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SOMMAIRE
INTRODUCTION GENERALE
PROBLEMATIQUE
INTERET DU SUJET
CONCLUSION
ANNEXES
TERMINOLOGIE
BIBLIOGRAPHIE
DEDICACE…
A ma nièce,
Meilleurs vœux de succès dans tes études.
Je dédie ce mémoire.
premier lieu à l’équipe monétique de la BCP qui ont dirigé mon travail de
recherche, qui m'ont donné des conseils et des aides précieuses pendant la
réalisation de ce travail et depuis mon intégration à la BCP.
INTRODUCTION GENERALE
international, s’ouvrent à de multiples opportunités. En effet, elles se lancent sur les marchés
étrangers en exportant leurs biens et services ou à l’inverse en important des produits dont elles
ont besoin. L’internationalisation de leurs activités se traduit également par des emprunts ou
des prêts en devises ainsi que des investissements à l’étranger (établissement de filiales). Toutes
ces activités vont engendrer, parallèlement à ces opportunités, de nombreuses contraintes liées,
entre autres, aux fluctuations des cours des devises impliquées par la réalisation de ces
transactions.
Un autre phénomène qui a fortement modifié l’environnement financier mondial est le passage
d’un régime de change fixe à un régime de change flottant. En juillet 1944 furent signés les
Accords de Bretton Woods qui instaurèrent un régime de change fixe, où toutes les devises
étaient convertibles en une monnaie de référence, à savoir le dollar. Les taux étaient alors
relativement constants et ne pouvaient fluctuer que dans une fourchette déterminée, et tout
dépassement de cette fourchette entraînait l’intervention des Banques Centrales. Peu à peu, avec
la mondialisation des échanges, les taux de changes ont commencé à fluctuer. En 1971 la
convertibilité du dollar en or fut supprimée et deux ans plus tard, on passa à un régime de
change flottant où toutes les devises fluctuaient librement en fonction de l’offre et la demande de
devises.
Ainsi, ces entreprises vont être confrontées au plus important marché financier appelé le
marché des changes ou « marché FOREX »: c’est un marché très liquide sur lequel se rencontrent
offres et demandes de devises, où se déterminent leurs cours. Il est très liquide dans le sens où il
est ouvert 24h/24 à travers des places financières dans le monde entier : « les premières
transactions de la journée sont enregistrées à Sydney en Australie et à Wellington en Nouvelle-
Zélande. (…) Quand les marchés de Los Angeles et San Francisco s’arrêtent, s’ouvre alors à
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Wellington et à Sydney une nouvelle journée de transaction » . Cette liquidité s’explique car les
achats et ventes de devises en échange d’instruments financiers se font facilement et sans
occasionner un coût toujours considérable. Investisseurs institutionnels, entreprises et banques
opèrent sur ce marché dès qu’ils entreprennent une transaction financière impliquant plusieurs
devises. On peut scinder ce marché en trois composantes: tout d’abord, le marché au comptant,
appelé également « marché spot » est celui sur lequel les banques s’échangent les devises. Les
devises sont livrées en deux jours au plus tard, ce qui explique l’appellation « au comptant ».
D’autre part, le marché interbancaire, ou marché de dépôt, est une composante essentielle du
marché des changes. Sur ce marché très réglementé se traitent les opérations de trésorerie en
devises sous forme d’emprunts et de prêts en devises. Enfin, le marché à terme, par définition,
est celui sur lequel les échanges de devises se font « à terme », c’est à dire à une date future ainsi
qu’à un cours tous deux déterminés lors de l’établissement du contrat.
Les entreprises, dans ce contexte international et face à ce marché complexe, doivent
gérer divers types de risques financiers comme le risque de crédit, le risque de taux d’intérêt ou
le risque de change, objet de ce mémoire.
PROBLEMATIQUE
Le système monétaire international est un système de changes flottants : les cours des monnaies
entre elles varient en permanence sur le marché des changes. Cet état de fait crée un risque de
change.
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Baisse du dollar, hausse de l'euro, appréciation du dirham. Les facteurs influents les cours de
changes des monnaies se multiplient.
Face à la crise financière internationale et dans un environnement de compétitivité accrue,
réduire le coût des transactions devient impératif.
Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il s'avère de plus en plus ardu de prévoir le
comportement d'une devise. Pas seulement au plan local, le constat étant universel.
Dans ce souci, les banques, face à l’accentuation de la volatilité des marchés, le risque de change
et de variation des cours des devises, recourent de plus en plus à la couverture du risque de
change.
Dès lors, le risque de change n'est nullement occulté et encore moins relégué au second plan par
les conjoncturistes. S'en prémunir est devenu une préoccupation majeure de tous les acteurs,
voire un cheval de bataille enfourché aussi bien par les autorités monétaires que par les
opérateurs financiers privés.
Le Maroc est conscient de la nécessité de déployer tous les moyens pour d'une part assurer une
meilleure couverture des risques liés à sa dette extérieure et d'autre part, sécuriser la position
des importateurs et exportateurs nationaux. Somme toute, l'objectif est de limiter les effets de la
volatilité des taux sur l'économie du pays.
Sur ce registre, et après la circulaire de l'Office des Changes n°1723 du 1er août 2007 relative à
la couverture contre le risque de change qui a élargi et assoupli le champ d'intervention des
intermédiaires agréés, le Maroc vient de signer à Washington un avenant à l'accord cadre Master
Derivatives Agreement (MDA) établi en 2004 avec la Banque mondiale.
Signé en marge des assemblées annuelles de la Banque Mondiale et du FMI, l'avenant à l'Accord-
cadre (MDA) devrait permettre au Maroc l'utilisation des instruments de couverture de risques
de change et de taux d'intérêt également pour les prêts mobilisés auprès des créanciers autres
que la Banque mondiale.
Les produits de couverture contre le risque de change se sophistiquent tous les jours un peu
plus. En 1996 par exemple, on utilisait les Spots. En 2000, on a commencé à utiliser un peu plus
les solutions à terme et aujourd'hui, les opérateurs utilisent des solutions croisées à savoir les
options, des produits à terme, et le change au comptant d'une manière banale.
Reste à savoir si toutes les techniques de couverture peuvent être concrètement appliquées au
cas de l’activité monétique de la BCP ?
En effet, la BCP comme toutes les banques s’investit de plus en plus dans les activités
monétiques en développant son réseau de Guichets automatiques bancaires afin d’accepter tout
type de cartes nationales et internationales, et en innovant dans le lancement de cartes
bancaires, même au niveau international.
D’où l’intérêt d’étudier quelles sont les meilleures techniques à utiliser par une optimisation de
gestion du risque de change.
L’objet de mon mémoire est donc de déterminer quelles sont les techniques de couverture
contre le risque de change les plus adaptées au contexte actuel.
Ainsi, Ce travail comporte deux grandes parties. Dans un premier temps, il sera question de
présenter un aperçu sur le fonctionnement du marché de change en général et le marché
INTERET DU SUJET
La volatilité du taux de change USD/MAD affecte de plus en plus les règlements en devises
rapatriés des systèmes monétiques internationaux : Mastercard et Visa, et national : Centre
Monétique Interbancaire CMI concernant les volets Acquisition des retraits et des achats
effectués par les étrangers auprès des GAB et des commerçants marocains dont les comptes sont
domiciliés auprès de la BP. La devise USD étant la devise de facturation /règlement.
Ces transferts d’argents libellés en dollar USD permettent d’enregistrer des pertes de change
croissantes influençant ainsi la rentabilité de l’activité monétique. Ce manque à gagner est dû
principalement à une absence de couverture du risque de change face à la volatilité accrue de la
devise USD.
Ainsi, ce travail répondra en partie à ce besoin en ce qui concerne le volet différence de change.
a- Etablissements de crédit
La loi bancaire de 2006 distingue deux catégories d'établissements de crédit : les banques et les
sociétés de financement.
Les banques sont habilitées à effectuer toutes les opérations prévues par ladite loi. En revanche,
les sociétés de financement ne peuvent effectuer que les opérations pour lesquelles elles sont
agréées et ne peuvent recevoir du public des fonds d’une durée inférieure ou égale à 2 ans.
10 970 3 120
Attijariwafa bank Groupe ONA 626
24,7% 27%
8 100 2 800
Banque Populaire du Maroc Groupe BP 690
11,7% 34%
6 000 1 400
BMCE Bank Finance.com 512
41,1% 46%
2 821 923
Société générale Maroc Société générale 250
11,4% 6,6%
1 646 362
Crédit du Maroc Crédit agricole 248
10,1% 14,6%
1 327 404
CIH Groupe CDG 112
3,9% 71,5%
¹ Chiffres à fin 2008 / en millions de Dirhams marocains
Banques d'investissement 10
⋅ CFG Group
⋅ Attijari Finances Corp.
⋅ BMCE Capital
⋅ Capital Trust
♠ Banques mineures
⋅ Arab Bank Maroc
⋅ Citibank Maghreb
Le système bancaire marocain est constitué, à fin décembre 2006, de 16 banques (18 banques à
fin 2001) et du groupe du Crédit Populaire du Maroc composé de la Banque Centrale Populaire
et de 11 banques régionales (16 banques régionales avant 2001). L’apparition de la concurrence
en 1998 a créé une dynamique de concentration des établissements financiers.
Le secteur bancaire se partage en 4 catégories d’établissements :
a) Les banques de dépôts classiques, parmi lesquelles on trouve les cinq grandes banques
privées qui réalisent près des deux tiers de la collecte des dépôts bancaires: Attijariwafa Bank, la
BMCE et les trois filiales françaises (BMCI, SGMB et Crédit du Maroc).
b) Le Crédit Populaire du Maroc (CPM) est constitué de la Banque Centrale Populaire (BCP) et
son réseau de banques populaires régionales (BPR).
c) Les anciens organismes financiers spécialisés dans le financement de secteurs d’activités
particuliers : il s’agit du Crédit Immobilier et Hôtelier (CIH) et du Crédit Agricole du Maroc
(CAM) qui ont achevé leur processus de restructuration et d’assainissement :
- Le CAM, devenue S.A. en 2005 avec prise en charge par l’Etat du soutien au monde agricole non
bancable ;
- Le CIH, devenu S.A. à conseil de surveillance et directoire en janvier 2007, a finalisé sa
restructuration en 2006, soutenue par la signature d’un accord capitalistique avec la CDG et le
Groupe français Caisses d’Epargne (GCE) : la CDG détient 67% du capital du CIH via sa filiale
Massira Capital Management, ayant parallèlement cédé 35%.
L’objectif de cet accord est de faire évoluer le CIH vers une banque de détail dédiée à la famille et
au financement de l’habitat.
d) Diverses autres banques : Bank Al Amal (financement de projets d’investissement des
Marocains résidant à l’étranger), Mediafinance et Casablanca finance markets (interventions sur
le marché des titres négociables de la dette, filiale de CFG Group) et le Fonds d’Équipement
Communal (financement des collectivités locales).
c- Sociétés de financement
Les sociétés de financement sont à fin 2001 au nombre de 48 dont 27 sociétés de crédit à la
consommation, 9 sociétés de crédit-bail, 4 sociétés de gestion de moyens de paiement, 2 sociétés
de crédit immobilier, 2 sociétés de cautionnement, 3 sociétés d'affacturage et une société de
financement sur nantissement de marchandises.
Il convient de préciser que les quatre sociétés de gestion des moyens de paiement recensées ont
été agréées en 1994. Trois d’entre elles gèrent des cartes émises par les établissements de crédit
affiliés et des cartes internationales. La quatrième consacre ses activités au traitement et à la
compensation des eurochèques négociés au Maroc.
d- Autres établissements
Avec une présence dans 22 pays à l’international, La BMCE a été la première banque marocaine à
s’installer à l’étranger en ouvrant une agence à Paris en 1973. En 2000, deux bureaux de
représentation à Londres et Pékin ont vu le jour.
En 2003, Le groupe BMCE Bank a d’abord ouvert une banque d’affaires au Sénégal (BMCE
Capital Dakar) avant de prendre le contrôle de la Congolaise de banque (LCB) en République du
Congo (capitale Brazzaville). En 2006 la BMCE a procédé à l’acquisition d’Axis Capital en Tunisie,
et au Lancement du projet de création de MediCapital Bank. Elle a été rejointe dans cette
stratégie d’« africanisation » par son concurrent direct, Attijariwafa bank.
Cette dernière s’est d’abord déployée, en 2005, au Maghreb, en reprenant et en redressant la
Banque du Sud (devenue Attijari Bank Tunisie), aujourd’hui l’une des banques les plus
dynamiques de la Tunisie, avant de s’ériger, à la fin de 2007, comme le leader incontesté au
Sénégal, suite à une politique de croissance interne volontariste et à une expansion externe
agressive.
Toujours dans la zone ouest-africaine, BMCE Bank a pris le contrôle de Bank of Africa (35% de
BOA), groupe bancaire présent dans 11 pays et considéré comme le 3e réseau bancaire dans
l’espace Union économique et monétaire ouest- africaine (UEMOA).
Pour ne pas se laisser distancer, AWB, en juillet 2008, a cassé sa tirelire en payant près de 700
MDH pour acquérir 51% de Banque Internationale du Mali (3e banque du pays en total bilan),
avant de rafler, à l’automne 2008, cinq banques à la fois, rachetées au groupe français Crédit
Agricole.
Cette dernière opération, au coût total de 2,8 milliards de DH, consolide son leadership au
Sénégal (Crédit du Sénégal a renforcé sa part de marché de dépôts, déjà estimée à 30%).
Elle lui permet, surtout, de prendre des positions importantes dans des pays aux secteurs
financiers assez dynamiques tels le Cameroun (Société camerounaise de banques), le Congo-
Brazzaville (Crédit du Congo) et la Côte d’Ivoire et enfin, au Gabon (Union Gabonaise de
Banques).
Le management de ces deux banques regarde maintenant du côté de l’Algérie, de la Libye et
d’autres pays africains. AWB et la BCP ont d’ailleurs déjà obtenu des agréments en Mauritanie.
La banque publique, qui contrôle depuis plus de 15 ans la deuxième banque en Centrafrique
(Banque populaire maroco-centrafricaine) et la Banque populaire maroco-guinéenne,
ambitionne également de rattraper son retard par rapport à ses deux consœurs marocaines.
A-2-Histoire du système bancaire marocain
L'installation des premières banques date du début du 19e siècle: le premier établissement fut la
Banque Moses Pariente établie en 1802. Toutefois, le développement du secteur bancaire ne
Le Crédit Populaire du Maroc (CPM) est composé du Groupe Banque Populaire, de ses filiales
spécialisées et de ses fondations.
i. Crédit Populaire du Maroc
Chapeauté par un Comité Directeur qui en est l’instance suprême, le Crédit Populaire du Maroc
s’articule autour de deux structures et dimensions: la dimension coopérative, matérialisée par
un réseau de 11 Banques Populaires Régionales et un pôle capitalistique, représenté par la
Banque Centrale Populaire.
Le Comité Directeur exerce sa tutelle sur les différents organismes du CPM. Il est chargé de
définir ses orientations stratégiques, d’exercer un contrôle administratif, technique et financier
sur l’organisation et la gestion de ses organismes et d’assurer la représentation collective de ces
derniers. Tout comme il est habilité à prendre toutes les mesures nécessaires au bon
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Le pôle BCP BANK, fer de lance du Groupe sur ce marché, intervient dans la majorité des
opérations de Corporate et se positionne dans les nouveaux métiers de conseil et de financement
du Commerce Extérieur. Il intervient également en tant que conseiller de la clientèle haut de
gamme des Banques Populaires Régionales (BPR).
La diversité des engagements du Groupe l’a amené à une réorganisation plus en harmonie avec
les attentes des clients. Pour plus d’écoute, de partage et d’expertise, le Groupe Banque
Populaire a modulé son organisation sur la base d’une structuration par marché.
Ainsi, depuis 2008, l’organisation opérationnelle du Groupe se reflète à travers quatre business
units:
• La Banque des Marocains du Monde, une structure qui fédère toutes les opérations, offres et
conseils destinés à la clientèle des Marocains du Monde.
• La Banque des particuliers et des professionnels, dont la principale mission est de développer
le fonds de commerce des clients particuliers et professionnels.
• La Banque de l’Entreprise, dont le nœud de l’action réside dans l’accompagnement du
développement des activités économiques.
• La BCP-Bank, la banque par excellence de financement du Groupe, qui intervient en matière
d’investissements et de marchés du Groupe.
♠ La mise en place d’un centre unique chargé de centraliser les transactions monétiques et
d’en assurer le dénouement;
♠ L’amélioration de la sécurité des cartes ;
♠ L’optimisation des coûts d'acquisition monétique par la fédération des moyens
techniques et humains et par une meilleure maîtrise du risque,
♠ La rationalisation de la relation avec les commerçants disposant souvent de plusieurs
terminaux de paiement installés par les banques,
♠ La mise en place d’une plateforme technique aux meilleures normes internationales dans
le but de répondre aux nouvelles exigences des Systèmes Internationaux et notamment,
l'acceptation des cartes à puce (EMV),
♠ L’installation d’un Switch et un Centre de compensation monétique national aux fins
d'assurer l'interopérabilité de l'ensemble des guichets automatiques (juillet 2005).
♠ Le développement de l’interopérabilité des paiements par cartes.
En Février 2004, le CMI, qui a été monté ex-nihilo, a lancé sa première activité opérationnelle :
l'acquisition des paiements par cartes, après obtention de ses certifications internationales Visa,
Mastercard, Amex et JCB. Le CMI gère actuellement environ 20.000 commerçants affiliés et est
devenu également Acquéreur Diner's en 2006.
La deuxième activité opérationnelle du CMI est le traitement de l'interopérabilité nationale des
retraits au niveau des guichets automatiques qui a été lancée en Juillet 2005. Il est possible,
depuis cette date, pour les porteurs de cartes Visa et Mastercard émises au Maroc (un peu plus
de trois millions à fin Juin 2007) d'effectuer des retraits auprès de tous les guichets
automatiques à travers le royaume (près de 3000 à fin Juin 2007).
Dans ce cadre, la société « CMI » a la charge de gérer la totalité des relations avec les
commerçants affiliés aux réseaux de paiement par cartes VISA, Mastercard, American Express,
etc., ainsi que certaines cartes privatives.
Le paiement ou le retrait par carte bancaire à l'étranger est rendu possible grâce à la
coopération internationale. Deux grands réseaux ont été constitués à cet effet : Visa et
EuroCard/MasterCard.
Parmi les autres grands réseaux, American Express, pionnier dans la mise en œuvre de
programmes de fidélisation au profit de ses porteurs de cartes, s'identifie aujourd'hui comme la
première société non bancaire émettrice de cartes de paiement dans le monde.
Dans le même esprit, la carte Diners est apparue aux États-Unis dès les années 50 en devenant,
au départ, la première carte de voyage et de loisirs.
Quant à JCB, il s'agit d'un réseau créé au Japon en 1961 et qui s'est étendu au plan international
depuis les années 80 et tout particulièrement aux États-Unis.
F- Les dates-clés de la monétique au Maroc
La monétique a connu une forte progression ces dernières années. Pour autant, le gisement reste
largement sous-exploité, du fait des habitudes de paiement et la faiblesse du taux de
bancarisation. En 2002, les règlements cash prédominent avec 71 milliards de DH, suivis de loin
par le chèque (453 millions de DH) et la carte bancaire (18 millions de DH). Mieux encore, les
porteurs de carte continuent à privilégier le retrait dans les guichets automatiques et le
règlement en espèces des transactions.
