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ENSA Tétouan Année universitaire 2020-2021

GC2

Module: Mécanique des sols


Corrigé de la série 7

Questions de cours :
Voir diapositives du cours.

Exercice 1:
Ecrivons l’équilibre du domaine montré sur la figure 1.1

x τ
σn
z σ3
α Figure 1.1
σ1

On a : −σ1 x + σn  cos α + τ sin α = 0 et −σ3 y + σ n  sin α − τ cos α = 0 . Ce qui donne le système


 x
σn cos α + τ sin α = σ1  
des deux équations à deux inconnues suivant:  . Mais x = cos α et
σ sin α − τ cos α = σ  y 
 n 3

y σn cos α + τ sin α = σ1 cos α
= sin α , d’où  (1). La résolution du système (1) donne alors :
 σn sin α − τ cos α = σ3 sin α
σn = σ1 cos 2 α + σ3 sin 2 α 1 + cos(2α )
 . En faisant appel aux relations trigonométriques: cos 2 α = ,
τ = (σ1 − σ3 ) cos α sin α 2
1 − cos(2α)
sin 2 α = et sin(2α ) = 2 cos α sin α , il vient finalement:
2
 σ1 − σ3
τ = 2 sin(2α)
 (2).
σ = σ1 + σ3 + σ1 − σ3 cos(2α )
 n 2 2

1.1 La première équation du système (2) permet de déduire: sin(2α ) = . D’où
σ1 − σ3
1  2τ  π 1 −1  2τ 
α1 = sin −1   ou α 2 = − sin   . Ce qui donne deux solutions différentes pour
2  σ1 − σ3  2 2  σ1 − σ3 
σ +σ σ −σ
σn en utilisant l’expression: σn = 1 3 + 1 3 cos(2α ) . A.N. : α1 = 25.53° , σn 2 = 133.3kPa ,
2 2
α 2 = 64.5° et σn 2 = 76.68kPa .

1
1.2 On inverse la deuxième équation du système (2) et on trouve :
2 1 + cos(2α )
σ3 = σ n − σ1 . En utilisant maintenant la première équation du système (2) la
1 − cos(2α ) 1 − cos(2α)
σ −σ
contrainte de cisaillement se calcule par: τ = 1 3 sin(2α) . A.N. : σ3 = 78.88kPa , τ = 25.17kPa .
2
1.3 A la rupture, le cercle de Mohr est tangent à la courbe intrinsèque. En se référant à la figure 1.2,
R σ1,rupt − σ3,rupt 1 − sin ϕ
il vient: sin ϕ = , soit sin ϕ = . Ce qui donne σ3,rupt = σ1,rupt .
OC σ1,rupt + σ3,rupt 1 + sin ϕ

R
ϕ
O σ3,rupt σ1,rupt
C σ

Figure 1.2

1 − cos x x
En utilisant la relation trigonométrique: = tan 2   , il vient:
1 + cos x 2
π 
1 − cos  − ϕ 
1 − sin ϕ  2  = tan 2  π − ϕ  . D’où σ 2π ϕ
=   3,rupt = σ1,rupt tan  −  (3).
1 + sin ϕ π   4 2  4 2
1 + cos  − ϕ 
2 
1.4 Ici, il s’agit d’un essai drainé où les contraintes représentent les contraintes effectives. La
 π ϕ′  π  σ′3,rupt 
tan 2  −  . D’où l’on tire: ϕ′ = − 2 tan  ±
−1
relation (3) devient alors: σ′3,rupt = σ1,rupt
′  .
4 2  2  σ′1,rupt 
 

τ′

τ′rupt
R
Figure 1.3
ϕ′
O σ′3,rupt σ′n,rupt ′
σ1,rupt
C σ′

2
σ′n,rupt = OC − R sin ϕ′ ′
σ1,rupt − σ′3,rupt
En se référant à la figure 1.3, on obtient:  . Mais R = et
τ′rupt = R cos ϕ′ 2
 1 − sin ϕ′ 1 + sin ϕ′
 σ′n,rupt = σ1,rupt
′ + σ′3,rupt
′ ′
σ1,rupt + σ3,rupt  2 2
OC = . D’où  .
2 τ′ = σ1,rupt′ − σ′3,rupt
cos ϕ′
 rupt 2
Comme déjà établi dans la question 1.2, la valeur de α est donnée par:
π 1  2τ′rupt  π 1 π ϕ′
α = − sin −1   , c’est-à-dire, α = − sin −1 ( cos ϕ′ ) soit α = + .
 σ1,rupt − σ′3,rupt 
2 2  ′ 2 2 4 2
A.N.: ϕ′ = 41.8° ou ϕ′ = 138.2° ; σ′n,rupt = 16.67kPa ; τ′rupt = 14.91kPa ; α = 65.9° .

