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Henri Capron
SBS-EM
Année académique 2008-2009
Références:
Polèse M. et Shearmur R., (2005), Economie urbaine et régionale
Economica, Paris
Aydalot P., (1985), Economie régionale et urbaine, Economica, Paris
Ouvrage de sensibilisation:
Benko G., (1998), La science régionale, Que sais-je?, PUF
Témoins invités
Plan du cours
• L 10. Etude de cas: choix d’une ville ou d’une région et appliquer les principes discutés
au cours (y compris dans le syllabus ou les lectures)
L.1.1. L’espace dans pensée économique traditionnelle
– Les prix des facteurs et des biens sont uniques pour tous les agents;
– les facteurs de production sont parfaitement mobiles
– Le niveau de production des firmes est fixé par l’égalisation du coût marginal
au prix du bien
L.1.3. L’espace dans pensée économique
traditionnelle (suite)
• La confrontation de ces conditions avec la réalité économique montre la précarité du
résultat:
– Les prix des facteurs et des biens sont diversifiés dans le temps et dans l’espace
suite à l’existence de coûts de transport, l’inégale répartition des agents
économiques dans l’espace, l’inégale répartition de l’information, la différenciation
des produits;
– Des rigidités interdisent une parfaite mobilité des facteurs: barrières à l’entrée en
matière de disponibilité du capital, rétention d’information, existence de frontières;
– Phénomènes d’économies externes, présence de secteurs à rendements croissants,
imperfections de marché permettant à certaines firmes de bénéficier d’un pouvoir de
marché au détriment de l’optimum social.
Pour que la loi de l’offre et de la demande puisse expliquer la formation d’un prix
unique, toutes les transactions doivent se dérouler en un point unique
L.1.4. L’espace dans pensée économique
traditionnelle (suite)
• L’économie spatiale est un science du concret qui étudie la relation entre l’espace
vécu et la vie économique: il n’y a pas de vie économique sans territoire
1995 Asheim- Modèle des Systèmes régionaux Quel est le rôle de l'innovation et de
Florida régions d'innovation l'apprentissage dans les stratégies
apprenantes de développement régional?
L2.1. Fondements des politiques publiques
Déficiences
du système AFFECTATION EFFICACITE
de marché et promouvoir un convergence
institutionnelles environnement concurrentiel réelle
Fondements
théoriques
champ du diagnostic
Favoriser la Mobilisation des
Objectivation croissance ressources
harmonieuse
Outils d'analyse spatiale Principe d'efficacité
champ d'action priorités instrumentation
L2.3. Transferts et syndrome de la dépendance
régionale
1. Modèle avec ajustement automatique 2. Modèle avec rigidité sur le marché du travail
D1 D1
S2
D2 D2
Q1 Travail Q2 Q1 Travail
Toute baisse de la demande se traduit par une baisse de salaire ce qui permet un maintien du plein emploi
Une baisse de la demande se traduit par une diminution de la quantité des travailleurs ayant un emploi a accroissement du chômage
Si les salaires pratiqués dans un secteur servent de référentiel ou si les transferts de l'Etat sont élevés, cela aura
pour effet d'accroître les rigidités sur le marché du travail
1.1.6.Recherche de produits agricoles nouveaux(+) 1.1.1. ACE (+/-) 1.1.3. Soutien des investissements
1.1.10. Innovation technologique des entreprises(--) 1.1.2. AIDE (+/-) 1.3.2. Assainissement agricoles et sylvicoles (+/-)
1.2.1. Développement des pôles d'excellence en RDT(++) 1.1.7. INVEST (+) des friches industrielles (--) 1.1.4.Adaptation des structures
1.2.2. Soutien trechnologique des entreprises (+/-) 1.1.9. Filière aquacole(+) agricoles et sylvicoles (+/-)
