Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Techniques de l’Ingénieur
l’expertise technique et scientifique de référence
j3220
Séparation magnétique - Théorie et
modélisation
Date de publication : 10/06/2003
Par :
Gérard GILLET
Ingénieur ENSG de Nancy (École nationale supérieure de géologie), Maître de conférences à l'INPL (Institut
national polytechnique de Lorraine) et à l'ENSG de Nancy Laboratoire Environnement et Minéralurgie
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite. © Editions T.I.
Ce document a été délivré pour le compte de 7200092269 - cerist // 193.194.76.5
Séparation magnétique
Théorie et modélisation
par Gérard GILLET
Ingénieur ENSG de Nancy (École nationale supérieure de géologie)
Maître de conférences à l’INPL (Institut national polytechnique de Lorraine) et à l’ENSG
de Nancy
Laboratoire Environnement et Minéralurgie
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
© Techniques de l’Ingénieur, traité Génie des procédés J 3 220 − 1
magnétique B qui, dans le vide, ne sont pas indépendantes, mais cet alignement, on est en présence du ferromagnétisme, caractérisé
liées par l’équation : par l’existence d’une aimantation spontanée en l’absence de champ
extérieur et par des phénomènes d’hystérésis. L’existence de
B = µ0 H champs moléculaires locaux, caractéristiques de chacun des diffé-
avec µ0 perméabilité du vide égale à 4π × 10−7 H · m−1. rents sites cristallins, permet d’interpréter l’antiferromagnétisme et
le ferrimagnétisme.
Quand une matière est soumise à l’influence d’une induction
magnétique B , chaque élément de volume dV acquiert un moment Les substances diamagnétiques et paramagnétiques présentent
magnétique : une aimantation proportionnelle à la valeur du champ magnétique.
Ces corps sont donc appelés magnétiques parfaits et ont une valeur
m = MdV de susceptibilité magnétique spécifique :
On dit alors que la matière s’aimante et que, d’une manière géné- — négative pour les éléments diamagnétiques (− 2 × 10−9 à
– 7 × 10 – 9 m 3 ⁄ kg ) ;
rale, cette aimantation M est proportionnelle à la valeur du champ
Ce document a été délivré pour le compte de 7200092269 - cerist // 193.194.76.5
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
J 3 220 − 2 © Techniques de l’Ingénieur, traité Génie des procédés
(0)
(0)
Pour des éléments paramagnétiques, une bonne précision de la
Tableau 2 – Susceptibilité magnétique maximale κM susceptibilité magnétique peut être obtenue par le calcul à partir de
de quelques corps ferrimagnétiques et ferromagnétiques l’expression de la susceptibilité magnétique molaire (en
m 3 ⋅ kmol – 1 ) :
Nom Formule κM
Ce document a été délivré pour le compte de 7200092269 - cerist // 193.194.76.5
µ 0 N A η B2 µ B2 1 ,571 4 × 10 – 3 η B2
χ M = ----------------------------- = ----------------------------------------------- (1)
Substances ferrimagnétiques 3kT T
Magnétite................................. Fe3O4 1à6 avec k constante de Boltzmann (= 1,380 × 10−23 J · K−1),
Maghémite ............................... γFe2O3 0,6 à 1,8 T température thermodynamique,
NA constante d’Avogadro (= 6,022 × 1026 kmol−1),
Pyrrhotine ................................. Fe8S9 0,09 à 0,4
µB magnéton de Bohr (= 9,274 × 10−24 A · m2),
Substances ferromagnétiques ηB nombre effectif de magnétons de Bohr (donné
par les tables de constantes).
Acier doux ................................ Fe 5 330
Calcul de la susceptibilité magnétique de la sidérose FeCO3 (à 20 ˚C).
