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Au cours des trois dernières décennies, on a mis de plus en plus l'accent sur la gestion
de la chaîne d'approvisionnement comme moyen par lequel les entreprises peuvent obtenir un
avantage concurrentiel sur les marchés (Collin, 2003).
Un nombre d'exemples important durant les années 90, montre comment les
entreprises ont fait d'importants investissements pour le but de rationaliser leurs chaînes
d'approvisionnement dans l’optique d'améliorer la satisfaction des clients et d'accroître leur
productivité interne. Comme Christopher (1998) l'affirme dans son livre sur la supply chain
management, ce ne sont pas des entreprises individuelles qui se font concurrence aujourd'hui,
mais plutôt des chaînes d'approvisionnement concurrentes. Les chaînes d'approvisionnement qui
ajoutent le plus de valeur pour les clients ayant les coûts les plus bas dans la chaîne constituent le
réseau gagnant des entreprises individuelles.
Alors que les entreprises cherchent maintenant à intégrer les décisions dans
l'ensemble des fonctions de la chaîne d'approvisionnement, la libéralisation progressive des
transactions transfrontalières, les progrès des technologies, ainsi que l'amélioration de la
logistique et des services de transport ont incité les entreprises à fragmenter leurs processus de
production et à les délocaliser géographiquement.
C’est à la fin des années 90 que les termes de “Gestion de chaînes logistique” ou
“supply chaine management SCM” sont apparu. On les retrouves dans différents domaines, tel
que : la logistique, l’informatique, la production…
Selon la 3éme édition du livre de la supply chain de Martin ©, ces deux termes
désigne « La gestion de relations en amont et en aval avec les fournisseurs et les clients à fin de
fournir une valeur client supérieure à un coût moindre sur l'ensemble de la chaîne logistique».
Un nombre d'exemples très important, apparu dans les années 1990 montrent
comment les entreprises ont pu réaliser d'importants investissements afin de rationaliser leurs
chaînes d'approvisionnement dans le but d'améliorer la satisfaction de leurs clients et aussi
d'accroître leur productivité interne.
Pour optimiser cet équilibre, de nombreuses décisions stratégiques doivent être prises
et de nombreuses activités coordonnées. Cela exige une gestion et une conception minutieuses de
la chaîne d'approvisionnement. La conception des chaînes d'approvisionnement représente un
moyen distinct par lequel les entreprises innovent, se différencient et créent de la valeur
(Longitudes 04, 2004, p. 8).
Le défi de la conception et de la gestion de la chaîne d'approvisionnement réside dans
la capacité de concevoir et d'assembler des actifs, des organisations, des aptitudes et des
compétences. Elle englobe l'équipe, les partenaires, les produits et les processus.
Selon Mentzer (2001, p. 5), la définition de la " chaîne d'approvisionnement " est plus
consolidée que celle de la gestion de la chaîne d'approvisionnement.
Dans son article, il a tenté d'établir une définition commune d'une chaîne
d'approvisionnement, fondée sur une étude de recherche exhaustive menée par plusieurs
coauteurs. Ils sont arrivés à la définition suivante : “A supply chain is defined as a set of three
or more entities (organizations or individuals) directly involved in the upstream and
downstream flows of products, services, finances, and/or information from a source to a
customer”
Source : https://slideplayer.fr/slide/516646/
Selon la complexité du réseau d'approvisionnement, Mentzer (2001, p. 22) a défini
trois types de chaînes d'approvisionnement :
Cependant, Tan et al. 1998, utilisent les achats, la qualité et les relations avec la
clientèle pour représenter les pratiques de GCA dans leur étude empirique. (Tan et al. 2002)
identifient six aspects de la pratique de la GCA par une analyse factorielle qui comprend :
l’intégration de la chaîne d'approvisionnement, le partage de l'information, caractéristiques de la
chaîne d'approvisionnement, gestion du service à la clientèle, proximité géographique et capacité
juste à temps.
