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1
Table de matière
Introduction ................................................................................................................................ 6
2
3.1. Définition ............................................................................................................... 46
Conclusion ................................................................................................................................ 56
3
Liste des figures
4
Liste des tableaux
5
Introduction
près avoir assisté aux séances de béton armé, ce mémoire présente l’occasion pour
6
I. Présentation du projet :
La conception d’un bâtiment ne résulte bien évidemment pas de la mise en équation et de leur
résolution. Elle est le fruit d’une compréhension du comportement structurel des ouvrages. Cela
revient à dimensionner la structure de façon à respecter les critères de résistance et de déformation.
Notre mémoire consiste à étudier une villa constituée d’un RDC et d’un étage. Cette maison est
fondée sur des éléments porteurs à savoir : les poteaux, les poutres principales, nervures et
semelles. Notre travail consiste à dimensionner : une nervure, une poutre, un poteau et sa
fondation, ainsi que l’élaboration des plans de coffrage respectifs aux RDC et l’étage.
Il s'agit de placer nos poutres et poteaux qui transmettent les charges des planchers jusqu'aux
fondations. Les résultats définitifs d'une étude de conception prennent la forme de plans et de devis
dûment scellés et signés par l'ingénieur et émis aux fins de la construction.
La conception est un procédé plus complexe que la vérification, car le concepteur doit choisir la
forme, les dimensions et l'armature parmi un éventail de possibilités de façon à réduire au
minimum le coût de la réalisation tout en respectant les critères suivants :
La conception d'un système ou d'une ossature entière constitue donc le travail d'une équipe
pluridisciplinaire maîtrisant à la fois les aspects théoriques de calcul et les contraintes pratiques
d’exécution.
1. Les poteaux
Le choix de l’endroit pour l’emplacement du poteau à travers l’axe est en fonction d’un nombre
de critères qui doivent respecter les conditions suivantes :
7
Alignement des poteaux (vertical et horizontal) pour :
• Faciliter la mise en œuvre des poutres et des dalles.
• Faciliter les calculs de dimensionnement des autres éléments structuraux dans les
prochaines étapes.
Espacement judicieux entre les poteaux pour :
• Eviter les distances importantes.
• Favoriser l’utilisation des poutres continues.
Obtenir une configuration optimale au moindre coût :
• Eviter les poteaux naissants.
La charge et le poids de la dalle seront supportés par les poutres qui les transmettent aux
poteaux. Dans ce contexte, des règles rigoureuses doivent être respectées afin de pallier à toute
défaillance au niveau de la structure du bâtiment.
Dans un panneau de dalle, et en règle générale, la poutre est placée suivant la travée la plus
longue, par contre le raidisseur est placé suivant la portée la plus petite. Néanmoins, cette règle
n’est pas appliquée dans certains cas qui présentent des contraintes architecturales (Retombées
apparentes).
La rigidité de la dalle, sous l’effet de la poussée du béton, sera assurée par les raidisseurs
(Eléments d’ossature dans un panneau de coffrage).
Dans le cadre du projet actuel, la conception élaborée pour les poutres et les raidisseurs respecte
des critères qui relèvent aussi bien du côté technique qu’esthétique dont nous citons les
principaux :
8
3. Les dalles
Les dalles sont formées par des panneaux qui sont entrecoupées par des poutres et des
raidisseurs.
• Dalles pleines.
L’étude et l’analyse du plan architectural relatif au local d’exploitation retiennent les dalles à
corps creux. Ce choix a été dicté par le critère technico-financier le plus avantageux.
Ce type de dalles transmet aux poutres leurs propres charges et celles qui sont supportées à
travers les nervures.
𝐋 𝐋
Soit un plancher de travée L et d'hauteur h telles que 20 ≤ 𝐡 ≤ 25. En général, h = 𝟐𝟐.𝟓
Dans notre projet, nous avons implanté des poteaux qui privilégient le choix des dalles à corps
creux (16+5) pour des raisons économiques. (Distance entre les poteaux inférieurs à 4.75 m) et
des dalles à corps creux (19+6) pour les distances inférieures à 5,6m.
4. Les fondations
La fondation est la partie en contact avec le sol, auquel on transmet les charges et les surcharges
de la structure. Elle répartit les charges sur une couche de terrain dont la résistance doit être
suffisante pour supporter les pressions correspondantes.
9
Le choix de type de fondation à adopter doit garantir :
La stabilité.
La bonne tenue du bâtiment.
Le coût total de l’ouvrage.
Compte tenu de la valeur des charges et surcharges transmises par la structure et les
caractéristiques du sol, nous avons opté pour des fondations superficielles de type semelle
isolée.
2. Caractéristiques du béton
La résistance caractéristique du béton à 28 jours :
𝐟𝐜𝟐𝟖 = 20MPa
La résistance caractéristique à la traction du béton à 28 jours :
𝐟𝐭𝟐𝟖 = 0.6 + 0.06𝐟𝐜𝟐𝟖 = 1.8MPa
3. Caractéristiques de l'acier
Les armatures longitudinales utilisées sont des aciers à haute adhérence (HA) de nuance
FeH400, dont les caractéristiques sont les suivantes :
10
Les armatures transversales utilisées sont des aciers ronds lisses (RL) de nuance FeH235, dont
les caractéristiques sont les suivantes :
4. Combinaison de charge
Dans le cadre d’une combinaison fondamentale d’un dimensionnement aux états limites ultimes
de résistance (ELUR), le chargement pondéré est :
Dans le cadre d’un calcul aux états limites de service, le chargement pondéré s’écrit :
P=G+Q
La figure 1 montre les différents composants d’un plancher terrasse en corps creux
11
Tableau 2: Charge du plancher terrasse corps creux (16+5)
La figure 2 montre les différent composants d’un plancher intermédiaire en corps creux
12
Tableau 6: Charge du plancher intermédiaire corps creux (16+5)
Charges d’exploitation
La nervure est un élément du plancher destiné à supporter des dalles de faibles portées. La
nervure traitée dans notre exemple est la nervure N2 (16+5), présente dans la figure 3,
appartenant au RDC, au niveau du garage, elle est composée de 2 travées, étant donné la
présence d’une dalle, ainsi que la géométrie de l’hourdis la section de la nervure est en T.