- En 2000 :
Le marché compte 1 million de porteurs. Ces derniers détiennent pour moitié des cartes
privatives de retrait et des cartes Visa & Mastercard.
Le réseau de distribution est constitué de 740 GAB.
La fraude sur les cartes de paiement représente 0,5% du volume des achats.
Le chiffre d’affaires Commerçants s’élève à 3,7 milliards de DH, dont 30% effectués par les
locaux et 70% par les touristes. Le taux moyen de commission versé par le commerçant passe de
4 à 2,5%.
Mais l’interopérabilité n’est toujours pas assurée.
- 2001/2002 : Création du Centre Monétique Interbancaire CMI en tant que centre
national et acquéreur unique.
- Juin 2005 : Interbancarité Nationale pour les retraits GAB
- Les chantiers:
Outre la migration vers la carte à puce, les banques doivent favoriser un développement massif
du nombre de cartes de retrait et de paiement ainsi que l’usage de la carte de paiement. Pour
rééquilibrer le nombre d’opérations effectuées dans les GAB et chez les commerçants, le réseau
des accepteurs doit être davantage élargi. Parallèlement, le rythme soutenu d’implantation de
nouveaux GAB doit être maintenu. Ils atteignaient 1.476 unités à fin mars 2004. En outre, le parc
TPE doit être assaini.
Pour rentabiliser leur investissement, les banques devront miser sur des services à forte valeur
ajoutée tels que le paiement de factures ou la recharge de GSM sur GAB.
G- Terminologie monétique :
Le porteur :
C'est le client de la banque, il y souscrit un "contrat carte". Il peut en être soit le titulaire
nominatif du contrat (cas des particuliers) ou le porteur "professionnel" d'une carte adossée au
compte d'une entreprise.
L'émetteur (Issuer) :
C'est la banque qui met à la disposition du porteur une carte. Elle en reste la propriétaire.
Elle assure les traitements de débit/crédit du compte du porteur, les mises en opposition et les
litiges associés à l'usage de la carte.
L'accepteur :
C'est le domaine qui englobe l'entreprise qui propose l'usage de la carte bancaire pour un
service. Par exemple la banque dans le cas d'un automate de retrait ou le commerçant dans le
cas d'un paiement.
Cela regroupe tous les endroits où le porteur de la carte peut utiliser celle-ci.
Selon le CMI, 5.985.797 cartes émises par les banques locales étaient en circulation au 30
septembre 2009 dont 4.549.859 cartes de retrait et de paiement (sous licence Visa, Mastercard
ou CMI) et 1.435.938 cartes privatives, utilisables uniquement pour des retraits sur les GAB de la
banque émettrice.
A la même date, leurs titulaires ont effectué 87.502.718 transactions depuis un GAB -
essentiellement des retraits- pour un montant total de 73,8 milliards de DH. Des statistiques en
constante progression puisqu’en 2007 le nombre de transactions était de 85 millions, pour un
montant de 71,8 milliards de DH alors qu’en 2008, 100 millions de transactions étaient
recensées pour une valeur globale de 84 milliards de DH. En principe, plus de 110 millions de
transactions devraient être enregistrées en 2009.
Pour les achats, près de 6 millions de transactions ont été effectuées, moyennant des cartes
bancaires marocaines chez les commerçants équipés de terminaux de paiement électronique
(TPE), pour un montant global de 3,7 milliards de DH, soit une augmentation de 23% par
rapport à la même période en 2008.
Quant aux porteurs de cartes émises par les établissements financiers étrangers, ils ont réalisé
4.261.400 opérations de retrait pour un montant global de 6,2 milliards de DH. Ce dernier chiffre
est, en revanche, en légère baisse du fait de la conjoncture économique qui joue sur le tourisme.
I-1-Introduction
S’il faut choisir une date pour marquer le lancement de la monétique à la Banque Populaire,
force est de noter que c’est l’année 1985 qui devra être retenue.
En effet, c’est en 1985 que la Banque Populaire a adhéré aux systèmes Visa et MasterCard en
tant que membre principal acquérant de la sorte le statut d’agir en tant qu’acteur majeur des
systèmes de paiement électronique par l’émission et l’acceptation des cartes bancaires en tant
que moyen de paiement.
D’autres dates ont marqué la vie de la Monétique au sein de la Banque Populaire et qui toutes
méritent d’être retenues car elles ont constitué des étapes importantes dans son parcours.
I-2-Les dates jalons
Juillet 1985 : Adhésion du GBP à Visa International ;
Août 1985 : Adhésion du GBP à Mastercard International;
1986 : Début Implantation GAB
1986 : Emission de la carte GAB
Mars 1987: 14 GAB installés
1987 - 1989 : Elaboration du premier Schéma Directeur Monétique
Mai 1987 : Emission de la carte GAB-MRE;
1988 : Emission de la carte Visa locale
1988 : Emission de la carte MasterCard;
Août 1989 : Emission de la carte Visa Internationale
1990: Mise en place d’un centre monétique à la BCP et rapatriement de l’activité sous traitée à
l’extérieur.
2000 : Emission de la carte Visa Electron
Avril 2001 : Ouverture des GAB GBP aux cartes Internationales
Mai 2001 : Conversion des cartes GAB en Visa Electron
Décembre 2003: Emission de la carte C’POP (Electron et GAB)
Avril 2004 : 1ère Banque Marocaine à basculer au CMI
Avril 2004 : Emission de la carte WAFRA et la carte SAFWA
2005 : Certification ISO 9000 V2000 de l’activité Monétique
Avril 2006 : Emission de la carte AJIR
23 Avril 2006 : 1ère Banque Marocaine à émettre une carte à puce EMV (Visa)
Mai 2006 : Emission des cartes Business (Open et Select)
Juillet 2006 : 1ère Banque Marocaine à obtenir la licence d’acceptation des cartes à puces aux
normes EMV sur les GAB.
Septembre 2006 : Emission de la 1ère carte de crédit (RELAX))
Décembre 2006 : Emission de la carte RIZK
Avril 2007 : Emission de la carte ASSIYAHIA
Août 2007 : Emission de la carte L’HBAB
juillet 2008 : un audit de qualité a été réalisé pour le renouvellement de la certification de
l’activité Monétique
Sept 2008 : Emission de la 1ère carte Internationale Mastercard Asfar adossé à un compte
dotation en devises.
Sept 2009 : 1ère Banque Marocaine à émettre une carte à puce EMV Titanium (Mastercard)
Le nombre de cartes émises a été multiplié par plus de 100 fois en vingt ans.
Les Guichets Automatiques Banque Populaire
Année Nbre de GAB
1987 14
1997 133
2007 702
Le nombre de Guichets Automatiques a été multiplié par 50 fois en vingt ans.
Les retraits réalisés par la Cartes BP sur les GAB Banque Populaire
Année Nbre de Retraits Mt en Millions DH
1987 145 000 94
1997 4 700 000 3 037
2007 26 000 000 18 209
Le nombre de retraits a été multiplié par plus de 170 fois en vingt ans.
La contribution du GBP dans la monétique Nationale (Source: CMI –Chiffres au 30 Septembre
2009)
L’activité Emission de Cartes Marocaines
Banque Nbre de Cartes Part % Cartes Visa et MC (paiements et retraits) Part %
GBP 1 595 386 26,7% 863 010 19 %
Total Banques Marocaines 5 985 797 100% 4 549 859 100%
L’activité retraits ON US* sur GAB (retraits réalisés par les cartes BP sur son propre réseau de GAB)
Banque Nbre de Retraits Mt en Millions DH Part % Var 09/08
GBP 29 554 817 23 724 694 800 34,7% 21,3%
Total Banques Marocaines 79 614 372 68 371 841 840 100% 18,2%
(*) : Retraits On Us : Retraits effectués par les porteurs sur les GAB de leurs propres banques
L’activité Retraits Interopérabilité* Nationale des Porteurs cartes GBP chez confrères
Emetteur Nbre de Retraits Volume en DH Part % Var 09/08
GBP 978 726 712 163 862 13,2% 54,3%
Total Banques Marocaines 7 888 346 5 393 889 322 100% 22,6%
(*) : Retraits Interopérabilité Nationale : Retraits effectués par les porteurs sur les GAB des confrères
Le pip représente donc un pourcentage différent et non fixe pour chaque parité. Cet écart
dépend :
i. de la devise dans laquelle on choisit par convention d'exprimer le taux de change
(l'« incertain » de la comparaison), l'autre étant prise pour unité de marchandise (le
« certain »).
ii. du nombre de décimales de la cotation.
Dans le premier exemple, si le montant d'une opération de change sur le Forex est de 100 000
Euros (la transaction standard étant plutôt en dizaines de millions), on notera qu'un pip pour
Parmi les particularités du marché des changes par rapport aux classiques marchés d'actions, Le
marché fonctionne sans interruption 24h sur 24h et cinq jours par semaine du lundi matin,
heure de Wellington en Nouvelle-Zélande au vendredi à 17h, heure de New York, c'est-à-dire du
dimanche soir 21h GMT au vendredi soir 21h GMT.
Ainsi un investisseur (peu importe l'endroit où il vit) en contact avec un courtier de change sur
chacun de ces marchés peut être actif 24h/24.
En effet, comme des opérateurs du monde entier interviennent sur ce marché il se doit d'être
ouvert en permanence pour tenir compte des différents fuseaux horaires. Il n'est fermé que les
week-ends.
La journée de trading en Europe démarre vers 8H00 (heure française comme toutes les heures
citées ci-après), les cambistes testent les marchés et commencent à construire leurs positions
pour la matinée ou la journée.
Il est donc important d’identifier et de comprendre le rôle et les motivations des acteurs
principaux sur le Forex.
• Gouvernements et banques centrales
Certains des acteurs les plus influents dans le domaine des opérations de change sont sans doute
les banques centrales et gouvernements. Dans de nombreux pays, la banque centrale est un
prolongement du gouvernement et mène sa politique main dans la main avec lui.
Cependant, certains gouvernements pensent qu’une banque centrale plus indépendante est plus
efficace. Notamment pour équilibrer les objectifs de contrôle de l’inflation et de maintien de
faibles taux d’intérêts, ce qui a tendance à encourager la croissance économique. En dépit du
degré d’indépendance d’une banque centrale, les élus au gouvernement ont généralement des
réunions à intervalle régulier avec les délégués des banques centrales pour traiter de la politique
monétaire.
C’est pourquoi les banques centrales et les gouvernements sont souvent en accord lorsqu’il s’agit
de politique monétaire.
Les banques centrales sont souvent impliquées dans la gestion de volumes de réserve pour
réaliser certains objectifs économiques. Par exemple, en fixant le taux de change du yuan sur le
Dollar américain, la Chine a acheté l’équivalent de millions de Dollars aux Etats-Unis en bons du
trésor dans le but de maintenir sa monnaie au taux de change voulu. Les banques centrales
utilisent le marché des devises pour ajuster leurs réserves.
Les principales Banques Centrales, en tant que pilote des politiques monétaires, ont une grande
influence sur le marché des changes. Alors que les taux de change sont au cœur des équilibres
économiques et financiers mondiaux, toutes modifications de la politique monétaire dans un
pays engendre une modification de ces équilibres. L’influence des Banques Centrales sur le
marché des changes peut être directe au moment de l’annonce des décisions de politiques
monétaires ou indirecte à travers les discours de ses membres. Pour tout intervenant sur le
Venant s’ajouter aux banques centrales et aux gouvernements, les banques sont des acteurs
importants pour les transactions sur le Forex.
La plupart des personnes qui ont besoin de devises étrangères pour des petites transactions font
appel aux banques de détail. Cependant, les transactions individuelles sont négligeables
comparées aux volumes brassés sur le marché interbancaire.
Le marché interbancaire est l’organe par lequel les grandes banques s’échangent des
transactions et déterminent le prix de la devise que les traders particuliers voient sur leur plate-
forme de trading. Ces banques négocient entre elles par l’intermédiaire de systèmes de courtage
électroniques fondés sur le crédit.
Seules les banques qui ont des relations de crédit entre elles peuvent effectuer de telles
transactions. Plus la banque est grande, plus elle aura d’opérations de crédit à son actif et plus la
fourchette de prix qu’elle pourra proposer à ses clients sera avantageuse.
Les banques, en général, agissent comme des marchands dans le sens où elles sont disposées à
négocier une devise au prix demandé. Un des moyens par lequel les banques s’enrichissent sur le
Forex est l’échange de leur devise pour le prix auquel elles l’ont payé plus une commission.
Depuis que le Forex est un marché décentralisé (de gré à gré), il est courant de constater des
taux de change légèrement différents d’une banque à l’autre pour la même devise.
Les points forts du Forex pour les investisseurs :
☺ une très grande liquidité qui permet de rentrer et de sortir à n'importe quel moment,
quelle que soit la somme (en tous cas jusqu'à quelques dizaines de millions de dollars cela ne
pose aucun problème). En effet, le Forex est le plus grand marché du monde et on enregistre des
pointes de près de 2000 milliards de dollars de transactions par jour sur les devises. À titre
d'exemple cela représente 400 fois le volume moyen quotidien de la bourse de Paris et 30 fois
celui du plus grand marché d'actions au monde, le NYSE (New York Stock Exchange).
☺ une cotation 24 heures sur 24 et cinq jours sur sept. L'ouverture quasi permanente
de ce marché permet aux investisseurs de réaliser des transactions quand ils le souhaitent.Cela
n'est pas possible avec les marchés d'actions qui sont fermés la nuit.
- la possibilité de réaliser des opérations très spéculatives à l'aide d'un effet de levier qui
peut monter jusqu'à 400 fois le montant de vos espèces.
L’effet de levier est un mécanisme qui permet de prendre des positions bien plus importantes
que les fonds dont dispose l’investisseur. Mais il peut également être très risqué car s’il multiplie
les gains, il peut aussi multiplier les pertes. Les effets de levier sur le marché du Forex varient
généralement de 50:1 à 400:1 (l’effet de levier le plus couramment proposé par les courtiers est
de 100:1) et c’est le courtier qui joue le rôle de créditeur.
Les garanties : l’appel de marge :
Afin d’éviter que les investisseurs sur le Forex ne perdent plus que ce dont ils disposent
réellement sur leurs comptes, les courtiers, créditeurs de leurs clients, exigent de chaque
intervenant un dépôt garantissant le paiement des pertes éventuelles et un respect de la
couverture des positions autrement dit de la marge.
Une transaction « sur marge » signifie que l’investisseur peut acheter ou vendre des actifs dont
le montant est plus élevé que le capital disponible sur son compte. Les marges utilisées sont
relativement faibles, car les fluctuations des taux de change dans une même journée sont
souvent inférieures à 1 % ou 2 %.
• Les spéculateurs
Ils représentent une autre catégorie d’acteurs du marché impliquée dans les transactions liées
au change. Plutôt que de se couvrir contre les variations des taux de change ou des devises pour
financer des transactions au niveau international, les spéculateurs essayent de réunir de l’argent
en tirant profit de la fluctuation des taux de change.
Le spéculateur de devises le plus connu est probablement George Soros. Ce manager de hedge
fund milliardaire est célèbre pour avoir spéculé sur le déclin de la Livre Sterling, pari qui lui a
rapporté 1,1 milliard de Dollars en moins d’un mois.
En revanche, le trader à la banque anglaise Barings Nick Leeson a pris des positions spéculatives
sur des contrats futures sur le yen qui se sont soldées par une perte de plus de 1,4 milliard de
Dollars, menant son employeur à la faillite.
Les fonds spéculatifs font partie des plus grands et plus controversés des spéculateurs du Forex.
Ce sont essentiellement des fonds non réglementés qui utilisent des stratégies d’investissement
peu conventionnelles pour avoir un rendement conséquent. Etant donné qu’ils peuvent miser
des sommes importantes, l’économie et la devise d’un pays peuvent être fortement
bouleversées.
Récapitulatif : spécificités du marché des changes par rapport aux actions
Forex Actions
Liquidité Très forte Très forte à très faible
Volatilité Forte Forte à faible
Effet de levier Jusqu'à 400 Environ 5
Ouverture 24/24 h Environ 8h par jour
Instrument Quelques dizaines Plusieurs milliers
Frais de transaction Très faibles Moyen à élevé
Exemple sur les frais de transaction
Soit la cotation suivante sur l'Euro/dollar :
C'est par exemple, le cas d'un investisseur institutionnel Européen qui a décidé d'acheter
des actions américaines. Il est alors en risque de change car si le Dollar baisse, la contrevaleur
Euro de ses titres américains baissera. Pour s'immuniser de ce risque, il va alors vendre le
montant équivalent en Dollar des actions qu'il vient d'acheter.
Par exemple, si une société Européenne veut importer de l’acier des Etats-Unis, elle
devra régler en Dollars américains. Si le cours de l’Euro baisse face au Dollar avant que le
paiement n’ait eu lieu, la société Européenne enregistrera une perte financière liée à la variation
de change. De ce fait, elle pourrait signer un contrat de couverture sur le taux de change actuel
pour éliminer le risque de change. Ces contrats peuvent être des contrats à terme ou à règlement
mensuel.
ii. La prévision ou spéculation
Il s'agit d'anticiper les mouvements du marché grâce à une observation plus ou moins avancée
de l'environnement financier, économique et politique. L'intérêt de l'anticipation des
mouvements de change est la spéculation. Pour cela, de nombreuses sources d'informations sont
à la disposition du trader Forex (Reuters, TELERATE, Bloomberg L.P.) lui permettant d'accéder à
toutes les cotations et informations financières utiles pour son trading. Il a également accès
aux indicateurs économiques des principaux pays ainsi qu'aux informations financières
mondiales. Il est en mesure de se forger une opinion sur l'évolution des cours ou taux et ainsi
d'anticiper des mouvements futurs.
iii. L’arbitrage
Il consiste à essayer de tirer parti de décalages ponctuels de prix ou de cours sur le même
support, la même devise sur 2 marchés différents. L'arbitragiste peut réaliser ces opérations sur
A-8-Produits traités
i. SPOT
Le change comptant ou change « spot » consiste à échanger deux devises, à un cours négocié, 47
deux jours ouvrés après la date de négociation. Cette date est appelée la date « spot ».
Les caractéristiques principales d'une opération de change comptant sont:
La devise principale
Le sens: achat ou vente
La devise secondaire, ou devise "prix": devise vendue s'il s'agit d'un achat, devise achetée
s'il s'agit d'une vente.
La date de négociation ou "trade date"
La date de valeur ou "spot date": généralement égale à la date de négociation + 2 jours
ouvrés. Remarque : un contrat de change au comptant a une durée de vie nulle ; il n'y a
pas de « date de fin ».
Le montant négocié, exprimé dans la devise principale
Le cours négocié
Le montant dans la devise secondaire, calculé à partir du montant principal et du cours
Malgré le fort développement de l'Euro, le Dollar reste le pivot dominant. Pour une devise non-
Européenne XXX, une transaction entre l'Euro et cette devise se décomposera généralement en
une transaction EUR/USD et une transaction USD/XXX. La paire de devises EUR/XXX s'appelle
alors un cross.
Le choix d’un régime de change revêt une grande importance pour un pays. En effet, il met en jeu
sa politique économique, ses marges de manœuvre et son mode d’ajustement macro-
économique. Il implique également ses partenaires qui peuvent être sensibles aux conséquences
de son régime de change sur leur compétitivité relative. Un pays a le choix entre une grande
diversité de régimes de change, classés principalement en trois grandes familles : les régimes de
49
change fixes, flottants et intermédiaires.
