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COURS 1 : INTRODUCTION

► Médecine physique et réadaptation fonctionnelle

➤ Spécialité médicale orientée vers récupération de capacités fonctionnelles et de qualité de vie des patients atteints
de handicap, congénital ou acquis (ex: accident)

➤ Prend en charge de manière conservatrice (médocs, infiltrations, orthèses, rééducation…) la majorité des lésions de
l’appareil locomoteur (muscles, tendons, os, cartilage, nerfs périphériques…).

➤ Médecins rééducateurs ➙ spécialisés dans techniques de récupération d'une fonction optimale, chez les sujets
souffrant de lésion musculaire, ostéo-articulaire, cardio-respiratoire ou cérébrale (ex: AVC) nécessitant une prise en
charge multidisciplinaire (kiné, ergo, (neuro)psy, logo…) + collaboration avec beaucoup d'autres disciplines médicales :
médecine générale, neurologie, orthopédietraumatologie, médecine interne…

► Pour une prescription de kinésithérapie


Il faut :
 Diagnostic précis (le kiné ne fait qu’un bilan fonctionnelle, le MPR pose un diagnostic)
 Latéralité
 Nombre total de séances : 18 nombre de séances par pathologies ac max 3 pathologies/ an
 Fréquence / semaine
 Traitement :
- définition vague ➙ kiné : conceptualisation traitement
- définition précise ➙ kiné : tenu de respecter
 Date et signature

Techniques :
 Immédiatement après le traumatisme pdt max 20 min pour éviter œdème
 Plusieurs applications par jour
 Pas de contact direct de la glace (risque d’engelure)
 Surélévation du membre : pour diminuer l’œdème
 Ne pas s’appuyer sur un sac de froid (coupe la circulation sanguine)
Indications :
 lésions musculaires : phase urgence (trauma aiguë)
Cryothérapie
 pathologies abarticulaires: tendinoP aiguë, bursoP aiguë
 pathologies à caractère inflammatoire
 brûlures mineures
 récupération sportive
Effets du tt par le froid : ↘ l’inflammation, ↘ la d+, ↘ l’activité cellulaire indésirable, ↗ par après
la circulation sanguine locale

Mécanisme d’action : ↘ vitesse conduction nerveuse, ↘ excitabilité fuseaux neuromusculaires,


dépression réflexe myotatique, ↘ tonus musculaire, vasoC
CryoT prolongée : hyperhémie réactionnelle (muscle devient chaud), vasoD 2◦
Indications : lésions dégénératives, contractures musculaires (lumbago)
Contre-indications
- troubles sensibilité (ex : brûlures)
- tout trauma aigue (car ↗ d+ et inflammation)
- lésions dermatologiques (ex : eczéma infecté)
- troubles vasculaires stades III et IV
Thermothérapie - troubles d’origine veineuse

Mécanisme d’action : vasoD artériolaire, ↗ flux capillaire, élimination métabolites cellulaires, ↗


apport énergétique, ↘ activité fibres gamma, ↘ excitabilité fuseaux neuromusculaires, ↘
contractures
Différent type d’impulsions : rectangulaire (galvanique = produisent la chaleur), a pente variable,
bidirectionnelle (pour éviter l’effet galvanique)
Electrothérapie Les fréquences peuvent être basse, moyenne (1000- 10 000 Hz) ou haute (HF)
But : Permet de stimuler le muscle
CI des HF : pièces métalliques extra- ou intra-corporelles, prothèses acoustiques, pacemaker,
troubles vasculaires, troubles sensibilité
Production de vibrations cristal de quartz ac courant HF
Mécanisme d’action : effets thermiques, fibrolytiques, anti-inflammatoires
Vibrothérapie - Indications :
Ultrasonds  visée antalgique : douleur, tendinopathies chroniques, …
 visée fibrolytique : cicatrices hypertrophiques, capsulites rétractiles

P e des ondes focales (zone d’energie maximale sont a distance de l’emetteur top si
pseudoarthrose) ou radiale (ondes de choc maximale au contact de l’emetteur)
L’effet des ondes de choc est +/- 4 wks après la seance
But : permet de traiter les tendons m/ n’agit pas sur les calcifications
Indications :
- tendinopathies corporéales
- fasciopathies plantaires
Ondes de choc - enthésopathies non inflammatoires - (périostites tibiales)
- (fractures de fatigue) - plaie
CI : troubles de la coagulation ou tt anticoagulant, SDRC 1, PCMK, enfant, gss, bursite,
tenosynovite, proximite de materiel metallique, tumeur locale, plaieinfection locale, thorax…

Effets secondaires : séances douloureuses mais tolérables, migraines, syncopes, exacerbation


temporaire de la d+, rougeur, excoriations cutanées, engourdissement, paresthésies,
ecchymoses, oedème local
Action mécanique : défibrosante, «traumatisante» ➙ microlésions ➙ stimule activité cellulaire
Action biochimique : Libération de sbs localement, ↘ de la [] se sbs P, action moyen terme
Action antalgique : théorie gate-control, efficacité à court terme
Ensemble manœuvres effectuées sur la peau ou à travers elle dans but thérapeutique, il y a
Massages differents types de massages (drainage lymphatique manuel, percussions, massage transverse
profond)
➤ Etat physiologique : limitation amplitudes
cause : tension parties molles juxta-articulaires, résistance capsules/lig, butée osseuse
➤ Etat pathologique : limitation amplitudes pf ↗ de la mobilité
cause : rétraction musculo-tendineuse, adhérences capsulo-ligamentaires, synoviales, fibrose
capsulaire (capsulite)

Les POSTURES est different de la monilisation, ici on immobilise dans une certaine position et
on le maintient ainsi de manière prolongée.
Buts : permet une correction progressives des attitudes vicieuses, lutte contre les retractions
musculotendineuses, assoupit les structures peri-articulaires

MOBILISATION PASSIVE MOBILISATION ACTIVE


= Pas de >< volontaire du patient = Le patient mobilise lui-même son membre
Mobilisations
Buts : Buts :
- Éviter la rétraction des éléments fibreux - Favoriser la résorption de l’oedème
- Éviter la rétraction musculotendineuse - Prévention des adhérences et de la fibrose
- Maintien de la trophicité circulatoire - Conservation de l’élasticité musculaire
- Favoriser le retour veineux
Mobilisation passives manuelles : - Traction des insertions ostéotendineuses :
- Rééducation progressive (D+ !) stimulation des ostéoblastes
- Mise en confiance du patient
- Résultats supérieurs avec la pouliethérapie Mobilisation actives analytiques :
- Précédées de massages « échauffement»
Mobilisation passives en suspension : - Exécution lente, repet +++
- Suppression de la pesanteur - Amplitude maximale possible
- Mobilisation analytique facile
- Meilleur relâchement CI absolues :
 Affections rhumatismales aiguës
Techniques de decoaptation  État inflammatoire aigu ou septique
= desengrener l’articulation  Thromboses – thrombophlébites

Mobilisations auto-passives (poulitherapie) : CI relatives :


- Transition entre travail passif et actif  Décompensation cardio-pulmonaire
- Utilisation du membre sain pour mobiliser le  Statut post-traumatique ou postopératoire
membre pathologique précoce
- Contrôle de la mobilisation par le patient
Tt de dysfonctions réversibles des éléments constituant l’appareil locomoteur
!! Il est nécessaire de faire 1 diagnostic médical objectif et précis
!! Maitrise de techniques rigoureuses et bien connaitre indications/CI

Indications :
 Dysfonction vertébrale segmentaire d+ bénigne, réversible, mécanique ou réflexe
 DIM (dérangement intervertébral mineur)
 D+ spontanée ou provoquée locale ou projetée
 Contracture + syndrome teno-cellulo-periosto-myalgique
Manipulations
rachidiennes CI :
o Ostéoporose - ostéomalacie
o Fractures - tumeurs - métastases
o Hernie discale symptomatique
o Affections inflammatoires, infectieuses, métaboliques
o Rachialgies viscérales
o Facteurs de risques vasculaires
o Insuffisance vasculaire vertébro-basilaire
o Hyperlaxité ligamentaire* et insuffisance musculaire

Effet : effet placebo ? action mecanique ? Action sur le SN  tous ces effets sont incertains
La rééducation en hydrothérapie permet de diminuer le poids ≈ apesanteur
Hydro-  Utile chez les patients qui doivent être en décharge partielle ou relative
kinésithérapie  Utile pour la rééducation, possibilité d’utilisation de matériel comme les planches =
utilisation de la résistance de l’eau dans le cadre du renforcement musculaire
Il y a ≠ programme de renforcement musculaire en faisant varier les répétitions, l’intensité
(charge x résistance), la durée du programme, fréquence…

Type/technique de renforcement :
 Electromyostimulation
 Isométrie  contraction musculaire sans mouvement articulaire
 Concentrique  contraction du muscle en rapprochant les insertions musculaires
 Excentrique  contraction du muscle en éloignant les insertions musculaires
 Isocinétique  exercice réalisé à vitesse constante, la force développée en fonction de la charge
appliquée doit s’adapter à la vitesse fixée au départ
 Pliométrique  travail en puissance et en explosivité d’ 1ou + muscle(s)

Renforcement Comment évaluer la force musculaire ?


musculaire o Evaluation clinique : mesures périmétriques, testing manuel (pas efficace)
o Imagerie médicale : Echo, IRM
o Mesure de la force (objective et reproductif) : mesure en isométrie, isotonie, isocinetique
o EMG : evaluer la qualite du muscle

Le renforcement isometrique : >< max pdt 5-6sec, 3-6 repet, recup d’1-2 min
Avantage : facile , peu de materiel, permet d etravailler les muscles sous un plâtre

Le renforcement dynamique :
 Isotonique : Travail à résistance cst ac # de répét et temps de repos variables
Travail en endurance musculaire : charges (30%), repet = 30, cadence libre, recup faible
Travail en puissance musculaire : charges (60%), repet = 10-15, cadence ↑, recup ↑
Travail de force muscu max : charges (+ 90%), repet = 2-3, cadence ↓↓, recup ↑↑
 Isocinetique : Machine permettant d’adapter la résistance (force) pour avoir des mvts à
vitesse angulaire constante
Permet d’adapter la force aux conditions pathologiques individuelles, de faire un travail
concentrique et excentrique : le travail en excentrique a une force > que le travail isométrique et
celui-ci > travail concentrique
Grace aux paramètres (moment de force maximum, travail, puissance, angle d’efficacité
maximale, accélération time)  reproductivité ++
!! En cas d’évènement aigue (entorses…) il y a destruction des structures capsulo-ligamentaire ac
déafférentation proprioceptive, cela donne une instabilité fonctionnelle articulaire.
Proprioception Il ne faut pas faire la proprioception trop tôt, il faut d’abord récupérer la force musculaire.
Prescription limitée (qq séances): récupération rapide de la proprioception si indication bien
posée
Pf il faut faire une prescription renouvelée car il y a épuisement des effets après quelques moi

CC : femme qui vient de se tordre la cheville, cheville gonflée toute bleue, que doit ’on faire ?
o Mettre de la glace, comprimer, mettre le membre en hauteur
o Faire une echoG pour Δ précis  entorse due au ligament collatérale
o Faire une prescription de kiné correcte (voir + haut)  mobilisation passive puis active, renforcement musculaire
des fibulaires, tibial postérieur

CC : patient ac gros genou, gonarthrose, que faire ?


o Soulager ac cryoT, si arthrose sans phénomène inflammatoire thermothérapie possible
o Convaincre le patient de perdre du poids
o Drainage pf m/ stt mobilisation passive pour decoapter, désengrener l’articulation
o Renforcement musculaire des quadriceps et exercice de verrouillage du genou
o Faire du vélo pour drainer l’articulation tout en étant en décharge
o Possible de faire de la proprioception

CC : patient avec capsulite rétractile de l’épaule, que faire ?


