L ASSURANCE

Présentation
du marché des
N°1 / 1er Semestre 2012 - Revue éditée par le Conseil National des Assurances

Le ministre des Finances, Président du CNA,

Assurances ...
M. Karim Djoudi :
Entretien avec le
Président de la
CSA, M.Hadji Babaammi
Entretien avec le
Secrétaire du
CNA, M. Abdelhakim «Le recours à
Benbouabdellah l’assurance est
Entretien avec le largement
Directeur des
Assurances, M. Kamel tributaire de
Marami la qualité des
Entretien avec le services offerte
Président de
l’UAR, M. Amara aux assurés»
Latrous
Séparation de l’assurance des personnes
de l’assurance dommages,

Doucement mais
sûrement
Expofinances, Culture de l’assurance
Un rendez-vous pour en Algérie,
les professionnels Les vrais défis
des assurances
LES ACTEURS DU MARCHÉ
EN PARLENT ...
 Editorial

Votre «Revue de l’ASSURANCE»

La Revue de L’ASSURANCE est une Par Abdelhakim Benbouabdellah *

L
publication du Conseil National des
Assurances (CNA), éditée par son e secteur de l’assurance et de la réassurance
Secrétariat Permanent se dRte en¿n d’un SérLRdLTue j la Kauteur
de la Yaleur et de la Slace stratéJLTues
CNA : 01, Rue Aïssa Azzi Tu’RccuSent les assurances dans la sSKqre
Dély-Ibrahim,
écRnRPLTue natLRnale La SuElLcatLRn TuL se Yeut
16302 Alger, Algérie.
Tél : (213) 21 91 90 30 un PaLllRn IRrt dans le SrRcessus de déYelRSSePent
Fax : (213) 21 91 91 51 et de PRdernLsatLRn du secteur en $lJérLe YLent
E-mail : contact@cna.dz enrLcKLr une scqne MusTuelj Seu SrRlL¿Tue
Site Web : www.cna.dz (n eIIet l’édLtLRn et la SuElLcatLRn de reYues
sSécLalLsées dans le dRPaLne KRrPLs TuelTues
Directeur de la Publication EulletLns LnstLtutLRnnels Ru ceu[ aSSartenant j des
Abdelhakim sRcLétés e[eroant sur le ParcKé sRnt restées en
Benbouabdellah
deoj du r{le Tu’Lls SeuYent MRuer tant sur le Slan
Directeur de la Rédaction
Younes Hamidouche TuantLtatLI Tue sur le Slan TualLtatLI
Rédacteur en Chef &’est le cas du © %ulletLn des assurances ª SuElLé
Hamid Rabahi trLPestrLellePent du PRLns deSuLs deu[ ans édLté Sar le &RnseLl 1atLRnal des
Coordinateur de $ssurances PaLs dRnt la SRrtée dePeure réduLte  e[ePSlaLres en déSLt du
la Rédaction IaLt Tu’Ll sRLt éJalePent PLs en lLJne j traYers le SRrtaLl ZeE www.cna.dz (n ce TuL
Yacine Merabet nRus cRncerne seuls les eIIRrts d’$6685$L le SRrtaLl ,nternet susPentLRnné
Directrice Marketing cRnMuJués j ceu[ des sRcLétés déMj e[Lstantes sur la tRLle et de leur assRcLatLRn
Djazira Sadi Ahmed
8$5 tentent un tant sRLt Seu d’rtre la YLtrLne d’un secteur TuL trqs certaLnePent
Conception, Réalisation, Seut IaLre EeaucRuS PLeu[
Impression et Diffusion : ,nscrLte dans le cadre du 3lan j PR\en terPe  du &RnseLl 1atLRnal des
$ssurances &1$ la reYue Tue YRus tene] entre YRs PaLns cRPSte de Sar sa
SarutLRn MRuer le r{le de lRcRPRtLYe dans ce dRPaLne car Ll est tRut j IaLt claLr
Tu’aYec le tePSs nRus assLsterRns j la naLssance de nRuYeau[ tLtres sectRrLels
APEC communication
5XH)HUQDQH+DQD¿
Bat 1 H1, N°55.
Kouba. Alger.
Téléfax: (213) 21 23 49 59
E-mail : info@apec-dz.com
Ont collaboré à ce numéro
Mohand Ouali
Massi Badis
Nessma Aghiles
Youcef Bouyahia
Yacine Merabet
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cette publication ne représentent pas
QpFHVVDLUHPHQWOHVSRVLWLRQVRI¿FLHOOHVGX
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Dépôt légal : ISSN : 2253-0096
reYues d’entreSrLsessRcLétés nRtaPPent
Le cKRL[ de l’aSSellatLRn © Revue de l’ASSURANCE ª n’est Sas IRrtuLt 'e Sar sRn
cRntenu nRtre aPELtLRn est de IaLre un SassaJe en reYue de l’e[Lstant et des réalLtés
du ParcKé L’assurance en PaMuscule se Yeut le cRncentré du secteur des
assurances aYec ses YRlets assurance et réassurance ,l est éYLdent Tue cela
n’enIerPera Juqre la reYue strLctePent dans les assurances dLrectes SuLsTue le
traYaLl MRurnalLstLTue et rédactLRnnel traLtera de tRus les suMets TuL s’\ raSSRrtent
dLrectePent Ru LndLrectePent  cRurtaJe Eancassurance assurance en lLJne
ParNetLnJ et cRPPunLcatLRn etc
1éanPRLns le lancePent d’une nRuYelle SuElLcatLRn sectRrLelle cRnstLtue en luL
PrPe une satLsIactLRn sur laTuelle Ll ne Iaudra SRLnt s’aSSesantLr Le satLsIecLt est j
recKercKer aLlleurs j saYRLr  lj R l’attente cLtR\enne est cRncentrée Ru cRPPent
IaLre SerceYRLr les assurances de PeLlleure PanLqre Sar le Jrand SuElLc &ela
nécessLte des eIIRrts cRlRssau[ j IRurnLr Sar l’ensePEle des acteurs du secteur en
SartLculLer et Sar la sSKqre sectRrLelle et PédLatLTue en Jénéral &’est Sar ce canal
entre autres YRLes IRndaPentales Tue sera cRnsRlLdé l’ancraJe esSéré de la culture
de l’assurance dans nRtre Sa\s
1Rus SrRPettRns d’essa\er de réSRndre j cKacune des attentes de nRs lecteurs en
traLtant SrRIRndéPent des TuestLRns d’actualLté en \ Pettant tRute nRtre YRlRnté en
terPes d’LnIRrPatLRn et de YulJarLsatLRn de tRut ce TuL a traLt au[ assurances
$ tRut nRtre lectRrat actuel et SRtentLel nRus aI¿rPRns KuPElePent  9Rtre Revue de
l’ASSURANCE est née !
%Rnne lecture j tRutes et j tRus
* Secrétaire du CNA
Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 3
SOMMAIRE L’,nterYLeZ
 Le mLnLstre des FLnances 3résLdent du &1$ 0 .arLm 'MoudL  ©Le recours à l’assurance est
largement tributaire de la qualité des services offerte aux assurésª

5eJard
 3résentatLRn et KLstRrLTue du ParcKé des assurances
 (ntretLen aYec 0 +adML %aEakmmL 3résLdent de la &ommLssLon de 6uSerYLsLon des
$ssurances &6$ au mLnLstqre des FLnances
 (ntretLen aYec 0 $EdelKaNLP %enERuaEdellaK 6ecrétaLre du &RnseLl 1atLRnal des
$ssurances &1$ 
 (ntretLen aYec 0 .amel 0aramL 'Lrecteur des $ssurances au nLYeau du mLnLstqre
des FLnances
 (ntretLen aYec 0 $mara Latrous 3résLdent de l’8nLon alJérLenne des assureurs et
réassureurs 8$5

Focus
 La &ulture de l’assurance en $lJérLe  Les YraLs dé¿s
 3arRles d’un sSécLalLste d’un e[Sert et d’un retraLté

$cteurs
 8n Sar un les SrePLers resSRnsaEles des cRPSaJnLes d’assurance alJérLennes IRnt la
SrésentatLRn de leurs sRcLétés et aERrdent d’autres suMets d’actualLté

5éJlePentatLon
 FLlLalLsatLon et assurance de Sersonnes  un ParcKé Sorteur et d’aYenLr

Zoom
 &réneau relatLYement nouYeau dans le Sa\s l’assLstance automoELle Srend
de l’amSleur
 7roLs TuestLons j LamLne .KelLIatL $lJérLe 7ourLnJ $ssLstance et j LamLne %enawssa
,nter3artenaLre $ssLstance

(claLraJe
 6eJment ¿nancLer en déYeloSSement en $lJérLe  la Eancassurance se met au dLaSason 

$ctualLté
 Le 6alRn ([SR¿nances  un rende]YRus SRur les SrRIessLRnnels des assurances
 6éPLnaLre LnternatLRnal sur les assurances des catastrRSKes naturelles 
un seJPent SRrteur j renIRrcer
 3RLnts de Yue d’e[Serts
 6éPLnaLre sur la PavtrLse et la réductLRn des rLsTues dans les assurances 
le &1$ sensLELlLse sur l’LPSRrtance de SréYenLr les rLsTues
 7KéPatLTues et recRPPandatLRns du séPLnaLre RrJanLsé Sar le &1$

