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Sommaire

Sommaire ........................................................................................................................... 1

Résumé ............................................................................................................................... 2

Abstract .............................................................................................................................. 3

INTRODUCTION GÉNÉRALE............................................................................................ .4

CHAPITRE 1 : L’entreprenariat et l’écosystème des start-ups ……………………….7


I- Définitions …………………………………………………………………..8
II- L’entreprenariat au Maroc………………………………………………….10
III- L’émergence des start-ups………………………………………………….12
IV- Les enjeux et les avantages…………………………………………………13

CHAPITRE 2 : Les facteurs clés de succès et d’échec des start-ups ………………….15


I- L’innovation ………………………………………………………………..16
II- Le business plan…………………………………………………………….17
III- Le financement……………………………………………………………...20
IV- L’accompagnement…………………………………………………………22

CHAPITRE 3 : Etude de cas : La start-up Uber……………………………………….25


I- Présentation globale…………………………………………………………26
II- Les produits de Uber………………………………………………………..27
III- L’uberisation : un nouveau modèle économique…………………………...28
IV- UberMaroc………………………………………………………………….30

CONCLUSION GÉNÉRALE……………………………………………………………..34

Bibliographie ………………………………………………………………………............36

Webographie ………………………………………………………………………………37

Table des matières………………………………………………………………………….38

1
Résumé :

Le présent document a pour objet de mettre l’accent sur l’évolution et la croissance des start-
ups au Maroc, en répondant à une problématique concernant l’émergence de cette nouvelle
forme d’entreprise au Royaume ainsi qu’aux facteurs clés de succès et d’échec que détiennent
ses start-ups. En adoptant une méthodologie consistant à diviser le sujet en partie conceptuelle
(chapitre 1 et chapitre 2) et partie empirique (Etude du cas Chapitre 3), la combinaison des
deux approches permet de sortir avec des résultats et des conclusions réelles et précises.

En suivant la tendance mondiale en matière du développement de l’innovation et la créativité


entreprenariale, le Maroc se retrouve en face d’une multitude d’obstacles et de menaces qu’il
faut surmonter et corriger afin de renforcer et de développer le profil de l’entrepreneur et du
startupeur Marocain.

En effet, le succès d’une start-up exige la bonne saisie des opportunités offertes par son
environnement interne et externe, en s’impliquant dans l’innovation pour s’intégrer dans un
DAS différencié et unique, en ayant un business plan attirant, en assurant une bonne
communication avec les différents organismes d’accompagnement et en sollicitant l’intérêt
des institutions financières et des business angels.

2
Abstract:

This document has an object to study the evolution and the growth of start-ups in Morocco.
We’re trying to answer to a problematic related to the emergence of this new kind of
companies in our country but also to find an answer about the success factors of these
companies.

Nowdays, the whole world is working on developing the innovation and creativity, while a
country like Morocco find itself in front of some big threats and problems which it’s
necessary to overcome and correct in order to develop the profile of our start-ups.

Indeed, the success of a start-up requires the good seizure of the opportunities offered by its
internal and external environment, having an innovated product, having a good business
model, by ensuring a good communication with the various organizations
of accompaniment and by requesting the interest of the financial institutions and the
business angels.

3
Introduction générale

Contexte général :

Dans les années 90, l’économie mondiale a connu la genèse et l’émergence d’une
nouvelle forme d’entreprise sous le nom de « Start-up », dont le concept, est de créer de
jeunes entreprises avec un potentiel de croissance très important et très rapide en plus d’un
grand esprit d’innovation et d’invention quel que soit le secteur d’activité (technologie,
biotechnologie… etc.).

Les start-ups en anglais, ou les jeunes pousses en français, ont pris très rapidement leurs
places dans l’économie mondiale en constituant un réseau parfait pour tout jeune entrepreneur
qui a envie d’accéder au monde des affaires et de créer sa propre petite entreprise où il
pourrait manifester ses compétences, ses idées innovées et surtout sa créativité.

Pour bien définir le terme, nous prenons la définition de Steve Blank un des Godfathers de la
Silicon Valley : « A start-up is a temporary organization designed to search for a
repeatable and scalable business model ».
En français : « une start-up est une organisation temporaire à la recherche d’un business
model industrialisable et permettant une croissance exponentielle ».

Une autre définition dit que « une start-up est une jeune entreprise innovante à fort
potentiel de croissance, on appelle aussi start-up une entreprise en construction qui n’est
pas encore lancée sur le marché. Elle est en phase plus ou moins longue de développement
d’un produit, de test d’une idée, de validation d’une technologie ou d’un modèle
économique. Le risque d’échec est supérieur à celui des entreprises classiques du fait des
petites tailles et du manque de visibilité de ces structures ».

Au Maroc c’est au début des années 2000 que les start-ups sont apparues et que les
entrepreneurs ont commencé vraiment à se diriger vers ce nouveau modèle d’entreprenariat
importé notamment des Etats-Unis, les pionniers des start-up au monde.
Contrairement au cas mondial l’écosystème des start-ups au Maroc se développe timidement
puisque le nombre des start-ups Marocaines en Août 2015 a été estimé à 200. À titre de

4
comparaison l’étude Global Startup Ranking 2015 de Compass recense entre 2400 et 3200
jeunes pousses à Paris et entre 14000 et 19000 dans la Silicon Valley (le paradis des start-ups
au monde). C’est plus dix fois et presque cent fois plus que dans le royaume chérifien. Cette
timidité est due essentiellement à l’absence de la prise du risque et de l’esprit d’entreprenariat
qui est toujours très limité et inaccessible a tout le monde.

Thématique :

En étant une start-up, ça nécessite de faire face aux différents risques existants sur le marché,
et surtout au Maroc où les risques à confronter sont très nombreux et très importants. Étant
donné que les jeunes pousses se caractérisent par le fort potentiel de croissance, et par la
susceptibilité de se développer plus rapidement que les entreprises traditionnelles, ça ne veut
pas dire qu’elles vont toutes avoir définitivement la croissance et le succès souhaité. Car,
après la création de la start-up, le startupeur se retrouve en face de plusieurs facteurs sur
lesquels il va se baser pour mener à bien être son projet. Donc comme tout projet, il existe
nécessairement certains facteurs clés soit de succès soit d’échec, qu’il faut adopter pour
réussir et pour survivre sur le marché.

Problématique :

Dans un contexte de manque de l’esprit de l’entreprenariat, et d’une concurrence assez faible


en matière d’innovation et de créativité, une minorité de la jeunesse marocaine tente à créer
un écosystème local qui repose notamment sur les start-ups. Alors, quelles sont les
caractéristiques de cet écosystème ? Quels sont les facteurs conduisant au succès des start-
ups ? Et quels sont les facteurs clés d’échec ?

Méthodologie de travail :

Notre méthodologie de travail pour l’élaboration du présent document consiste à présenter


dans un premier temps une partie conceptuelle servant à faire comprendre l’utilité et la
fonctionnalité de l’entreprenariat en se référant à la littérature et aux différentes études qui ont
été faites à ce propos, en passant à expliquer et exposer la notion de start-up et de

5
l’écosystème des start-ups en essayant de bien comprendre le concept. Ensuite, en se basant
sur des bouquins et sur des articles et publications de certains professionnels et spécialistes
(journalistes, fondateurs de start-up et analystes économiques) en se basant également sur
notre analyse personnelle nous présenterons les facteurs les plus déterminant de la survie, de
la pérennité, du succès ou de l’échec des start-ups. Enfin, nous arriverons à la partie
empirique en traitant le cas de la société Californienne Uber et son expérience au Maroc.