13
Figure 3: Nervure (16+5)
Pour cette nervure on considère que la largeur de la table de compression (b) et la largeur l’âme
(b0). Ces données sont imposées par le type des corps creux. On a alors b = 33 cm et 𝐛𝟎 = 7 cm.
L’étude d’une nervure se fait en la considérant comme une poutre de section en T avec les
dimensions suivantes et suivant le règlement BAEL :
𝐋𝐦𝐚𝐱= 3.99 m
𝑳
𝒎𝒂𝒙 3.99
𝒉 ≥ 𝟐𝟐.𝟓 = = 0.177 m => Soit un plancher (16+5) = 21 cm
22.5
Largeur de la table b: 33 cm
Largeur de l’âme b0 : 7cm
Hauteur utile d : 0.9.h = 18.9 cm
14
Figure 4: Représentation schématique de la nervure considérée
Il s’agit d’étudier le plancher terrasse et donc il est soumis à une charge permanente qui vaut
g0=6.45 KN/m² et à une charge d’exploitation q0 = 1.5 KN/m²
On a donc :
g = 0.33 g0 = 2.129 KN/m
q = 0.33 q0 = 0.495 KN/m
Le calcul à l’ELU donne l’expression : 𝐏𝐮 =1.35 g+ 1.5 q = 3.617 KN/m
Le calcul à l’ELS donne l’expression : 𝐏𝐬 = g + q= 2.624 KN/m
Nous schématisons dans la figure 5, la nervure comme étant une poutre continue à deux travées,
soumise à une charge uniformément répartie.
Pour bien choisir la méthode de calcul, il faut vérifier certaines conditions. Nous commençons
par vérifier les conditions de la méthode forfaitaire.
15
g 0 = 6.45 KN/m² q 0 < 2g 0
- { ==> { Vérifiée
q 0 = 1.5 KN/m² q 0 < 5KN/m²
Nous exprimons les moments maximales en travées et sur appuis en fonction de M0 (moment
dans la travée isostatique de référence).
𝑞0
α=
𝑞0 + 𝑔0
𝐌𝐰 et 𝐌𝐞 : Les valeurs absolues des moments sur appuis de gauche et de droite de la travée
considérée.
Mw +Me
nous devons avoir : Mt + ≥ max(1 + 0.3α; 1.05)M0
2
16
Valeurs minimales des moments 𝐌𝐭 , 𝐌𝐰 𝒆𝒕 𝐌𝐞
Pour déterminer la valeur de l’effort tranchant aux appuis, ce dernier est calculé en faisant
abstraction de la continuité, sauf pour les appuis voisins des appuis de rive.
M2 − M1
V1 = V0 + < V0
M2 < 0 M2 − M1 l
} ⟹ <0 ⟹ M2 − M1
M1 = 0 l V2 = −V0 + < −V0
l
{ ⟹ |V2 | > |V0 |
Avec V0 : Valeur absolue à l’effort tranchant isostatique sur appui 1 ou 2 dans la travée de
référence. (Figure 8)
li
V0i = P
2
17
1.3.4. Calcul des moments fléchissant
Pour le calcul des moments fléchissant sur appuis et en travées, nous avons considéré les
différents cas de charges suivantes :
18
b) Calcul des moments maximaux dans les travées de référence ( M0 )
Le tableau ci-dessous récapitule les moments maximaux dans les 2 travées isostatiques dans les
différentes combinaisons de charge (Tableau 8) :
𝑃𝑢 xl²
La formule utilisée : M0 = 8
N.B : Les moments sur appuis sont en valeurs absolues (tableau 9).
1 2 3
Moments minimaux sur appuis (kN.m)
0.15M01 0.6max(M01,M02) 0.15M02
C-C
ELU 0.7 4.320 1.08
ELS 0.507 3.133 0.783
C-D
ELU 0.7 3.432 0.858
ELS 0.507 2.542 0.636
D-C
ELU 0.555 4.320 1.08
ELS 0.411 3.133 0.783
19
d) Calcul des moments minimaux en travées
En s’appuyant sur les conditions données par la méthode forfaitaire (figure 6), nous avons
calculé les moments minimaux dans les 2 travées de la nervure.
1 2
Moments minimaux en travées (kN.m)
(0.6+0.15α)M01 (0.6+0.15α)M02
C-C
ELU 2.927 4.523
ELS 2.124 3.281
C-D
ELU 2.927 3.594
ELS 2.124 2.662
D-C
ELU 2.326 4.523
ELS 1.723 3.281
La formule des moments nous permet de calculer les moments maximaux dans les travées
continues (tableau 11).
La formule utilisée :
Mw + Me Mw + Me
Mt + ≥ max(1 + 0.3α; 1.05) M0 ==> Mt ≥ max(1 + 0.3α; 1.05) M0 − ( )
2 2
Avec 𝐌𝐞 et 𝐌𝐰 : Valeurs absolues des moments respectivement sur l’appui de gauche et sur
l’appui de droite de la travée continue.
- L’ELU :
20
𝑀1 + 𝑀2 4.320 + 0.15𝑥4.659
Mt1 ≥ 1.057M01 − ( ) = 1.057𝑥4.659 − ( ) = 2.415 KN. m
2 2
- L’ELS :
𝑀1 + 𝑀2 3.133 + 0.15𝑥3.380
Mt1 ≥ 1.057M01 − ( ) = 1.057𝑥3.380 − ( ) = 1.753 KN. m
2 2
Les valeurs des moments retenues sont présentées dans les tableaux 12 et 13.
