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E Commerce
E Commerce
Introduction
L’accent ici va seulement être posé sur des activités supposant un service
logistique et en posant comme hypothèse que l’enjeu de la logistique du
commerce électronique sur l’internet n’est rien moins que la capacité d’un
marchand à mettre en place un système de distribution directe de biens matériels
dans des conditions d’organisation efficaces.
Chapitre I : les contraintes de la e-logistique et solution
mise en place
I- Les contraintes de la e-logistique
Les difficultés de la logistique dédiée à la vente par Internet sont liées
à la fois à la préparation de commande et à la distribution physique. Elles
émanent principalement des caractéristiques du client internaute qui sont
résumées ci-dessous:
−c’est un client final, d’où la multiplicité des lignes de commandes par
rapport à une commande faite par un industriel ou un distributeur ;
−c’est un client universel et qui souhaite être livré à domicile ;
−c’est un client qui a une attente forte en matière de service dans le cadre
d’une relation qu’il souhaite personnalisée en fonction de ses propres
contraintes, et ce d’autant qu’il a payé son produit d’avance ;
−c’est enfin, un client qui génère des retours pour lesquels il souhaite
qu’une solution convenable lui soit proposée car la vente sur le net relève de la
même réglementation que la vente à distance et le client a, entre autres
protections, la possibilité de se rétracter dans un délai de 7 jours après l’achat.
La logistique se caractérise par deux familles de contraintes ou difficultés :
− Celles liées à la préparation de commande
− Celles liées à la distribution physique
La livraison à domicile
Quant aux organisations mises en place, elles concernent la manière dont les
entreprises e- business organisent leur réseau logistique pour concrétiser
l’offre logistique faite au client, c’est à dire, l’offre de délai, de mode, de
tarif et d’horaire de livraison. C’est le back-office qui constitue la partie la
plus importante. Ici se sont décrites selon deux axes :
-les horaires du rendez vous de livraison qui sont fixés par le client ou par le
cyber- marchand.
- la non disponibilité des produits sur les rayons pour les clients
traditionnels
- On fait le picking dans les mêmes stocks que le magasins avec une zone
de préparation de commande réservée. Dans ce cas, ce sont les
approvisionnements du gestionnaire de stock qui sont perturbés, car il a
l’habitude de gérer l’alimentation des rayons et ses
réapprovisionnements par unité logistique regroupant plusieurs unités
produit (cartons et palettes) et là, les préparateurs pour le commerce
électronique « éclatent » cette unité pour servir leurs clients.
2.2 Internalisation vs externalisation
une entreprise de e-commerce peut opter pour une structure logistique dédiée.
Dans ce cas, il se pose pour elle la question du « faire ou faire faire ». En
générale la tendance la plus lourde est en faveur de l’externalisation, tant des
transports terminaux que des entrepôts et plate-formes.
Chapitre II : Typologie de l’offre des logisticiens
La logistique, notamment dans sa phase livraison, constitue le seul contact
concret entre un webmarchand et son client. Cela signifie que derrière la
virtualité de la prise de commande, la qualité de la réception du produit vaut
comme le contact en magasin. De ce point de vue, tout échec à la livraison, tout
retard, toute erreur dans les produits livrés par rapport à ceux commandés, tout
problème de retour, etc. sera interprété par le client comme une mauvaise qualité
de service du marchand. La singularité de ce phénomène tient au fait que le
vendeur, dans la plupart des cas, délègue sa logistique et donc la part
relationnelle physique de son activité commerciale. Cette situation rend le
webmarchand vulnérable et dépendant. La gamme de services à sa disposition
étant large.
Quatre grands cas de figure existent : les postes, les intégrateurs, les logisticiens-
transporteurs et les coursiers. Chacun d’entre eux a ses particularités fortes qui
se traduisent dans leurs offres logistiques. Alors que les postes disposent d’une
offre de service « large spectre », les trois autres catégories se distinguent par
des offres de service « sur mesure » à même de répondre à un cahier des charges
particulier. Ainsi, la force des premiers en matière tarifaire ne limite en rien
celles des autres en matière de personnalisation du service.