6
Chapitre 1 :
L’entreprenariat et
l’écosystème des start-
ups

7
Le Maroc est un pays émergent en voie de développement, dans lequel nous constatons
qu’il y a une tendance assez faible en matière de la création de nouvelles entreprises, de
projets individuels, de start-ups et de l’entreprenariat en général. L’entreprenariat constitue un
facteur déterminant très important pour le développement et la croissance de n’importe quel
pays au monde, sans laquelle l’économie ne pourra jamais se développer et s’améliorer.
Pour répondre à la première question de la problématique, nous allons étudier les
caractéristiques de l’entreprenariat et de l’écosystème des start-ups au Maroc, pour avoir une
idée et une vision claire et courante de la situation en la matière.

D’abord, il est évident de définir les mots clés du sujet selon les différents auteurs et
chercheurs.

I- Définitions :

1.1. L’entreprenariat

L’entreprenariat est une notion technique économique très utilisée, nous pouvons trouver
des centaines de définitions de ce terme, mais nous devons revenir à la définition d’origine.
Le terme ''entreprenariat'' a été défini la première fois à la Harvard Business School par le
professeur Howard Stevenson. Il a dit que « l'entreprenariat est la poursuite d'une
opportunité au-delà des ressources que vous contrôlez. La poursuite exige une certaine
détermination et concentration dans l’effort ». 1Ça veut dire que l’entrepreneur se retrouve
en face de plusieurs opportunités mais il a besoin d’assurer les ressources ainsi que les
compétences nécessaires, ou un réseau c’est-à-dire l’entourage dans lequel il est né ou ses
collègues qui lui permettent de voir ses différentes opportunités.

Nous prenons aussi une autre définition qui dit que « l’entreprenariat recouvre les
activités qui concourent à la formation et la croissance d'une entreprise, dont la
conséquence première est la création de valeur (richesse, emploi). Cela peut aussi
concerner des formes d'organisation sans but lucratif, par exemple dans l'entreprenariat

1
http://www.mde.ci/actualites/quest-ce-que-lentreprenariat/

8
social. Les formes d’entreprenariat varient selon le type d’organisation qui est mis en
place ».

Selon Schumpeter (1950), « un entrepreneur est une personne qui veut et qui est
capable de transformer une idée ou une invention en une innovation réussie ».

1.2. Start-up

Pour définir c’est quoi une start-up, nous reprenons la définition de Steve Blank, qui dit
que « une start-up est une organisation temporaire à la recherche d’un business model
industrialisable et permettant une croissance exponentielle ».

Nous retrouvons également d'autres auteurs avec des définitions proches et des mots clés
similaires (croissance, incertitude, temporalité). Par exemple :

Selon Dave Mcclure investisseur américain fondateur de plus 500 start-ups. « Une start-
up est une entreprise qui ne sait pas clairement, ce qu’est son produit, qui sont ses clients,
comment gagner de l’argent ».

Nous prenons également la définition de Paul Graham le fondateur de Y Combinator le


plus gros accélérateur de start-up. « Une start-up est une entreprise faite pour avoir une
croissance de 5 à 7% par semaine ».

Selon Oussama Ammar « une start-up à la recherche de son business model, elle a
pour mission de croître rapidement en touchant une population mondiale sans que cela soit
plus compliqué de servir 100 ou 1 000 000 d'utilisateurs ».

Pour Eric Ries, auteur du best-seller « The Lean Startup », une start-up c’est « une
institution humaine conçue pour créer un nouveau produit ou service dans des conditions
d’incertitude extrême ».

9
II- L’entreprenariat au Maroc

Dans une économie comme celle du Maroc, la création d’entreprise est très importante pour
assurer la dynamique du développement. Elle constitue une source de production de richesses
et de lutte contre le chômage.

Aujourd’hui, l’Etat et l’ensemble des acteurs de la scène socio-économique sont parfaitement


conscients de l’importance de la création d’entreprise. L’entreprise est considérée comme un
instrument primordial de création des richesses et d’emploi.

Partout dans le monde, des entreprises naissent et d’autres disparaissent chaque jour. Cette
dynamique entreprenariale, est cruciale pour le développement de l’économie des pays.

Nombreuses sont les études qui ont été faites à propos de l’entreprenariat au Maroc, l’une
de ces études est l’étude appelée « GEM » :

Global Entrepreneuship Monitor (GEM) est une étude internationale sur la dynamique
entreprenariale, pilotée au Maroc par le centre de recherche en entreprenariat et management
des organisations (EMO), qui relève de la Faculté Sciences Juridiques Économiques et
Sociales (FSJES) Ain Chock de Casablanca.

L’étude « GEM » est basée sur l’individu. Elle se focalise sur les motivations, les attitudes et
les pratiques individuelles des personnes qui sont impliquées dans la création d’entreprise. En
d’autres termes, « GEM » s’intéresse plus particulièrement au rôle que joue l’individu dans le
processus entreprenarial ainsi qu’aux caractéristiques de ses actions. Au Maroc, c’est la
première fois qu’on a eu une étude de telle nature. En effet, l’enquête a porté sur un
échantillon représentatif de 2061 personnes ainsi que sur des entretiens approfondis et des
questionnaires auprès de 50 experts.
Trois sources principales étaient à la base des données de cette étude : des enquêtes auprès des
populations adultes, des entretiens avec des experts, et des données nationales standardisées
produites par des organisations internationales.
L’intérêt de l’étude « GEM » est de se focaliser sur les attitudes, les aspirations et les activités
des individus en lien avec la carrière d’entrepreneur.

10
Les principaux résultats de l’étude : 2

L’entrepreneuriat, un bon choix de carrière valorisé socialement


Au Maroc, la création d’une entreprise est considérée comme un bon choix de carrière et
l’entrepreneur qui réussit jouit d’une forte reconnaissance sociale. Le pays enregistre un taux
élevé en termes de perception positive du choix de la carrière : 7 personnes sur 10 ont une
perception positive de l’entrepreneuriat, un des taux les plus élevés par rapport à des pays
comparables. Par ailleurs 55% des personnes affirment que les entrepreneurs qui réussissent
ont un statut élevé dans la société.
Une forte perception des opportunités associée à la peur de l’échec
Si la perception des opportunités et des capacités chez la population active marocaine reste
significative, avec plus du tiers de la population active qui perçoit des opportunités
d’entrepreneuriat, 41% de cette population déclarent que la peur de l’échec les dissuaderait de
s’engager dans un projet entrepreneurial.
Des intentions entrepreneuriales significatives
Le Maroc affiche un taux élevé en matière d’intention entrepreneuriale par rapport aux
économies similaires : 1 marocain sur 3 affirme son intention de créer sa propre entreprise
dans les trois prochaines années. En extrapolant, ce sont près de 6 millions d’adultes qui
pourraient s’engager dans une carrière entrepreneuriale.
Un paradoxe entre intentions entrepreneuriales et dynamique entrepreneuriale
Le Maroc affiche un des taux d’activité entrepreneuriale émergente des plus faibles. Avec un
TAE de 4,44%, il se trouve dans une situation semblable à celle de la Malaisie alors que la
moyenne de TAE dans la zone MENA est de 12,81%. Il existe donc un écart significatif entre
l’intention entrepreneuriale et sa traduction concrète en création d’entreprise.
Une prédominance de l’entrepreneuriat d’opportunité
A l’échelle nationale, la logique entrepreneuriale d’opportunité l’emporte sur celle de la
nécessité, notamment chez les hommes qui évoquent plus que les femmes la logique
d’amélioration du niveau de revenu. 43,7% des entrepreneurs sont motivés par le désir
d’indépendance et la volonté d‘exploiter des opportunités. Une tendance qui rejoint celle des
économies tirées par l’efficacité.

