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GRAMMAIRE L2 deuxième semestre

cours du 8 février

corrigé des partiels S1

COURS DU 26 FEVRIER
dans toute proposition, il ya forcément un sujet logique et un prédicat, ça c'est la base du cours du
S1. Dans la phr Nom, le sujet logique est le mubtada, et le predicat est le khabar.
Dans une phrase verbale, le sujet logique (mousnad ileyi) est le fâhil et le le prédicat (mousnad) est
le verbe.
Le prédicat et le sujet logique étant indispensables à tout énoncé, la terminologie les appelle les
'oumda, les piliers de la proposition : ‫العُمدة‬
tous les compléments (qui ne sont donc pas des piliers) sont les fadhla : ‫الفضلة‬, c'est à dire ce qui
reste. Ils ajoutent du sens mais ils ne sont pas nécessaires à l'existence de l'énoncé.
Et le premier de ces compléments, c'est le mafhoul mutlaq : ‫الفعُول مطلق‬. C'est souvent le masdar
du verbe au cas direct indéfini.
ً ‫ اندهش اندهاشاا‬par exemple : il a été héberlué de chez héberlué !
MAIS :
ً ‫ أكلتُ كثيرا‬c'est aussi un mafhoul moutlaq

‫ = مَحَ ل من الرعراب‬FONCTION GRAMATICALE

ً ‫كثيرا ً = أكلتُ أكلً كثيرا‬


autre exemple : l'horloge a sonné deux fois= ‫ دقّت السارعة دقتي‬cela précise le nombre de fois que
l'acte a été fait, comme dans l'exemple précédent où on précise à quel degré l'acte de manger à été
effectué.
Si on dit « il a parlé longtemps », c'est un mafhoul fihi, et pas un mafhoul mutlaq, il ne s 'agit pas de
dire combien de fois l'acte a été répété, mais de lui donner un cadre (ici temporel). Cela modifie la
durée de l'action, mais pas l'action elle même.
Le mafhoul mutlaq c'est ça, il concerne bien le procès, l'acte lui-même.
Il modifie l'acte de deux manières :
si c'est seulement le masdar, il est dit ‫ م َؤكّد لفعله‬mou'akid, parce qu'il insiste sur le procès, il indique
une répétition il emphatise l'action.
L'autre manière de modifier l'action, c'est en la précisant qualitativement ou quantitativement :
‫ مصدر نوع الفعل‬ou ‫ رعدد الفعل‬comme dans ً ‫ أكلتُ كثيرا‬j'ai bcp mangé
ou ‫ اكلتُ مرّتي‬j'ai mangé deux fois
autre exemple : ‫رعشتُ رعيش ًة راضي ًة‬. La partie soulignée est le mafhoul mutlaq, mais comme ce n'est
pas le masdar, on dit qu'elle est tenant lieu de mafhoul mutlaq : ‫نائب مفعول مظلق‬
quand on modifie l'acte (le verbe) on est dans le mafhoul mutlaq, que l'on utilise le masdar ou son
tenant lieu

ً ‫ أذكر ال كثيرا ً = أذكر ال ذكرا ً كثيرا‬on est donc bien dans le mafhoul mutlaq
un mafhoul mutlaq est toujours mansub.

Le hal modifie la personne qui fait l'acte, tandis que le mafhoul mutlaq modifie l'acte. (il faut se
référer au sens plus qu'à la grammaire pure).
ً ‫ ط َعمات ُه رُمحاا‬je l'ai blessé d'une blessure de lance (et pas d'une blessure de poignard), c'est donc une
modification de la nature de l'acte, et donc un na'ib mafhoul moutlaq.
ّ‫ أحببات ُه كلّ الحب‬: je l'ai aimé de tout l'amour possible (c'est qualitatif en fait , puisque le verbe ne se
prête pas à la quantité mais slt à la qualité)

ّ‫أي حُ ب‬
ّ ‫ أحببته‬je l'ai aimé d'un tel amour !
Les tournures avec ‫ ب‬comme vite = ‫ بسعرة‬sont en fait des mafhoul mutlaq modernes.
A vos ordres : ‫ = سمعاا ً وطا َرع ًة‬j'entends et j'obéis= ouïe et obéissance, masdar qui tiennent lieu de
verbes.
Ces masdar et ces termes en mafhoul mutlaq indiquent l'action, on ne peut donc les mettre ni au
pluriel ni au duel.
Ce sont des formes neutres.
En général, pour faire le pl d'un masdar, on utilise le suffixe ‫ ات‬qui exprime plutôt des résultats.

Comparaison avec le hal : ‫الحال‬


zayd est venu en souriant : ً ‫جاء زي ٌد مبتسماا‬
un hal suppose un sâhib hâl, c'est à dire quelqu'un qui agit. ‫صاحب الحال‬
Le hâl est un qualificatif, souvent un nom dérivé
attention, le hal ne se rapporte pas nécessairement au sujet, il peut concerner une autre fonction
gramaticale : ً‫ رعرفته بخيل‬le hal se rapporte au ‫( ه‬je sais qu'il est avare).
ً‫صمت الشهر كامل‬ ِ j'ai jeuné le mois tout entier, ‫ الشهر‬est un mafhoul fihi, et il est également sâhib
hal (mais ce n'est pas une fonction)
ً‫ كامل‬est un hal mais qui se rapporte à ‫( الشهر‬de toute façon, c'est un PA, et pas un masdar)
la source de confusion vient du fait que mafhoul mutlaq et hâl sont indéfinis et mansub.