21
Diagramme des moments maximaux a l’ELU
𝐥𝟏 𝟑. 𝟐𝟏
𝐕𝟎𝟏 = 𝐏𝒖 = 𝟑. 𝟔𝟏𝟕𝐱 = 𝟓. 𝟖𝟎𝟓 𝐊𝐍
𝟐 𝟐
M2 − M1 4.320
VD(1) = V01 + = 5.805 − = 4.459 KN
𝑙1 3.21
M2 − M1 4.320
VG(2) = −1.15V01 + = −1.15x5.805 − = −8.022 KN
l1 3.21
𝐥𝟐 𝟑. 𝟗𝟗
𝐕𝟎𝟐 = 𝐏𝒖 = 𝟑. 𝟔𝟏𝟕𝐱 = 𝟕. 𝟐𝟏𝟔 𝐊𝐍
𝟐 𝟐
M3 − M2 4.320
VD(2) = 1.15V02 + = 8.298 + = 9.381 KN
𝑙2 3.99
M3 − M2 4.320
VG(3) = −V02 + = −7.216 + = −6.133 KN
l2 3.99
22
𝐥𝟏 𝟑. 𝟐𝟏
𝐕𝟎𝟏 = 𝐏𝒖 = 𝟑. 𝟔𝟏𝟕𝐱 = 𝟓. 𝟖𝟎𝟓 𝐊𝐍
𝟐 𝟐
M2 − M1 4.320
VD(1) = V01 + = 5.805 − = 4.459 KN
𝑙1 3.21
M2 − M1 4.320
VG(2) = −1.15V01 + = −1.15x5.805 − = −8.022 KN
l1 3.21
𝐥𝟐 𝟑. 𝟗𝟗
𝐕𝟎𝟐 = 𝐏𝒖 = 𝟐. 𝟖𝟕𝟒𝐱 = 𝟓. 𝟕𝟑𝟒 𝐊𝐍
𝟐 𝟐
M3 − M2 4.320
VD(2) = 1.15V02 + = 6.594 + = 7.677 KN
𝑙2 3.99
M3 − M2 4.320
VG(3) = −V02 + = −5.437 + = −4.354 KN
l2 3.99
𝐥𝟏 𝟑. 𝟐𝟏
𝐕𝟎𝟏 = 𝐏𝒖 = 𝟐. 𝟖𝟕𝟒𝐱 = 𝟒. 𝟔𝟏𝟑 𝐊𝐍
𝟐 𝟐
M2 − M1 4.320
VD(1) = V01 + = 4.613 − = 3.267 KN
𝑙1 3.21
M2 − M1 4.320
VG(2) = −1.15V01 + = −1.15x4.613 − = −6.651 KN
l1 3.21
𝐥𝟐 𝟑. 𝟗𝟗
𝐕𝟎𝟐 = 𝐏𝒖 = 𝟑. 𝟔𝟏𝟕𝐱 = 𝟕. 𝟐𝟏𝟔 𝐊𝐍
𝟐 𝟐
M3 − M2 4.320
VD(2) = 1.15V02 + = 8.298 + = 9.381 KN
𝑙2 3.99
M3 − M2 4.320
VG(3) = −V02 + = −7.216 + = −6.133 KN
l2 3.99
Les résultats retenus sont récapitulés dans les tableaux 14 et 15 et la figure 13.
23
Tableau 14: Tableau récapitulatif de l'effort tranchant isostatique dans les travées de
référence
Effort tranchant
1 2 3
sur appuis (kN)
G D G D G D
ELU 4.459 -8.022 9.381 -6.133
ELS 2.866 -6.189 7.103 -4.152
La nervure travaille en flexion simple, étant donné que la fissuration est peu préjudiciable nous
allons dimensionner à l’ELU et ensuite vérifier à l’ELS tout en respectant la Condition de non
fragilité CNF.
Le calcul sera développé uniquement pour la première travée et pour l’appui 1, le reste sera
résumé dans les tableaux 16 et 17.
a) Armatures longitudinales
Ferraillage des travées
h0 0.05
MTu = (fbu b.h0 ) [d − ] = (11.33 x 0.33 x 0.05). [0.189 − ] = 0.0306 MN.m
2 2
24
• Travée 1
𝑀 0.003
𝜇𝑢 = 𝑏𝑑²𝑓𝑢 = 0.33𝑥0.1892 11.33 = 0.0225 μ < μlim =0.3
𝑏𝑢
𝑀𝑢 0.003
𝐴𝑢 = = = 0.461 𝑐𝑚²
𝑍𝑢 𝑓𝑠𝑢 0.187𝑥348
𝑓𝑡28 1.8
𝐴𝑚𝑖𝑛 = 0,23. .b.d = 0,23 x 400 x 33x 18,9 = 0,65 cm²
𝑓𝑒
On a 𝐴𝑚𝑖𝑛 = 0,65 cm² > 𝐴𝑢 = 0,461 cm² Alors 𝐴𝑐𝑎𝑙𝑐𝑢𝑙é𝑒 = 0,65 cm²
• Travée 2
𝑀 0.005
𝜇𝑢 = 𝑏𝑑²𝑓𝑢 = 0.33𝑥0.1892 11.33 = 0.0374 μ < μlim =0.3
𝑏𝑢
𝑀𝑢 0.005
𝐴𝑢 = = = 0.78 𝑐𝑚²
𝑍𝑢 𝑓𝑠𝑢 0.185𝑥348
25
Vérification de la condition de non fragilité
𝑓𝑡28 1.8
𝐴𝑚𝑖𝑛 = 0,23. .b.d = 0,23 x 400 x 33x 18,9 = 0,65 cm²
𝑓𝑒
On a 𝐴𝑚𝑖𝑛 = 0,65 cm² < 𝐴𝑢 = 0,78 cm² Alors 𝐴𝑐𝑎𝑙𝑐𝑢𝑙é𝑒 = 0,78 cm²
Sur appui, la section se comporte comme une section rectangulaire (b0xh) et nous travaillons
avec la valeur absolue de moment.
