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L’abord du rachis cervical peut être réalisé par des voies antérieures ou postérieures. Le choix de ces voies
est guidé par la pathologie à traiter, l’étendue des lésions et les habitudes des équipes chirurgicales. La
voie postérieure est simple et directe. Elle permet d’aborder les arcs postérieurs. Elle pose cependant les
problèmes de l’installation, de l’infection du site opératoire. Les voies antérieures sont actuellement les
plus utilisées. Elles posent cependant des problèmes variés en fonction des niveaux vertébraux exposés.
La voie transorale permet un abord direct du corps de l’axis, mais présente des indications limitées.
La voie pré-sterno-cléido-mastoïdienne est le plus souvent utilisée pour exposer le rachis cervical infé-
rieur. Elle permet de plus un abord du rachis cervical supérieur dans sa portion sushyoïdienne. Elle pose
cependant le problème de risque de lésion du nerf laryngé inférieur principalement au niveau C7-T1. Les
voies rétro-sterno-cléido-mastoïdienne, pré-sterno-cléido-mastoïdienne antérolatérale, pré-sterno-cléido-
mastoïdienne rétrovasculaire permettent d’aborder la face antérolatérale du rachis cervical et l’artère
vertébrale homolatérale.
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Mots clés : Abord chirurgical du rachis cervical supérieur ; Abord chirurgical du rachis cervical inférieur ;
Voie antérieure ; Voie postérieure
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Pour un usage personnel seulement. Aucune autre utilisation n´est autorisée. Copyright ©2021. Elsevier Inc. Tous droits réservés.
Voies d’abord du rachis cervical 44-130
Figure 4.
A. Abord transoral. Écarteur de Crockard en place. 1. Écarteur de Crockard ; 2. vue autorisée ; 3. spatule linguale ; 4. sonde d’intubation ; 5. luette récupérée
par des fils nasals ; 6. spatule palatine ; 7. spatule pharyngée.
B. Abord transoral. Écarteur de Crockard en place. 1. Arc antérieur de C1 ; 2. axis.
Figure 5. Abord antérieur pré-sterno-cléido-mastoïdien (A, B). Coupe axiale de C4, rapports régionaux.
vertébrale. Les valves sont ensuite positionnées contre l’os sous le peut être améliorée par une résection partielle de l’arc antérieur
plan musculaire et raccordées à un écarteur autostatique profond. de l’atlas à l’aide d’une fraise haute vitesse et d’un rongeur de
La muqueuse ne doit en aucun cas être traumatisée lors du posi- Kerisson.
tionnement de cet écarteur transversal afin d’éviter tout problème
de cicatrisation.
Un agrandissement vers le haut peut être réalisé en incisant le Fermeture
palais mou et plus exceptionnellement une ostéotomie du palais Après réalisation d’une hémostase soigneuse, la fermeture est
dur [9] . Une ostéotomie mandibulaire (proposée par Visteh) peut effectuée en un ou deux plans selon le type d’incision choisie à
être associée pour s’étendre vers le basou lorsque l’ouverture buc- l’aide d’un fil résorbable (points séparés ou surjet). Elle est réa-
cale est inférieure à 25 mm. La réalisation de cette ostéotomie reste lisée en un seul plan lorsque l’incision de la paroi postérieure
exceptionnelle et peut être associée à une glossectomie (elle offre de l’oropharynx n’a pas été décalée. Des soins de bouche et une
un accès jusqu’à C4) [10–12] . L’exposition de la base de l’apophyse antibiothérapie sont nécessaires en postopératoire.
Soins postopératoires constituent le plus souvent un plexus (segment V2). Dans 5 % des
cas, l’artère vertébrale peut passer en avant du tubercule de Chas-
Les soins postopératoires comprennent : soins de bouche répé-
saignac. Le foramen transversaire est situé en moyenne à 2 mm des
tés, antibiothérapie postopératoire pendant 3 jours et maintien
uncus. Cette distance peut diminuer au fur et à mesure que l’on
de la sonde nasogastrique pendant quelques jours afin d’assurer
se rapproche du rachis cervical haut [17] . La chaîne sympathique
l’alimentation. Le patient est immobilisé par un collier cervical
cervicale se situe dans le dédoublement de la lame prévertébrale.
de type Philadelphia. En cas d’instabilité postopératoire, il est
Elle comprend un ganglion cervical supérieur en regard de C2-C3,
nécessaire de prévoir un geste secondaire de fixation postérieure
un ganglion cervical moyen, souvent absent, et enfin un gan-
(fixation occipitocervicale) [13, 14] .
glion cervical inférieur qui va s’anastomoser au premier ganglion
thoracique et se projette en regard de C7-T1.