Dans une hidafa, c'est toujours le premier terme qui sera sâhib el hal, sauf dans de rares cas,
concernant des propriétés inaliénables, le visage, la main etc... j'ai vu le visage du professeur qui
présentait un sourire ً ‫رأيت وجه العلّم مبتسماا‬
le sahib hal est nécessairement défini, comme le mubtada. S'il est indéfini, il faut inverser la
proposition, comme pour la phrase nominale.
J'ai vu un homme sur une monture: ً‫ رأيتُ راكباا ً رجل‬pas évident à réutiliser....
ً‫ رأيتُ مبتسماا ً رجل‬au moment où je le vois, il sourit, j'ai vu un homme qui souriait
ً ‫ رأيتُ رجلً مبتسماا‬c'est plus neutre, cela peut désigner le caractère permanent de ce monsieur, j'ai vu
un homme souriant.

Hâl propositionnel ‫و هو‬. : ‫الحال الجملة‬


‫ جاء زي ٌد و هو يبتس ُم‬zayd est venu en souriant
‫ جاء يبتس ُم‬pareil, c'est un hal, mais sans le ‫و هو‬, ce type de construction fonctionne avec les verbes
de perception : voir, entendre etc...
phrase verbale : ‫ سمعته يُغني‬je l'ai entendu chanter ou bien, ‫ جاء يحمل كتابَه في يده‬il est venu, son
livre à la main
phrase nominale : ‫ جاء و هو يبتسم‬en rouge la phrase nominale, qui indique bien un état. Le ‫ و‬est
facultatif, sauf si on utilise le pronom qui renvoie au sâhib al hâl.

COURS DU 29 FEVRIER
exercice
‫ كان محجوب وحدَه في استقبالي‬mahjoub était seul à m'accueillir
fonction de ‫ وحده‬: c'est un hâl, puisque cela désigne l'état de mahjoub (c'est un prédicat secondaire)
mais ce n'est pas un type de khabar « identifiable », notamment, il n'est pas indéfini et la seconde
différence c'est que ‫ وحده‬n'est pas un nom dérivé, ni un PA ni un PP, ni un autre qualificatif. (siffa
mouchabaha ‫)صفة مشبهة‬.
‫ في استقبالي‬est le khabar de kana

autre exemple
ً‫ هذا زيدٌ مبتسما‬voilà zayd souriant
‫ هذا‬est mubtada
ً‫ مبتسما‬est un hâl, on peut l'enlever, puisqu'il n'est pas essentiel à l'énoncé.

Autre exemple
ً‫ زيد عندك باكيا‬zayd est en pleurs chez toi
zayd est mubtada
‫ عندك‬est khabar
‫ باكي‬est hâl

Quand le hâl n'est pas un mot dérivé, comment le reconnaître ?


Exemple :
ً‫ دخل الطالب أسَدا‬l'étudiant est entré comme un lion
il s'agit d'identifier la qualité de l'étudiant, c'est donc un hâl, puisque ce nom primitif (non dérivé)
marque une qualité.

ٍ‫ دخل جنباً إلى جنب‬ils sont entrés côte à côte, tout le syntagme ٍ‫ جنباً إلى جنب‬est un hâl
ً‫ دخلوا طالباً طالبا‬même chose, les étudiants sont entrés l'un après l'autre
ِ‫ دخلوا الواحدَ بعد الخَر‬même chose, mais c'est moins évident, ِ‫ الواحدَ بعد الخَر‬est un prédicat secondaire,
et donc pas indispensable, c'est un hâl.... on qualifie la manière dont ils sont entrés.
ّ‫ كلّمته فاهُ إلى في‬je lui ai parlé, sa bouche près de la mienne (sibawayhi)
‫ باعني الوخَ متراً بعشر يوريات‬il m'a vendu le tissu à dix euros le mètre ‫ متراً بعشر يوريات‬est le
hal, parce que cela identifie l'état, la valeur du tissu.

Le hal peut donc être


moufrad ‫مفرد‬: un seul mot
mourakkab ‫مركّب‬: un syntagme (un groupe)
une joumla ‫جملة‬

le hâl comme phrase nominale :


ُ‫ تكلّم زيد معي و في صوته حزن‬zayd m'a parlé, avec de la tristesse dans la voix
le khabar de la phrase nominale est en rouge, c'est un khabar inversé.
Le hâl est souligné, il désigne bien l'état de zayd quand il parlait.
Il y a bien un ‫ و‬de hâl, et un pronom qui rappelle le sâhib al hal. On pourrait même se passer du ‫و‬
puisqu'il y a un pr de rappel qui suffit à forger le hâl. (une des conditions, ‫ حكم‬est qu'il doit y avoir
un lien entre le sahib et le hal, ce lien ‫ الرابط‬est soit le pronom soit le ‫) و‬
‫ الملة في مجل نصب الال‬la phrase tient lieu tout entière de hâl

autre exemple :
‫ رأيت زيداً و هو في بيته‬j'ai vu zayd alors qu'il était chez lui
‫ = واجب‬obligatoire

exemple sans pronom


ٌ‫ خرجت و الشمسُ طالعة‬la deuxième proposition reste au cas sujet parce qu'une fois isolée, ce n'est
qu'une simple phrase nominale. Le sahib al hal est en fait « le monde », ce n'est pas moi... je suis
sorti alors que l'état des choses était que le soleil se levait... compliqué , faut r'connaître...
dans la même veine :
‫ خرجت و أصابي غاضبون‬je suis sorti alors que mes amis étaient en colère
‫ خرجت و الولدُ غاضبون‬je suis sorti alors que les enfants étaient en colère, pas de pronom de rappel,
mais c'est tout pareil que supra.