• Appui 1
𝑀 0.0007
𝜇𝑢 = 𝑏𝑑²𝑓𝑢 = 0.33𝑥0.1892 11.33 = 0.00524 μ < μlim =0.3
𝑏𝑢
𝑀𝑢 0.0007
𝐴𝑢 = = = 0.11 𝑐𝑚²
𝑍𝑢 𝑓𝑠𝑢 0.189𝑥348
On a 𝐴𝑚𝑖𝑛 = 0,65 cm² > 𝐴𝑢 = 0,11 cm² Alors 𝐴𝑐𝑎𝑙𝑐𝑢𝑙é𝑒 = 0,65 cm²
26
Tableau 16: Tableau récapitulatif (Armatures longitudinales de la nervure)
Au Choix des
MU (KN.m) Z(m)
(cm²) armatures
Travée 1 2.927 0.0225 0.028 0.187 0.65 1HA10
Pour le calcul des armatures transversales, nous allons détailler le calcul pour le 2ème appui.
En zone courante
Vu max 9.381x10−3
La contrainte tangentielle : τᵤ= = = 0.709 MPa
𝑏0 𝑑 0.07×0.189
Pour une fissuration peu préjudiciable et pour un angle d’inclinaison des armatures α = 90°
fc28
τlim = min (0,2. , 5MPa) = min (2.67MPa ,5MPa) = 2.67MPa τu ≤ τ𝑙𝑖𝑚 = 2.67 𝑀𝑃𝑎
ɣb
Jonction hourdis-nervure
A gauche de l’appui 2 :
27
2𝑉𝑢𝑑 2𝑥9.381𝑥10−3 0.8𝑓𝑐28 0.8𝑥20
𝜎𝑏𝑐 = = = 1.577 𝑀𝑃𝑎 ≤ = = 10.67 𝑀𝑃𝑎
𝑏0 𝑎 0.07𝑥0.17 𝛾𝑏 1.5
* γs =1.15
𝐴𝑡 𝐴𝑡 0.4𝑏0
= 2.7(𝑐𝑚2 /𝑚) ≥ ( ) = = 1.19(𝑐𝑚2 /𝑚)
𝑆𝑡 𝑆𝑡 𝑚𝑖𝑛 𝑓𝑒𝑡
Soit St =17 cm
28
Jonction hourdis-nervure
Armatures à ancrer
−3
𝑀 −3 4.320𝑥10
𝛾𝑠 (𝑉𝑢 − 𝑢 ) 1.15𝑥 (9.381𝑥10 − 0.9𝑥0.189 )
𝐴𝑎 ≥ 0.9𝑑 = = −0.46 𝑐𝑚²
𝑓𝑒 400
En principe dans ce cas nous ne sommes pas obligées de prolonger les armatures, mais il
est de bonne construction de prolonger les armatures inférieures au-delà de l’appui de part et
d’autre.
𝐒𝐭 𝐜𝐡𝐨𝐢𝐬𝐢𝐞 (cm) 17 17 17
𝐀 𝐭 (cm²) Etrier RL6 Etrier RL6 Etrier RL6
𝐀 𝐜 (cm²) Cadre RL6 Cadre RL6 Cadre RL6
𝐀 𝐚𝐧𝐜𝐫é (cm²) 0.13 - 0.18
Les poutres représentent les éléments principaux de la structure, ce sont les éléments les plus
sollicitées en flexion, et qui conditionnent parfois l’esthétique du bâtiment par l’existence ou
non de retombée ou de flèche.
29
Aperçu théorique :
Pour le calcul des sollicitations des poutres continues en béton armé, le règlement BAEL 91
nous offre trois méthodes possibles pour le calcul des sollicitations. Nous avons la méthode
forfaitaire, la méthode Caquot et la méthode Caquot Minorée.
Nous allons exposer dans ce qui suit les conditions d’application de chaque méthode.
Méthode forfaitaire
Cette méthode consiste à l’évaluation des valeurs maximales des moments en travées et sur
appuis, et de même pour l’effort tranchant maximal comme des fractions, fixées forfaitairement,
de la valeur maximale du moment fléchissant M0 et de l’effort tranchant V0 de la poutre
isostatique équivalente.
Domaine de validité
La méthode forfaitaire de calculs planchers à charge d’exploitation modéré s’applique dans les
cas où :
1- Les charges d’exploitation sont modérées, c'est-à-dire qu’elles vérifient :
q0 ≥ 2 g0 q : somme des charges variables
{ Avec : { 0
q 0 ≥ 5 kN/ m² g 0 : somme des charges permanentes
3- Les éléments du plancher ont même inertie dans toutes les différentes travées.
4- Les portées vérifient :
li
0.8 1.25
li 1
0.8 li
1.25
li 1
Méthode de Caquot
Domaine de validité
30
Dans le cas où l’une des hypothèses (2), (3) ou (4) relatives à la méthode forfaitaire ne serait
pas vérifiés on applique la méthode de Caquot pour les planchers à charge d’exploitation q 0 ≥
2g 0 en multipliant la part des moments sur appuis provenant des seules charges permanentes
par un coefficient variant entre 1 et 2/3 : c’est la méthode de Caquot Minorée.
Nous avons calculé la poutre A1 au niveau du plancher haut 1ér étage, composée de 3 travées.
(Figure 14)
31
4.61 4.61
≤ℎ≤ 0,288 𝑚 ≤ ℎ ≤ 0,384 m h = 0,35 m
16 12
- La largeur de la poutre est égale à celle du poteau pour des dispositions constructives
b =0.22 m
- Poids propre
g poutre = γb xbxh = 25x0.35x0.22 = 1.925 kN/m
- Poids de la dalle : Plancher terrasse (19+6) (Voir tableau 3)
g dalle = 6.85 x li = 6.85 x 2.79 = 19.112 KN/m
li 4.61
= = 1.688 ∉ [0.8; 1.25]
li+1 2.73
li 4.61
= = 1.368 ∉ [0.8; 1.25]
{ li−1 3.37
Nous ne pouvons pas appliquer la méthode forfaitaire car le rapport des portées ne vérifie pas
la condition ci-dessus.
Nous utilisons la méthode de Caquot minorée pour le calcul de notre poutre continue.