Acier extra-doux....................... Fe 15 000
L’ion paramagnétique est Fe2+, qui a en moyenne 5,3 magnétons de
Acier dur ................................... Fe avec 1 % C 100 Bohr. D’après l’équation (1) :
Fer (suivant origine)................. Fe 2,5 × 103 à 1,43 × 106 χM = 1,571 4 × 10−3 × (5,3)2/293,15
= 0,151 × 10−3 m3 · kmol−1
Cobalt ........................................ Co 42
en divisant par la masse molaire de FeCO3 (115,6 kg · kmol−1)
Nickel ........................................ Ni 70 à 1 200 χ = 1,30 × 10−6 m3 · kg−1
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
© Techniques de l’Ingénieur, traité Génie des procédés J 3 220 − 3
(0)
Tableau 3 – Composition chimique (en %) de l’échantillon ∇ est l’opérateur gradient agissant sur un scalaire Φ :
d’hypersthène
δΦ δΦ δΦ
SiO2 51,00 CaO 0,67 ∇ Φ = grad Φ = ------- i + ------- j + ------- k
δx δy δz
Al2O3 1,47 H 2O 0,10
Fe2O3 1,23 TiO2 0,10 avec i , j , k vecteurs unitaires dans les directions x, y, z.
FeO 27,96 MnO 1,16 L’intégration se fait sur le volume de la particule. Si celui-ci est
petit, elle peut être assimilée à un dipôle magnétique de moment
MgO 16,29
m = VM . La force sur le dipôle est alors :
Pour calculer les compositions en Fe3+, Fe2+ et Mn2+, on notera que la
masse atomique de O est 15,99.
F m = ( m ⋅ ∇ )H (4)
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
J 3 220 − 4 © Techniques de l’Ingénieur, traité Génie des procédés
— la force d’entraînement par le fluide : ■ Particules mixtes : la description du comportement de telles par-
ticules est complexe et, dans la plupart des cas pratiques rencon-
F f = 6π η R p ( v f – v p ) trés, les expressions précédentes peuvent être utilisées en fonction
du degré de mixité des éléments. Dans les cas de mixité
avec R rayon du tambour (ou cylindre) de séparation, ferromagnétique importante, il est préférable d’exprimer la force
magnétique en fonction de l’aimantation spécifique M′
Rp rayon de la particule, ( M′ = M ⁄ ρ p ) à saturation et de la masse m de la particule :
g accélération due à la pesanteur,
F m = µ 0 mM′ sat ⋅ ∇ ( H )
v p et v f vitesses de la particule et du fluide,
ω vitesse angulaire de la particule,
ρp et ρf masses volumiques de la particule et du fluide,
η viscosité dynamique du fluide. 2. Phénomène de percolation
Pour que la séparation ait lieu, il est nécessaire que la valeur de la et matrices d’extraction
force magnétique soit supérieure à la somme des forces antagonis-
tes, développées par le système, et des forces interparticules
(figure 1). On pourra se reporter aux références [1] [3] [5] [6].
La valeur du facteur de démagnétisation D dépend de la forme du Pour qu’il y ait force magnétique suffisamment importante pour
corps et varie entre 0 et 1. Les valeurs de κf sont très dévier ou retenir une particule magnétique, dans un système à
faibles (0,4 × 10−6 pour l’air et − 9,0 × 10−6 pour l’eau) et peuvent être champ magnétique fermé (circuits conventionnels ou solénoïde), il
est nécessaire de développer un gradient de champ. La matrice
négligées. Cela permet de simplifier l’expression de F m d’extraction est le matériel (plaques dentées, billes, mousse...) qui,
[relation (7)] en considérant trois cas particuliers. placé dans un champ magnétique, s’aimante, concentre les lignes
de champ magnétique et de ce fait génère un gradient de champ et
■ Corps faiblement magnétiques pour lesquels κ p 1 ; on a : une force. Les configurations de matrice les plus couramment utili-
sées sont représentées figure 2.
1
F m = --- µ 0 κ p V p grad ( H 2 )
2
4
V p --- πR p3 , de masse m, de masse volumique ρp et de susceptibi-
Alimentation
3
lité moyenne κp, est portée par un fluide de viscosité dynamique η
et de susceptibilité magnétique κf qui circule avec une vitesse uni-
Forces magnétiques Forces antagonistes forme vf de direction négative suivant l’axe des x. La circulation du
fluide autour de la fibre est traitée dans une approximation hydrody-
namique où le fluide est considéré sans frottement.