Si on a une phrase nominale, on a un pronom et le wa est facultatif, sauf dans les cas qu'on vient de
voir.

COURS DU 14 MARS 2012

quand le hal est une phrase, (et donc pas quand le hâl est un syntagme seul) on se pose la question d
mettre ou pas un wa.
Trois cas :
wa obligatoire ‫ و اجيبة‬ex quand le pronom de rappel est présent en début de phrase nominale, cas
très classique du ‫و هو‬
ou bien quand il n'y a pas de pronom de rappel dans la phrase nominale de hâl
‫ و أبكي والنجون طالهات‬je pleure alors que les étoiles sont haut dans le ciel

wa facultatif ‫ و جاءزة‬dans les autres cas de phrase nominale ex ُ‫ قطفتُ التفاحة و لم تنضُش بعْد‬j'ai cueilli
la pomme alors qu'elle n'était pas encore mûre
c'est le cas pour la phrase négative : dans ce cas, le wa al hal n'est pas nécessaire
et c'est le cas de fait dès lors que le pronom de rappel est présent

il est entré, un livre à la main :


‫جاء و كتاب في ياده‬
‫ جاء كتاب في ياده‬est équivalent à supra

pas de wa ‫ و غير مكن‬ex ‫ سمعتُ زيداً ُيغَنّي‬j'ai entendu chanter zayd (le verbe contient de facto un
pronom de rappel, celui de la conjugaison, qui renvoit au sahib al hâl) phrase de hâl affirmative
donc quand le verbe de la phrase verbale de hal est au moudaria, pas de wa
dans le même esprit, avec une phrase de hâl négative au présent : je me suis levé sans me soucier de
quoi que ce soit : ‫قمت ل أبالي‬, donc pas de wa En effet, le wa indique la concomitance, mais comme
le moudari`a déjà un sens de concomitance, il n'est pas possible de « faire doublon ».
ou bien : fatima est entrée sans rien dire : ً‫دخلت فاطمة ل تقول شيئا‬
‫ ذهب إلى الصوق ل يعرف ما يريد‬il est allé au souk sans savoir ce qu'il voulait. Sin on avait mis un wa,
cela aurait été une coordination et cela aurait voulu dire autre chose, du genre, il est allé au souk et
il ne sait pas ce qu'il veut (en général).

avec une négation absolue, c'est pareil :


‫ جاء ل كتابَ في يادِه‬il est entré sans livre à la main
‫ هذا الّقّ ل شكّ فيه‬cette règle ne fait aucun doute (ou n'a pas d'exception?)

Ou alors, si la phrase du hal est au passé et qu'on met un wa, il faut mettre un ‫ قد‬il est venu alors
qu'il venait de pleurer ‫جاء و قد بكى‬

au passage, il existe un ‫ لّا‬qui signifie ُ‫ لم … بعد‬pas encore

passons à autre chose : l'EPITHETE ‫النعت‬

dans certains cas cela peut même ressembler à un hâl

ً‫ جاء زيدٌ راكبا‬c'est un hâl, le sahib al hâl est nécessairement défini, il est totalement identifié, et le hâl
définit son état,
ٌ‫ جاء طفلٌ راكض‬ici, on est au contraire dans le domaine de l'indéfini, un enfant est en train de courir
(parmi d'autres) l'adjectif détermine quelque chose qui a besoin d'être défini. Il qualifie et en
qualifiant, il détermine ce qui est indéfini.
ٌ‫ كامٌ أخمر‬un crayon rouge, le qualificatif restreint les possibilités, il donne plus de précision
ُ‫ الكلمُ الخمر‬là, on est encore plus précis en qualifiant quelque chose de déterminé.

Dans tous les cas, il y a accord en définition entre les deux éléments (c'est donc le contraire du hâl)

tiens, pour faire simple :


‫ جاء طفلٌ عجيبٌ أبوه‬un enfant au père merveilleux est venu, la partie en rouge est le ‫ نعت سببي‬un na`t de
qualification. Sémantiquement, c'est un peu comme une annexion de qualification.

COURS DU 21 MARS 2012

le ism et le na`t qui se rapporte à lui sont tout deux des membres du groupe nominal.
Accord=‫مُطابقة‬
ُ‫ جاء الرجلُ الشُجاع‬l'homme courageux et venu
l'épithète s'accorde en définition, genre, nombre et cas avec le nom qu'il qualifie.
L'adjectif est une siffa, sont siffa tous les participes actifs et passifs
et les schèmes ‫ أفعَل‬,‫ فَعلن‬,‫ فعيل‬,‫ فاعِل‬. et qqs autres siffa mouchabba a ‫صفة مشبّهة‬

est-ce qu'un nom primitif peut être un na`t ?

la relative avec antécédent est toujours un na`t.


‫ جاء الرجلُ الذي يسكن في باريس‬le groupe nominal est en rouge, ce GN contient une phrase avec un
verbe, mais on aurait pu remplacer qui habite paris par « parisien », la relative joue donc le rôle d'un
épithète. Toute relative est une qualificatvive. (c'est renforcé par l'idée que le relatif lui même
s'accorde en genre et en nombre)
en fait ‫ ذو‬+‫الذي = الـ‬
‫ جاء الرجلٌ يسكن في باريس‬dans le cas d'un indéfini, c'est toujours une relative, mais sans le pronom.
On enlève le pronom parce que le na`t s'accorde en définition, pas de définition, pas d'artile contenu
dans le pronom. C'est logique. Ce groupe n'est pas un énoncé mubtada khabar, c'est un GN, avec
deux termes de la même définition (dans la PN, il y un défini et un indéfini).