Plusieurs travaux ont montré que les crises de change les plus retentissantes des années 90 sont
intervenues dans des contextes de régimes de change intermédiaires. Ceci est vrai pour les
crises à l’intérieur du mécanisme de change Européen de 1992-1993, au Mexique en 1994-1995,
dans les pays d’Asie du sud-est en 1997, en Russie en 1998, au Brésil en 1999 et en Turquie en
2001. Ces épisodes avaient conduit le FMI à la fin des années 90 à préconiser l’abandon des
régimes de change intermédiaires, jugés trop vulnérables, au profit de solutions dites de « coin »
: changes flottants ou changes fixes. C’est ainsi que ces régimes ont gagné du terrain au
détriment des régimes intermédiaires tout au long de la décennie 90.
Le marché des changes existe sous sa forme actuelle, dite régime des changes flottants, depuis
mars 1973 et l’abandon de la fixité des taux de change des diverses monnaies par rapport à
l’étalon Dollar issue des accords de Bretton Woods en 1944.
B-1- ’étalon Or
En 1875, la création du système monétaire international marque un des événements majeurs
dans l’histoire du marché de change international. Avant la mise en place de l’étalon-or, les pays
utilisaient habituellement l’or et l’argent comme moyens de paiement international. Payer avec
de l’or et de l’argent induit un problème principal : leur valeur est modifiée par une demande et
une offre émanant de l’extérieur.
Par exemple, la découverte d’une nouvelle mine d’or faisait chuter les prix de l’or.
L’idée derrière le recours à l’étalon-or était que les gouvernements garantissent la conversion
d’une devise en une somme d’or précise et vice versa. En bref, une devise serait financée par l’or.
De toute évidence, les pays avaient besoin d’une réserve aurifère de taille pour répondre aux
besoins d’opérations de changes.
A la fin du dix-neuvième siècle, tous les principaux pays développés avaient défini qu’une
certaine somme d’argent correspondrait à une once d’or. Avec le temps, la différence de prix
d’une once d’or entre deux devises passa au statut de taux de change pour ces deux mêmes
devises. Le premier moyen standardisé d’opération de change de l’histoire était apparu.
Finalement, l’étalon-or fut abandonné durant la première guerre mondiale. A cause de tensions
politiques avec l’Allemagne, les principales puissances Européennes ressentirent le besoin de
bâtir de grands projets militaires. Financièrement, ces projets étaient si importants qu’à
l’époque, il n’y avait pas assez d’or à échanger contre le surplus de monnaie que les
gouvernements imprimaient.
Bien que l’étalon-or ait refait surface un court moment pendant l’entre-deux guerres, beaucoup
de pays ne l’utilisaient plus au début de la seconde guerre mondiale. Cependant, l’or resta à
jamais la dernière forme de valeur monétaire.
Le taux ne peut alors être modifié que par une décision de dévaluation (ou de réévaluation) de
cet État. Un État ne peut cependant pas décider d'adopter n'importe quel taux de change de sa
monnaie. S'il fixe ce taux de change à un niveau trop haut ou trop faible, le taux de change pourra
être « attaqué » sur le marché des changes. Si les autorités monétaires n'arrivent pas à faire face
(grâce à leurs réserves de change), elles devront modifier leur parité.
La Banque Centrale peut intervenir sur le marché des changes, lorsqu’il est libéralisé, en
achetant ou en vendant de la monnaie nationale, afin de rétablir le cours du change fixé. Sur le
marché de change contrôlé, la monnaie est inconvertible, la parité est définie arbitrairement et
soutenue artificiellement. Il existe notamment trois catégories de régimes fixes :
• L’union monétaire :
Le régime le plus strict dans lequel les taux de change des pays membres sont fixés de manière
irrévocable, les monnaies locales pouvant être remplacées par une monnaie commune.
La création de l’Euro, c’est-à-dire d’une monnaie réellement transnationale gérée par une
banque centrale indépendante des États, marque aussi une étape importante de l’évolution des
régimes de changes. Pour les Européens cela signifie que leur monnaie n’a plus de caractère
symbolique national, n’est plus gérée par leur gouvernement et permet de réaliser librement
toutes opérations financières sans risque de change dans la zone monétaire de l’Euro dite
« Euroland ». Seize pays sont actuellement dans l'Euroland.
C- Le Taux de change
C-1-Définition du taux de change
Le taux de change d'une devise (une monnaie) est le cours (autrement dit le prix) de cette devise
par rapport à une autre. On parle aussi de la « parité d'une monnaie ».
Les taux de change, cotés sur les marchés des changes, varient en permanence ; ils varient
également en fonction de la place de cotation.
Cas particulier du taux Euro/Dollar
Le taux de change de l'Euro en Dollar sera noté : EUR/USD
Les taux de change (et les taux d'intérêts, qui leur sont étroitement liés) agissent bien entendu
sur les prix à l'importation et à l'exportation. Ils ont une influence sur le sens des flux de
capitaux entre zones économiques.
De ce fait, les pays et zones économiques peuvent être tentés d'agir sur les taux de change, sous
prétexte souvent d'éviter la spéculation (en fait ces manipulations ont plutôt tendance à
l'encourager), et dans le but d'améliorer (baisse du taux de change) :
♣ la compétitivité-prix de leurs biens et services ;
♣ leur attractivité en matière de flux d'IDE.
Cette baisse du taux de change aura également des effets négatifs (renchérissement des
importations, etc.), elle n'est pas forcément souhaitable.
Ou encore
Prenons un exemple : Soit un investisseur Européen qui dispose d’une somme X0 en EUR, il
cherche à savoir comment l’investir à 1 an pour avoir la meilleure rentabilité et sans risque.
Deux options s’offrent à lui :
• Il place X0 sur le marché national pour 1 an au taux i. Dans 1 an, il disposera de X0(1+i).
• Il achète des USD sur le marché des changes au comptant au taux E, il obtient (X0/E) USD
qu’il place sur le marché américain pour 1 an au taux i*. Soit au bout d’un an il obtiendra
(X0/E) (1+i*). Comme il ne veut prendre aucun risque sur les changes, il revend
immédiatement cette somme à terme contre EUR. Il obtiendra donc de façon certaine
dans un an : (X0/E) (1+i*)*F.
Les deux options doivent être équivalentes, soit X0(1+i)= (X0/E) (1+i*)*F ce qui équivaut à
Si l’égalité n’est pas vérifiée, alors il existe une opportunité d’arbitrage (c’est-à-dire la possibilité
de réaliser un profit sans aucune prise de risque) :
Ou encore
La variation du taux de change anticipé est égale aux différentiels d’intérêt. Si l’égalité n’est pas
vérifiée, des profits sont réalisables, et il va y avoir une évolution du taux de change au comptant
pour rétablir l’équilibre.
En rapprochant les deux relations, il vient surtout que le taux de change futur anticipé par le
marché doit être plus ou moins égal au taux de change forward observé sur le marché des
changes à terme. Cela implique donc surtout qu’une devise qui sert un taux d’intérêt élevé aura
tendance à se déprécier par rapport à une devise qui sert un taux d’intérêt faible.
iv. La relation taux de change – taux d’intérêt
A tout moment l’équilibre du marché des changes est déterminé par l’égalité des rendements
anticipés des placements financiers en monnaie nationale et en devises étrangères que traduit la
PTINC (avec ou sans prise en compte du risque). Le niveau du taux de change à l’instant t
dépend donc des taux d’intérêt sur chacune des places et de l’anticipation du taux de
référence, la PPA absolue entre deux pays sera représentée par la formule : , avec k
un facteur de proportionnalité constant positif. Le plus souvent, on admet que k=1. Lorsque l'on
rapproche cette formule de la définition générale du taux de change réel, on s'aperçoit que k est
en fait le taux de change réel. La PPA suppose donc que le taux de change réel n'évolue pas.
• La PPA relative suppose que l'évolution du change nominal reflète l'évolution des prix
relatifs et mesure la variation de la PPA entre deux périodes. La formule de la PPA devient alors :
. La PPA relative n'impose plus une proportionnalité entre taux de change et
rapport des prix, mais seulement entre variation du taux de change nominal et variation du
différentiel d'inflation.
A priori, la parité du pouvoir d’achat n’est pas vérifiée à court terme, mais elle tend à se vérifier
plutôt à long terme. Elle donne, ainsi, une bonne indication sur la tendance suivie par les taux de
change.
Les indices du pouvoir d’achat (ou du coût de la vie) utilisés par les organismes économiques
prennent en compte des milliers de produits et services, mais l’un des indicateurs les plus
58
En comparant les taux de change calculé à partir du prix du big mac dans deux pays, au taux de
change observé réellement sur le marché du Forex, il est ainsi possible d’avoir une idée de la sur
ou sous-évaluation d’une monnaie par rapport au taux de change de référence que constitue le
taux de PPA.
La parité de pouvoir d'achat, si elle est utile pour les comparaisons internationales de niveau de
vie, où des marges d'erreur de quelques pourcents ne sont pas significatives, son utilisation pour
l'analyse du marché des changes doit être effectuée avec la plus grande prudence.
vi. Les liens entre balance commerciale et taux de change
a- Définition de la balance commerciale
La balance commerciale (ou appelée encore la balance des transactions courantes) est l’un des
trois compartiments de la balance des paiements. Selon la définition de l’INSEE, la balance
commerciale est « le compte qui retrace la valeur des biens exportés et la valeur des biens
importés ». Pour calculer la balance commerciale, la comptabilité nationale procède à
l'évaluation des importations et des exportations de biens à partir des statistiques douanières de
marchandises. Des correctifs sont apportés à celles-ci : d'une part, les échanges se rapportant à
la récupération sont déduits des flux douaniers, d'autre part, on y ajoute ceux de matériel
militaire, ainsi que l'avitaillement des navires et des avions. (Source INSEE)
b- Le lien taux de change – balance commerciale
Selon les théoriciens, les taux de change devraient être à leur niveau optimum lorsque la balance
des transactions courantes est stable. Lorsqu’un pays importe un produit, la facture sera
effectuée en devise du pays exportateur du produit. L’importateur doit alors acheter la devise du
pays exportateur et vendre sa propre monnaie. Ainsi, toute modification des opérations
économiques d’importation ou d’exportation de marchandises entraîne une variation du taux de
change :
• En cas d’une balance de transactions courantes déficitaire : c’est à dire les
importations supérieures aux exportations, la demande des devises pour effectuer des
règlements à l’étranger sera supérieure à l’offre de ces mêmes devises pour effectuer des
paiements auprès du pays. Dans ce cas, la monnaie nationale aura tendance à se déprécier ou à
être dévaluée par rapport aux autres monnaies utilisées pour ces transactions.
• A l’inverse, lorsque la balance de transactions courantes est excédentaire : les
entrées de devises sont supérieures aux sorties, la demande de monnaie par les non résidents
est plus importante que la demande des devises exprimée par les résidents. La monnaie
nationale a tendance à s’apprécier ou à être réévaluée.
Le glissement du dirham exprimé en termes de taux de change effectif, a ainsi été opéré de
manière graduelle depuis le 16 septembre 1980 jusqu’au 31juillet1985.
La dépréciation du dirham en termes de taux de change effectif nominal réalisée durant toute
cette période s’est établie globalement à 37 %.
Depuis le début du mois d’août 1985, la politique des taux de change appliquée par Bank Al-
Maghrib s’était limitée à maintenir constant un taux de dépréciation effective nominale de 13 %
par rapport à fin décembre 1984, dans le respect, bien entendu, des rapports de change entre
monnaies, constatés sur les marchés des changes étrangers. Ce système a été maintenu jusqu’au
2 mai 1990, quand, dans le cadre d’un nouveau programme d’ajustement, les autorités
monétaires ont procédé à une dévaluation du dirham de 9,25 %. Cette mesure fut en même
temps accompagnée d’une profonde révision du mécanisme de cotation par le renforcement de
la part des monnaies européennes au dépens du dollar US.
Depuis ce réajustement, aucune manipulation du taux de change n’a été opérée.
L’institution du marché des changes en avril 1996, ne s’est accompagnée d’aucune modification
quant au mécanisme du panier ni aux cours de référence des monnaies qui le composent ou
leurs pondérations. Le seul changement intervenu fut l’affichage en continu sur les écrans
Reuters des cours extrêmes d’intervention de Bank Al-Maghrib.
En outre, l’introduction de l’Euro au 1er janvier 1999, n’a pas eu d’impact sur le principe du
panier adopté précédemment ni sur son mécanisme. Elle s’est traduite tout simplement par une
restructuration de ce panier pour tenir compte de la substitution par l’Euro des monnaies
participantes à l’union économique et monétaire européenne qui entraient auparavant dans sa
composition.
D-4-Le régime de change établit au Maroc
Comment s’effectue la cotation quotidienne du Dirham par rapport à son panier de référence en
devises?
Le Dirham marocain n'est pas librement convertible. Son cours est établi par rapport à un panier
de monnaies comprenant les devises de ses principaux partenaires commerciaux, mais avec une
sur-représentation du Dollar par rapport à l'Euro, alors que l'Europe est le premier partenaire
commercial du Maroc.
La méthode est rendue publique pour la première fois dans le rapport de Bank Al-Maghrib au
titre de 2006. Un Dirham courant est égal à l’inverse du cours de référence de l’Euro multiplié
par 80%, plus l’inverse du cours de référence du Dollar multiplié par 20%. Cette addition est
multipliée par le résultat du rapport entre le cours de l’Euro sur celui du Dollar. Cette opération
donne lieu à la valeur d’un Dirham courant et son équivalent en Dollar.
des principaux partenaires économiques. Cet ancrage tient compte du poids commercial de
chacun des partenaires. Seuls neuf pays, dont le Maroc, l’adoptent encore. Certes, le Basket peg
assure une meilleure crédibilité à la politique monétaire et permet de réduire l’inflation. Mais il
limite l’indépendance monétaire et ne peut être maintenu en cas de choc monétaire exogène. De
plus, le coût des dévaluations y est directement supporté par les agents économiques. La
méthode de cotation actuelle est en vigueur depuis le 25 avril 2001. Sa mise en place a coïncidé
avec la dévaluation du Dirham, en diminuant sa valeur de 5%. Le Dollar valait alors 0,8967
Euro. L’objectif des autorités monétaires était de réduire la fluctuation du Dirham vis-à-vis de la
monnaie de son premier partenaire commercial, à savoir l’Union Européenne. Ce régime a réussi
à maintenir la stabilité du taux de change nominal du Dirham. Il lui a même permis de renforcer
sa position face aux devises qui composent son panier d’ancrage. Au moment où la parité
Dirham/Euro est restée globalement stable, la monnaie nationale s’est fortement appréciée face
au Dollar.
Pour ce qui est de la valeur externe du dirham, la monnaie nationale a marqué d’importantes
variations vis-à-vis du dollar et de la livre sterling, mais est demeuré stable en termes effectifs
nominaux et réels.
En ce qui concerne l’avenir, l’intégration croissante de notre économie aux marchés financiers
internationaux, la libéralisation en cours des opérations avec l’étranger, l’instauration d’une
zone de libre échange avec l’union Européenne à l’horizon 2012 et la signature de l’accord de
libre-échange avec les Etats-Unis, sont autant de défis qui doivent amener notre pays à renforcer
la compétitivité de son économie et à mieux s’intégrer dans l’économie mondiale. Pour ce faire,
les autorités monétaires sont conscientes et très attentives à cette évolution des choses et sont
en train de mener des réflexions sur la manière d’adapter notre politique de taux de change, le
moment venu, à un tel changement.
Néanmoins, un certain nombre de conditions doivent être remplis au préalable, il s’agit en
l’occurrence d’une meilleure maîtrise au niveau budgétaire, de l’achèvement de la réforme du
secteur financier et de la mise à niveau de notre tissu productif pour améliorer la compétitivité
de notre économie.
Le Maroc et selon les récents discours du gouverneur de la Banque centrale choisira très
probablement le régime de flexibilité de change, étant un régime dont les avantages au moins
théoriques sont probants, alors le Maroc dispose t-il de la plate forme pour mettre en place un
régime de change flexible ?
D-5- La convertibilité du dirham
Une convertibilité intégrale signifie, que la monnaie nationale peut être échangée au gré à gré de
son porteur, personne physique ou morale, contre n’importe quelle autre monnaie étrangère
sans aucun obstacle.
Les dernières mesures et circulaires adoptées par l’Office des changes, dans le cadre de la
préparation de la convertibilité du Dirham, étaient de nature à rendre notre réglementation des
changes plus conforme aux dispositions du FMI en la matière.
Le Maroc a rendu sa monnaie convertible pour les opérations courantes au début de 1993. Cette
action s’inscrit comme une nouvelle étape dans le processus de libéralisation des changes,
entamé depuis la moitié de la décennie 80. Ce processus allie la nouvelle politique économique
d’ouverture sur l’extérieur et de libéralisation des échanges adoptée par le Maroc, suite à la mise
Les banques peuvent constituer des positions de change courtes ou longues qui ne doivent pas
excéder 7% de leurs fonds propres par devises. Toutefois la somme des positions courtes ou des
positions longues ne doit pas dépasser 20% de leurs fonds propres nets.
Tout dépassement des nivaux maximums des positions de change doit faire l'objet d'un
nivellement auprès de Bank Al-Maghrib par achat ou vente de devises avant 15h30. Les cours
applicables à ces opérations étant ceux affichés par Bank Al-Maghrib au moment du nivellement.
♥ Le système déclaratif
Dans le cadre du contrôle de la régularité des opérations traitées sur le marché des changes, les
banques sont tenues d'adresser quotidiennement à Bank Al-Maghrib les états suivants (à 18
heures au plus tard) :
- Achats et ventes de devises au comptant à la clientèle ;
- Principales opérations interbancaires au comptant en devise ;
Le Dirham marocain
Le Dirham marocain (MAD) est l'unité monétaire principale du Maroc jusqu'en 1912, date du
début du protectorat, et depuis 1958, date à laquelle il a remplacé le Franc marocain. Le Dirham
fut restauré à l'indépendance du Maroc en 1956.
Il est divisé en 100 centimes.
Selon la norme ISO 4217
MAF : franc marocain
MAD : dirham marocain
Sous-unité : 100 centimes
Cours de change du dirham
- Cours au 21 juillet 2004 : 0,082 Euro pour 1 Dirham marocain.
- Cours au 10 février 2005 : 0,0906 Euro pour 1 Dirham marocain.
- Cours au 8 février 2008 : 0,0895 Euro pour 1 Dirham marocain.
Au 1e octobre 2009,
Le Taux de change du dirham : 1 EUR = 11.1987148 MAD
D-9 Histoires des monnaies au Maroc
Dirham est le nom d'une ancienne monnaie. L'histoire monétaire marocaine a commencé au 1er
siècle av. J.-C. quand Juba II et son fils Ptolémée frappèrent leur monnaie : denier et aureus.
Au viiie siècle, sous le règne d'Idris Ier, le Maroc créa sa frappe de monnaie, des Dirhams
d'argent exclusivement.
Sous les autres dynasties islamiques, d'autres symboles forts suivirent au fil des siècles, dinars
d'or et qirats d'argent.
En 1678, sous les Alaouites, le dinar s'impose de nouveau, au xviiie siècle apparaît aussi le
mithqal, décuple du Dirham, dernier fruit de la frappe au marteau (jusqu'au XVIème siècle, la
frappe au marteau fut la première technique de fabrication des monnaies. La frappe des
monnaies évolua par la suite avec les progrès technologiques. La mécanisation fit son apparition
au XVIème siècle avec l'invention de la frappe au balancier. Puis, avec la révolution industrielle,
on assista au développement de techniques de frappe à la presse.)