2
http://www.entrepreneurship.univcasa.ma/wp-content/uploads/2016/08/Maroc-RAPPORT-GEM-2015.pdf

11
Des entrepreneurs aux ambitions très modestes
Au Maroc, 45,5% des nouveaux entrepreneurs ne pensent pas créer d’emplois et seulement
16,5% envisagent de créer plus de 6 emplois durant les cinq prochaines années. Le potentiel
de recrutement lié à l’entrepreneuriat du Maroc demeure parmi les plus faibles de la région du
MENA.
Des créations d’entreprise au contenu novateur faible
Le Maroc affiche le taux le plus élevé en matière de perception de nouveaux produits, que ce
soit en comparaison avec les économies tirées par l’efficacité (5ème rang / 27) ou avec les
pays appartenant à la Région MENA (1er rang). Cependant, si l’on considère la combinaison
nouveau produit-nouveau marché, le potentiel d’innovation au Maroc est moins évident car
avec 0,6%, le Maroc est relégué à la 58ème place.
Un faible taux de formation à l’entrepreneuriat et de la RechercheDéveloppement
Le faible développement de l’enseignement de l’entrepreneuriat est invoqué comme l’une des
causes de la faible dynamique entrepreneuriale enregistrée au Maroc. Le pays réalise un
indice très bas de 1,21 pour la formation à l’entrepreneuriat aux niveaux primaire et
secondaire alors que les pays de la région MENA ont une moyenne de 1,60. Dans le domaine
de la R&D, le Maroc est crédité d’un faible indice de 1,91 comparativement à celui de la
région MENA (2,06) et des économies tirées par l’efficacité (2,18).
Source : Rapport GEM 2015 p : 10,11
(NB : les résultats et les interprétations sont prises textuellement du rapport GEM
2015)

Les résultats de cette étude nous ont donné une idée claire sur le réseau entreprenarial au
Maroc, ses caractéristiques, ses limites et ses avantages.
En conclusion, le Maroc a une grande envie d’encourager l’entreprenariat et de faciliter les
différentes procédures liées à la création d’entreprise, et devrait adopter une stratégie claire
sur le long terme, afin de créer un réseau entreprenarial fort.

III- L’émergence des start-ups au Maroc

Dans le cas du Maroc, et de la plupart des pays en voie de développement, les start-ups
n’ont pas encore eu la chance de trouver leurs places dans la dynamique économique et

12
sociale de ces pays, encore moins dans l’esprit des entrepreneurs et de la jeunesse désireuse
de se lancer dans le domaine des affaires.

Cette problématique peut être expliquée de plusieurs manières, d’une part cette forme
d’entreprise est caractérisée par l’innovation et la créativité dans le produit, dans la
communication et même dans les ressources humaines. La chose qui est très difficile à assurer
et à trouver dans un contexte comme celui du Maroc, où l’entreprenariat souffre d’un grand
manque à ce propos. D’autre part, le gouvernement ne fait pas suffisamment d’efforts pour
faire comprendre aux différents acteurs économiques l’importance d’avoir un écosystème
fondé sur les start-ups, et le rôle que va jouer cet écosystème pour pousser les jeunes à
remplacer l’idée d’attendre l’Etat jusqu’il crée des emplois, par l’idée de créer cet emploi eux
même.
Actuellement, nous ne pouvons pas encore parler d’un écosystème start-up, vue que ce
concept jusqu’au moment reste neuf aux yeux de la population encore plus aux yeux du
gouvernement, mais nous pouvons dire qu’on est dans la phase initiales de la construction de
cet écosystème, et qu’il nous reste un long chemin pour y arriver.

Pour que l’écosystème des start-ups ait un bon fonctionnement, toutes les parties
prenantes doivent jouer correctement leur rôle. Le gouvernement doit assurer un
environnement adéquat (cadre juridique, financement, facilités,…). Les universités, les
instituts et les écoles doivent former des talents, accroître l’esprit d’entreprendre et
s’impliquer dans la R&D. Le secteur privé, lui, doit s’ouvrir sur des partenariats avec les start-
ups. Pour le moment, aucun des trois ne remplit entièrement ces conditions.

IV- Les enjeux et les avantages

L’avantage aujourd’hui de créer une start-up au Maroc est d’avoir un écosystème qui en
est encore à sa genèse. Les start-ups vont nous donner un écosystème à plusieurs avantages et
à plusieurs enjeux. Le premier avantage est de développer la créativité au sein de l’économie
nationale.

13
La créativité : un avantage à l’esprit start-up

Être créatif, innovant est toujours bénéfique pour toute personne qui se lance dans une start-
up. C’est généralement le facteur clé du succès, parce qu’elle vous différencie des autres
concurrents. La créativité est un élément indispensable dans le démarrage et l’exploitation de
la start-up. À titre d’exemple, l’innovation et la créativité de Google à ses débuts a fait d’elle
aujourd’hui un leader dans le domaine de la recherche sur Internet.

Le deuxième avantage, c’est d’essayer de simplifier au maximum le travail et l’activité des


entrepreneurs et de futurs startupeurs ;

La simplicité

La simplicité est certainement l’esprit qui règne le plus souvent dans une start-up. Ici, il n’y a
aucune formule prédéterminée ni de règles ou procédures à suivre. La start-up se voit moins
restrictive qu’une grande entreprise. Prenons comme exemple la société Instagram qui permet
aux employés de se vêtir de façon décontractée, ou de se faire accompagner de leur animal de
compagnie au travail. Il s’agit d’une très bonne technique pour motiver l’employé en le
laissant travailler dans un univers simple, mais adéquat au rendement. Par ailleurs, la start-up
s’intéresse généralement beaucoup moins à la structure hiérarchique classique des grandes
entreprises, qui peut parfois paralyser les prises de décision.

Pour conclure ce premier chapitre et d’après tout ce que nous avons vu, nous avons pu avoir
une idée claire sur l’entreprenariat et sur le réseau des start-ups au Royaume. Nous avons
constaté que les deux concepts sont encore dans leurs premiers pas vers la reconnaissance et
vers le développement. Toutefois, nous constatons des initiatives assez remarquables de la
part de l’Etat afin de mieux propager ces concepts et de les développer encore plus.

14
Chapitre 2 : Les
facteurs clés de succès
et d’échec des start-
ups

15
Après l’analyse globale de la scène de l’écosystème « start-up » au Maroc, nous devons poser
les questions suivantes, qu’est ce qui peut aider une start-up à se positionner sur le marché ?
Quels sont les facteurs sur lesquels le startupeur doit s’appuyer pour mener à bien son
activité ? Y a t-il des opportunités d’avoir un accompagnement entreprenarial ? Quelles sont
les différentes modalités de financement des start-ups ?
Ce deuxième chapitre s’intéresse à présenter les principaux facteurs dont le succès et l’échec
de la start-up en dépend.