1.2.4. Partenariats internationaux (--)
1.4.6. Renforcer le potentiel humain en RDT (+/-) Investissements de
diversification
Caractéristiques : Caractéristiques :
* keynésienne : économie de la demande et compétitivité statique * schumpetérienne : économie de l’offre et compétitivité dynamique
* fordiste : produits homogènes et division du travail * toyotiste : produits différenciés, polyvalence et flexibilité
* fonctionnaliste : gestion technocratique et séparabilité des fonctions * territoriale : régions comme unités d’initiative et de gestion
Origines :
• crise des secteurs traditionnels
• crise de l’Etat-Providence
• inefficacité des politiques de stimulation de l’investissement
• préoccupation d’un développement régional plus autonome
L2.5. Vagues d'innovation et cycle Kondratieff
P h a s e d 'in v e n tio n
lo g [F /(1 -F )] P h a s e d 'in n o v a tio n
. E c a rt
. d e s in v e n tio n s e t in n o v a tio n s
a u c o u rs d u te m p s
P o in ts c e n tra u x
t
C yc le te c h n o lo g iq u e
C yc le K ro n d ra tie ff
P ha se P ha se P hase P hase
C y c le a s c e n d a n te d e s c e n d a n te D u ré e d 'in v e n tio n d 'in n o v a tio n E c a rt c e n tra l
1. Vapo-
te x tilie r 1 7 9 0 -1 8 1 4 1 8 1 5 -1 8 4 7 58 120 47 52
2 . C a rb o -
fe rro v ia ire 1 8 4 8 -1 8 7 4 1 8 7 5 -1 8 9 5 48 85 33 47
3 . S id é ro -
m é c a n iq u e 1 8 9 6 -1 9 1 9 1 9 2 0 -1 9 4 5 50 55 23 33
4 . P é tro -
é le c triq u e 1 9 4 6 -1 9 6 7 1968- 38 16 25
5 . B io -
é le c tro n iq u e ? ? ? ? ?
D é c a la g e e n tre p é rio d e s d 'in v e n tio n : 6 3 a n s
D é c a la g e e n tre p é rio d e s d 'in n o v a tio n : 5 5 a n s
L2.6. Mutation des structures productives
Fordisme Toyotisme
Modèle
de la citadelle
Economie régionale et urbaine - ULB 2005 Nouveau mode de gouvernance des institutions
L2.8. Des régions industrielles aux régions apprenantes
Régio ns industrielles Régions apprenantes
B ases de la Avantages comparatifs basés sur : Avantages durables basés sur :
com pétitivité • Resso urces naturelles • Créatio n de co nnaissances
• T ravail physique • Amélioratio ns co ntinues
Systèm e de production Pro ductio n de masse Pro duction basée sur la connaissance
• T ravail physique co mme so urce de valeur • Créativité continue
• Séparatio n des fo nctio ns de pro duction et • Co nnaissance co mme so urce de valeur
d’innovatio n
• Intégratio n des fo nctio ns de pro ductio n et
d’inno vation
Infrastructure industrielle Relatio ns conventionnelles avec les fo urnisseurs Réseaux d’entreprises et relations étroites avec les
fournisseurs co mme source d’innovation
Infrastructure hum aine • T ravail à faible co ût et faible qualification • T ravail « intelligent »
• Fo rce de travail taylo riste • Amélioratio n co ntinue de la qualité des resso urces
humaines
• Système d’éducatio n et de fo rmatio n taylo riste • E ducation et fo rmation co ntinues
Infrastructures physiques • Infrastructures physiques co nçues sur une base • Infrastructures réfléchies sur une base glo bale
et de com m unications natio nale
• E change électro nique d’informatio ns entre clients,
utilisateurs finals et fo urnisseurs
Systèm e de gouvernance • Relatio ns co nflictuelles • Relations partenariales de dépendance mutuelle
industrielle • O rganisatio n hiérarchique • O rganisatio n résilliaire
• Cadre régulato ire basé sur la co mmande et le • Cadre régulato ire flexible
co ntrôle
Systèm e de gouvernance Logique fo nctio nnelle centralisée, hiérarchique et Lo gique territo riale ascendante, partenariale et proactive
