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Surface & Cat Hétérogène - TP - Compte Rendu Du TP Adsorption de L'acide Acétique Sur Le Charbon Actif 6653
Surface & Cat Hétérogène - TP - Compte Rendu Du TP Adsorption de L'acide Acétique Sur Le Charbon Actif 6653
Module :
Chimie de surface
om
Compte rendu du TP n° 3 :
.c
iv
2012/2013
BUT DE LA MANIPULATION :
Le but de la manipulation est de déterminé l’isotherme d’adsorption de l’acide acétique
sur la charbon a une température ambiante.
Partie théorique
Introduction :
La purification par le charbon actif est une technique éprouvée, moderne et
sophistiquée utilisée dans un grand nombre d'applications. La découverte de ce principe
est toutefois loin d'être récente et son application est attestée depuis longtemps dans
l'histoire. L'utilisation du charbon était déjà connue dans la Grèce antique pour adoucir les
effets d'empoisonnements alimentaires. Et les marins, à l'époque de Colomb, avaient
coutume de noircir au feu l'intérieur des parois de leurs tonneaux depuis qu'ils avaient
appris de cette façon à préserver plus longtemps la fraîcheur de l'eau. La propriété
bénéfique des matériaux carbonisés s'explique par la tendance des agents de
om
contamination, composés organiques pour la plupart, à adhérer à la surface des solides -
un phénomène physico-chimique très général appelé adsorption. C'était l'adsorption des
composés organiques en solution dans l'eau qui freinait le développement des bactéries
.c
dans les tonneaux utilisés par les marins. Tout comme l'adsorption des toxines produites
par les bactéries qui atténuaient les effets d'empoisonnements alimentaires chez les Grecs
iv
anciens.
Définition de l’adsorption :
un
On peut de manière plus générale la définir comme étant l’établissement d’une liaison
entre un corps gazeux ou liquide donné dit adsorbas et un solide dit adsorbant. Selon les
types de liaison mises en jeu au cours du phénomène, on distingue l’adsorption physique
et l’adsorption chimique qui correspond généralement à des caractéristiques différentes.
Définition de l’adsorbant :
Les adsorbants sont des solides poreux se présentent sous forme de granulés, de
poudre ou du solide filé. Ils sont caractérisés essentiellement par leur surface spécifique
plus au moins grande, celle-ci détermine la capacité d’adsorption qui n’est autre que la
quantité de substance fixée par unité de masse du solide. La connaissance de la capacité
d’adsorption permet de déterminer la qualité d’un solvant.
Les différents solutés sont plus ou moins adsorbés sur la phase stationnaire, et plus ou
moins solubles dans la phase mobile; il en résulte une migration différentielle des solutés
en fonction de la résultante entre les deux forces (de rétention et d'entraînement) et donc
une séparation de ces solutés.
Le schéma ci-après résume les interactions entre le soluté, le solide adsorbant et l'éluant :
om
.c
iv
un
dz
L’isotherme d’adsorption :
X
f (C) Cette relation est dite : Isotherme d’adsorption.
M
L’isotherme de type І : est caractérisée par la formation d’une couche mono moléculaire
c.à.d. que l’épaisseur de la couche sera d’une molécule .cette isotherme est relative à des
solide microporeux (de diamètre <20 A°).
om
Selon la température d’adsorption on peut spécifier 2 types de monocouches :
VOLMER).
- Monocouche délocalisée sans interaction entre les molécules adsorber (model de
HENRY).
- Monocouche localisée sans interactions entre les molécules adsorbées (model de
dz
X
k Cn
m
om
k, n : Constantes à déterminer en traçant -log (X/m)=f (-log (C))
X
(a.C ) (1 b.C )
m
Où :
a, b : Constantes expérimentales.
Partie expérimentale
Protocole expérimentale :
Les réactifs
- Des bouchons
METHODE :
un
- On met dans chaque flacon 5 g de charbon avec différent volume d’acide acétique
et d’eau (voir le tableau ci-dessous).
dz
- On bouche les flacons avec des bouchons couvert d’une feuille en plastique (pour
éviter l’adsorption sur les bouchons).
- On laisse les flacons à température ambiante pendant ½ heure environ.
- On agite les flacons toutes les 5 minutes.
- On laisse décompter les solutions, puis on les filtre.
