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➤ Spécialité médicale orientée vers récupération de capacités fonctionnelles et de qualité de vie des patients atteints
de handicap, congénital ou acquis (ex: accident)
➤ Prend en charge de manière conservatrice (médocs, infiltrations, orthèses, rééducation…) la majorité des lésions de
l’appareil locomoteur (muscles, tendons, os, cartilage, nerfs périphériques…).
➤ Médecins rééducateurs ➙ spécialisés dans techniques de récupération d'une fonction optimale, chez les sujets
souffrant de lésion musculaire, ostéo-articulaire, cardio-respiratoire ou cérébrale (ex: AVC) nécessitant une prise en
charge multidisciplinaire (kiné, ergo, (neuro)psy, logo…) + collaboration avec beaucoup d'autres disciplines médicales :
médecine générale, neurologie, orthopédietraumatologie, médecine interne…
Techniques :
Immédiatement après le traumatisme pdt max 20 min pour éviter œdème
Plusieurs applications par jour
Pas de contact direct de la glace (risque d’engelure)
Surélévation du membre : pour diminuer l’œdème
Ne pas s’appuyer sur un sac de froid (coupe la circulation sanguine)
Indications :
lésions musculaires : phase urgence (trauma aiguë)
Cryothérapie
pathologies abarticulaires: tendinoP aiguë, bursoP aiguë
pathologies à caractère inflammatoire
brûlures mineures
récupération sportive
Effets du tt par le froid : ↘ l’inflammation, ↘ la d+, ↘ l’activité cellulaire indésirable, ↗ par après
la circulation sanguine locale
P e des ondes focales (zone d’energie maximale sont a distance de l’emetteur top si
pseudoarthrose) ou radiale (ondes de choc maximale au contact de l’emetteur)
L’effet des ondes de choc est +/- 4 wks après la seance
But : permet de traiter les tendons m/ n’agit pas sur les calcifications
Indications :
- tendinopathies corporéales
- fasciopathies plantaires
Ondes de choc - enthésopathies non inflammatoires - (périostites tibiales)
- (fractures de fatigue) - plaie
CI : troubles de la coagulation ou tt anticoagulant, SDRC 1, PCMK, enfant, gss, bursite,
tenosynovite, proximite de materiel metallique, tumeur locale, plaieinfection locale, thorax…
Les POSTURES est different de la monilisation, ici on immobilise dans une certaine position et
on le maintient ainsi de manière prolongée.
Buts : permet une correction progressives des attitudes vicieuses, lutte contre les retractions
musculotendineuses, assoupit les structures peri-articulaires
Indications :
Dysfonction vertébrale segmentaire d+ bénigne, réversible, mécanique ou réflexe
DIM (dérangement intervertébral mineur)
D+ spontanée ou provoquée locale ou projetée
Contracture + syndrome teno-cellulo-periosto-myalgique
Manipulations
rachidiennes CI :
o Ostéoporose - ostéomalacie
o Fractures - tumeurs - métastases
o Hernie discale symptomatique
o Affections inflammatoires, infectieuses, métaboliques
o Rachialgies viscérales
o Facteurs de risques vasculaires
o Insuffisance vasculaire vertébro-basilaire
o Hyperlaxité ligamentaire* et insuffisance musculaire
Effet : effet placebo ? action mecanique ? Action sur le SN tous ces effets sont incertains
La rééducation en hydrothérapie permet de diminuer le poids ≈ apesanteur
Hydro- Utile chez les patients qui doivent être en décharge partielle ou relative
kinésithérapie Utile pour la rééducation, possibilité d’utilisation de matériel comme les planches =
utilisation de la résistance de l’eau dans le cadre du renforcement musculaire
Il y a ≠ programme de renforcement musculaire en faisant varier les répétitions, l’intensité
(charge x résistance), la durée du programme, fréquence…
Type/technique de renforcement :
Electromyostimulation
Isométrie contraction musculaire sans mouvement articulaire
Concentrique contraction du muscle en rapprochant les insertions musculaires
Excentrique contraction du muscle en éloignant les insertions musculaires
Isocinétique exercice réalisé à vitesse constante, la force développée en fonction de la charge
appliquée doit s’adapter à la vitesse fixée au départ
Pliométrique travail en puissance et en explosivité d’ 1ou + muscle(s)
Le renforcement isometrique : >< max pdt 5-6sec, 3-6 repet, recup d’1-2 min
Avantage : facile , peu de materiel, permet d etravailler les muscles sous un plâtre
Le renforcement dynamique :
Isotonique : Travail à résistance cst ac # de répét et temps de repos variables
Travail en endurance musculaire : charges (30%), repet = 30, cadence libre, recup faible
Travail en puissance musculaire : charges (60%), repet = 10-15, cadence ↑, recup ↑
Travail de force muscu max : charges (+ 90%), repet = 2-3, cadence ↓↓, recup ↑↑
Isocinetique : Machine permettant d’adapter la résistance (force) pour avoir des mvts à
vitesse angulaire constante
Permet d’adapter la force aux conditions pathologiques individuelles, de faire un travail
concentrique et excentrique : le travail en excentrique a une force > que le travail isométrique et
celui-ci > travail concentrique
Grace aux paramètres (moment de force maximum, travail, puissance, angle d’efficacité
maximale, accélération time) reproductivité ++
!! En cas d’évènement aigue (entorses…) il y a destruction des structures capsulo-ligamentaire ac
déafférentation proprioceptive, cela donne une instabilité fonctionnelle articulaire.
Proprioception Il ne faut pas faire la proprioception trop tôt, il faut d’abord récupérer la force musculaire.