Complications
Les complications postopératoires sont dominées par les fausses Intérêt
routes alimentaires (favorisées par un défaut de réparation L’abord pré-sterno-cléido-mastoïdien prévasculaire permet la
du palais mou) et l’œdème pharyngé pouvant faire différer réalisation d’arthrodèses et d’ostéosynthèses cervicales. Il peut
l’extubation du patient. Les complications infectieuses sont être utilisé en traumatologie, en pathologie dégénérative ou
rares [14] . tumorale. Cet abord autorise la réalisation d’une décompression
médullaire et radiculaire. Il permet un abord de C2 à T2 et donne
accès aux corps vertébraux, aux disques intervertébraux, à la face
Voie d’abord pré-sterno-cléido-mastoïdienne antérieure des apophyses transverses et au segment V2 des artères
prévasculaire vertébrales.
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Voies d’abord du rachis cervical 44-130
Fermeture
Après contrôle de l’hémostase, un drain aspiratif de gros dia-
mètre est mis en place. L’omohyoïdien peut être suturé. Le
plastysma, le plan sous-cutané ainsi que la peau sont ensuite sutu-
rés.
Variante
L’abord antérieur sous-hyoïdien, comme le décrit Grosse [19] ,
permet d’accéder au disque C2-C3 et autorise les vissages
de l’odontoïde. L’installation est identique, mais nécessite
l’utilisation de deux amplificateurs de brillance. La tête est ins-
tallée en légère extension et en rotation neutre. L’incision est
Figure 8. Abord cervical antérieur pré-sterno-cléido-mastoïdien gauche pré-sterno-cléido-mastoïdienne longitudinale en regard de C3,
étendu. 1. Artère faciale ; 2. nerf hypoglosse ; 3. artère carotide externe ; C4, C5, puis se prolonge en haut et en dedans vers la ligne médiane
4. artère carotide interne ; 5. nerf laryngé supérieur ; 6. confluent veineux et suivant à un travers de doigt le bord inférieur de la mandibule
thyro-lingo-facial ; 7. muscle sterno-cléido-mastoïdien ; 8. anse cervi- afin d’éviter le rameau cervical du nerf facial. Il faut contrôler,
cale profonde ; 9. veine jugulaire interne ; 10. tronc du sympathique ; ligaturer et sectionner l’artère et la veine thyroïdiennes supé-
11. veine thyroïdienne moyenne ; 12. artère vertébrale ; 13. artère rieures. On glisse alors une valve étroite et profonde vers le haut
cervicale ascendante ; 14. ganglion stellaire ; 15. canal thoracique ; qui permet, progressivement, avec un tampon monté, de décoller
16. artère sous-clavière ; 17. muscle digastrique ; 18. artère linguale ; 19. os l’espace rétropharyngé et de palper le bord antérieur de C1. Un
hyoïde ; 20. muscle constricteur moyen du pharynx ; 21. muscle peaucier ; écarteur de type Hohman étroit, courbe à bout mousse, est mis en
22. muscle thyrohyoïdien ; 23. muscle constricteur inférieur du pharynx ; place sur le corps de C2 ou sur l’arc antérieur de C1.
24. muscle omohyoïdien ; 25. artère et veine thyroïdienne supérieure ;
26. muscle sternohyoïdien ; 27. thyroïde ; 28. artère thyroïdienne
inférieure ; 29. œsophage et nerf laryngé récurrent ; 30. muscle sterno- Abord pré-sterno-cléido-mastoïdien
thyroïdien. prévasculaire et antérolatéral [20–22] (Fig. 9)
Intérêt
Cette voie permet d’aborder le segment V2 de l’artère verté-
de la mandibule, le disque C5-C6 se projette en regard du carti- brale et le nerf rachidien situé en arrière de l’uncus au niveau du
lage thyroïde et le disque C7-T1 se projette deux travers de doigt carrefour unco-artério-radiculaire.