À la fin du xixe siècle et jusqu'à 1920, des monnaies dénommées mouzonas (ou mazounas ou
mouzounas) et rial furent frappées à différentes époques, à Paris, Berlin et Birmingham.
1 rial = 10 dirhams = 500 mouzounas (ou muzunas)
À l'époque du protectorat français apparaît le franc.
1 franc = 100 centimes
De 1912 à 1959, le Maroc est sous deux protectorats : français et espagnol. Le système
monétaire décrit ci-dessus concerne le protectorat français, qui cessa en 1956 et représenta la
C-2-La volatilité
La volatilité représente l’amplitude et la fréquence des variations du cours de change autour de
la moyenne, au cours d’une période donnée.
La volatilité permet de quantifier la variabilité des taux de change et d’apprécier le risque de
change.
On distingue généralement deux types de volatilité :
♠ La volatilité historique : il s’agit de la constatation ex post des fluctuations passées des
taux de change. Mathématiquement, elle est définie comme la mesure de l’écart-type
annualisé des fluctuations quotidiennes des taux de change sur une certaine période.
♠ La Volatilité implicite : il s’agit d’un indicateur qui permet de mesurer l’amplitude
anticipée par le marché des variations futures du cours. Elle est considérée comme la
meilleure prévision de volatilité future quel que soit le sous-jacent. La volatilité implicite
intervient dans le calcul des options et un recours au modèle d’évaluation « Black and
L’objet de cette deuxième partie est de présenter comment se couvrir contre le risque de change
70
avec les différents instruments de couverture disponibles. Cependant avant d’introduire cela, il
s’avère important de comprendre les notions fondamentales qui permettent de se couvrir.
D- Les Couvertures à l’égard des risques de change
Les couvertures constituent des mesures qu’une organisation peut prendre en vue de couvrir les
risques de change.
Elles ont pour objectif de neutraliser l’impact de la fluctuation du cours de change relatif à une
opération effectuée à l’étranger.
A partir de ces chiffres, on constate que l’année 2009 a connu une stagnation, voire une
récession de l’activité monétique internationale, acquisition. Tandis que l’activité Emission a été
développée principalement par l’émission de cartes internationales et la réglementation de
change de plus en plus incitative. Ceci va nous pousser à travailler avec l’hypothèse d’une
stagnation des anticipations des activités monétiques concernant l’année 2010 durant laquelle
un projet de couverture du risque de change sera opéré.
ii. Les Opérations en devises et l’exposition au risque de change
L’activité monétique de la BCP, dans son volet international, engage des dépenses et encaisse des
recettes en devises. L’ensemble de ses opérations internationales est libellé en Dollar Américain
USD, le dollar étant la devise principale des règlements internationaux.
Les dépenses et recettes monétiques, volet international, se composent des règlements
suivants :
L’activité monétique dans son volet international, selon le compte d’exploitation monétique ne
représente que 2,35% de l’ensemble du chiffre d’affaires retraits Acquisition évalué à plus de 2
milliards et demi de dirhams par mois.
Emission :
Encours des Cartes Visa / MasterCard – Validité Nationale / Internationale
Encours Déc. 08 Encours Fév. 09 Évolution en %
VISA International 265 271 2,26%
ASFARCARD 151 353 133,77%
Total Cartes BP 1 293 053 1 327 802 2,69%
Part VISA International 0,02% 0,02% *
Part ASFARCARD 0,01% 0,03% *
Part Cartes Internationales 0,03% 0,05% *
Source : Tableau de bord Direction Monétique BCP au 28/02/2009
La carte prépayée ASFARCARD, lancée le 1er Décembre 2008, est une carte adossée à un
compte dotation devises. C’est une carte rechargeable abritant la dotation touristique ou
professionnelle selon l’autorisation* de l’office des changes.
*2007 a connu le relèvement de la dotation touristique de 15 000 DH à 20 000 DH (et de 7 000 à 7 500 DH pour l’enfant mineur
figurant sur le passeport du parent bénéficiaire) et de la dotation au titre de la Omra de 14 000 DH à 15 000 DH (5 avril 2007) et,
l’adoption de facilités de change en faveur des étudiants marocains à l’étranger comme l’augmentation du montant des frais de
séjour de 7 000 à 10 000 DH par mois, le relèvement de l’allocation départ scolarité de 20 000 à 25 000 DH par an, le règlement par
anticipation des loyers et des charges locatives dans la limite de trois mois, entre autres.
La carte VISA Internationale, valable au Maroc et à l’étranger, est offerte aux entreprises
exportatrices dont le chiffre d’affaires annuel à l’export supérieur ou égal à 1 million de
dirhams. Le but étant de couvrir les déplacements professionnels à l’extérieur et les frais
revêtant un caractère professionnel sous formes d’achats auprès des commerçants
affiliés au système VISA SA.
A-2-Le Traitement des opérations monétiques en devises : Cession et Achat
L’achat et la vente de devises sont effectués actuellement au comptant.
En ce qui concerne les montants à régler ou à percevoir, les institutions VISA, MC et CMI
procèdent par un prélèvement ou un virement automatique sur les comptes miroirs VISA et MC
logés chez notre correspondant étranger Citibank. Sachant que toutes les banques, pour
répondre à leur besoin propre en devises ou de leurs clients, disposent de comptes en devises à
l’étranger chez des banques étrangères appelées correspondants étrangers.
Le matin et avant 11h, l’agent responsable de l’achat et cession de devises au sein de la direction
monétique doit déclarer les montants en devises à céder et à acheter reçus dans l’extrait
bancaire Citibank reçu chaque matin par Swift au département opérations avec l’étranger
relevant de BCPBank. Vers 15h30, un cours fixing BAM Virement* (Cours acheteur et/ou cours
vendeur) est communiqué à la monétique, pour les besoins du traitement comptable des
opérations monétiques.
* il correspond au taux interbancaire fixé par Bank Al Maghrib. C'est le plus favorable (ne comporte pas la commission BAM de 1‰
et est appliqué lors des virements Banque à Banque.
Les flux relevant des opérations retraits et achats effectuées à l’étranger par Carte BP
internationales sont très réduits. Ceci est dû principalement à la réglementation des comptes en
devises, des autorisations de devises et du lancement d’ASFARCARD en Décembre 2008.
Ainsi, le montant des différences (volet acquisition & Emission) sera affecté à la rubrique
Acquisition.
On observe que la différence de change négative encaissée tourne autour de 0,70%. Cette
donnée nous servira comme élément de comparaison par rapport à la prime à payer que va nous
proposer le desk change de la salle des marchés BCP lors de la conclusion du contrat de
couverture.
C- Analyse des Cours de facturation/Cours Cession Exemple VISA
Les cartes labellisées VISA, VISA étant un opérateur historique, représente une part importante
des cartes mises en circulation au niveau international. Ainsi, les règlements reçus via
l’opérateur VISA sont très importants au sein du GBP et devancent ceux de Mastercard. On
estime que les montants provenant de MC ne représentent que les 2/3 de ceux provenant de
VISA.
Pour les besoins de traitement de cette partie qui concerne l’analyse des variations des cours de
règlements et ceux de la cession, nous nous contenterons d’étudier le cas VISA pour plus de
simplification.
Ce qui va nous intéresser, c’est de résumer par quelques indicateurs les grandes caractéristiques
de la base de données qui regroupe tous les règlements en USD, en MAD, cours de facturation,
cours de cession, différences de change et taux de perte ou de gain sur change.
A partir d’une base de données retraçant les mouvements reçus de VISA, le montant cédé en
MAD et les différences de change résultante (voir tableau ci-dessous), nous allons procéder à
une analyse des deux séries de cours facturation VISA et Cession BCP, et puis une analyse des
différences de change.
Modèle du tableau des Différences de change VISA-Acquisition
JOURNEE VISA REGLEMENT VISA MAD MONTANT USD COURS VISA COURS CESSION DIF CHANGE MAD CUMUL NB TRX
01/01/2009
…….
30/09/2009
L’analyse de la série chronologique de la variation journalière des cours facturés par VISA
montre une moyenne de cours de change de 8,1778 USD/MAD supérieure à la moyenne des
cours de cession 8,1569 pratiquée par la direction de la monétique lors de la cession des
77
montants rapatriés. Ce qui montre le manque à gagner lié à l’écart entre les deux cours. Cet écart
à généré une perte sèche de 1 142 993 MAD et une perte en valeur non compensée de 2 980 034
MAD durant les trois premiers trimestres de l’année 2009.
Donc, on constate que le risque lié au change n’est pas couvert et constitue un risque important
à gérer, tant que les moyennes observées sur 270 jours montre un écart défavorable entre les
cours de facturation VISA et les cours de cession.
L’analyse des écarts types montre une grande dispersion des valeurs autour de la moyenne des
cours de cession, et par conséquent une grande volatilité comparée à celle des cours VISA. Cette
tendance de variation est en défaveur de la monétique BCP.
Nous pouvons expliquer cette grande volatilité au traitement des cessions de devise qui ne se
fait pas régulièrement.
L’étude de la corrélation entre les deux séries montre un coefficient de 0,96, ce qui confirme que
les cours suivent la même tendance de variation et qu’ils sont parfaitement corrélés et que
l’écart de change est dû essentiellement au décalage entre la date de règlement de VISA et la date
de cession du règlement expliqué par l’effet des weekend, les jours fériés et le
dysfonctionnement des traitements.
Analyse de la dispersion par les quartiles :
Cours VISA Intervalle Ecart/ Intervalle
Max 8,7576 * *
Quartile zéro= Min 7,6544 * *
1er quartile 7,9260 7,6544 - 7,9260 0,2716
2ème quartile 8,0988 7,9260 - 8,0988 0,1728
3ème quartile 8,4298 8,0988 - 8,4298 0,3310
4ème quartile 8,7576 8,4298 - 8,7576 0,3278
7,6544 - 8,7576 1,0819
L’intervalle interquartile n'est pas affecté par les valeurs extrêmes ou fortement dissymétriques,
parce que 25 % des plus grandes valeurs et 25 % des plus petites valeurs ne sont pas pris en
considération.
Plus l’intervalle interquartile est grand, plus forte est la dispersion.
- IIQ= 8.3888- 7.9175= 0.4713 : 50% des cours figurant sur la série sont compris entre
7.9175 et 8.3888
- 25% de la série des cours est inférieur à 7.99175
- 50% de la série des cours est inférieur à 8.1044
- 75% de la série des cours est inférieur à 8.3888
- 100% de la série des cours est inférieur à 8.7363
Tableau d’analyse des différences de change VISA-Acquisition
Année 09 VISA CA Mensuel CA Mensuel Diff de change % CA Diff de % CA Diff de change nette % CA
ACQUISIITION USD MAD (+) mensuel change (-) mensuel (compensée) mensuel
Janvier 7 343 360,73 60 912 200,00 703 539,86 1,16% -300 305,54 -0,49% 403 234,32 0,66%
Février 6 199 972,25 53 380 600,00 233 460,32 0,44% -303 100,52 -0,57% -69 640,20 -0,13%
Mars 7 181 850,25 61 039 500,00 95 180,88 0,16% -621 468,48 -1,02% -526 287,60 -0,86%
Avril 5 417 291,66 45 404 500,00 169 354,41 0,37% -182 555,11 -0,40% -13 200,70 -0,03%
Mai 3 226 326,95 26 403 700,00 18 049,92 0,07% -238 862,94 -0,90% -220 813,02 -0,84%
Juin 5 078 915,88 40 660 400,00 74 997,78 0,18% -139 497,75 -0,34% -64 499,97 -0,16%
Juillet 10 965 203,11 87 306 000,00 124 005,35 0,14% -356 987,52 -0,41% -232 982,17 -0,27%
Aout 15 382 138,56 121 371 000,00 327 577,66 0,27% -569 729,04 -0,47% -242 151,38 -0,20%
Septembre 8 102 178,09 62 813 900,00 90 875,36 0,14% -267 527,71 -0,43% -176 652,35 -0,28%
Total 68 897 237,48 559 291 800,00 1 837 041,54 0,33% -2 980 034,61 -0,53% -1 142 993,07 -0,20%
Rendement = tx de
Paramètres
gain/perte = Diff/CA
Moyenne -0,26%
Variance 0,01%
Ecart type 1,09%
Coeff. de Variation (Indice de Sharp) -423,01%
L’écart-type donne l’écart moyen des rendements mensuels par rapport à la moyenne. La
dispersion met en relation la volatilité par rapport à la moyenne de rendement (écart-type
divisé par rendement moyen). Nous avons exprimé la dispersion par le paramètre du coefficient
de variation.
Plus l’écart type est grand, plus la dispersion est importante.
Tenir compte du risque de change le plus tôt possible ne signifie pas se couvrir
systématiquement, mais gérer activement son risque. Cette gestion conduira l'entreprise à
s'interroger sur la méthodologie de couverture à mettre en œuvre. En effet, les techniques de
couverture ne doivent pas s'appliquer de manière indifférente et uniforme aux différentes
opérations internationales. Certaines seront plus adaptées que d'autres aux circonstances
particulières. Ces techniques, de plus, ont des coûts variés, qu'il est également important de
prendre en compte dans l’analyse de rentabilité de l'opération concernée.
Afin d’éviter totalement ou de limiter le risque de change, les entreprises ont à leur disposition
un éventail de possibilités.
Celles-ci peuvent être proposées par des organismes spécialisés comme les banques ou
l’assurance ;
Toutefois, avant d’y avoir recours, elles peuvent mettre en place des mesures internes visant à
limiter leur exposition au risque de change et ainsi repousser l’utilisation de techniques de
couvertures « externes », plus coûteuses.
C’est à l’affactureur que le débiteur règlera la facture qu’il devait initialement. Cela signifie que
tout risque de change potentiel est transféré à l’affactureur qui doit se couvrir. Cela permet de se
décharger à la fois de tout risque de non-paiement ainsi que du risque de change. Lorsque
l’intermédiaire a été réglé, il va à son tour payer à l’entreprise selon les conditions du contrat qui
aura été signé entre eux. Cette technique est fréquemment utilisée aux Etats-Unis pour gérer le
21
risque de crédit, qui est un autre type de risque qu’une entreprise court en s’internationalisant .
Le netting est une technique de compensation spécifique aux grands groupes multinationaux.
L’objectif est de réduire le nombre et le montant des transferts à l’intérieur du groupe afin de
minimiser les frais financiers. Les compensations des différentes créances, dettes et toutes
transactions financières vont permettre au groupe de réduire son exposition au risque de
change puisque seul le solde de toutes ces opérations y sera exposé et géré par le groupe et non
par chacune des filiales. L’outil utilisé par le groupe pour gérer et compenser tous ces
mouvements est un tableau de bord multi-entrées.
Les avantages du système de compensation peuvent alors être résumés comme suit :
♠ Lorsqu'on réduit les positions de change, le risque de change diminue ;
♠ Lorsqu'on veut se 'couvrir à terme, les frais de couvertures sont diminués ;
♠ Les mouvements de fonds sont limités, ce qui réduit la gestion des flux.
Cependant, le système de netting rencontre des limites: il y a souvent des difficultés pour faire
coïncider les dates de maturités des flux. De plus, la réglementation des changes dans certains
pays interdit la procédure de compensation.
En ce qui concerne le Maroc, le netting est malheureusement interdit puisque toute opération de
change doit être adossée à une transaction commerciale, à un prêt ou un emprunt.
i. La clause d’adaptation des prix en fonction des variations des taux de change
En insérant cette clause dans le contrat, les deux opérateurs s’engagent à accepter les
conséquences des fluctuations des cours sur le prix facturé : à savoir que si la monnaie de
facturation s’apprécie entre la conclusion du contrat et l’échéance du paiement, le prix sera
réduit. Si, dans le cas inverse, le cours de cette monnaie baisse, le prix augmentera.
De plus, il existe une alternative à cette clause : la clause d’adaptation avec franchise. Celle-ci
préconise que le prix facturé n’augmentera ou ne baissera que si le cours de la devise de
facturation est au-delà ou en-deçà d’une fourchette fixée par les parties. Par exemple, la clause
peut stipuler que le prix facturé n’augmentera que si le cours de l’EUR par rapport à l’USD est au
dessous de 1.20 ou au-dessus 1.30 USD, afin de laisser une marge de manoeuvre aux deux
parties.
Certaines des techniques citées dans ces deux sections peuvent permettre à l’entreprise d’éviter
le risque de change, mais dans le cas où le risque est limité ou couvert partiellement, elle peut
avoir recours à d’autres instruments proposés par des organismes externes. De ce fait, même si
l’entreprise aura des coûts liés à leur utilisation, elle en aura toujours moins que si elle n’avait
pas pris des mesures préalables pour réduire son exposition. Toutefois, elle peut également
choisir ou être contrainte de n’avoir recours qu’aux techniques externes pour gérer ce risque.
Selon l’office de change marocain, En matière de couverture contre le risque de change, les
opérateurs économiques disposent de deux instruments à savoir le change à terme et l'option de
change. Cette couverture intervient dans le cadre d'un contrat conclu entre l'opérateur et sa
banque lui garantissant un cours fixé à l'avance qui doit être appliqué, à l'échéance, à la vente ou
à l'achat de devises objet du contrat. Le cours garanti est obligatoire dans le cas des contrats de
change à terme alors qu'il peut être abandonné lorsqu'il s'agit de l'option de change pour
bénéficier d'une évolution favorable du cours de change. La mise en place de ces instruments
vise à permettre aux opérateurs économiques la maîtrise de leurs coûts liés aux opérations
d'achat ou de vente de devises.
Dans les deux cas, il s'agit principalement de marchés interbancaires : contrairement aux autres
marchés financiers, les marchés à terme organisés ne se sont jamais imposés sur le marché des
changes et ils y demeurent marginaux.
Dès que les deux parties ont signé le contrat, l’opérateur qui cherche à se couvrir contre le risque
de change en informe son banquier, lui communique les éléments de ce contrat (devise de
facturation, montant et échéance de la facture) et conclue avec lui un « contrat de vente à terme
» par exemple en se couvrant contre une baisse du cours de la devise de facturation. Ainsi,
La devise qui a le taux d'intérêt le plus élevé aura un prix à terme inférieur à son prix au
comptant.
On parle de « déport » par rapport à la devise lorsque le cours à terme de la monnaie nationale
est inférieur au cours au comptant et « report » s’il est supérieur à celui-ci.
Une devise qui est plus chère à terme qu'au comptant est dite en report. Sinon, elle est dite en
déport. Le report est une prime, c'est-à-dire que le cours forward est supérieur au cours spot car
il faut que le taux de change compense la perte sur intérêt par rapport à l'autre monnaie. Le
déport quand a lui est une réduction (le taux forward est inférieur au taux spot) car en plaçant
cette monnaie on aura plus d'intérêts que l'autre monnaie.
Frais de couverture :
C’est la différence entre le cours à terme et le cours au comptant.
A L’échéance :
1. L’importateur règle sa dette en devises
2. La banque récupère son placement en monnaie domestique
85
3. L’exportateur donne les devises contre la monnaie domestique à sa banque (le cours ayant été
calculé lors de la mise en place de la vente à terme)
4. La banque rembourse son emprunt en devises grâce aux devises que l’exportateur vient de lui
donner
La pratique du marché procède au calcul direct d’un taux de change à terme en multipliant le
taux de change au comptant par un ratio reflétant le différentiel des taux d’intérêt.
La formule suivante donne le taux de change à terme:
T= C x (1+ t’)/ (1+t)
Les swaps de devises sont assimilés à des contrats à terme, donc ils peuvent être utilisés comme
un moyen de couverture contre le risque de change.