 Kiné 18 séances 3x par semaines
 Faire des mobilisations passive pour decoapter l’articulation qui est très compacté
 Electrostimulation du muscle pour éviter la amyotrophie, electroT pour defibroser
 Renforcement musculaire des muscles abaisseur de la tête humérale
 Proprioception
COURS REEDUCATION PLURIDISCIPLINAIRE ET PATHOLOGIES NEUROLOCOMOTRICES

1. Rééducation Monodisciplinaire
Prescription M
o Pathologies courantes M  18 séances/an/patho, max 3 pathos/an
o Pathologies Fa (aigues)  60 séances (1 an à partir du jour de l’intro de la demande)
o Pathologies Fb (chroniques)  60 séances/année civile, 1 patho Fb, renouveler chq année
o Pathologies E (lourdes)  Remboursement majoré, sur demande d’un médecin spécialiste (rapport complet),
150-250 séances/an
Prescription K
 seul le physiothérapeute est autorisé a la réaliser, rééducation en hôpital
Il faut dossier complet et plan de tt précis : K15, K20… (K = 30min/seance)

2. Rééducation Pluridisciplinaire
Def : Uniquement en centre hospitalier, fait intervenir plusieurs thérapeutes dans la prise en charge du patient pour
des séances > 30 min
Pourquoi
- Prise en charge adaptée au long cours e/f des besoins, de la pathologie et de l’évolution du patient
- Éviter les complications
- Favoriser une récupération fonctionnelle optimale

Objectifs : Améliorer les performances fonctionnelles du patient, permettre une réinsertion familiale, sociale et
professionnelle
Acteurs (≥ 2) : physiotherapeute, kine, ergotherapeutes, neuropsychologues et logopedes, psychologues
Moyens mis à disposition :
 Équipe pluridisciplinaire, infrastructure et matériel
 Rééducation durant une hospitalisation : en aigu (stroke unit, …) et en chronique (CHU-OA)
 Rééducation en ambulatoire (tous les sites)

3. Pathologies neurolocomotrices
LE PATIENT CEREBROLESE
 Accident vasculaire ischémique (80%) : Stt les personnes âgées (thrombose, embole, hypoperfusion systémique)
 Accident vasculaire hémorragique (20%) : Stt les jeunes et les + âgés (HG intracérébrale, HG sous-arachnoidienne)

Clinique
o Aigue : fct supérieures altérées, complications C-V, respiratoires, cutanées (escarres…), ortho
o Chronique : troubles moteurs, sensitifs, posturaux, des fct supérieurs, articulaires
 Troubles moteurs :
 Syndrome pyramidal :
 Paresie/Paralysie : Prédomine sur les extenseurs des MS et les fléchisseurs des MI
 Perte de l’adaptation posturale : Rxn de redressement/alignement, rxn de
retablissement de l’equilibre, rxn de l’anti-gravifique.
 Spaticite : les fléchisseurs des MS et extenseurs des MI
 Testing peripherique : Echelle de Lovett, echelle d’Ashworth, Echelle NIHSS
 Troubles sensitifs :
 Troubles subjectifs : allodynie, dysethesie, d+ neuroP
 Extinction sensitive : troubles fonctionnels, troubles de la marche
 Trouble de la marche : ataxie sensitive, troubles de coordination
 Troubles des fonctions superieursL
 Troubles neurocognitifs : troubles de l’orientation, de l’attention, mnesiques, praxiques,
executifs…
 Troubles neurocomportementaux : agitation, modification de l’humeur
 Troubles visuels : hemianopsie, heminegligence…
o Complications orthopediques (TUYAU) :
 Ostéosarcomes para-articulaires : Apparition de tissu osseux* au niveau de certains sites articulaires
souvent les articulations gléno-humérale, coxo-fémorale ou l’articulation du coude
 D+++ a la mobilisation, ↘ l’autonomie
 Si ankylose  le seul tt est excision des calcifications
 SDRC et SHS : Problème fréquent, stt chez les patients hémiplégiques avec une prédominance
brachio-céphalique = Syndrome épaule-main
 Deformations articulaires : plurifactorielle ;
 déformation du pied en équin (TT : chir)
 subluxation antero-interne de l’epaule  peut favoriser le syndrome epaule-main

Prise en charge des AVC


Stroke unit pour une prise en charge optimale du patient dès son arrivée aux urgences + examens complémentaires
en vue de la réalisation d’une fibrinolyse ou le clippage d’un anévrysme par voie endovasculaire
1er etape faire la disnction btw AVC ischémique vs hémorragique
Examens complémentaires
CT SCAN ou IRM cérébrale, imagerie vasculaire, explorations cardiologique….

TT en phase aigue
sonde nasogastriques, antiagrégants plaquettaire, anticoagulants, thrombolyse, et éviter toute hyperglycémie,
hyperthermie, hypoxémie

Complication post stroke : neuro, pulmonaires, CV, systémiques, cutanées (escarres), urinaire, orthoP

Rééducation/amélioration de l’autonome
On met en place les différents systèmes de rééducation le plus rapidement possible pour essayer d’améliorer au mieux
l’autonomie du patient, en vue d’une réinsertion sociale et professionnelle
Evaluation : orthopédique et fonctionnel (marche/posture = steppage…), logopédique, cognitif, sensitif, visuel
Puis prise en charge pluridisciplinaire

LES LESIONS MEDULLAIRES (Patient paraplégique…)

Epidémiologie : de + en + fréquent chez les jeunes, suite à des traumas

Classification
Échelle ASIA = classification e/f du type de lésion  évaluation de la force/sensibilité niveau par niveau et gradation
de A-E (section complète de moëlle, section d’hémi-moëlle,…)
Lors d’un trauma, e/f du score obtenu en aigu, on a une idée du pronostic de l’évolution du patient :
- Fonction du niveau de la lésion
- Syndrome lésionnel et syndrome sous-lésionnel

TT en phase aigu :
- Dépend du mécanisme lésionnel
- Interventions à visée décompressive
- Arthrodèses/ostéosynthèses associées > durée d’immobilisation
- Séjour +/- long aux soins intensifs et en salle banalisée
! Prises en charges longues, … et importante
! Intérêt d’une prise en charge rapide et adaptée pour favoriser au mieux la rééducation

Complications (TUYAU)
o 55% de nouvelle hospitalisation durant la 1e année, 37%/an durant les 20 années suivantes
o Complications cutanées : + freq (25-66%)
 Facteur favorisant : Immobilisation, hypoesthésie/anesthésie, dénutrition, troubles vasculaires,
minerve
 Importante chez les blessés médullaires car absence de contrôle sensitif au niveau des MI
 Prevention : 1er ligne de TT !!
o Complications thrombo-embolique : TVP + EP = 3e cause de décès dans l’année qui suit le trauma
o Complication CV : bradyarythmies, hypoT orthostatique, dysautonomie (freq si lésion > D6  ↗ de la PA en
cas de changement de position debout-assis…)
o Complications respiratoires : freq et grave, stt si lésions C3 > C5 et innervation du diaphragme (N. Phrénique)
 Infection = 1e cause de mortalité en aigu
 Donc ! en cas de lésions cervicale haute !
 Lésion sous C5  défaut de tonicité de la musculature abdominale  troubles respiratoires
o Autonomic dysreflexia
o Complications urinaires :
 Altération de la sensation du remplissage vésical et du contrôle moteur de la vessie et du sphincter
 Hyperactivité vésicale > vidange réflexe
 Hyperactivité sphinctérienne > vidange incomplète
 Dyssynergie vésico-sphinctérienne > risque de RVU
o Complications musculo-squelettiques idem que le patient hémiplégique (AVC)
o Autres : dysfonction erectile, complications GI, ostéoporose, syringomyelie

Objectifs de la reeducation pluri-discplinaire


- Si patients jeunes ++  réinsertion sociale et professionnelle importante !
- Prévenir les complications, favoriser la récupération motrice/sensitive
- Améliorer l’autonomie
- Éducation du patient et de l’entourage : auto-sondage*, transferts, …
- Prises en charges longues, parfois jusqu’à 3 ans
- Démarches administratives : CARA (service pour évaluer les capacités du patient pour la conduite automobile),
AWIPH (permet l’intégration des personnes handicapées, à introduire avant 50 ans), SPF (formes d’aides, demande
d’allocations, de revenus…), prescription d’aide à la mobilité

TT DE LA SPASTICITE
Fréquent chez patients qui ont une lésion du SNC, il faut déterminer quelle est le type de spasticité !
Options : médication orale (BZD, dantrolene…), injections intratecales de baclofene, injection de toxine botulique, bloc
nerveux et neurotomie + plastie d’allongement
SDRC de type 1

Def : Syndrome d++ dus à une perturbation de Facteurs favorisants/déclenchants :


l’innervation neurovégétative, caractérisés par des  Atteinte de l’appareil locomoteur : Trauma (#,
troubles vasomoteurs et trophiques choc, …), chir, tt plâtrées prolongées,
affections non trauma (Infection,
Généralités : inflammatoires, métaboliques, tumorales…)
Δ clinique !  Terrain particulier : anxiété, diabète, labilité
o Caractéristiques : neurovégétative, dysthyroïdie,
o D ++ = symptôme cardinal hypertriglycéridémie
o Associée a d’autres signes : gonflement,
hyperthermie, érythème, hypersudation PhysioP (pas très claire)
locale, troubles cutanées…  Implication du système nerveux sympathique
o « complexe » car il y a variabilité de  D++ par « excès de nociception…
l’évolution temporelle, variabilité d’un
patient à l’autre , variabilité des signes Examens complementaire :
(inflammation, troubles cutanés,  Biologie sanguine : froide, pas de syndrome
trophiques et moteurs (liés à un inflammatoire
enraidissement))  Rx : rien ou déminéralisation progressive de
l’os sous-chondral dans les formes évoluées
Il existe 2 types de SDRC :  Scintigraphie osseuse : hyperfixation chez
 SDRC de type I (= algoneurodystrophie) l’adulte, hypofixation chez l’enfant (examen de
 SDRC de type II = même symptôme m/ due a choix)
une lésion nerveuse ; la d+ et allodynie sont  IRM : montre un hypersignal en T2 associé à
généralement limitées à la distribution une inflammation (oedème) dans l’os (gold
topographique nerf lésé standard)

