Étude des
comportements
Étude des individuels
Analyse Phénomènes Analyse
keynésienne
des agents néoclassique
économiques économiques
globaux et des marchés
Classiques Keynésiens
La question de l’Etat est fondatrice (...) Une des premières pensées économiques, le
mercantilisme, se considérait comme la science des affaires du prince, et l’école
classique, qui est à l’origine de la science économique moderne, pose l’individu et
le marché en opposition à l’Etat et à ses réglementations sclérosantes. L’essor de
l’intervention publique étant irrésistible, l’Etat est le principal objet des polémiques
entre économistes car il est au cœur de toutes les régulations économiques ou
sociales.
C = C0 + cY
(2)
Notons que, dans ce cas, la propension moyenne est :
C/Y = C0/Y + c
La propension moyenne est donc supérieure à la propension marginale et décroît
régulièrement quand le revenu augmente.
2. La fonction d’épargne
§ L’épargne (S) est un résidu elle est tout simplement la partie du revenu qui n'est pas consommée.
§ Si la propension à consommer est de 0,8 et qu'en conséquence 80 % du revenu est consommé, 20 % du
revenu est épargné. La propension marginale à épargner (s) est simplement le complémentaire, par
rapport à 1, de la propension à consommer (c) :
s = 1-c , et S = sY
Notons qu’avec cette formulation, la propension marginale est constante et est égale à la propension
moyenne, c’est-à-dire à la part du revenu national qui est en moyenne consacrée à l’épargne :
S/Y= PMS= s = PmS
On a S = –C0+sY
Donc S/Y= PMS= - C0/Y + s
Caractéristiques:
• L’épargne apparaît comme un résidu.
La propension moyenne est donc inférieure à la
• PmS= dS/dY = s avec 0<s<1 propension marginale et croît régulièrement quand le
revenu augmente.
• PMS est croissante et inférieure à la PmS
• PMS croît de -∞ à s, c-à-d. que pour des Y très élevés, PMS tend vers la PmS.
• PmC + PmS = c + s = c + (1 – c) = 1
• PMC+PMS=(C0/Y)+c+(-C0/Y)+s=c+s=c+(1-c)=1
DKHISSI ATMAN: ENSEIGNANT-CHERCHEUR/FSJESK 26
TAF: Remplissez le tableau
Constat:
- PmC = 0,8 = cte et PmS = 0,2 = cte.
- PMC est décroissante de ∞ à 0,85.
- PMS est croissante de - ∞ à 0,15.
- PMC + PMS =1.
- Le seuil d’épargne est : YdE = 20
PMC
PMS
PmC
PmS
1
PMC
c PmC
s PmS
PMS
0 Yd
YdE
Remarque :
Les fct de C° et d’S définies ci-dessus suggèrent que :
PmC + PmS= 1,
PmC > PmS: Le revenu est destiné essentiellement à la consommation et non à
l’épargne.
L’épargne peut être négative ou positive selon le
niveau du revenu disponible. Il y a donc un
niveau du revenu disponible pour lequel l’épargne
est nulle, c’est le seuil d’épargne
Le seuil d’épargne YdE est tel que:
YdE = C0 /1-c
• Pour des revenus différents, une PMC sera de plus en plus faible et
une PMS de plus en plus élevée à mesure que le revenu disponible
augmente.
• Pour un pays, la PMC doit diminuer au fur et à mesure que le niveau
de vie de la population s’élève.
• La comparaison entre pays doit faire ressortir une PMC plus faible et
une PMS plus élevée pour les pays les plus riches et inversement.
• C°:composante principale de DG: moteur croissance économique.
Par conséquent:
î PMC Stagnation séculaire.
Limites
ü Le signe de l'élasticité qui indique si la variable « effet » varie dans le même sens
que la variable « cause » :
- Si elles varient toutes les deux dans le même sens, l'élasticité est positive. C'est, par
exemple, généralement le cas de l'élasticité de la demande par rapport au revenu.
- Si elles varient en sens opposé, l'élasticité est négative. C'est, par exemple, généralement
le cas de l'élasticité de la demande par rapport au prix.
