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Les clients exigent des produits de manière constante livré plus rapidement, exactement
à l'heure et sans dommage ce qui oblige les entreprises de tournent de plus en plus vers
la mondialisation sources pour leurs fournitures. rechercher des solutions plus efficaces
façons de coordonner le flux de matériaux dans et hors de l'entreprise. Clé de cette
coordination est une orientation vers des relations plus étroites avec les fournisseurs. En
outre, les entreprises en particulier et l'offre Les chaînes en général rivalisent plus
aujourd'hui sur la base du temps et de la qualité.
Une construction managériale ne peut pas être utilisée efficacement par les gestionnaires
et les chercheurs si tous ne sont pas d’accord sur sa définition . C’est le cas du terme
“Supply Chain Management” (Management de la chaîne logistique) - il existe tellement
de définitions différentes qu’il y a peu de consensus sur ce qu’il signifie, toute en
acceptant qu’il subsiste une confusion considérable , tant dans le milieu universitaire
que dans la pratique
Une telle ambiguïté suggère qu'il est nécessaire d'examiner de plus près les phénomènes
de MCS afin de définir clairement le terme et le concept, afin d'identifier les facteurs
qui contribuent à la gestion efficace des déchets, et suggérer comment l'adoption d'une
approche SCM peut affecter la stratégie et la performance de l'entreprise. Le L'objectif
de cet article est d'examiner la recherche existante afin de comprendre le concept de
gestion de la chaîne.
Définition SCM
La Supply Chain est « un groupe d’au moins trois entités (entreprises ou personnes physiques)
directement impliquées dans les flux amont et aval de produits, service, finances et/ou
information, qui vont d’une source jusqu’à un client » (Mentzer et al., 2001b, p. 5).
Cette définition l’a amené à proposer trois niveaux de complexité qui sont définis par le nombre
d’acteurs impliqués dans la Supply Chain :
« élargie » en incluant les fournisseurs du fournisseur en amont et les clients du client en aval,
« globale » en incluant tous les acteurs du système entre le dernier des fournisseurs jusqu’au
client final ainsi que les prestataires de services logistiques ou financiers, et les sociétés d’études
de marché.
Le principe est qu’il y a toujours une Supply Chain (celle-ci peut prendre différentes formes) et
qu’elle peut être gérée ou pas. La Supply Chain est donc intrinsèquement existante et la gérer
est un acte délibéré.
Mentzer et al. (2001) ont analysé plus de 20 définitions et conclu que les tentatives
précédentes définissaient deux concepts - SCM et Supply Chain Orientation (SCO) - les
fusionnant sur un concept unique. Dans le même article, ils ont déclaré que les
définitions discutées peuvent être classées en trois catégories: (a) une philosophie de
gestion, (b) la mise en œuvre de la philosophie de gestion et (c) un ensemble de
processus de gestion.
Pour Tom Mentzer, le Supply Chain Management correspond à une volonté délibérée
de gérer la Supply Chain dans sa globalité et il propose de structurer le Supply Chain
Management en trois catégories :
L'orientation supply chain a été conceptualisée par Mentzer et al. (2001) comme un
moyen de séparer la philosophie de gestion de la SCM des activités de gestion de la SCM.
Mentzer et al. (2001) ont reconnu qu'un seul terme – SCM - était utilisé pour définir deux
concepts différents. SCM a été utilisé pour décrire une philosophie de management ainsi
que la mise en œuvre de cette philosophie. La philosophie de management a été séparée
de sa mise en œuvre pour devenir l'orientation de la supply chain, tandis que la mise en
œuvre de la philosophie est restée comme le supply chain management.
→ Orientation du supply chain (SCO) est « la reconnaissance par une entreprise des
implications systémiques et stratégiques des activités tactiques liées à la gestion des différents
flux à l’intérieur d’une Supply Chain et donc cette orientation pour être effective doit être
partagée par les acteurs de la chaîne.
→ La SCO est bien vue comme une perspective stratégique encourageant les membres d’une
entreprise à prendre en compte une approche systémique qui intègre le Supply Chain
Management comme une approche holistique et qui s’appuie sur l’intégration, la
synchronisation et la convergence intra et inter-organisationnelle des capacités opérationnelles
et stratégiques.
→ Les auteurs précisent ensuite que toutes les entreprises de la chaine doivent avant tout
avoir une orientation de la supply chain pour que l’on puisse parler de SCM. Une seule
entreprise qui adopte cette philosophie et des pratiques alors que les autres acteurs de la
chaîne ne l’appliquent pas indique qu’il n’y a pas de SCM. Le SCM est la manifestation
concrète d’une SCO chez les acteurs de la Supply Chain »
- l’engagement : fait référence à la volonté de voir la relation continuer à long terme. À partir
du moment où le niveau d’engagement des partenaires est élevé, ceux-ci seront enclins à
réaliser des efforts supplémentaires afin de maintenir les objectifs à long terme et malgré la
pression éventuelle liée aux problèmes à court terme (pouvoir, conflit, faible profit…). C’est
pourquoi des niveaux élevés d’engagement sont susceptibles de conduire au succès du
partenariat. L'engagement est un ingrédient essentiel pour la réussite des relations à long
terme qui font partie intégrante de la mise en œuvre de la SCM
la même vision du SCM et des processus associés à mettre en œuvre : il est nécessaire
d’avoir un accord sur la vision de SCM et les processus clés. la création et la communication
d'une vision SCM compétitive gagnante sur le marché partagée non seulement par les
entreprises individuelles mais aussi par l'ensemble du SC est essentielle avant tout projet de
SCM. Son existence précède SCM.
Leadership : Toutes ces conditions sont tributaires de la place revendiquée par un leader sur
la chaîne qui joue un rôle de stimulateur pour les engagements coopératifs. les supply chains
ont autant besoin de leaders que d'organisations individuelles.
Le soutien des comités de direction : Les auteurs ont constaté que les managers de haut
niveau ont un impact important sur la performance organisationnelle et le manque de soutien
de la haute direction est un obstacle à la SCM. Le support des comités de directions est
primordial pour la définition des orientations stratégiques et des valeurs à diffuser sur
l’ensemble de la chaîne.
Tom mentzer a proposé un modèle conceptuel du SCM qui comprend la nécessité d'une
coordination inter-fonctionnelle entre les fonctions classiques de l'entreprise éventuellement
une coordination inter-organisationnelle tout au long de la chaine et enfin les objectifs de
performance du SCM de l'ensemble des acteurs.
Les critiques adresser à l'encontre du concept du SCM sont d'abord de plusieurs facettes. En
effet, les académiciens considèrent que le SCM est un concept polymorphe dans la mesure on
ne trouve plus d'unanime concernant la définition éventuellement ses pratiques ce qui rend
perplexe sa compréhension. De plus, de part ce constat, un édifice théorique ne peut être
construit si on ne trouve plus une définition commune entre les professionnels et
académiciens.
La popularité du concept et son développement requiert l'appui sur une nouvelle approche
paradigmatique rejetant les théories traditionnelles de l'organisation au détriment de
l'approche néo-institutionnelle.
Enfin, le concept du SCM subit un conflit de territoire dans la mesure où chaque discipline
essaie d'apporter ses réponses théoriques induisant un amalgame concernant le concept lui-
même.