institutionnelle réactive
• Séparatio n des co mpétences • Intégratio n des co mpétences
• Interventio n fo ndée sur les déficiences du marché • Interventio n fo ndée sur les déficiences systémiques
• Centralisatio n des décisio ns • D écentralisatio n des décisio ns
• G estio n administrative • Partenariat public-privé
Source : adapté et étendu à partir de Flo rida (2000)
2.9. Les étapes du processus
APPROCHE
TOP-DOWN
Secteur
Cluster Cluster
Acteurs & animateurs Acteurs & animateurs Acteurs & & animateurs Acteurs & &animateurs Acteurs & animateurs Acteurs & &animateurs
technologiques de formation technologiques de formation technologiques de formation
APPROCHE
BOTTOM-UP
• Instruments de mesure:
– PIB, RRB et RRBD
– PIB=RIB=RRB-SRPRM=RRBD-SRPRM-STCRM
• Comparaisons interrégionales:
– Prix de base et prix du marché
– PPA et Euros
– Pondération par la population
• Valeurs indicées:
– (Ri/Hi)/(Rr/Hr)*100
R= niveau de richesse, H = population, i = région, r = espace de
référence
Tielt
Audenarde
Waremme
Namur
Saint-Nicolas
Termonde
Bruges
Turnhout
Malines
Alost
Anvers
Gand
Brabant wallon
Louvain
L.3.5. Répartition des transferts interpersonnels en
Hal-Vilvorde
-15,00
-10,00
-5,00
0,00
5,00
10,00
15,00
20,00
Charleroi
Mons
Mouscron
Thuin
Liège
Bastogne
Philippeville
Dixmude
Soignies
Tournai
Ypres
Dinant
Marche-en-Famenne
Neufchâteau
Virton
Furnes
Ostende
Ath
Arlon
Verviers
Eeklo
Roulers
Tongres
Maaseik
Tielt
Huy
Bruxelles
Courtrai
Hasselt
Audenarde
Namur
Turnhout
Saint-Nicolas
Bruges
Termonde
Anvers
Malines
Waremme
Alost
Gand
rapports aux transferts interpersonnels - 2003
Brabant wallon
Louvain
Hal-Vilvorde
L.3.6. Taux de dépendance du RD des ménages par
L3.7. Récepteurs et émetteurs des transferts
115
- 0 ,3 1
y = 423x
H a in a u t 2
110
R = 0 ,9 2
R a tio du re v e nu dis ponible /re v e nu prim a ire pa r
ra pport à la m oy e nne na tiona le
L iè g e
105 L u xe m b o u rg (B )
Nam ur W e s t-Vla a n d e re n
100 B ru xe lle s
L im b u rg (B )
An tw e rp e n
O o s t-Vla a n d e re n
95
B ra b a n t W a llo n
Vla a m s B ra b a n t
90
75 85 95 105 115 125
In d ic e d u r e ve n u p r im a ir e p a r h a b ita n t
L.3.8. Sources des flux de richesse productive et
de revenu entre arrondissements
10
F l u x d e r e d i str i b u ti o n d e s r e v e n u s p e r ç u s
H a l - V i l vo r d e
S o l d e p o s it if
L o u va i n
D iffé re n t ie l d e s i n d i c e s d e P IB e t
d e re ve n u d is p o n i b l e p a r h a b it a n t
B ra b a n t w a llo n
S o ld e n é g a t if
5 Gand
Al o s t
Différentiel des indices de revenu primaire et de revenu disponible par habitant
S a i n t- N i c o l a s A n ve r s
M a lin e s
W a re m m e
N am ur
Te rm o n d e B ru g e s
Tu rn h o u t B r u xe l l e s
Ma a s e ik
H a s s e lt
0 Au d e n a rd e
T ie lt
T o n g re s C o u r tr a i
H uy
V e r vi e r s
R o u le rs
Vi r to n Ma rc h e -e n -Fa m e n n e
E e klo
N e u fc h â te a u
Arl o n
A th
D in a n t Yp re s
F l u x d e r e d i str i b u ti o n d e l a r i c h e sse p r o d u i te
O s te n d e
B a s to g n e F u rn e s
-5
P h i l i p p e vi l l e
T o u rn a i
S o ig n ie s
D i xm u d e
L iè g e
M o u s c ro n
T h u in
Mo n s
-1 0
C h a rle ro i
-1 5
-6 0 -4 0 -2 0 0 20 40 60 80 100 120
T hü r ing en
C o r nw a ll
D evo n E u ro p e (2 0 1 o s e rva ti o ns )
- 0 ,2 9
M ec k l enb ur g - V o r p o m m er n
R a ti o = 3 8 1 R e v. P ri m .
115 2
M er s ey s i d e It ä R = 0 ,7 2
C al ab r ia
B r a nd e nb u r g
B e lg i q u e (1 1 o b s e rva ti o ns )
W al es
- 0 ,3 1
R a ti o = 4 2 3 R e v. P ri m .