SDRC 1 (ALGODYSTROPHIE)
Survient après un stimulus nociceptif initiateur, qui peut être ouΔΔ :non d’origine traumatique
 Arthrite inflammatoires, arthrite septiques,
Clinique arthrite goutteuses, tenosynovite septique,
 D+ spontanée et allodynie au-delà du territoire périphérique et disproportionnées
phlegmon septique, p/r au stimulus
infection de prothèse
déclenchant articulaire, tumeur, ostéonécrose aseptique,
 Impotence fonctionnelle capsulite rétractile
 Troubles trophiques
 Apparition de signes : Evolution :
- OEdème, gonflement  Spontanée m/ très variable, certains évolue
- Altérations vasomotrices ou sudorales dans la région d+ très bien, d’autre mal, d’autre qui passe
directement de phase 1 à la 3.
- Pf hypertrichose (hyperpilosité dans la région douloureuse)
 Diagnostic exclu par l’existence d’autres états pathologiques
Traitement :
Critères d’inclusion (critères de Stockholm) : ► TT physique :
Il faut au moins 1 s∑ ou signe clinique dans 2 ou + catégories suivantes  Mise en repos de la région atteinte,
o s∑ sensitive : hyperalgie (d+ excessive), allodynie (d+ pour qq chosemise nonen position
d+), au-dessus de
hyperesthesie
o s∑ vasomotrice : anomalie de température, anomalie cutanée l’horizontale du membre atteinte
o s∑ sudorale : œdème, anomalie de coloration, hypersudation (mains  Massage et manœuvres
moite, l’autre non) de
o s∑ trophique : raideur articulaire, croissance unguéale, hypertrichose mobilisation passive sans causer de
! Tout trauma au niveau de la main peut prédisposer d+
à l’algodystrophie  Mobilisation active d’emblée car le
patient est apte à juger des
Phases : mouvements et des amplitudes à
 Phase 1 : phase chaude aigue éviter pour respecter cette indolence
o Clinique :  Balnéothérapie
 Aspect inflammatoire : d+ ► TT médicamenteux :
diffuse, œdème, ↘ de la  Antalgiques (paracétamol, pallier 1 et
mobilisation, ↗ de temp 2), AINS
cutanée  CorticoT générale en phase chaude
 Début progressif et impotence (avis partagés)
fonctionnelle* variable  Anxiolytiques, antidépresseurs
o ΔΔ : arthrite septique, PR… tricycliques
 Phase 2 : phase dystrophique intermédiaire  Antiépileptiques
o D+ p ↘, impotence fonctionnelle,  Biphosphonates (! E2 car il faut
l’aspect cutanée se normalise et il y a donner dose ++)
un ↘ de l’aspect inflammatoire  Bloc sympathique (si SDRC rebelle),
 Phase 3 : phase froide = phase atrophique permet de supprimer la d+
o D+ persistantes, aggravation de  Bloc ganglionnaire
l’atrophie, Impotence ++, hypothermie  Bloc post-ganglionnaire
o Toute capsulite rétractile de l’épaule Aucun de tt a de supériorité p/r a un autre donc il
doit faire évoquer un SDRC de type I faudra combiner, jongler entre les diff options
jusqu’à preuve du contraire !!!
PATHOLOGIES MUSCULAIRES TRAUMATIQUES
LE MUSCLE

Anatomie Facteurs prédisposants traumatologie musculaire


 4 propriétés principales du tissu musculaire :  Déséquilibre musculaire : entre agonistes et
Force adéquate, extensibilité suffisante, vitesse antagonistes
d’action variable, endurance biceps-triceps / quadriceps-ischio jambiers
 Structure énergétique Extension de la jambe = contraction concentrique du
 Fibres musculaire :activités enzymatiques quadriceps + contraction excentrique des ischio-
 Systèmes vasculaires (artériol/vein/capillaires) jambiers -> pour freiner le mouvement et éviter de
 Système neuromusculaire léser le genou par une contraction violente du
 Structure biomécanique : filaments d’actine- quadriceps !
myosine, tissus conjonctifs, aponevroses  Musculation inadaptée au geste sportif
 Types de fibres musculaires : spécifique ou manque de coordination
 Type 1 : balistique
o muscles rouges, toniques (++Mb, ++  Musculation non compensée : endurance
vascularisés, ++ mitos  metabolisme aérobie (capillarisation), souplesse (risque de
oxydatifs) raideur)
o Vitesse lente et force faible  Réadaptation insuffisante après traumatisme
o Contractions lentes et prolongées (résistantes
à la fatigue) - maintien postural Types de structures lésées
 Type IIa • Rupture fibres musculaires
o vitesse rapide (peu représentés chez l’homme) • Rupture tissu conjonctif ± MB  si atteinte de la LB
o riches en myogloB  capacité oxydation ++  pas top car les cellules de Monro qui permettent la
 Type IIb cicatrisation sont surement lésées
o vitesse rapide et force importante - muscles • Rupture vaisseaux ( hématome)
blancs - phasique • Rupture (éventuelle) fibres nerveuses
o pauvres en Mb et peu vascularisées
o ↓ mitos  voies glycolytique (anaérobie)  Toutes ces lésions vont causer une libération
plus adaptés pour activités motrices fines, substances vaso-actives  Inflammation (nécessaire
analytiques (sensibles à la fatigue) pour la réparation donc ne pas donner d’AINS si lésion
musculaire)

Hémorragie superficielle intramusculaire


Lésion d’un muscle superficiel  HG se dvp dans ce muscle = HG intramusculaire
- Pronostic moins bon que l’hématome intermusculaire
- Drainage pas top  risque complications + : enkystement de l’hématome, fibrose de
l’hématome …
TTT : ponction  hématome facilement accessible
Hémorragie intermusculaire
Drainage « naturel » de l’hématome grâce à la pesanteur
- Bon pronostic que l’hématome intramusculaire
- Moins de risques de complications

Hémorragie profonde intramusculaire


Hématome intramusculaire au niveau d’un muscle profond proximité osseuse  svt mauvais
pronostic car risque +++ de calcification de l’hématome ac dvp d’une myosite ossifiante
- Être vigilant, risque de complications +++
- Un muscle calcifié perd ses propriétés biomécaniques contractiles
TTT : ponction de l’hématome avant qu’il ne se calcifie
Rupture musculaire avec hémorragie profonde et diffusion intermusculaire
- Très mauvais pronostic
- Rupture musculaire + rupture de MB +/- lésions vasculonerveuses ….
- Potentiel de guérison et de cicatrisation plus faible
- Mauvais pronostic

Inflammation suite à une rupture de sarcolemme Fibre Musculaire Striée Squelettique (FMSS)
La rupture est suivie d’inflammation
Le processus de cicatrisation musculaire est une succession de plusieurs phases dont la 1e joue un rôle clé ! Phase 1
= inflammation  Phase 2 = prolifération  Phase 3 = régénération  Phase 4 = maturation  cicatrice musculaire
Phase 1 =Phase de l’inflammation avec migration cellulaire
→ Recrutement des PNN (1 à 6 heures) et Macrophages (2 à 3 jours)
→ Déblaiement zones lésées nécrotiques (phagocytose)
→ Cascade de réactions enzymatiques (protéolyse)
= Phase indispensable au nettoyage local et l’initiation d’une cicatrisation adéquate
En cas de lésion musculaire, ne jamais donner d’anti-inflammatoires en aigu !! Priviligier la cryot

Cellules satellites = cellules de Moro capacité de régénérer les FMSS


= Cellules souches mononucléées d’origine mésoblastique présentes au niveau de la LB de la FMSS
- Ces cellules sont au repos (fusiformes) en dehors des périodes de cicatrisation
- Lors du processus de cicatrisation elles fusionnent entre elles  ȼ multinucléées  formation de nouvelles FMSS qui
pourront se contracter une fois innervées
- Leur nombre ↘ac l’âge (les jeunes ont un potentiel de cicatrisation plus important)

Régénération musculaire
1) Prolifération myoblastes Examens complémentaires
2) Formation sarcoblastes  Permettra de grader les lésions
 J3 : fusion cytoplasme myoblastes 
cellules multinucléées ❖ Radiologie standard (Indications)
 J5 : formation quasi-totale sarcoblastes  Traumatisme violent car pf # associee
 Apparition myofilaments (fins  épais)   Ados (car arrachements apophysaires)
ébauche myofibrilles  Recherche calcifications et/ou ossifications
3) Formation nouvelles FMSS (maturation parties molles
morphologique et histo-enzymologique)
4) Ré-innervation fibres musculaires régénérées ❖ Echographie (examen de choix)
 Permet de faire le Δ (confirme la lésion), précise
Cicatrisation conjonctive la localisation
En cas de lésion musculaire il y a svt lésion du tissu
 Suivie de l’évolution
conj, qui cicatrice 1st en coll 3 puis se transforme en
 Permet de faire le DD : tumeur musculaire,
coll1
hémangiome)
1. Phase inflammatoire (J1 à J3) : Transudation
 Aspect :
fibronectine (origine sanguine) – 24h, synthèse
fibrine, synthèse collagène III (fin), fibroblastes o Repos : fibres musculaires
(J3) (hypoéchogène), tissu conj
2. Phase remodelage (J7): trame réticulée 3D, (hyperéchogènes)
o Contraction : fibres musculaires
prolifération fibroblastes,synthèse collagène III
(hypoE) se raccourcit
(fin),synthèse collagène I (épais), synthèse
 Facteurs techniques : matériel (sonde de haute
collagènes IV et V fréquence, étude comparative, étude
3. Phase tardive maturation collagène dynamique)
 Facteurs humains : échographiste bon
Role de la mobilisation active :
❖ Action circulatoire +: Hématome ↑
❖ Tomodensitométrie (scan)
❖ M/ aussi cction mécanique
 Etude dynamique impossible
 accélère réaction inflammatoire initiale
 M/ permet de faire le DD en cas de myosite
 prolifération capillaire ++ dc apport vasculaire
ossifiante et ostéosarcome
et apparition plus rapide myoblastes
 Supplantée par IRM car contraste insuffisant
 orientation cicatrice conjonctive
 stimule régénération nerveuse
Donc immobilisation pdt 1-2 jr (pour éviter une ↗ de ❖ Résonance magnétique (IRM)
l’hématome) puis mobilisation précoce  Examen performant ++,contraste excellent des
fascia, muscles et vaisseaux
Facteurs indispensables à cicatrisation  Examen sensible
 Cellules satellites présentes  Indications :
 Membranes basales o Discordance ac l’echoG
 Vascularisation capillaire o Sportif de haut niveau
o Phagocytose  PNN, Macrophages o Insertions musculaires
o Apport O2  activité des myoblastes o Lésions anciennes (séquelles,
et fibroblastes complications) pour voir l’évolution
 Apport oxygène myoblastes, fibroblastes lésionnelle ou faire le bilan preop
o Suivi post op
 Régénération axonale – innervation
 Mécanique = traction longitudinale
❖ Scintigraphie osseuse (Technetium 99)
PRÉSENTATION CLINIQUE D+ MUSCULAIRE  D+ musculaires post-trauma
 Recherche myosite ossifiante ac
Anamnèse : D+ lors d’un accident hyperfixation précoce et non specifique
 Signes d’accompagnement ?  Apparition avant signes Rx
 Retentissement fonctionnel ?  Interet therapeutique
 Hématome ?
❖ Evaluation isocinétique
Examen clinique Permet d’évaluer la force musculaire des antagonistes
 Inspection : creux (galbe) dans le muscle ? et agonistes
 Palpation : à faire à la fin
 Evaluation isométrique : patient p faire des mvts ? ❖ Electromyographie (EMG)
 Faire des étirements passifs  Recherche d’atteinte nerveuse : radiculaire,
 Contractions concentriques / excentriques plexuelle, tronculaire, PNP
 Recherche d’atteinte musculaire :
myosite/myoP, dystophie

❖ Biologie sanguine
 Pour la recherche une étiologie biologique
! CPK sont ↑ chez sportifs réguliers
CLASSIFICATION DES TRAUMAS
 Lésions extrinsèques
 Choc direct unique ou répété (coups de pied, coups de genou, coups de crosse, …)
 Application violente
 Muscle ou groupe musculaire repos ou contraction
 Gravité variable e/f de l’importance, de la localisation de l’impact et de l’état de contraction du muscle au
moment du choc
 Lésions intrinsèques
 Traumatisme endogène
 Etirement ± violent nombre variable fibres musculaires

Traumatisme extrinsèque

Facteurs important : Chez qui ?