- Si la variable « effet » évolue au même taux que la variable « cause » (les deux
variations relatives sont égales), la valeur absolue de l'élasticité (|e|) est de 1.
- Si la variable « effet » évolue à un taux moindre que la variable « cause », la valeur
absolue de l'élasticité est inférieure à 1. Dans ce cas, 0 < |e|< 1.
- Si la variable « effet » évolue à un taux supérieur à la variable « cause », la valeur
absolue de l'élasticité est supérieure à 1. Dans ce cas, 1 < |e|< + ∞
La deuxième loi d’Engel: la part des dépenses d’habillement et de logement reste stable
avec le revenu, c’est-à-dire que ces dépenses augmentent au même rythme que le revenu
(cette deuxième affirmation est moins bien vérifiée :
(l’élasticité – revenu est proche de 1);
La troisième loi d’Engel, qui découle des deux précédentes, implique que les autres
dépenses augmentent plus vite que le revenu et donc que leur part augmente dans les
dépenses de consommation (dépenses de services médicaux et de santé, transports et
télécommunication dépenses de culture-loisirs :
(l’élasticité – revenu est supérieure à 1).
Hypothèses
Des agents rationnels;
Un environnement de concurrence parfaite;
Raisonnement en terme réel;
Un comportement calculateur de maximisation de la
fonction objectif sous contrainte.
La finalité de la consommation des ménages: la
maximisation de l’utilité. Mais pour toute la durée de
vie.
Donc : un sacrifice d’une certaine qté de C° au présent
en vue d’avoir une qté élevée au futur et inversement.
Soit :
o Si C2= 0; C1= W
U = U( C1 , C2)
Représentation de la fonction.
d) L’optimum
Maximiser la fct. d’utilité sous la contrainte de richesse
revient à maximiser l’équation de Lagrange suivante:
On a: C=f(Yd ,r).
C
C2*’ B U’
A U
C2*
Y2
C1*’ C * Y1 C1
1
c) Conclusion
Si nous supposons que l’effet substitution l’emporte sur l’effet
revenu, nous pouvons conclure que l’approche de Fisher établit
une relation croissante entre la consommation présente et la
richesse (elle-même fonction croissante des revenus) et
décroissante entre la consommation présente et le taux d’intérêt
réel.
C=f(Y,r)
Avec
∂C/∂Y>0
et
∂C/∂r<0
2. l’hypothèse du cycle de vie de Modigliani
D’où une définition empirique de Friedman qui se base sur les revenus
observés au présent et durant les périodes passées.
Yt = Yt P
+ Yt T
B) La fonction de consommation
Idéé de base: Les ménages orientent leur C° permanente en fct de la
partie permanente de leur revenu et adoptent un autre
comportement face à leur revenu transitoire:
î Yð Utilisation de S (Sî) et inversement.
Y
W
Épargne C
Désépargne
W0
e n t
Au niveau individuel, Wì puisî. Mais au niveau macroéconomique, W
suit un trend ascendant.
Ainsi :
• à CT; aW = aW0=cte et C = aW0 + βY.
Cette fonction est similaire à celle de Keynes où:
a W0=C0 et βY=cY
et
PMC = C/Y=(aW0/Y )+ β
aW2
aW1
aW0
Y
Ainsi, la contribution de Modigliani a établi que la
consommation des ménages dépend en partie du
revenu courant, mais elle dépend aussi de la
richesse.
La théorie du cycle de vie :
Yt = Yt P
+ Yt T
Idéé de base :
Les ménages orientent leur C° permanente en fct de la partie
permanente de leur revenu et adoptent un autre comportement face à
leur revenu transitoire:
î Yð Utilisation de S (Sî) et inversement.
• Ceci car la C° est relativement stable dans le temps, mais les revenus
le sont moins.
• Mais ces tendances sont contrecarrées par la tendance des ménages à
épargner une forte proportion des revenus transitoires.
• La conséquence est que la fct de C° n’est stable qu’à long terme.
• Si on désigne par CPt la C° permanente de LT,
On peut écrire la fct de C° permanente comme suit :
CPt =k YPt
où k est la PmC du revenu permanent anticipé.
LES AUTRES MODÈLES ALTERNATIFS À LA FONCTION
KEYNÉSIENNE