Pour calculer la trajectoire de la particule paramagnétique, on
considère qu’elle est soumise à une force magnétique Fm, à une
force d’entraînement par le fluide Ff et à une force de gravité Fg dans
Forces
interparticules
la direction de l’accélération due à la pesanteur g .
Les équations traduisant le mouvement de la particule peuvent
être décrites en terme de coordonnées polaires en fonction de r et θ,
Magnétiques Non magnétiques celles-ci étant en relation avec x et y par :
Mixtes x/a = ra cosθ et y/a = ra sinθ
Figure 1 – Schéma de principe de séparation avec ra = r/a.
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
© Techniques de l’Ingénieur, traité Génie des procédés J 3 220 − 5
a plaques dentées type Jones (Humboldt) b grilles trapézoïdales type Rapid (Eriez)
Le comportement dynamique d’une particule dans un séparateur Les trajectoires des particules peuvent alors être décrites par une
magnétique peut être représenté par une équation de la forme : équation de forme générale :
1 dr a v m M sat
ma p = F f + F m + F g ----- --------- = f -------, ------------, r a , θ
ra d θ v f 2H
0
avec ap accélération de la particule, 2 µ 0 κ M sat H 0 R p2
avec vm = ----------------------------------------- ,
1 9ηa
F m = --- µ 0 V p κ ∇ ( H 2 ) où κ = κp − κf ,
2 Msat aimantation à la saturation,
dr vm défini comme étant une vitesse magnétique
F f = 6π η R p v f – ------ ,
dt donnée (en m/s).
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
J 3 220 − 6 © Techniques de l’Ingénieur, traité Génie des procédés
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
© Techniques de l’Ingénieur, traité Génie des procédés J 3 220 − 7
Pour pouvoir traiter des matrices à plusieurs collecteurs, il est pour θ compris entre 0 et 90˚ :
nécessaire d’utiliser une méthode numérique (par éléments finis)
afin de calculer l’écoulement fluide en tout point. Fθ = Fmθ + Fgθ + Ffθ (9)
avec Fmr, Fmθ composantes de la force magnétique agissant
sur la particule dans un repère cylindropolaire
La vitesse du fluide porteur et la force magnétique étant con-
centré sur l’axe du collecteur,
nues, la trajectoire d’une particule se détermine ensuite classi-
quement par une méthode de Runge-Kunta d’ordre 4 (figure 4). Fgr, Fgθ composantes de la force gravitationnelle dans le
même repère,
Ffθ force de résistance fluide.
2.1.2.2 Approche en milieu continu
Pour un collecteur de géométrie donnée, les conditions (8) et (9)
Cette approche est utilisée lorsque l’on veut modéliser la sépara- sont vérifiées simultanément dans un domaine de l’espace qui per-
tion de particules dites ultrafines (de taille inférieure à 1 µm envi- met de définir une zone de capture, limitée par une coordonnée
ron). En raison de leur petite taille, leur mouvement brownien n’est angulaire θ1.
pas négligeable par rapport aux forces magnétiques et hydrodyna- Le collecteur étant initialement vierge, on détermine l’angle mini-
miques mises en jeu. Comme on ne peut estimer à chaque instant le mal (θ1) de capture donnée par les conditions (8) et (9).