 L’ impact, la direction : si perpendiculaire   Sports collectifs (contact) : football, rugby,
+++  risque ++ myosite ossifiante ; si handball,
tangentielle : décollement aponévrotique et  basket-ball
dislocation interfasciculaire  Sports de combat : judo, karaté
 Etat de contraction musculaire :
o Relâchement : moins grave
o Contraction maximale : gravité ++ La contusion musculaire grave
 Traumatisme initial ++
La contusion musculaire bénigne :  Impotence fonctionnelle ++
 Traumatisme initial ±  Douleur initiale ++
 Poursuite activités sportives  ↗ volume musculaire (hématome)
 Gêne douloureuse retardée  Ecchymose diffuse et déclive
 D+ diffuse et globale  Gonflement – empâtement d++
 Impotence fonctionnelle ±  Ballottement musculaire ↘↘
 Volume : normal ou œdème local  Contraction active : ↘↘ (sidération)
 Ballottement musculaire : ↘  Etirement muscle : ↘↘ (douleur)
 Mobilisation active/passive: indolore  Recherche éventuelle contusion nerveuse
 Mobilisation contrariée : douloureuse  Complications :
 Palpation sensible point impact o Enkystement
o Ossification
o Décollement Morel-Lavallée

Traumatisme intrinsèques
= Etirement ± violent nombre variable fibres musculaires, la gravité anatomique pf difficile à apprécier
Dc ! de l’interrogatoire précis, signes accompagnement, retentissement fonctionnel, examen clinique attentif
!!!! Echographie

Il y a ≠ stades :
Stade 0 : contracture - DOMS ❖ Antalgiques classe I
 Atteinte réversible FMSS, m/ intégrité tis.conj Stade 1- élongation
 Douleur modérée ± = Atteinte irréversible FMSS , il y a tjr intégrité tissu
 Contractures musculaires ± conjonctif (dc pas d’hématome)
 Réduction force ±  Douleur +
 Récupération complète en qq heures/jours  Contractures musculaires +
 Contractures musculaires  Réduction force +
❖Contractures musculaires  Récupération complète en quelques jours
 Contraction involontaire inconsciente d+ – perm.  Mécanismes :mise en tension brutale, mvt
 Contracture de défense (lombago) incoordonné,extensibilité musculaire
 Contracture hypersollicitation dépassée, début compétition, échauffement
❖ Crampes musculaires insuffisant
 Contraction musculaire très intense ac ❖ Clinique :
évolution paroxystique brève - douleur : brutale
 Etiologies : vasculaire, modifications - gêne fonctionnelle : +
homéostasie - absence point douloureux précis
DOMS (Delayed Onset Muscle Soreness) - « sensibilité » faisceau musculaire
= Contractures musculaire suite a un travail - contraction résistée : +
musculaire excentrique ++ - étirement : douleur nette
• Signes cliniques : anamnèse /ex clinique / ex Traitement
complémentaires ❖ Repos sportif
• Diagnostic différentiel ❖ Massage pommade décontracturante
Traitement ❖ Thermothérapie
❖ Massage pommade décontracturante ❖ Myorelaxants
❖ Etirements progressifs ❖ Antalgiques classe I
❖ Myorelaxants ❖ Récupération totale en quelques jours (<15j)
Stade 2 : Claquage
 Atteinte irréversible FMSS ❖RÉPARATION (J10-J21)
 Atteinte tissu conjonctif  hématome Objectif :
musculaire : ±  Amélioration vascularisation
 D+ vive ac retentissement fonctionnel : +  Eviter orientation anarchique
 Cicatrisation : ± 2 semaines  Eviter cicatrisation fibreuse ++
 Pas de restitution ad integrum A faire : Massage léger, thermothérapie (IR, US), ><
Traitement isométrique ++, concentrique ++, excentrique ++,
❖ Repos sportif sollicitations proprioceptives progressives, travail en
❖ Cryothérapie précoce : pour éviter hématome ++ et chaîne ouverte (type Kabat)
effet antalgique  Reprise lente – progressive : marche - footing
❖ Déambulation autorisée d’emblée
❖ Antioedémateux et phlébotoniques ❖RÉCUPÉRATION (>J21)
❖ Myorelaxants Objectif :
❖Rééducation excentrique sous-maximale :  Améliorer élasticité cicatrice
 Exercices isométriques d’emblée (dynamiques,  Renforcement fibres musculaires saines
étirements)  Amélioration neuromusculaire
 Reprise footing (vitesse lente) relativement A faire : Massage global, massage transverse profond
précoce Cyriax cicatrice, ultrasons et ionisation KI pour
❖ Récupération ± 2 semaines assoupir la cicatrice (effets anti-fibrose), intensification
des exercices dynamiques,coordination musculaire
Stade III : déchirure musculaire agonistes / antagonistes
 Atteinte irréversible FMSS ++
 Atteinte marquée tiss conj  hématome * ATHLÉTISATION (>4-6 SEM)
 Douleur aiguë ++ Reprise progressive entraînement
 Interruption sportive immédiat - Travail aérobie : Footing – cyclo – MCPG
 Impotence fonctionnelle marquée - Travail excentrique ++, anaérobie ++
 Evolution longue : 4-8 pf 12 wks - Reprogrammation neuromusculaire spécifique : Saut
 Pas de restitution ad integrum  cicatrice – shoot – départ
Intérêt de faire test isocinétique +++ a cette étape
Traitement :
❖ URGENCE (J0) = TT sur le terrain Stade IV - rupture musculaire
 Limiter épanchement et ↘ œdème interstitiel  Atteinte irréversible FMSS ++
 Protocole BREF (bandage, repos, élévation, froid)  Atteinte marquée tissu conjonctif
 Bandage compressif  Formation hématome musculaire
 Repos obligatoire  Douleur aiguë ++
 Interruption sportive
 Elévation membre
 Impotence fonctionnelle marquée
 Froid : Cryothérapie répétée
 Evolution longue : 8-12 semaines, voire plus…
❖ URGENCE RETARDÉE (J1-J3)
Traitement semblable stade III, m/ :
 Favoriser écoulement sanguin pour que - Repos plus prolongé
l’hématome puisse être collecté dans une - Déambulation sans appui plus tardive
poche - Bandage compressif élastique
 Protocole BREF : Indication chirurgicale :
 anti-oedémateux – phlébotonique  Hématome intramusculaire ++
 Electrothérapie (ionisations gel anti-  Désinsertion musculo-aponévrotique ++
oedémateux) !! Rôle utile de la prévention
 Repos relatif

❖RÉPARATION (J4-J10)
 Obj : évacuer hématome et accélérer
phagocytose (débris nécrotiques)
 Méthode : Ponction hématome (btw J5 – J10)
o Sous echoG, puis mettre bandage
compressif pour éviter que l’hématome
reapparaissent
 Rééducation :
 >< isométriques sous-max
 >< concentriques sous-max
 Rééducation excentrique sous-maximale
 EMS groupes musculaires sains
avoisinants
 Thermothérapie superficielle (IR > J8)
 AINS pas avant J5 !! Eviter si possible !
LÉSIONS MUSCULAIRES ANCIENNES
- Séquelles douloureuses - épanchement morel-lavallee
- Prolifération anarchique tissu fibreux (granulome - hernie musculaire
cicatriciel, nodule fibreuxnodule scléreux) - calcifications musculaires
- lésion kystique - myosite ossifiante post-traumatique

Motif de consultation : - Complication de 4 - 18% contusions musculaires


• Syndrome douloureux chronique : - Risque directement proportionnel à sévérité
– Effort global contusion
– Geste précis
– Effort dynamique excentrique Evolution naturelle
• « Claquages musculaires récidivants »
• Anomalies galbe musculaire :

Examen clinique
• Inspection : galbe musculaire
modifié
– Déhiscence
– Ascension
– Amyotrophie
• Contraction : douleur
– Piste interne contre faible résistance
– Course externe contre résistance à vitesse +
• Etirement : douleur
• Palpation : lésion cicatricielle superficielle Examens complémentaires
– Zone indurée dépourvue de contractilité Rx :
– Tuméfaction rénitente  1st signes 2 à 4 wks post-trauma (zone
– Indurations nodulaires hyperdense mal définie)
– Épaississement aponévrotique  ossification plus apparente : début par la
périphérie et zone central non ossifiée
SÉQUELLES DOULOUREUSES Tomodensitométrie
Cause : Scintigraphie + en précoce
➤ Atrophie musculaire Intérêt de l’échographie!!!
➤ Déficit de force musculaire
➤ Déséquilibre agonistes/antagonsites Traitement initial
➤ Raideur ++ = celui de l’hématome musculaire !
➤ Atteinte nerveuse (désinsertion des ischio-jambiers  Immobilisation relative, BREF
 sciatalgie possible)  Ponction de l’hématome
➤ Granulome cicatriciel - Nodule fibreux - Nodule  >< isométriques (1 wk)
scléreux  Mobilisation douce et progressive (3-4 wk)
➤ Lésions kystiques  Réadaptation progressive
➤ Calcifications musculaires
➤ Myosite ossifiante Traitement secondaire
 AINS
MYOSITE OSSIFIANTE TRAUMATIQUE (MOT)  Diphosphonates
= Réaction tissulaire locale muscle secondaire à un  Chirurgie :
traums conduisant à la formation d’os et de cartilage o Si lésion mature
- Pathologie grave  repos sportif prolongé o E/f du volume du myosite : compression
- ΔΔ: ostéosarcome ! structures neurovasculaires, perte
- Muscles proximaux membres : quadriceps ++ mobilité ++
- Sujet masculin jeune sport de contact et football o Caractère exostant : d+ récurrent a l’effort
- Sujet mélanoderme]

CC : sprinter ressent d+ ++ du mollet au démarrage  echo = désinsertion du GC, hématome ++


Que faire ?
 BREF, si d+ ++ on donne du paracetamol, si d++ tramadol (pallier 2)
 2-3 jr après rééducation sous-maximale (>< isométrique, concentrique, excentrique stt…)
 Puis ponction de l’hématome, bandage compressif puis vérification 2-3 jr après
 On peut mettre une talonnette pour diminuer contrainte sur triceps sural
 Puis on intensifie la rééducation, après un certain temps on réévalue (examen
clinique, echoG…)
 Il peut reprendre à courir petit à petit
 Test isocinétique possible après

Si en urgence a l’echoG on voit une désinsertion du tendon ischio-jambiers  appel du chir orth il faut faire une
insertion
PATHOLOGIES TENDINEUSES
Tendon ≠ ligament !
→ Tendon = structure reliant le muscle à l’os, rôle de transmission de la force musculaire à l’articulation pour induire
un mouvement
→ Ligament = structure reliant 2 os entre eux, rôle de stabilisation articulaire

TENDINOPATHIE
Introduction
! Tendinite/tendinose  on utilise plus cela, on parle
de tendinoP
Tendon cicatrice très longtemps >< muscle
Cause : ↗ des activités sportives depuis >20 ans
➤Aigüe (0-6 sem) - Sub-aigüe (6-12 sem) - Chronique
(>12 sem)
➤Echo – IRM
➤Classification de blazina:
o Stade 1 – D+ après effort sans répercussion sur
activité sportive
o Stade 2 – D+ en début d’activité disparaissant
après échauffement et réapparaissant après
exercice
o Stade 3 – D+ pdt et après activité avec altération Un tendon pathologique a :
progressive des performances sportives – Altération, désorganisation des fibres de coll
o Stade 4 – Rupture tendineuse – phénomènes cicatriciels et prolifération ȼ
– pf micro-calcifications.
Epidémiologie – nodules ou pseudo- kystes ds le corps
➤Pathologies d’hyperutilisation (overuse) tendineux
Ex : Epicondylite du tennisman, tendinoP de coiffe, – tissu fibreux cicatriciel.
ténosynovite de De Quervain , tendinoP d’Achille, – Néovascularisation qui donne un signal
tendinopathie patellaire (chez basketteurs, ceux qui doppler (normalement on ne voit pas la vascu
font des sauts), syndrome de la bandelette ilio-tibiale nle du tendon)
(cyclistes et coureurs – ruptures partielles ou totales.
longues distances) (Maffulli 2003), tendinoP de ischio-
jambiers, tendinoP du moyen fessiers Dans les tendinoP :
➤Absence de cellule inflammatoire
Histologie ➤M/ présence de médiateurs inflammatoires
•Protection contre la surcharge : ➤Immobilisation ➙ ↘ épaisseur, propriétés élastiques
– grande force de traction m/ nécessaire à la cicatrisation ➠ balance nécessaire
– résistance relative à l’étirement entre activité (qui cause une surcharge) et
• élasticité immobilisation (qui affaiblit le tendon)  faire des
• viscosité. activités non d+