au-dessus de la clavicule. La division de l’incision cutanée en trois
parties permet d’évaluer le(s) niveau(x) accessible(s) : le tiers supé- Installation
rieur correspond au niveau C3-C4, le tiers moyen à C5-C6 et le
Le patient est installé en décubitus dorsal avec la tête tournée
tiers inférieur à C6-C7 (Fig. 6). Après incision de la peau et des
du côté controlatéral à l’incision.
tissus sous-cutanés, on incise le muscle platysma. La lame super-
ficielle du fascia cervicale est ensuite incisée au bord antérieur du
sterno-cléido-mastoïdien. Il est alors parfois nécessaire de ligaturer
Incision et abord
la veine jugulaire externe. Le paquet vasculonerveux juguloca- L’incision cutanée est identique à celle d’un abord pré-sterno-
rotidien est alors repéré par la palpation du pouls carotidien. Il cléido-mastoïdien prévasculaire. Le paquet jugulocarotidien est
faut alors laisser ce paquet latéralement et se diriger en avant et repéré en palpant le pouls carotidien. La carotide commune est
en dedans. La dissection prudente aux ciseaux permet de mettre ensuite libérée jusqu’à sa terminaison en regard de C4. Le paquet
en évidence les structures à ligaturer et à sectionner. Ces struc- vasculonerveux jugulocarotidien est ensuite écarté à l’aide d’une
tures sont variables en fonction du niveau à aborder. En fonction valve latéralement afin d’accéder aux processus transversaires. Un
de celui-ci, il est alors nécessaire de ligaturer certaines structures écarteur autostatique est ensuite positionné. Il permet de refouler
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Figure 10.
A, B. Abord antérieur rétro-
vasculaire, coupes axiales
(A, B).
Incision et abord
L’abord est longitudinal pré-sterno-cléido-mastoïdien, mais
rétrovasculaire, en arrière de la gaine jugulocarotidienne.
L’incision, dans sa partie haute, s’incurve vers l’arrière en direction
de la mastoïde. Le sterno-cléido-mastoïdien peut être partiel-
lement désinséré de son insertion mastoïdienne antérieure.
Le paquet vasculaire est écarté vers l’avant, le sterno-cléido-
mastoïdien est récliné vers l’arrière. Il est ensuite nécessaire de
repérer et de récliner vers la ligne médiane la chaîne sympathique
cervicale avec les vaisseaux jugulocarotidiens. Les apophyses
transverses sont alors repérées. L’espace rétropharyngé situé en
avant et en dedans est alors accessible. La désinsertion prudente
et la mise sur lacs des muscles long du cou et long de la tête
permet d’accéder au bord antérieur des foramens transversaires.
La résection du bord antérieur des foramens transversaires per-
met d’accéder à l’artère vertébrale. Pour accéder au nerf spinal,
l’insertion transversaire et l’arcade d’insertion intertransversaire
du scalène antérieur doivent être sectionnés.
Voie rétro-sterno-cléido-mastoïdienne
Intérêt et indication (Fig. 11)
La voie rétro-sterno-cléido-mastoïdienne fut initialement
décrite comme une voie latérale par Hodgson [24] . Elle permet
la réalisation d’une décompression médullaire ou radiculaire et
donne un accès plus direct à l’artère vertébrale, au sympathique
cervical supérieur, aux racines du plexus brachial ainsi qu’aux
faces latérales des corps vertébraux. Il est nécessaire de distinguer
deux portions (C0-C2 et C3-C7). Dans sa portion haute C0-C2,
cette voie donne accès au segment V3 de l’artère vertébrale et per-
met d’aborder directement les masses latérales de l’atlas et de l’axis
ainsi qu’aux parties latérales de l’os occipital entourant le foramen
magnum [25] . Du Toit a décrit cette voie pour la réalisation d’un vis- Figure 12. Abord rétro-sterno-cléido-mastoïdien. 1. Muscle sterno-
sage latéral C1-C2 [17] . La portion basse C3-C7 donne, quant à elle, cléido-mastoïdien ; 2. muscle digastrique ; 3. os hyoïde en regard de C4 ;
accès aux racines du plexus cervicobrachial, à l’artère vertébrale, 4. cartilage thyroïde en regard de C4-C5 ; 5. cricoïde en regard de C6 ;
aux articulations uncovertébrales, aux apophyses transverses et au 6. muscle omohyoïdien.
sympathique cervical.