‫ سمعت رجلً يطرُقُ الباب‬l'homme n'est pas identifié, mais il est qualifié, c'est beaucoup moins précis,
c'est un na`t.
‫ سمعت الرجلَ يطرُقُ الباب‬l'homme est identifié, on l'a entendu frapper à la porte, c'est un hâl. Sâhib al
hâl est forcément défini.

Relative sans antécédent :


‫ أعرف من جاء‬je sais qui est venu ‫( من‬et tte la proposition relative) est COD du vb de la principale.
‫ جاء من يجخ‬ceux qui ont réussi sont venus.
‫ من‬introduit une relative sans antécédent, il est naturellement indéfini. Sauf que ttes les relatives
avec ‫ الذي‬sont épithètes tandis que ttes les relatives avec ‫ ما و من‬sont COD
MEF : ne pas confondre les ‫ من و ما‬relatifs et les mêmes comme pronom interrogatif (dans ce cas,
on ,ne sait pas de qui il s'agit).

D'autres na`t qui ne sont pas des siffât :


‫ لعلّه جاء لِمرٍ ما‬s'il est venu c'est qu'il doit y avoir une raison. Le ‫ ما‬qualifie le mot ‫ أمر‬c'est un na`t
qui évoque l'indétermination : pour une raison quelconque. On peut interpréter ce mot comme un
qualificatif.

ِ‫أنت رجلُ كلّ الرجل‬


tu es l'homme parfait ce ‫كل‬exprime la perfection, le haut degré, et vient qualifier le ‫ رجل‬MEF, ça va
ressortir en thème ça....

ً‫ رأيت رجالً ةثلةثة‬pas d'hidafa entre trois et hommes, c'est un na`t : j'ai vu des hommes qui étaient trois
ٍ‫ رأيت ةثلةثةَ رجال‬hidafa, ici il s'agit de dénombrer les gens.
Mais on traduira les deux phrases de la même manière en français

‫ الطفل العجيبُ أبه‬l'enfant dont le père est merveilleux, delative avec « dont » le père est au nominatif
parce qu'il est le sujet de merveilleux, qui dans ce cas fonctionne comme un verbe
‫ جاءت زجاجةُ الكيانتي النتفخُ بطنُها‬la bouteille de chianti au ventre bombé est arrivée l'accord se afit
notamment en définition et en cas
il va falloir vérifier ça parce que ce n'est pas clair, apparemment le verbe s'accorde avec le naht.

Tournure rare, mais une autre tournure est plus courante :


ِ‫ جاء الطفلُ العجيبُ الب‬l'enfant aux père merveilleux est arrivé....
ِ‫ جاء الطفلُة العجيبَةُ الب‬la petite fille au père merveilleux est arrivée

Très important : il y a un article dans cette annexion de qualification, parce que l'article est en fait
un pronom relatif, et que le premier terme est un qualificatif.

ُ‫ جاء رجلٌ الطويلةُ القامة‬l'homme de grande taille

COURS DU 27 MARS 2012


rattrapage lundi en salle 3.05
sur le tamyiz
tout nom qui vient après le nom est sémantiquement un tamiyz, c'est à dire le dénombré. Ex très
visible à partir de 11.
dénombré (‫)العدوج‬/ nombre (‫)العدد‬
ً‫ةثلةثون كتابا‬
le dénombré est un nom singulier, indéfini, au cas direct. C'est un spécificatif.
Le tamiyz est un nom primitif (contrairement au hal qui est un nom dérivé de verbe ّ‫ )اسم مُشتَّق‬qui
vient spécifier qqchose, sa quantité. ‫ التمييز ل يكون إل اسم‬le tamyiz ne peut être qu'un nom.
Avant 11 il y a une relation d'idafa, après c'est une relation de tamyiz.

Au passage, syntaxe du nombre


trois types
nombres simples de 3 à 9 (et dix, cent...) ‫العدد الفرد‬
les nombres composés, de 11 à 19 ‫ العد الركّب‬figés au cas direct sans coordination ً‫أربعةَ عشَرَ كتابا‬
14livres ou 15 tables ً‫خمسَ عشرةَ طاولة‬
les nombres coordonnés de 21 à l'infini ‫ العدد العطوف‬coordonnés par ‫ و‬et suivis d'un tamyiz
ً‫ واحدٌ و عشرون كتانا‬livres 21 attention au tanwin

attention, il faudra réviser les dates et les chiffres pour le partiel...


َ‫ ولِدَ عام ألفَي و اةثنَي عَشَر‬il est né en 2012, attention, le deux et le un se déclinent et s'accordent.
ٍ‫ عمرُه أربعٌ و ةثلةثونَ سنة‬il a 34 ans

il y a deux types de tamyiz


‫ تييز الذات‬surtout pour les nombres
‫ تييزالنسبة‬relation entre deux termes ً‫ اشتهر أرسطو علما‬aristote est célèbre quant à sa science,
cela spécifie la relation entre la célébrité et aristote
cela permet de construire des comparatifs :
‫ هو أوسعُ علماً من أخيه‬il a un savoir plus grand que son frère