1.5 Puisqu’il s’agit d’un essai consolidé, par rapport à la question 1.4, il n’y a que la contrainte
 π ϕ′ 

σ1rupt qui change et qui prend la valeur σ1rupt ′ = 100kPa . D’où σ3,rupt = σ1,rupt tan 2  −  et
4 2 

σ1,rupt − σ′3,rupt
τ′rupt = cos ϕ′ . A.N. : ϕ′ = 41.8° ; σ′3,rupt = 20kPa et τ′rupt = 29.82kPa .
2

Exercice 2:
2.1 La rupture correspond au cercle de Mohr tangent à la courbe intrinsèque. Dans le cas du sable
considéré, la courbe intrinsèque est constituée des deux demi-droites faisant un angle de 36° avec
l’axe des contraintes normales Oσ et passant par l’origine des axes (car la cohésion est nulle).
A début de l’essai, l’échantillon est soumis à un tenseur de contrainte isotrope et le cercle de Mohr
se réduit au point de l’axe Oσ d’abscisse σ3 = 300kPa .
Lorsqu’on fait croître σ1 , le diamètre du cercle de Mohr augmente, l’extrémité du diamètre
correspondant à σ3 restant fixe, et ce jusqu’à ce que le cercle de Mohr de rupture devient tangent à
la courbe intrinsèque.

R
ϕ
O ϕ σ3 σ1
C σ

R
Soient d et R l’abscisse du centre et le rayon du cercle de Mohr de rupture. On a: = sin ϕ . D’où
d

3
1 − sin ϕ 1 + sin ϕ σ1,rupt 1 + sin ϕ
σ3 = d − R = R et σ1,rupt = d + R = R . Par suite : = , soit
sin ϕ sin ϕ σ3 1 − sin ϕ
π ϕ
σ1,rupt = σ3 tan 2  +  . A.N. : σ1,rupt = 1156kPa .
4 2

2.2 Dans ce cas, la courbe intrinsèque est toujours constituée de deux droites symétriques par
rapport à l’axe Oσ et faisant avec cet axe des angles de 36° . Mais du fait de la cohésion, ces deux
droites ne passent pas par l’origine mais par les points de coordonnées : σ = 0 et τ = ± c .

R
+c ϕ
ϕ σ3 σ1
C σ
−c

En faisant un calcul similaire à celui fait dans l’exercice 2 et en posant H = c cotanϕ , on obtient:
π ϕ π ϕ
σ1,rupt + H = ( σ3 + H ) tan 2  +  , soit σ1,rupt = ( σ3 + H ) tan 2  +  − H . A.N.: H = 16.5kPa ,
4 2 4 2
σ1,rupt = 1203kPa .

Exercice 3:
Chacune des deux expériences fournit un cercle de Mohr limite qui conduit à la relation établie au
π ϕ
cours de l’exercice 3, à savoir: σ1,rupt = ( σ3 + H ) tan 2  +  − H avec H = c cotanϕ . Posons :
4 2
π ϕ
K = tan 2  +  . Pour le premier essai, on a : σ3 = 200kPa et σ1,rupt = 800kPa . Pour le second
4 2
essai, on a : σ3 = 300kPa et σ1,rupt = 1100kPa . D’où les le système des deux équations suivantes:
800 − 200K = H(K − 1) π ϕ
 (1). La résolution de ce système donne K = 3 , soit tan  +  = ∓ 3 . On
1100 − 300K = H(K − 1) 4 2
∓8π − 6 π π −7 π
obtient alors ϕ = , soit ϕ = ou ϕ = avec la deuxième solution qui n’a pas un sens
12 6 6
physique car cotanϕ < 0 .

4
800 − 200K
Par ailleurs, la première équation du système (1) permet d’avoir : H = , soit H = 100 . Il
K −1
H
vient alors c = , soit c = 57.7kPa .
cotanϕ

Exercice 4:
Pour l’échantillon d’argile saturée, la résistance à la compression simple (essai où σ3 = 0 ) est
donnée par R C = 2c U (1). Il s’agit donc de déterminer c U à partir des paramètres ϕCU et cCU .
Traçons dans le plan de Mohr, le cercle de Mohr en contraintes totales correspondant à l’essai
consolidé non drainé.