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postérieur de C1 et à l’épineuse, aux lames et aux processus arti- est fixée sur l’étrier, en s’assurant de la liberté oculaire, du nez et
culaires inférieurs de C2. Au rachis cervical inférieur, elle permet du menton. La sonde d’intubation doit être accessible. Le posi-
d’accéder de C3 à C7, de visualiser les processus épineux, les lames tionnement se fait en décubitus ventral, le thorax reposant sur
et les massifs articulaires latéralement. Cette approche permet la un coussin transversal positionné en bord de table. Deux cous-
réalisation de décompression médullaire, radiculaire et de stabi- sins sont installés sous les crêtes iliaques antérieures. Les bras
lisation par ostéosynthèse et ou arthrodèse. Les ostéosynthèses doivent être positionnés le long du corps. Nous utilisons des
prennent un ancrage dans les massifs articulaires de C3 à C6 et bandes d’élastoplaste préalablement étirées, fixées à deux pitons
dans les massifs articulaires ou pédicules de C2 et C7. Les arthro- ancrés à la table. Cela permet d’abaisser les épaules, de déplisser la
dèses instrumentées du rachis cervical supérieur se font dans la peau de la nuque et de pouvoir réaliser un contrôle scopique du
plupart des situations par cette voie d’abord. Les décompressions rachis cervical. Pour le maintien des bras, une bande d’élastoplaste
médullaires sont réalisées par des laminectomies ou laminaplastie. peut être utilisée transversalement pour éviter leur chute lors de
Les décompressions radiculaires sont effectuées par des arthrecto- l’acte opératoire. La table est inclinée en proclive d’une ving-
mies totales ou partielles. taine de degrés pour diminuer le saignement opératoire. L’étrier
Dans notre pratique courante, cette approche du rachis cervi- est alors réglé en discrète traction et légère flexion en veillant à
cal reste réservée au geste de décompression médullaire étendue l’alignement du rachis et du cou et à l’absence de rotation. Le
sur trois niveaux ou plus sans cyphose cervicale, aux compres- contrôle scopique peut être utile de profil pour vérifier la position
sions médullaires postérieures et à la chirurgie du rachis cervical du rachis cervical et la visibilité du rachis cervical inférieur.
supérieur.
Position latérale
Installation
L’étrier de Mayfield est positionné comme précédemment et le
Trois types d’installation peuvent être proposés : le décubitus patient est positionné en décubitus latéral (droit ou gauche). Un
ventral, le décubitus latéral et la position assise. Le décubitus ven- billot est placé sous l’aisselle, le bras inférieur est positionné per-
tral reste l’installation la plus utilisée. Le décubitus latéral peut pendiculairement au corps et le bras supérieur sur un appui bras
être proposé pour des patients à haut risque de complications coude fléchi à 90◦ vers le haut. Le membre inférieur contre la table
cardiovasculaires périopératoires. La position assise reste une pra- est positionné avec une flexion de hanche de 20◦ et une flexion
tique neurochirurgicale encore utilisée dans certains centres pour de genou de 70◦ . Le membre inférieur controlatéral est installé
l’abord et peut exposer à des risques importants de phlébites et en rectitude et protégé par une gélose. Un appui thoracique anté-
d’embolie pulmonaire. rieur, un appui fessier et un appui sur la symphyse pubienne sont
installés. L’étrier de Mayfield est ensuite fixé à la table opératoire.
Il peut être réglé en légère flexion.
Décubitus ventral
La préparation du patient doit être réalisée la veille de Abord du rachis (Fig. 17)
l’intervention et le jour même. Un rasage postérieur doit être effec-
tué jusqu’au sommet de l’écaille occipitale. Lors de l’intervention, L’opérateur est placé à droite ou à gauche du patient selon
le reste du crâne peut être isolé par un jersey. L’induction se fait sa main dominante. L’incision cutanée se fait jusqu’au ligament
en décubitus dorsal et la sonde armée n’est pas nécessaire. Le nuchal et l’hémostase doit être soigneuse. Deux écarteurs auto-
retournement du patient doit être réalisé avec minimum quatre statiques sont positionnés et des champs de bordure peuvent
personnes. Nous préconisons l’utilisation d’un étrier de Mayfield être mis en place. Le ligament nuchal est incisé au bistouri élec-
en raison du risque de compression oculaire et de cécité post- trique jusqu’aux épineuses et à la crête occipitale. Il faut rester
opératoire lors de l’utilisation de la têtière neurologique. L’étrier strictement médian pour limiter le saignement peropératoire. Le
peut permettre, en cours d’intervention, une modification du ligament interépineux et les tubercules des épineuses sont exposés
positionnement du rachis cervical en flexion, extension et incli- au bistouri électrique. Les lames vertébrales sont progressivement
naison latérale. L’étrier se positionne avant le retournement et le ruginées à la rugine de Cobb jusqu’aux massifs articulaires en sec-
chirurgien se positionne à la tête du patient. La sonde d’intubation tionnant les insertions tendineuses à chaque niveau aux bords
et la canule de Guédel sont fixées à la table opératoire. La tête inférieurs des lames et épineuses en sous-périosté. Il faut veiller
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permet de rester strictement médian. L’arc postérieur de C1 est the craniovertebral jonction. New York: Thieme; 1998. p.