Définition :
Sous sa forme la plus simple, un swap de devises implique l’échange d’un principal et d’intérêts
dans une devise contre un principal et des intérêts dans une autre. Un swap de devises nécessite
de spécifier le principal dans chacune des deux devises. Ces sommes sont échangées au début et
à la fin de la durée de vie du swap. En général, ces montants sont choisis de façon à être
équivalents au début du contrat.
Les swaps de change et de devises sont assez proches puisqu’ils sont basés toutes les deux sur le
même principe : un emprunt dans une monnaie et un prêt dans une autre monnaie.
Cependant, ils se différencient principalement sur plusieurs aspects :
Les swaps de change sont des instruments à court terme alors que les swaps de devises
sont généralement conclus pour des périodes portant sur le moyen ou le long terme ;
Il n’y a pas d’échange d’intérêts dans le swap des change alors qu’il y en a dans le swap
de devises ;
L’échange final est fondé sur le cours à terme dans le swap de change alors que dans le
swap de devises, on utilise à l’échéance le cours au comptant.
L’option de devises est un actif financier « asymétrique » dans le sens ou son usage n’empêche
pas l’opérateur de profiter d’une évolution favorable des cours, contrairement au contrat de
change à terme, qui est un actif « symétrique ».
La règle est que la mise en application de l’option doit se faire au « prix d’exercice ou Strike Price
», c’est-à-dire au prix déterminé au moment où l’entreprise prend possession de l’option. De
plus, l’entreprise ne peut exercer son option qu’à la « date d’exercice », si on est dans le cas d’une
option européenne, ou jusqu’à celle-ci, dans le cas d’une option américaine.
L’achat d’une option de vente est adapté à l’anticipation d’une baisse importante du cours d’une
devise, alors que la vente d’option d’achat est plus utilisée lorsque la baisse est modérée.
Les options à l’américaine ont une valeur supérieure aux options européennes. En effet, pour
l’émetteur c’est un risque en plus car l’acheteur de l’option peut exercer son option à n’importe
quel moment. Il a donc un droit supplémentaire et c’est ce droit supplémentaire que fait payer
l’émetteur et qui augmente donc la valeur de l’option.
Dans les salles des marchés du Maroc, les banques ne travaillent qu’avec les options
européennes.
Une option remplit en quelque sorte la même fonction qu'une assurance. Elle est donc assortie
d'une prime. Si l'accident (mouvement défavorable des cours) n'a pas lieu, la prime est perdue.
En revanche en cas d'accident, le sinistre est remboursé (possibilité d'achat au prix fixé).
Ainsi, Pour le droit accordé par l’option, l’acheteur paie une prime qui reste acquise par le
vendeur que l’option soit ou non exercée. La prime s’exprime en pourcentage du montant en
devises ou en points de base (bp), et est versée dès l’initiation du contrat.
Il existe différentes méthodes pour calculer le prix d'une option. La plus célèbre est la formule
dite de Black & Scholes.
Elle a été mise au point par 2 mathématiciens américains : Fischer Black et Myron Scholes et
repose sur un certain nombre d'hypothèses : cours aléatoire, volatilité constante, option à
l'européenne, etc.
Dans le cas où ces hypothèses ne sont pas respectées, d'autres modèles existent comme par
exemple le modèle binomial de Cox-Ross et Rubinstein.
2. La maturité (échéance)
L'incertitude sur l'évolution des cours de change rend une option dont l'échéance est éloignée
plus sujette à être exercée qu'une option dont l'échéance est proche. C’est ce paramètre qu’on a
appelé la valeur temps.
N.B. La valeur temps diminue au fur et à mesure que l'on s'approche de l'échéance d'une option.
Ce phénomène s'appelle le Time Decay (la dépréciation de la valeur temps).
3. La volatilité
La volatilité représente l'amplitude de la fluctuation du cours d'une devise. Une devise dont la
volatilité est élevée subira des fluctuations de prix importantes et une option sur cette devise est
plus sujette à être exercée qu'une autre. Le prix d'une option à forte volatilité est donc plus élevé
que celui d'une autre.
Il existe deux sortes de volatilité : la volatilité historique qui est le calcul mathématique de la
fluctuation d'une devise sur une période spécifique, et la volatilité implicite qui est celle qui se
traite entre les participants du marché des options en transactions de gré à gré. Une option est
toujours calculée avec la volatilité implicite.
N.B. La volatilité implicite d'une devise fluctue dans la journée en fonction de l'offre et la
demande, tout comme les taux d'intérêts ou le prix des devises. On appelle Véga le montant
4. Le delta
Le delta se mesure de 0 à 100 et exprime le changement du prix d'une option en fonction du
spot. Une option at the money a un delta de 50 (lorsque le sous-jacent fluctue de 100 points, le
prix de l'option ne bouge que de 50 points). Une option out of the money a un delta inférieur à
50 et une option in the money a un delta supérieur à 50. L'option in the money reflète plus que
90
50% du mouvement du spot, mais elle est plus onéreuse qu'une option out of the money car elle
contient de la valeur intrinsèque.
N.B. Le delta d'une option évolue en fonction du mouvement du prix à terme d'une devise. Une
option peut passer du statut de « in the money » à un statut de « out of the money » si le marché
évolue défavorablement. Par exemple, une option call at the money, donc delta 50, verra ce
dernier augmenter si le sous-jacent monte. L'option deviendra alors une option in the money et
aura une sensibilité plus importante aux mouvements du spot. Certains outils performants de
calcul de prix des options permettent de visualiser la fluctuation du delta pour chaque
mouvement du sous-jacent. Ce paramètre est le gamma.
Il est plus efficace de se concentrer sur le delta pour atteindre un objectif prédéterminé, que de
se focaliser sur le Strike.
De même, la volatilité d'une option va déterminer l'usage que le client peut faire de l'option. Une
option dans une devise à faible volatilité comme EUR/CHF sera comparativement bon marché et
est donc très adaptée à une stratégie de hedging. Par contre, des devises à forte volatilité telles
que USD/JPY, permettent de prendre des positions directionnelles plus agressives.
i. Police CIME
Cette police d’assurance – change import/export existe depuis 1992 et permet de couvrir une
entreprise contre le risque de change dans le cas de flux réguliers d’importations ou
d’exportations facturées en devises. L’entreprise qui souscrit a la possibilité de bénéficier d’un
intéressement à la baisse de l’euro dans le cas d’une exportation.
La facturation peut s’effectuer dans 5 devises différentes : USD, CAD, JPY, GBP et CHF. En
souscrivant à cette assurance change, l’entreprise exportatrice n’aura aucun risque de variation
des cours des devises à supporter. Elle est de ce fait assurée d’une stabilité de ses revenus.
Le principe est simple : si l’entreprise subit une perte de change, elle sera indemnisée par la
COFACE grâce à la souscription de cette police. Dans le cas inverse d’un gain de change, c’est à
l’entreprise de reverser à la COFACE l’intégralité de ce gain, ou une partie de celui-ci, si elle a
souscrit une police avec intéressement (qui induit qu’une partie du gain lui revient).
Le montant de la prime de cette assurance varie selon de nombreux facteurs tels que la devise
prise en compte, le montant garanti, la durée, et le taux d’intéressement.
B-2-SMAEX
L’assurance est une autre possibilité de couverture pour les entreprises. Au Maroc, La gestion de
l'assurance à l'exportation est confiée à une société anonyme désignée par arrêté du Ministre
des Finances: Société Marocaine d’Assurance à l’Exportation "S.M.A.E.X".
L’ASMAEX garantit l'exportateur dans les termes du contrat qu'il aura passé avec son débiteur,
et dans le respect des clauses de la police d'assurance, contre le risque de non recouvrement de 93
sa créance, dans la mesure où celui ci résulte d'un risque politique, catastrophique, monétaire ou
d'un risque commercial ordinaire ou extraordinaire.
Selon l’ASMAEX, Les Risques Monétaires comprennent à la fois le risque de change et le risque
de non transfert.
La différence essentielle entre le change à terme et le spot provient du fait que la date de
valeur est supérieure de J+2. Ainsi, puisque le montant en USD que VISA et MC vont nous
régler sur notre compte à l’étranger est connu le jour J+1 (j étant le jour de la
présentation on-line des montants des retraits ou achats effectués par porteurs
étrangers), et ces montants nous seront envoyés via SWIFT le Jour J+2, l’usage de la
technique du change à terme ne serait adéquate avec ce fonctionnement de
réconciliation (échéance < 3 jours).
Ajoutant à cela que la monétique reçoit des flux très importants en devise USD
quotidiennement sur son compte en devise à CITIBANK, et donc il lui serait très difficile
de rapatrier ces devises et gérer une couverture (cession devise) à terme pour chaque
journée de règlement. Sachant bien que la réglementation du rapatriement des recettes
en devises stipule que l’opérateur dispose de 30 jours maximum.
La prime est donc réduite puisque le risque pris par le vendeur (la banque) est moindre et la
volatilité du sous-jacent par rapport à sa moyenne plus faible.
Le prix d’exercice de l’option (le Strike) est comparé ex post à une moyenne de cours ; s’il est
favorable, la banque qui a écrit l’option verse une soulte à son client. Dans tous les cas, bien
entendu, la prime payée par le client reste acquise par la banque. Ce produit permet donc de
protéger un volume d’affaires dans une devise donnée sur une période donnée, tout en
laissant la possibilité de gains de change, et en déchargeant la société de la gestion
quotidienne de son risque.
Par rapport à l’achat d’une série d’options dont l’échéance serait étalée dans le temps, l’achat
d’une option asiatique est moins onéreux car la volatilité d’une moyenne de cours — et
donc la valeur de l’option — est plus faible que la volatilité des cours eux-mêmes.
Son gain est représenté par la différence entre ce cours (le prix d’exercice) et le cours de marché.
B- Le fonctionnement d’une option asiatique
L’average option s’adresse aux entités qui prévoient, à un horizon donné (ex: un an ou plus) un
grand nombre d’entrées ou de sorties de devises, dont l’enveloppe globale peut être
relativement bien estimée mais dont la répartition effective tout au long de la période
considérée est difficile à déterminer ou dont la répartition dans le temps peut être sujette à
fluctuations ou qui doit tenir compte d’un flux régulier de paiements ou de recettes en devise
(par exemple chaque fin de mois pendant un an ou deux ans).
L’average option a pour but de couvrir globalement une série d’opérations de change, réparties
sur un certain laps de temps.
A chaque échéance de paiement/recette, le trésorier change la devise payée/touchée au
comptant. Ensuite à l’échéance finale de l’average option, il perçoit la différence entre son prix
d’exercice et la moyenne des cours mensuels sur la période considérée, à condition que cette
différence soit positive: si c’est le cas, cela implique que les opérations "spot" successives auront
été effectuées à un cours inférieur (en cas de put) ou supérieur (en cas de call) au Strike, qui se
trouve amélioré par l’exercice de l’option. Si l’average option échoit sans valeur, alors les
opérations "spot" effectuées tout au long de la durée de vie de l’option auront été globalement
plus favorables que le prix d’exercice.
C- Caractéristique des options à moyenne
☺ L’ARO permet, en une seule transaction, de réaliser une couverture globale de la position
de change, couverture avantageuse tant d’un point de vue administratif que d’un point
Si l’on compare l’average option à une série d’options ordinaires à échéances mensuelles
successives, mises en place pour une longue période: aux échéances mensuelles successives, les
options ordinaires termineront normalement leur vie pour partie "dans la monnaie" (et la
couverture individuelle aura joué) et pour partie "en dehors de la monnaie" (et le trésorier
profitera du cours du marché): le cours moyen de couverture globale réalisé tournera donc
autour de la moyenne des cours de chaque transaction individuelle. Enfin, on peut dire que
l’average option représentera une couverture d’autant plus optimale qu’elle couvrira un grand
nombre d’opérations de change à des dates différentes.
Comme on l’aura compris, l’intérêt de l’average option réside dans le fait qu’elle constitue la
couverture globale d’une série de positions de change. Outre la simplification administrative
qu’elle représente, l’average option se caractérise par une prime proportionnellement plus faible
que dans le cas d’une option ordinaire.
Bien entendu, le résultat de la couverture sur base d’une moyenne de cours ne sera pas
nécessairement plus avantageux pour autant: il dépendra de l’évolution effective des
cours de change mensuels et donc de leur moyenne sur la période de couverture
considérée.
L’observation qui veut que les solutions de type optionnel ne soient jamais ni les
meilleures ni les pires, reste d’application avec ce type d’option.
Comment procéder ?
Conditions et modalités d’application
♣ Le cross traité (sous-jacent) : USD/MAD
99
On constate une grande variabilité entre juillet 2008 et juillet 2009. La variabilité maximale est
éteinte en décembre 2008. Ce qui s'explique par la conjoncture internationale difficile.
Ainsi, il serait intéressant de traiter deux simulations de la stratégie choisie sur les 6 premiers
mois de l’année 2009 et les 12 mois de l’année 2009.
Tableau du calcul des cours SPOT moyen (mensuels/ semestriels/annuels) :
Détail en annexe 8
MOIS 2009 visa+mc MONTANT USD CONTRE VALEUR MAD MOYENNE FIXING ACHETEUR MOYEN
JANVIER 12 719 696,01 106 045 071,14 8,3650
FEVRIER 10 014 386,66 86 058 407,03 8,6008
MARS 8 309 889,45 70 085 852,10 8,3962
AVRIL 8 839 800,96 74 214 731,48 8,4078
MAI 8 024 947,92 65 215 338,97 8,1168
JUIN 9 167 145,79 73 227 993,61 7,9892
MONTANT SEMESTRIEL 1 57 075 866,79 474 847 394,33 8,2938
JUILLET 20 328 900,39 161 376 123,88 7,9516
AOÛT 27 974 151,50 220 333 295,21 7,8661
SEPTEMBRE 13 636 399,74 105 462 204,20 7,7387
OCTOBRE 16 175 124,33 123 344 597,33 7,6271
NOVEMBRE 13 773 383,14 104 387 031,13 7,5736
DÉCEMBRE 16 303 802,74 126 338 412,93 7,7324
MONTANT SEMESTRIEL 2 108 191 761,84 841 241 664,69 7,7484
MONTANT ANNUEL 2009 165 267 628,63 1 316 089 059,02 8,0112
Détermination du :
Strike :Le cours budget 2008 est estimé à 8, 2489 USD/MAD (moyenne des fixing BAM du
deuxième semestre 2008).
Si l’échéance est le 31/12/09 ; Abondan de l’option.
Si l’échéance est le 30/06/09 ; Exercice de l’option.
CONCLUSION GENERALE
Depuis l’ouverture du marché des changes au Maroc en 1996, les principaux outils de couverture
du risque de change se limitaient au change au comptant, au terme et au swap de change
(circulaire de l’Office des changes n° 1633 du 01/04/1996 et de Bank Al-Maghrib n°61/DAI/96
100
du 01/04/96).
Après avoir gagné en notoriété et en expérience, la clientèle et les banques ont commencé à
réclamer de nouveaux outils de couverture, à savoir les options de change.
La circulaire de l’Office des Changes n° 1702 est ainsi venue combler ce vide et autoriser ce
moyen de couverture.
Depuis la mise en place des options de changes, les banques espéraient que leur utilisation soit
aussi courante que le terme, or le constat est tout contraire.
Selon des enquêtes et études menées par les banques, le principal obstacle à la multiplication de
la couverture du risque de change par options est le coût qui est jugé très dispendieux. En effet,
c’est en raison de cet obstacle que les entreprises ont recours plus au change à terme qui, malgré
sa rigidité, présente l’avantage de ne nécessiter aucune avance d’argent.
Pour palier à ce problème, actuellement les banques marocaines offrent sur le marchés
différentes stratégies dont le but est de surmonter ce problème de coût par des propositions de
stratégies optionnelles à coût réduit voire nul ; ou dans un effort commercial, faire supporter à
la banque un pourcentage réduit de la prime.
ANNEXES
Annexe 1 : le Dollar Américain, l’EURO & le Yen
Parfois appelé le “green back”, le Dollar américain (USD) est l’incarnation de la plus grande économie mondiale.
Comme n’importe quelle devise, le Dollar est soutenu par les notions économiques fondamentales, telles que le
produit intérieur brut et les chiffres de la production et de l’emploi. 101
Cependant, le Dollar est aussi très influencé par la banque centrale et par les déclarations concernant la politique de
taux d’intérêt.
Le Dollar US est la monnaie nationale des États-Unis et de leurs territoires d'outre-mer (comme Porto Rico), mais
aussi de l'Équateur, de la Micronésie, des Îles Marshall, des Palaos, du Salvador, du Timor oriental, des Îles Turques-et-
Caïques et des Îles Vierges britanniques. Il est divisé en 100 cents. Son code ISO 4217 est USD, avec le nom « Dollar
des États-Unis ». Le symbole du Dollar des États-Unis est US$ ou simplement $.
Le Dollar des États-Unis est la monnaie la plus utilisée au monde pour les transactions et, depuis décembre 2006, la
deuxième derrière l'Euro en termes de monnaie en circulation.
Rôle économique
En monnaie scripturale, le Dollar est :
• la principale monnaie de réserve utilisée dans le monde ;
• la devise la plus utilisée dans le commerce international ;
• la principale devise traitée sur le marché des changes, présente en 2004 dans 89 % des transactions, contre
37 % pour l'Euro (source : BRI) ;
• la devise possédant les marchés financiers les plus importants, même si cette prépondérance est en train
d'être remise en cause par l'Euro dans plusieurs domaines.
Selon le FMI, le Dollar comptait à hauteur de 72 % en 2002 dans les réserves des banques centrales à travers le monde
avant de décliner par la suite pour s’établir à 64 % de ces réserves mondiales en septembre 2007.
Enfin, certes pour des montants beaucoup moins importants, c'est une monnaie fiduciaire d'un usage très répandu
dans le monde, et plus de la moitié de son encours en billets est en fait détenu hors de son pays d'origine.
Histoire du Dollar Américain USD
Le mot « Dollar » est une déformation du thaler, monnaie d'argent apparue au début du XVIe siècle. Cette monnaie se
répandit dans l'empire des Habsbourg, puis en Amérique latine, où elle devint le dólar.
L'usage du S barré ($) a donné lieu à plusieurs explications :
• La plus probable est donnée par la plupart des numismates : la pièce espagnole de 8 réales (piece of eight) a
eu cours légal aux États-Unis jusqu'en 1857. Le signe $ serait la représentation du 8 (comme au Mexique où
la pièce de 8 réales devint après décimalisation la pièce de 1 peso où le signe $ n'est barré qu'une fois).
• Il proviendrait de l'appellation Spanish pillar Dollar lorsque les Espagnols ont apporté le thaler centre-
Européen aux Amériques. Les armoiries espagnoles, qui figuraient sur les Dollars d'argent, font apparaître
deux colonnes, représentation héraldique des Colonnes d'Hercule ou représentation des deux colonnes du
Temple de Salomon, les colonnes de Boaz et de Joachim.
• D'après une autre hypothèse, le sigle $ viendrait de l'abréviation US pour United States, les deux lettres étant
superposées. Le « U » a fini par être remplacé par deux barres pour des raisons de contraintes
typographiques.
Création
Le premier Dollar apparut sous forme de papier-monnaie en 1690 dans la colonie du Massachusetts, mais son design
était très différent car il ressemblait aux assignats révolutionnaires.