I- L’innovation

L’innovation est le facteur clé le plus déterminant du succès ou de l’échec d’une start-up,
c’est le moteur qui fait tourner toute l’activité et sur lequel toute start-up doit s’appuyer pour
réussir à se positionner sur le marché. Par ailleurs, l’innovation est la raison d’être de cette
forme d’entreprise, elle est le premier critère à vérifier pour que nous puissions qualifier une
entreprise comme start-up ou pas, une start-up qui n’innove pas, ce n’est pas une start-up.
L’innovation dans les start-ups se présente en plusieurs volets. D’abord, l’offre ou plus
précisément le DAS (Domaine d’activité stratégique), qui nécessite une innovation
permanente, en prenant en considération les besoins des clients, le développement
économique et technologique, l’évolution du marché, quant aux concurrents, aux nouveaux
entrants, aux produits substituables s’ils existent et à tout élément qui peut influencer la
qualité du produit de la start-up. Ensuite, le startupeur doit se focaliser sur l’innovation en
terme de communication avec ses clients, il doit veiller sur la facilité d’accès à l’information
par ses clients, en mettant en place une plateforme digitale simple et riche d’informations, les
start-ups créent des sites web et utilisent souvent les réseaux sociaux les plus fameux pour
communiquer avec sa clientèle, le but c’est d’assurer une proximité bénéfique pour les deux
parties, la start-up et les clients. Enfin, l’innovation doit être la qualité de tout le capital
humain de la start-up, les fondateurs et le personnel doivent avoir un grand esprit de créativité
et d’invention, des ressources humaines limitées non créatives ne pourront jamais mener la
start-up à réussir, par contre un capital humain innovant et créatif est le facteur le plus
déterminant du succès du produit de la start-up.
L’innovation en gros donne trois grands avantages :
Premièrement, elle permet d’améliorer les ventes et la relation avec les clients, le fait
d’investir son temps et son argent dans l’innovation va donner l’impression à ses clients

16
qu’elle une start-up qui donne de l’importance à la qualité de son offre, par conséquent, ils
vont apprécier l’effort fait pour donner une valeur ajoutée qui différencie le produit des autres
produits qui circulent sur le marché, ce qui va entraîner bien évidemment l’augmentation des
ventes.
Deuxièmement, l’innovation a pour objet de minimiser le gaspillage et les coûts le
maximum possible, en but d’être toujours à l’affût de toutes les nouvelles façons de la
minimisation des coûts. Par conséquent, la start-up pourra avoir une bonne marge de profit,
elle pourra également fournir un meilleur service à ses clients ainsi que la compétitivité qui va
s’améliorer.
Finalement, pour avoir un bon positionnement sur le marché, la mise en œuvre de
l’innovation est indispensable, puisqu’elle aide le startupeur à anticiper les changements du
marché pour en profiter, à bénéficier d’une marge de temps pour agir aux bouleversements
avec aisance et enfin de se différencier de la concurrence.

II- Le business plan

Avant de parler de l’utilité et les composantes du business plan, nous allons dans un premier
temps voir quelques définitions, après nous allons présenter ses différents aspects, ses
avantages ainsi que ses composantes.

2.1. Définitions

Nous prenons la définition suivante : « Le business plan est un document écrit permettant de
formaliser un projet d'entreprise. C'est la seconde étape du processus de création d'une
société qui est réalisée après l'évaluation du projet. Le business plan peut également être
utilisé lors du développement de nouvelles activités dans une société préexistante. Il est
essentiellement utilisé afin de collecter des financements auprès des investisseurs ».3
Nous avons également cette définition, « appelé également plan d’affaire, un business
plan est un document écrit permettant de formaliser un projet de création d’entreprise, de
reprise d’entreprise ou de développement d’activité ».

3
https://www.journaldunet.fr/business/dictionnaire-economique-et-financier/1198661-business-plan-definition-
et-synonymes/

17
Une troisième définition dit que « Document incontournable dans le milieu de la création
d’entreprise le business plan est un dossier qui vous permet de coucher par écrit votre
projet entreprenarial. C’est donc un document pour soi puisqu’il permet de faire le point
sur sa stratégie, son équipe ses moyens logistiques. Mais c’est aussi un document pour les
autres car il permet de communiquer sur son projet en vue par exemple de convaincre des
partenaires ou investisseurs potentiels. Quelles que soient les raisons qui vous ont
motivé ».4
D’après ces trois définitions nous pouvons en sortir avec une idée claire, le business plan est
un document dont nous trouvons une description précise sur la stratégie adoptée, sur le coté
financier et même sur l’aspect technique du projet.
Alors, quel rôle joue t-il ce business plan pour le succès des start-ups ?

2.2. Utilité du business plan

Le business Plan est un élément prépondérant pour toute start-up, il permet de renforcer leur
projet, le structurer et également de le présenter de la meilleure forme possible. Il est réalisé à
la phase du lancement du projet et à chaque fois que l’activité évolue, il doit être mis à jour,
pour suivre tous les changements qui peuvent y arriver. Les utilités du business plan se
présentent comme suit :
 Premièrement, il permet d’étudier la faisabilité du projet dans sa globalité, sa
rentabilité et même les modalités de pilotage
 Deuxièmement, le business plan permet de prévoir les obstacles, les inconvénients,
les problèmes et les moyens nécessaires pour les régler.
 Troisièmement, il constitue un moyen très fort pour faire convaincre les
investisseurs, les banquiers et les dites business angels à contribuer au financement
du projet.
 Quatrièmement, un business plan bien construit et bien formé, ouvre la porte aux
startupeurs à solliciter les dispositifs d’aide à la création et/ou de participer à des
concours de création d’entreprise.
 Finalement, Il sert à faciliter la transmission des idées du porteur du projet à ses
collaborateurs et associés.

4
https://www.creer-mon-business-plan.fr/actualites/definition-du-business-plan.html

18
La question qui se pose maintenant, c’est quelles sont les composantes du plan d’affaires ?

2.3. Les composantes du business plan

Nous pouvons scinder le business plan en deux parties, la première sert à présenter le projet
économiquement, alors que la deuxième s’intéresse à tout ce qui est financier.
Plusieurs éléments doivent y exister pour que le business plan soit complet et valable, ces
éléments sont les suivants :
 l’executive summary,
 l’étude du marché et le business model,
 la présentation du marché et du business model,
 la présentation des porteurs de projet et des équipes mobilisées,
 le montage financier, juridique et fiscal,
 la présentation de l’avancement du projet et son calendrier,
 le compte de résultat prévisionnel,
 le bilan prévisionnel,
 le plan de financement,
 le tableau de trésorerie,

L’exécutive summary
Il sert à synthétiser le projet, tout en restant court pour attiser la curiosité du lecteur pour en
savoir plus de détails
L’étude du marché et le business model
A pour simple objectif, de décrire et d’analyser le marché ciblé, en s’appuyant notamment sur
la concurrence et sur la demande. Après cette étape, la start-up doit présenter la démarche et
le processus dont elle va vendre ses biens et services, et comment elle envisage le gain du
profit et la réalisation de son chiffre d’affaires, c’est le dite business model.
La présentation des porteurs de projet et des équipes mobilisées
Les fondateurs doivent fournir une présentation d’eux mêmes et également de leur équipe,
afin de plaire aux investisseurs et leur montrer les compétences et les qualités du capital
humain de la start-up.