Méthode de Caquot
Nous déterminons les moments en travée et sur appuis par les formules suivantes :
Moments sur appuis
3 3
Pw l′ w + Pe l′ e
Ma = −
8.5(l′ w + l′ e )
32
𝐏𝐰 et 𝐏𝐞 : sont les charges respectivement sur la travée gauche et sur la travée droite.
𝐥′𝐰 et 𝐥′𝐞 : sont les longueurs fictives respectivement de la travée gauche et celle de droite
(l’=l si la travée est de rive, l’=0.8l si la travée est intermédiaire).
En ce qui concerne les appuis de rive, leurs moments sont calculés par la formule suivante :
Ma = −0.15𝑀0
Tableau 18: Tableau des données du calcul de la poutre A1
Travée 1 Travée 2 Travée3
Portée de travée l (m) 3.37 4.61 2.73
Portée fictive l' (m) 3.37 3.688 2.73
Largeur d’influence li (m) 2.79 2.79 2.79
Charge permanente g (kN/m) 23.537 23.537 23.537
Tableau 19: Tableau récapitulatif des moments aux appuis (calculés par la méthode de Caquot)
Moments en travées
L’expression du moment dans la travée (i) à la position (x) de l’appui de gauche est donnée
par :
33
Avec M0 est le moment dans la travée isostatique de référence correspondant au cas de charge
étudié. La position du moment maximum en travée est obtenue en recherchant l’abscisse où la
dérivée de M(x) s’annule, soit dans le cas d’un chargement symétrique sur la travée :
l M M
X i e w
0 2 Pl
i
𝐌𝐞 et𝐌𝐰 : Les valeurs des moments respectivement sur l’appui de gauche et de droite de la
travée fictive continue.
𝑝𝑙𝑥 𝑃𝑥²
Pour une charge répartie 𝑀0 (𝑥) = −
2 2
Dans le tableau 20, nous avons présenté les données nécessaires pour le calcul des moments en
travées.
Tableau 20: Tableau des données du calcul
Efforts tranchants
Les efforts tranchants sont calculés en tenant compte des moments sur appuis évalués par la
méthode de Caquot.
M i M i 1 M i 1 M i
Vwi V0 w et Vei V0e
l wi l ei
34
𝐕𝟎𝐰 et 𝐕𝟎𝐞 : effort tranchant sur appui i des travées de référence en valeur algébrique.
𝐌𝐢−𝟏 , 𝐌𝐢 et 𝐌𝐢+𝟏 : Moments sur appuis avec leurs signes.
A titre indicatif, nous détaillons le calcul pour la travée N°1 ; pour les autres travées un calcul
identique est conduit, tous les résultats seront illustrés dans le tableau 23.
La fissuration étant peu préjudiciable, nous procédons par un dimensionnement à l’ELU ainsi
qu’une justification de la condition de non fragilité.
Dimensionnement à l’ELU
• Travée 1
Mu = 0.035 MN.m.
𝑀 0.035
𝜇𝑢 = 𝑏𝑑²𝑓𝑢 = 0.22𝑥0.3152 11.33 = 0.142 μ < μlim =0.3
𝑏𝑢
𝑀𝑢 0.035
𝐴𝑢 = = = 3.46 𝑐𝑚²
𝑍𝑢 𝑓𝑠𝑢 0.291𝑥348
On a 𝐴u = 3.46 cm² > 𝐴min = 0,72 cm² Alors 𝐴𝑐𝑎𝑙𝑐𝑢𝑙é𝑒 = 3.46 cm²
35
Soit 4HA12 =4.52 cm2
N.B : Les moments maximales que nous allons utiliser dans le calcul des armatures
longitudinales sur appuies sont négatives, d’où nous allons renverser la section de coffrage et
nous allons travailler avec |𝑀𝑢|. (Acier tendue en haut de la section : armature supérieure)
Nous détaillons le calcul pour l’appui n°1 ; pour les autres appuis un calcul identique est
conduit, tous les résultats seront illustrés dans le tableau 24.
• Appui 1
Mu = 0.0374MN.m.
𝑀 0.0374
𝜇𝑢 = 𝑏𝑑²𝑓𝑢 = 0.22𝑥0.3152 11.33 = 0.151 μ < μlim =0.3
𝑏𝑢
𝑀𝑢 0.0374
𝐴𝑢 = = = 3.72 𝑐𝑚²
𝑍𝑢 𝑓𝑠𝑢 0.289𝑥348
36
𝑓𝑡28 1.8
𝐴𝑚𝑖𝑛 = 0,23. .b.d = 0,23 x 400 x 22x 31.5 = 0,72 cm²
𝑓𝑒
On a 𝐴u = 3.72 cm² > 𝐴min = 0,72 cm² Alors 𝐴𝑐𝑎𝑙𝑐𝑢𝑙é𝑒 = 3.72 cm²
Appui (i) 1 2 3 4
𝐌𝐮 (MN.m) 0.0374 0.0413 0.0362 0.0246
0.151 0.167 0.146 0.099
𝐀 𝐬𝐜 (cm²) 0 0 0 0
0.206 0.230 0.199 0.131
Z (m) 0.289 0.286 0.290 0.298
Au calculée (cm²) 3.72 4.15 3.59 2.37
4HA12 4HA12 4HA12 3HA12
Choix d’armatures
b) Armatures transversales
Pour le calcul des armatures transversales, nous allons détailler le calcul pour le 2éme appui
intermédiaire et le 1er appui de rive. Les résultats des autres appuis seront explicités dans le
tableau 25.