XVIIIe siècle
Le Dollar a été adopté par le Congrès de la Confédération le 6 juillet 1785
XIXe siècle
La maxime « In God We Trust » (« Nous avons confiance en Dieu » ou « Nous croyons en Dieu ») apparut en 1864 sur
la pièce de 2 cents. Approuvée en 1955 par un acte du Congrès, elle est depuis systématiquement imprimée sur tous
les billets américains.
1944-1971 : le Gold Exchange Standard
Le système monétaire mondial dit du Gold Exchange Standard (étalon de change or) a été mis en place par les accords
de Gênes en 1922 jusqu'en 1933 (Roosevelt décide de suspendre la convertibilité du Dollar en or pour le dévaluer)
puis par les accords de Bretton Woods en 1944 et donne une place prépondérante au Dollar. Il repose sur deux piliers
principaux :
• un système de changes fixes entre monnaies (avec de très faibles marges de fluctuations)
• la reconnaissance du Dollar comme monnaie de réserve internationale (as good as gold), qui reste
convertible en or, mais seulement dans le cadre des échanges entre banques centrales.
Si le système fonctionne correctement dans les années 1950, l’accumulation dans les années 1960 des déficits
américains encore accrus par les dépenses afférentes à la guerre du Viêt Nam entraînait au tout début de la décennie
103
L’Euro
L’Euro est la devise officielle de l'ensemble de l'Union Européenne et la monnaie unique commune à 16 de ses États
membres, qui forment la zone Euro ou Union économique et monétaire Européenne.
Certains États ou territoires utilisent cette monnaie de facto, comme le Monténégro ou le Kosovo, de par l'influence
des pays de la zone Euro, sans que l'Euro soit leur monnaie officielle. Mis en circulation le 1er janvier 2002 sous sa
forme fiduciaire, mais en usage dès 1999, il succédait à l’European Currency Unit (ECU), soit « l’unité de compte
Européenne », mise en service en 1979.
L'Euro est la deuxième monnaie au monde pour les transactions, derrière le Dollar américain, et depuis décembre
2006 la première monnaie au monde pour la quantité de billets en circulation, avec 610 milliards d'Euros.
Depuis le 1er janvier 2002, les cours des devises des pays extérieurs à la zone euro, sont exprimés par rapport à 1
euro ; cotation au certain (par exemple : un euro vaut 0,9043 livre sterling).
Historique de l’Euro :
Introduction de l’Euro
La naissance d'une monnaie unique Européenne a demandé des décennies de préparation.
L'idée de créer une monnaie unique à l'ensemble des membres de la Communauté économique Européenne (CEE) est
née dans les années 1960. Le projet de monnaie unique n’était pas prévu dans les traités Européens.
Cette devise a été introduite le 1er janvier 1999 à zéro heure, quand les monnaies nationales des pays participants,
alors au nombre de 11( Allemagne, Autriche, Belgique, Espagne, Finlande, France, Irlande, Italie, Luxembourg, Pays-
bas, Portugal), cessèrent d’exister à part entière et devinrent de simples subdivisions de la monnaie Européenne.
Les billets et les pièces des monnaies nationales ont continué à être utilisés dans leurs pays respectifs, jusqu’à
l’introduction des nouveaux billets et pièces le 1er janvier 2002. Certaines des anciennes devises gardèrent encore leur
valeur légale jusqu’à la date butoir du 28 février 2002.
La date de fin de validité des monnaies nationales a varié d’un État à l’autre. La première monnaie à disparaître fut le
Deutsche Mark, le 31 décembre 2001 à minuit, pour les dernières c'est le 28 février 2002 qu'elles ont cessé d’avoir
valeur légale.
1970/. Les turbulences monétaires de l'époque et la fin des accords de Bretton Woods empêcheront le projet de
l’union monétaire envisagé par la communauté européenne d'aboutir.
La fin de Bretton Woods entraîne l'instabilité des cours de change. Pour y remédier, les neuf membres de la CEE
relancent le processus de coopération monétaire en mars 1979 avec la création du Système monétaire Européen
(SME).
Celui-ci consistait essentiellement en un mécanisme de change qui prévoyait des taux de change fixes mais ajustables
entre les monnaies des pays de la CEE. Le SME a progressivement permis la création d'une zone de stabilité
monétaire.
1997/ Le Pacte de stabilité et de croissance est adopté par tous les pays membres au Conseil Européen d'Amsterdam.
Pour les pays qui adhéreront à l'Euro, il fixe certaines contraintes communes en matière de finances publiques,
principalement un plafond (3 %) pour le déficit budgétaire, et prévoit des sanctions financières. Ces contraintes sont
nécessaires dans un système dissymétrique où les pays de la zone Euro ont une politique monétaire unique, tandis
que la politique budgétaire reste nationale.
1998/ La troisième phase de l'union économique et monétaire débute le 1er janvier. Les taux de change des monnaies
participantes sont fixés de manière irrévocable. Les États de la zone Euro mettent en œuvre une politique monétaire
unique. L'Euro est introduit comme monnaie légale.
En mai 1998, onze des pays souhaitant participer à la monnaie unique ont été retenus au regard des critères de
convergence fixés dans le Traité de Maastricht.
Ces critères sont les suivants :
• Le rapport entre déficit public et produit intérieur brut doit être inférieur à 3 % ;
• Le rapport entre dette publique et PIB doit être inférieur à 60 % ;
• Le taux d'inflation ne dépasse pas de plus de 1,5 point celui des 3 pays ayant la plus faible inflation ;
• Le taux d'intérêt à long terme ne dépasse pas de plus de 2 points celui des 3 pays les plus stables en matière
de prix ;
• Les marges de fluctuation du SME doivent être respectées.
Le 1er janvier 1999, l'Euro devient la monnaie de onze pays auxquels s'ajoute la Grèce en 2001.
Désormais, parmi les Quinze, seuls la Grande Bretagne, le Danemark et la Suède ne font pas partie de la zone Euro.
Jusqu’en 2001, L'Euro est alors utilisé de manière exclusive sur les marchés financiers et peu à peu dans les paiements
scripturaux : chèque, carte bancaire, virement ou prélèvement.
Les paiements aux administrations fiscales et sociales peuvent se faire en franc ou en Euro, il n'y a ni interdiction, ni
obligation d'utiliser la monnaie unique.
La Grèce adopte l'Euro en janvier 2001.
2002/ Le 1er janvier, apparition des pièces et des billets en Euro et début du retrait du franc dans les douze pays de la
zone Euro avec une période de double circulation Euro/monnaies nationales.
2004/ Au mois de mai, dix nouveaux pays rejoignent l'Union Européenne. Leur adhésion à la monnaie unique est,
pour beaucoup d'entre eux, "inscrite dans les astres", et les observateurs voient même certains pays rejoindre l'Union
monétaire d'ici la fin de la décennie.
Seize des 27 Etats membres de l'Union Européenne ont donc adopté cette monnaie commune : Allemagne, Autriche,
Belgique, Chypre, Grèce, Espagne, Finlande, France, Irlande, Italie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Portugal, Slovénie et
la Slovaquie.
Depuis la mise en place de l'Union économique et monétaire, l'Euro est devenu l'un des symboles les plus visibles de
l'intégration Européenne et a de nombreux avantages aussi bien pour les consommateurs et les entreprises que pour
l'ensemble de l'économie Européenne.
SYMBOLE DE L’EURO – €
Le symbole graphique de l’Euro s’inspire de la lettre grecque epsilon et évoque la première lettre du mot «Europe».
Les deux lignes parallèles symbolisent la stabilité de l’Euro. L’abréviation officielle de l’Euro, qui est enregistrée
auprès de l’Organisation internationale de normalisation (ISO) et utilisée à des fins économiques, financières et
commerciales, est «EUR».
L'écu – a une étymologie identique à l'escudo : le bouclier – est une monnaie du Moyen Âge - apparue en 1263 - et de
l'Époque moderne, à l'origine orné d'un motif d'écu (bouclier). L'écu valait 3 livres.
En France, le nom d'écu est initialement attribué à des monnaies en or, puis à partir du règne de Louis XIII, le terme
écu blanc désigne la plus grande pièce d'argent, 60 sols.
La révolution monétaire de 1795 garda à peu-près le même module pour la pièce d'argent de cinq francs.
À partir de là, le terme écu est la désignation commune pour la pièce de 5 francs en argent jusqu'en 1878.
Lors des premières discussions sur la création d'une monnaie fiduciaire Européenne en 1979, le premier terme choisi,
European Currency Unit, dont les initiales étaient ECU, rappela de vieux souvenirs aux francophones, mais finalement,
à l'initiative du chancelier allemand Kohl, le nom de l'unité monétaire Européenne retenu fut Euro avec comme
motivation, entre autres, le fait qu'en allemand cette monnaie se serait prononcée "ein Ecu" tres proche du mot « eine
Kuh » en français « une vache » terme nettement moins glorieux que celle de l'ancienne monnaie francophone (bien
qu'en français « l'Euro » a la même consonnance que « le rot »).
CIRCULAIRE DE L'OFFICE DES CHANGES N°1633 DU 01/04/1996 RELATIVE A L'INSTITUTION D'UN MARCHE
DES CHANGES AU MAROC
Il est porté à la connaissance des intermédiaires agréés qu'à compter du 2 mai 1996 un marché des changes est
institué au Maroc.
La présente circulaire a pour objet de définir l'organisation et le fonctionnement de ce marché et de préciser les
modalités d'achat et de vente de devises.
I- ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DU MARCHE DES CHANGES
1- ORGANISATION DU MARCHE DES CHANGES
Les intermédiaires agréés sont autorisés à effectuer entre eux et avec la clientèle des opérations d'achat et de vente de
devises et à constituer des positions de change dans les conditions fixées par les autorités monétaires.
Les cours auxquels peuvent être traitées les opérations d'achat et de vente de devises pour le compte de la clientèle ou
entre intermédiaires agréés sont déterminés suivant les modalités indiquées par Bank Al-Maghrib.
2- OPERATIONS SUR LE MARCHE
Les opérations à effectuer par les intermédiaires agréés pour leur propre compte ou pour le compte de leur clientèle
doivent s'inscrire dans l'une des rubriques ci-après:
A- OPERATIONS AU COMPTANT
Les opérations d'achat, de vente et d'arbitrage effectuées entre les intermédiaires agréés ou pour le compte de leur
clientèle peuvent être libellées en toutes devises traitées sur le marché des changes.
La présente circulaire a pour objet de préciser les modalités d'application de la circulaire de l'Office des Changes N°
1.633 du 1er avril 1996 relative à la mise en place d'un marché des changes au Maroc.
I- FONCTIONNEMENT DU MARCHE DES CHANGES
A- DISPOSITIONS GENERALES
1- Les intermédiaires agréés sont autorisés à effectuer sur le marché des changes les opérations en devises au
comptant, à terme et de trésorerie et ce, pour leur propre compte ou pour le compte de la clientèle.
Aucune restriction n'est imposée quant au choix des devises traitées par les intermédiaires agréés entre eux et avec la
clientèle.
2- Les excédents et besoins en devises des banques peuvent être négociés auprès d'autres intermédiaires agréés à des
taux de change déterminés d'un commun accord entre les parties; ils peuvent également être traités avec Bank Al-
Maghrib .
La présente circulaire a pour objet d’amender les dispositions de la circulaire N°61/D.A.I/96 du 1er avril 1996
relatives aux opérations de change au comptant et aux conditions des dépôts en devises auprès de Bank Al-Maghrib.
I- OPERATIONS DE CHANGES AU COMPTANT 108
1- Conformément à la circulaire de l’Office des Changes N° 1.641 du 24 janvier 1997, les intermédiaires agréés sont
autorisés à effectuer des opérations d’achat et de vente de devises contre devises au comptant auprès de Bank Al-
Maghrib et des banques étrangères et ce, à l’exclusion des monnaies des pays membres de l’Union du Maghreb Arabe
(U.M.A.).
Bank Al-Maghrib se réserve le droit de ne pas se porter contrepartie à des opérations d’achat ou de vente de devises
contre devises.
2- Les taux de change applicables à ces opérations sont négociés librement entre les parties.
3- Les opérations d’achat et de vente de devises contre devises ne sont pas soumises à la commission de 2 ‰.
prélevée pour le compte de l’Office des Changes.
4- Toute opération d’achat ou de vente de devises contre devises auprès d'une banque étrangère pour un montant
supérieur à l'équivalent de 5 millions de dirhams doit être déclarée à Bank Al-Maghrib quotidiennement sur un état
dont le modèle est repris en Annexe.
Les établissements bancaires dont le siège central est à Casablanca doivent remettre l’état sus-visé à la Succursale de
Bank Al-Maghrib de cette place le jour de traitement des opérations, à 18 heures au plus tard. Les autres
établissements bancaires doivent déposer cet état, dans les mêmes délais, auprès de la Direction des Affaires
Internationales de Bank Al-Maghrib à Rabat.
II- PLACEMENTS EN DEVISES AUPRES DE BANK AL-MAGHRIB
1- Toutes les devises cotées par Bank Al-Maghrib sont éligibles pour ces placements, à l’exclusion des monnaies des
pays membres de l’U.M.A.
2- Le montant minimum des dépôts en devises auprès de Bank Al-Maghrib est fixé à l’équivalent de DH 2 millions.
Les dispositions de la circulaire de Bank Al-Maghrib N° 61/DAI/96 du 1er avril 1996 sont modifiées en conséquence.
La présente circulaire, prise en application de la circulaire de l’Office des Changes N° 1655 du 24 novembre 1998, a
pour objet de préciser les amendements apportés aux circulaires N°s 61/DAI/96 et 473/DAI/97 des 1er avril 1996 et
27 janvier 1997 relatives au marché des changes et ce, en vue de l’adaptation des procédures requises par
l’introduction de l’euro.
♠ Transactions de Bank Al-Maghrib.
♠ Transactions interbancaires et avec la clientèle.
I- TRANSACTIONS DE BANK AL-MAGHRIB
A partir du 4 janvier 1999, Bank Al-Maghrib ne traitera plus avec les banques intermédiaires agréés d’opérations de
change au comptant et de dépôt dans les monnaies nationales des pays participant à l’euro.
La nouvelle liste des devises pour lesquelles des cours à l’achat et à la vente seront affichés en continu sur les écrans
«Reuters» et qui pourront faire l’objet de transactions avec Bank Al-Maghrib à partir de l’entrée en vigueur de l’euro
est la suivante : EUR, USD, CAD, GBP, DKK, NOK, SEK, CHF, JPY, DZD, TND, LYD, MRO, KWD, SAR et AED.
Pendant la période de transition de l’euro qui s’achèvera le 31décembre 2001, Bank Al-Maghrib continuera à afficher
sur les écrans «Reuters», à titre indicatif, les cours des monnaies participant à l’euro tels qu’ils résulteront de la
cotation de l’euro contre dirham et de leurs taux de conversion fixes respectifs. Ces derniers seront arrêtés par le
Conseil Européen le 31 décembre 1998 et seront communiqués par Bank Al-Maghrib aux banques intermédiaires
agréés avant le 4 janvier 1999.
Les transactions au comptant et les opérations de dépôt initiées en 1998 et dont les dates de valeur ou d’échéance
interviennent en 1999 seront dénouées selon les conditions convenues initialement.
Au cas où les banques intermédiaires agréés maintiendraient après le 1er janvier 1999 des avoirs distincts en
monnaies participant à l’euro, les dépôts qu’elles auraient à effectuer à ce titre auprès de Bank Al-Maghrib devront
être initiés et exécutés en euro après conversion.
II- TRANSACTIONS INTERBANCAIRES ET AVEC LA CLIENTELE
A partir du 4 janvier 1999, les banques intermédiaires agréés ne traiteront plus entre elles, en règle générale, les
monnaies nationales des pays de la zone euro. Elles sont invitées à apporter dans les meilleurs délais les adaptations
comptables et informatiques requises en vue du respect de cette disposition.
Dans leurs relations avec la clientèle, pendant la période de transition, les banques doivent laisser toute latitude à
cette dernière d’effectuer en euro ou en monnaies nationales de la zone euro les opérations au comptant ou à terme.
Les titulaires de comptes en monnaies de la zone euro devront également avoir la possibilité de maintenir ces
comptes en ces monnaies ou les convertir en euro à compter du 4 janvier 1999.
Les avis et états périodiques adressés à la clientèle doivent refléter les choix que celle-ci aura effectués à cet égard.
La présente circulaire a pour objet d'amender les dispositions de la circulaire N° 61/DAI/96 du 1er avril 1996
relatives aux opérations de change à terme.
Aux termes de ladite circulaire, les contrats d'achat des devises à terme par la clientèle ne peuvent avoir une échéance
supérieure à 90 jours pour les opérations adossées à des transactions commerciales. A compter du 13 mars 2002,
l'échéance maximum de ces contrats est portée à un an.
Toutes les autres dispositions de la circulaire N° 61/DAI/96 du 1er avril 1996 demeurent inchangées.
Circulaire n°1702 à banques intermédiaires agréées. Rabat, le 1er Juin 2004 - 12 Rabii II 1425
Objet : Couverture contre le risque de change : le système des options de change.
La présente circulaire a pour objet d’informer les intermédiaires agréés qu’ils sont désormais autorisés à proposer
aux opérateurs économiques résidents, dans le cadre de la couverture contre le risque de change, le système des
options de change.
I - DISPOSITIONS GENERALES
1/ L’option de change se définit comme étant un contrat de couverture contre le risque de change qui confère à
l'acheteur de l'option le droit et non l’obligation d'acheter ou de vendre à une échéance convenue un montant
déterminé de devises contre dirhams, à un cours fixé à l’avance appelé prix d'exercice. Ce droit est acquis contre le
paiement d'une prime.
2/ L'exercice de l'option, c'est à dire l'achat (dans le cadre d’un call) ou la vente (dans le cadre d’un put) de devises,
n'est pas obligatoire étant donné que l'acheteur de l’option garde l'opportunité de bénéficier d'une évolution
favorable du cours de change et de ne pas acquérir ou vendre les devises dont il s'agit au prix d'exercice si à l’échéance
le cours de change s’avère avantageux par rapport au cours fixé à l’avance.
3/ Les opérations de couverture par utilisation des options de change doivent être adossées à des transactions
d’importation, d’exportation de marchandises, ou à des opérations de financement extérieur se réalisant
conformément à la réglementation des changes en vigueur. Bien entendu, les opérations de couverture non adossées à
des transactions réelles et destinées à des fins spéculatives, sont strictement interdites.
II - MODALITES D'ACHAT OU DE VENTE DES OPTIONS DE CHANGE
1/ Toute demande de souscription à un contrat d'option de change doit être appuyée par le contrat commercial s’il
s’agit d’une opération commerciale, ou du contrat de crédit et de l'échéancier de remboursement correspondant s’il
s’agit d’un financement extérieur ;
2/ La demande de couverture doit être libellée dans l’une des devises cotées par Bank Al Maghrib ;
3/ La prime d'achat ou de vente de l’option est fixée par l’intermédiaire agréé en fonction de la couverture consentie à
l’opérateur économique. Le paiement de la prime doit intervenir en dirhams au moment de la souscription de
l’option de change ;
4/ Les options d’achat ou de vente de devises ne peuvent être exercées que selon la méthode dite européenne, c'est-à-
dire à la date d’échéance ;
5/ Les intermédiaires agréés doivent proposer à leurs clients des options de change établies par leurs soins à
l’exclusion de tous instruments en provenance de l’étranger ;
6/ Pour se couvrir contre les risques pris en charge à l’égard de leur clientèle, les intermédiaires agréés doivent
s’adresser au marché interbancaire local. Au cas où ce marché ne leur permettrait pas de trouver la couverture
appropriée, ils sont autorisés à s’adresser au marché international pour leur couverture devises contre devises ;
7/ Le recours des intermédiaires agréés à la couverture devises contre devises sur le marché international doit être
adossé aux options de change souscrites par leur clientèle.