Prescription limitée (qq séances): récupération rapide de la proprioception si indication bien
posée
Pf il faut faire une prescription renouvelée car il y a épuisement des effets après quelques moi
CC : femme qui vient de se tordre la cheville, cheville gonflée toute bleue, que doit ’on faire ?
o Mettre de la glace, comprimer, mettre le membre en hauteur
o Faire une echoG pour Δ précis entorse due au ligament collatérale
o Faire une prescription de kiné correcte (voir + haut) mobilisation passive puis active, renforcement musculaire
des fibulaires, tibial postérieur
1. Rééducation Monodisciplinaire
Prescription M
o Pathologies courantes M 18 séances/an/patho, max 3 pathos/an
o Pathologies Fa (aigues) 60 séances (1 an à partir du jour de l’intro de la demande)
o Pathologies Fb (chroniques) 60 séances/année civile, 1 patho Fb, renouveler chq année
o Pathologies E (lourdes) Remboursement majoré, sur demande d’un médecin spécialiste (rapport complet),
150-250 séances/an
Prescription K
seul le physiothérapeute est autorisé a la réaliser, rééducation en hôpital
Il faut dossier complet et plan de tt précis : K15, K20… (K = 30min/seance)
2. Rééducation Pluridisciplinaire
Def : Uniquement en centre hospitalier, fait intervenir plusieurs thérapeutes dans la prise en charge du patient pour
des séances > 30 min
Pourquoi
- Prise en charge adaptée au long cours e/f des besoins, de la pathologie et de l’évolution du patient
- Éviter les complications
- Favoriser une récupération fonctionnelle optimale
Objectifs : Améliorer les performances fonctionnelles du patient, permettre une réinsertion familiale, sociale et
professionnelle
Acteurs (≥ 2) : physiotherapeute, kine, ergotherapeutes, neuropsychologues et logopedes, psychologues
Moyens mis à disposition :
Équipe pluridisciplinaire, infrastructure et matériel
Rééducation durant une hospitalisation : en aigu (stroke unit, …) et en chronique (CHU-OA)
Rééducation en ambulatoire (tous les sites)
3. Pathologies neurolocomotrices
LE PATIENT CEREBROLESE
Accident vasculaire ischémique (80%) : Stt les personnes âgées (thrombose, embole, hypoperfusion systémique)
Accident vasculaire hémorragique (20%) : Stt les jeunes et les + âgés (HG intracérébrale, HG sous-arachnoidienne)
Clinique
o Aigue : fct supérieures altérées, complications C-V, respiratoires, cutanées (escarres…), ortho
o Chronique : troubles moteurs, sensitifs, posturaux, des fct supérieurs, articulaires
Troubles moteurs :
Syndrome pyramidal :
Paresie/Paralysie : Prédomine sur les extenseurs des MS et les fléchisseurs des MI
Perte de l’adaptation posturale : Rxn de redressement/alignement, rxn de
retablissement de l’equilibre, rxn de l’anti-gravifique.
Spaticite : les fléchisseurs des MS et extenseurs des MI
Testing peripherique : Echelle de Lovett, echelle d’Ashworth, Echelle NIHSS
Troubles sensitifs :
Troubles subjectifs : allodynie, dysethesie, d+ neuroP
Extinction sensitive : troubles fonctionnels, troubles de la marche
Trouble de la marche : ataxie sensitive, troubles de coordination
Troubles des fonctions superieursL
Troubles neurocognitifs : troubles de l’orientation, de l’attention, mnesiques, praxiques,
executifs…
Troubles neurocomportementaux : agitation, modification de l’humeur
Troubles visuels : hemianopsie, heminegligence…
o Complications orthopediques (TUYAU) :
Ostéosarcomes para-articulaires : Apparition de tissu osseux* au niveau de certains sites articulaires
souvent les articulations gléno-humérale, coxo-fémorale ou l’articulation du coude
D+++ a la mobilisation, ↘ l’autonomie
Si ankylose le seul tt est excision des calcifications
SDRC et SHS : Problème fréquent, stt chez les patients hémiplégiques avec une prédominance
brachio-céphalique = Syndrome épaule-main
Deformations articulaires : plurifactorielle ;
déformation du pied en équin (TT : chir)
subluxation antero-interne de l’epaule peut favoriser le syndrome epaule-main
TT en phase aigue
sonde nasogastriques, antiagrégants plaquettaire, anticoagulants, thrombolyse, et éviter toute hyperglycémie,
hyperthermie, hypoxémie
Complication post stroke : neuro, pulmonaires, CV, systémiques, cutanées (escarres), urinaire, orthoP
Rééducation/amélioration de l’autonome
On met en place les différents systèmes de rééducation le plus rapidement possible pour essayer d’améliorer au mieux
l’autonomie du patient, en vue d’une réinsertion sociale et professionnelle
Evaluation : orthopédique et fonctionnel (marche/posture = steppage…), logopédique, cognitif, sensitif, visuel
Puis prise en charge pluridisciplinaire
Classification
Échelle ASIA = classification e/f du type de lésion évaluation de la force/sensibilité niveau par niveau et gradation
de A-E (section complète de moëlle, section d’hémi-moëlle,…)
Lors d’un trauma, e/f du score obtenu en aigu, on a une idée du pronostic de l’évolution du patient :
- Fonction du niveau de la lésion
- Syndrome lésionnel et syndrome sous-lésionnel
TT en phase aigu :
- Dépend du mécanisme lésionnel
- Interventions à visée décompressive
- Arthrodèses/ostéosynthèses associées > durée d’immobilisation
- Séjour +/- long aux soins intensifs et en salle banalisée
! Prises en charges longues, … et importante
! Intérêt d’une prise en charge rapide et adaptée pour favoriser au mieux la rééducation
Complications (TUYAU)
o 55% de nouvelle hospitalisation durant la 1e année, 37%/an durant les 20 années suivantes
o Complications cutanées : + freq (25-66%)
Facteur favorisant : Immobilisation, hypoesthésie/anesthésie, dénutrition, troubles vasculaires,
minerve
Importante chez les blessés médullaires car absence de contrôle sensitif au niveau des MI
Prevention : 1er ligne de TT !!
o Complications thrombo-embolique : TVP + EP = 3e cause de décès dans l’année qui suit le trauma
o Complication CV : bradyarythmies, hypoT orthostatique, dysautonomie (freq si lésion > D6 ↗ de la PA en
cas de changement de position debout-assis…)
o Complications respiratoires : freq et grave, stt si lésions C3 > C5 et innervation du diaphragme (N. Phrénique)
Infection = 1e cause de mortalité en aigu
Donc ! en cas de lésions cervicale haute !