H a in a u t 2
E x t r em ad ur a
A s t ur i as
R = 0 ,9 1
C o rse
Ratio du revenu disponible/revenu primaire par rapport à la moyenne nationale
D o r s e t - S o m e r s et
S i c il i a N o r t he r n Ir el and La ng u ed o c - R o u s s i ll o n
110 D OM N o r t hu m b er l and Li m o us in
P ug l i a
T ees V al le y
G a li c i a C ent r o ( P T ) A uv er g n e
B as il ic at a
L anc a s hi r e M e ll er s t a
N o rra P o i t o u- C h ar ent es
S ar d eg na A nd a luc ia N o o r d - N ed e r lan d C um b r i a
B as s e- N o r m an d i e L ig ur i a
Ö vre B o ur g o g ne
M o l is e A len t ejo L o r r ai ne
P o hj o i s C a s t il l a y L eó n B r emen
M a d ei r a
C am p ani a C as t i ll a- l a M an c ha L iè g e PA C A U m b r ia
M i d l an d s Läns i
A q ui t ai ne C an t a b r i a A t t ik i
10 5 W a llo n ie K ä r nt en
L u xe m b o u r g A b ruzzo F r anc h e- C o m t é
M id i- P y r én ées S y d s v e r ig e
B u r g en la nd B r et ag ne
M u r c ia S aar l and
Y o r k s hi r e H au t e - N o r m and ie
B e r li n C ha m p ag ne- A r d enne
N o r d - P a s - d e - C a la is
P ay s d e l a Lo ir e P ic ar d i e C e nt r e
N o rt e
G r eat er M an c hes t er S m å la nd Ö s t r a Z ui d - N ed er la nd
S t ei er m ar k E as t A ng li a
S c o t lan d M ar c he A lg ar v e
A ç o r es
Nam u r W e s t - V la a n d e r e n T o s c an a
M id la nd s O o s t - N ed e r lan d V ä s t s v er i g e Ham p s hi r e
V al enc i a B r u x e lle s F r i ul i- V ene z i a G i ul ia P a is V as c o
10 0 T ir o l R h ô ne - A l p es A r ag ó n
G l o uc es t er - W il t s hi r e L a R i o ja S ur r ey - S us s ex V a ll e d ' A o s t a
L im b u r g O b er ö s t er r eic h K e nt
N ie d er s a c hs e n N o r d r hei n- W e s t f al en W ie n Å l and
R h ei nla nd - P f al z S c hl es w i g - H o l s t ei n P ie m o nt e
N i ed e r ö s t e r r e ic h S o ut he r n- E a s t er n
K ent r i k i E ll ad a C hes h ir e E m i li a- R o m ag na
W e s t - N ed e r l an d B a lea r s N av ar r a
S al z b u r g
C ana r i as V la a n d e r e n
A ls a c e La z io
Ha m b ur g
A n t w e r p e n O o s t - V la a n d e r e n
V o r ei a E ll ad a
V o r ar l b er g C at al uña
B ay e r n
V e net o
95 N i s i a A i g a io u E s s ex
B r a b a n t W a llo n
H es s en B ad e n- W ü r t t e m b er g
L o m b ar d i a
E t e lä
V la a m s B r a b a n t
Li s b o a
S t o c k ho l m
B ed f o r d - Her t f o r d s hir e M ad r id
B er k - O x f o r d s h ir e
90
Lo nd o n
Î le d e F r anc e
85
60 70 80 90 10 0 110 12 0 13 0 14 0
Comment vont se localiser les activités agricoles lorsque le marché se situe en point central?
A fertilité invariante, les coûts de production sont indépendants de la localisation
la distance de la terre au marché constitue le seul facteur de structuration de l'espace
de la théorie ricardienne de la rente… ...à la concurrence dans l'usage du sol dans une économie agraire…
prix prix
rente ou surplus
rente coût de transport
Ricardo
coût de coût de
production production von Thünen
rente rente
bien A (denrées périssables)
bien B (céréales)
bien C (bétail)
rente
bien A (denrées périssables)
bien B (céréales)
bien C (bétail)
prix
distance au marché
bien C (bétail)
bien B (céréales)
bien C (bétail)
distance au marché
marché (ville)
bien A
bien B
bien C
L4.4. Weber et la localisation industrielle: position du
problème
• Où va se localiser une entreprise dont la fonction de production est à coefficients
fixes dans un espace homogène?