mouvement brownien de chaque particule, on utilise une approche
statistique et on considère la suspension comme un milieu continu. Le modèle de saturation progressive du collecteur utilise une
approche couche par couche. On peut ainsi construire la première
Pour les particules ultrafines décrites par ce modèle, la capture est couche (de rayon a + b) de particules retenues sur le collecteur. Une
de deux types. On a tout d’abord des captures statiques : la particule fois la première couche construite, on recalcule complètement
piégée est en contact soit avec un collecteur, soit avec une autre par- l’écoulement fluide dans la matrice, car celui-ci a été modifié par
ticule piégée. Il existe également des captures dynamiques : les par- l’apparition de cette couche de particules collectées. On applique
ticules piégées forment un nuage autour du collecteur ou de pour ce nouvel écoulement les deux conditions (8) et (9), ce qui per-
l’agrégat précédent. L’équation de diffusion doit se combiner avec met de construire une deuxième couche (de rayon a + b 3 ) pour un
les équations de l’écoulement pour décrire l’ensemble du processus angle de capture θ2 et ainsi de suite jusqu’à saturation complète du
de capture. collecteur. On considère que le collecteur est complètement saturé
quand le plus faible des angles (θx) donnés par (8) ou (9) est inférieur
2.1.2.3 Limites des modèles à une valeur limite compatible avec le mode de calcul numérique.
On obtient alors le profil final de la région de capture solide, le col-
L’approche en milieu continu n’a pas encore aujourd’hui donné de lecteur est complètement saturé et ne peut plus capturer de particu-
résultats complets satisfaisants du fait de la difficulté de connaître les.
les forces interparticulaires, et parce que son approche statistique La région ultime de capture solide ainsi définie ayant été détermi-
oblige à utiliser des méthodes numériques très complexes et très née, on observe par simulation numérique que des particules arri-
lourdes. De plus, ce modèle ne permet pas de visualiser les trajectoi- vent pourtant en contact avec la surface de cette région. On fait alors
res de particules dans la matrice, le rayon de capture (angle critique) l’hypothèse que ces particules, une fois en contact avec la surface,
sur un ou plusieurs éléments de matrice et de mettre en évidence un glissent sur celle-ci à très faible vitesse en raison de la force tangen-
« effet canal » définissant l’efficacité de la matrice. tielle d’entraînement fluide. Elles sont ensuite éjectées lorsqu’elles
L’approche particulaire donne la possibilité de visualiser les tra- arrivent à un angle d’excursion limite qui correspond à l’annulation
jectoires. Pour l’exploiter pleinement, il convient de modéliser la de la composante normale de la force d’attraction magnétique par le
saturation progressive des différents collecteurs de la matrice collecteur.
(figure 4). C’est la démarche qui permet le développement d’un Cette hypothèse de glissement et d’éjection permet donc d’obte-
modèle général de percolation magnétique. nir un modèle complet cohérent de saturation d’un collecteur.
Ensuite, le modèle permet par simulation et interaction, à partir
d’une matrice vide (collecteurs vierges), de définir la saturation des
2.1.3 Modèle de percolation magnétique collecteurs, rangée par rangée.
multifilamentaire On peut ainsi par simulation, d’une part, visualiser les phéno-
mènes de rétention dans une matrice jusqu’à saturation totale et,
On pourra se reporter aux références [5] [6]. d’autre part, définir le profil du « canal de percolation ». On peut en
Ce document a été délivré pour le compte de 7200092269 - cerist // 193.194.76.5
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
J 3 220 − 8 © Techniques de l’Ingénieur, traité Génie des procédés
L
(mm) 0
5 9 – 0,03
5 9
– 0,06
Collecteur Canal de
saturé percolation
– 0,09
6 10 6 10 – 0,12
Collecteur en
cours de – 0,15
saturation 2,5
1,5 8
7 11 7 11 0,5 6
Trajectoire – 0,5 4 (mm)
d'une – 1,5 2
particule (mm) – 2,5 0
–1
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
© Techniques de l’Ingénieur, traité Génie des procédés J 3 220 − 9
(0)
La hauteur de la matrice est également un paramètre important — la matière (ou la particule) par sa susceptibilité magnétique et
dans le sens où elle détermine le temps de rétention des particules son volume ;
dans le champ, donc la probabilité de capture. Une hauteur trop — le séparateur magnétique, par le produit µ0 grad(H2), c’est-à-
importante risque de diminuer l’efficacité de lavage et d’augmenter dire par la forme de son champ magnétique.