Lésion sous C5 défaut de tonicité de la musculature abdominale troubles respiratoires
o Autonomic dysreflexia
o Complications urinaires :
Altération de la sensation du remplissage vésical et du contrôle moteur de la vessie et du sphincter
Hyperactivité vésicale > vidange réflexe
Hyperactivité sphinctérienne > vidange incomplète
Dyssynergie vésico-sphinctérienne > risque de RVU
o Complications musculo-squelettiques idem que le patient hémiplégique (AVC)
o Autres : dysfonction erectile, complications GI, ostéoporose, syringomyelie
TT DE LA SPASTICITE
Fréquent chez patients qui ont une lésion du SNC, il faut déterminer quelle est le type de spasticité !
Options : médication orale (BZD, dantrolene…), injections intratecales de baclofene, injection de toxine botulique, bloc
nerveux et neurotomie + plastie d’allongement
SDRC de type 1
SDRC 1 (ALGODYSTROPHIE)
Survient après un stimulus nociceptif initiateur, qui peut être ouΔΔ :non d’origine traumatique
Arthrite inflammatoires, arthrite septiques,
Clinique arthrite goutteuses, tenosynovite septique,
D+ spontanée et allodynie au-delà du territoire périphérique et disproportionnées
phlegmon septique, p/r au stimulus
infection de prothèse
déclenchant articulaire, tumeur, ostéonécrose aseptique,
Impotence fonctionnelle capsulite rétractile
Troubles trophiques
Apparition de signes : Evolution :
- OEdème, gonflement Spontanée m/ très variable, certains évolue
- Altérations vasomotrices ou sudorales dans la région d+ très bien, d’autre mal, d’autre qui passe
directement de phase 1 à la 3.
- Pf hypertrichose (hyperpilosité dans la région douloureuse)
Diagnostic exclu par l’existence d’autres états pathologiques
Traitement :
Critères d’inclusion (critères de Stockholm) : ► TT physique :
Il faut au moins 1 s∑ ou signe clinique dans 2 ou + catégories suivantes Mise en repos de la région atteinte,
o s∑ sensitive : hyperalgie (d+ excessive), allodynie (d+ pour qq chosemise nonen position
d+), au-dessus de
hyperesthesie
o s∑ vasomotrice : anomalie de température, anomalie cutanée l’horizontale du membre atteinte
o s∑ sudorale : œdème, anomalie de coloration, hypersudation (mains Massage et manœuvres
moite, l’autre non) de
o s∑ trophique : raideur articulaire, croissance unguéale, hypertrichose mobilisation passive sans causer de
! Tout trauma au niveau de la main peut prédisposer d+
à l’algodystrophie Mobilisation active d’emblée car le
patient est apte à juger des
Phases : mouvements et des amplitudes à
Phase 1 : phase chaude aigue éviter pour respecter cette indolence
o Clinique : Balnéothérapie
Aspect inflammatoire : d+ ► TT médicamenteux :
diffuse, œdème, ↘ de la Antalgiques (paracétamol, pallier 1 et
mobilisation, ↗ de temp 2), AINS
cutanée CorticoT générale en phase chaude
Début progressif et impotence (avis partagés)
fonctionnelle* variable Anxiolytiques, antidépresseurs
o ΔΔ : arthrite septique, PR… tricycliques
Phase 2 : phase dystrophique intermédiaire Antiépileptiques
o D+ p ↘, impotence fonctionnelle, Biphosphonates (! E2 car il faut
l’aspect cutanée se normalise et il y a donner dose ++)
un ↘ de l’aspect inflammatoire Bloc sympathique (si SDRC rebelle),
Phase 3 : phase froide = phase atrophique permet de supprimer la d+
o D+ persistantes, aggravation de Bloc ganglionnaire
l’atrophie, Impotence ++, hypothermie Bloc post-ganglionnaire
o Toute capsulite rétractile de l’épaule Aucun de tt a de supériorité p/r a un autre donc il
doit faire évoquer un SDRC de type I faudra combiner, jongler entre les diff options
jusqu’à preuve du contraire !!!
PATHOLOGIES MUSCULAIRES TRAUMATIQUES
LE MUSCLE
Inflammation suite à une rupture de sarcolemme Fibre Musculaire Striée Squelettique (FMSS)
La rupture est suivie d’inflammation
Le processus de cicatrisation musculaire est une succession de plusieurs phases dont la 1e joue un rôle clé ! Phase 1
= inflammation Phase 2 = prolifération Phase 3 = régénération Phase 4 = maturation cicatrice musculaire
Phase 1 =Phase de l’inflammation avec migration cellulaire
→ Recrutement des PNN (1 à 6 heures) et Macrophages (2 à 3 jours)
→ Déblaiement zones lésées nécrotiques (phagocytose)
→ Cascade de réactions enzymatiques (protéolyse)
= Phase indispensable au nettoyage local et l’initiation d’une cicatrisation adéquate
En cas de lésion musculaire, ne jamais donner d’anti-inflammatoires en aigu !! Priviligier la cryot
Régénération musculaire
1) Prolifération myoblastes Examens complémentaires
2) Formation sarcoblastes Permettra de grader les lésions
J3 : fusion cytoplasme myoblastes
cellules multinucléées ❖ Radiologie standard (Indications)
J5 : formation quasi-totale sarcoblastes Traumatisme violent car pf # associee
Apparition myofilaments (fins épais) Ados (car arrachements apophysaires)
ébauche myofibrilles Recherche calcifications et/ou ossifications
3) Formation nouvelles FMSS (maturation parties molles
morphologique et histo-enzymologique)
4) Ré-innervation fibres musculaires régénérées ❖ Echographie (examen de choix)
Permet de faire le Δ (confirme la lésion), précise
Cicatrisation conjonctive la localisation
En cas de lésion musculaire il y a svt lésion du tissu
Suivie de l’évolution