le tamyiz peut spécifier une quantité, ou une unité de mesure, ou une qualité de produit
ً‫ اشتريت متراً أرضا‬le tamyiz, c'est ً‫ أرضا‬et metre, est COD j'ai acheté 1 m de terre.
en arabe moderne, on dira ِ‫اشتريت متراً من الرض‬
attention, les deux termes ont un tanwin, il n'y a pas de rapport d'annexion entre les deux.
ً‫ اشتريت عشرين لتراً حليبا‬j'ai acheté 20 litres de lait, attention, vingt est un COD (mafhoul bihi), litre est
un tamyiz de 20 et lait est un tamyiz de litre.
Après combien :‫ كم‬on a un tamyiz
‫ كم قلماً عندكَ؟‬combien de crayons as-tu ? Kam est un nom, qui tient lieu de nombre, ce n'est ni ue
particule interrogative ni un pronom. Donc la phrase ci avant est une phrase nominale avec ‫كم‬
comme mubtada, ً‫ قلما‬est tamyiz et َ‫ عندك‬est khabar.

‫ كم سطراً كتبت أمسِ؟‬combien de lignes as tu écrites hier ?, c'est une phrase verbale avec un
complément antéposé il faut remettre la phrase au mode affirmatif pour s'en sortir.

Avec ‫( مثل‬comme , autant) et ‫( غير‬non) sachant que ces mots se construisent en hidafa dans les
deux cas suivantrs, ‫ ما‬est un pronom relatif deuxième terme d'annexion. Attention, ‫ مثل‬et ‫ غير‬se
déclinent.
ً‫ لي مِثلُ ما لكَ مال‬j'ai autant d'argent que toi

« ce qui compte, c'est la valeur prédicative du complément antéposé ! » (sic Mme Ayoub le 27 mars
2012) prenez ça comme vous voulez

ً‫ لي غيرُ ما لك مال‬j'ai autre chose que toi en matière d'argent (plus ou moins mais pas pareil)

il en est venu beaucoup comme lui :


‫جاء كثيرون مثلُه‬

‫ عندي جرّةُ خم ٍر‬j'ai une jarre qui peut contenir du vin (mais on ne sait pas s'il y a en a dedans)
ً‫ عندي جرّةٌ خمرا‬j'ai une jarre pleine de vin parce que jarre est ici un instrument de mesure donc suivi
d'un tamyiz.

COURS DU 2 AVRIL 2012

le tamyiz al nisba : ‫ تييز النسبة‬spécification qualitative


ً‫ اشتهر أرسطو علما‬aristote est célèbre quant à la science
on reconnaît cette structure au fait que le tamyiz pourrait être le sujet du verbe (la science d'aristote
est célèbre). Il aurait aussi pu être COD ;
ً‫ زرعنا الرض قمحا‬nous avons semé la terre en blé,

ً‫ زيدٌ أرجح منك عقل‬zayd est plus équilibré que toi en matière de sagesse.
Ce tamyiz est un subsatntif considéré pour sa nature, et traduisible par « quant à »
en arabe moderne, on utilisera un périphrase avec ‫بنسبة‬
mais avec les comparatifs, on utilise tjrs ce type de tamyiz.

Forme ‫ أكبر‬cette forme (‫ )أفعل‬peut être nominale ou verbale selon le contexte.


En élatif : ‫هو أكبرُ منّي‬, c'est un ism taqdil : ‫اسم تقضيل‬, = un élatif (comparer en préférant)

si je dis : ‫ ما أكبرَ هدا‬c'est une forme verbale figée, dans une tournure exclamative.
Verbes à partir desquels on peut dériver la forme ‫ أفعل‬: seulement des verbes de la première forme,
qui puissent prêter à comparaison : qualités physiques ou morales, par exemple. En soi, une
exclamation montre la plus grande qualité de quelque chose.
Avec un verbe dérivé, pour forger l'élatif, on utilise
‫ تييز‬+ َ‫ما أشدّ \ ما أكثر‬
selon si c'est une qualité ou une quantité
ً‫هو اشدّ احمارا‬, il est plus rouge

on peut toujours utiliser une phrase nominale, avec l'élatif, plus qu'avec un vb conjugué. Dès lors
qu'on est à la première forme, c'est possible même si ce n'est pas fréquent dans la presse.

elle est beaucoup plus utilisée que ً‫أكثرُ استعمل‬


dans une structure comparative, l'élatif est toujours suivi de ‫ من‬comme l'élatif est un prédicat, il ne
se met ni au pluriel ni au féminin et il ne prend pas d'article non plus parce qu'il est issu d'une forme
verbale.
Désirer qqch ‫رغِب في‬
il a plus envie d'étudier que toi : ‫هو أرغبُ في العلمِ منك‬

dans ce cas, s'il y a un cod, et que le verbe fonctionne avec une préposition, il faut mettre la
préposition dans la structure. Avant le deuxième terme introduit par ‫من‬,
‫ حرِص على‬se préoccuper de , faire attention à...

avec un verbe direct, il faudra introduire le cod lui même par une préposition, avec les vbs de
savoir, on utulise ‫بـ‬
‫ هو أعلمُ بالشعر من‬il est plus savant en matière de poésie que...

il me connait mieux que toi : ‫ هو أعرَفُ بي منك‬langue classique très synthétique


dans les autres cas, on utilise la préposition ‫لـ‬
‫ هو أكتبُ للرسائلِ منك‬il écrit plus de lettres que toi (ici, on a utilisé ‫ لـ‬et l'article avant le COD)
‫ تع بالال‬être cupide d'argent
‫ هو أغضَبُ منك‬il se dispute plus que toi

le verbe ّ‫ أحب‬a donné une forme élative alors qu'il est de forme 4

‫ الدبُ أحبّ إليّ من الرياضات‬je préfère la littérature aux maths : ici, il a fallu inverser pour avoir une
structure plus simple, le premier terme est sujet et le sujet réel est introduit par ila.
Il aime mieux le théâtre que la lecture :
‫الصرحُ أحبّ إليه من القراء‬

– il est plus fort en maths que je ne suis en littérature : ‫هو أقوَ في الرياضات منّي في الدب‬

‫ هي اجمل فتاةٍ في الامع‬ici on parle de la fille, c'est donc une hidafa et il n'y a pas de min, c'est
superlatif
‫ هي أوسع علماً من‬ici on parle de la « vastitude », c'est un tamyiz.

