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PRÉSENTATION DE L’ŒUVRE

Le village de la honte", conte de 138 pages publié à Sud Edition en 2013,


est l’ouvrage du professeur certifié des lettres modernes, Soro Guéfala.

Kodongo, surnommé l’enfant-adulte à cause de sa curiosité et de son


raisonnement. Il est fils du chef de Kodara. Kodongo, décide d’aller sur la lune
pour voir comment le monde se porte (p14). Le prince de Kodara eu cette idée
d’aller voir la lune après avoir entendu un adage qui dit que ‘’le chat a attrapé la
lune’’, juste pour décrire un éclipse solaire. En dépit des conseils de sa mère et son
père, le roi Peladio  afin qu’il abandonne cette idée, le jeune Kodongo était décidé
à effectuer ce périple. Kodongo, était âgé de cinq ans. Son âge ne sera pas un
obstacle dans cette quête du savoir poussé par la curiosité. Sous l’œil de ses
parents, le jeune Kodongo entame son voyage en vue de retrouver la lune.

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INTRODUCTION

Le village de la honte est ce que l’on pourrait appeler un roman de mœurs


sociales. Soro Guefala bâtit une œuvre de plusieurs romans dont la majorité est
inspirée des défis devant être relevé au sein de la société Africaine. Battante,
rebelle, aventurière, parfois victime …la représentation de la femme dans le village
de la honte allie souvent fantasme et réalité, mais contient toujours une part de
vérité, une part de notre histoire. A la lumière des écrits, repassons ensemble les
différents portraits de la femme africaine et interrogeons-nous sur son image.

Nous essayerons de vous faire part au travers de ce roman de certaines


traditions qui sont le socle de certaines sociétés africaines pourtant quelque fois
source de discrimination et ségrégation pour les femmes. Par définition, L'image
est le reflet d'un objet, d'un corps sur une surface polie et cela pour notre contexte
sous-entend: le reflet de la femme dans le village de la honte.

I. LE ROLE DE LA FEMME DANS LE VILLAGE DE LA


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HONTE
La

femme joue un rôle très important vue quelle


est le seul a s’occupée des travaux champêtres, des taches domestiques et des
enfants. Toutes ces corvées citées plus haut montrent le rôle décisif de la femme
dans le village de la honte.

II. LES DIFFERENTES DISCRIMINATIONS FAITES AUX


FEMMES (pages 65-66)

La discrimination est le traitement défavorable de certains groupes humains


via la réduction arbitraire de leurs droits et contraire au principe de l’égalité en
droit.
Tous les points qui seront énumérés constitues en quel que sorte les causes
de l'image dégradé de la femme présente dans le roman.

1- au plan social

Dans le village de la honte les femmes n'ont pas le droit de prendre la parole
dans une assemblée, elles peuvent seulement le fait si l'on leurs accorde de parler
pourtant les hommes eux peuvent prendre la parole sans problème. La femme est
victime d’humiliation publique, d'où la discrimination sociale. Ceux-ci sont des
grands faussé qui ne nous laisse pas indifférents. (Référence Page 101-102)

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2- au plan familial

Nous voyons que dans l'œuvre de Soro Guefala la femme est victime de
discrimination familiale car dans le chapitre 3 nous percevons que c'est seul la
femme qui accomplie les travaux champêtres, domestiques et même la tenue du
foyer. <<La femme constitue une main d’œuvre inestimable >> ces dits du chef de
Gopanledouo le confirme. (Référencepage64)

3- au plan conjugal

Dans la vie de couple, la femme est obligée de se soumettre. Bien vrai que la
soumission est essentielle pour l'évolution d'un couple ce n'est point pour autant
qu'on doit obliger la femme a la pratiquée. En effet l'obligée à se soumettre devient
une sorte d'esclavage. De plus les coutumes prônent la polygamie, le mariage
précoce et forcé sans oublier les innombrables bastonnades et les grossesses à
risques comme ce fut le cas de la jeune fille de quinze ans du nom de Toumafa
dans le village de Banasso. La femme est donc un bien de satisfaction de besoins
indécents et cela est certifiée par cette affirmation du chef de Gopanledouo :<<La
femme demeure un bien pour la famille qui l’a dotée >>. (Référence Page 98-99)