conj, qui cicatrice 1st en coll 3 puis se transforme en
Permet de faire le DD : tumeur musculaire,
coll1
hémangiome)
1. Phase inflammatoire (J1 à J3) : Transudation
Aspect :
fibronectine (origine sanguine) – 24h, synthèse
fibrine, synthèse collagène III (fin), fibroblastes o Repos : fibres musculaires
(J3) (hypoéchogène), tissu conj
2. Phase remodelage (J7): trame réticulée 3D, (hyperéchogènes)
o Contraction : fibres musculaires
prolifération fibroblastes,synthèse collagène III
(hypoE) se raccourcit
(fin),synthèse collagène I (épais), synthèse
Facteurs techniques : matériel (sonde de haute
collagènes IV et V fréquence, étude comparative, étude
3. Phase tardive maturation collagène dynamique)
Facteurs humains : échographiste bon
Role de la mobilisation active :
❖ Action circulatoire +: Hématome ↑
❖ Tomodensitométrie (scan)
❖ M/ aussi cction mécanique
Etude dynamique impossible
accélère réaction inflammatoire initiale
M/ permet de faire le DD en cas de myosite
prolifération capillaire ++ dc apport vasculaire
ossifiante et ostéosarcome
et apparition plus rapide myoblastes
Supplantée par IRM car contraste insuffisant
orientation cicatrice conjonctive
stimule régénération nerveuse
Donc immobilisation pdt 1-2 jr (pour éviter une ↗ de ❖ Résonance magnétique (IRM)
l’hématome) puis mobilisation précoce Examen performant ++,contraste excellent des
fascia, muscles et vaisseaux
Facteurs indispensables à cicatrisation Examen sensible
Cellules satellites présentes Indications :
Membranes basales o Discordance ac l’echoG
Vascularisation capillaire o Sportif de haut niveau
o Phagocytose PNN, Macrophages o Insertions musculaires
o Apport O2 activité des myoblastes o Lésions anciennes (séquelles,
et fibroblastes complications) pour voir l’évolution
Apport oxygène myoblastes, fibroblastes lésionnelle ou faire le bilan preop
o Suivi post op
Régénération axonale – innervation
Mécanique = traction longitudinale
❖ Scintigraphie osseuse (Technetium 99)
PRÉSENTATION CLINIQUE D+ MUSCULAIRE D+ musculaires post-trauma
Recherche myosite ossifiante ac
Anamnèse : D+ lors d’un accident hyperfixation précoce et non specifique
Signes d’accompagnement ? Apparition avant signes Rx
Retentissement fonctionnel ? Interet therapeutique
Hématome ?
❖ Evaluation isocinétique
Examen clinique Permet d’évaluer la force musculaire des antagonistes
Inspection : creux (galbe) dans le muscle ? et agonistes
Palpation : à faire à la fin
Evaluation isométrique : patient p faire des mvts ? ❖ Electromyographie (EMG)
Faire des étirements passifs Recherche d’atteinte nerveuse : radiculaire,
Contractions concentriques / excentriques plexuelle, tronculaire, PNP
Recherche d’atteinte musculaire :
myosite/myoP, dystophie
❖ Biologie sanguine
Pour la recherche une étiologie biologique
! CPK sont ↑ chez sportifs réguliers
CLASSIFICATION DES TRAUMAS
Lésions extrinsèques
Choc direct unique ou répété (coups de pied, coups de genou, coups de crosse, …)
Application violente
Muscle ou groupe musculaire repos ou contraction
Gravité variable e/f de l’importance, de la localisation de l’impact et de l’état de contraction du muscle au
moment du choc
Lésions intrinsèques
Traumatisme endogène
Etirement ± violent nombre variable fibres musculaires
Traumatisme extrinsèque
Traumatisme intrinsèques
= Etirement ± violent nombre variable fibres musculaires, la gravité anatomique pf difficile à apprécier
Dc ! de l’interrogatoire précis, signes accompagnement, retentissement fonctionnel, examen clinique attentif
!!!! Echographie
Il y a ≠ stades :
Stade 0 : contracture - DOMS ❖ Antalgiques classe I
Atteinte réversible FMSS, m/ intégrité tis.conj Stade 1- élongation
Douleur modérée ± = Atteinte irréversible FMSS , il y a tjr intégrité tissu
Contractures musculaires ± conjonctif (dc pas d’hématome)
Réduction force ± Douleur +
Récupération complète en qq heures/jours Contractures musculaires +
Contractures musculaires Réduction force +
❖Contractures musculaires Récupération complète en quelques jours
Contraction involontaire inconsciente d+ – perm. Mécanismes :mise en tension brutale, mvt
Contracture de défense (lombago) incoordonné,extensibilité musculaire
Contracture hypersollicitation dépassée, début compétition, échauffement
❖ Crampes musculaires insuffisant
Contraction musculaire très intense ac ❖ Clinique :
évolution paroxystique brève - douleur : brutale
Etiologies : vasculaire, modifications - gêne fonctionnelle : +
homéostasie - absence point douloureux précis
DOMS (Delayed Onset Muscle Soreness) - « sensibilité » faisceau musculaire
= Contractures musculaire suite a un travail - contraction résistée : +
musculaire excentrique ++ - étirement : douleur nette
• Signes cliniques : anamnèse /ex clinique / ex Traitement
complémentaires ❖ Repos sportif
• Diagnostic différentiel ❖ Massage pommade décontracturante
Traitement ❖ Thermothérapie
❖ Massage pommade décontracturante ❖ Myorelaxants
❖ Etirements progressifs ❖ Antalgiques classe I
❖ Myorelaxants ❖ Récupération totale en quelques jours (<15j)
Stade 2 : Claquage
Atteinte irréversible FMSS ❖RÉPARATION (J10-J21)
Atteinte tissu conjonctif hématome Objectif :
musculaire : ± Amélioration vascularisation