19
Le montage financier, juridique et fiscal
Cette partie s’intéresse à présenter techniquement le projet, c’est-à-dire de définir le statut
juridique de la start-up, la fiscalité qu’elle va adopter, la répartition du capital social ? Les
moyens de financement disponibles ? …. Etc.
La présentation de l’avancement du projet et son calendrier
Cette partie a pour objectif de mettre l’accent sur l’évolution du projet, quelles sont nos
réalisations ? Quels sont nos clients, nos fournisseurs ? Quels sont les organismes qui nous
accompagnent ? Nous sommes dans quelle étape de notre planning d’activité ?
Le compte de résultat prévisionnel
L’étape constitutive de la partie financière du plan d’affaires, est celle du compte de résultat
prévisionnel, cette étape sert à prévoir les résultats de la start-up dans une période donnée
ainsi que la richesse créée pendant la même période. Cette partie reprend l’ensemble des
produits puis l’ensemble des charges pour enfin sortir avec un résultat qui sera soit
bénéficiaire ou déficitaire.
Le bilan prévisionnel
Il sert à présenter en globalité les éléments d’actif et de passif la start-up pour chaque exercice
sur la période de prévision.
Le plan de financement
Le plan de financement est un tableau dont nous retrouvons l’ensemble des ressources
financières consacrées au projet ainsi que les emplois et les besoins à financer.
Le Tableau de trésorerie
C’est un tableau établi généralement chaque mois, il rassemble l’ensemble des encaissements
et de décaissement liés à l’activité de la start-up.
Après avoir présenté tous les caractéristiques et les composantes ainsi que l’utilité du business
plan nous allons passer à voir le troisième facteur : le financement.

III- Le financement

Les moyens financiers représentent généralement un très grand fardeau pour tous les porteurs
de projets, puisque le fait d’avoir un financement important et équilibré, soit avec des
capitaux propres soit avec n’importe quel autre moyen, il pourra faire survivre la start-up sur
le marché, sinon en cas d’absence ou d’insuffisance de ces moyens, ça va évidemment mener
le projet vers l’échec. Alors dans cette section nous allons parler premièrement en détails des

20
avantages du financement puis nous présenterons les modalités les plus fréquentes pour
financer une start-up.

3.1. l’indispensabilité du financement

Lors de son démarrage et au cours du développement de son activité, la start-up doit détenir
les fonds et les moyens financiers nécessaires pour confronter ses engagements. Pour assurer
le bon fonctionnement de son activité, le startupeur est obligé de prendre en charge les
dépenses avant de chercher à réaliser des profits, c’est-à-dire qu’il doit établir tous les
investissements relatifs au quotidien de la start-up et ce n’est qu’ultérieurement, à l’issue de la
réalisation de ses ventes et du chiffre d’affaires, qu’il va avoir des recettes. En effet, nous
constatons donc qu’il y a un décalage entre les décaissements et les encaissements, ce
décalage entraîne un besoin de financement que la start-up doit obligatoirement combler en
tentant à apporter des fonds financiers selon les différentes modalités qui existent.
En partant du fait que la start-up comme n’importe quelle entreprise est une entité
économique qui combine plusieurs facteurs de production afin de sortir avec un produit
destiné à satisfaire un besoin déterminé d’un groupe d’individus, nous pouvons définir le
financement comme l’élément qui assure la survie de la start-up.

3.2. Les modalités de financement des start-ups

Les modalités de financement les plus utilisées sont les suivantes :

 Les moyens propres : Nous entendons par moyens propres les capitaux et les fonds
apportés par les fondateurs de la start-up quelle que soit leur nature, soit des apports en
numéraire soit des apports en nature. Généralement, ce genre de financement est très
risqué, puisque les jeunes entreprises n’arrivent pas à survivre même au bout de la
première année à cause du manque de capitaux et de liquidité.
 Financement par la banque : Souvent les banques sont très radines à accorder des
crédits aux startupeurs. Alors, un business plan bien formé et bien structuré est
obligatoire pour avoir l’accord du crédit par la banque.
 Les Business Angels : Les Business Angels sont des personnes physiques qui
investissent leur propre argent dans des jeunes entreprises. Ils peuvent participer au

21
financement de n’importe quel projet dans n’importe quel domaine d’activité, il suffit
qu’ils se mettent en accord avec le porteur du projet. Les business angels n’apportent
pas seulement leur soutien financier, mais, ils apportent également leurs expériences,
leurs conseils et ils accompagnent l’entrepreneur tout au long de son projet.
 Les Venture Capitalists : ce sont de la même catégorie que les business angels, Les
venture capitalists achètent des parts de capital, ils accordent des crédits et donnent
également leurs conseils aux entrepreneurs. Cependant, ici nous ne parlons pas de
personnes physiques, il s’agit des entreprises qui investissent leur argent dans des
projets bénéfiques.

Alors, voila en gros les différentes formes et modalités de financement des start-ups.

IV- L’accompagnement

L’accompagnement des start-ups peut être considéré comme l’un des facteurs les plus
importants pour la naissance d’une start-up, pour sa pérennité et encore plus pour son
expansion et son développement.

Il est convenu depuis longtemps dans les pays pionniers du monde que chaque économie
dont les start-ups sont encore dans leur démarrage doivent avoir une tendance vers la création
et le développement d’un ou de plusieurs plans de soutien entreprenarial ayant pour objet la
création de démarches d’accompagnement des startupeurs ou des futurs startupeurs. Les
objectifs cruciaux de ces programmes d’accompagnement s’appuient sur l’importance
d’apporter aux nouveaux startupeurs des réponses à leurs questions, tout en assurant un accès
plus facile et plus fluide aux différentes ressources et moyens qui leur sont nécessaires.
Actuellement le Maroc s’est dirigé vers le concept d’accompagnement entreprenarial qui
repose sur plusieurs facteurs et plusieurs mesures afin d’accompagner les porteurs des projets
dans toute leur activité (le bisness modèle, étude du marché, le financement … etc.).
L’écosystème de l’accompagnement comprend plusieurs acteurs qui ont les mêmes objectifs.
Cet écosystème connu par une complexité que nous pouvons expliquer par l’excédent des
acteurs et de la diversification entre les différents dispositifs (citons par exemple : les
consultants, les incubateurs, les institutions financières, les avocats … etc.). Son bon

22
fonctionnement est lié notamment à l’apparition de nouveaux acteurs (les accélérateurs par
exemple) et à la diffusion de nouvelles procédures d’accompagnement.
Toutes ses donnés présentent un enjeu primordial pour valoriser le rôle de l’accompagnement
des start-ups au Maroc. A cet égard nous pouvons dire que l’aptitude et l’efficacité de
l’écosystème de l’accompagnement tant qu’un facteur clé de succès et d’échec et fondée
principalement sur les relations existantes entre les différentes parties prenantes qui le
composent.

4.1. La structure d’incubation : Définition

Pour n’importe quel écosystème d’accompagnement les incubateurs jouent le rôle le plus
important, vu qu’ils sont considérés comme l’intermédiaire principal entre les porteurs des
projets et l’environnement externe de l’incubateur.
Selon la définition de Cooper (1985), l’incubateur est considéré comme une organisation ou
un environnement qui influence, en amont du processus de création d’entreprises, les
compétences et les motivations de l’entrepreneur. Il permet d’apporter un soutien ante
création pour faciliter le démarrage de nouvelles entreprises. Le but est d’entraîner les
créateurs à leur futur métier et de leur permettre de monter des projets plus réalistes (Cullière,
2003). Comme le mentionnent Allen et McCluskey (1990), l’incubateur d’entreprises offre
un espace, des services bureautiques partagés et une assistance dans le développement de
l’activité dans un environnement propice à la création de nouvelles entreprises, à la survie et à
la croissance.
Partant des constats du monde pratique et ceux du monde des académiciens nous ne pouvons
omettre aujourd’hui la question de la complexité de l’écosystème de l’accompagnement
entreprenarial en raison de grand nombre d'incubateurs et de leur diversité. Les modèles
d’incubateurs ont évolué et leurs configurations varient considérablement, car ils sont très
sensibles aux conditions environnementales locales, les spécificités de leur territoire et de
l'écosystème unique qu’ils appartiennent (Chandra, 2007).

