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anthropologie du corps

Traite de l’utilisation et de représentation du corps dans les sociétés et cultures.

Chaque culture et société comportent un ensemble de techniques du corps.

On peut retrouver plusieurs pratiques corporelles entre les sociétés et même au sein
d’une même société liée à ses différents facteurs qui sont le sexe, les différentes
générations, la classe sociale… Comme le dit Marcel Mauss qui est le premier à
parler de « technique du corps » en France. Celui-ci à quatre manières d’aborder les
techniques du corps qui sont le sexe, l’âge, le rendement et en fonction du mode de
transmission. Mauss montre que les techniques du corps varient à travers le temps
et dans l’espace. Il montre également qu’elles sont spécifiques à une société et à un
moment spécifique dans l’histoire. Ces techniques ont donc une histoire. Selon les
époques et selon les sociétés les manières des techniques du corps changent,
comme des manières différentes de marcher, de nager, de courir ou même de se
reproduire. Mauss dit que l’homme et la femme ont pas le même usage de leur
corps, comme par exemple la manière de serrer le poing et au niveau de la manières
de lancer et que cela serait modifiable avec de l’apprentissage propre à chacun.
Chaque attitude du corps peut être liée à plusieurs facteurs tels que l’éducation, la
culture… Lorsque Marcel Mauss parle de technique du corps celui-ci sous-entend la
façon dont les hommes se servent de leur corps dans chaque société. La
représentation du corps dans les sociétés et cultures passe également à travers de
nombreux facteurs, caractéristiques comme la sueur par exemple RAVENEAU Gilles
dit qu’en fonction des différents statuts sociaux le degré d’acceptation de la sueur est
variable. Pour des personnes aux statuts manuels, comme un ouvrier est bien vu car
c’est un signe d’effort. Or pour les personnes du statut qui n’est pas manuel la sueur
est dévalorisante. Une autre caractéristique intervient qui est le genre, les hommes
ont tendance à plus accepter la sueur contrairement aux femmes. MABRU Lothaire
parle lui de la posture du style musical dans le temps et l’espace. Tout ça passe
aussi par les traditions vestimentaires telles que la robe de mariée comme le dit
BOUCHET Cécile depuis 1970 le choix des robes se portent sur une robe dite
« extraordinaire ». C’est un rituel. Le nom, prénom et surnom également font partie
de la représentation. Le nom est assigné en fonction d’inscription territoriale ou en
fonction d’inscription dans le temps. Le nom est assigné de descendance en
descendance. D’après David LE BRETON les tatouages et les piercings sont des
modifications vectrices d’identité pour les individus cela et aussi une culture chez
certaines communautés, peuples.

Cela et valable également à travers la cuisine, par exemple la manière de cuisiner ou


les plats traditionnels de certaines cultures qui se transmette de génération en
génération.

Toutes ces choses font partie de la représentation du corps dans la société et la


culture. La manière dont l’on se sert de son corps reflète son identité ainsi qu’un
construit sociale. Les techniques du corps permettent de comprendre société par
société et année après années les hommes.

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