D+ vive ac retentissement fonctionnel : + Eviter orientation anarchique
Cicatrisation : ± 2 semaines Eviter cicatrisation fibreuse ++
Pas de restitution ad integrum A faire : Massage léger, thermothérapie (IR, US), ><
Traitement isométrique ++, concentrique ++, excentrique ++,
❖ Repos sportif sollicitations proprioceptives progressives, travail en
❖ Cryothérapie précoce : pour éviter hématome ++ et chaîne ouverte (type Kabat)
effet antalgique Reprise lente – progressive : marche - footing
❖ Déambulation autorisée d’emblée
❖ Antioedémateux et phlébotoniques ❖RÉCUPÉRATION (>J21)
❖ Myorelaxants Objectif :
❖Rééducation excentrique sous-maximale : Améliorer élasticité cicatrice
Exercices isométriques d’emblée (dynamiques, Renforcement fibres musculaires saines
étirements) Amélioration neuromusculaire
Reprise footing (vitesse lente) relativement A faire : Massage global, massage transverse profond
précoce Cyriax cicatrice, ultrasons et ionisation KI pour
❖ Récupération ± 2 semaines assoupir la cicatrice (effets anti-fibrose), intensification
des exercices dynamiques,coordination musculaire
Stade III : déchirure musculaire agonistes / antagonistes
Atteinte irréversible FMSS ++
Atteinte marquée tiss conj hématome * ATHLÉTISATION (>4-6 SEM)
Douleur aiguë ++ Reprise progressive entraînement
Interruption sportive immédiat - Travail aérobie : Footing – cyclo – MCPG
Impotence fonctionnelle marquée - Travail excentrique ++, anaérobie ++
Evolution longue : 4-8 pf 12 wks - Reprogrammation neuromusculaire spécifique : Saut
Pas de restitution ad integrum cicatrice – shoot – départ
Intérêt de faire test isocinétique +++ a cette étape
Traitement :
❖ URGENCE (J0) = TT sur le terrain Stade IV - rupture musculaire
Limiter épanchement et ↘ œdème interstitiel Atteinte irréversible FMSS ++
Protocole BREF (bandage, repos, élévation, froid) Atteinte marquée tissu conjonctif
Bandage compressif Formation hématome musculaire
Repos obligatoire Douleur aiguë ++
Interruption sportive
Elévation membre
Impotence fonctionnelle marquée
Froid : Cryothérapie répétée
Evolution longue : 8-12 semaines, voire plus…
❖ URGENCE RETARDÉE (J1-J3)
Traitement semblable stade III, m/ :
Favoriser écoulement sanguin pour que - Repos plus prolongé
l’hématome puisse être collecté dans une - Déambulation sans appui plus tardive
poche - Bandage compressif élastique
Protocole BREF : Indication chirurgicale :
anti-oedémateux – phlébotonique Hématome intramusculaire ++
Electrothérapie (ionisations gel anti- Désinsertion musculo-aponévrotique ++
oedémateux) !! Rôle utile de la prévention
Repos relatif
❖RÉPARATION (J4-J10)
Obj : évacuer hématome et accélérer
phagocytose (débris nécrotiques)
Méthode : Ponction hématome (btw J5 – J10)
o Sous echoG, puis mettre bandage
compressif pour éviter que l’hématome
reapparaissent
Rééducation :
>< isométriques sous-max
>< concentriques sous-max
Rééducation excentrique sous-maximale
EMS groupes musculaires sains
avoisinants
Thermothérapie superficielle (IR > J8)
AINS pas avant J5 !! Eviter si possible !
LÉSIONS MUSCULAIRES ANCIENNES
- Séquelles douloureuses - épanchement morel-lavallee
- Prolifération anarchique tissu fibreux (granulome - hernie musculaire
cicatriciel, nodule fibreuxnodule scléreux) - calcifications musculaires
- lésion kystique - myosite ossifiante post-traumatique
Examen clinique
• Inspection : galbe musculaire
modifié
– Déhiscence
– Ascension
– Amyotrophie
• Contraction : douleur
– Piste interne contre faible résistance
– Course externe contre résistance à vitesse +
• Etirement : douleur
• Palpation : lésion cicatricielle superficielle Examens complémentaires
– Zone indurée dépourvue de contractilité Rx :
– Tuméfaction rénitente 1st signes 2 à 4 wks post-trauma (zone
– Indurations nodulaires hyperdense mal définie)
– Épaississement aponévrotique ossification plus apparente : début par la
périphérie et zone central non ossifiée
SÉQUELLES DOULOUREUSES Tomodensitométrie
Cause : Scintigraphie + en précoce
➤ Atrophie musculaire Intérêt de l’échographie!!!
➤ Déficit de force musculaire
➤ Déséquilibre agonistes/antagonsites Traitement initial
➤ Raideur ++ = celui de l’hématome musculaire !
➤ Atteinte nerveuse (désinsertion des ischio-jambiers Immobilisation relative, BREF
sciatalgie possible) Ponction de l’hématome
➤ Granulome cicatriciel - Nodule fibreux - Nodule >< isométriques (1 wk)
scléreux Mobilisation douce et progressive (3-4 wk)
➤ Lésions kystiques Réadaptation progressive
➤ Calcifications musculaires
➤ Myosite ossifiante Traitement secondaire
AINS
MYOSITE OSSIFIANTE TRAUMATIQUE (MOT) Diphosphonates
= Réaction tissulaire locale muscle secondaire à un Chirurgie :
traums conduisant à la formation d’os et de cartilage o Si lésion mature
- Pathologie grave repos sportif prolongé o E/f du volume du myosite : compression
- ΔΔ: ostéosarcome ! structures neurovasculaires, perte
- Muscles proximaux membres : quadriceps ++ mobilité ++
- Sujet masculin jeune sport de contact et football o Caractère exostant : d+ récurrent a l’effort
- Sujet mélanoderme]
Si en urgence a l’echoG on voit une désinsertion du tendon ischio-jambiers appel du chir orth il faut faire une
insertion
PATHOLOGIES TENDINEUSES
Tendon ≠ ligament !