- fonction de production: de type Leontieff
- espace homogène: facteurs de production également espacés
La localisation du marché et des facteurs de production étant fixée, seuls les coûts
de transport peuvent influer sur le choix de localisation → La maximisation du
profit se confond avec la minimisation des coûts de transport totaux
Indice matériel = rapport entre le poids des matières premières et le produit fini
P i = Ratio du poids du bien i sur le poids du bien produit
le produit le plus pondéreux tirera vers lui la localisation optimale
Input 1 Input 2
P1 Output D P2
1
Marché 3
P3
L4.6. Weber et la localisation industrielle: La
méthode de Palander
Isocoûts
A1
A2
Isodapanes
Localisation A3
L4.7. Minimisation des coûts de production
Isodapane critique = courbe qui égalise le surcoût unitaire lié à une localisation
sur le marché du travail par rapport à la localisation au coût de transport minimum
Entreprise A
zone d'économies d'agglomération
Entreprise B
L5.1. Hotelling et la concurrence spatiale
C o m m e n t s e r é p a r tis s e n t le s e n tr e p r is e s u n m a r c h é u n ifo r m é m e n t d is p e r s é s u r u n te r r ito ir e ?
Q u 'e s t - c e q u e l 'e s p a c e c h a n g e à l a c o n c u r r e n c e ? C o m m e n t v a s 'é t a b l i r l 'é q u i l i b r e ?
m a rc h é
E ta p e 1
P o s itio n d e A P o s itio n d e B
P a rt d e m a rc h é d e A P a rt d e m a rc h é d e B
E ta p e 2
g lis s e m e n t d e A P o s itio n d e A & B
P a rt d e m a rc h é d e A P a rt d e m a rc h é d e B
G lis s e m e n t d e B
E ta p e 3
P o s itio n d e B P o s itio n d e A
P a rt d e m a rc h é d e B P a rt d e m a rc h é d e A
G lis s e m e n t d e A
E ta p e n
E q u ilib re P o s itio n d e A & B
P a rt d e m a rc h é d e B P a rt d e m a rc h é d e A
P o s itio n d e A P o s itio n d e B
O p tim u m
P a rt d e m a rc h é d e B P a rt d e m a rc h é d e A
C o n c lu s io n s :
L a s o l u t i o n d 'é q u i l i b r e e s t s t a b l e m a i s n o n p a s o p t i m a l e
L a p r i s e e n c o m p t e d e l 'e s p a c e e n é c o n o m i e d e m a r c h é p e u t n e p a s d é b o u c h e r s u r u n e s i t u a t i o n o p t i m a l e
L5.2. Lösch et la théorie des aires de marché
La localisation des entreprises étant connue, comment vont se fixer les limites
de leur aire de marché, les prix et les parts de marché?
a) Cas général
Prix
Coût de
transport
Entreprise X Entreprise Y
L5.3. Le modèle de Lösch
C omment se déroule le processus d'optimisation entre choix de localisation et répartition de la production?
H ypothèses: plaine homogè ne, coûts de transport assumés par les consommateurs
les entreprises bénéficient d'économies d'échelle
P
D
co ûts de transport
D'
O Q
A D
Aire de marché
Extension de l'aire:
- Accroissemen t des coûts de transport
- Augmentation des économies d'échelle
L5.4. Structures hexagonales de Lösch
- aire de marché du secteur
Entreprise X3
B B'
Entreprise X1 Aire de marché Entreprise X2
A D A' D'
Aire de marché Aire de marché
.
E ntreprise
A ire de m arché
L6.1. Théorie néoclassique de l'échange interrégional
A . S it u a t io n in it ia le
R é g io n A R é g io n B
P D O P D' O'
P2
P1
Q 1 Q Q 2 Q
B . E c h a n g e in t e r r é g io n a l
O
O D' P 2
P2 P' D D iffé r e n tie l d e
P' D p rix n e t d e s
P1 P' c o û ts d e tr a n s p o r t
P 1
D'
Q1
E x p o rt C oût de
tra n s p o rt
Q2
Im p o r t
S i le s c o û ts d e tr a n s p o r t s o n t in fé r ie u r s à l'é c a r t d e p r ix , il y a u r a é c h a n g e ,
le q u e l c o n d u ir a à u n e é g a lis a tio n d e s p r ix a u x c o û ts d e tr a n s p o rt p rè s .