Pour le superlatif, on pourra aussi dire : ‫هي اجملُ الفتيات‬


il n'y a pas de min, on aura soit un pluriel défini, soit un singulier indéfini en deuxième terme.
Ou avec une épithète : il est le meilleur : ُ‫ هو الفضل‬pas de min, pas d'hidafa (dans ce cas là, s'il y a
un féminin à l'épithète, on le met), idem pour le pluriel,même si cette tournure tend à se figer.

‫ ما رأيتُ رجلً أحسنَ في عينِه كهلُ منه في عيِ زيد‬je n'ai jamais vu quelqu'un à qui le kohl allait si bien
qu'aux yeux de zayd
ُ‫ كهل‬est le sujet de ahssan
ici, on a deux relations comparées.

Comme le philosophe préférait la lecture au voyage, il devint le philosophe le plus érudit de son
époque
‫إذ أنّ القراء أجب إليه من الرحلة أصبح )هو( الفيلسوفَ الوسعَ علماً في عصره‬

COURS DU 4 AVRIL 2012


‫ قبا إلى‬jusqu'à

ً‫ عندنا مثلُ ما عندكم مال‬nous avons autant d'argent que vous


ils étaient les plus brillants de leur classe ‫ كانوا البرعَ في قسمِهم‬ou ‫ كانوا أبرعَ الطلّبِ في قسمِهم‬ou avec
annexion à deux termes ‫كانوا أبرعَ طلّبِ قسمِهم‬
l'élatif s'accorde selon la structure syntaxique,
– il n'y a aucun accord possible dans le comparatif (‫ )أفعل من‬afhal est strictement invariable
– dans un superlatif :
– pas de ‫من‬
– si le féminin existe, on l'utilise ‫ الكبرى‬quand il est précédé d'un article

Ah les exclamatifs ! :

la forme ‫ أفعل‬est utilisée, mais différemment de l'élatif.


On utilise َ‫ما أفعل‬, qui est un verbe, donc indéclinable et suivi d'un COD.
َ‫ ما أجملَ القمر‬comme la lune est belle !

Pour s'exclamer en arabe, le tour des tours exclamatifs :


– avec Ya la: ! ِ‫ يا لَلْعَجَب‬quelle merveille
– avec Ya la(aff) min / tamyiz : ِ‫ يا لَليلة‬/ ً‫ يا لها ليلة‬/ ٍ‫يا لها من ليلة‬
– ٍ‫ لِلّهِ دَرّهُ من عالم‬quel excellent homme ! (expression figée, littéralement, à Dieu tout le lait de la
science)
– avec des verbes figés impersonnels verbe suivi par un sujet défini comme :
َ‫ نِعْم‬ou َ‫ بِئس‬: quel bon bouquin : َ ُ‫نَعْمَ الكتاب‬
– avec l'expression ‫ حَبّذا‬ô combien : suivi par un sujet déterminé ٍ‫ حبّذا نفحاتُ نَد‬combien était
douce la brise du désert.
– Mais la structure type est ‫ ما أفعل‬le terme sur lequel on s'extasie doit être défini ou au moin
déterminé
– au passé : comme la lune était belle : َ‫ ما كان أجملَ القمر‬et kana n'a pas d'effet syntaxique ou
bien :ُ‫ ما أجملَ ما كان القمر‬et dans cette formule très utilisée, kana a un effet, c'est le vrai kana
avec un sujet
– quelle belle lune : ٍ‫ يا له من قمرٍ جميل‬on s'exclame ici avec un syntagme nominal (pas mal
n'est-ce pas?)

exercices :
qu'est-ce qu'il peut être sot ! ‫ما أحمّقَ ما يكون‬
quelle leçon difficile ! ً‫ يا له درساً سعبا‬par exemple
comme il se met vite en colère ! ِ‫ما أسرعَهُ إلى الغضب‬
comme il est loin de toute intelligence : ‫ما أبعدَه عن الذكاء‬
que notre voyage en Egypte fut difficile ! َ‫ما كان أسعبَ سفرَنا إلى مصر‬
nous avons vu bcp moins d'endroits que nos amis ; ‫رأينا من المكانِ أقّلّ ما رأى أصدقاؤنا‬
nous avons vu autant d'endroits que nos amis : ‫رأينا من المكانِ مثلَ ما رأى أصدقاؤنا‬
heureusement, mon mari est plus heureux dans ses affaires que je ne le suis dans mes études :
‫لِسنِ الّظّ زوجي أسعدُ في اعمالِهاً منّي في دراسي‬

cours du 2 mai 2012

Les temporelles :
énoncé :
– une relation prédicative (2 termes et l'un dit qqch de l'autre)
– exige un temps plus un énonciateur l'énonciateur détermine le temps de l'énonciation et il
localise temprellement un énoncé/

marqueurs de temporalité : ‫ بينا‬/‫ بينما‬/‫ عندما‬/‫ حينما‬/‫ حي‬/‫ لّا‬/‫ إذا‬/‫إذ‬


la différence entre ces marqueurs : certains sont particuliers à cause de leur construction ( ‫ )مبنى‬et
d'autres en raison de leur sens (‫)معنى‬.
Il y a pls formes, et donc pls valeurs, il y des lors une logique de valeur si la structure diffère.
Entre ‫ إذ‬et ‫ إذا إذ‬n'est ja,ais conditionnel.