Les intermédiaires agréés sont tenus de faire parvenir à l’Office des Changes des comptes rendus trimestriels faisant
ressortir la liste des opérateurs économiques marocains ayant souscrit des options de change, la nature des options
souscrites (call ou put), la nature des transactions objet de la couverture, le cours de change convenu à l’avance, le
cours pratiqué à l’échéance, la prime payée à ce titre et le cas échéant la couverture souscrite par la banque sur le
marché international et ce, conformément au modèle joint en annexe. Les documents justificatifs doivent être
conservés par l’intermédiaire agréé et tenus à la disposition de l’Office des Changes pour le contrôle a posteriori de
ces opérations.
Les modalités d’application de cette circulaire seront précisées par Bank Al Maghrib.
Est complétée la circulaire n° 1633 du 1er Avril 1996 relative à l’institution du marché des changes.
NB : Ce compte rendu doit être adressé à l’Office des Changes dans un délai de 15 jours après la fin du trimestre
considéré.
BANK AL-MAGHRIB DIRECTION DES OPERATIONS MONETAIRES ET DES CHANGES Circulaire N°3/DOMC/2005
La présente circulaire a pour objet d'informer les intermédiaires agréés qu'ils peuvent, dans les conditions indiquées
ci-après, effectuer pour leur propre compte ou pour le compte de leurs clients des opérations de couverture contre le
risque de change lié à tout règlement à destination ou en provenance de l'étranger au titre des opérations entre
résidents et nonrésidents se réalisant conformément à la réglementation des changes et ce, en utilisant les
instruments suivants :
♠ les opérations de change à terme ;
♠ les options de change ;
♠ les opérations à terme devises contre devises ;
♠ les contrats de swap devises contre devises ;
♠ les contrats de swap devises contre dirhams.
I- LES OPERATIONS DE CHANGE A TERME
Les intermédiaires agréés sont autorisés à effectuer pour leur propre compte ou pour le compte de leur clientèle des
opérations d'achat et de vente de devises à terme, adossées à des règlements entre résidents et non-résidents au titre
des opérations se réalisant conformément à la réglementation des changes en vigueur.
II- LES OPTIONS DE CHANGE
L es intermédiaires agréés sont autorisés à souscrire pour leur propre compte ou pour le compte de leur clientèle,
dans le cadre de la couverture contre le risque de change, des options de change devises contre dirhams et devises
contre devises, adossées à des règlements entre résidents et non-résidents au titre des opérations se réalisant
conformément à la réglementation des changes en vigueur.
Les intermédiaires agréés doivent proposer à leurs clients des options de change établies par leurs soins à l'exclusion
de tous instruments en provenance de l'étranger.
Pour se couvrir contre les risques encourus au titre des options de change, les intermédiaires agréés doivent
s'adresser au marché interbancaire local. Au cas où ce marché ne leur permettrait pas de trouver la couverture
appropriée, ils sont autorisés à s'adresser au marché international pour leur couverture devises contre devises.
III- LES OPERATIONS A TERME DEVISES CONTRE DEVISES
Dans le cadre de la couverture du risque de change quelle qu'en soit l'échéance, les intermédiaires agréés sont
habilités à souscrire et proposer à leur clientèle une couverture à terme devises contre devises.
Dans le cadre de la mise en place de cette couverture à terme les intermédiaires agréés sont autorisés à effectuer des
emprunts et placements en devises sur des maturités équivalentes à la durée des opérations de couverture proposées
par leur soin.
Ces opérations de couverture doivent cependant intervenir dans les conditions suivantes :
♠ la couverture doit être effectuée par un intermédiaire agréé;
♠ tout paiement résultant de cette couverture doit faire l'objet, selon le cas, d'un règlement en faveur de
l'opérateur marocain ou en faveur de la banque ayant émis l'instrument de couverture.
IV- LES CONTRATS DE SWAP DEVISES CONTRE DEVISES
Dans le cadre de la couverture contre le risque de change quelle qu'en soit l'échéance, les intermédiaires agréés sont
habilités à conclure, pour leur propre compte ou pour le compte de leur clientèle au titre de dettes ou de créances en
devises, des contrats de swap devises contre devises au comptant ou à terme.
Les intermédiaires agréés sont habilités à conclure, pour leur propre compte ou en faveur de leur clientèle, des
contrats de swap auprès de leurs correspondants étrangers.
V- LES CONTRATS DE SWAP DEVISES CONTRE DIRHAMS
Les intermédiaires agréés sont autorisés à conclure des contrats de swap devises contre dirhams quelle qu'en soit
l'échéance pour le compte d'entités marocaines bénéficiant de financements concessionnels accordés par des
gouvernements ou organismes publics étrangers ou par des institutions financières internationales de développement
et comportant un élément don d'au moins 25 % et ce, pour les financements contractés à compter de la date de
publication de la présente circulaire.
VI- DISPOSITIONS COMMUNES
La présente lettre circulaire a pour objet de préciser les modalités d’application de la circulaire de l’Office des Changes
n°1723 du 1 er août 2007 relative à la couverture contre le risque de change.
1- OPERATIONS A TERME :
Les opérations à terme devises contre dirhams ou devises contre devises effectuées par les intermédiaires agréés
portent sur des durées librement négociées entre les parties.
Les taux de change relatifs aux opérations à terme devises contre dirhams doivent inclure une commission de 2‰
dont le produit est versé à Bank Al-Maghrib.
Bank Al-Maghrib n’affiche pas de taux de change à terme et ne se porte pas contrepartie à ces opérations.
2- OPERATIONS DE SWAP :
Les caractéristiques des contrats de swap devises contre dirhams ou devises contre devises conclus par les
intermédiaires agréés sont librement négociées entre les parties et doivent être conformes aux dispositions édictées
par l’ISDA (International Swap and Derivatives Association) ou la FBF (Fédération Bancaire Française).
3- OPTIONS DE CHANGE :
Les options de change demeurent régies par les dispositions de la circulaire de Bank Al-Maghrib n°3/DOMC/2005.
4- DISPOSITIONS GENERALES
Les intermédiaires agréés doivent être en mesure d’identifier les différentes opérations de couverture dans leur
système d’information.
Les intermédiaires agréés sont tenus de communiquer à la Direction des Opérations Monétaires et des Changes
(DOMC) de Bank Al-Maghrib mensuellement au plus tard le 10 du mois suivant l’arrêté comptable mensuel, les états
de reporting retraçant l’ensemble des opérations à terme et de swap, établis selon les modèles en annexes 1 et 2.
Les modalités de transmission sont définies et communiquées par la DOMC.
Les dispositions concernant les opérations à terme et les opérations de swap de la circulaire de Bank Al-Maghrib
n°61/DAI/96 telles que modifiées le 13 mars 2002 sont abrogées et remplacées par la présente lettre circulaire.
Ces dispositions prennent effet à compter de ce jour.
ARRETE DU MINISTRE DE L'ECONOMIE ET DES FINANCES N° 3168 DU 19 CHAABAN 1419 (8 DECEMBRE 1998)
MODIFIANT L'ARRETE DU MINISTRE DES FINANCES ET DES INVESTISSEMENTS EXTERIEURS N°585-96 DU 9
KAADA 1416 (29 MARS 1996) REGLEMENTANT LE COEFFICIENT MAXIMUM RELATIF A LA POSITION DE CHANGE
Vu l'arrêté du Ministre des Finances et des Investissements Extérieurs N°585-96 du 9 Kaada 1416 (29 mars 1996)
réglementant le coefficient maximum relatif à la position de change ;
Après avis du conseil national de la monnaie et de l'épargne émis par procès verbal tournant en date du 24 novembre
1998,
Ministère de l'Economie et des Finances arrête :
ARTICLE PREMIER
A compter du 4 janvier 1999, les dispositions de l'article 2 de l'arrêté susvisé n°585-96 du 9 Kaada 1416 (29 mars
1996) sont abrogées et remplacées par les dispositions suivantes :
ARTICLE 2
Les taux des positions de change sont fixés par Bank Al-Maghrib dans la limite de 20% pour la position de change
globale et de 10% pour la position de change dans chaque devise".
ARTICLE 3
Bank Al-Maghrib est chargée de l'application du présent arrêté qui sera publié au Bulletin
Officiel.
Rabat, le 19 Chaaban 1419 /8 décembre 1998
La présente circulaire a pour objet de préciser les modalités d'application de l'arrêté du Ministre des Finances et des
Investissements Extérieurs du 29 mars 1996 relatif aux positions de change des établissements bancaires.
♠ Définition et détermination des positions de change.
♠ Nivellement des positions de change.
♠ Déclaration des pertes de change.
♠ Sanctions.
♠ Dispositions diverses. 113
I- DEFINITION ET DETERMINATION DES POSITIONS DE CHANGE
1- La position de change est définie comme étant la différence entre la somme des avoirs et la somme des
engagements libellés dans une même devise.
2- Les positions de change sont déterminées à partir des éléments suivants :
Les éléments d'actif et de passif libellés en devises étrangères, y compris les avoirs en billets de banque étrangers,
travellers-chèques et lettres de crédit et les intérêts courus à payer et à recevoir en devises.
Les opérations de change au comptant et à terme inscrites en hors bilan.
Sont toutefois exclus des éléments précédents :
♠ Les éléments dont le risque de change est supporté par l'Etat.
♠ Les dotations des succursales à l’étranger.
3- La position de change est dite longue lorsque les avoirs excèdent les engagements. Elle est dite courte dans le cas
contraire.
4- Les établissements bancaires doivent observer de manière permanente:
Un coefficient maximum de 7 % entre la position de change longue ou courte par devise et les fonds propres nets tels
que définis par la Décision réglementaire N° 65 du 27 juillet 1990.
Un coefficient maximum de 20 % entre le total des positions de change longues ou celui des positions courtes et les
fonds propres nets.
II - NIVELLEMENT DES POSITIONS DE CHANGE
Les dépassements des niveaux maximums des positions de change, qui sont enregistrés en fin de journée, doivent
faire l'objet d'un nivellement auprès de Bank Al- Maghrib par achat ou vente de devises avant 15 H 30.
Bank Al-Maghrib applique à ces opérations les cours de change affichés au moment du nivellement.
III - DECLARATION DES PERTES DE CHANGE
Toute position dans une devise donnée enregistrant une perte de change de plus de 3 % doit immédiatement être
déclarée à Bank Al-Maghrib.
Bank Al-Maghrib précise à l'établissement bancaire concerné s'il y a lieu ou non de procéder à la liquidation d'une
telle position.
IV -SANCTIONS
Toute erreur relevée dans le calcul des positions de change ou tout dépassement des niveaux maximums de ces
positions, qui n'a pas donné lieu à nivellement dans les conditions requises, est passible des sanctions prévues par la
réglementation en vigueur.
V -DISPOSITIONS DIVERSES
1- Les établissements bancaires sont tenus d'adresser à Bank Al-Maghrib un état quotidien sur leurs positions de
change, établi selon le modèle ci-joint.
Les établissements bancaires dont le siège central est à Casablanca doivent remettre cet état à la Succursale de Bank
Al-Maghrib de cette place le jour de traitement des opérations, à 18 heures au plus tard. Les autres établissements
bancaires doivent déposer l'état en question, dans les mêmes délais, auprès de la Direction des Affaires
Internationales de Bank Al-Maghrib à Rabat.
2- Les dispositions de la présente circulaire entrent en vigueur le 2 mai 1996.
« Marché des changes: De nouveaux instruments » Article de L’économiste, Edition du 7 janvier 04.
Bank Al-Maghrib s'apprête à lancer de nouvelles mesures destinées à assouplir et développer le marché des changes.
C'est à l'issue d'une réunion tenue avec les banquiers il y a quelques jours que la Banque centrale a dévoilé son plan
d'action. Objectif: donner un nouveau souffle à ce compartiment. L'enjeu est de taille puisque le marché des changes
est censé accompagner l'ouverture de l'économie.
Concernant les comptes en devises, la circulaire que diffusera Bank Al-Maghrib introduit un certain nombre de
changements. Les titulaires de ces comptes pourront vendre et acheter des billets de banque à leur valeur faciale.
Jusqu'à présent, ils ne pouvaient que les céder au cours du jour avant d'alimenter leur compte en devises à un cours
différent.
En outre, la circulaire prévoit de donner la possibilité non seulement aux exportateurs mais aussi aux importateurs
d'ouvrir un compte en devises.
Une seconde circulaire, fin prête, porte sur la couverture des matières premières (commodities), telles que le propane,
les métaux ou les céréales. A préciser que des opérateurs comme Managem, la holding minière du groupe ONA,
recourent depuis quelques années à ce type de produits pour se couvrir contre le risque de variation de cours des
métaux sur le marché mondial.
115
Tableaux des Retraits des Porteurs Marocains à l’Etranger
Annexe 3 : Tableau retracant les montants des dépenses monétiques en devise USD
BCE :
Basée à Francfort, en Allemagne, la Banque Centrale Européenne est la banque centrale des 16 pays membres de la
zone Euro. Instituée le 1er juin 1998, La BCE veille à ce que les missions confiées à l’Eurosystème et au Système
européen de banques centrales (SEBC) soient mises en oeuvre, soit par elle-même, soit par les banques centrales
nationales, conformément aux statuts du SEBC.
116
Dans le même sillon que la FOMC aux Etats-Unis, la BCE possède un organe principal qui prend les décisions de
politique monétaire, le Directoire, composé de cinq membres et d’un président.
Les sièges restants sont distribués avec soin, en réservant toutefois quatre sièges aux principales économies de la
zone Euro : l’Allemagne, la France, L’Italie et l’Espagne. Ceci vise à s’assurer que les économies les plus importantes
sont toujours représentées, même dans le cas d’un changement du Directoire. Ce dernier se réunit environ 10 fois par
an.
En plus de la politique monétaire, la BCE a aussi juridiction pour émettre des billets de banque. Tout comme la Fed, les
législateurs peuvent intervenir en période de crise du système bancaire. La BCE diffère toutefois de la Fed dans un
domaine majeur : plutôt que de promouvoir la croissance économique et l’emploi, la BCE veille principalement à la
stabilité des prix. Par conséquent, la BCE considère avant tout le taux d’inflation pour définir son taux d’intérêt
directeur.
- L’Eurosystème comprend la Banque centrale européenne (BCE) et les banques centrales nationales (BCN)
des États membres de l’Union européenne ayant adopté l’euro. Dirigé par le Conseil des gouverneurs et le Directoire
de la BCE, l’Eurosystème conduit la politique monétaire unique de la zone euro depuis le 1er janvier 1999. L’objectif
principal poursuivi est de maintenir la stabilité des prix.
- Le Système européen de banques centrales (SEBC) se compose de la Banque centrale européenne (BCE) et
des banques centrales nationales (BCN) des seize États membres de l’Union européenne. En d’autres termes, il
comprend, outre les membres de l’Eurosystème, les banques centrales nationales des États membres qui n’ont pas
adopté l’euro. Le SEBC est dirigé par le Conseil des gouverneurs, le Directoire et le troisième organe de décision de la
BCE, à savoir le Conseil général. Il a pour objectif principal de maintenir la stabilité des prix en mettant en œuvre la
politique monétaire de la zone Euro, la conduite des opérations de change, la promotion du fonctionnement des
systèmes de paiement et la gestion des réserves officielles de change des pays de la zone Euro.
La Banque d’Angleterre
La Banque d’Angleterre, désignée sous le nom de BoE (pour Bank of England), a été fondée en 1694. Sa création a
permis un fort essor commercial du pays. Après avoir été nationalisée en 1946, au lendemain de la Seconde Guerre
mondiale, elle a repris son indépendance en 1997 tout en étant régulée par le Financial Service Authority (FSA). Cette
année a d’ailleurs été marquée par un tournant majeur dans la politique monétaire du Royaume-Uni, puisqu’en
reprenant son indépendance, le pays a également décidé de dire « non » à l’adoption de l’Euro. La BoE a alors été
renforcée dans son rôle d’établissement financier majeur. Effectivement, le Royaume-Uni ayant opté pour le maintien
de sa monnaie nationale, a pu profiter des taux faibles de l’Euro pour rendre les placements en livres sterling plus
intéressants mais également adopter une gestion plus flexible que la plupart des autres Banques Centrales nationales
Européennes.
Les missions principales assurées par la BoE sont la promotion et le maintien de la stabilité monétaire et financière du
Royaume-Uni. Précisons par ailleurs que Londres est la plus grande place financière au monde pour le Forex.
Contrairement à la BCE, la BOE ne donne pas de conférence de presse après sa décision. En revanche, comme la Fed,
elle publie, dans les semaines qui suivent sa réunion, le rapport détaillé des échanges qui se sont tenus entre les
différents membres. Les
La Banque du Japon
La Banque du Japon (BoJ pour Bank of Japan) a été créée en 1882 peu après la « Restauration du Meiji », qui avait
permis de mettre en place une monnaie unique japonaise en 1871, le yen. Devenue indépendante à partir d’avril 1998,
la banque centrale de la deuxième économie du monde a pour missions principales d’établir la politique monétaire du
pays, de gérer l’émission des billets de banque, d’assurer la stabilité financière du Japon, de publier des rapports
économiques et de participer à l’équilibre des échanges internationaux.