L6.2. Théorie néoclassique de la croissance
régionale
1. E quilibre interrégional
S1 R égio n A S2 R égion B
OL OL
DL DL
L1 L2
D 1? Q1 ? L1 Q 1 /L 1 = Q 2 /L 2 D2 ? Q2 ? L2
2. D éclenchem ent des disparités régionales
S1 S2
OL OL
DL DL
L1 L2
D eman de
3. P rocessus d'ajustem ent régional
S1 OL S2
OL
DL DL
L1 L2
M igrations
C oncusion : les déséquilibres sont tran sitoires et dépend ent de la vitesse d'ajuste ment
L6.3. Théorie de la causalité circulaire cumulative
Région A Région B
OL M2 - Déplacement de l'offre
S1 S2 OL
DL M2 - Déplacement de l'offre
DL
M3 - Demande additionnelle
- causalité liée au glissement des facteurs intangibles de B vers A qui accroît et entretient l'augmentation des gains de productivité
- circulaire parce que le processus se répète
- cumulatif car la première région se renforce en permanence alors que la position de la seconde région se détériore
Conclusion: l'inégalité est un déséquilibre qui entraîne des réactions du système qui ne sont pas correctrices
mais aggravent la situation initiale
L6.4. Théories néoclassiques : théories de la
convergence
Ia. E ch an g e in terrég io n al Ib . C ro iss anc e rég io n ale
le m o d èle d e b ase… …
X Y L K
R é g io n s p a u vre s R é g io n s p a u vre s
renfo rcement de la spécialisatio n jusqu'à égalisatio n des prix relatifs migratio n des facteurs jusqu'à égalisatio n des taux de rémunératio n
caractère co ntre-perfo rmant des po litiques pro tectio nnistes po litiques de mo bilité des facteurs
C o n clu sio n s:
- à lo n g te rm e , il y a u ra é g a lisa tio n d e s ta u x d e ré m u n é ra tio n
- le s é ca rts in te rré g io n a u x so n t tra n sito ire s e t n e re lè ve n t q u e d e s le n te u rs d e s p ro ce ssu s d 'a ju ste m e n t
L6.5. Théorie de la base
Q R
Soit Y=B + R
où Y = produit égal au revenu
B = activités de base
R = activités résidentielles
R= aY d'où: Y=B/(1-a)
Y=kB k=1/(1-a)
D em and e P ro d u ctio n
(D ) (Q )
C o m p étitivité P ro d u ctivité
(Y /L , Y /K )
R ég io ns riches
avantag e abso lu en term es d e stru ctu res p ro d u ctives
(cap ital, q u alificatio n, inno vatio n)
L K
R ég io ns p au vres
ad ép lacem ent d es facteu rs en fo nctio n d es p ersp ectives d e revenu
a co nfiscatio n d 'u ne p art im p o rtante d es g ains d e p ro d u ctivité résu ltant d u p ro g rès techniq u e
p ar les rég io ns centrales et q u i co ntribu e à am élio rer la p o sitio n d e la rég io n riche
a d étério ratio n d e l'esp rit d 'entrep rise p ar le d ép lacem ent d e la m ain-d 'œ u vre q u alifiée
Pa ys rich es
K L
P ay s en retard d e d évelo p p em en t
Région polarisée
Macro-unité
(activités motrices)
effets directs
Revenus Demande dérivée
activités amont-aval
Demande biens-salaires
satisfaction des besoins locaux
accroissement de productivité et diversification
demande locale génératrice d'emplois
accroissement de l'emploi
effets indirects
accroissement de la demande biens-salaires
effets induits
accroissement de la demande en machines et équipements
processus d'apprentissage
innovations technologiques et produits nouveaux
valorisation du savoir-faire local
accroissement des exportations
courbe enveloppe:
Courbe enveloppe R3 courbe de rente
Pi = P1/Riα
où P = population de la ville
R = rang de la ville dans l'ensemble des villes
α = paramètre représentatif de l'inégalité dans la distribution des villes
Classant les agglomérations urbaines par ordre décroissant, cette loi énonce que pour
a = 1, la population des villes de rang 2 aurait une taille égale à la moitié de celle de la
ville de rang 1, celle de rang 3 aurait une taille égale au tiers de la ville de rang 1 et
ainsi de suite.