τ Compression
simple

T ϕCU
Consolidé
R non drainé
cU cCU

σ0 = σ v σ1
O′ O C σ

La contrainte de consolidation σ3 est égale à la valeur de σ v0 au cours de l’essai.


A la fin de la phase de consolidation on a: u = 0 , car durant cette phase le drainage est effectué.
Donc σ3 = σ v0 est une contrainte effective. A la fin de la phase d’écrasement au contraire, le
drainage n’étant pas permis, u ≠ 0 , donc σ3 = σ v0 est une contrainte totale.
σ − σ v0 CT R
D’après la figure, c U = 1 = R et sin ϕCU = = . Mais O′C = σ v0 + R + cCU cotanϕCU ,
2 O′C O′C
d’où c U = (σ v0 + c U ) sin ϕCU + cCU cos ϕCU . En résolvant cette équation, il vient :
sin ϕCU cos ϕCU
c U = σ v0 + cCU (2).
1 − sin ϕCU 1 − sin ϕCU
Il reste à déterminer la pression de consolidation σ v0 correspondant à la contrainte effective σ′v
existant in situ à la profondeur H où a été prélevé l’échantillon. On a : σ v0 = σ′v = γ′H où
γ′ = γ sat − γ w avec γ sat = γ d + nγ w . D’où σ v0 = [ γ d + (n − 1) γ w ] H . A.N.: σ v0 = 86.6 kPa .
D’après (2), on obtient: c U = 78.8 kPa . D’où l’on tire en utilisant (1) que R C = 158kPa .

Exercice 5:
5.1 Soit σi la contrainte isotrope appliquée au matériau considéré de module d’Young E et de
coefficient de Poisson ν . Avec la convention de signe de la mécanique des sols (contrainte de
compression positive et dilatation positive), l’élasticité linéaire se traduit par la relation:
1
εi = − ( σi − 2νσi ) .
E
La variation de volume est égale à la trace du tenseur des déformations, soit:
∆V 3σ (1 − 2ν )
= 3εi = − i . Ainsi σi ≥ 0 ⇒ ∆V / V ≤ 0 seulement si 1 − 2ν ≥ 0 , soit ν ≤ 0.5 . On
V E
retrouve la condition de stabilité matérielle déjà vue en mécanique du solide déformable.
5
Dans le cas où ν = 0.5 , la variation relative de volume est nulle et le sol est incompressible.
∆σ v
5.2 Le module œdométrique est donné par: E oed = − (1). La notation ∆σ v signifie que la
∆ ( dh / h )
loi d’élasticité linéaire n’est valable que localement pour une plage de variation de σ v déterminée.
Dans l’œdomètre, la direction verticale correspond à la contrainte principale majeure, l’équation (1)
se réécrit alors sous la forme ∆σ1 = − E oed ∆ε1 (2) où l’indice 1 désigne la direction principale
majeure. Les deux autres directions principales sont horizontales avec des contraintes principales
qui sont identiques (symétrie de révolution): ∆σ 2 = ∆σ3 .
Le moule étant rigide latéralement, il vient: ∆ε 2 = ∆ε3 = 0 . L’élasticité linéaire permet alors
1 1
d’écrire: ∆ε1 = − ( ∆σ1 − 2ν∆σ 2 ) ; ∆ε 2 = ∆ε3 = − ( ∆σ3 − ν∆σ1 − ν∆σ3 ) = 0 . Cette dernière
E E
ν
équation donne ∆σ3 = ∆σ1 . En reportant cette expression dans la première équation, on obtient:
1− ν

∆σ1  2ν 2  E
∆ε1 = − 1 −  ou encore ∆σ1 = − ∆ε1 (3). En comparant les équations (2) et (3), il
E  1− ν  2ν 2
1−
1− ν
E
vient: E oed = (4). Cette relation montre que le module œdométrique est toujours supérieur
2ν 2
1−
1− ν
au module d’élasticité tangent.
Pour le cas particulier où ν = 1/ 3 , l’équation (4) donne: E oed = 1.5E .

Exercice 6:
(a) Essai à la boite de Casagrande
Au début de l’essai (état initial) la contrainte principale majeure est verticale σ1 = σ v et la contrainte
principale mineure vaut: σ3 = K 0σ1 (puisque les déformations latérales sont nulles).