4.2. Le rôle de l’incubateur et de l’accompagnement

D’après la littérature antérieure, on constate que les incubateurs dominent la scène de


l’écosystème d’accompagnement entreprenarial.

23
L’accompagnement est fondé sur plusieurs facteurs, surtout sur les compétences et l’expertise
des incubateurs. Actuellement, il est évident que la forme la plus efficace est celle qui facilite
les premiers pas du porteur du projet, comme déterminer, définir et valider son business
model, son domaine d’activité stratégique, étudier le marché, avoir accès aux informations
juridiques, trouver des business angels, et le plus important c’est de réaliser les premières
ventes.
Généralement, c’est l’initiative, la vision et l’attitude du startupeur qui ouvrent la porte a
l’accompagnement et détermine les chances de la réussite des start-ups. Le facteur le plus
déterminant pour réussir l’accompagnement est l’engagement et la complémentarité entre le
startupeur et l’organisme qui le compagne. A cet égard les deux parties doivent donner tout
l’effort possible pour réussir cet engagement, le structurer et bien sur le rendre profitant pour
la start-up.
L’accompagnateur de sa part, doit analyser la personnalité du porteur du projet, ses ambitions,
ses idées et surtout l’évolution du projet. De l’autre part, le startupeur doit mettre les toutes les
informations liées a l’activité de la start-up à la disposition de son accompagnateur, sans
hésiter d’exprimer ses besoins et ses attentes. Toutefois, le startupeur doit demander s’il est
nécessaire du coaching ou du mentorat. Le coaching est une relation fonctionnelle, elle vise
les tâches à court terme, tandis que le mentorat est une relation personnelle orientée vers des
objectifs soit professionnelle soit personnelle à moyen et à long terme.

En somme, il ne faut pas oublier que le fait d’accompagner les start-ups dans leur démarrage a
pour objectif d’aider le startupeur à créer une start-up caractérisée par la créativité,
l’innovation et par le fort potentiel de croissance.
Les accompagnateurs n’ont pas pour objectif de fournir des solutions, leur rôle est de guider
le startupeur à chercher ces solutions. Les conseils et les recommandations données par
coachs, les mentors et tous les organismes d’accompagnement, peuvent s’intéresser à des
aspects stratégiques, managériaux et financiers.

En guise de conclusion, dans ce deuxième chapitre nous avons parlé des quatre facteurs clés
les plus déterminants du succès et de l’échec des start-ups, nous avons présenté également les
caractéristiques et l’utilité de chacun d’eux, ces facteurs sont par ordre, l’innovation, le
business plan, le financement et l’accompagnement.

24
Chapitre 3 : Etude de
cas : la start-up Uber

25
En arrivant à ce dernier chapitre et après avoir présenté de manière globale dans le premier
chapitre les spécificités et les caractéristiques de la scène entreprenariale Marocaine, les
enjeux de l’écosystème des start-ups et la description de son environnement. Par ailleurs dans
le deuxième chapitre nous avons présenté les facteurs clés les plus déterminants de la réussite
et de l’échec des start-ups. Dans ce troisième chapitre nous allons traiter le cas de l’une des
start-ups les plus connues et les plus réussies dans le monde entier, c’est le cas de « Uber »,
dans un premier temps, nous allons faire une présentation globale de Uber. Puis, nous
présenterons les spécificités et les caractéristiques des produits de Uber. Ensuite, nous allons
essayer de définir, préciser et présenter le concept de l’Uberisation, ses enjeux et ses
avantages. Enfin, nous allons parler de l’expérience de Uber au Maroc, comment c’était cette
expérience ? Quels sont les obstacles qu’ils ont trouvés ? Et quelles sont les causes qui ont
mené Uber à « échouer » et par conséquence arrêter leurs activités au Royaume ?
Pour répondre à ses questions nous allons procéder au plan ci-dessous :

I- Présentation globale
II- Les produits de Uber
III- L’uberisation : un nouveau modèle économique
IV- UberMaroc

I- Présentation Globale

1.1. Uber

La société Uber, appelée anciennement UberCab, est une start-up américaine qui opère dans
le domaine de la technologie, précisément les applications mobiles qui ont pour but de mettre
en contact les utilisateurs avec les conducteurs afin de réaliser un service de transport.
Uber est installée à San Francisco, California, aux Etats-Unis. La valeur de la start-up s’est
élevée à 50 milliards de dollars en 2015 et elle a réussi à commercialisé ses applications dans
plus 310 villes partout dans le monde. Uber a été créée par trois fondateurs, Garrett Camp,
Oscar Salazar et Travis Kalanick.

26
Uber a fait l’objet de plusieurs polémiques, à cause des débats qui ont eu lieu sur son activité,
puisqu’elle a été accusée de concurrence déloyale et de travail dissimulé de la part des
autorités publiques et des autres parties prenantes, ses différents acteurs argumentent ces
accusations par le non respect de la réglementation administrative, sociale et fiscale de la part
de Uber. Le fort développement et la croissance rapide ont engendré des conséquences
nuisibles à Uber, puisque l’activité de la société à été interdite dans plusieurs pays au monde.

1.2. L’origine de l’idée et le lancement officiel

Les trois fondateurs officiels de la société, Garrett Camp, Oscar Salazar et Travis Kalnick
l’ont crée au début sous le nom de UberCab. En 2008 ils assistaient au salon LeWeb à Paris,
ils cherchaient un taxi pour se déplacer mais ils ne l’ont pas trouvé tout en constatant que ce
moyen de transport (Taxi) à Paris souffre des mêmes problèmes que celui de San Francisco.
Le jour où ils sont revenus à la Silicon Valley ils leur vient l’idée de créer un service de
chauffeur privé pour les particuliers.

Garrett Camp avait pour mission le développement de l’application sur IOS (le système
d’exploitation de l’entreprise Apple) et il a convaincu Travis Kalnick de le rejoindre sur le
projet. Après Travis est devenu le chef incubateur en été 2009, sa mission était de trouver un
directeur général et par la suite lancer l’activité à San Francisco, leur objectif était de
moderniser le service du transport urbain et de fournir un bon produit aux consommateurs afin
de devenir parmi les acteurs pionniers du secteur du transport. L’activité a été lancée
officiellement sur IOS et Android à San Francisco en 2010, après, Uber a réussi à exporter
son produit en d’autres villes aux Etats-Unis et d’autres pays dans le monde.

II- Les Produits de Uber

L’application de Uber permet à ses utilisateurs de localiser le conducteur le plus proche et de


le réserver que par un seul click, l’application permet également de suivre le trajet du véhicule
qu’ils ont réservé sur leurs smartphones en attendant qu’il arrive.

27
Le paiement se fait à la fin du service par prélèvement bancaire, c’est-à-dire qu’il n’existe
aucun échange de monnaie entre le chauffeur et le client. Ce qui permet bien évidemment de
garantir la crédibilité de la société.
Le Produit de Uber sert à régler le problème de la non disponibilité des moyens de transport
surtout le soir et les Week-ends.

En France par exemple, Uber propose des multiples services uniques et diversifiés, nous
trouvons par exemple :

UberX : c’est un service avec des conducteurs professionnels qui proposent des berlines
standard.
Uber Berline : des conducteurs professionnels mais avec des berlines de luxe.
UberVan : des conducteurs professionnels conduisant des véhicules avec une capacité de 6
personnes.
UberPool : ce service permet au client de partager son trajet avec un autre client qui se trouve
à la même place et allant à la même destination.
UberEats : Il propose de livrer des repas provenant des restaurants.
UberGreen : des conducteurs professionnels avec des voitures écologiques.