• Exemples:
France Paris, ville de rang 1
Lyon, Marseille-Aix, ville de rang 7 (P7/P1 =0,14)
Lille, Toulouse, ville de rang 10(P10/P1 =0,10)
Allemagne Ruhr, agglomération de rang 1
Berlin, agglomération de rang 2
Hambourg, agglomération de rang 3
Francfort, Stuttgart, Munich, agglomérations de rang 4
L7.5. Types de hiérarchie spatiale
60
50 Organisation polycentrique
log(Population)
40
30
20
Organisation primatiale
10
0
0 10 20 30 40 50 60
log(Rang)
L7.6. Hiérarchie spatiale en France (1999)
10000
Paris
Pi=4140*Ri-1,01
1000 Lille
R2 = 0,99
Marseille
N= 182
population
Lyon
100
10
Coordonnées logarithmiques
1
1 10 rang 100 1000
L7.7. L’interaction spatiale entre espaces
La loi de Reilly:
deux centres s'attirent en fonction directe de leur masse et en fonction inverse de leur distance
Modèle gravitaire:
a) formulation de base
b) formulation générale
. Tampere
Brabant
. Styrie . Pays Basque . Centro
. Fla ndre
. . Brabant
. Féjer
Baden-W ürttemberg
. W a llonie
. Brabant
. W a llonie . Féjer
. Lower Silesia
Liens interfirmes
+ Capacité infrastructurelle faible Organisation politique faible
Situation de marché
Monopole MAR
Concurrence Porter Jacobs
L8.1. La compétitivité régionale
Compétitivité = productivité?
L8.2. Typologie des pôles de développement
Pôles de développement
Croissance de la base
Niveau d'évolution Pôle en déclin Pôle en maturité Pôle en croissance Pôle émergent Pôle potentiel économique
Degré de dépendance
Niveau hiérarchique Local Intermédiaire Supérieur spatial
Niveau de la base
Degré d'endogénéité Dominante exogène Dominante endogène technologique
Niveau de la base
Degré de concentration Diversifié Spécialisé économique
Evolution de la base
Degré de diffusion Pur Mixte technologique
↑ com pétitivité
sur le marché
mondial
markting
commun
alliances
stratégiques
et de joint insertion aux
ventures réseaux
internationaux
coopération, partena riat
combinaison des re ssources
R&D
partage
d’infor- réseau d’entrep rises,
Facteurs d’attractivité
mation fournisseu rs, sous-traitants
↑ spécialisation
formation
vision
↑ écono. d’échelle ↑ productivité de haut
straté- niveau
gique
↑ valeur ajoutée
pool de
m eilleur ressources
pouvoir de services humaines
négociation conseil
capitaux
influence sur
le monde
politique
L8.6. Animation socio-économique pour la formation de
clusters
Enjeux
2. Evolution de la Constitution du
1. Base économique
base économique pôle de compétitivité
8. Perspectives
7. Etat du processus Stratégie de
d'évolution du
de redéploiement développement
portefeuille stratégique
Procédure de Procédure de
Pôles sélectionnés
sélection labellisation
Intermédiation technologique
Marchés potentiels Veille technologique Innovation Production Marketing Veille économique Marchés existants
Evolution Amélioration
des besoins Fournisseurs des produits
Modèle d'innovation interactif
Intermédiation économique
Infrastructure Financement
L8.10. Principes d’activation d’un pôle
Par définition, le taux de croissance régional est égal à une moyenne pondérée
des taux de croissance sectoriels:
• •
Y = (Y − Yi ,t −1 ) / Y i ,t −1 = ∑ j (Y − Yi , j ,t −1 ) / Y i , j ,t −1 * (Y / Yi ,t −1 ) = ∑ Y (Y i , j , t −1
/ Y i,t −1)
i ,t i ,t i , j ,t i , j , t −1 j i , j ,t
N =(Y /Y )*Y = ∑ Y (Y /Y
i i,t −1 t −1 t j j,t j,t −1
)
t −1
L9.2. Analyse shift-share (suite)
• Un effet structurel Si peut être déterminé en calculant la croissance de l’emploi à