Appui intermédiaire 2
En zone courante
Pour une fissuration peu préjudiciable et pour un angle d’inclinaison des armatures α = 90°
fc28
τlim = min (0,2. , 5MPa) = min (2.67MPa ,5MPa) = 2.67MPa τu ≤ τ𝑙𝑖𝑚 = 2.67 𝑀𝑃𝑎
ɣb
A gauche de l’appui 2 :
37
2𝑉𝑢𝑑 2𝑥0.122 0.8𝑓𝑐28 0.8𝑥20
𝜎𝑏𝑐 = = = 6.524 𝑀𝑃𝑎 ≤ = = 10.67 𝑀𝑃𝑎
𝑏𝑎 0.22𝑥0.17 𝛾𝑏 1.5
* γs =1.15
𝐴𝑡 𝐴𝑡 0.4𝑏0
= 21.053(𝑐𝑚2 /𝑚) ≥ ( ) = = 3.745 (𝑐𝑚2 /𝑚)
𝑆𝑡 𝑆𝑡 𝑚𝑖𝑛 𝑓𝑒𝑡
Soit St =14 cm
Armatures à ancrer
38
𝑀𝑢 0.0413
𝛾𝑠 (𝑉𝑢 − ) 1.15𝑥 (0.122 − )
𝐴𝑎 ≥ 0.9𝑑 = 0.9𝑥0.315 = −0.681 𝑐𝑚²
𝑓𝑒 400
En principe dans ce cas nous ne sommes pas obligées de prolonger les armatures, mais il
est de bonne construction de prolonger les armatures inférieures au-delà de l’appui de part et
d’autre.
Appui de rive 1
En zone courante
Pour une fissuration peu préjudiciable et pour un angle d’inclinaison des armatures α = 90°
fc28
τlim = min (0,2. , 5MPa) = min (2.67MPa ,5MPa) = 2.67 MPa τu ≤ τ𝑙𝑖𝑚 = 2.67 𝑀𝑃𝑎
ɣb
39
* ft28 = 1.8 MPa.
Avec :
* K= 0 (flexion simple, reprise de bétonnage non traité)
* γs =1.15
𝐴𝑡 𝐴𝑡 0.4𝑏0
= 15.013 (𝑐𝑚2 /𝑚) ≥ ( ) = = 3.745 (𝑐𝑚2 /𝑚)
𝑆𝑡 𝑆𝑡 𝑚𝑖𝑛 𝑓𝑒𝑡
Soit St =15 cm
Armatures à ancrer
𝛾𝑠 𝑉𝑢 𝑚𝑎𝑥 1.15𝑥0.087
𝐴𝑎 ≥ = = 2.501 𝑐𝑚²
𝑓𝑒 400
40
2.2.5. Vérification à l’ELS
Notation
Ii : Moment d'inertie
Exemple de calcul
- Travée 1
𝑏 2 0.22 2
𝑦1 + 15𝐴𝑠 𝑦1 − 15𝐴𝑠 𝑑 = 𝑦 + 15𝑥3.46𝑥10−4 𝑦1 − 15𝑥3.46𝑥10−4 𝑥0.315 = 0
2 2 1
Y1=0.10058 m
𝑏 3 0.22
𝐼𝑖 = 𝑦1 + 15𝐴𝑠 (𝑑 − 𝑦1 )2 = 𝑥0.100583 + 15𝑥3.46𝑥10−4 (0.315 − 0.10058)2
3 3
𝐼𝑖 = 3.132. 10−4
𝑀𝑠 0.0112
𝜎𝑏𝑐 = 𝑦 = 𝑥0.10058 = 3.6𝑀𝑃𝑎 < 𝜎𝑏𝑐 = 0.6x𝑓𝑐28 = 0.6𝑥20 = 12 𝑀𝑃𝑎 Vérifiée
𝐼𝑖 1 3.132. 10−4
15𝑀𝑠 15𝑥0.0112
𝜎𝑠 = (𝑑 − 𝑦1 ) = 3.132.10−4 (0.315 − 0.10058) = 115.015 < 𝑓𝑒 = 400𝑀𝑃𝑎 Vérifiée
𝐼𝑖
- L’appui 1
𝑏 2 0.22 2
𝑦1 + 15𝐴𝑠 𝑦1 − 15𝐴𝑠 𝑑 = 𝑦 + 15𝑥3.72𝑥10−4 𝑦1 − 15𝑥3.72𝑥10−4 𝑥0.315 = 0
2 2 1
Y1=0.1036 m
𝑏 3 0.22
𝐼𝑖 = 𝑦1 + 15𝐴𝑠 (𝑑 − 𝑦1 )2 = 𝑥0.10363 + 15𝑥3.72𝑥10−4 (0.315 − 0.1036)² = 3.309. 10−4
3 3
𝐼𝑖 = 3.309. 10−4
𝑀𝑠 0.0267
𝜎𝑏𝑐 = 𝑦1 = 𝑥0.1036 = 8.36𝑀𝑃𝑎 < 𝜎𝑏𝑐 = 0.6x𝑓𝑐28 = 0.6𝑥20 = 12 𝑀𝑃𝑎 Vérifiée
𝐼𝑖 3.309. 10−4
15𝑀𝑠 15𝑥0.0267
𝜎𝑠 = (𝑑 − 𝑦1 ) = (0.315 − 0.1036) = 255.865 < 𝑓𝑒 = 400𝑀𝑃𝑎 Vérifiée
𝐼𝑖 3.309.10−4
N.B : nous avons vérifié les autres travées et appuis dans le tableau 26.
41
Tableau 26: Tableau de vérification des contraintes à l’ELS
𝝈𝒃𝒄
̅̅̅̅̅(𝐌𝐏𝐚) 12 12 12 12 12 12 12
𝝈𝒔 (MPa)
̅̅̅ 400 400 400 400 400 400 400
Pour la vérification de la flèche, nous allons détailler le calcul pour la 1ére travée. Les résultats
des autres travées seront explicités dans le tableau 27.
Travée 1
Flèche admissible
Pour les éléments supports reposant sur deux appuis, la valeur de la flèche admissible dans le
cas où les ouvrages supportés (cloisons et revêtements), sont fragiles est limitée à :
𝑙
𝑓𝑎𝑑𝑚 = 𝑠𝑖 𝑙 ≤ 5 𝑚 (𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑙 𝑒𝑛 𝑐𝑚)
500
𝑙
𝑓𝑎𝑑𝑚 = 0.5 + 𝑠𝑖 𝑙 ≥ 5 𝑚 (𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑙 𝑒𝑛 𝑐𝑚)
1000
Quand les ouvrages supportés ne sont pas fragiles comme dans notre cas, la flèche admissible
est égale au double de celle obtenue dans le cas d’ouvrages supportés fragiles.