→ Tendon = structure reliant le muscle à l’os, rôle de transmission de la force musculaire à l’articulation pour induire
un mouvement
→ Ligament = structure reliant 2 os entre eux, rôle de stabilisation articulaire
TENDINOPATHIE
Introduction
! Tendinite/tendinose on utilise plus cela, on parle
de tendinoP
Tendon cicatrice très longtemps >< muscle
Cause : ↗ des activités sportives depuis >20 ans
➤Aigüe (0-6 sem) - Sub-aigüe (6-12 sem) - Chronique
(>12 sem)
➤Echo – IRM
➤Classification de blazina:
o Stade 1 – D+ après effort sans répercussion sur
activité sportive
o Stade 2 – D+ en début d’activité disparaissant
après échauffement et réapparaissant après
exercice
o Stade 3 – D+ pdt et après activité avec altération Un tendon pathologique a :
progressive des performances sportives – Altération, désorganisation des fibres de coll
o Stade 4 – Rupture tendineuse – phénomènes cicatriciels et prolifération ȼ
– pf micro-calcifications.
Epidémiologie – nodules ou pseudo- kystes ds le corps
➤Pathologies d’hyperutilisation (overuse) tendineux
Ex : Epicondylite du tennisman, tendinoP de coiffe, – tissu fibreux cicatriciel.
ténosynovite de De Quervain , tendinoP d’Achille, – Néovascularisation qui donne un signal
tendinopathie patellaire (chez basketteurs, ceux qui doppler (normalement on ne voit pas la vascu
font des sauts), syndrome de la bandelette ilio-tibiale nle du tendon)
(cyclistes et coureurs – ruptures partielles ou totales.
longues distances) (Maffulli 2003), tendinoP de ischio-
jambiers, tendinoP du moyen fessiers Dans les tendinoP :
➤Absence de cellule inflammatoire
Histologie ➤M/ présence de médiateurs inflammatoires
•Protection contre la surcharge : ➤Immobilisation ➙ ↘ épaisseur, propriétés élastiques
– grande force de traction m/ nécessaire à la cicatrisation ➠ balance nécessaire
– résistance relative à l’étirement entre activité (qui cause une surcharge) et
• élasticité immobilisation (qui affaiblit le tendon) faire des
• viscosité. activités non d+
Epidémiologie
15 à 20% chez les travailleurs physiques et athlètes Diagnostics différentiels
31 à 73% chez les personnes en chaise roulante Conflit sous-acromial
Bursopathie
Facteurs de risque Tendinopathie de coiffe
Volleyball, javelot, tennis, natation, baseball, football, Pathologie acromio-claviculaire
population en chaise roulante, peintres en bâtiment, Lésion labrale / SLAP
travailleurs sur ordinateur Capsulite rétractile : pas de mobilité active ni
passive
Omarthrose
Radiculopathie C4-C5-C6
Lésion nerveuse tronculaire (axillaire,
suprascapulaire, long thoracique)
Traitements
o US pulsés (tendinopathie calcifiante)
o (Injection de corticoïdes)
o Rééducation pour maintenir l’espace sous-
Tests spécifique de conflit acromiale le + grand possible (recentrage actif de
Avant de dvp des tendinoP, svt on dvp des conflits : la tête humérale, renforcement des muscles
Conflit antéro-supérieur abaisseurs (grand pectorale, grand dorsal)de tête
o Test de Neer =EDCAS = test de conflit en humérale, manoeuvres de dégagement...)
flexion-abduction – rotation interne o Ondes de choc (tendinopathie calcifiante)
Conflit antéro-interne o Acromioplastie
o EDCAI : Test de conflit adduction- rotation
interne Comment faire une infiltration sus-epineux bourse
Conflit postéro-supérieur sereuse sousacromio-deltoïdienne ?
o EDCPS: Test de conflit extension- abduction- A faire sous contrôle echoG par voie latérale externe
rotation interne /postéro-externe :
- Position assise, on palpe l’acromion
- Bras pendant relâché
- Repérage bord externe acromion et vacuité endessous
- Pénétration horizontale
Symptômes :
douleur brutale (coup de fouet) Evolution :
impossibilité de se mettre sur la pointe du pied • Evolution ultime tendinopathie chronique ou
coup de hache, claquement traumatisme sportif direct
gonflement
Impotence fonctionnelle immédiate totale Imagerie :
régressive ➤ (US)
➤ IRM
Examen clinique
Palpation précoce : encoche 5 cm au-dessus Diagnostics différentiels
calcanéum o Tendinopathie d’Achille
Disparition relief tendon Achille : œdème – o Déchirure partielle
ecchymose o Tennis leg
Elévation pointe pied appui unipodal impossible o Déchirure du plantaire
Dorsiflexion passive pied augmentée o Entorse de cheville
Signe Brunet : procubitus / pied tombe verticale o Avulsion
Manœuvre Thompson : pression mollet : absence
de flexion plantaire Traitements
• Immobilisation en équin (stt si patient âgé)
Terrain : homme – 35 ans – sports impulsion ou Si jeune ou sportif = chir
démarrage : tennis, squash, … • Suture chirurgicale vs percutanée
• Greffe tendineuse (chronique)
Cause : • Rééducation +++
Traumatisme indirect : • Retour sport > 5-6 mois
– Soit contraction brutale triceps (départ sprint)
– Soit flexion dorsale brutale imprévue – incontrôlée
Tendons endommagés (corticoïdes, diabète, obésité...)