M
τf
Cf

ϕ A A′
O K 0σv σv C σ
C0
−τf
M′

Figure 6.1

6
τf

∆L / L

σv τf σv

Figure 6.2 : Cisaillement à la boîte de Casagrande

Le cercle de Mohr correspondant est désigné par C0 sur la figure 6.1. A la rupture, le cercle de
Mohr Cf est tangent à la courbe intrinsèque, le point de contact correspondant au pic de la courbe
effort-déformation.
A la rupture le vecteur contrainte qui s’exerce sur une facette horizontale est représenté par le
 
vecteur OM ( σ v , τf ) , alors que dans l’état initial il s’agissait de OA ( σ v , 0 ) .
  π
( )
On a: CM, CA ' = − − ϕ . Donc la direction principale selon laquelle s’exerce la contrainte
2
π ϕ
principale majeure se trouve à  +  de l’horizontale.
4 2

(b) Essai de cisaillement au triaxial


Au cours de l’essai triaxial, la contrainte verticale qui s’exerce sur une facette horizontale au centre
de l’échantillon est la contrainte principale majeure.

Figure 6.3
ϕ
O σ 0 = σ3 σ1 σ

A partir de la symétrie de révolution toute direction horizontale est aussi une direction principale.
Donc les directions principales ne changent pas durant l’essai.

7
Conclusion:
Le plan de cisaillement étant imposé à la boîte de Casagrande, ceci entraîne que les directions
π ϕ
principales des tenseurs de contraintes subissent une rotation de + au cours du cisaillement,
4 2
alors qu’au triaxial les directions du tenseur des contraintes restent les mêmes; le plan de
π ϕ
cisaillement n’étant pas imposé dans ce cas et fait l’angle + avec l’horizontale.
4 2

Exercice 7:
7.1 La figure 7.1 donne la réponse à la question posée.

σ1
Trisectrice
Triaxial isotrope
Œdométrique

Boîte de cisaillement
Triaxial classique σ3 Figure 7.1
Triaxial à contrainte
moyenne constante

σ 2 = σ3
σ2

7.2 Les cercles de Mohr sont donnés sur les figures 7.2 à 7.6.

Début de l’essai Fin de l’essai


O σ

Figure 7.2: Essai triaxial isotrope

8
τ

Fin de l’essai

ϕ
O σv σ

Début de l’essai

Figure 7.3: Essai œdométrique

τ
Fin de l’essai

ϕ
σv
O σ

Début de l’essai

Figure 7.4: Essai boîte de cisaillement

Fin de l’essai

ϕ
O σ

Début de l’essai

Figure 7.5: Essai triaxial classique

9
τ

Fin de l’essai

ϕ
O σ

Début de l’essai

Figure 7.6: Essai triaxial à contrainte moyenne constante

Le seul essai où les contraintes principales subissent une rotation en cours d’essai est celui de la
boîte de cisaillement.
Cette étude montre que l’essai triaxial isotrope ne peut pas être utilisé pour caractériser l’état de
rupture d’un sol.

Exercice 8:
8.1 Lors de son extraction, l’échantillon est déchargé puisqu’il n’est plus soumis aux contraintes
provoquées par les couches sus-jacentes. On peut estimer que l’essai est fait à court terme après
l’extraction de l’échantillon. Dans ces conditions, le drainage est négligeable. Donc puisque l’eau
peut être considérée comme incompressible par rapport au squelette, la variation de volume de
l’échantillon sera nulle. Par suite, les contraintes effectives resteront constantes puisque ce sont
elles qui sont directement liées aux déformations du squelette, donc aux variations de volume.
Sous contrainte isotrope au triaxial, on aura donc : σ′3 = σ3 − u .
A la pression atmosphérique juste avant l’essai, on aura également: σ′3,0 = σ3,0 − u 0 .
Mais la pression atmosphérique correspond au zéro des contraintes totales, donc: σ3,0 = 0 . Par
suite: σ′3,0 = − u 0 .
Les contraintes effectives restent constantes : σ′3,0 = σ′3 . D’où − u 0 = σ3 − u . A.N.: u 0 = −16kPa .
La pression interstitielle n’est pas nulle car elle n’a pas le temps de se dissiper.
W W
8.2 Le poids volumique humide de l’échantillon d’argile saturée est : γ sat = sat = sat . A.N.:
V πR 2 h
γ + eγ w γ −γ
γ s = 26.98kN / m3 , γ sat = 18.4kN / m3 . Par ailleurs, on a: γ sat = s . D’où e = s sat . A.N. :
1+ e γ sat − γ w
e = 0.9985 .
Il s’agit de l’indice des vides initial correspondant à la contrainte effective initiale σ′0 = 16kPa .
Après application de la contrainte latérale de 85kN / m 2 jusqu’à ce que la pression interstitielle soit
nulle, la contrainte effective est égale à : σ′ = 85kPa .
En désignant par V le volume total de l’échantillon, et par Vg le volume des grains supposé
constant (grains incompressibles), on a :
- dans l’état initial : V = Vg (1 + e)
- dans l’état final : V + ∆V = Vg (1 + e + ∆e)
∆V ∆V
d’où l’on tire : ∆V = Vg ∆e , soit ∆e = (1 + e) . A.N. : = −0.1 ; ∆e = −0.1999 .
V V