4- l'exclusion des femmes mères de jumeaux(82)

Dans le village de la honte de Soro Guefala , les femmes mère de jumeaux


sont flagellées et traites d impur car selon la coutume des habitants de
nadouleupleu seuls les animaux peuvent donner naissance a deux ou trois petits et
même plus. (Référence page 82)
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III. LES CALVAIRES INFLIGÉS AUX FEMMES

1. La femme assujettie

"Le village de la honte " peint la femme sans défense, innocente à la merci
de la société. Elle est assujettie et chosifiée. Son coté secret lui est arraché, elle est
humiliée devant ses semblables. Ce déshonneur et cette injustice sont remarqués
dans l’œuvre romanesque de SORO GUEFALA. La femme, la source de vie, est
devenue une source d’humiliation pour la société.

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2. Imposition de marie

Privée de liberté, la femme n’avait pas le pouvoir de choisir son nouveau


mari si son premier époux venait à mourir car disent-ils les seuls hommes capable
de remplacé le défunt est bel et bien l’un de ces frères (Référence page 65-66).

3- les femmes mères de jumeaux doivent-elles être blâmées? (84-85)

Les femmes mère de jumeaux ne doivent pas être entièrement blâmée car
donner naissance a deux, trois ou même plusieurs enfants n’est en rien une fin en
soit.et si cela est un délit, il sera sage de blâmer les hommes car ceci on leurs part
de responsabilités dans ce délit. Les habitants de nadolepleu doivent comprends
que les hommes sont autant coupable que les femmes ils ne sont que des caprices
de la nature. (Référence page 84-85)

IV. LA REVOLTE DES FEMMES FACE A LEURS


CONDITIONS DE VIE

Vu toutes ces situations humiliantes et pesantes, les femmes ont décidées de


se révoltés par divers manière. Les points qui suivent désignes les conséquences de
l'image dégradé de la femme.

1. La première révolte de la femme (page 64-66)

Dans le village Gopanledouo une femme ayant perdu son époux devais se
soumettre a la coutume qui était d’épouser l’un des frères de son défunt marie mais
a l’étonnement de tous elle a catégoriquement refusé de le fait et a traitée cette
coutume d’incestueuse cela a été la première révolte de la femme.

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2. La deuxième révolte de la femme (page 98-102)

Nous avons aussi le cas de la femme qui subissait une violence conjugale
qui se traduisait par des bastonnades de la part de son conjoint qui ne cessait de la
tabassé sans motif. La femme vivait effectivement avec un conjoint polygame.
Etant fatigué de cette situation, la femme a essayé d’empoisonné sont mari et a elle
même essayé de mettre fin a ses jours. C’est une grande révolte de la femme.

On a aussi le cas de la jeune fille Toumafa qui a été marié dès son bas âge et
a enfantée à l’âge de treize ans. Elle aussi subissait la violence et la jalousie
excessive de son marie. Mais étant révoltée, elle a décidé de fait part de cette
situation a kodongo qui détenait une place non négligeable dans le village celui-ci
décida d’exposer le problème au publique d’où la véritable révolte de la femme.

CONCLUSION

En guise de conclusion, nous retenons que les us et coutumes sont se qui


caractérisent les peuples africains dans toutes leurs diversités, elles sont sources de
richesses pour une bonne marche et structuration des sociétés Africaines.
Cependant elles portent en leurs seins des éléments qui fragilisent l'image de la
femme au sein de la communauté africaine. Acceptons conseils et changements
pouvant nous conduire à éliminer les défauts de nos traditions pour construire une
société favorable à tous comme cela est pourvu par Kodondo.

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