Par ailleurs, Uber joue essentiellement sur la diversification, la différenciation et l’innovation


dans son produit, tout en proposant des services comme le transport de colis, la livraison de
repas et les véhicules écologiques. En outre, Uber développe un produit de taxis aériens
urbains, dont le nom du projet est Elevate, le premier test de ce produit sera à Dallas, Los
Angeles et Dubaï en 2020.

III- L’uberisation : un nouveau modèle économique

3.1. Définition

Le terme a été prononcé la première fois par Maurice Lévy (patron de Publicis) lors d’une
interview avec Financial Times, dont elle a parlé de la crainte des entreprises d’être
« uberisées », la crainte dans ce contexte signifie la peur de confronter l’entrée d’un nouvel

28
acteur qui va rendre l’économie plus numérique qu’avant. L’uberisation pour Maurice est
donc la crainte des grandes sociétés d’être dépassées par les nouvelles start-ups innovantes.
« L'uberisation (ou ubérisation), du nom de l'entreprise Uber, est un phénomène récent
dans le domaine de l'économie consistant en l'utilisation de services permettant aux
professionnels et aux clients de se mettre en contact direct, de manière quasi instantanée,
grâce à l'utilisation des nouvelles technologies. La mutualisation de la gestion
administrative et des infrastructures lourdes permet notamment de réduire le coût de
revient de ce type de service ainsi que les poids des formalités pour les usagers. Les moyens
technologiques permettant l'« uberisation » sont la généralisation du haut débit, de
l'internet mobile, des smartphones et de la géolocalisation. L'uberisation s'inscrit de
manière plus large dans le cadre de l'économie collaborative. Ce concept s'oppose en fait à
celui connu depuis des générations, et particulièrement depuis les trente glorieuses, c'est-à-
dire le monde fixe et réglementé du salariat. ». Wikipédia.

« L’uberisation est l’adoption d’un modèle de commerce consistant à mettre des ressources
à disposition des clients depuis leurs smartphones, à tout moment et sans délai. »
Wikitionnaire.

Philippe Corrot le co-fondateur des plateformes Fnac.com, de Keyrus et de Mirakl, donne


la définition suivante : « Uber n’est qu’un cas isolé d’une mutation des modes de
consommation globale. On va vers un modèle économique basé sur la désintermédiation
(mise en relation directe des consommateurs et des producteurs/prestataires). Ce qui permet
aux consommateurs d’avoir accès à une offre plus étendue pour des prix plus bas avec une
très bonne qualité de service. »

Nous prenons également la définition de Stéphane Soumier, un journaliste spécialisé dans le


management des grandes sociétés « N’importe qui peut faire votre travail du jour au
lendemain sans aucune qualification parce que la technologie lui donne toutes les
possibilités de faire votre travail, et donc il va le faire pour beaucoup moins cher. »

29
3.2. Les caractéristiques d’un service Uberisé

Pour que nous puissions qualifier un service comme « Uberisé », nous avons quelques
critères qui doivent être vérifiés :

Premièrement, il est indispensable qu’une plateforme numérique soit mise en place pour
avoir une communication parfaite entre le prestataire et le client ;

Deuxièmement, il faut avoir un maximum de réactivité entre le client et le prestataire par le


fait de les mettre en relation immédiate en jouant sur la proximité géographique ;

Troisièmement, le paiement du service doit être entre le client et la plateforme, et c’est celle-
ci qui va payer le prestataire après le prélèvement d’une commission ;

Finalement, l’évaluation du service se fait mutuellement de la part du client et de la part du


prestataire.

IV- Uber Maroc

4.1. Le lancement de la filiale

En 2015, Uber a décidé de s’implanter pour la première fois dans un pays Francophone
Africain, à ce moment, le Maroc était bien évidemment le bon choix pour Uber.

Le 21 juillet 2015, Uber s’est installée officiellement au Maroc, en commençant son activité
par une période de test qui durait 2 mois comme elle faisait à chaque fois quand elle
s’implante dans un nouveau pays.

Uber a commencé son activité en lançant le produit UberX (service avec des chauffeurs
professionnels proposant des berlines standard) avec un prix qui s’élevait à un minimum de
16DH la course, c’est presque deux fois plus chers qu’au prix des taxis (7.50DH), ce prix peut
être expliqué par la bonne qualité du service proposé par la start-up Californienne, tout en
garantissant la sécurité et la rapidité.

30
Après trois ans de son implantation officielle au Maroc, Uber dispose de presque 19000
utilisateurs réguliers qui se déplacent en utilisant l’application et également un nombre de 300
chauffeurs qui travaillent avec la société.

4.2. L’expérience de COP22

Parmi ses réalisations et l’un de ses meilleurs moments au Maroc, c’était son partenariat avec
COP22 en novembre 2016 à Marrakech dont la mission était de s’occuper de plus de 10000
trajets en moins d’une semaine, tout en utilisant seulement des véhicules hybrides ou
électriques (Le service s’appelle UberGreen), pour garantir un service 100% écologique et en
faveur de la nature.

Uber a bien profité de cette expérience pour montrer aux différents acteurs du secteur du
transport urbain au Maroc qu’elle est toujours consciente à la lutte contre la pollution urbaine
due à l’utilisation des véhicules ordinaires, en profitant de la présence des différents
dispositifs et institutions considérés par cet événement international.

4.3. Le retrait d’UberMaroc

Après seulement trois ans d’implantation au Maroc, la filiale du leader du secteur du VTC
(Véhicule de tourisme avec chauffeur) UberMaroc finit par rendre ses armes et suspendre
toutes ses activités au sein du Royaume chérifien. Le 19 février 2018 Uber a annoncé
officiellement la rupture de son activité par un communiqué publié sur le site web de la filiale.
Le communiqué explique pourquoi la décision a été prise de cette manière et exprime
également que Uber n’aurait pas quitté le Maroc si les conditions de travail étaient
convenables à son activité et que cette décision est due à des raisons qui ne sont pas en
relation avec la start-up elle-même, par contre, elle est liée à des facteurs externes comme
l’incertitude réglementaire du secteur de transport et ainsi de la sécurité de ses chauffeurs qui
ont été agressés pas mal de fois par les chauffeurs des taxis.

31
De notre coté, après avoir analysé les différents aspects de cette décision, nous avons essayé
de résumer les facteurs clés et les causes directes de cette décision de la part de la start-up
Californienne en trois points :

Premièrement, l’implantation de Uber au Maroc, nous ne pouvons pas la juger comme une
fausse décision, mais plutôt nous pouvons dire qu’elle n’était pas bien calculée, une décision
pareille nécessite beaucoup du temps pour la prendre et nécessite par ailleurs des enquêtes et
des consultations sur toutes les spécificités du domaine visé, surtout sur l’aspect juridique et
sur tout ce qui est réglementation. Puisque un pays comme le Maroc dit en voie du
développement, ne peut pas être ouvert à n’importe type d’innovation ou de modernisation
surtout sur un domaine très sensible comme le transport.