&onMoncture
 0arcKé des assurances en   PLllLards '$ de cKLIIre d’aIIaLres

4 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012

 Regard

La branche est née avec l’indépendance

Un demi-siècle d’assurance en Algérie
3ar 1essma $JKLles

Comme pour beaucoup de

secteurs d’activité, l’assurance a
commencé, en Algérie, dès les
premières années de
l’indépendance. Le législateur
algérien a reconduit - par la loi
62-157 du 21 décembre 1962-
tous les textes déjà existants, en
attendant la mise en place d’une
UpJOHPHQWDWLRQQRXYHOOHD¿QGH
sauvegarder les intérêts du pays.
Dès l’indépendance, obligation
est faite aux compagnies
d’assurances étrangères de
céder 10% de leur portefeuille au
SUR¿WGHOD&$$5FUppHHQ LES DATES PHARES DE
centrale de réassurance &&5 L’ASSURANCE EN ALGÉRIE
n  et en sus de la &$$5

E
'qs  la créatLon de la &omSaJnLe
do\enne des socLétés natLonales $lJérLenne des $ssurances &$$7 a ™1963 : &réatLon de la &omSaJnLe
d’assurance seule la 6ocLété LnduLt une nouYelle donne en se $lJérLenne d’$ssurance et de
alJérLenne d’assurances la 6$$ concentrant sur les rLsTues de la ErancKe
alors socLété alJéroéJ\StLenne a contLnué
d’e[ercer ses actLYLtés aYec la comSaJnLe
tunLsLenne 67$5 au[ c{tés de deu[
0utuelles d’assurances l’une Sour les
rLsTues aJrLcoles et l’autre Sour
transSorts Srenant aLnsL une Sart de
marcKé de la &$$5 TuL détenaLt le
monoSole sur les rLsTues LndustrLels
$ SartLr de  l’(tat met ¿n j la
sSécLalLsatLon 7outes les comSaJnLes
5éassurance &$$5 
™1966 : 0onoSole de l’(tat sur
toutes les comSaJnLes
d’assurance dont les IranoaLses 
™1973: &réatLon de la &omSaJnLe
l’enseLJnement e[Lstantes ont désormaLs la SossLELlLté &entrale de 5éassurance &&5 
(n  l’$lJérLe LndéSendante LnstLtue le de couYrLr tous les rLsTues Tu’elles ™1985 : &réatLon de la &omSaJnLe
monoSole de l’(tat sur les oSératLons souKaLtent $lJérLenne des $ssurances &$$7
d’assurances 2rdonnance 1ƒ du 6L[ années Slus tard en  un et sSécLalLsatLon 
 maL  Les entreSrLses SuElLTues
natLonalLsées étaLent  la &$$5 sSécLalLsée
dans les rLsTues transSorts et LndustrLels
et la 6$$ aSrqs racKat des Sarts
nouYeau Sas est IrancKL  les SrLYés
SeuYent dorénaYant créer leurs SroSres
comSaJnLes d’assurances La LoL 1ƒ
 de  modL¿ée en  a e[SlLcLté
™1989 : FLn de la sSécLalLsatLon
™1995 : FLn du monoSole de l’(tat
et créatLon de comSaJnLes
éJ\StLennes dans les rLsTues automoELles daYantaJe la YoLe j suLYre Sar les d’assurance SrLYées 
assurances de Sersonnes et rLsTues assurances (lle Sermet notamment de ™ 2006 : 3romulJatLon de la loL
sLmSles durant la SérLode allant de  j dLstLnJuer l’assurance de ©dommaJesª réJLssant le secteur Sortant
 de l’assurance de ©Sersonnesª aSSelée notamment oElLJatLon de
Les enJaJements contractés Sar les
comSaJnLes étranJqres de l’éSoTue
auSrqs des assurés alJérLens ont été en
¿n de comSte Konorés Sar les socLétés
assuranceYLe
$ ¿n noYemEre  le marcKé est
comSosé de  socLétés d’assurance
de dommaJes et de Sersonnes aLnsL
¿lLalLsatLon 
™ 2011 : $SSlLcatLon de la
¿lLalLsatLon séSaratLon des
alJérLennes natLonalLsées Tue les mutuelles et de réassurance assurances de Sersonnes des
$ SartLr de  un nouYeau t\Se de dont la moLtLé relqYe du secteur SuElLc assurances de dommaJes
comSaJnLes d’assurance YoLt le Mour
aYec la créatLon de la &omSaJnLe N. A.

Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 5

Regard

Secteur public Secteur privé

™ 4 sociétés publiques d’assurance de dommages : ™ 7 sociétés privées d’assurance de dommages :
 &$$5 &omSaJnLe $lJérLenne  &,$5 &omSaJnLe LnternatLonale
d’$ssurance et de 5éassurance
 6$$ 6ocLété 1atLonale d’assurance et de réassurance
d’$ssurance  a l’$lJérLenne des assurances
 &$$7 &omSaJnLe $lJérLenne  75867 $lJerLa
des $ssurances  *$0 *énérale d’assurance
 &$6+ &omSaJnLe d’$ssurance médLterranéenne
des +\drocarEures  6$L$0$ $ssurances $lJérLe
™ 3 sociétés d’assurance de personnes :
 $LL,$1&( $ssurances
 &$$5$0$ &$$5$0$
assurances  $;$ $lJérLe 'ommaJes
 6$36 6ocLété d’assurance ™ 4 sociétés privées d’assurance de personnes :
de SréYo\ance et de santé  &$5',F (l 'Ma]awr
 7$L$ 7aamLne LLIe $lJérLe  0$&,59Le
™ 2 sociétés publiques spécialisées :  $;$ $lJérLe 9Le
 &$*(; &omSaJnLe $lJérLenne  Le 0utualLste
d’$ssurance et de *arantLe des
([SortatLons ™ 2 sociétés à forme mutuelle :
 6*&, 6ocLété de *arantLe de  &10$ &aLsse 1atLonale de
&rédLt ,mmoELlLer 0utualLté $JrLcole
™ 1 société publique de réassurance :  0$$7(& 0utuelle $ssurance
 &&5 &omSaJnLe centrale $lJérLenne des 7raYaLlleurs de
de réassurance l’(ducatLon et de la &ulture

6 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012

Interview du ministre des l’Interview
Finances, Président du CNA,
M. Karim Djoudi
«Le recours à
l’assurance est
largement tributaire
de la qualité des
services offerte aux
assurés»

HVHFWHXUGHV¿QDQFHVHVWO¶REMHWGHSXLVGH

L
Djoudi.
profondes réformes s’inscrivant plus globalement
GDQVODUpIRUPHGXV\VWqPH¿QDQFLHUQDWLRQDO&¶HVW
ce que rappelle le ministre des Finances, M. Karim

Cette réforme se caractérise depuis peu par le

repositionnement des sociétés publiques et l’apparition
dans le marché de nombreuses compagnies privées, créant
ainsi une concurrence redoutable et de nouvelles offres.
Mais la séparation de l’assurance dommages de celle des
personnes est incontestablement la nouveauté-phare de ces
derniers mois.
Dans cette interview, le ministre des Finances passe en
revue les transformations que continue de connaître le
secteur des assurances, tout en soulignant la nécessaire
«synergie» entre les banques et les compagnies
G¶DVVXUDQFHVXVFHSWLEOHGHSUR¿WHUjO¶pFRQRPLHQDWLRQDOH
Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 7
l’Interview

Revue de l’ASSURANCE : Monsieur

le ministre, en votre qualité de
Président du Conseil National des
Assurances, quelle est votre
appréciation de l’état d’avancement
de la réforme des assurances ?
M. Karim Djoudi : L’actLYLté des
assurances est l’oEMet deSuLs  d’un
Srocessus de réIorme dont les SrLncLSau[
a[es ont été dé¿nLs Sar la loL  de
 (1) TuL a modL¿é et comSlété
l’ordonnance nƒ relatLYe au[
assurances
,l me SaraLt essentLel de raSSeler Tue la
réIorme des assurances s’LnscrLt dans le
cadre Slus Jénéral de la réIorme
¿nancLqre laTuelle YLse en termes
sLmSles j soutenLr la croLssance
économLTue Sar la d\namLsatLon d’une
oIIre de serYLces ¿nancLers eI¿cLente et
sécurLsée &ela conduLt éYLdement j
enJaJer de nomEreu[ cKantLers de
déYeloSSement du marcKé de mLse j
nLYeau et de mLse en comSétLtLon des
LnstLtutLons ¿nancLqres TuL le comSosent
'ans cet oEMectLI Jénéral la réIorme des
assurances a dans une SremLqre SKase
ELen aYancé sur troLs a[es LmSortants
(n matLqre de déYeloSSement des
résultats sont attendus de l’élarJLssement
du réseau de Yente des assurances Tue
reSrésente la Eancassurance et de la
stLmulatLon de l’assurance de Sersonnes
résultant de sa séSaratLon de l’assurance
dommaJe et des aYantaJes ¿scau[
suEstantLels TuL luL ont été accordés 
aEattement d’,5* sur les reYenus des
Sersonnes a\ant souscrLts j des contrats
d’assurances de Sersonnes dont la durée
déSasse KuLt  ans cI loL de ¿nances dLsSosant de SouYoLrs de contr{le Slus (n matLqre de réactLYLté du marcKé nous
de 
La sécurLté ¿nancLqre du marcKé et des
socLétés d’assurance a été renIorcée Sar
le relqYement du nLYeau de caSLtal
mLnLmum e[LJé Sar l’oElLJatLon de le
lLEérer en totalLté dqs la constLtutLon de la
socLété Sar la créatLon d’un Ionds de
JarantLe des assurés et Sar des mesures
YLsant la réductLon des rLsTues
s\stémLTues e[ lLmLtatLon de la
SartLcLSatLon EancaLre dans le caSLtal des
étendus notamment en matLqre de
cKanJement d’actLonnarLat et d’éYaluatLon
des actLIs de la socLété
$udelj des décLsLons SrLses
centralement la réIorme des assurances
relqYe aussL de la SratLTue des acteurs
Tu’Lls soLent assureurs LntermédLaLres
e[Serts JestLonnaLres des rLsTues ou
suSerYLseurs
$LnsL les acteurs du marcKé SartLe
Srenante de la réIorme ont SrLs des
aYons noté aYec satLsIactLon les résultats
aSSrécLaEles suLYants 
™ les comSaJnLes ont toutes réussLt j
réalLser leurs auJmentatLons de caSLtal et
ce j des nLYeau[ déSassant souYent le
mLnLmum e[LJé 
™  ¿lLales d’assurances de Sersonnes
ont été créées et sont en IonctLonnement
™ SlusLeurs conYentLons de dLstrLEutLon
des SroduLts d’assurance ont été conclues
aYec les dLIIérentes EanTues de la Slace
socLétés d’assurances
3ré¿Jurant l’autorLté autonome de
réJulatLon des assurances Ll a été créé
une commLssLon de suSerYLsLon au seLn
de laTuelle sLqJent des maJLstrats et
enJaJements lors d’un atelLer sSécLalLsé
Tue nous aYons orJanLsé en MuLn 
Sour mener j ELen une SremLqre sérLe de
mesures YLsant j d\namLser le marcKé
mettant aLnsL en SratLTue la Eancassurance
™ l’école des Kautes études d’assurance
est entrée en actLYLté et une SremLqre
SromotLon de Kauts dLSl{més acKqYera
ELent{t son cursus