30/09/09-07:44:50 EXTRAIT2MON-0645-000001 1
--------------------- Instance Type and Transmission --------------
Copy received from SWIFT
Priority : Normal
Message Output Reference : 0719 090930BCPOMAMCAXXX8783622915
Correspondent Input Reference : 2318 090929CITIUS33EXXX1424671094
--------------------------- Message Header -------------------------
Swift Output : FIN 950 Statement Message
MOIS 2008 MONTANT ATM MAD VISA MONTANT USD DIFF CHANGE EN MAD Tx de GAIN ou PERTE %
JANVIER 62 886 800,00 8 184 050,30 -266 522,94 -0,42
FEVRIER 53 562 700,00 6 977 388,49 -242 415,65 -0,45
MARS 67 569 000,00 9 206 828,68 -136 972,46 -0,20
AVRIL 69 158 500,00 9 538 382,09 -99 888,53 -0,14
MAI 65 357 100,00 8 911 179,86 -168 766,53 -0,26
JUIN 58 451 800,00 7 979 808,48 -231 733,65 -0,40
JUILLET 100 855 000,00 13 921 114,06 -142 234,11 -0,14
AOUT 154 097 200,00 20 401 175,62 659 317,15 0,43
SEPTEMBRE 61 676 200,00 7 880 645,09 124 420,14 0,20
OCTOBRE 73 765 600,00 8 891 653,19 646 445,07 0,88
NOVEMBRE 59 392 500,00 6 873 994,09 -226 093,95 -0,38
DECEMBRE 69 907 000,00 8 484 835,10 -1 069 164,66 -1,53
TOTAL 896 679 400,00 117 251 055,05 -1 165 930,10 -0,13
MOIS 2008 MONTANT MC MAD DIF CHANGE EN MAD MONTANT USD TX DE GAIN OU PERTE NBRE TRX
JANVIER 42 806 400,00 - 199 602,44 5 568 814,98 -0,47 32 526
FEVRIER 34 780 900,00 - 166 944,94 4 530 750,72 -0,48 25 969
MARS 42 104 900,00 - 152 120,57 5 729 608,32 -0,36 30 180
AVRIL 46 777 900,00 - 131 085,01 6 441 123,89 -0,28 33 846
MAI 45 621 000,00 - 118 358,99 6 220 604,09 -0,26 33 098
JUIN 40 182 200,00 - 184 201,74 5 483 637,46 -0,46 29 592
JUILLET 93 359 000,00 - 89 728,20 12 883 933,52 -0,10 69 207
AOUT 136 468 500,00 700 710,36 18 096 034,74 0,51 104 155
SEPTEMBRE 46 047 000,00 113 655,64 5 885 610,80 0,25 36 329
OCTOBRE 52 295 900,00 487 344,55 6 307 843,10 0,93 37 656
NOVEMBRE 40 792 200,00 - 180 836,64 4 718 282,57 -0,44 29 648
DECEMBRE 50 361 400,00 - 789 904,82 6 116 008,38 -1,57 35 930
TOTAL 671 597 300,00 - 711 072,79 87 982 252,57 -0,11 498 136
MOIS VISA 2009 MONTANT MAD DIF CHANGE MONTANT USD Taux de GAIN ou PERTE % NB TRX
JANVIER 60 912 200,00 403 234,32 7 343 360,7300 0,6620 45 023
118
MOIS MC 2009 MONTANT MAD DIF CHANGE EN MAD MONTANT USD TX DE GAIN OU PERTE NBRE TRX
JANVIER 43 826 600,00 248 249,56 5 277 752,04 0,5664 32 055
FEVRIER 34 659 100,00 - 32 387,67 4 026 652,52 -0,0934 24 486
MARS 37 731 200,00 - 327 395,35 4 439 584,06 -0,8677 26 938
AVRIL 43 670 200,00 - 6 828,25 5 200 397,52 -0,0156 30 469
MAI 40 724 800,00 - 361 807,46 4 975 956,20 -0,8884 28 587
JUIN 35 913 800,00 - 64 018,80 4 487 458,13 -0,1783 25 939
JUILLET 85 727 600,00 - 331 934,77 10 763 977,64 -0,3872 63 322
AOÛT 98 189 500,00 - 251 656,13 12 434 071,94 -0,2563 74 669
SEPTEMBRE 46 507 000,00 - 165 428,49 5 995 222,05 -0,3557 35 548
TOTAL 466 949 800,00 - 1 293 207,35 57 601 072,10 -0,2769 342 013
Annexe 7 : Tableau : analyse par mois des cours fixing BAM (Mid) du 01/01/06 au 24/12/09
Annexe 8 : Tableau détaillé du calcul des moyennes des cours de cession SPOT pour VISA et MC Année 2009
DATE SWIFT DATE MOUVEMENT= FIXING CONTRE VALEUR DATE DATE MONTANT FIXING CONTRE VALEUR
2009 VISA DATE INCOMING MONTANT USD ACHETEUR MAD MOUVEMENT INCOMING USD ACHETEUR MAD
01/01/2009 01/01/2009 374 482,80 8,1485 3 051 473,10 119
02/01/2009 02/01/2009 382 755,47 3 118 882,95 02/01/2009 02/01/2009 521 438,10 8,1485 4 248 938,36
……..
JANVIER
06/01/2009 06/01/2009 351 642,06 8,1375 2 861 487,26 08/01/2009 08/01/2009 201 123,90 8,1406 1 637 269,22
07/01/2009 07/01/2009 259 251,71 8,1235 2 106 031,27 09/01/2009 09/01/2009 210 693,34 8,2761 1 743 719,15
08/01/2009 08/01/2009 257 910,81 8,1406 2 099 548,74 12/01/2009 12/01/2009 510 737,68 8,3529 4 266 140,77
……..
21/01/2009 21/01/2009 158 924,16 8,4772 1 347 231,89 30/01/2009 30/01/2009 142 051,74 8,5969 1 221 204,60
22/01/2009 22/01/2009 183 553,65 8,5703 1 573 109,85 31/01/2009 02/02/2009 117 577,85 8,5199 1 001 751,52
…….
31/01/2009 02/02/2009 184 479,23 8,5199 1 571 744,59
7 340 419,09 8,3650 61 206 468,24 5 379 276,92 8,3650 44 838 602,90
01/02/2009 02/02/2009 181 421,79 1 545 695,51
02/02/2009 02/02/2009 135 327,12 1 152 973,53 02/02/2009 02/02/2009 235 155,71 2 003 503,13
FEVRIER
03/02/2009 03/02/2009 197 135,92 8,5166 1 678 927,78 03/02/2009 03/02/2009 137 698,50 8,5166 1 172 723,05
04/02/2009 04/02/2009 213 106,62 8,4600 1 802 882,01 04/02/2009 04/02/2009 152 146,12 8,4600 1 287 156,18
…….
26/02/2009 26/02/2009 212 890,60 8,6854 1 849 040,02
27/02/2009 27/02/2009 239 176,16 8,7166 2 084 802,92
28/02/2009 02/03/2009 237 365,04 8,6923 2 063 248,14
6 042 753,28 8,6008 51 931 746,46 3 971 633,38 8,6008 34 126 660,56
01/03/2009 02/03/2009 215 752,59 1 875 386,24 02/03/2009 02/03/2009 257 484,54 2 238 132,87
02/03/2009 02/03/2009 163 761,19 1 423 461,39 03/03/2009 03/03/2009 161 483,75 8,7363 1 410 770,49
…….
MARS
22/03/2009 23/03/2009 238 423,93 1 952 596,62 31/03/2009 31/03/2009 156 017,44 8,3694 1 305 772,36
23/03/2009 23/03/2009 211 218,27 1 729 793,14
24/03/2009 24/03/2009 241 463,70 8,2104 1 982 513,56
25/03/2009 25/03/2009 208 042,31 8,1921 1 704 303,41
26/03/2009 26/03/2009 218 575,74 8,2214 1 796 998,59
31/03/2009 31/03/2009 184 007,25 8,3694 1 540 030,28
5 177 180,22 8,3962 43 666 740,79 3 132 709,23 8,3962 26 419 111,31
01/04/2009 01/04/2009 219 774,51 1 839 380,78 01/04/2009 01/04/2009 150 503,57 1 259 624,58
02/04/2009 02/04/2009 237 404,05 1 986 929,46 02/04/2009 02/04/2009 154 169,89 1 290 309,48
03/04/2009 03/04/2009 233 920,42 1 957 773,56 03/04/2009 03/04/2009 159 256,93 1 332 884,95
04/04/2009 06/04/2009 251 566,00 2 105 456,48 06/04/2009 06/04/2009 468 264,02 3 919 088,89
AVRIL
05/04/2009 06/04/2009 255 680,15 2 139 889,45 07/04/2009 07/04/2009 186 871,80 1 564 004,84
06/04/2009 06/04/2009 260 742,63 2 182 259,37 08/04/2009 08/04/2009 182 081,14 8,3349 1 517 628,09
07/04/2009 07/04/2009 271 554,65 2 272 749,49 09/04/2009 09/04/2009 187 292,97 8,3326 1 560 637,40
…….
28/04/2009 28/04/2009 92 334,76 8,3398 770 053,43
29/04/2009 29/04/2009 88 471,24 8,3305 737 009,66
30/04/2009 30/04/2009 94 136,32 8,3196 783 176,53
4 336 265,72 8,4078 36 363 635,47 4 503 535,24 8,4078 37 851 096,01
01/05/2009 01/05/2009 98 772,39 821 746,78 01/05/2009 01/05/2009 192 072,42 1 597 965,71
02/05/2009 04/05/2006 81 337,74 8,2898 674 273,60 04/05/2009 04/05/2006 498 804,13 8,2898 4 134 986,48
03/05/2009 04/05/2006 96 944,08 803 647,03 05/05/2009 05/05/2009 198 002,31 8,3242 1 648 210,83
MAI
…….
29/05/2009 29/05/2009 82 596,12 7,9000 652 509,35
30/05/2009 01/06/2009 85 761,26 7,8791 675 721,54
31/05/2009 01/06/2009 95 073,53 749 093,85
3 063 357,77 8,1168 24 895 342,75 4 961 590,15 8,1168 40 319 996,21
01/06/2009 01/06/2009 103 620,15 816 433,52 01/06/2009 01/06/2009 140 154,57 1 104 291,90
02/06/2009 02/06/2009 113 699,04 7,8700 894 811,44 02/06/2009 02/06/2009 176 177,08 7,8700 1 386 513,62
03/06/2009 03/06/2009 106 277,64 7,9014 839 742,14 03/06/2009 03/06/2009 157 065,82 7,9014 1 241 039,87
04/06/2009 04/06/2009 109 157,73 7,9128 863 743,29 04/06/2009 04/06/2009 160 251,06 7,9128 1 268 034,59
JUIN
…….
21/06/2009 22/06/2009 184 724,71 1 478 592,00 29/06/2009 29/06/2009 450 725,87 7,9495 3 583 045,30
…….
28/06/2009 29/06/2009 200 061,05 1 590 385,32
29/06/2009 29/06/2009 207 863,86 1 652 413,76
30/06/2009 30/06/2009 208 078,98 7,9378 1 651 689,33
4 776 290,23 7,9892 38 160 218,56 4 390 855,56 7,9892 35 067 775,05
TOTAL 1ER EMESTRE 30 736 266,31 8,2938 256 224 152,27 26 339 600,48 8,2938 218 623 242,06
……
03/07/2009 03/07/2009 230 119,06 8,0461 1 851 560,97
04/07/2009 06/07/2009 223 248,65 7,9908 1 783 935,31 06/07/2009 06/07/2009 499 472,42 7,9908 3 991 184,21
05/07/2009 06/07/2009 231 777,85 1 852 090,44 07/07/2009 07/07/2009 202 709,28 8,0485 1 631 505,64
JUILLET
06/07/2010 06/07/2009 245 624,91 1 962 739,53 08/07/2009 08/07/2009 248 004,67 8,0171 1 988 278,24
07/07/2009 07/07/2009 243 643,61 8,0485 1 960 965,60 09/07/2009 09/07/2009 244 481,14 8,0416 1 966 019,54
……
28/07/2009 28/07/2009 472 418,82 7,9369 3 749 540,93
29/07/2009 29/07/2009 457 873,51 7,9341 3 632 814,22
30/07/2009 30/07/2009 458 860,59 3 640 645,81
31/07/2009 31/07/2009 437 892,84 7,8236 3 425 898,42
10 049 074,66 7,9516 79 811 703,85 10 279 825,73 7,9516 81 564 420,03
21/09/2009 21/09/2009 234 250,31 1 792 998,72 30/09/2009 30/09/2009 244 460,61 7,7465 1 893 714,12
22/09/2009 22/09/2009 160 282,11 7,6527 1 226 590,90
23/09/2009 23/09/2009 259 594,48 1 986 598,68
24/09/2009 24/09/2009 291 026,74 7,6866 2 237 006,14
25/09/2009 25/09/2009 304 706,82 7,7115 2 349 746,64
26/09/2009 28/09/2009 275 330,05 7,7479 2 133 229,69
27/09/2009 28/09/2009 287 619,48 2 228 446,97
28/09/2009 28/09/2009 277 189,16 2 147 633,89
29/09/2009 29/09/2009 311 039,78 7,7078 2 397 432,42
30/09/2009 30/09/2009 303 947,45 7,7465 2 354 528,92
7 790 948,53 7,7387 60 258 912,59 5 845 451,21 7,7387 45 203 291,61
01/10/2009 01/10/2009 297 353,37 7,7344 2 299 849,90 01/10/2009 01/10/2009 242 642,27 7,7344 1 876 692,37
OCTOBRE
02/10/2009 02/10/2009 334 342,79 7,7227 2 582 029,06 02/10/2009 02/10/2009 343 608,50 7,7227 2 653 585,36
05/10/2009 05/10/2009 240 926,32 7,6702 1 847 953,06 05/10/2009 05/10/2009 744 262,90 7,6702 5 708 645,30
……
28/10/2009 28/10/2009 241 961,06 7,6407 1 848 751,87
29/10/2009 29/10/2009 241 961,06 7,6340 1 847 130,73
30/10/2009 30/10/2009 296 576,15 7,6323 2 263 558,15
31/10/2009 02/11/2009 287 816,28 7,6724 2 208 241,63
8 990 490,56 7,6271 68 556 005,87 7 184 633,77 7,6271 54 788 591,46
01/11/2009 02/11/2009 207 736,18 1 593 835,07 02/11/2009 02/11/2009 356 329,33 2 733 901,13
02/11/2009 02/11/2009 280 242,19 2 150 130,18 03/11/2009 03/11/2009 208 297,91 7,6379 1 590 958,61
NOVEMRE
……
18/11/2009 18/11/2009 242 581,57 1 847 816,59 27/11/2009 27/11/2009 434 517,34 7,5444 3 278 172,62
19/11/2009 19/11/2009 247 076,01 7,6038 1 878 716,56 30/11/2009 30/11/2009 439 956,94 7,5258 3 311 027,94
20/11/2009 20/11/2009 282 475,53 7,5709 2 138 593,99
21/11/2009 23/11/2009 266 269,72 7,5747 2 016 913,25
……
30/11/2009 30/11/2009 205 811,51 1 548 896,26
8 270 866,74 7,5736 62 680 242,18 5 502 516,40 7,5736 41 706 788,95
01/12/2009 01/12/2009 261 546,42 7,5225 1 967 482,94 01/12/2009 01/12/2009 161 525,29 7,5225 1 215 073,99
02/12/2009 02/12/2009 288 158,14 7,5127 2 164 845,66 02/12/2009 02/12/2009 233 915,98 7,5127 1 757 340,58
DECEMBRE
03/12/2009 03/12/2009 302 354,91 7,5359 2 278 516,37 03/12/2009 03/12/2009 200 703,67 7,5359 1 512 482,79
04/12/2009 04/12/2009 315 835,75 7,6310 2 410 142,61 04/12/2009 04/12/2009 226 027,56 7,6310 1 724 816,31
05/12/2009 07/12/2009 299 560,26 2 285 944,34 07/12/2009 07/12/2009 585 302,82 7,6401 4 471 772,08
……
27/12/2009 28/12/2009 416 400,06 3 252 292,67
28/12/2009 28/12/2009 396 568,67 3 097 399,60
29/12/2009 29/12/2009 433 250,05 7,8483 3 400 276,37
30/12/2009 30/12/2009 495 169,12 7,8168 3 870 637,98
31/12/2009 31/12/2009 441 170,04 7,8141 3 447 346,81
9 857 510,84 7,7324 76 391 892,88 6 446 291,90 7,7324 49 946 520,04
TOTAL 2EME Semestre 60 294 965,41 7,7484 468 515 154,33 47 896 796,43 7,7484 372 726 510,36
TOTAL ANNEE 2009 91 031 231,72 8,0112 724 739 306,60 74 236 396,91 8,0112 591 349 752,42
BIBLIOGRAPHIE
Fr.Wikipédia.com
Mataf.net
crise2007.wordpress.com 121
Cambiste.info
Bcp.ma
Bmcek.co.ma
Attijariwafabank.com
Tribuforex.fr
Fimarkets.com
CDO : Un CDO (pour collateralized debt obligation, en français, « obligation adossée à des actifs ») est une structure de
titrisation d'actifs financiers de nature diverse.
Les CDO sont des structures créées sur mesure par les banques à destination d'investisseurs. Ils sont peu échangés sur
le marché secondaire.
On appelle titrisation la technique de gestion qui consiste à créer une société ad hoc, que l'on appelle SPV (special
purpose vehicle), et qui va :
acheter un ensemble de créances peu liquides (par exemple un portefeuille de prêts immobiliers accordé par
une banque à ses clients). Ce portefeuille va constituer l'actif du SPV,
émettre d'autres créances de "format" plus adapté à des investisseurs. Ces créances émises constituent le
passif du SPV et capturent la totalité du risque de crédit du portefeuille qui se trouve à l'actif.
Les CDO, contenant une part de crédit à risques (subprime), ont été les actifs les plus touchés pendant la crise des
subprimes de 20073. Un dirigeant de banque juge ainsi que les « CDO d'ABS sont un concentré de toxiques sur le
subprime qui peut s'avérer très dangereux lorsque toutes les tranches font défaut, ce qui est le cas aujourd'hui »
DAPS : La Direction des Assurances et de la Prévoyance Sociale est chargée de la réglementation et du contrôle de
l'activité des organismes d'assurances, de la réassurance et de capitalisation. Elle surveille le placement des fonds
recueillis par ces organismes et contrôle leur gestion technique et financière. Elle veille au respect des droits des
assurés et bénéficiaires de contrats d'assurances. Elle participe à l'élaboration de la réglementation et au contrôle des
organismes de prévoyance sociale.
FMI : Le Fonds monétaire international est une institution internationale multilatérale regroupant 186 pays, dont le
rôle est de « promouvoir la coopération monétaire internationale, de garantir la stabilité financière, de faciliter les
échanges internationaux, de contribuer à un niveau élevé d’emploi, à la stabilité économique et de faire reculer la
pauvreté ».
Le FMI assure donc la stabilité du système monétaire international et la gestion des crises monétaires et financières.
Pour cela, il fournit des crédits aux pays qui connaissent des difficultés financières telles qu'elles mettent en péril
l'organisation gouvernementale du pays, la stabilité de son système financier (banques, marchés financiers), ou les
flux d'échanges de commerce international avec les autres pays.
Lors d'une crise financière, pour éviter qu’un pays ne fasse « défaut » (c’est-à-dire que ce pays ne puisse plus
rembourser ses créanciers, voire ne plus payer ses dépenses courantes), le FMI lui prête de l’argent le temps que la
confiance des agents économiques revienne. Le FMI conditionne l’obtention de prêts à la mise en place de certaines
réformes économiques visant de manière générale à améliorer la gestion des finances publiques et une croissance
économique équilibrée à long terme.
L’institution a été créée en 1944 et devait à l’origine garantir la stabilité du système monétaire international, dont
l’écroulement au moment de la Grande dépression des années 1930 avait eu des effets catastrophiques sur l’économie
mondiale. Après 1976 et la disparition d’un système de change fixe, le FMI a hérité d’un nouveau rôle face aux
problèmes d’endettement des pays en développement et à certaines crises financières.
BRI : Banque des règlements internationaux
La Banque des règlements internationaux, (Bank for International Settlements en anglais ou BIS) a été créée en 1930.
C'est la plus ancienne institution financière internationale. Son statut juridique est celui d'une société anonyme, dont
les actionnaires sont des banques centrales 1.
Établie dans le cadre du plan Young, réglant les modalités des réparations de guerre imposées à l'Allemagne par le
Traité de Versailles (d'où son nom), elle a servi aussi pour distribuer les financements de la reconstruction
européenne. Sa fonction initiale étant devenue obsolète, elle est naturellement devenue le lieu de dialogue des
grandes banques centrales.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, la Banque des règlements internationaux, dirigée par Roger Auboin, a continué
de fonctionner, ce qui a provoqué diverses polémiques, sur le placement de l'or volé par l'Allemagne par exemple 2.
Elle est située à Bâle en Suisse, et surnommée la « banque centrale des banques centrales » (encore que cette
appellation soit parfois utilisée aussi pour le FMI).
Aureus : L'aureus (aurei au pluriel) ou denier d'or est une monnaie romaine d'or valant 25 deniers d'argent, soit
100 sesterces. Son émission devient régulière à partir de Jules César (Ier siècle av. J.-C.), et se poursuit sous l'Empire
romain jusqu'à son remplacement au début du IVe siècle par le solidus.
Le denarius ou denier d'argent est créé en 212 av. J.-C. pour financer la deuxième guerre punique qui opposa la Rome
antique à Carthage entre 218 et 201 avant Jésus-Christ.