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médiane en sous-périosté. Un abord plus latéral peut entraîner [10] Janecka IP. Transoral-translabiomandibulaire approach to the cranio-
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est obtenue par tamponnement et utilisation de produits hémo- Surgery of the craniovertebral jonction. New York: Thieme; 1998. p.
statiques. Une fois le rachis exposé, les compresses sont enlevées 383-93.
et deux écarteurs autostatiques profonds sont mis en place. [11] Stauffer ES. Open mouth and transmandibular approaches of the cervi-
cal spine. In: Sherk HH, editor. The cervical spine. An atlas of surgical
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Complications [12] Visteh AG, Beals SP, Johanic EF, Reipf JL, Dickman CA,
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Lors de l’approche cervicale postérieure, peu de complications tomies as an adjunct to the transoral approach to the anterior
peuvent se produire. Une plaie de l’artère vertébrale au niveau cranio-cervical junction. Technical note. J Neurosurg 1999;94(suppl):
de C1 peut se produire en cas d’exposition trop latérale. Celle-ci 267–70.
croise l’arc postérieur de C1 dans un sillon à 2 cm de la ligne [13] James D, Crockard HA. Surgical access to the base of the skull
médiane. La réparation de la plaie artérielle dans cette région and upper cervical spine by extended maxillotomy. Neurosurgery
anatomique est difficile et rend, la plupart du temps, la ligature 1991;29:411–6.
définitive de l’artère vertébrale nécessaire. [14] Menezes AH, Van Gilder JC. Transoral-transpharyngeal approach
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La fermeture plan par plan se fait après lavage abondant du site cervical spine. Spine 1997;22:2664–7.
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sous-aponévrotique sans contact avec la dure-mère si un geste de sis following anterior cervical discectomy and fusion. J Neurosurg
libération a été réalisé. Nous préconisons l’utilisation d’un redon 1998;89:839–43.
de taille 12 au minimum ou d’un drain de Blake. L’aponévrose est [17] Du Toit G. Lateral atlanto-axial arthrodesis. A screw fixation technique.
suturée par des points en X résorbables (points transosseux au sein S Afr J Surg 1976;14:9–12.
des épineuses restantes). La sous-peau est suturée par des points [18] Stevenson G, Stoney RJ, Pekking RJ, Adams JE. A transcervical trans-
résorbables inversés et un redon sous-cutané peut être mis en place clival approach to the ventral surface of the brain stem for removal of
pour diminuer le risque d’hématome sous-cutané. La fermeture a clivus chordoma. J Neurosurg 1966;24:544–51.
cutanée est réalisée sans tension par points, agrafes ou surjet. [19] Grosse A. Traitement des fractures de l’odontoïde. In: Argenson C,
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Voies d’abord du rachis cervical 44-130
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P. Guérin (patrick.guerin@chu-bordeaux.fr).
S. Luc.
A. Benchikh el Fegoun.
O. Gille.
J.-M. Vital.
Unité Rachis 1, Hôpital Pellegrin, Centre hospitalo-universitaire de Bordeaux, place Amélie-Raba-Léon, 33076 Bordeaux.
Laboratoire d’anatomie médicochirurgicale, Université Bordeaux, 2, Victor Segalen, 146, rue Léo-Saignat, 33076 Bordeaux cedex, France.
Toute référence à cet article doit porter la mention : Guérin P, Luc S, Benchikh el Fegoun A, Gille O, Vital J-M. Voies d’abord du rachis cervical. EMC - Techniques
chirurgicales - Orthopédie-Traumatologie 2012;7(3):1-13 [Article 44-130].