10
−∆e
L’indice de compression de l’argile est donné par : CC = . A.N. : CC = 0.2756 .
∆ log10 (σ)
F
8.3 A chaque instant de l’écrasement, le déviateur σ1 − σ3 est donné par l’expression: σ1 − σ3 =
S
où S désigne la section actuelle de l’échantillon. En admettant que l’échantillon est resté un
cylindre droit au cours de l’écrasement, on a, puisque la variation de volume est nulle au cours d’un
essai non drainé : H 0S0 = H ruptSrupt où H 0 et S0 désignent la hauteur et la section initiales de
l’échantillon alors que H rupt et Srupt désignent la hauteur et la section de l’échantillon à la rupture.
H 0S0 πd 2 80
D’où Srupt = . A.N.: S0 = 0 , soit S0 = 1.257 ×10−3 m 2 , Srupt = S0 , soit
H rupt 4 80 − 3.6
123
Srupt = 1.316 ×10−3 m 2 . On aura donc à la rupture : (σ1 − σ3 )rupt = , soit
1.263 ×10 −3
(σ1 − σ3 ) rupt = 93.46 kPa .
La contrainte principale mineure effective est égale à: σ′3 = σ3 − u = 85 − 35 , soit σ′3 = 50kPa .
Par ailleurs σ1′ − σ′3 = σ1 − σ3 . D’où σ1′ − σ′3 = 93.46kPa . D’où la valeur de la contrainte principale
majeure effective: σ1′ = (σ1 − σ3 ) + σ′3 , ce qui donne σ1′ = 97.39 + 50 , soit σ1′ = 143.5kPa
8.4 L’essai étant drainé, u = 0 et on a : σ′3 = σ3 = 85kPa . Par ailleurs: σ1′ = 235kPa .
Avec ce couple de valeurs et celui obtenu dans la question 8.3, il est possible de tracer les cercles de
Mohr des deux échantillons, ainsi que la courbe intrinsèque qui est la droite tangente aux deux
cercles. Notons les deux jeux de contraintes principales de la façon suivante: σ′3,1 = 50kPa ;
′ = 147.4kPa ;
σ1,1 σ′3,2 = 85kPa et σ1,2
′ = 235kPa (sans rajouter rupt en indice pour alléger les
′ − σ′3,1
σ1,1 ′ − σ′3,2
σ1,2 ′ + σ′3,1
σ1,1
notations). Introduisons les quantités suivantes: R1 = , R2 = , x1 = et
2 2 2
σ′ + σ′3,2 R1 = ( H + OC1 ) sin ϕ′
x 2 = 1,2 . En se référant à la figure 10.1, il vient:  . Mais, H = c cotanϕ′ ,
2 R 2 = ( H + OC2 ) sin ϕ′
 R − R1
 sin ϕ′ = 2
R1 = c cos ϕ′ + x1 sin ϕ′  x 2 − x1
OC1 = x1 et OC2 = x 2 . D’où  , ce qui donne  .
R 2 = c cos ϕ′ + x 2 sin ϕ′ c = R 2 − x 2 sin ϕ′
 cos ϕ′
τ

c R2
ϕ R1

O C1 C2 σ
H

Figure 8.1

A.N.: R1 = 48.7kPa , R 2 = 75kPa , x1 = 98.7kPa , x 2 = 160kPa , ϕ′ = 26.53° et c = 3.95kPa .

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