8 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012


La séSaratLon Sermet j l’assurance de
Sersonnes de s’émancLSer du cadre
contraLJnant de l’assurance dommaJe et
de construLre ses SroSres mécanLsmes
mLeu[ adaStés au[ rLsTues et au[
enJaJements j lonJ terme Tu’elle Srend
1ul doute Tue l’actLon des ¿lLales
sSécLalLsées TuL ont été créées conMuJuée
aYec les aSSels en SroYenance de la
clLentqle des EanTues Sour des SroduLts
de Slacement j lonJs termes dans le
cadre de la Eancassurance LnduLront j
mo\en terme une croLssance soutenue
de l’assurance de Sersonnes comme cela
a été oEserYé dans d’autres Sa\s
3our les comSaJnLes d’assurance
dommaJe la tendance au ralentLssement
de la demande de couverture des
cKantLers SuElLcs constLtue un Iacteur de
conte[te Tu’elles devront aEsolument
LntéJrer dans leur stratéJLe j mo\en
terme sL elles souKaLtent Sréserver leur
croLssance -’esSqre Tue ce nouveau
conte[te les LnterSellera Sour accélérer
leurs eIIorts de conTurte de nouveau[
marcKés notamment de la 30( et de
l’Interview
détermLnant dans la SréservatLon des
éTuLlLEres e[ternes du Sa\s et ce en
consLdératLon non seulement de sa
SroSre Ealance devLse entre les
acceStatLons et les rétrocessLons maLs
aussL et surtout de la Ealance devLse
JloEal du Sa\s sL l’on LntqJre la
SroElématLTue du ¿nancement en devLse
des éTuLSements j renouveler en cas de
sLnLstre
¬ la Iaveur des mesures TuL ont été SrLses
dans le domaLne de la réassurance
l’LnterventLon du réassureur natLonal s’est
amélLorée j troLs nLveau[
3remLqrement un aSSort e[ceStLonnel du
7résor 3uElLc a SermLs de relever
Iortement le nLveau de caSLtalLsatLon de la
&&5 IaLsant Sasser son caSLtal de 
mLllLards de dLnars j  mLllLards 'ans le
sLllaJe de cette caSLtalLsatLon la &&5 a Su
réalLser avec succqs une oSératLon de
notatLon avec un caELnet de renommée
LnternatLonale L’oSératLon luL a valu
d’oEtenLr la note % et une SersSectLve
staEle la Slaoant au ranJ de réassureur
réJLonal &ela va sans nul doute Sermettre
'’autres mesures releYant de l’LnLtLatLYe
LndLYLduelle et collectLYe sont attendues
de la Sart des comSaJnLes Sour doter le
marcKé d’outLls de normalLsatLon
conYentLons LnterentreSrLses conne[Lons
des s\stqmes d’LnIormatLons ¿cKLers
l’KaELtatLon«
Le renforcement du réassureur
national, la CCR en l’occurrence,
appellera-t-il d’autres mesures à
même de consolider le marché
¿QDQFLHUQDWLRQDO"
La réassurance Moue un r{le essentLel
dans le déveloSSement et la sécurLsatLon
du marcKé natLonal de l’assurance et Sar
voLe de conséTuence de l’économLe en
Jénéral
(lle contrLEue au déveloSSement de
l’assurance au Slan TuantLtatLI et TualLtatLI
$u Slan TuantLtatLI elle Sermet au[
comSaJnLes TuL en ont recours
d’auJmenter leurs caSacLtés tout en
réduLsant leurs SroSres rLsTues ¿nancLers
$u Slan TualLtatLI la réassurance TuL est
j la &&5 de renIorcer sa Srésence sur le
marcKé LnternatLonal notamment en
matLqre d’acceStatLon
'eu[Lqmement a¿n d’utLlLser les
caSacLtés natLonales nouvelles de
réassurance aLnsL constLtuées et
auJmenter la rétentLon du marcKé le tau[
mLnLmal de la cessLon oElLJatoLre en
matLqre de réassurance a été relevé
7roLsLqmement l’LnterventLon sur le
marcKé natLonal des courtLers de
réassurance étranJers a été soumLse j
une autorLsatLon SréalaEle de l’autorLté de
contr{le des assurances Sour réduLre les
rLsTues lLés j la méconnaLssance Sar nos
comSaJnLes de la sLtuatLon des courtLers
avec lesTuels Lls Seuvent rtre amenés j
traLter notamment en matLqre de JarantLes
¿nancLqres et de comSétences
LnIormatLTues communs etc et Sour luL sensée accumuler de l’e[SertLse sur les SroIessLonnelles
LnsuIÀer Slus de d\namLsme de rLsTues est souvent j l’LnLtLatLve de L’eI¿cacLté de ces mesures est déMj j
SroIessLonnalLsme et de rLJueur nomEreuses LnnovatLons Tue ce soLt en évaluer Sour réalLser les meLlleurs
déontoloJLTue matLqre ¿nancLqre ¿nancement alternatLI aMustements SossLEles &eSendant
Sar la réassurance ¿nancLqre Sar comme en matLqre d’assurance cet
(QIDLVDQW¿GHVVSpFL¿FLWpVTXLVRQW
les siennes, ce marché va-t-il
connaître un nouvel élan avec la
séparation entre les assurances
dommages et les assurances de
personnes ?
e[emSle ou en matLqre d’oIIres de
couverture adaStées au[ sSécL¿cLtés des
rLsTues et des seJments de marcKé
$u Slan macroéconomLTue
réassurance de Sar son LmSact sur la
Ealance des SaLements Moue un r{le
ensemEle de mesures centrales
concernant la réassurance ne sauraLt
suI¿re sans les eIIorts du réassureur luL
la mrme Sour KLsser son SroIessLonnalLsme
au nLveau des dé¿s Tu’Ll doLt relever tant
sur le marcKé natLonal Tu’j l’LnternatLonal

Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 9

l’Interview
Lors du processus de séparation
susmentionné, des acteurs du
secteur avaient évoqué un risque de
SpQDOLVDWLRQ¿QDQFLqUHGHVVRFLpWpV
(immobilisation d’un capital social
important, absence d’opportunités
de placements, forte concurrence
sur un marché encore restreint...).
Bien que plusieurs sociétés
d’assurance de personnes aient été
10 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
mises en place, ces contraintes
peuvent-elles être levées ?
Le marcKé des assurances de Sersonnes
est SotentLellement trqs LmSortant eu
éJard au[ énormes caSacLtés d’éSarJne
des alJérLens et j l’LnsuI¿sance des
SroduLts de Slacement SroSosés au[
éSarJnants Les eIIets LnÀatLonnLstes sur
l’LmmoELlLer constLtuent un e[cellent
LndLcateur &eSendant cette demande
SotentLelle n’est Sas acTuLse naturellement
j l’assurance (lle e[LJe l’LnterventLon des
comSaJnLes et de leurs dLstrLEuteurs
notamment EancaLre Sour rtre
transIormée en demande eIIectLve Sour
des SroduLts SrécLs réSondant j des
attentes ELens LdentL¿ées et oIIrant des
rémunératLons attractLves soutenaEles j
lonJs termes
(n vue de IavorLser l’éSarJne j lonJ
terme des avantaJes ¿scau[ suEstantLels
ont été accordés au[ contrats d’assurance
vLe déSassant les  ans &ertes
l’e[Lstence d’un marcKé ¿nancLer
d\namLTue constLtue une condLtLon
LmSortante Sour le déveloSSement des
assurances de Sersonnes 'ans ce sens
des SroJrqs notaEles sont en cours Sour
IavorLser l’émerJence de ce marcKé
¿nancLer et donner j la Eourse d’$lJer
une nouvelle d\namLTue au seLn de
laTuelle les comSaJnLes d’assurance
sont Iortement convLées non seulement
en tant Tu’utLlLsateur du marcKé ¿nancLer
maLs aussL en tant Tu’acteurs de ce
marcKé
1otons aussL Tue dans le secteur SrLvé Ll
e[Lste d’une Sart des EesoLns de
¿nancement trqs rémunérateurs maLs j
rLsTues élevés et d’autre Sart des
Lnstruments MurLdLTues Sermettant de
s\ndLTuer ces EesoLns et de réduLre les
rLsTues assocLés ,l ne tLent Tu’au[
comSaJnLes de SartLcLSer au mouvement
conduLsant j l’émerJence du marcKé
¿nancLer sécurLsant dont elles ont
EesoLn«
Vous êtes président du CNA mais
aussi et surtout ministre des
Finances. Une meilleure synergie
entre banques et assurances est-elle
possible, selon vous, en vue de
ERRVWHUOHPDUFKp¿QDQFLHU"
$ mon sens cette s\nerJLe est non
seulement SossLEle maLs elle est en traLn
de se réalLser j travers la Eancassurance
les SrLses de SartLcLSatLon de certaLnes
EanTues dans le caSLtal des nouvelles
comSaJnLes créées dans le resSect des
lLmLtes SrudentLelles et j travers l’oSératLon
d’entrée en Eourse d’une SremLqre
entreSrLse SrLvée
La s\nerJLe entre les EanTues et les
comSaJnLes d’assurance Seut et doLt aller
audelj -’aL évoTué tout j l’Keure la
SossLELlLté Tue les comSaJnLes Seuvent
saLsLr de contrLEuer j l’émerJence du
marcKé ¿nancLer dont elles ont EesoLn
Sour IaLre IructL¿er de Iaoon sécurLsé leurs
avoLrs ,l s’aJLt lj d’une SLste TuL Seutrtre
emSruntée Sour suscLter une s\nerJLe
Sro¿taEle non seulement au[ EanTues et
au[ comSaJnLes maLs aussL j l’économLe
natLonale tout entLqre
La souscription de polices
d’assurances n’est pas encore
ancrée au sein de la société
algérienne aussi bien chez le
particulier que chez nombre
d’entrepreneurs.
Comment expliquez-vous cette
situation et quelles actions
entreprendre pour ouvrir de plus
grandes perspectives au secteur,
notamment via des instances
existantes à commencer par le CNA
que vous présidez ?
$ mon sens le recours j l’assurance est
larJement trLEutaLre de la TualLté des
SroduLts mLs sur le marcKé maLs surtout
de la TualLté des servLces oIIerte au[
assurés et Eéné¿cLaLres de contrats
d’assurance ,l aSSartLent au[ comSaJnLes
d’assurances d’rtre en mesure de caSter
les oSSortunLtés du marcKé 8n eIIort est
Sar conséTuent attendu des dLIIérents
Lntervenants Sour amélLorer d’une
manLqre conséTuente le nLveau et les
délaLs d’LndemnLsatLon Sour LntroduLre de
l’LnnovatLon dans des oIIres et Sour
communLTuer avec le SuElLc
Le &1$ en tant Tue cadre de concertatLon
et l’8$5 en tant Tu’assocLatLon
SroIessLonnelle devraLent assumer leur
r{le de Iorce de SroSosLtLon Sour orLenter
les acteurs du marcKé en leur oIIrant Sar
e[emSle une meLlleure connaLssance des
comSortements des aJents du marcKé
Iace j l’assurance
 Regard

Entretien avec le Président de la

Commission de Supervision des
Assurances (CSA),
M. Hadji Babaammi
«Nous avons
auditionné 90%
des compagnies
d’assurances»
(ntretLen réalLsé Sar 0oKand 2ualL

La Commission de Supervision des Assurances (CSA) contrôle régulièrement aussi bien les
compagnies d’assurance, les courtiers que les agents généraux. Tout un programme. La Commission
qui relève de la Direction générale du trésor travaille de concert avec la direction des assurances.
Dans cet entretien qu’il nous a accordé, le Président de la CSA, M. Hadji Babaammi nous explique
comment fonctionne cet organe et dans quels domaines il intervient.
Revue de l’ASSURANCE : Vous êtes, 'onc la suServLsLon étaLt assurée Sar 'onc j sa dLsSosLtLon cKaTue année un
Monsieur le Directeur général du cette dLrectLon $vec la réIorme TuL a été SroJramme de contr{le est SréSaré TuL
Trésor, le président de la Commission LntroduLte avec la modL¿catLon de la loL LndLTue le nomEre de contr{les j eIIec
de supervision des assurances. sur les assurances on a sortL la suServL tuer avec un écKéancLer s’Ll s’aJLt de
Dites-nous à quelle nécessité répond sLon de la structure contr{ler des comSaJnLes des courtLers
cette Commission et comment La &ommLssLon de suServLsLon est com ou des aJents Jénérau[ 0aLs en IaLt le
est-elle organisée ? Sosée du 'Lrecteur Jénéral du 7résor SroJramme est un mélanJe des troLs
M. Hadji Babaammi : $u déSart la su TuL en est le SrésLdent du dLrecteur des Sarce Tu’Ll Iaut contr{ler SérLodLTuement
ServLsLon étaLt assurée Sar la 'LrectLon assurances et de deu[ maJLstrats Slus l’ensemEle de ces troLs catéJorLes 8ne
des assurances Ll \ a la dLrectLon des un e[Sert en assurances LndéSendant IoLs Tue ce SroJramme est adoSté Sar la
assurances TuL déSend de la dLrectLon (lle travaLlle sur tous les dossLers de la &ommLssLon l’e[écutLon est IaLte Sar la
Jénérale du 7résor la sousdLrectLon des suServLsLon &e n’est Sas la &ommLssLon dLrectLon des assurances &’est elle
anal\ses TuL IaLt le contr{le sur SLqces de suServLsLon des assurances TuL IaLt la avec les mo\ens dont elle dLsSose avec
et la sousdLrectLon du contr{le TuL elle rqJlementatLon c’est l’(tat avec ses les ErLJades de contr{leurs les contr{les
est cKarJée d’envo\er des ErLJades structures TuL IaLt la léJLslatLon et la ré sur SLqces TuL se Iont LcL au nLveau du
d’LnsSecteurs sur Slace et Ll \ a la sous JlementatLon 0aLs la &ommLssLon de mLnLstqre le SroJramme est e[écuté tel
dLrectLon de la réJulatLon &’est elle TuL suServLsLon est lj Sour s’assurer de la Tu’Ll a été arrrté Sar la &ommLssLon de
travaLlle sur les te[tes TuL traLte les dos mLse en °uvre des te[tes et du resSect suServLsLon 9oLla un Seu comment le
sLers Sar e[emSle de demandes d’aJré de la léJLslatLon et de la rqJlementatLon travaLl est orJanLsé
ment et TuL s’occuSe des asSects léJLs Sar les comSaJnLes d’assurances 3arce Le secrétarLat de la &ommLssLon est as
latLIs et rqJlementaLres &ela c’est avant Tu’Ll \ a des rqJles SrudentLelles comme suré Sar la dLrectLon des assurances
la loL de  Sour les EanTues Tu’Ll Iaut resSecter

Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 11

Regard
Est-ce qu’on peut la considérer
comme une autorité de régulation ?
$Esolument Sas L’autorLté de réJulatLon
Seut IaLre de la réJlementatLon alors Tue
la &ommLssLon IaLt de la suServLsLon
0aLs c’est une autorLté sL vous voule]
TuL est une structure TuL n’est Sas com
Sosée unLTuement des Jens de l’admL
nLstratLon SuLsTu’Ll \ a deu[ maJLstrats
et un e[Sert LndéSendant (lle est auSrqs
de la dLrectLon Jénérale du trésor auSrqs
du mLnLstqre des FLnances
Quel genre de décision prend la
Sar la dLrectLon des assurances les So
lLces d’assurances sont aSSrouvées
Sarce Tue Tuand une socLété d’assu
rance met un SroduLt sur le marcKé elle
doLt d’aEord avoLr l’aval de la dLrectLon
des assurances &e TuL est rqJlementé
c’est la resSonsaELlLté cLvLle Lj Ll \ a des
tarLIs TuL sont en IaLt ¿[és Sar la rqJle
mentatLon maLs Sar contre Sour les
autres SroduLts les tarLIs sont lLEres
,l Iaut éJalement SrécLser Tu’Ll \ a un
autre orJane TuL est le &onseLl natLonal
des assurances TuL a un r{le consultatLI
et l’8nLon des assureurs et des réassu
L’assurance dommages est gardée au
niveau de la compagnie. Pourquoi ?
3arce Tue l’assurance vLe ne constLtue
Tue  du total du marcKé 6ur  mLl
lLards vous ave] j SeLne  mLllLards d’as
surancevLe L’oEMectLI étaLt de Eooster
les assurances de Sersonnes Sarce Tue
vous ave] des structures dédLées j l’as
surance vLe vous ave] mrme le Sro¿l du
Sersonnel TuL est dLIIérent Sour les assu
rances dommaJes et les assurances de
Sersonnes Ll \ a une sSécLalLsatLon
-e Sense Tue c’est un mo\en de Eooster
cette ErancKe Sarce Tue le SotentLel de
Commission et comment ces
décisions sont-elles appliquées ?
-’aL dLs tout j l’Keure Tu’Ll \ a des rqJles
SrudentLelles 3ar e[emSle une comSa
JnLe d’assurance doLt SouvoLr couvrLr ses
enJaJements Sar des actLIs ,l \ a les
actLIs en valeur d’(tat TuL doLvent rtre de
 du montant de ses enJaJements
et Ll \ a les actLIs LmmoELlLers et moEL
lLers 8ne comSaJnLe Seut avoLr des ac
tLons des oElLJatLons des ELens et SuLs
les autres  sont souscrLts en valeur
d’(tat en valeur du 7résor &ela Sermet
en cas de SroElqme d’avoLr suI¿sam
ment d’actLIs Sour couvrLr ses enJaJe
ments $ tout moment nous contr{lons
cela et nous vérL¿ons aussL sL les comSa
JnLes resSectent ELen cette réSartLtLon de