laquelle on aurait pu s’attendre si les s secteurs avaient crû au même rythme que
les taux de croissance
•
sectoriels nationaux:
S = ∑ Y (Y
i j j ,t i , j , t −1
/ Y i,t −1)
• Partant de là, un effet résiduel Ri, appelé également effet régional peut être calculé
comme étant égal à la croissance Ri qui ne peut être expliquée par la composition
sectorielle régionale ni par la croissance nationale:
• • • •
R =∑ Y (Y
i j i, j,t i, j,t −1
/Yi,t−1) −∑j Y (Y j,t i, j,t −1
/Yi,t−1) = ∑j (Yi, j,t −Yj,t )*(Yi, j,t−1 /Yi,t−1)
•
• D’où: Y i,t
= S i + Ri
• •
• • •
(S −Ni)+R = ∑ Y (Y
i i j j,t i, j,t −1
/Yi,t−1 −Yj,t −1 /Yt−1) + ∑j (Yi, j,t −Yj,t )*(Yi, j,t −1 /Yi,t−1)
Namur 0,2 4,1 0,8 6,6 -22,8 11,7 -0,3 2,1 122,6 84,2 99,5 91,3
Liège -2,9 -0,8 -1,1 0,6 -25,3 -8,3 -34,3 -17,5 128,1 109,1 135,4 116,9
Hainaut -0,3 -0,7 0,3 1,9 -13,2 -14,3 -37,6 -13,4 113,5 115,1 137,3 111,5
Brabant wallon 2,3 5,1 3,5 6,3 4,1 30,4 34,0 24,7 93,6 64,4 62,5 69,0
Limbourg 1,0 -10,4 -1,4 -16,1 30,3 22,5 14,4 -17,1 68,7 87,9 87,0 133,2
Flandre
occidentale 4,4 -10,1 -1,2 -10,4 11,3 10,0 7,4 -2,5 84,3 100,1 93,8 112,9
Flandre orientale -1,2 -9,0 -2,9 -4,6 0,2 -6,5 -0,1 15,6 101,0 115,4 103,0 89,0
Bruxelles-
Capitale -3,0 25,9 0,7 4,0 -14,8 -46,4 -4,1 -3,8 117,8 120,4 103,4 99,8
Brabant flamand 3,4 4,7 3,2 6,6 10,8 24,4 20,1 6,3 85,8 70,9 76,7 87,1
Anvers -1,5 -4,8 -0,6 0,4 -0,5 3,0 -4,0 0,2 101,9 101,8 104,6 99,4
Wallonie -0,7 0,9 0,7 3,1 -13,9 0,7 -13,2 -4,1 114,6 98,4 112,5 101,0
Flandre 0,8 -5,6 -0,4 -2,6 8,1 9,0 6,0 3,0 91,0 96,5 94,5 99,6
Lectures
• 1. Transferts interrégionaux, revenus et richesse
– Capron H., Fédéralisme, transferts interrégionaux et croissance régionale (20 p.)
– Bayenet B., Capron H. et Liègeois P., L’espace Wallonie-Bruxelles
• Conclusion – Voyage au cœur de la Belgique fédérale (40p.)
• 2. La compétitivité régionale
– Gardiner B., Martin R. et Tyler P. A study on the factors of regional competitiveness (41 p.)
• 3. Les nouvelles politiques industrielles
– OECD, Competitive regional clusters
• Chapter 1. Why are cluster policies popular, again ? (25p.)
• Chapter 2. Where do the programmes originate ? (40p.)
• 4. La dimension et le développement des villes
– Pumain D., Scaling law and urban systems (26p.)
– Pumain D., Villes et systèmes de villes dans l’économie (12 p.)
– Knapp W., Schmitt P., Re-structuring competitive metropolitan regions: on territory, institutions and
governance - Rheinruhr compared with London, Paris and the Randstad holland (44 p.)
• 5. Nouvelle économie géographique
– Schearmur R. et Polèse P, Revue de la littérature, Economies d’agglomération et liens inter-entreprises
(43p.)
– Riou S., Intégration et politiques régionales en Europe : les enseignements de la synthèse économie
géographique-croissance endogène (29p.)
– Simonis D., The new economic geography, A survey of the literature (37p.)
– Baudewijns D., Structure économique et croissance locale : étude économétrique des arrondissements
belges, 1991-1997 (19p.)
Etude de cas (1)
Profil économique et perspectives de développement d’une ville ou d’une
région au sein de son espace d’appartenance
• Plan de travail
• Modalités d’organisation
– travail individuel
– application des concepts appris au cours et liens avec au minimum deux lectures
– utiliser un style direct et synthétique
– séances de travail pour affiner le contenu de l’analyse
– présentation des analyses et discussions (20 minutes par étudiant)