Physiopathologie Differents types de tendinoP


– Facteurs intrinsèques (âge, facteurs Tendinopathies corporeales (corps du tendon)
métaboliques, prédispositions anatomiques…) ☞ nodules - kystes
et extrinsèques (entraînement, matériel, ☞ desorganisation (interruption) fibres collagene
terrain…). ☞ vascularisation hyperplasique - irreguliere
– Charges répétitives ou charges excessives. Tenosynovites (gaine tendineuse)
– Technopathies : suite a un mauvais
☞ depots de fibrine interieur gaine tendineuse
équipement de sport
 forme aiguë : péritendinite aiguë crépitante
– Modifications histologiques et biochimiques.
 forme chronique : adhérences entre- tendon -
– Inflammation ?
péritenon
– Douleur et vascularisation ?
Enthesopathies (insertion du tendon)
– Chronicité ?
Tractions tendino-musculaires +++ : insertion
Au plus il y a des tensions sur le tendons, au plus il y
osseuse
a des lésions, si on laisse le temps à ces lésions de
cicatriser, le tendon se répare, si non  tendinoP
∆∆ :
 rhumatismale chronique (spondylo-arthroP)
 métaboliques (accumulation cristaux
Mécanismes de la douleur Ostéopathie – chiropraxie : pf ↘ d+
➤Inflammation et ses médiateurs (PG…) Rééducation active (GOLD STANDARD)
➤Stimulation biochimique des nocicepteurs = Rééducation excentrique sous-maximale et on
(substance P, glutamate) intensifie petit à petit
➤Système cholinergique non neuronal  Modalités : vitesse lente, faible intensité,
➤Production de catécholamines intensification graduelle
 Mécanisme : Induit modifications progressives
Causes de chronicité de structure tendineuse ➙ guérison +
prévention de chronicité + «
➤ Inefficacité des traitements «passifs» - AINS
Mécanotransduction » ➙ convertissement des
➤ Pas de traitement «actif» = rééducation
charges mécaniques en réponse cellulaire : ↗
➤ Absence de critères de reprise sportive/travail
synthèse de collagène, amélioration de
l’alignement des fibres de collagène,
Formes étiologiques prévention des adhérences, stimulation
 par surcharge néovascularisation, allongement de l’unité
 inflammatoire: PR, SA musculo-tendineuse…
 métabolique : goutte, chondrocalcinose, dépôts  Tt de 20-30 séances
d’apatite, hypercholestérolémie  Repos sportif relatif
 rhumatismes dégénératifs
 Manque de critères de reprise ➙ retour
 infectieuse
 tumorale précoce ➙ risque de récidive : Tendon Achille
indolore ne signifie pas récupération fonction
Diagnostic clinique muscule-tendon ➙ intérêt de poursuivre la
o Epaississement, nodule rééducation excentrique
o Enraidissement du tendon
o D+rythmée par les activités physiques Traitements récents
o Perte de fonction Ondes de choc : bien connaitre  voir cours 1
o Douleur à l’étirement, contraction isométrique et Infiltrations de prp (plasma riche en plaquettes)
palpation  libération locale des facteurs de croissance 
favorise cicatrisation, angiogenèse et remodelage
Examen complémentaire : tissulaire
➤Echographie ++ (Doppler) : operateur dpt, ↓ cout Méthode : 30 à 50 ml de sang (anticoagulé) 
centrifugé  3 phases de sédimentation  plaquettes
➤IRM +++
prélevées.
➤Ne permets pas de «monitorer» le traitement  2 et 10 x + concentré en plaquettes que le sang.
➤Pas d’indication pour le suivi  Activation avec du CaCl2 (50µl/ml de PRP)
 AINS proscrits après injection
Traitements conservateurs  Fact de croissance : PDGF, TGF-β…
Repos :  Idéalement pas GB ni GR bc :
 2 semaines de repos o GB ➙ facteurs pro-inflammatoires
 Inactivité physique et/ou immobilisation
o GR lysés ➙ radicaux libres (• Chaque
Cryotherapie : (tuyau) voir cours 1
facteur croissance : action spécifique
AINS  Pas actifs à long-terme m/ ok si phase aigüe
 PRP➙ stimule synthèse collagène type I.
 Si bursite, tenosynovite inflam  AINS okay
Kinésithérapie «antalgique» Chirurgie
= US, ionophorèse, AINS, laser. MTP, acupunc…. ► Indication 2eme intention après échec tt médical
► Sujet exigences fonctionnelles ++
 Pas très efficace m/ action antalgique
Technique : Excision simple gaine tendineuse,
Orthèses :peu d’évidence.
excision simple bursopathie, peignage – hersage
Infiltrations de corticoïdes
(lésions kystiques /
 Peu de preuve ptt on les fait svt car soulage
nodulaires), résection saillie osseuse
patient rapidement
 Risque de rupture

LES TENDINOPATHIES PATELLAIRES

JUMPER’S KNEE SYNDROME BANDELETTE ILIO-TIBIALE


Impulsions ++ (basket-ball, volley-ball, longueur, La bandelette frictionne derrière le condyle externe
triple) puis glisse en avant
Réception sauts (action excentrique quadriceps)  Conflit : portion basse, tubercule condylien externe,
Douleurs rythmées par charge de travail flexion - extension («essuie-glace»)
TT : travail excentrique  Coureur de fond : micro-lésions fibres collagène,
bursite entre bandelette et condyle externe
 Douleur effort face externe genou
 Cause : mauvais chaussage
 Course : auglentation kilométrage, terrains
vallonnés, surfaces dures non planes (routes
légèrement bombées)
 Sensation de ressaut - accrochage externe
 Tt : infiltration pour éviter inflammation de la
bursite sinon chi
LES TENDINOPATHIES (FISSURAIRES) DE COIFFE ROTATEURS

Epidémiologie
 15 à 20% chez les travailleurs physiques et athlètes Diagnostics différentiels
 31 à 73% chez les personnes en chaise roulante  Conflit sous-acromial
 Bursopathie
Facteurs de risque  Tendinopathie de coiffe
Volleyball, javelot, tennis, natation, baseball, football,  Pathologie acromio-claviculaire
population en chaise roulante, peintres en bâtiment,  Lésion labrale / SLAP
travailleurs sur ordinateur  Capsulite rétractile : pas de mobilité active ni
passive
 Omarthrose
 Radiculopathie C4-C5-C6
 Lésion nerveuse tronculaire (axillaire,
suprascapulaire, long thoracique)

Traitements
o US pulsés (tendinopathie calcifiante)
o (Injection de corticoïdes)
o Rééducation pour maintenir l’espace sous-
Tests spécifique de conflit acromiale le + grand possible (recentrage actif de
Avant de dvp des tendinoP, svt on dvp des conflits : la tête humérale, renforcement des muscles
 Conflit antéro-supérieur abaisseurs (grand pectorale, grand dorsal)de tête
o Test de Neer =EDCAS = test de conflit en humérale, manoeuvres de dégagement...)
flexion-abduction – rotation interne o Ondes de choc (tendinopathie calcifiante)
 Conflit antéro-interne o Acromioplastie
o EDCAI : Test de conflit adduction- rotation
interne Comment faire une infiltration sus-epineux bourse
 Conflit postéro-supérieur sereuse sousacromio-deltoïdienne ?
o EDCPS: Test de conflit extension- abduction- A faire sous contrôle echoG par voie latérale externe
rotation interne /postéro-externe :
- Position assise, on palpe l’acromion
- Bras pendant relâché
- Repérage bord externe acromion et vacuité endessous
- Pénétration horizontale

LES TENDINOPATHIES D’ACHILLE

TENDINOBURSOPATHIE ACHILLE • Durée évolution douleur


• Retentissement sur activité sportive
• Tendinopathie simple • Planification entraînement
• Tendinopathie nodulaire • Eventuel contexte psychologique
• Ténosynovite
• Bursopathie rétro- ou pré-achilléenne Traitements
• Ténopériostite (SA – HLA B27) • Cryothérapie
• Souffrance myotendineuse • (Etirements)
• Rééducation excentrique
TENDINOPATHIE D’ACHILLE • Ondes de choc
Cause : overuse (course à pied +++) • (Infiltration de PRP)
Clinique : douleurs, gonflement... • Chirurgie (peignage, debridement)
Corporéale vs enthèse (!! SA !!) !! Risque de rupture après corticoïdes per os ou
infiltration ou quinolones
Anamnèse
• Douleurs : 1/3 sup ? corps ? 1/3 inf ?
• Circonstances de survenue :
– Reprise / intensification entraînement
– Changement chaussures
– Qualité sol
– Exercices plyométriques (sauts)
• Circonstances apparition :
– Algies début entraînement – disparition
échauffement
– Algies cst activité sportive – disparition repos
– Algies à l’effort et persistantes au repos
RUPTURE TENDON ACHILLE

Symptômes :
 douleur brutale (coup de fouet) Evolution :
 impossibilité de se mettre sur la pointe du pied • Evolution ultime tendinopathie chronique ou
 coup de hache, claquement traumatisme sportif direct
 gonflement
 Impotence fonctionnelle immédiate totale Imagerie :
régressive ➤ (US)
➤ IRM
Examen clinique
 Palpation précoce : encoche 5 cm au-dessus Diagnostics différentiels
calcanéum o Tendinopathie d’Achille
 Disparition relief tendon Achille : œdème – o Déchirure partielle
ecchymose o Tennis leg
 Elévation pointe pied appui unipodal impossible o Déchirure du plantaire
 Dorsiflexion passive pied augmentée o Entorse de cheville
 Signe Brunet : procubitus / pied tombe verticale o Avulsion
 Manœuvre Thompson : pression mollet : absence
de flexion plantaire Traitements
• Immobilisation en équin (stt si patient âgé)
Terrain : homme – 35 ans – sports impulsion ou Si jeune ou sportif = chir
démarrage : tennis, squash, … • Suture chirurgicale vs percutanée
• Greffe tendineuse (chronique)
Cause : • Rééducation +++
Traumatisme indirect : • Retour sport > 5-6 mois
– Soit contraction brutale triceps (départ sprint)
– Soit flexion dorsale brutale imprévue – incontrôlée
Tendons endommagés (corticoïdes, diabète, obésité...)

CC 1 : D+ au niveau du moignon de l’épaule chez un maçon  echoG : tendon épaissi.