6L MamaLs elles ne resSectent Sas cette
réSartLtLon et ces rqJles Ll \ a une décL
sLon TuL est SrLse Sar la &ommLssLon
M’étaElLs un tLtre de SerceStLon TuL est
Jénéralement d’un mLllLon de dLnars
cKaTue IoLs Tu’on constate une LnIrac
tLon et ce montant est Serou Sar le Eud
Jet de l’(tat
Cela ne concerne-t-il que les règles
prudentielles ? Qu’en est-il, par
exemple, de la concurrence déloyale
? Est-ce que vous intervenez à ce
niveau également ?
da c’est au nLveau du contr{le 3our
cKaTue contr{le Tu’elle IaLt lorsTu’elle se
déSlace la ErLJade e[amLne l’ensemEle
de la documentatLon TuL est mLse j sa
dLsSosLtLon des documents comStaEles
les tarLIs &es dernLers sont aSSrouvés
12 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
reurs alJérLens 8$5 essaLent de coor
donner ces actLvLtés Sour e[amLner ces
SroElqmes TuL sont EeaucouS Slus des
SroElqmes de déontoloJLe et de Sra
tLTues lo\ales Tu’autres cKoses
Qui exécute les décisions de la
Commission ?
7out déSend du nLveau &ela va MusTu’au
retraLt de l’aJrément '’aEord les raS
Sorts sont IaLts Sar la dLrectLon des assu
rances ensuLte la &ommLssLon de suSer
vLsLon des assurances se réunLt et une
IoLs Tue la décLsLon de retraLt d’un aJré
ment total ou SartLel est SrLse un arrrté
est étaElL et sLJné Sar le mLnLstre des
FLnances
De quels moyens cette Commission
dispose-t-elle ?
(lle a j sa dLsSosLtLon la dLrectLon des
assurances &’est elle TuL étaElLt TuL luL
rend comSte et TuL e[écute le Sro
Jramme de contr{le étaElL Sar la &om
mLssLon
Quel bilan et quels enseignements
tirez-vous de la réforme appliquée ?
,l \ a eu deu[ Jrandes réIormes '’aEord
c’est la séSaratLon entre les assurances
dommaJes et les assurances de Ser
sonnes La loL a donné un délaL de cLnT
ans Sour s’\ conIormer Le délaL vLent
d’e[SLrer et toutes les comSaJnLes d’as
surances celles TuL ont voulu IaLre de
l’assurance vLe ont été oElLJées de
con¿er j une ¿lLale assurancevLe toute
la SartLe assurance des Sersonnes
déveloSSement est énorme et c’est en
IaLt les assurances de Sersonnes TuL
Sermettent de collecter le ma[Lmum
d’éSarJne $Llleurs les assurances vLe
sont trqs déveloSSées mrme en $IrLTue
du 6ud TuL a en commun une comSo
sante euroSéenne trqs LmSortante l’actL
vLté d’assurance vLe est trqs déveloSSée
La deu[Lqme réIorme c’est au nLveau de
la Eancassurance &’est la SossLELlLté
Sour les comSaJnLes d’assurances de
commercLalLser de dLsSoser trqs raSLde
ment d’un réseau trqs LmSortant '’au
tant Tu’Ll \ a  aJences EancaLres
4uand Sar e[emSle une comSaJnLe
d’assurance contracte avec la %$'5
elle a LmmédLatement  aJences o
elle Seut commercLalLser ses SroduLts
9oLcL en résumé les deu[ Jrandes ré
Iormes TuL ont été LntroduLtes
&oncernant le ELlan Ll est un Seu troS t{t
j tLrer &e n’est Sas une usLne o Ll suI¿t
de Sresser un Eouton Sour Tue cela dé
marre c’est tout un Srocessus ,l \ a
éJalement autre cKose maLs ce n’est
Sas d€ j la loL &e Tu’on a IaLt d’autre
c’est renIorcer le nLveau du caSLtal mLnL
mum des EanTues et des comSaJnLes
d’assurances 3our les comSaJnLes
d’assurances nous sommes Sassés de
 mLllLons de dLnars j un mLnLmum de
deu[ mLllLards de dLnars Sour les assu
rances dommaJes Sour les assurances
vLe de  mLllLons j un mLllLard de dL
nars Le nLveau mLnLmal a été relevé
aussL Sour les mutuelles
'ans le monde entLer on essaLe de ren
Iorcer les Ionds SroSres des LnstLtutLons
¿nancLqres j l’Lnstar de ce TuL se Sasse

en (uroSe au nLveau des comSaJnLes
d’assurances ELen Tue nous n’avons
Sas le mrme conte[te
1ous avons voulu renIorcer la solLdLté ¿
nancLqre de ce secteur Sarce Tue mrme
les EanTues ont vu le nLveau de caSLtal
mLnLmum renIorcé notaElement surtout
lorsTu’on est Sassé j  mLllLards de dL
nars mLnLmum 'onc c’est une autre ré
Iorme TuL nous a SermLs de renIorcer la
solLdLté ¿nancLqre de la Slace LorsTu’on
dLt les actLvLtés ¿nancLqres Ll s’aJLt des
comSaJnLes d’assurances et des
EanTues ,l \ a aussL une autre réIorme
Tue nous avons entreSrLs TuL concerne
la sessLon oElLJatoLre &’est TuoL la ses
sLon oElLJatoLre " 4uand une comSaJnLe
d’assurances a un SorteIeuLlle d’assu
rance elle se réassure ellemrme au
Srqs d’une comSaJnLe de réassurance
$vant les comSaJnLes d’assurance
étaLent oElLJées de céder  j  selon
le secteur j la &&5 la &omSaJnLe cen
trale de réassurance, le seul réassureur
natLonal 0aLntenant ce tau[ est Sassé j
 &ette auJmentatLon de ce Tu’on
aSSelle la sessLon oElLJatoLre au réassu
reur natLonal Sermet de IaLre des écono
mLes de devLses, Sarce Tu’avant, une
IoLs Tue la comSaJnLe a cédé  ou ,
le reste est réassuré j l’étranJer
Le IaLt Tue nous avons renIorcé notaEle
ment le nLveau du caSLtal de la &&5, TuL
est Sassé de  mLllLards j  mLllLards de
dLnars, Sermet j la &&5 d’acceSter Slus,
Sarce Tu’elle se réassure aussL Le IaLt
Tu’elle a un caSLtal Slus LmSortant luL Ser
met de Jarder j son nLveau, ce Tu’on
aSSelle la rétentLon, un montant Slus Lm
Sortant de la réassurance
7out cela est déMj e[écuté, déMj en
°uvre &’est déMj une SartLe du ELlan
2n ne Seut Sas dLre Tu’on a un ELlan dé¿
nLtLI, maLs Ll \ a Tuand mrme EeaucouS
de SroJrqs en matLqre de renIorcement
de la solLdLté ¿nancLqre des comSaJnLes
d’assurances
Certains dirigeants disent que le
niveau de capital est trop élevé,
que c’est une immobilisation trop
importante pour l’entreprise.
Est-ce votre avis ?
1on, Sas du tout Le IaLt Tu’une comSa
JnLe a un nLveau de caSLtal adéTuat, Me
ne dLs Sas élevé, luL Sermet d’aller Slus
loLn au nLveau des enJaJements
&’est une sécurLté Tu’elle a, Slut{t
Tu’autre cKose %Len entendu, Ll \ a des
comSaJnLes modestes TuL n’ont Sas les
mo\ens 3ar e[emSle, $llLance assu
rances voulaLt IaLre entrer un SartenaLre
Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
Regard
étranJer et nous luL avons conseLllé d’al
ler vers le marcKé (lle est allée vers le
marcKé, elle a réussL, elle a renIorcé ses
Ionds SroSre Sar le ELaLs de la %ourse -e
ne Sense Sas Tue ce soLt un KandLcaS
maLs, de toutes manLqres, Ll \ a des e[L
Jences mLnLmales Sour e[ercer une actL
vLté EancaLre ou une actLvLté d’assu
rances ,l Iaut avoLr la surIace ¿nancLqre
sLnon, demaLn, elles auront des dLI¿cul
tés Sour couvrLr leurs enJaJements
Y a-t-il un intérêt des entreprises
étrangères au marché des
assurances depuis la réforme,
notamment après l’instauration
de la règle des 51-49% ?
,l \ a EeaucouS d’entreSrLses TuL sont
Lntéressées Le SremLer e[emSle, c’est
$;$ 1ous avons conclu, au moLs de
MuLllet, l’accord avec $;$ Les deu[ com
SaJnLes d’assurances dommaJes et vLe,
$;$ $lJérLe vLe et $;$ $lJérLe dom
maJes, vLennent d’oEtenLr, au moLs d’oc
toEre et novemEre, l’aJrément (lles
sont actLves sur la Ease de cette rqJle de
 Les comSaJnLes étranJqres TuL
s’Lntéressent au marcKé alJérLen doLvent
resSecter la rqJlementatLon (lles se Iont
éJalement contr{ler de la mrme ma
nLqre Les comSaJnLes, Tu’elles soLent
natLonales, SrLvées ou SuElLTues, ou
étranJqres sont soumLses au[ mrmes
rqJles ,l n’\ a Sas de dLIIérencLatLon
Que se passe-t-il en cas de faillite
d’une compagnie ?
,l ne Seut Sas \ avoLr de IaLllLte sL le
contr{le se IaLt d’une manLqre contLnue,
Sarce Tu’on ne laLsse Sas une comSa
JnLe aller MusTu’j la IaLllLte &’est Sour
cela Tu’Ll \ a des rqJles SrudentLelles, Ll \
a des contr{les SérLodLTues, soLt sur
SLqce soLt sur Slace
1ormalement, lorsTu’on est ELen contr{
lé, lorsTue le SroJramme de contr{le est
ELen e[écuté, on n’arrLve Sas MusTu’j ces
e[trrmes
La Commission peut-elle faire des
propositions et en a-t-elle fait ?
(lle Seut le IaLre, maLs on a un raSSort
annuel Tue nous étaElLssons et dans ce
13
Regard