Deuxièmement, l’entrée d’une société de VTC (véhicule de tourisme avec chauffeur), n’était
pas une bonne nouvelle pour les chauffeurs des taxis, l’entrée d’un nouveau concurrent va
sûrement affecter l’activité quotidienne des taxis, surtout lorsqu’il s’agit d’un concurrent
disposant d’une force et d’une bonne réputation comme le cas d’Uber. De leurs part, les
chauffeurs des taxis n’ont pas resté les bras croisés, ils n’ont pas cessé d’organiser des
manifestations contre ce concurrent déloyal de leur point de vue. En plus de ça, ils ont collé
des affiches « anti-Uber » partout à Casablanca. Tout ça a engendré un grand conflit entre
Uber et les chauffeurs des taxis, le problème a atteint un niveau très dangereux lorsque ces
derniers ont tenté plusieurs fois d’agresser et d’attaquer directement les chauffeurs d’Uber.
Ces incidents ont causé des grands dommages à la société et à la sécurité de ses employés, la
chose qui a poussé Uber à ne pas hésiter d’arrêter toutes ses activités.

Troisièmement, l’absence d’un accompagnement de la part de l’Etat et les organismes


connus au Maroc, parce que même s’il s’agit d’une start-up qui a déjà un succès international,
il faut toujours être accompagné surtout dans un pays comme le Maroc. Un accompagnement
aurait facilité plusieurs choses à la société, ça pourrait aider Uber à trouver une solution qui
plait à tout le monde, ou pourquoi pas signer un partenariat avec les chauffeurs des taxis et les
solliciter à utiliser l’application en contre partie d’une commission qui va au compte de la
société.

32
Pour conclure ce troisième chapitre, nous pouvons dire de notre point de vue que l’expérience
d’Uber n’était pas totalement échouée, puisqu’elle a réussi à rester dans le marché pendant
trois ans, elle a réussi également à solliciter une clientèle très importante (19000 utilisateurs
réguliers) ainsi qu’un bon nombre de prestataires (300 chauffeurs). Uber disposait de
plusieurs facteurs clés de succès qui pourraient l’aider à dominer le marché, mais cette fois
ces facteurs n’étaient pas suffisants pour qu’elle ait le succès voulu. Par contre nous ne
pouvons pas dire que c’est un grand échec, vue que les facteurs qui ont poussé la start-up à
quitter le pays sont relatives à des événements et des actions insurmontables provenant de son
environnement externe et notamment des chauffeurs de taxi.

33
Conclusion générale :

Avant de conclure notre recherche nous revenons à notre point de départ, la première partie de
la problématique que nous avons posée s’intéresse essentiellement à étudier les
caractéristiques de l’écosystème Marocain des start-ups. Concernant la deuxième partie, elle
répond à la question fondamentale relative à la détermination des facteurs clés de succès et
d’échec des start-ups.

En se basant sur une méthodologie qui s’appuie sur la combinaison de deux éléments
essentiels, la documentation (se référer à la littérature et aux anciennes recherches) et notre
analyse personnelle des données. Nous avons pu sortir avec certains résultats que nous
pouvons résumer ci-dessous :

Le Maroc jusqu’au moment ne dispose pas d’un réseau entreprenarial puissant pouvant aider
les startupeurs à construire leur propre écosystème, vue que l’Etat et les différentes parties
prenantes (les banques, les universités, les grandes entreprises…etc.) ne prennent pas
suffisamment d’initiatives pour développer le profil de l’entrepreneur Marocain qui reste un
peu timide en ce qui concerne l’innovation et l’implication dans la R&D (recherche et
développement).

La pérennité, la survie, la croissance et bien évidemment le succès ou l’échec d’une start-up


ont pour principale cause la bonne ou la mauvaise exploitation de certains facteurs clés.
D’après notre recherche, nous avons constaté que la plupart chercheurs et spécialistes se
mettent d’accord sur quatre éléments principaux, l’innovation, le business plan, le
financement et l’accompagnement.

L’étude de cas de la société Uber nous a aidé à mieux comprendre le concept du nouveau
modèle économique développé par la même société appelé l’uberisation. Le fait d’uberiser
son activité est devenu une nouvelle tendance pour certaines grandes entreprises partout dans
le monde.

34
L’implantation d’Uber au Maroc en créant sa filiale UberMaroc nous a permis d’étudier
d’une angle plus claire les différents événements liés à cette implantation, jusqu’au jour où la
start-up californienne à décidé de rendre ses armes et de quitter le Maroc à cause d’une
incertitude réglementaire et d’un nombre important d’incidents dont les chauffeurs d’Uber
étaient des victimes.

En guise de conclusion, la notion qui nous a marquée dans cette recherche est celle relative à
l’incertitude réglementaire qui a causée de manière directe ou indirecte l’arrêt des activités de
la filiale Marocaine d’Uber. Les questions qui se posent maintenant sont : Quelles sont les
causes de cette incertitude réglementaire ? Quelles sont les réformes à mettre en œuvre pour
lutter contre ce problème ?
Ces questions peuvent faire l’objet de problématique d’une future recherche pour essayer
d’expliquer plus profondément cette notion.

35
Bibliographie

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 AUDRETSCH D, (2018), “Entrepreneurial Ecosystems”, Springer Edition

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 RIES E, (2011), “ Lean Startup - Adoptez l'innovation continue “, Crown

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36
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 https://www.huffpostmaghreb.com/2018/02/19/uber-transport-

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 https://fr.wikipedia.org/wiki/Uber_(entreprise)

 https://www.uber.com/fr-MA/blog/uber-au-maroc/

 http://www.entrepreneurship.univcasa.ma/wp-content/uploads/2016/08/Maroc-

RAPPORT-GEM-2015.pdf

 https://fr.wikipedia.org/wiki/Uber_(entreprise)

37
Table des matières

Sommaire ........................................................................................................................... 1

Résumé ............................................................................................................................... 2

Abstract .............................................................................................................................. 3

INTRODUCTION GÉNÉRALE............................................................................................ .4

CHAPITRE 1 : L’entreprenariat et l’écosystème des start-ups……………………….7


I- Définitions ………………………………………………………………….8
1.2. L’entreprenariat................................................................................8
1.3. Start-up……………………………………………………………9

II- L’entreprenariat au Maroc…………………………………………………….10

III- L’émergence des start-ups……………………………………………………12

IV- Les enjeux et les avantages…………………………………………………...13

CHAPITRE 2 : Les facteurs clés de succès et d’échec des start-ups…………………….15


I- L’innovation …………………………………………………………………….16

II- Le business plan………………………………………………………………..17


2.1. Définitions…………………………………………………………….17
2.2. Utilité du business plan……………………………………………….18
2.3. Les composantes du business plan……………………………………19

III- Le financement…………………………………………………………………20
3.1. L’indispensabilité du financement……………………………………21
3.2. Les modalités de financement………………………………………21

IV- L’accompagnement…………………………………………………………….22

38
4.1. La structure d’incubation : Définition………………………………..23
4.2. Le rôle de l’incubateur et de l’accompagnement…………………….23

CHAPITRE 3 : Etude de cas : La start-up Uber …………………………………………25


I- Présentation globale……………………………………………………………...26
1.1. Uber......................................................................................................26
1.2. L’origine de l’idée et le lancement officiel……………………………27

II- Les produits de Uber……………………………………………………………27

III- L’uberisation : un nouveau modèle économique……………………………...28


3.1. Définition……………………………………………………………...28
3.2. Les caractéristiques d’un service uberisé……………………………..30

IV- UberMaroc……………………………………………………………………30
4.1. Le lancement de la filiale……………………………………………..30
4.2. L’expérience de COP22………………………………………………31
4.3. Le retrait d’UberMaroc………………………………………………31

CONCLUSION GÉNÉRALE………………………………………………………………34

Bibliographie ………………………………………………………………………….….....36

Webographie ………………………………………………………………………………...37

Table des matières…………………………………………………………………………...38

39
40

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