(Chen et Paulraj, 2004) ont présenté un cadre pratique de la GCA qui comprenait
plusieurs dimensions :
(Min et Mentzer, 2004) indiquent que les pratiques de GCA comprennent la vision et
les objectifs convenus, le partage de l'information, le partage des risques et des récompenses, la
coopération, l'intégration des processus, les relations à long terme et le leadership convenu dans
la chaîne logistique.
collaboration entre les partenaires de la chaîne d'approvisionnement ainsi que les clients.
- Lean Production : est associée à la poursuite continue de l'amélioration des processus, une
philosophie d'élimination de toutes les activités sans valeur ajoutée et de réduction des
finale du produit jusqu'à la commande réelle exigence est spécifié par le client.
en GCA.
Ainsi, la documentation révèle les pratiques de GCA sous différents angles, dans le
but commun d'améliorer en bout de ligne le rendement organisationnel. Lors de l'examen et de la
consolidation de la documentation, cinq dimensions, y compris le partenariat stratégique avec les
fournisseurs, les relations avec la clientèle, le niveau de partage de l'information, la qualité du
partage de l'information et les pratiques internes sans gaspillage, sont choisies pour mesurer la
pratique en GCA.
Les cinq concepts couvrent les parties amont (partenariat stratégique avec les
fournisseurs) et aval (relation client) d'une chaîne d'approvisionnement, la circulation de
l'information tout au long de la chaîne d'approvisionnement (niveau de partage de l'information et
qualité du partage de l'information) et les pratiques internes allégées (réduction des déchets).
Dans les années 1950 et 1960, la plupart des fabricants ont mis l'accent sur la
production de masse pour réduire au minimum le coût de production unitaire comme stratégie
d'exploitation principale, avec peu de souplesse pour les produits ou les procédés.
Le développement de nouveaux produits a été lent et s'est appuyé exclusivement sur
la technologie et la capacité internes. Les opérations de goulots d'étranglement ont été amorties
par des stocks afin de maintenir un flux de production équilibré, ce qui a entraîné d'énormes
investissements dans les stocks de produits en cours. Le partage de la technologie et de l'expertise
avec les clients ou les fournisseurs a été jugé trop risqué et inacceptable, et l'accent semble avoir
peu été mis sur la coopération et le partenariat stratégique entre acheteurs et fournisseurs.
Dans les années 1970, la planification des ressources de fabrication a été introduite et
les gestionnaires ont réalisé l'impact des énormes investissements en cours sur les coûts de
fabrication, la qualité, le développement de nouveaux produits et les délais de livraison. Selon
Tan Kc, Les fabricants ont eu recours à de nouveaux concepts de gestion des matériaux pour
améliorer la performance au sein des " quatre murs " de l'entreprise (Tan, 2001).
Pour relever ces défis, les fabricants ont commencé à s'approvisionner auprès d'un
certain nombre de fournisseurs certifiés de haute qualité ayant une excellente réputation en
matière de service et ont fait participer ces fournisseurs à leurs nouvelles activités de conception
et de développement de produits ainsi qu'aux initiatives d'amélioration des coûts, de la qualité et
du service. Cela se fait en réduisant la base d'approvisionnement autant qu'un seul fournisseur et
en concluant une entente à long terme comme une alliance stratégique dans l'exercice de leurs
activités.
Dix ans après, durant les années 2000, la chaîne d’approvisionnement poussent les
fabricants à revoir différentes fonctions qui pourront permettre de rajouter de la valeur au client
final. Ces fonctions ont pour but d’améliorer la gestion des facteurs clé de la chaîne
d’approvisionnement. Elle permet une vision plus élargie de la notion performance, en tenant
compte les facteurs aussi bien interne tel que l’efficacité du processus d’acquisition, qu’externe,
comme le progrès des fournisseurs ou le respect et la préservation de l’environnement.