les risques de piégeage mécanique. Elle augmente également la Les séparateurs magnétiques peuvent donc se classer en trois
puissance électrique consommée, l’importance du bobinage et grandes familles (tableau 5) :
alourdit le séparateur. Suivant le type d’opération, la hauteur indus-
trielle des matrices varie de 100 à 600 mm. — les séparateurs à basse intensité (aimant permanent) avec :
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
J 3 220 − 10 © Techniques de l’Ingénieur, traité Génie des procédés
— en minéralurgie, la HGMS permet de purifier des substances Chacune de ces familles est subdivisée en séparateurs travaillant
diverses telles que les kaolins, les talcs ; en voie sèche ou en voie humide (en pulpe minérale), les premiers
— la dépollution et le traitement des effluents sont des secteurs étant réservés en général aux traitements de produits grossiers
d’applications de la HGMS en croissance rapide : on peut citer la
(granulométrie de l’ordre du centimètre à quelques millimètres), les
désulfuration des charbons, où il s’agit ici de réduire le taux de cen-
dres et de sulfures présents dans la matte de charbon utilisée seconds à ceux de produits plus fins (granulométrie inférieure à
comme combustible dans les centrales thermiques. De même la 1 mm).
HGMS permet de traiter les eaux usées domestiques ou les eaux de
rejet provenant des industries métallurgique ou chimique. Elle est
également utilisée en amont de certaines centrales thermiques con-
ventionnelles pour purifier l’eau d’alimentation des chaudières, et Dans cet article et les suivants, les débits sont donnés en ton-
associée à un ensemencement magnétique, elle est envisagée pour nes de produit traité par heure (t/h) ou en tonnes par heure et
éliminer des virus, bactéries, ou algues des eaux de rivière ; par mètre de largeur utile (t · h−1 · m−1). La largeur utile est la
— la séparation magnétique peut être utilisée pour analyser des largeur de la zone de séparation (longueur du tambour ou du
systèmes biologiques par séparation ou isolement de différents rotor, largeur de la bande, etc.).
composés d’intérêt médical. On peut par exemple trier par voie La capacité d’un séparateur représente le débit maximal de
magnétique les globules rouges, dont la susceptibilité est différente produit traité. Par exemple, un séparateur peut avoir une capa-
suivant qu’ils sont dans un état oxygéné ou désoxygéné. cité de 120 t/h, mais ne fonctionner qu’à un débit de 100 t/h.
Références bibliographiques
[1] GILLET (G.). – La séparation magnétique intenses. Application à l’épuration de fluide. [6] VINCENT–VIRY (O.), MAILFERT (A.) et GILLET
sous champs intenses en minéralurgie : Les Doctorat INPL, oct. 1996. (G.). – Magnetic percolation phenomenom in
systèmes cryoélectriques. Thèse de Doctorat [4] NAVA (E.), MAILFERT (A.), GILLET (G.) et high field – high gradient separators
d’État, INPL, Nancy, oct. 1988. COLTEU (A.). – Modélisation d’un séparateur (HGMS). Le phénomène de percolation
[2] GILLET (G.), DIOT (F.) et NAVA (E.). – Optimi- magnétique HGMS. Mines et Carrières, Les magnétique sur les séparateurs à haut
sation d’un filtre magnétique, modèle géné- Techniques, I-II/96, 1996. champs – haut gradient (HGMS). IEEE Tran-
ral de capture. Mines et Carrières, Les saction on Magnetics. Vol. MAG-36, No 6,
[5] SIDO (N.N.). – Étude d’un modèle de sépa-
Techniques, I-II/96, 1996. nov. 2000.
ration magnétique : analyse des phénomè-
[3] NAVA (E.). – Modèle de piégeage de particu- nes de capture et de percolation magnétique.
les ultrafines sous champs magnétiques Doctorat INPL, soutenu le 1/07/2002.
Ce document a été délivré pour le compte de 7200092269 - cerist // 193.194.76.5
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
© Techniques de l’Ingénieur, traité Génie des procédés J 3 220 − 11