Que faire ?
 Repos, rééducation (ac >< excentrique, renforcer les muscles abaisseur de la tête humérale)
 Si la kiné ne marche pas bien  ondes de choc  si tjr pas  arthroscan ou IRM puis chir

CC2 : tendinoP au niv de la pointe de la patella (tendon pattellaire) chez un volleyman


Que faire ?
 Repos relative (tant que on est en sous-maximale  ok)
 Rééducation excentrique, si cela ne marche pas  ondes de choc  si tjr pas  chir
On peut aussi envisager de faire de la PRP

RACHIALGIES

Epidémiologie/ Introduction  Facteurs professionnels (black flag) :


 60 à 80 % de la pop adulte. o Manutention manuelle de charges,
 1 à 2 % de la pop mondiale. postures de travail, répétition de mvts
 Enfants et ado : incidence de 15 % . o Postures statiques au travail
 Amélioration : o Vibrations au corps entier transmises par
 50 % en 1 semaine. le siège
 90 % en 1 mois.  Facteurs de risque psycho-sociaux (yellow flags)
Le problème c’est le décours chronique o Rôle du travailleur : monotonie des taches,
Le coût direct médical total de la lombalgie chronique contraintes de temps, manque
varie entre 81 et 167 millions € en Belgique. d’autonomie
o Soutien social : manque d’entraide, de
Etiologie : reconnaissance, de valorisation de la
o Survenue accidentelle hiérarchie
o Survenue progressive : effet cumulatif de o Insatisfaction au travail
facteurs posturaux et biomecaniques : o Stress, anxiété, depression
o Fausses croyances
Facteurs de risque de chronicisation : o Litige médico-légal
 Facteurs de risques personnels (blue flag): Csq :
o Modifiables : surcharge ponderale,  Peur de la d+, comportement d’évitement de
sedentarite, tabagisme, maque de toute activité, hypervigilance
sommmeil, facteurs physique  Catastrophisme
o Non modifiables : age, sexe, taille, atcd  Déconditionnement physique, incapacité
personnels et familiaux fonctionnelle, depression : cercle vicieux de la
d+
Anatomie : ! que l’échec du tt conservateur n’est pas forcément
Muscles une bonne indication chir :
Musculature paravertébrale dorso-lombaire. ► Indication chir de sciatique paralysante suite a
• Couche profonde (Multifidus) = stabilise la colonne hernie discale : déficit moteur d’emblée < 3
Musculature antérieur : Transverse de l’abdomen (échelle MR) et ou progression d’un déficit moteur
 La musculature devant et derrière permet de
stabiliser la colonne ► Indication grave chir de lombo-sciatique et
Innervation syndrome queue de cheval sur une hernie
 Nerf rachidien  branche ant/post  rameau discale (GRAVE m/ rare) : rétention urinaire,
ext/int  plexus  ex : nerf median, axillaire… incontinence, si tr. sphinctérien : urgence absolue
!! Innervation mono-segmentaire du multifide et  Compression de la queue de cheval :
plurisegmentaire des m. lat. : long dorsal et iliocostal Causes : hernies discales, pathologie
tumorale, spondylodiscite, hématomes
Différent modèles de rachialgie : ! L’atteinte du cône médullaire donne un
syndrome pyramidal (DD)
- Modèle bio-medical biomécanique
Lombalgie discale ← dégénérescence discale (discoP)  Inflammatoire = spondyloarthroP = rhumatisme
Lombalgie facettaire ← contractures muscles paraV psoriasique, arthrite reactionnelle, spondylarthroP
← arthrose des facettes articulaire ac indifferenciees, enterocoloP inflamm., SAPHO
Lombalgie musculaire ← tensions musculaires excessif o Contexte :
 Syndrome myofascial douloureux : palpation de  Début précoce (20-30 ans), enthesoP, atteinte
certains muscles au niveau d’une zone gachette des articul. axiales et peripheriques,
déclenche une S∑ distance manif.extra-articulaires (UVAA…), HLA B27
Ex : trapèze ?  céphalée o Rx : Signe de Romanus (ossification de l’angle de
la vertèbre), syndesmophyte (>< osteophyte)
 Modèle bio-psycho-social (déclencheurs de S∑) : o IRM : œdème osseux
Facteurs psycho : depression, anxiété
Facteurs kinesophobie : limitation des activités par o Cervicalgie inflammatoire suite a :
crainte de la d+ ► PR : instabilite atlanto-axoidienne, erosion de
Fausse croyances quant a la maladie l’apophyse odontoide, compression medullaire
► SpondyloarthroP : SA, rhu,atisme psoriasique,
Difficultés sur le plan professionnel
enteroP inflam chronique, entesoP HLA B27
Anamnèse (!!!!)  Syndrome de la dent couronnée
 Rachialgie commune/banale ? = Cervicalgie aiguë fébrile.
► D+ mécanique, posturale ou rythmée par effort,  Douleur et raideur +++.
ac dérouillage matinal, atténuée par le repos.
 Chondrocalcinose artic. aiguë : dépôt de
 Rachialgie spécifique ? cristaux de pyrophosphate de calcium).
► D+ inflammatoire, à recrudescence nocturne,  DD : méningite, SDI, tumeur.
non soulagée par le repos, accompagnée d’une
raideur matinale prolongée.  Infections (spondylodiscite)
 Contexte : D+ la nuit, contexte fébrile, porte
Ligne de conduite diagnostique dans la rachialgie d’entree (atcd recent chir, carrie dentaire…)
commune :  PhysioP : Bactéries se loge 1st au niv des
1°) S'assurer que les d+ sont d'origine rachidienne. plateaux vertébraux  disque  effondrement
2°) Rechercher une cause spécifique ou affection  tassement
grave sous-jacente à la douleur rachidienne :  Complications : Epidurite infectieuse, abcès
Cause spécifique paravertébral, endocardite, septicémie. 
– Patho urinaire : pyélonéphrite, hydronéphrose,  Antibiothérapie :
colique néphrétique.  Mise en route après hémocultures et
– Patho gynéco : fibrome utérin, endométriose… ponction-biopsie disco-vertébrale.
– Patho GI: ulcus perforé, pancréatite.  Tt d’attaque en bi-thérapie : 2-4wks de
– Anévrisme de l'aorte abdominale. fluoroquinolones + Rifampicine.
– Zona.  Tt de relais en monothérapie : 6-8 wks.
Cause grave :  DD : Maladie de Paget
 Traumatique :
o Age > 70 ans, trauma majeur/mineur, ++ 3°) Examiner le rachis afin de pouvoir suivre
difficultés à soulever chez une personne âgée l'évolution et l'effet du traitement.
ou à risque d'ostéoporose, usage prolongé de ► Inspection : scoliose, cyphose, lordose
corticoïdes, ostéoporose, néoplasie, myélome ► Mobilisation : indice de Schober, manœuvre de
o Ex : # de l’apophyse transverse, whiplash ( Kemp, manœuvre de FABRE = test de Patrick
entorse du rachis cervical inf), tassement pour détecter une d+ sacro-iliaque
vertébrale, # de l’odontoïde ! ΔΔ d’ hypermobilité = syndrome d’Elher-Danlos
 Tumorale : les métastases, myélome multiple, ► Palpation : >< musculaire>
schwannome ► Examen segmentaire rachidien
 Compression neurologique :
o A suspecter chez patient ac signes moteurs ! Lombalgie discogénique ou lombalgie facettaire ?
o Ex : sciatique hyperalgique, sciatique  Une IRM peut montrer une discoP lombaire
déficitaire, syndrome de la queue de cheval ! L’IRM permet de montrer si le disque est bien
fonctionnelle (bien hydratee), puis on peut utiliser la
classification de MODIC.

 Lombalgie discale : ↘ de la lordose lombaire


Déformation rachidienne
 Lombalgie facettaire = svt conditionnée par ► Rachis cervical : myeloP cervicarthrosique
hyperlordose lombaire, svt suite a un faux mvt. Clinique = ↘ de la dextérité manuelle et de l’altération
de la marche et de l’équilibre
 Pour faire le DD d’une d+ sciatique et d+ lombalgie Ex complémentaires = IRM
facettaire  dans la facettaire la d+ ne descend ► Scoliose : déviation lat de colonne ac rotation
pas plus bas que le genou. Il ne faut pas louper la scoliose car si on détecte 
mettre corset
 Test de Kemp pour détecter une lombalgie Examen radio = système EOS
facettaire Si scoliose d+, suspecter = trauma, infection, tumeur…
► Maladie de Scheuermann
! Hyperlordose peut causer une arthrose de ► Bent spine syndrome =trouble postural = flexion
BAASTRUP, bursite interépineuse et une antérieur du tronc ++
spondylolisthesis ( Rx incidence ¾) Age > 70 ans
P etre suite a une maladie de Parkinson (donne
4°) Exclure une compression radiculaire. aussi syndrome de tête tombante, PISA syndrome
La névralgie cervico-brachiale commune [pleurothotonos],), myoP des ceintures, dystrophie
 Irritation ou compression de la branche antérieure facio-scapulohumerale, sténose canalaire
d’une racine nerveuse ( C5, C6, C7, C8 ) lombaire
 Uncarthrose
 Nodule disco-ostéophytique : « hernie dure » = car Le dérangement intervertébral mineur de Maigne : DIM
il y a des excroissances osseuse = Dysfonction vertébrale segmentaire d+, bénigne, de
 Hernie discale molle nature mécanique et réflexe, généralement réversible
 Poussée congestive d’arthrose des A P Cause = trauma, faux mvts, troubles posturaux
 DIM et douleur référée Δ en faisant un examen clinique segmentaire
 Manœuvre de Spurling si on suspecte une Svt lombalgie basse dorso lombaire due a un problème
compression cervicale au niveau D12-L1
! Bien connaitre les dermatomes, reflexes… Ex :
ROT bicipital C4/C5 C5  Céphalées cervicogeniques (synd Maigne C2-C3)
ROT stylo-radial C5/C6 C6  Le syndrome cellulo-périosto-myalgique vertébral
ROT tricipital C6/C7 C7 segmentaire
= modifications palpables de la texture et de la
ROT cubito-pronateur C7/D1 C8
sensibilité des tissus cutanés, musculaires due à la
Innervation des muscles :
souffrance d’un segment vertébral.
C4 : trapèze
Manifestations métamériques, cst, unilat, m/
C5 : deltoïde et rhomboïde majeur
réversibles quand cesse la souffrance segmentaire
C6 : biceps, long supinateur (brachioradialis)
On recherche :
C7 : triceps brachial
 Infiltrat cellulalgique : technique du « pincer-
C8 : muscles intrinsèques de la main
rouler ».
 Cordon myalgique induré
 Hypersensibilité téno-périostée.

5°) Evaluer la situation psychosociale et les


facteurs de risque de passage vers la chronicité
Bien connaitre les yellows flags (facteurs de
vulnérabilité psycho-socio-émotionnelle)

Traitement
Diminuer la sédentarité
Améliorer l’hygiène de vie (sommeil, surpoids…)
Traitement médicamenteux :
 Paracétamol
 AINS
 Relaxants musculaires (diazépam,
chloroxazone, rivotril)
 Antalgiques niveau II
 Antidépresseurs modulateurs du seuil de
d+ (Cymbalta, seroxat)
Neuropathie canalaires glutéales  Antiépileptiques ds les d+ neuroP
= syndrome du muscle piriforme suite a surmenage Infiltration épidural intra-canalaire
causant une hypertrophie du muscle Infiltrations péridurales de corticoïdes (avec ou
Signes positifs : fessalgie seule ou sciatalgie face post sans anesthésiant local)
ne dépassant pas le genou Infiltration péri-radiculaire transforaminale
Facteurs aggravants : station assise prolongée, Rhizotomie : thermocoagulation par
montée escaliers, marche sur terrain irréguliers radiofréquence
Signes negatifs : pas de lombalgie et de syndrome
rachidien, d+ non impulsive a la toux, pas de signe de
Lasègue
Manœuvre de Beatty
TECHNIQUE ENMG