‫ إذ‬vaut « quand » ou bien « car », il a une valeur temporelle archaïque et fait paire avec ‫ إذا‬du point
de vue temporel.
‫ فإذا فَلَغَ بكى ما شاء الله‬quand il terminait sa chanson, il pleurait comme une madeleine,
mais aussi : quand il termine sa chanson...

ً‫فإذا جاء وقتُ الغداء أخَذَ سَيّدُنا مِن كلّ ولد قوشا‬. Quand le moment du repas arrivait, notre maitre prenait
une piastre de chaque enfant (le contexte empêche de tradure par « si »).

*valeur aspectuelle de ‫ إذا‬/ ‫إذ‬


‫ إذا‬plus nom – introduit un élément de surprise suivi par une phrase nominale
ex : j'ai regardé, et voici que je vois une femme et je reconnais laila (je me retrouve face à une
situation soudaine) : ‫فنظرتُ فإذا امأةٌ قد أستنّت فإذا هي ليلى‬
c'est le ‫ إذا‬de surprise (‫)أذا الفجائية‬

‫ إذ‬plus verbe - a une valeur temporelle en arabe néo classique


alors que le Prophète priait, voici qu'arriva `uqba
‫و بينما النبيّ يُصَلّي إذ أقبَلَ عُقبة‬

‫ إذ‬est utilisé dans le passé, et en arabe moderne, on a tendance à le remplacer par ‫ عندما‬/ ‫لّا‬
la circonstancielle temporelle après ‫ إذ‬est toujours située après la principale.

Valeur causale (arabe moderne et ancien)


il ne fut pas destitué car il avait été nommé par al hajjaj
‫لم يَقدِر على عَزْلِه إذ كان مِن قِبَلِ الجّاج‬
en arabe moderne, on aurait utilisé : ّ‫إذ أن‬

encore un peu de cours

Et cours du 9 mai 2012

elle propose de rattraper un cours le jeudi de l'ascension....

suite des temporelles :

‫ لّا‬introduit deux phrases verbales au passé (attetion, dans les dialectes du levant, lamma supplante
les autres particules temporelles)
introduit un récit au passé simple, peut se traduire par lorsque, mais seulement pour un récit passé,
pas pour un générique. Le marqueur s'apparente à ce que vaut le passé simle en français.
On l'utilise pour dire : « quand fleurirent les fleurs », mais pas pour « quand fleurissent les fleurs... »
‫ لّا‬peut avoir une valeur causale : comme, puisque
‫ لّل كانت الالةُ القتصاد سَيئة هاجر كثير من الناس‬comme la situation économique était mauvaise, de
nombreuses personnes émigraient.
‫ حينما‬/ َ‫ حيت‬/ ‫ عندما‬n'ont pas cette valeur de passé, on peut les utiliser pour des vérités génériques.

‫ عندما‬le ‫ ما‬transforme le mot en marqueur grammatical,


‫ حي‬est un nom (un moment) et il est devenu aussi un marqueur grammatical indéclinable.
‫ من حيٍ إلى آخَر‬d'un moment à l'autre.

Exemples :
‫حينما يُزهِرُ التوتُ و البرتقال حي تتدّ جيكور حتى حدود اليان بلمُسُ الدّفء قلبي‬
quand fleurissent les muriers et les orangers
quand jaikour s'étend jusqu'aux consfins de l'imagination
une douce chaleur me réchauffe le cœur
badr el chakir al sayyab
l'idée est que c'est générique, cela se reproduit à chaque année, donc ici pas de différence entre ‫حي‬
et ‫ حينما‬.

ً‫ عندما قرأتُ هذه الكلمة سقت الضبان دقيفة‬quand je lus ces mots, les moines se turent dans l'instant
(jibran)
différence de valeur entre cette phrase, et la même à la conjugaison préfixale, ici, c'est un récit dans
le passé, mais au présent, ce serait un présent vague (chaque fois que...)
‫عندما أعود في الساء‬

avec ‫ كلّما‬ont aura deux propositions à la conjugaison suffixale (sauf parfois en arabe moderne) : à
chq fois que, mais on peut rendre la nuance d'habituel avec les autres particules, avec moins
d'influence ‫عندما‬

‫ بينما‬vient de ‫ بي‬qui peut avoir un sens temporel ou spatial. ‫ بينما‬introduit une durée et par
conséquent un événement qui survient dans cette durée. La phrase introduite est donc une nominale.
En arabe de presse, on ajoutera svt un ‫كان‬.
‫بينما أنا في هذه الالة‬

‫ بينما‬peut aussi servir à opposer deux situations, avec une valeur contrastive : alors que...
‫ بينما الناسُ تعمحلُ يتبخْنرُ الحمّق‬pendant ou alors que les gens travaillent, le sot se pavane
cette structure permet de contraster ces deux idées qui sont présentées comme se produisant en
même temps à cause de la présence du moudari' dans la deuxiè,e proposition (c'est un habituel).