RACHIALGIES
Traitement
Diminuer la sédentarité
Améliorer l’hygiène de vie (sommeil, surpoids…)
Traitement médicamenteux :
Paracétamol
AINS
Relaxants musculaires (diazépam,
chloroxazone, rivotril)
Antalgiques niveau II
Antidépresseurs modulateurs du seuil de
d+ (Cymbalta, seroxat)
Neuropathie canalaires glutéales Antiépileptiques ds les d+ neuroP
= syndrome du muscle piriforme suite a surmenage Infiltration épidural intra-canalaire
causant une hypertrophie du muscle Infiltrations péridurales de corticoïdes (avec ou
Signes positifs : fessalgie seule ou sciatalgie face post sans anesthésiant local)
ne dépassant pas le genou Infiltration péri-radiculaire transforaminale
Facteurs aggravants : station assise prolongée, Rhizotomie : thermocoagulation par
montée escaliers, marche sur terrain irréguliers radiofréquence
Signes negatifs : pas de lombalgie et de syndrome
rachidien, d+ non impulsive a la toux, pas de signe de
Lasègue
Manœuvre de Beatty
TECHNIQUE ENMG
► Radiculopathie C6-C7
- paresthésies de la face dorsale des doigts rarement
bilatérales et aggravées la nuit
- douleurs cervicales et thoraciques améliorées par le
repos et aggravées par le valsalva
- jamais de split R4
- jamais de déficit moteur des muscles thénariens
- ROT pathologiques
► Syndrome de Raynaud
NERF RADIAL AU BRAS
Anatomie Clinique
- Nerf de l’extension coude, poignet, doigts symptômes sensitifs (paresthésies, dysesthésies)
- Origines C6C7C8, TPS-TPM, TSP au niveau de la main et des doigts : +++
faiblesse musculaire variable : absente griffe
Clinique : cubitale
Main en col de cygne déficit sensitif variable jamais > 2 cm au dessus
du pli du poignet
Sites de compression : signe de Tinel au coude (percussion légère)
creux axillaire : atteinte complète déficit moteur :
espace huméro-tricipital (triangulaire) : respect o mvt de latéralité des doigts par atteinte des
du triceps sauf vaste externe muscles interosseux
gouttière de torsion humérale : respect du triceps o flexion et extension des 2ème et 3ème
paralysie des amoureux phalanges de R4 et R5
o déficit moteur de l'extension du poignet, de amyotrophie et rétractions :
la 1er phalange o muscles interosseux (bien visible au 1er
o la main est tombante, en « col de cygne », et espace interosseux) et éminence hypothénar
capote (s'hyperfléchit) lorsque le patient o griffe cubitale tardive et souvent définitive :
serre la main R4 et R5 sont repliés dans la paume de la
o déficit d’extension et d’abduction dorsale main, première phalange étendue et les deux
du pouce autres en flexion
o disparition de la saillie du muscle brachio-
radial (respectée dans les atteintes C7 et Diagnostic différentiel
NIOP) - neuronopathie : SLA, amyotrophie spinale
o déficit sensitif absent ou limité à la partie monomélique
externe du dos de la main (tabatière - médullopathie cervicarthrosique, syringomyélie
anatomique) - radiculopathie C8 ou D1 (CBH) : rare
o la cause la plus usuelle = compression - plexopathie (TPI, TSAI) : TOS, Pancoast Tobias
prolongée (« Saturday night palsy » ou (CBH), fibrose post-radiothérapie, plexopathie
paralysie des amoureux) brachiale idiopathique
entre le vaste externe et l’humérus respect du - atteinte tronculaire ou multitronculaire : MMN
triceps
tunnel radial/NIOP respect du triceps, long Exploration complémentaire :
supinateur, et de la br. terminale sensitive - Rx/echo
- ENMG
Nerf ulnaire au coude Traitement
Anatomie o conservateur : éviter les compressions externes et
- bras : 0 les flexions du coude (prolongées ou répétées),
- avant-bras : m. FUC, m. fléchisseur profond des protection mousse, attelle
doigt, branche cutanée palmaire, branche cutanée o chirurgie : Indications ::
dorsale désorganisation ostéoarticulaire importante
- poignet : branche terminale superficielle, branche compression intrinsèque par une masse
profonde subluxation importante
neuropathie idiopathique
TOS
Epidemio : femme
Clinique :
déficit moteur dans le territoire du nerf médian
amyotrophie thénarienne
déficit sensitif dans le territoire du nerf ulnaire et du BCI
Causes :
o Compression et/ou élongation des branches antérieures des nerfs rachidiens C8 et D1 ou du TPI
o Bande fibreuse tendue entre une côte cervicale/ apophysomégalie C7 et la première côte
o Scalène antérieur fibreux
Diagnostic différentiel
neuropathie tronculaire du nerf médian et du nerf ulnaire
lésions du TPI ou du TSAI : hématomes et faux anévrismes souvent iatrogènes, infiltration maligne, tumeur
primitive
radiculopathie C8 et D1
médullopathie cervicale
Exploration complementaire
Rx cervicale : anomalie osseuse
SCAN, IRM : radiculoP ou medulloP cervicale
Exploration vasculaire : doppler, phlebographie
ENMG
FIBROMYALGIE
Prévalence Physiopathologie
- 2 % de la population adulte générale ► Aspect musculaires : muscles sains m/
- 90 % = F (role des hormones sexuelles, rcp d+..) déconditionnées ↘ des performances
- ↗ Fréquence de diagnostic avec l’âge musculaires
► Sommeil : Svt non réparateur, de moins bonne
Définition qualité !