raSSort on Seut IaLre des SroSosLtLons,
on Seut avoLr l’avLs des autres memEres
0aLs, SuLsTue le dLrecteur Jénéral du
7résor, le dLrecteur des assurances sont
memEres de la &ommLssLon, Me Sense
Tue les cKoses ne Sosent Sas de Sro
Elqmes
La Commission est-elle
opérationnelle ?
2uL, deSuLs deu[ ans déMj (lle se réunLt
réJulLqrement ,l n’\ a Sas de calendrLer
SrécLs, maLs cKaTue IoLs Tu’Ll \ a suI¿
samment de matLqre Sour se réunLr, on le
IaLt
Quels sont les problèmes qui se
sont déjà posés, qui ont été traités ?
La SremLqre des cKoses, c’est Tue nous
avons, Sar e[emSle, audLtLonné SratL
Tuement  des comSaJnLes d’assu
rances $udLtLonné c’est TuoL " &’est sur
tout Sour Tue la comSaJnLe d’assurances
SuLsse e[Soser son orJanLsatLon, le tour
de taEle du caSLtal, son EusLness Slan,
ses SrévLsLons en matLqre de déveloSSe
ment, les dLI¿cultés éventuellement
Tu’elle a, les suJJestLons Tu’elle Seut
avoLr &ela Sermet au[ memEres, surtout
au[ maJLstrats, Me ne Sarle Sas de l’e[
Sert Sarce Tu’Ll est du domaLne, de ELen
s’LmSréJner, de ELen connavtre, les com
SaJnLes et éventuellement leurs dLI¿cul
tés &’est une actLvLté &KaTue réunLon,
nous LnvLtons une ou deu[ comSaJnLes
Sour les écouter
3ar e[emSle, nous avons reou et écouté
les deu[ comSaJnLes d’assurances vLe
et dommaJes d’$;$ &’est la SremLqre
IoLs Tu’elles commencent 3our nous, ce
n’est Sas une découverte Sarce Tue
nous suLvons le dossLer, en tant Tue Sro
SrLétaLre, dLsons, reSrésentants de l’(tat
Sour le Fonds natLonal d’LnvestLssement
et la %($ deSuLs le déSart, Sour le Sacte
d’actLonnaLres, Sour le statut, etc &’est
surtout Sour les autres memEres, notam
ment les maJLstrats TuL n’étaLent Sas
sSécLalLsés maLs TuL commencent maLn
tenant j ELen connavtre la léJLslatLon, le
secteur des assurances +eureusement,
ces maJLstrats n’ont Sas été cKanJés, ce
sont touMours les mrmes reSrésentants
&’est une Eonne cKose
(n Slus de cela, Me vous avaLs dLs Tu’Ll \
avaLt le SroJramme de contr{le $Srqs, j
la ¿n de l’année, nous avons un raSSort
annuel sur l’actLvLté de la &ommLssLon
dans le domaLne de la suServLsLon
(Jalement, nous aSSrouvons les candL
datures des cadres dLrLJeants SrLncL
Sau[, nous suLvons les résultats des raS
Sorts de contr{le étaElLs Sar la dLrectLon
des assurances, etc ,l \ a EeaucouS de
travaLl j IaLre
Il n’y a pas de magistrats spécialisés
dans le domaine des assurances ?
1on, Ll n’\ a Sas de maJLstrats sSécLalL
sés dans les assurances &ette SartLcL
SatLon est une Eonne cKose Lors des
SremLqres réunLons de la &ommLssLon
nous n’avons Sas traLtés de dossLers,
nous avons commencé Sar le Ea Ea
Sour e[SlLTuer en TuoL consLstent les
actLvLtés d’assurance, les te[tes TuL ré
JLssent les assurances, comment est
orJanLsé le secteur des assurances, l’ac
tLvLté du secteur, IaLre connavtre les com
SaJnLes, les normes TuL réJLssent le sec
teur, le travaLl Tue IaLt la dLrectLon des
assurances, comment elle est orJanL
sée, comment se IaLt le contr{le, tout
cela avec des &', des datas sKoZs, des
te[tes TuL ont été mLs j la dLsSosLtLon des
maJLstrats &’étaLt une Eonne démarcKe
Sarce Tue le travaLl, aSrqs cela, a été Ia
cLlLté
Comment sont-t-ils désignés ?
&’est du ressort du mLnLstqre de la -us
tLce
Est-ce juste pour donner un avis sur
la conformité de telle ou telle chose
ou bien ont-ils un rôle particulier à
remplir ?
7ous les memEres de la &ommLssLon ont
le mrme statut, maLs les maJLstrats ont
EeaucouS Slus la connaLssance du droLt,
surtout du droLt commercLal, Sarce Tu’Lls
Seuvent éclaLrer la &ommLssLon en dL
sant Tue telle décLsLon ou telle démarcKe
est léJale ou Sas &’est LmSortant d’avoLr
l’avLs des maJLstrats

BIO EXPRESS... Un CV impressionnant...

Ingénieur économiste de formation, M.Hadji Babaâmmi a fait ses études à l’école polytechnique d’Alger, études qu’il
a terminé en 1969. Depuis, il est en activité. Le début de sa carrière professionnelle, il l’a entamée à l’ex.Sonacom
où il y restera 14 années, en occupant les fonctions d’ingénieur d’études, de directeur central de développement et
GHO¶HQJLQHHULQJSRXU¿QLU3'*GHFHWWHLOOXVWUHVRFLpWpQDWLRQDOH
M. Babaâmi a également été P-DG d’ALMO qui est une société de machines outils, sise à Constantine. Ensuite, il a
occupé des postes imporatants à la BAD, au ministère des Finances, à la Banque centrale, puis une fois encore il
revient au ministère des Finances où il occupe actuellement le poste de Directeur général du Trésor et Président
de la Commission de supervision des assurances (CSA), également membre du Conseil d’administration de la
Banque d’Algérie, membre du Conseil de la monnaie et du crédit, membre du Conseil d’administration de la
Sonatrach et d’Air Algérie et Président du Conseil d’administration de la CGMP, les assemblées générales de la
SGCI, la SRH, etc.

14 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012

 Regard

Entretien avec le Secrétaire du Conseil national des assurances,

M. Abdelhakim Benbouabdellah
«Il est impératif de
faire dans
l’innovation»
(ntretLen réalLsé Sar 0assL %adLs

Cadre de concertation, entre les différents acteurs du

marché des assurances, le Conseil national des
assurances (CNA) est au cœur de la dynamique de
transformation, juridique et organisationnelle du
secteur. Son Secrétaire, M. Abdelhakim Benbouabdellah,
explique la démarche suivie, par les pouvoirs publics,
pour développer l’activité.

Revue de l’ASSURANCE : Le secteur
des assurances a clôturé l’exercice
2010 avec 80,7 milliards de dinars de
chiffre d’affaires.
3RXUEHDXFRXSFHUpVXOWDWQHUHÀqWH
pas le potentiel réel du marché
Comment expliquer cette situation ?
M. Abdelhakim Benbouabdellah : Le
cKLIIre d’aIIaLres Kors acceStatLons Lnter
natLonales est de Slus de  mLllLards de
dLnars j ¿n , soLt une croLssance de
Slus de  Sar raSSort j 
([ceSté l’année , le secteur des
assurances est SarmL les secteurs a\ant
solue, la SroductLon est Sassée de 
0LllLards de dLnars en  j Slus de 
0LllLards en  &ela con¿rme la caSa
cLté du secteur j assumer SleLnement
l’accomSaJnement en matLqre de cou
verture des rLsTues 7outeIoLs, des eI
Iorts sont j IournLr davantaJe dans le
domaLne des assurances de Sersonnes,
aJrLcoles et la couverture des rLsTues de
catastroSKes naturelles
,l \ a lLeu de raSSeler Tue la constance
du déveloSSement du marcKé, durant
ces dernLqres années avec un tau[ de
croLssance j deu[ cKLIIres ou s’en aS
Tue les réalLsatLons ne reÀqtent Sas le
SotentLel réel du marcKé TuL Seut se dé
veloSSer et atteLndre des seuLls LmSor
tants Le volume actuel demeure IaLEle
comSaratLvement j d’autres Sa\s o le
secteur des assurances contrLEue avec
 j  au ¿nancement de l’écono
mLe
&ette sLtuatLon découle de la conMuJaL
son de SlusLeurs Iacteurs notamment ce
Tue l’on aSSelle communément © la
culture d’assurance ª TuL reste j ancrer
au seLn de la socLété alJérLenne Sar le
ELaLs d’une meLlleure SrLse en cKarJe j
enreJLstrés une croLssance j deu[
cKLIIres
La croLssance de la SroductLon du sec
teur des assurances au cours de ces
dernLqres années avec des évolutLons j
deu[ cKLIIres con¿rme son élan (n aE
SrocKant, dénote des eIIorts IournLs Sar
toutes et tous, au seLn de ce secteur,
Sour Tue le marcKé natLonal SuLsse Sar
venLr j de meLlleures SerIormances
'’un autre c{té, vous ave] raLson de dLre
dLIIérents SalLers
$ussL et Sour donner un nouvel élan j ce
secteur, les dLsSosLtLons de la loL de 
réJLssant le secteur a réorJanLsé ce mar
cKé dont l’amorce a été lancée mL,

Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 15

Regard

SrestatLon SrLse en cKarJe de l’assuré

et surtout en ce TuL concerne la ErancKe
automoELle, TuL a enJendré une EaLsse
de con¿ance 3ar rLcocKet, les autres
ErancKes en SktLssent