Les outils électrophysiologiques o dégénérescence terminale des axones les plus


 PE (PEV, PEA, PES, PEM) : Potentiels évoquées longs (neuropathies longueur-dépendante)
visuels, auditifs… explorent principalement la o déficit des apports métaboliques aux corps
conduction nerveuse centrale neuronaux
 ENMG : exploration fonctionnelle du système o  déficit du transport axonal antérograde
nerveux périphérique (grosses fibres) : (protéines) et rétrograde (élimination des
o Neurographie sensitive, neurographie déchets)
motrice, réflexologie , o neuropathies toxiques, diabète, déficits
electromyographie (EMG) vitaminiques
 PEL (potentiel évoquées laser), RCS, RR : étude des - atteinte vasculaire (ischémique) : vascularite
petites fibres (douleur, chaud, froid) - dépôts dans l’endonèvre : amylose
- infiltration par des cellules tumorales : lymphome
Buts de l’exploration électrophysiologique - infection : HIV, lèpre
 Confirmer ou infirmer une hypothèse clinique • Myélinopathies
d’atteinte du SNP - démyélinisation (axones et tissus de soutien restent
 Préciser le site lésionnel : intacts): CMT 1a
o proximal : corps neuronaux moteurs et/ou - bloc de conduction : neuropathies dysimmunes
sensitifs 1ou+ racines nerveuses, plexus • Nodo-paranodopathies
o distal focal : mononeuropathie tronculaire - dépôts d’anticorps = certaines formes de SGB
o distal diffus : polyneuroP, mononeurop multiple (syndrome de Guillain-Barre), vascularites…
o proximo-distal : polyradiculonévrite
 Etablir sévérité et évolutivité de l’atteinte nerveuse Conduction sensitive
 Permettre le suivi objectif de la pathologie Etude des grosses fibres myélinisées (Ia) dont le corps
cellulaire se trouve dans le ganglion rachidien
 Quantifier les répercussions fonctionnelles d’une
Puis on fait une stimulation du nerf en un point et une
pathologie révélée par l’ENMG et évaluer le pronostic
détection du potentiel d’action sensitif transmis en un
 Montrer ce qu’aucun examen ne peut montrer
autre point du nerf
o ralentissement ou un bloc de la conduction
! Une lésion même sévère (section complète) en
nerveuse, ex. syndrome canalaire (myélinoP
amont du ganglion rachidien n’entraîne aucune
focale), PRNC (myélinopathie inhomogène), CMT
dégénérescence axonale sensitive
(myélinopathie homogène), DATS (myélinop LD)
o bloc de la conduction neuromusculaire ex.
Conduction motrice
myasthénie, Lambert Eaton
On va étudier l’unité motrice en stimulant un axone et
o un bloc de la conduction musculaire ex.
en détectant/enregistrant au niveau musculaire. Puis
paralysie périodique
on enregistre l’amplitude (proportionnel ou non à
o une anomalie INFRACLINIQUE ex. décharges
l’unite motrice)… On peut détecter la myasthénie, les
myotoniques
motoneuroP, les myoP…
En cas de perte axonale sensitive par exemple, au plus
l’atteinte est chronique, au plus l’ENMG est
Réponses tardives H et F
performant, m/ au plus c’est aigue, au plus l’ENMG
Réponse H = réponse de Hoffman = réflexe
est moins fiable
monosynaptique provoqué par la stimulation électrique
directe (percutanée) du nerf afférent.
ENMG : matériel
Réponse F = résultent de la décharge des
On utilise un electroneuromyographe, on stimule ac
motoneurones spinaux suite à leur activation
une paire d’électrode qui envoie une onde de courant
rétrograde par des volées d'influx centripètes
continue.
Puis on détecte avec une paire d’électrode de surface
EMG
ou aiguille bipolaire
On étudie la partie terminale de l’unité motrice (= la
fibre motrice)
Exemples des atteintes du SNP
Au repos normalement il y a rien, m/ dès qu’il y a une
• Axonopathies
dénervation on va voir des fasciculations ; on ne peut
- dégénérescence Wallérienne : lésion tronculaire
pas savoir à ce stade si c’est un problème du nerf ou le
traumatique
◦ muscle.
o l’axone est la cible 1◦ (démyélinisation 2 )
• Fasciculations : pathologies motoneuronales
o atteinte du corps neuronal (motoneurone
• Myotonies : dystrophie musculaire de Steinert
alpha dans la SLA :) ou de l’axone
Contre-indications
périphérique
o lésions traumatiques
(axonotmese/neurotmese), compression ou
ischémie nerveuse
Rappel : axone repousse d’1-5 mm/jr, il faut 8 jr
pour que la dégénérescence Wallerienne soit
complète, si on fait un test avant J8, on aura un
signal
- dégénérescence par dying-back : PNP
dysmétabolique
SYNDROMES CANALAIRES
Les neuroP canalaires peuvent être causer par différentes structures :
 un défilé : défilé thoraco-brachial (TOS)
 un canal ostéo-ligamentaire : canal carpien
 une boutonnière aponévrotique : émergence sous-cutanée du nerf péronier superficiel
 une arcade d’insertion : arcade de Fröhse (m. supinator)
 une aponévrose musculaire : aponévrose du m. flexor carpi ulnaris
 un muscle : nerf musculocutané à travers le m. coraco-brachial
Un élément étiopathogénique supplémentaire intervient pf pour comprimer le tronc nerveux (muscle accessoire,
modification du contenu…)
Sports a risque : base-ball, tennis, volley-ball, cyclisme
Il y a des regions a risques : épaule, poignet, pied

NERF MEDIAN AU POIGNET (CANAL CARPIEN)


Epidemio : 70% des femmes, bilat ds 50% des cas, pic - troubles sensitifs de tous les doigts aggravés par le
d’incidence btw 40-60 ans (exception = kids T21) froid
Mécanisme : Algoneurodystrophie – SDRC
 ↗ de la pression intracanalaire  œdème par ► TOS
stase veineuse  ischémie et altération de la ► Syndromes canalaires du nerf médian au
conduction du nerf médian coude
► Pathologie centrale
Facteurs predisposants :  lacunes ou embolies thalamiques
 ↘ de l’espace du CC (ténosynovite des (paresthésies constantes y compris svt
fléchisseurs, cal hypertrophique, tophi autour de la bouche)
goutteux, kyste…)  AIT dans le territoire de la carotide
 ↗ de la susceptibilité nerveuse a la pression :  épilepsie focale
diabete…  migraines
 Divers : grossesse, lactation, obesite,
hypothyroïdie, amyloidose primaire, infections Examen complémentaire :
(lyme, arthrite, sténose congénitale du CC. ENMG :
 Travail manuel lourd et/ou repetitif Stratégie : confirmer la lésion focale du nerf médian
dans le CC
Causes de CC aigue : préciser la sévérité
- fracture de Pouteau Colles et luxation du poignet Anomalies attendues :
(semi- lunaire), AR avec hyperflexion du poignet contre - ralentissement focal de la conduction nerveuse
le volant (symptômes dans la semaine qui suit du nerf médian à travers le canal carpien
l’accident) - EMG : signes neurogènes au niveau du m.
- hématome (hémophiles, anticoagulant) abductor pollicis brevis (formes moyenne et sévère)
- infection (ténosynovite suppurative aiguë) Faire ENMG dans les autres territoires tronculaires
- exacerbation aiguë d’une PR pour voir si c’est un problème radiculaire
- travail manuel lourd inhabituel (probablement chez
des patients qui ont un facteur prédisposant) Traitement
 aménagement du poste de travail ou modification
Clinique : du geste sportif
- fourmillements, picotements, engourdissements,  attelle à porter la nuit (3 mois)
décharges électriques  1 à 2 infiltrations espacées de 3 à 6 mois
 dans le territoire digital du nerf médian, dans  chirurgie
tous les doigts sauf R5  Indications de la chir :
 d’abord matinales, puis nocturnes, durant  trouble objectif de la sensibilité
certaines activités et enfin permanentes  faiblesse ou amyotrophie des muscles
- Douleurs (crampe, endolorissement) : poignet, AB, B thénariens externes
- Déficit sensitif  perte axonale à l’ENMG
- Déficit moteur  échec du traitement conservateur
- Signe de Tinel, Phalen, Phalen inversée (! f+ et f-)  ! Si grossesse : attelle, 1 à 2 infiltrations
- Test de compression carpienne
 Si hypothyroïdie et acromégalie : tt conservateur +
tt de l’endocrinoP, chirurgie en cas d’échec
Diagnostic différentiel
 Si canal carpien aigu : chirurgie immédiate
Il faut faire DD entre radiculoP C6 ou C7 ou canal
carpien !

► Radiculopathie C6-C7
- paresthésies de la face dorsale des doigts rarement
bilatérales et aggravées la nuit
- douleurs cervicales et thoraciques améliorées par le
repos et aggravées par le valsalva
- jamais de split R4
- jamais de déficit moteur des muscles thénariens
- ROT pathologiques

► Syndrome de Raynaud
NERF RADIAL AU BRAS
Anatomie Clinique
- Nerf de l’extension coude, poignet, doigts  symptômes sensitifs (paresthésies, dysesthésies)
- Origines C6C7C8, TPS-TPM, TSP au niveau de la main et des doigts : +++
 faiblesse musculaire variable : absente  griffe
Clinique : cubitale
 Main en col de cygne  déficit sensitif variable jamais > 2 cm au dessus
du pli du poignet
Sites de compression :  signe de Tinel au coude (percussion légère)
 creux axillaire : atteinte complète  déficit moteur :
 espace huméro-tricipital (triangulaire) : respect o mvt de latéralité des doigts par atteinte des
du triceps sauf vaste externe muscles interosseux
 gouttière de torsion humérale : respect du triceps o flexion et extension des 2ème et 3ème
paralysie des amoureux phalanges de R4 et R5
o déficit moteur de l'extension du poignet, de  amyotrophie et rétractions :
la 1er phalange o muscles interosseux (bien visible au 1er
o la main est tombante, en « col de cygne », et espace interosseux) et éminence hypothénar
capote (s'hyperfléchit) lorsque le patient o griffe cubitale tardive et souvent définitive :
serre la main R4 et R5 sont repliés dans la paume de la
o déficit d’extension et d’abduction dorsale main, première phalange étendue et les deux
du pouce autres en flexion
o disparition de la saillie du muscle brachio-
radial (respectée dans les atteintes C7 et Diagnostic différentiel
NIOP) - neuronopathie : SLA, amyotrophie spinale
o déficit sensitif absent ou limité à la partie monomélique
externe du dos de la main (tabatière - médullopathie cervicarthrosique, syringomyélie
anatomique) - radiculopathie C8 ou D1 (CBH) : rare
o la cause la plus usuelle = compression - plexopathie (TPI, TSAI) : TOS, Pancoast Tobias
prolongée (« Saturday night palsy » ou (CBH), fibrose post-radiothérapie, plexopathie
paralysie des amoureux) brachiale idiopathique
 entre le vaste externe et l’humérus respect du - atteinte tronculaire ou multitronculaire : MMN
triceps
 tunnel radial/NIOP respect du triceps, long Exploration complémentaire :
supinateur, et de la br. terminale sensitive - Rx/echo
- ENMG
Nerf ulnaire au coude Traitement
Anatomie o conservateur : éviter les compressions externes et
- bras : 0 les flexions du coude (prolongées ou répétées),
- avant-bras : m. FUC, m. fléchisseur profond des protection mousse, attelle
doigt, branche cutanée palmaire, branche cutanée o chirurgie : Indications ::
dorsale  désorganisation ostéoarticulaire importante
- poignet : branche terminale superficielle, branche  compression intrinsèque par une masse
profonde  subluxation importante
 neuropathie idiopathique

NERF FIBULAIRE AU GENOU


Anatomie - marche sur le talon impossible
- dorsiflexion du pied et des orteils - les extenseurs des orteils sont également
- éversion du pied déficitaires
- amyotrophie de la loge antéro-latérale de la jambe
Clinique incste
- pied tombant, par déficit du tibial antérieur - troubles sensitifs incste et svt discrets
(steppage à la marche)

SYNDROME DE PARSONAGE ET TURNER (TUYAU)


Def : NeuroP inflamm aigue qui survient suite a trauma, accouchement, chir, vaccination, stress +++

L’évolution est en 2 temps :


D+ très intense, insomniante, pdt qq jrr ou wks  déficit moteur +++
Récupération spontanée dont le délai dépend de la distance entre le site lésionnel et les muscles à réinnerver

ATTEINTE DU NERF SUS-SCAPULAIRE

Si déficit de rotation externe  m. sous-épineux


Si déficit abduction du bras  m. sus-épineux Diagnostic différentiel :
Pf déficit rameaux sensitifs articulaires - PSH ac pf rupture tendineuse et amyotrophie
- radiculoP C5, C6
Sport a risque : tennis et volleyball
Examen complementaire : arthroscan, IRM (kyste ?),
ENMG
ATTEINTE DU THORACIQUE LONG
 peut donner un décollement de l’omoplate (aussi p  fracture de l’omoplate avec désinsertion du m.
e causer par atteinte du nerf spinal a l’épaule) grand dentelé
Diagnostic différentiel
 faiblesse (d’origine nerveuse ou non)du trapèze ENMG
 dystrophie musculaire - électrode aiguille au niveau des digitations costales
 radiculopathie C7 - stimulation au point d’Erb