De nos jours, la supply chain demande plusieurs exigences qui nous poussent à
réfléchir différemment, tout en impliquant une bonne prise de décision incluant tous les
partenaires.
Au fur et à mesure que les entreprises ont commencé à mettre en œuvre des
initiatives de gestion de la chaîne d'approvisionnement, elles ont commencé à comprendre la
nécessité d'intégrer tous les processus opérationnels clés parmi les participants de la chaîne
d'approvisionnement afin de permettre à la chaîne d'agir et de réagir comme une seule entité.
(Ensermu, 2013).
Toutes les évolutions fournies par ces chercheurs semblent avoir soulevé des
perceptions similaires en ce qui concerne les facteurs de croissance d'une chaîne
d'approvisionnement idéale d'une façon ou d'une autre. Les informations citées, mettent en
valeurs l'importance de la création de valeur parmi les entités interdépendantes (organisations)
pour la circulation des matériaux, des fonds et de l'information d'une manière efficiente et
efficace de la source à la fin.
La chaîne logistique se construit donc sur l’articulation des flux physiques et sur
l’intégration des flux informationnels.
Pour analyser son pilotage, il faut décliner les acteurs agissant sur les flux, les
variables et les coûts à piloter, les circuits d’information et de communication avec l’utilisation
des moyens informatiques.
Mettre en place une chaîne de logistique intégrée consiste à déterminer les acteurs
parti- cipant à la chaîne, aussi bien fournisseurs que clients, tout en conservant la possibilité de
faire entrer d’autres partenaires dans le futur.
On peut se fonder sur la chaîne de valeur que veulent construire les partenaires de la
chaîne logistique.
J .T. Mentzer et al., « Defining supply chain management », Journal of Business Logistics, vol. 22, n˚2, 2001 ; p. 1-25.
Il s’agit de décider des infrastructures (routes, rails…), des moyens (camions,
trains…) qui relient les sites des différents acteurs.Il faut aussi organiser les structures en interne
et entre les entités qui gèrent les flux.
Il semble cependant que les relations entre l’entreprise/pivot et les membres du réseau
dépendent de la nature des réseaux :
Dans les réseaux de grande distribution, les relations semblent plus équilibrées : le
fabricant obtient une visibilité immédiate sur les ventes de ses produits puisqu’il a accès aux
données qui étaient auparavant celles du distributeur, ce qui lui permet une meilleure
optimisation de ses productions. En contrepartie, le distributeur obtient une meilleure mise en
place dans ses linéaires, une diminution de ses stocks et un accroissement de la rotation de ces
derniers.
Dans tous les cas, il semble que les relations entre membres du réseau oscillent entre
des relations contractualisées et des relations plus informelles fondées sur des relations de
confiance établies sur des partenariats de longue durée.
Les entreprises intègrent une chaîne logistique avec les objectifs de réduire les coûts
de stockage, de livraison, de production, mais aussi d’accélérer la rotation des stocks, de réduire
les délais de tous les cycles, sans rupture, d’améliorer les taux de service.
Les coûts de transports entre chaque étape Coût selon mode de transport
Les coûts d’entreposage Coût par produit et par entrepôt
Les coûts de traitement des commandes Coût selon mode de traitement
Les coûts intrinsèques des stocks Coût de financement des investissements en stocks
Coûts associés à la tenue de stock (assurances,
taxes)
Coûts associés à l’espace de stockage, (entrepôts
privés, loués, publics)
Coûts associés aux risques sur stock (dégâts,
obsolescence, vols, transbordement)
Les coûts de production définis par lots : c’est-à-dire Coût de préparation et de mise en route de la
les coûts engendrés par la mise en place d’un lot production du lot
supplémentaire pour satisfaire un niveau de service Coût de capacité perdue par changement de
supérieur, en quantité ou qualité production
Coût de manutention, d’ordonnancement,
d’expédition du lot
Il peut également être mis en place un audit interne des opérations logistiques : des
mesures de performances opérationnelles sont faites et comparées avec celles désirées par les
clients ou offertes par les concurrents. D.M. Lambert et R.L. Cook proposent six éléments pour
élaborer cet audit (Business 40, n˚ 3, septembre 1990) :
Ainsi, une planification glissante continue peut permettre de piloter au plus juste, sur
toutes les variables, l’ensemble de la chaîne intégrée.
