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Correction séance sur la fable

Voici tout ce qui devrait être dans votre séance 7(ou 8) sur la fable ; complétez votre cahier si
besoin :

Séance 8 : La fable

Objectifs : revoir le classicisme, savoir définir la fable, réviser le paragraphe


argumentatif.
Point ortho : tous les élèves ont réussi leur contrôle.

1) Au 17è, la classicisme.

Le classicisme est un mouvement culturel français qui désigne les auteurs du


17è siècle, pendant le règne de Louis XIV.

Les auteurs classiques veulent imiter les auteurs de l’Antiquité car ils pensent
que ces auteurs anciens représentent une clarté parfaite.
Mais il y a un débat qu’on appelle La Querelle des Anciens et des Modernes :
certains auteurs classiques pensent que l’Antiquité est une perfection qui
surpasse tout (=les anciens), d’autres pensent que l’Antiquité est à admirer
mais qu’on peut l’égaler (=les Modernes).
C. Perrault par exemple est un Moderne tandis que La Fontaine est un Ancien.

Enfin, au 17è, on pense que les textes doivent plaire (placere) et instruire
(docere).

2) La fable

C’est un texte qui comporte un récit dont les personnages sont souvent des
animaux et une morale. Ce texte peut être en vers ou en prose.
La fable « Les obsèques de la lionne »
Elle parle d’une lionne qui meurt. Tout le monde est triste sauf un cerf.
Quelqu’un rapporte au roi, le lion, que le cerf n’a pas pleuré. Le roi est en
colère et ordonne que les loups tuent le cerf. Mais celui-ci invente une vision :
il dit que la reine lui est apparue et lui a dit de ne pas pleurer. Le roi croit le
cerf, lui pardonne et lui offre un cadeau.

Cette fable se moque des courtisans qui imitent le roi et du roi qui est naïf.
Les vers qui montrent que La fontaine se moque sont :
«  Tristes, gais, prêts à tout, à tout indifférents, » : énumération et antithèse
« Peuple caméléon, peuple singe du maître, » : deux métaphores péjoratives
« On dirait qu'un esprit anime mille corps ; » : hyperbole
« Ils goberont l'appât, vous serez leur ami. » : métaphore

Paragraphe argumentatif :

Cette fable est satirique. En effet, le fabuliste se moque de l’hypocrisie des


courtisans et de la naïveté du roi.
Ainsi on remarque au v18 l’énumération « Tristes, gais, prêts à tout, à tout
indifférents ». Cette énumération se moque des courtisans qui changent
toujours de comportement. Dans ce même vers, on voit une antithèse entre
« tristes » et « gais » ; là encore la Fontaine ridiculise les courtisans. De plus,
la double métaphore « peuple caméléon, « peuple singe » permet aussi de
critiquer les gens de la cour qui imitent leur maître. L’hyperbole « mille
corps » montre aussi l’hypocrisie des courtisans.
Pour critiquer la naïveté du roi le fabuliste emploie la métaphore « ils
goberont l’appât ». Les rois sont stupides et avalent tous les mensonges qu’on
leur sert.
Cette fable est donc satirique.

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