Sport a risque : Tennis

TOS
Epidemio : femme

Clinique :
 déficit moteur dans le territoire du nerf médian
 amyotrophie thénarienne
 déficit sensitif dans le territoire du nerf ulnaire et du BCI

Causes :
o Compression et/ou élongation des branches antérieures des nerfs rachidiens C8 et D1 ou du TPI
o Bande fibreuse tendue entre une côte cervicale/ apophysomégalie C7 et la première côte
o Scalène antérieur fibreux

Diagnostic différentiel
 neuropathie tronculaire du nerf médian et du nerf ulnaire
 lésions du TPI ou du TSAI : hématomes et faux anévrismes souvent iatrogènes, infiltration maligne, tumeur
primitive
 radiculopathie C8 et D1
 médullopathie cervicale

Exploration complementaire
 Rx cervicale : anomalie osseuse
 SCAN, IRM : radiculoP ou medulloP cervicale
 Exploration vasculaire : doppler, phlebographie
 ENMG
FIBROMYALGIE

Prévalence Physiopathologie
- 2 % de la population adulte générale ► Aspect musculaires : muscles sains m/
- 90 % = F (role des hormones sexuelles, rcp d+..) déconditionnées  ↘ des performances
- ↗ Fréquence de diagnostic avec l’âge musculaires
► Sommeil : Svt non réparateur, de moins bonne
Définition qualité !
 D+ spontanées diffuses d’allure symétrique Les études en polysomnographie montrent une ↗ de la
 D+ > 3 mois (chronique) phase I et ↘ de la phase IV
 D+ provoquées à la palpation digitale ► Aspect neuroendocriniens :
Il y a pas de test, c’est un Δ d’exclusion !!  Axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien
(adrénaline, cortisol, …)
Symptômes »syndrome fibromyalgique » :  Axe somatotrope
Douleur, fatigue, troubles du sommeil, exacerbation Chez les fibromylagiques on observe une ↘ des taux
de la fatigue après l’effort, sentiments de détresse, circulants d’hormone de croissance par manque de
d’anxiété, dépression, faiblesse musculaire, raideur et sommeil profond et par manque d’activité physique
spasmes musculaires, jambes sans repos, troubles de Un des axes thérapeutiques de la fibromyalgie est d’↗
concentration et de la mémoire l’activité physique et d’améliorer le sommeil pour
favoriser la production de GH
Critères diagnostics préliminaires ACR (2 échelles) ► Neuromodulation : Neuroplasticité du cerveau à la
Échelle de douleur généralisée : D+ : certains récepteurs ne participant pas à la
= Évaluation du nombre de zones douloureuses où le transmission de la D+ peuvent être activés si le
patient présentait une D+ durant la semaine avant la stimulus douloureux persiste au cours du temps
consultation. ► Aspects psychologiques : pas de profil spécifique
Échelle de sévérité des symptômes m/ patient svt vécus des abus sexuel, syndrome
= Score de 0-3 pour chaque items (fatigue, sommeil…) dépressif, Emotivité, anxiété, irritabilité,
ce qui donne un score totale de 0 a 12. perfectionnisme, stress physique – émotionnel
Et donc fibromyalgie = (prédisposition)
 Score ≥ 7 sur l’échelle (index) de d+ généralisée
 Score ≥ 5 sur l’échelle de sévérité des symptômes Traitement
 Score de D+ généralisée entre 3 et 6 et score de Triade : medocs, thérapie cognitivo-comportementale,
sévérité des symptômes ≥ 9 revalidation progressive

Syndrome apparentés (utile pour le DD) TT médicamenteuse :


- Antidépresseurs : sérotoninergiques (tricycliques,
 Syndrome de fatigue chronique SSRI, …) à faible dosage !  car effet des antidép
Clinique : sur : l’humeur et le sommeil
 Fatigue persistante, non expliquée, non soulagée - Antalgiques de classe I
par le repos - Myorelaxants
 ↘ significative de fct physique, social et personnel - Inefficacité des AINS
TT cognitivo-comportementale :
 Spasmophilie : - Information, croyances erronées, planification
 Aigue : Crise de tétanie, tétanos sur tout le corps réaliste des tâches, stratégies adaptatives
o Femmes jeunes ++, ado ++ TT active : programmes de revalidation progressive :
o ! On ne doit pas diagnostiquer une ► Reconditionnement aérobie
spasmophilie après 1 seule crise de tétanie ► Étirement
o Facteur favorisant : ► Travail musculaire
- ↗ apport en O2, hyperventilation
- Fatigue, stress ++ Il faut casser le cercle vicieux : stress, trouble du
- Stress post traumatique sommeil, trouble de l’humeur, hypertonie musculaire
- Hyperexcitabilité neuromusculaire et comportement d’évitement et d’inactivité physique !
- Hypertonie, F +++
o EMG de tétanie
 Mise en évidence de l’hyperexcitabilité
neuromusculaire (FR de tétanie)
o TTT :
 Respirer dans un sachet : ↗ CO2 sanguin 
relaxation musculaire

 Chronique (WOW, my life)


o Centrale : anxiété, fatigue, insomnie
o Périphérique : crampes, fasciculations
(paupières ++), fatigue musculaire, …
o « Neurovégétative » : oppression thoracique,
boule dans la gorge, trop ou trop peu de salive,
difficultés de déglutir, …
Le modèle biopsychosocial a toute sa raison d’être !
Prise en charge à la fois des facteurs psycho-
environnementaux, psychologiques et somatiques !
ARTHROSE

Définition :
Maladie dégénératives des articulations synoviales  Flexion/extension des IPP/IPD
caractérisée par l’échec de la réparation du dommage
subi par l’articulation, quelle que soit la composante : Examen paraclinique
cartilage articulaire, os sous chondral, ligaments, Rx : gold standard
ménisques, muscles péri articulaires, nerfs  Réduction de l’espace articulaire
périphériques et synoviales.  Formation d’ostéophytes
 Sclérose sous-chondrale
Epidemio :  Kystes
 10% des hommes et 18% des femmes (>60 ans) IRM  précocement +
 Incidence ↗ ac le vieillissement et le syndrome echoG  étude de la synoviale (mains, genoux
métabolique
Traitement
Facteurs de risque : ► Modification du style de vie : 1er ligne d’action
Facteurs biomécaniques  effet sur le site et sévérité ► Contrôle des symptômes : paracétamol, AINS
de l’arthrose ou antalgiques paliers 2 et 3
 Varum/valgum du genou, faiblesse muscu, excès ► Antidépresseurs : duloxetine
de sport, lésions articulaires, obésité ► Chondroïtine et glucosamine
Facteurs systémiques  susceptibilité à l’arthrose ► Infiltration d’acide hyaluronique ou corticoïdes
 Age, sexe, poids, densité osseuse, status ► Chir : arthroplastie
ostrogénique o Indication : D+ sévère, impact sur la
Facteurs génétiques qualité de vie ++, impotence
Les facteurs de risques sont différents selon le site fonctionnelle ++, échec des
traitements conservateur
Physiopathologie
Pathologie complexe touchant toute l'articulation (os
souschondral, le liquide synovial et les muscles
environnants :
 Rôle clé des protéases matricielles (infl locale) et de
l’inflammation systémique
 Atteinte et perte du cartilage
 Sclérose de l’os souschondral
 Inflammation du liquide synovial
 Ostéophytes
 Faiblesse musculaire et ligamentaire

Clinique :
 D+ articulaire mécanique
 Altération fonctionnelle
 Altération de la qualite de vie

Examen clinique :
 Inspection : mvt de marche, morpho,
gonflement, flessum
 Palpation : recherche épanchement articulaire,
d+ femoro-tibiale
 Examen de la rotule
 Mobilisation : svt d+ ac mobilisation

ΔΔ de la d+ au genou :
- Coxarthrose avec gonalgie projetée
 Tjr vérifier la mobilité au niveau de la hanche
!! Certaines D+ du genou peuvent en réalité
provenir d’un trouble de la hanche !
- Atteinte crurale avec gonalgie
 Absence de lésion du genou à l’examen
clinique, rechercher un problème lombaire

ΔΔ de la d+ de hanche :
- Pathologie lombaire : cruralgie (origine radiculaire)
- Pathologie abdominale
- Pathologie génito-urinaire

Arthrose digitale :
 Déformation(s)
 Gonflement(s)
 Nodule(s) : nodule d’Heberden (IPD), nodule de
Bouchard (IPP)
 Palpation : Articulations douloureuses
 Raideur lors de la mobilisation du pouce
SARCOPENIE

Définition Physiopathologie
= syndrome gériatrique associant une perte de force  Déséquilibre protéique
et de masse musculaires progressive et généralisée → Origine alimentaire = apports insuffisants
avec un risque majoré d’événements défavorables : → Origine métabolique = surconsommation liée à
handicap physique, altération de la qualité de vie, une pathologie associée
risque de décès  ↘ Motoneurones-α (MN-α)  altération de la
structure des FMSS
Le vieillissement est associé à un changement de la  Aspect endocrinien : Résistance à l’insuline,
composition corporelle : carence en vitD, ↘ de toutes les hormones
 ↗ de la masse grasse anabolisantes avec l’âge
 ↘ de la masse musculaire  ↘ ADN mitochondrial  apoptose des cellules
→ Entre 25 et 80 ans : ↘ de la taille et du # de fibres musculaires
musculaires  Hérédité
→ Si diminution dépasse un certain seuil  déficit de  ↗ des cytokines  état inflammatoire
force et de fonction musculaire  chutes  ↘ activité physique  ↘ du potentiel musculaire
→ !! ≠ cachexie : perte de masse maigre et de masse  Prise pondérale  ↗ masse grasse et ↘ masse
grasse, en rapport avec un état inflammatoire ou des maigre
maladies générales évolutives
Conséquences de la sarcopénie
Epidemio : o Limitation de la mobilité et difficultés à réaliser
- > 50 ans tâches de la vie quotidienne :
- Courbe du déclin musculaire variable selon sexe : o Perte d’indépendance
 H : déclin graduel et 2 x + rapide que chez la F o Altération de l’autonomie, majore la fatigue, altère
 F : ↘ soudaine de la masse et des fcts le statut fonctionnel -> ↗ le risque de chute (X 3)
musculaires qui apparaît après la ménopause o Chute
o Augmente la mortalité
Stades o Dépression, moins bon statut nutritionnel (perte
o Pré-sarcopénie = ↘ isolée de la MMA sans impact d’appétit) et altération de la qualité de vie
au niveau de la force musculaire ou de la o Impact médicoéconomique (jours d’hospitalisation,
performance physique institutionnalisations, durée
o Sarcopénie = MMA < aux normes avec soit une
altération de la force musculaire, soit une ↘ de la Diagnostic
performance physique (vitesse de marche) Questionnaire diagnostique SARC-F
o Sarcopénie sévère = ↘ de la MMA + ↘ de la
performance physique + ↘ de la force musculaire Méthodes d’évaluation de la masse musculaire :

= DXA* = absorptiomètrie biphotonique à rayons X


Permet de mesurer : quantité d’os, masse grasse, Méthodes d’évaluation de la force musculaire
masse maigre = Dynamomètre de Jama
= BIA = bio-impédancemétrie
Mesures de la performance physique
= Test de marche, de lever de chaise, de vitesse de → Exercices de résistance améliorent force, masse et
marche performance physique (++ si haute intensité)
→ Prise en charge nutritionnel : supplémentation en
Traitement protéines
Non pharmacologique : → Vibrotonie corporelle totale
Pharmacologique Aucun tt médicamenteux efficace démontrée
→ Testostérone, vit D  effet non démontrée

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