De même, des tableaux de bord peuvent être construits pour suivre des indicateurs
communs et transversaux à toutes les étapes de la chaîne et alerter des dérives pour réorienter les
décisions et les actions tout au long du processus.
3 ....
Un partage des informations sur tous les paramètres de pilotage de la chaîne favorise la
communication inter-organisationnelle et peut permettre de renforcer l’engagement, la confiance
des acteurs au sein de ce management.
La gestion physique des flux logistiques doit s’appuyer sur un système d’information
intégré, regroupant toutes les étapes du processus, pour aider aux décisions, aux transferts des
données entre partenaires, aux suivis des résultats.
4.1Un système d’information intégré
Au sein de chaque firme
Les ERP (enterprise resource planning) ou PGI en français (progiciels de gestion intégrée)
permettent à toutes les fonctions à l’intérieur de la firme d’accéder et de transmettre des données
d’une fonction à une autre engendrant une intégration horizontale ou trans- fonctionnelles à
l’intérieur de l’organisation.
Des logiciels spécifiques de gestion logistique comme ceux de gestion partagée des
approvisionnements ou de ECR (efficient consumer response) sont utilisés. Des bases de données
communes sont construites.
On peut essayer de visualiser les actions, les relations de chaque acteur avec quelques
outils de gestion et de communication pour chacune des étapes du processus.
Cependant, un progiciel qui prendrait en charge, à tous les niveaux du réseau, la
planification complète des flux d’approvisionnements, de production et de distribution, n’existe
pas encore.
F. Jawab, A. Talbi, D. Bouami, « La GPA dans la grande distribution »,La Revue des Sciences de gestion,
Direction et Gestion, n˚ 218, mars-avril 2006.
Ils permettent au fournisseur de maîtriser les stocks de ses clients et de générer les
propositions de commandes qui seront envoyées ensuite au client afin d’effectuer le
réapprovisionnement : l’objectif est tout à la fois le lissage des livraisons, la réduction des stocks
et la réduction des ruptures en entrepôt ainsi que l’optimisation du chargement des camions.
Ces progiciels peuvent également, pour certains, assurer, dès les sorties de caisse ou des
entrepôts, le réapprovisionnement calculé au plus juste et le distributeur peut voir ses stocks
réduits de moitié.
Enfin, il semble qu’ils réduisent significativement les litiges entre distributeur et fabricant.
On peut même associer un ERP et une GPA pour intégrer la prévision des ventes comme
le montre le schéma ci-dessous :
Parmi les flux informationnels utiles au pilotage de la chaîne logistique, les informations
comptables sont susceptibles d’orienter les décisions. Par informations comptables, on considère
autant les informations brutes comme l’enregistrement d’une facture qu’une information plus
élaborée comme un coût partiel ou complet.
Cette coopération comptable inter-organisationnelle est apparue dans les années 90 avec
le développement du « lean management » et de la logistique intégrée. Les techniques le plus
souvent identifiées dans les contextes variés de chaînes logistiques concernent principalement :
De fait, il semble que l’utilisation des techniques dépend avant tout de la nature des
réseaux et de l’interaction de deux logiques : la logique contractuelle et la logique de confiance.
Elles concernent des chaînes logistiques structurées autour d’une firme pivot ayant une
position hiérarchique et dominante. Une analyse fonctionnelle du produit est élaborée dès la
phase de conception ; chaque fonction est exprimée en coût maximum acceptable par le client.