- On Prend 10 ml des flacons (1, 2 ,3) et 25 ml des flacons (4, 5 ,6).
- On titre ces derniers avec de la soude des échantillons de chaque filtrat.
- On titre 5 ml de l’acide acétique pour connaître la concentration exacte.
LES RESULTETS DE L’EXPERIENCE :
- Le tableau suivant regroupe tout les valeurs
Flacon 1 2 3 4 5 6
V Eau 0 20 30 35 41 45
Vacide acétique 50 30 20 15 9 5
Soit
C0acide acétique = 0.5 N = 0.5 M.
C0soude = 0.1 N = 0.1M.
Vacide =10mL pr les flacons (1, 2,3) et Vacide =20mL pr les flacons (4,5,6)
m = 5 g, (m : la masse du charbon)
Le tableau suivant regroupe les valeurs de la concentration en acide avant et après
adsorption.
Avec :
C initial = [ C0 acide * V acide] / [V acide + V eau].
om
.c
C final = [ V soude * C0 soude] / [V acide].
X = C initial - C final.
iv
Flacon 1 2 3 4 5 6
C initial (mol/l) 10³ 0.5 0.3 0.2 0.15 0.09 0.05
C final (mol/l) 10³ 0.267 0.128 0.056 0.036 0.013 0.004
X (mol) 10³ 0.233 0.172 0.144 0.114 0.077 0.046
Flacon 1 2 3 4 5 6
X/m (mol/g) 10³ 0.047 0.034 0.029 0.023 0.015 0.009
C final (mol/l) 10³ 0.267 0.128 0.056 0.036 0.013 0.004
On trace X/m en fonction de la concentration finale de la solution, on obtient une courbe qui
passe par l’origine, voir le graphe sur la figure « 1 ».
On remarque que l’allure obtenue est sous la forme d’une isotherme de type I. Donc il se
X
peut que le model de FRRUNDLICH tq KC n final (avec k,n :constantes) soit
m
applicable.
x
- portons log en fonction de log Ce sur un graphique. On a aussi :
m
X
log =logK + nlog Cfinal
m
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alors pour que le model de FREUNDICH soit applicable on doit obtenir :- log = f(-logCfinal) sous
m
forme D’une droite de pente :n et de l’ordonnée à l’origine :-logK
On trace -Log [X/m] en fonction Log [C], et on obtient une droite qui ne passe pas l’origine,
dz
L’intersection de cette droite avec l’axe des ordonnées est, b = - Log [K] =1.1, donc
X
0.08C final
0.3
m
Examinons la possibilité d’application du model de LANGUIR :
D’après la (fig 03) on a obtenue une droit de pente a=5.4=1/Xm Xm= 0.185g .
L’ordonnée à l’origine b =1/kXm =0.106 k=0.323 .
Interprétation du phénomène
Il s'agit d'un transfert d'une phase liquide contenant l'adsorbat vers une phase solide
Donc en conclusion on peut dire que pour l’étude de l’adsorption des liquides sur un
adsorbant solide, le modèle de Freundlich donne de meilleurs résultats que celui de
Langmuir.
dz
Conclusion:
L'adsorption de l'acide acétique sur charbon actif est une physisorption
d'isotherme de type I.
Les interactions intermoléculaires ont été négligées car les concentrations sont
relativement faibles.
Le modèle de FREUNDLICH et de LANGMUIR établis pour l'adsorption en
monocouche des gaz sont valables pour les solutions, et donnent des résultats
semblables, même si celui de LANGMUIR est plus approprié.
Les résultats montrent que le charbon actif est un très bon adsorbant, non
seulement pour l'acide acétique, mais aussi pour n'importe quel adsorbat, vu
que la physisorption est non sélective.
L'action du charbon actif pulvérisé augmente avec les quantités de charbon
jusqu'à atteindre une limite de saturation.
Pour une éventuelle exploitation industrielle il est nécessaire d'étudier les
cinétiques d'adsorption.
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Ceci se fait non pas par voie chimique (neutralisation acido-basique), mais par voie
physico-chimique (par adsorption).
.c
L'intérêt de cette alternative est économique (économiser la base), pratique (la
neutralisation est exothermique ce qui impose des contraintes opératoires), technique(il
iv
Cette technique serait plus rentable et plus propre (écologique), dans le cas du
recyclage ou de la valorisation des boues qu'elle génère.
dz