D+ spontanées diffuses d’allure symétrique Les études en polysomnographie montrent une ↗ de la
D+ > 3 mois (chronique) phase I et ↘ de la phase IV
D+ provoquées à la palpation digitale ► Aspect neuroendocriniens :
Il y a pas de test, c’est un Δ d’exclusion !! Axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien
(adrénaline, cortisol, …)
Symptômes »syndrome fibromyalgique » : Axe somatotrope
Douleur, fatigue, troubles du sommeil, exacerbation Chez les fibromylagiques on observe une ↘ des taux
de la fatigue après l’effort, sentiments de détresse, circulants d’hormone de croissance par manque de
d’anxiété, dépression, faiblesse musculaire, raideur et sommeil profond et par manque d’activité physique
spasmes musculaires, jambes sans repos, troubles de Un des axes thérapeutiques de la fibromyalgie est d’↗
concentration et de la mémoire l’activité physique et d’améliorer le sommeil pour
favoriser la production de GH
Critères diagnostics préliminaires ACR (2 échelles) ► Neuromodulation : Neuroplasticité du cerveau à la
Échelle de douleur généralisée : D+ : certains récepteurs ne participant pas à la
= Évaluation du nombre de zones douloureuses où le transmission de la D+ peuvent être activés si le
patient présentait une D+ durant la semaine avant la stimulus douloureux persiste au cours du temps
consultation. ► Aspects psychologiques : pas de profil spécifique
Échelle de sévérité des symptômes m/ patient svt vécus des abus sexuel, syndrome
= Score de 0-3 pour chaque items (fatigue, sommeil…) dépressif, Emotivité, anxiété, irritabilité,
ce qui donne un score totale de 0 a 12. perfectionnisme, stress physique – émotionnel
Et donc fibromyalgie = (prédisposition)
Score ≥ 7 sur l’échelle (index) de d+ généralisée
Score ≥ 5 sur l’échelle de sévérité des symptômes Traitement
Score de D+ généralisée entre 3 et 6 et score de Triade : medocs, thérapie cognitivo-comportementale,
sévérité des symptômes ≥ 9 revalidation progressive
Définition :
Maladie dégénératives des articulations synoviales Flexion/extension des IPP/IPD
caractérisée par l’échec de la réparation du dommage
subi par l’articulation, quelle que soit la composante : Examen paraclinique
cartilage articulaire, os sous chondral, ligaments, Rx : gold standard
ménisques, muscles péri articulaires, nerfs Réduction de l’espace articulaire
périphériques et synoviales. Formation d’ostéophytes
Sclérose sous-chondrale
Epidemio : Kystes
10% des hommes et 18% des femmes (>60 ans) IRM précocement +
Incidence ↗ ac le vieillissement et le syndrome echoG étude de la synoviale (mains, genoux
métabolique
Traitement
Facteurs de risque : ► Modification du style de vie : 1er ligne d’action
Facteurs biomécaniques effet sur le site et sévérité ► Contrôle des symptômes : paracétamol, AINS
de l’arthrose ou antalgiques paliers 2 et 3
Varum/valgum du genou, faiblesse muscu, excès ► Antidépresseurs : duloxetine
de sport, lésions articulaires, obésité ► Chondroïtine et glucosamine
Facteurs systémiques susceptibilité à l’arthrose ► Infiltration d’acide hyaluronique ou corticoïdes
Age, sexe, poids, densité osseuse, status ► Chir : arthroplastie
ostrogénique o Indication : D+ sévère, impact sur la
Facteurs génétiques qualité de vie ++, impotence
Les facteurs de risques sont différents selon le site fonctionnelle ++, échec des
traitements conservateur
Physiopathologie
Pathologie complexe touchant toute l'articulation (os
souschondral, le liquide synovial et les muscles
environnants :
Rôle clé des protéases matricielles (infl locale) et de
l’inflammation systémique
Atteinte et perte du cartilage
Sclérose de l’os souschondral
Inflammation du liquide synovial
Ostéophytes
Faiblesse musculaire et ligamentaire
Clinique :
D+ articulaire mécanique
Altération fonctionnelle
Altération de la qualite de vie
Examen clinique :
Inspection : mvt de marche, morpho,
gonflement, flessum
Palpation : recherche épanchement articulaire,
d+ femoro-tibiale
Examen de la rotule
Mobilisation : svt d+ ac mobilisation
ΔΔ de la d+ au genou :
- Coxarthrose avec gonalgie projetée
Tjr vérifier la mobilité au niveau de la hanche
!! Certaines D+ du genou peuvent en réalité
provenir d’un trouble de la hanche !
- Atteinte crurale avec gonalgie
Absence de lésion du genou à l’examen
clinique, rechercher un problème lombaire
ΔΔ de la d+ de hanche :
- Pathologie lombaire : cruralgie (origine radiculaire)
- Pathologie abdominale
- Pathologie génito-urinaire
Arthrose digitale :
Déformation(s)
Gonflement(s)
Nodule(s) : nodule d’Heberden (IPD), nodule de
Bouchard (IPP)
Palpation : Articulations douloureuses
Raideur lors de la mobilisation du pouce
SARCOPENIE
Définition Physiopathologie
= syndrome gériatrique associant une perte de force Déséquilibre protéique
et de masse musculaires progressive et généralisée → Origine alimentaire = apports insuffisants
avec un risque majoré d’événements défavorables : → Origine métabolique = surconsommation liée à
handicap physique, altération de la qualité de vie, une pathologie associée
risque de décès ↘ Motoneurones-α (MN-α) altération de la
structure des FMSS
Le vieillissement est associé à un changement de la Aspect endocrinien : Résistance à l’insuline,
composition corporelle : carence en vitD, ↘ de toutes les hormones
↗ de la masse grasse anabolisantes avec l’âge
↘ de la masse musculaire ↘ ADN mitochondrial apoptose des cellules
→ Entre 25 et 80 ans : ↘ de la taille et du # de fibres musculaires
musculaires Hérédité
→ Si diminution dépasse un certain seuil déficit de ↗ des cytokines état inflammatoire
force et de fonction musculaire chutes ↘ activité physique ↘ du potentiel musculaire
→ !! ≠ cachexie : perte de masse maigre et de masse Prise pondérale ↗ masse grasse et ↘ masse
grasse, en rapport avec un état inflammatoire ou des maigre
maladies générales évolutives
Conséquences de la sarcopénie
Epidemio : o Limitation de la mobilité et difficultés à réaliser
- > 50 ans tâches de la vie quotidienne :
- Courbe du déclin musculaire variable selon sexe : o Perte d’indépendance
H : déclin graduel et 2 x + rapide que chez la F o Altération de l’autonomie, majore la fatigue, altère
F : ↘ soudaine de la masse et des fcts le statut fonctionnel -> ↗ le risque de chute (X 3)
musculaires qui apparaît après la ménopause o Chute
o Augmente la mortalité
Stades o Dépression, moins bon statut nutritionnel (perte
o Pré-sarcopénie = ↘ isolée de la MMA sans impact d’appétit) et altération de la qualité de vie
au niveau de la force musculaire ou de la o Impact médicoéconomique (jours d’hospitalisation,
performance physique institutionnalisations, durée
o Sarcopénie = MMA < aux normes avec soit une
altération de la force musculaire, soit une ↘ de la Diagnostic
performance physique (vitesse de marche) Questionnaire diagnostique SARC-F
o Sarcopénie sévère = ↘ de la MMA + ↘ de la
performance physique + ↘ de la force musculaire Méthodes d’évaluation de la masse musculaire :