Une fois les différentes marges déduites, le coût des composants obtenu devient un objectif pour
les fournisseurs à ne pas dépasser. La pression sur les prix supportée par l’entreprise leader se
répercute sur les fournisseurs de rang en rang et contraint tous les acteurs de la chaîne logistique
dans cette démarche de cible de coût.
Ces démarches sont essentiellement observées dans des secteurs à forte pression
concurrentielle et où la variété des composants du produit est grande.
La gestion du triptyque « fonctionnalité, prix, qualité » conduit les fournisseurs à subir les
contraintes et à ne retirer du fonctionnement du réseau qu’un avantage en termes de stabilité ou
de croissance de son chiffre d’affaires d’autant qu’ils doivent participer à leur tour à la
coordination des fournisseurs de rang inférieur.
Quand le système est mature, il peut servir à une logique d’investigation organisationnelle
des coûts dans laquelle l’entreprise leader coordonne une démarche de réalignement des activités
dans les différentes entreprises du réseau.
Cette coopération peut trouver des limites dans la mauvaise qualité des systèmes
comptables internes et leur hétérogénéité, dans le manque d’homogénéité de répartition des
charges indirectes entre les systèmes des différentes firmes du réseau, ce qui pose problème pour
évaluer la structure des coûts.
Tous les acteurs de la chaîne logistique s’accordent sur les gains de coût obtenus par la
synchronisation des flux. Il s’agit :
Il semble que le respect des délais, celui du cycle de livraison, l’adaptation à des
demandes spécifiques, l’ajustement à l’introduction de nouveaux produits, l’amélioration de la
réactivité, augmentent la satisfaction globale des clients internes et externes de la chaîne
logistique et se mesurent par l’augmentation de la part de marché ou de la profitabilité ou celle de
la marge opérationnelle.
Cependant, il semble qu’aujourd’hui que, si tout le monde s’accorde à penser que la satis-
faction du client améliore la performance financière, la contribution directe de la qualité du
service client à cette dernière n’a pas été formellement mesurée.
Dans ce cadre, les outils de mesure classiques limités au coût des produits, aux marges et
à la valeur des stocks, ne suffisent plus comme indicateurs de la performance globale de la chaîne
logistique.
Une piste peut être explorée avec le tableau de bord prospectif (balanced scorecard de
Kaplan et Norton) avec ses quatre axes, mais il n’existe pas encore de système de planification et
d’évaluation globale de la chaîne.
Production:
Emballage:
Palettisation :
Transport directe:
- Transport des produits avec l’aide du prestataire logistique et des camions propres à
l’entreprise
Stockage PF :
Expédition :
- Contrôle et chargement des camions selon les lieux de destination travers le Maroc
Réception magasin :
Achat du consommateur :
Conclusion
La mise en place d’une chaîne logistique globale se traduit tout d’abord par une
intégration interne des processus de l’entreprise afin de mettre en place une nouvelle
organisation et planification. Pour cela, on n’aura jamais assez bien dit, que l’instauration
d’un SCM nécessite l’implication profonde de tous les intervenants du processus de
production (ou servuction), et même les processus décisionnels y étant relatés. En ce qui
concerne les entreprises ayant développé un certain degré de maturité (leaders, innovateurs,
suiveurs), elles commencé à prendre conscience de la dimension globale qu’il faut accorder
au pilotage des flux. Elles ont évolué vers des systèmes intégrés incluant les partenaires amont
et aval (la Supply Chain). A partir d’une définition réaliste du niveau d’intégration et en
choisissant avec soin les partenaires, elles ont emprunté avec succès le chemin qui mène à
l’entreprise étendue.
Ce concept est devenu aujourd’hui une réalité impliquant une nouvelle forme de
concurrence, que certains appellent “ coopétition ”, alliances des mots coopération et
compétition. L’entreprise étendue est considérée comme un système à part entière qui se
rapproche d’un mode de coordination par le marché (les mécanismes de prix, l’allocation
optimale des ressources…) et d’un mode de coordination hiérarchique (le contrôle,
l’intégration…).
Bibliographie
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