42
𝑙1 337
𝑓𝑎𝑑𝑚 = 2𝑥 = 2𝑥 = 1.348 𝑐𝑚
500 500
𝑀𝑠 = 0.0112 𝑀𝑁. 𝑚
Le rapport ρ
𝐴 3.72. 10−4
𝜌= = = 5.368. 10−3 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐴: 𝑙𝑎 𝑠𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑 ′ 𝑎𝑐𝑖𝑒𝑟
𝑏𝑑 0.22𝑥0.315
0.05𝑓𝑡28 0.05𝑥1.8
𝜆𝑖 = = = 5.675 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑏0 : 𝑙𝑎 𝑙𝑎𝑟𝑔𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑛𝑒𝑟𝑣𝑢𝑟𝑒
𝑏0 0.07
(2 + 3 ) 𝜌 (2 + 3 0.22) 𝑥5.368. 10−3
𝑏
1.75𝑓𝑡28 1.75𝑥1.8
𝜇 = 1− =1− = 0.262
4𝜌𝜎𝑠 + 𝑓𝑡28 4𝑥5.368. 10−3 𝑥115.015 + 1.8
𝐼0
𝐼𝑓𝑖 = 1.1 = 1.385. 10−4 𝑚4
1 + 𝜆𝑖 𝜇
𝑀𝑠 𝑙 2 0.0112𝑥3.372
𝑓𝑖 = = = 0.308 𝑐𝑚 < 𝑓𝑎𝑑𝑚 = 1.348 𝑐𝑚
10𝐸𝑖 𝐼𝑓𝑖 10𝑥29858.594𝑥1.385. 10−4
𝐸𝑖 29858.594
𝐸𝑉 = = = 9952.865 𝑀𝑃𝑎
3 3
2𝜆𝑖 2𝑥5.675
𝜆𝑉 = = = 2.27
5 5
𝐼0 3.132. 10−4
𝐼𝑓𝑣 = 1.1 = 1.1 = 2.16. 10−4 𝑚4
1 + 𝜆𝑣 𝜇 1 + 2.27𝑥0.262
43
Le moment quasi-permanent en travée 1 à l’ELS
𝑀𝑠 = 0.0112 𝑀𝑁. 𝑚
𝑀𝑠 𝑙 2 0.0112𝑥3.372
𝑓𝑣 = = = 0.592 𝑐𝑚 < 𝑓𝑎𝑑𝑚 = 1.348 𝑐𝑚
10𝐸𝑉 𝐼𝑓𝑣 10𝑥9952.865𝑥2.16. 10−4
44
2.2.7. Schéma de ferraillage par le logiciel Robot
Travée 1
Travée 2
45
Travée 3
Les poteaux sont les éléments verticaux de la structure, porteurs des éléments poutres et
raidisseurs, et transmettant les charges qui en découlent vers les fondations. Les poteaux sont
dimensionnés de façon qu’ils supportent les charges des surfaces affectées, en appliquant les
majorations nécessaires et en tenant compte de leur poids propre, ainsi un poteau supporte :
46
Figure 19: L’emplacement du poteau P2 au niveau du RDC
- Le poteau au niveau de l’étage va subir les réactions des poutres qui y sont appuyées et qui
vont ramener les charges du plancher terrasse (surface d’influence du poteau x charge du
plancher terrasse / m²), l’acrotère, les poids des moitiés poutres et raidisseurs voisins
- Le poteau au niveau du RDC va subir l’ensemble des charges venant du poteau du dessus, les
réactions des poutres qui y sont appuyées et qui vont ramener les charges du plancher courant
(surface d’influence du poteau x charge du plancher courant / m²), le mur extérieur (cloison de
40 cm), les poids des moitiés poutres et raidisseurs voisins
Charges permanentes
-Poids propre
-Poids du plancher
47
𝑙𝐴1.1 𝑙𝐴1.2 3.37 4.61
𝐺𝑝𝑜𝑢𝑡𝑟𝑒 = 𝛾𝑏 𝑥𝑏𝑥ℎ𝑥 ( + ) = 25𝑥0.35𝑥0.22𝑥 ( + ) = 7.681 𝑘𝑁
2 2 2 2
-Poids du raidisseur R2
𝑙𝑅2 5.58
𝐺𝑟𝑎𝑖𝑑𝑖𝑠𝑠𝑒𝑢𝑟 = 𝛾𝑏 𝑥𝑏𝑥ℎ𝑥 = 25𝑥0.22𝑥0.25𝑥 = 3.836 𝑘𝑁
2 2
-Poids de l’acrotère
Charges d’exploitation
Charges permanentes
-Poids propre
-Poids du plancher
-Poids du raidisseur R2
𝑙𝑅2 5.58
𝐺𝑟𝑎𝑖𝑑𝑖𝑠𝑠𝑒𝑢𝑟 = 𝛾𝑏 𝑥𝑏𝑥ℎ𝑥 = 25𝑥0.22𝑥0.25𝑥 = 3.836 𝑘𝑁
2 2
Charges d’exploitation
48
3.37 4.61 5.58
𝑄 = 𝑞0 𝑥𝑆𝑖𝑛𝑓𝑙𝑢𝑒𝑛𝑐𝑒 = 1.5𝑥 ( + )𝑥 = 16.7 𝑘𝑁
2 2 2
Figure 20: Calcul de l’effort normal : cas d’un bâtiment à plusieurs travées
Dimensions : a = b =0.22 m
𝑙𝑓 = 0.7 x 𝑙0 = 2.17 m
49
Nu: déterminé à partir de la descente de charges.