Les postes nationales sont des acteurs très compétitifs au niveau national. Le
coût de timbrage en fait d’une certaine manière le service par défaut. Depuis
quelques années, elles connaissent un double mouvement de diversification des
services proposés et d’internationalisation, par prises de participations
capitalistiques ou partenariats. Leur force nouvelle réside donc dans la
diversification de la gamme de services et l’élargissement de la couverture
territoriale.
Très tôt, les opérateurs de messagerie express comme UPS, FedEx ou DHL se
sont positionnés comme des interlocuteurs privilégiés des webmarchands. Ils ont
dès les années 1980 investi lourdement dans les systèmes de tracing-tracking, ce
qui leur a permis d’être les premiers à proposer cette valeur ajoutée
informationnelle qui intéresse aujourd’hui le consommateur final.Par ailleurs, la
rapidité de livraison, en J+1 pour les grands axes, coïncide avec l’image de la
vente sur l’internet, image sur laquelle elles ont capitalisé.Enfin, la qualité de
leur desserte internationale et leurs accords de dédouanement rapide en font des
acteurs de poids pour les expéditions hors des frontières.
3. Logisticiens et transporteurs
4. Coursiers
Il est probable que ce type d’acteurs, s’ils arrivent à créer un réseau de plusieurs
agglomérations, pourrait s’imposer sur le marché de la course B to C, marché
initié d’une certaine manière par le développement de la livraison à domicile de
pizzas, médicaments, cassettes vidéo, etc., secteur qui reste encore très atomisé.
II-Autres acteurs attendus : les vépécistes et la grande
distribution
1. Les grands vépécistes
Se sont des acteurs qui disposent d’un savoir-faire complet dans la vente directe
aux particuliers. Les grands vépécistes ont plusieurs atouts :
ils excellent sur l’offre logistique en aval (gestion des retours, services
clients, etc.) ;
ils capitalisent sur une clientèle habituée à la vente directe, même si celle-
ci n’est pas nécessairement équipée ;
ils ont enfin une expérience acquise de la prise de commande par Minitel.
Autant, lorsque certains d’entre eux annoncent aujourd’hui ouvrir leur offre de
service à d’autres acteurs du commerce électronique, c’est-à-dire mettre à
disposition leur organisation logistique à des tiers, de nombreux observateurs
estiment que ces « nouveaux entrants » pourraient à l’avenir proposer un haut
niveau de qualité de service. Si ces acteurs peuvent concurrencer La Poste sur la
livraison de colis, ils ne disposent toutefois pas d’un réseau maillé. La
répartition des flux de Mondial Relay par exemple, qui fait un tiers en livraison
directe, un tiers en livraison en points relais, et un tiers en livraison par voie
postale, témoigne de la nécessaire diversification des modes de livraison pour
atteindre une cohérence territoriale.
2. La grande distribution
3. Nouveaux entrants
On entend par « nouveaux entrants » les acteurs qui se spécialisent sur la partie
« système d’information » du commerce électronique sur l’internet. On les
appelle parfois les e-logisticiens ou les « infomédiaires ». Ces acteurs ont des
origines très différentes. Ce type des entreprises ont toutes en commun de
travailler sur l’adaptation des fonctions logistiques traditionnelles à celles du
commerce en ligne. Elles permettent généralement de restituer jusqu’au client
final une information fiable sur le suivi logistique, détail fortement apprécié à en
juger par la part de ceux qui interrogent les systèmes de suivi après avoir passé
une commande. Elles permettent également au vendeur de proposer à ses clients
le suivi logistique à partir de son site sans renvoyer sur les sites web des
logisticiens avec lesquels il travaille. Enfin, leur rôle de « prescripteur
transport » est loin d’être négligeable lorsqu’elles ont des accords tarifaires avec
les transporteurs.
Conclusion
Finalement on peut dire que le commerce électronique sur l’internet a face à lui
un modèle d’organisation logistique de type « grande distribution » d’une
efficacité redoutable : en échange de produits à bas prix, les hypermarchés
transforment le client en « logisticien de distribution idéal ».