Des exercices :

lorsque 11 heures du soir sonnèrent, cendrillon s'enfuit


lorsque 11 heures du soir sonneront, cendrillon se sera déjà enfuie
lorsque 11 heures du soir sonnèrent, cendrillon s'enfuit si vite qu'elle faillit perdre une de ses
chaussures

‫لّا دقّت الساعةُ الاديةَ عشرةَ هربت‬


ٍ‫عندما ستَدقّ الساعةُ الاديةَ عشرةَ تكونُ سسس قد هربت منذُ زمانٍ طويل‬
‫لّا ضقت الساعةُ الادةَ عشرةَ هربت سيندريلّة هرَباً حتى إنّها كادت تفقُدُ حذاءها‬

Cours du 16 mai

il restera un cours vendredi de 11 à 13, mais je n'y serai pas !!!!

Les conditionnelles :
les marqueurs de conditionnel :
‫ل‬...‫ لو‬/‫ إذا‬/ ‫إن‬
en français, c'est la concordance des temps qui va jouer, en arabe, c'est le marqueur.
Grande division entre l'éventuel et l'irréel
in et idha : c'est l'éventuel, cela peut se réaliser.
Une phrase hypothétique : c'est un phrase où les deux possibilités sont envisagées par le locuteurn
qui est neutre par rapport à ces possibilités. Le locuteur ne se porte garant de rien.
L'énoncé est nécessairement constituté de deux propositions. Avec in et idha, ce qui suit peut se
réaliser, c'est de l'éventuel. Pas de différence autre qu'historique entre in et idha, mais la valeur ne
change pas. Comme la première assertion est possible, la seconde est possible aussi, donc le mode
ne change pas. En arabe, on l'exprime en utilisant la même conjugaison (suffixale) entre les deux.
Les deux parties de la phrase doivent remplir les deux conditions.
La phrase conditionnelle est nécessairement une phrase VERBALE.
- Le verbe est nécessairement conjugué (donc pas de ‫ ليس‬mais on peut avoir ‫) كان‬
- on ne peut pas non plus avoir une hypothèse négative avec ‫ لن‬pour faire une hypothèse
négative, on utilise toujours ‫ إن لم‬ou ‫ إذا لم‬avec le majzum
– pour exprimer l'antériorité, on ne peut pas mettre de ‫ قد‬parce qu'il introduirait une assertion.
– - la phrase conditionnelle est une phrase assertive (Une phrase assertive ( ‫ )جملة خبرية‬c'est une
phrase qui ne contient aucune forme de demande (avec pronom interrogatif, avec impératif
par ex ou prohibitif ; ou une prière) une demande est donc l'opposé d'une assertion.)

on ne peut pas utiliser un verbe au futur derrière in et idha. (parce que le futur est de l'ordre du réel)

donc la phrase conditionnelle la plus simple est celle qui utilise la même forme verbale dans les
deux propositions, passé / passé c'est tjrs le cas avec ‫إذا‬
‫ أن درس نح‬s'il étudie il réussira
on ne met RIEN entre les deux propositions, elles sont simplement juxtaposées.

mais avec ‫ إن‬on peut aussi avoir un majzum dans les deux propositions:
ْ‫ إن يَدرسْ ينخح‬étudie, et tu réussiras (= si tu étudies tu réussiras)

ْ‫ لَو‬valeur d'irréel = d'irréalisé ou d'irréalisable


on utilise du passé dans les deux propositions, mais un َ‫ ل‬fait la transition entre les deux
propositions.
Pour l'irréalisable « si ma tante en avait... » on utilise aussi ‫ لو‬avec deux passés. Comme
l'hypothèse ne peut se réaliser, la conséquence non plus.
On peut cependant utiliser ‫لو‬pour une conséquence très lointaine : si jamais j'ai de l'argent un jour,
j'irai en chine...

on peut avoir une différence de structure entre les deux propositions dans l'éventuel :
on utilise ‫ فـ‬à chaque fois que la deuxième prop ne répond pas aux conditions de la première.
Le ‫ فـ‬indique dès lors la csq et on peut utuliser après n'importe quellle forme verbale/
si tu viens à paris appelle moi : ‫إن جئتَ إلى اريسَ فاتّسِلْ بي‬
si tu vois jean ne lui dis rien ً‫إذا رأيت جان فل تقلْ له شيئا‬
s'il vient pourvu qu'il ait le livre avec lui ‫فليت‬
si le prof n'est pas là c'est qu'il est malade ‫إذا غاب الستاذ فهو مريض‬
on peut aussi utiliser un verbe non conjugué comme ‫ ليس‬si on met un ‫فـ‬
la négation :
s'il ne vient pas il ne comprendra pas la leçon
‫إذا لم يذعب لن يفهمْ الدرس‬
‫إذا لم يأتي فلن يفهمَ الدرس‬
si la deuxième suit la première, on reste sur le même schéma
sion, on peut tout faire, mais avec un ‫فـ‬

si tu réussis, que comptes tu faire ?


َ‫إذا نحتَ فماذا تنوي أنْ تفعل‬
s'il faut agir je ne sais que faire
‫إذا وجبَ العملُ فل أعرفُ ما أفع ُل‬
ُ‫إذا وجبَ العملُ لم أعرفْ ما أفعل‬

s'il faut parler je ne sais que dire


ُ‫إذا وجب القَوْلُ لم أعرفْ ما أقول‬

si chosroes se fachait contre quelqu'un il l'emprisonnait


‫ إن غدب كسرى علي انسانٍ أبسَه‬mef pour traduire quelqu'un en phrase négative, pas de ahad...

THE END

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