Nu = 0.335
La moitié des charges sont appliquées avant 90 jours α est divisée par 1.1
Elancement mécanique λ
𝑙𝑓 𝑙𝑓 2.17
𝜆= = 2√3 = 2√3 = 34.17
𝑖 𝑎 0.22
0.85 𝛼
𝛼= 2 = 0.714 = 0.649
𝜆 1.1
1 + 0.2 ( )
35
𝐵𝑟 = (𝑎 − 2𝑐𝑚)2 = 0.04 𝑚2
𝑁𝑢 𝐵𝑟𝑓𝑐28 𝛾𝑠
𝐴≥( − ) = −2.2 𝑐𝑚2 < 0 Le béton est bien dimensionné
𝛼(𝜆) 0.9𝛾𝑏 𝑓𝑒
𝐵
Avec : A min = max. (4cm2/m de périmètre ; 0.2 x100 ) = 3,52 cm²
𝐵
A max = 5 x 100 = 24,20 cm²
1 1
l max 12 mm 12 12 mm
3 3
4 12 mm Soit un cadre de diamètre 6 .
50
40 cm
St ≤ Min 22 + 10 = 32cm Soit St = 30 cm
15𝜙𝑙 Pas besoin de vérifier cette condition car A = Amin
Zone de recouvrement
Les fondations d’une construction sont constituées par les parties de l’ouvrage qui sont en
contact avec le sol auquel elles transmettent les charges de la superstructure. Leur bonne
conception et réalisation assurent une bonne tenue de l’ouvrage.
Dans le cas d’un sol de faible portance (cas le plus fréquent), on intercale un bloc de gros béton
entre les semelles et le sol. D’une part, le gros béton possède une portance supérieure à celle du
51
sol et suffisamment grande pour supporter la charge transmise par la semelle. D’autre part, le
bloc de gros béton a une section plus importante que celle de la semelle ce qui lui permet de
diminuer la contrainte transmise au sol.
Le poteau à une section (a x b), la semelle est un rectangle (a’ x b’). Dans le cas général, nous
choisissons les dimensions de la semelle de telle sorte qu’elles soient homothétiques du poteau
𝑎 𝑎′ 𝐴
c’est-à-dire = 𝑏′ = 𝐵
𝑏
4.3.1. Chargement
Il s’agit de la semelle S 2 de dimension (a’ ×b’ ×h) sous un poteau de dimension (a=b= 22cm).
La semelle supporte le poteau, le pré-poteau, l'effort transmis des étages supérieurs et le poids
du sol.
4.3.2. Dimensionnement de la semelle
𝑎′ 𝐴 𝑎
= = = 1 a′ = b ′
𝑏′ 𝐵 𝑏
52
Soit a’ = b’ = 80 cm
Condition de rigidité
𝑎′ − 𝑎
𝑎′ − 𝑎
𝑚𝑎𝑥 { ′ 4 ≤ 𝑑 ≤ 𝑚𝑖𝑛 { ′ 14.5 cm ≤ d ≤ 58 cm
𝑏 −𝑏 𝑏 −𝑏
4
Soit h = 30 cm
𝑁𝑠 + 𝐺0
≤ 𝜎𝑔𝑏 = 0.5 𝑀𝑃𝑎 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐺0 : 𝑙𝑒 𝑝𝑜𝑖𝑑𝑠 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑒𝑚𝑒𝑙𝑙𝑒 + 𝑠𝑜𝑙 + 𝑃𝑜𝑖𝑑𝑠 𝑑𝑢 𝑝. 𝑝𝑜𝑡𝑒𝑎𝑢
𝑎′𝑏′
𝑎′′ − 𝑎′
ℎmin 𝑔𝑏 = 𝑚𝑎𝑥 { = 110 − 80 = 30 𝑐𝑚
𝑏 ′′ − 𝑏 ′
Soit H = 40 cm
53
𝑁𝑠 + 𝐺0
≤ 𝜎𝑠𝑜𝑙 = 0.2 𝑀𝑃𝑎
𝑎′′𝑏′′
(𝑎 + 2ℎ)(𝑏 + 2ℎ)
𝑃𝑟𝑒𝑑 = 𝑁𝑢 − (𝑁𝑢 − 1.35𝐺0 ) [1 − ] = 0.32 𝑀𝑁
𝑎′ 𝑏 ′
𝑓𝑐28
𝑃𝑟𝑒𝑑 = 0.32 𝑀𝑁 < 0.045 𝑈 . ℎ = 0.374 𝑀𝑁
𝛾𝑏 𝑐
-Enrobage : 5 cm
- La contrainte limite de calcul des armatures à hautes adhérences (HA) :𝑓𝑠𝑢 = 348 𝑀𝑃𝑎
2
𝑓 = 266.67 𝑀𝑃𝑎
-Fissuration préjudiciable : ̅̅̅
𝝈𝒔 = 𝑚𝑖𝑛 { 3 𝑒
max(0.5𝑓𝑒 ; 110√𝜂𝑓𝑡𝑗 ) = (200; 186.7) = 200𝑀𝑃𝑎
𝝈𝒔 = 200 𝑀𝑃𝑎
̅̅̅
54
𝑁𝑢 (𝑏 ′ − 𝑏) 𝑁𝑠 (𝑏 ′ − 𝑏)
𝐴𝑏′ = max ( ; ) = max(2.353𝑐𝑚²; 2.981𝑐𝑚²) = 2.981 𝑐𝑚²
8𝑑𝑓𝑠𝑢 8𝑑𝜎̅𝑠
55
Conclusion
En effet, l’étude élaborée dans ce projet est une occasion pour la résolution de certains
problèmes qui peuvent nous rencontrer durant notre vie professionnelle.
Ainsi, ces difficultés nous ont permis d’apprendre et acquérir plusieurs connaissances en
matière de bâtiment et de béton armé.
Ce projet fût une expérience assez bénéfique pour notre formation, ce qui facilitera par la suite
l’étude de tout autre projet en béton armé. De même, il nous a offre la chance d’apprendre la
démarche de travail concernant la conception et le dimensionnement d’un bâtiment R+1 ainsi
que maîtriser les logiciels mis en œuvre.
Référence bibliographique
Jean Perchat et Jean Roux : Pratique du BAEL 91 quatrième édition
56