Qu’en est-il du facteur religieux que

certains considèrent comme un frein
au développement du marché des
assurances ?
&ontraLrement j ce Tue Seuvent Senser
certaLns, le Iacteur relLJLeu[ ne constLtue
Sas vraLment un IreLn au déveloSSement
du marcKé des assurances &ela a été
démontré Sar une enTurte ©écoute
clLentª réalLsée, déMj, en , Sar le
&onseLl natLonal des assurances 'ans
les Iacteurs dLts ©convLctLons oSSoséesª,
le Iacteur relLJLeu[ arrLve en dernLer lLeu,
aSrqs d’autres Iacteurs, tels Tue l’aE
sence de ELens j SrotéJer, la néJlLJence,
les revenus LnsuI¿sants, le manTue de
con¿ance dans les assurances, la dé
Sense LnutLle, etc 'onc, Ll \ a d’aEord
cette SrestatLon de servLce j amélLorer
et, TuL SourraLt, eIIectLvement, amener
l’$lJérLen j reconsLdérer sa SosLtLon et j
consLstant j séSarer la ErancKe assu rence lo\ale sur le marcKé ¿nLra Sar ré reIaLre con¿ance j son assureur &’est la
rance de dommaJes et assurance de Sondre &omment " (K ELen cette SremLqre actLon vérLtaEle j mettre en
Sersonnes &’est aLnsL, j ¿n , Tu’une concurrence Iera Tue la socLété d’assu °uvre (lle sera suLvLe, normalement,
vLnJtaLne de socLétés, entre celles sSé rance ne se contentera Slus d’attendre j Sar une stratéJLe de communLcatLon et
cLalLsées en assurances de dommaJes ce Tue le clLentsouscrLSteur vLenne j un Slan de communLcatLon sLmSle, eI¿
et celles en assurances de Sersonnes et ses JuLcKets commercLau[ maLs elle cace et ELen construLt, Sour IaLre Sasser
les mutuelles et Ionds de JarantLes, sera contraLnte d’aller cKercKer ce clLent le messaJe au cLto\en alJérLen
comSosent le marcKé natLonal $ cela dans le SotentLel assuraEle Sar le mo\en
s’aMoutent les multLSles réIormes me de l’attractLvLté commercLale, le marNe Les assureurs ont également besoin,
nées et TuL relqvent de SolLtLTues straté tLnJ, la communLcatLon, etc &’est sur ce d’avoir en face, des gens avec un
JLTues j savoLr, terraLn Tue se dé certain pouvoir d’achat. Voyez-vous
la dLstrLEutLon des Après une période d’exercice cLdera, en SartLe, à ce niveau-là d’éventuelles limites ?
SroduLts d’assu le devenLr d’une 6L lLmLtes Ll \ a, Me Sense Tue c’est du en
rance TuL a été
des sociétés d’assurance de socLété d’assu SartLe j la caSacLté ¿nancLqre des assu
renIorcée Sar personnes, il y aura de la rances, et, Sar raEles Sersonnes SK\sLTues $ ce nL
l’entrée en vL matière qui nous permettra de e[tensLon, celuL veau lj cela veut dLre Tue l’oIIre n’est
Jueur du dLsSosL faire un point de situation du marcKé natLo Sas attra\ante au nLveau SrL[ ce TuL doLt
tLI de Eancassu nal oElLJer les assureurs j revoLr leur tarLIs
rance décret 3ar aLlleurs Ll Iaut et les IaLre corresSondre au[ EesoLns et
e[écutLI 1ƒ du  maL , la dLre Tu’Ll \ a dLvers Iacteurs contrLEuant j sLtuatLons du cLto\en
recaSLtalLsatLon« ce manTue d’enJouement des $lJérLens '’autre Sart, l’assureur SourratLl réelle
1ous Souvons cLter, entre autres et de ment Srocéder j ces aMustements sans
Pourquoi l’Algérien n’est pas très l’avLs des SroIessLonnels eu[mrmes, le mettre en SérLl ses éTuLlLEres " &ertaLne
porté sur les produits d’assurances ? manTue de communLcatLon des assu ment Sas
&’est une réalLté j laTuelle la concur reurs ,l \ a éJalement le nLveau de la &onMuJuer les Lntérrts du cLto\en assu

16 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012

 Regard

raEle j ceu[ de l’assureur n’est Sas Jrande écKelle, étant l’LnIormatLon né 4uoL Tue Sour le courtaJe, Ll Iaut relever
cKose aLsée maLs Sas LmSossLEle cessaLre TuL Sermet de cerner le com Tue celuLcL e[LstaLt auSaravant maLs Ll a
$u nLveau du &1$, nous avons LnscrLt j Sortement du consommateur d’assu été susSendu
l’étude un volet LmSortant TuL est celuL de rance &ellecL est SrLmordLale sL nous La mLse en Slace de ces LntermédLaLres a
la mLcro assurance TuL oIIre SlusLeurs voulons cerner les éléments TuL Ser SermLs au[ socLétés d’assurance d’élar
SersSectLves et dont l’oEMectLI étant Muste mettent de connavtre le nLveau de la ca JLr leur cKamS d’LnterventLon et de IaLre
ment de Sermettre j la Slus larJe IranJe SacLté ¿nancLqre de l’assuré, ses condL connavtre éJalement l’assurance d’une
de cette SoSula tLons de vLe, ses manLqre Jénérale &ela a SermLs au[
tLon, TuL est dans «Contrairement à ce que contraLntes et ses socLétés d’assurance d’aIIermLr leur em
l’LncaSacLté de se
peuvent penser certains, le EesoLns &ecL d’une SrLse sur le marcKé
couvrLr car Iaute de manLqre Jénérale (n matLqre de courtaJe, Ll est aSSaru,
mo\ens, d’accéder facteur religieux ne constitue aLdera l’assureur j aSrqs des années d’e[ercLce, néces
au[ SroduLts d’as pas vraiment un frein au mettre en °uvre saLre de IaLre le SoLnt j ce nLveau et d’en
surance développement du une SolLtLTue de tLrer les leoons en vue de le KLsser au[
,l \ a aussL la Sré SrL[ normes unLverselles Le courtLer ne doLt
marché des assurances»
ventLon, TuL de 0aLs Ll \ va éJale Slus demeurer et se con¿ner dans un
SrLme aEord, laLsse ment de la volonté r{le de cKasseur d’aIIaLres unLTuement
Senser au[ Jrands assuraEles ou Ser de l’assuré TuL détLent les mo\ens de se maLs aller ELen audelj en aSSortant as
sonnes morales unLTuement 2r, nous couvrLr, car ce ne sont Sas tous les cL sLstance et conseLl j sa clLentqle
savons Tue le volet SréventLI concerne to\ens TuL se trouvent dans la mrme sL
tout le monde cKacun j un nLveau ELen tuatLon, de commencer j Senser sérLeu Un problème de formation ?
dé¿nL sement j se SrotéJer et j transIérer ,l \ a un SroElqme de IormatLon, eIIectL
La SréventLon reste l’un des meLlleurs aLnsL le rLsTue vers l’assureur TuL saLt le vement &es dernLers temSs, nous en
mo\ens Sour mavtrLser et réduLre les Srendre en cKarJe avons énormément dLscuté, Sour es
rLsTues et Sar la mrme Sermettre j l’as $u rLsTue de me réSéter, cette SroEléma sa\er de tLrer le métLer vers le Kaut, et
sureur de Mouer sur la tarL¿catLon j condL tLTue est de toute évLdence une réalLté j élever, un SetLt Seu, le nLveau Sar des
tLon ELen s€r Tue l’assuré Moue le Moue laTuelle la concurrence lo\ale sur le e[LJences unLversLtaLres $ctuellement,
&ette attLtude Sermettra j l’un et j l’autre marcKé ¿nLra Sar réSondre Sour oEtenLr un aJrément, un courtLer
de tLrer Sro¿t  l’assureur Eéné¿cLant doLt rtre unLversLtaLre et MustL¿er d’un mL
d’une réductLon du rLsTue donc l’amSleur Pour rapprocher davantage les nLmum de troLs  ans d’e[SérLence,
d’un sLnLstre et l’assuré d’un tarLI étudLé sociétés d’assurance de leurs dans le secteur des assurances
et j Sortée clients, la voie a été ouverte (n outre, une réÀe[Lon est enJaJée, de
3ar aLlleurs, l’assureur devra Lnnover et avec l’installation des Courtiers SuLs TuelTues moLs, a¿n d’évaluer les
SroSoser des SroduLts Seu co€teu[ TuL et des Agents généraux. SossLELlLtés d’amélLorer cette corSora
SourraLent Lntéresser EeaucouS de Jens Cela a-t-il aidé à l’élargissement tLon, de luL donner les outLls nécessaLres,
du marché ? Sour se déveloSSer et, ELen sur, mettre
Donc, il appartient aux sociétés (IIectLvement, l’ordonnance 1ƒ des Jardes Ious Sour évLter les déSasse
d’assurances d’adapter leur offre modL¿ée et comSlétée a ouvert le cKamS ments ou le manTue de SroIessLonna
aux conditions salariales ? et a SrécLsé vLa le décret e[écutLI 1ƒ lLsme
&omme susmentLonné, l’LnnovatLon est  du  octoEre  Sortant statuts
une arme aEsolue sL nous voulons aller de l’aJent Jénéral d’assurance aLnsL Dans le monde, c’est la branche des
de l’avant 'ans toute actLvLté, l’avan Tue le décret e[écutLI 1ƒ du assurances de personnes qui domine
taJe aSSartLent j ceu[ TuL savent IaLre  ¿[ant les condLtLons d’octroL le chiffre d’affaires du secteur.
Sreuve de créatLvLté et d’LmaJLnatLon et de retraLt d’aJré En Algérie, c’est
1os assureurs ont toute la comSétence ment, de caSacLtés «Le courtier ne doit pas se plutôt la branche
Sour cela 7outeIoLs, Ll ne Iaut Sas ouElLer SroIessLonnelles, des assurances
Tue la socLété d’assurance a son envL de rétrLEutLons et limiter, uniquement, à être un dommages qui
ronnement et ses contraLntes de contr{le des Ln chasseur de primes. Il doit domine le mar-
,l Iaudra une sérLe de mesures Sour Ser termédLaLres, ont avoir un rôle beaucoup plus ché. Quelles ex-
mettre j l’assureur de tLsser des lLens ouvert la voLe au[ important, un rôle de plications don-
avec son assuré courtLers et autres nez-vous à ce
'e toute évLdence, celle TuL IaLt déIaut, j aJents Jénérau[ conseiller et de suivi» contraste ?

Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 17

Regard

,l est vraL Tue la ErancKe des assurances

de Sersonnes a un trqs IaLEle tau[ de
SénétratLon et sa SroductLon, dans le vo
lume annuel JloEal, du secteur des as
surances reste, Tuand mrme, trqs IaLEle
au[ alentours de  0aLs, Ll Iaut sa
voLr aussL Tue les assurances de Ser
sonnes est une ErancKe trqs lourde du
secteur, et TuL s’aSSuLe, en SremLer lLeu,
sur l’éSarJne
2r, dans notre Sa\s, Ll \ a matLqre j dLs
cussLon, au suMet de l’éSarJne, étant
donné l’LnsuI¿sance des éléments né
cessaLres, et des outLls ¿nancLers, LndLs
SensaEles Sour encouraJer cette
éSarJne $lors, LmaJLne] un Seu la SosL
tLon d’un assureur, devant une telle IaL
Elesse de l’oIIre de Slacements, sur le
marcKé ¿nancLer, sL l’on consLdqre le IaLt
Tu’Ll a déMj EeaucouS de mal j Srocéder
j des Slacements

Vous voulez parler de l’absence d’un dommaJes et les assurances de Ser donc, d’orJanLsatLon ,l va IalloLr leur laLs
marché boursier ? sonnes &’est l’oEMet de la LoL , TuL ser le temSs nécessaLre Sour s’Lnstaller
3as seulement, Me veu[ Sarler de tous a oElLJé les comSaJnLes d’assurances j convenaElement sur le marcKé et enJa
les éléments ¿nancLers, nécessaLres ¿lLalLser, j SartLr de , la ErancKe des Jer leur actLvLté
Sour Eooster l’éSarJne, en Jénéral (t, assurances de Sersonnes &e n’est Tu’aSrqs, Tu’on Sourra dLre sL
Sour Eooster l’éSarJne, Ll IaudraLt Tue les (n aJLssant aLnsL, les SouvoLrs SuElLcs c’est la Eonne démarcKe ou non $
assureurs aLent, entre les maLns, la ca ont voulu encouraJer les socLétés d’as l’Keure actuelle, nous ne Souvons
SacLté, la SossLELlLté d’oIIrLr, j leurs Iuturs surances, j mettre en °uvre tous les émettre aucun ELlan, nL aucune anal\se
assurés, une rémunératLon, asse] Lnté mo\ens nécessaLres, Sour déveloSSer 'onc, nous SréIérons laLsser encore du
ressante, Sour les motLver j venLr l’actLvLté des assurances de Sersonnes, temSs j ces socLétés et j celles TuL les
0alKeureusement, actuellement, mLs j et audelj de cette reMoLndront j l’ave
Sart les Eons du trésor TuL sont IaLEle ErancKe, Eooster
ment rémunérés, l’assureur n’a Sas
«Les assurances de personnes nLr
tout le secteur des 'u c{té du &onseLl
EeaucouS de SossLELlLtés entre ses assurances s’appuient sur l’épargne, nous natLonal des assu
maLns 'onc, vous vo\e] SourTuoL Ll n’\ devons, donc, donner aux rances, nous
a Sas eu de déveloSSement Donc, vous êtes sociétés plus de possibilités comStons laLsser
optimiste et du temSs au[ nou
de placements pour
Les assureurs peuvent-ils procéder à FRQ¿DQWTXDQGj velles socLétés
des placements à l’étranger ? l’aboutissement intéresser les Algériens» Sour Tu’elles
1on ! 1ous ne Souvons Sas eIIectuer de ce projet ? SuLssent s’orJanL
des Slacements j l’étranJer, oa c’est %Len entendu, Me croLs Tue nous Sour ser et cerner le marcKé $ ce momentlj,
claLr rons esSérer Tue les assurances de Ser Ll \ aura, certaLnement, matLqre j dLscus
$utre Iacteur a\ant IaLt Tue, Mustement, sonnes SuLssent connavtre, j l’avenLr, un sLon 'onc, nous Sourrons anal\ser la
cette actLvLté économLTue n’a Su se dé essor Slus LmSortant ,l Iaut savoLr Tue sLtuatLon, avec les acteurs eu[mrmes,
veloSSer convenaElement, c’est l’aE
sence de sSécLalLsatLon La mrme socLé
té SratLTue toutes les ErancKes
d’assurances '’o, Mustement, la décL
sLon des SouvoLrs SuElLcs d’LntroduLre
une séSaratLon entre les assurances de
Tuatre  socLétés d’assurances de Sour SouvoLr, Mustement, déJaJer des
Sersonnes ont déMj vu le Mour, en Slus de solutLons, IaLre des SroSosLtLons au[
&ardLI $lJérLe, TuL e[Lste deSuLs TuelTues SouvoLrs SuElLcs et, s’Ll \ a lLeu, rectL¿er
années le tLr
&es socLétés vLennent Muste d’oEtenLr
leur aJrément, elles sont en SKase,

18 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012

 Focus

Culture de l’assurance en Algérie

/es vrais déÀs...

3ar 0assL %adLs

Selon l’étude Sigma de Swiss Re, « l’assurance dans le monde en 2010 », l’Algérien a dépensé, en 2010, une
PR\HQQHGHGROODUVSRXUV¶DVVXUHU&HFKLIIUHUHSUpVHQWHjSHLQHGHODGHQVLWpG¶DVVXUDQFHSULPHVSDU
habitant) des pays industrialisés, alors qu’en Afrique, cette densité d’assurance est de 64.7 dollars. Plus proche
GHQRXVDX0DJKUHEOD7XQLVLHGROODUVSDUKDELWDQWHWOH0DURFGROODUVSDUKDELWDQWUpDOLVHQWGHPHLOOHXUV
scores que nous. Ce bref comparatif est révélateur de notre retard en matière de culture d’assurance.
Explications.

’est une cKose acTuLse, nars, soLt l’éTuLvalent d’un Seu Slus de 

C
Un marché à contresens
l’$lJérLen n’est Sas trqs Sorté mLllLards de dollars &ela reSrésente un des tendances du marché
sur les assurances ! 0aLs tau[ de SénétratLon de l’assurance Sart
cette dLstancLatLon ne doLt Sas
masTuer une autre réalLté  le marcKé
alJérLen des assurances, TuL, en termes
de cKLIIre d’aIIaLres, enreJLstre, deSuLs
le déEut des années , une
croLssance j  cKLIIres ¬ l’e[ceStLon de
l’année , marTuée Sar un reÀu[
des SrLmes d’assurance dans le 3,% de
l’ordre de ,, c’estjdLre, loLn du
tau[ mo\en mondLal, TuL est de ,
7ous les acteurs du secteur des assu
rances, sans e[ceStLon, estLment Tue le
volume actuel des aIIaLres ne reÀqte Sas
le vraL SotentLel du marcKé 3our $Edel
mondial
FaLEle en volume d’aIIaLres, et trqs Seu
dLversL¿é, le secteur alJérLen des assu
rances Srésente les caractérLstLTues
d’un marcKé j contresens des ten
dances oEservaEles du marcKé mondLal
des assurances 'ans l’étude © 6LJma
 de SroJressLon, la croLssance KaNLm %enEouaEdellaK, le 6ecrétaLre du de 6ZLss 5e ª, le marcKé mondLal des
mo\enne, du cKLIIre d’aIIaLres du &onseLl natLonal des assurances &1$, assurances  mLllLards 86' en
secteur, est suSérLeure j , durant la © le marcKé Seut atteLndre, sans troS  est constLtué j , des assu
mrme SérLode e[aJérer, le SalLer de  mLllLards de dol rances de Sersonnes aSSelées éJale
La décLsLon des SouvoLrs SuElLcs d’ou lars de cKLIIre d’aIIaLres ª ment assurancesvLe, avec un volume
vrLr le marcKé des assurances l’ordon 2utre son IaLEle volume d’aIIaLres, le d’aIIaLres de  mLllLards 86' L’autre
nance 1ƒ du  ManvLer  au[ marcKé natLonal des assurances souIIre Sart de marcKé , revLent au[
LnvestLsseurs SrLvés, natLonau[ et Lnter d’une Iorte déSendance, vLsjvLs de assurances dommaJes aSSelées éJa
natLonau[, est Sour EeaucouS dans l’assurance automoELle, TuL constLtue lement assurances nonvLe, avec un
cette d\namLTue de croLssance 7oute SratLTuement la moLtLé , du cKLIIre volume d’aIIaLres de  mLllLards
IoLs, l’arrLvée sur le marcKé de nouveau[ d’aIIaLres du secteur, et des assurances 86' 'omLnantes, les assurances de
assureurs multL ErancKes n’a Sas SermLs ,$5' LncendLe, accLdents, rLsTues dL Sersonnes SroJressent ,, Slus ra
d’élarJLr, de manLqre sLJnL¿catLve, le vers TuL reSrésentent , du mar SLdement, Tue les assurances dom
marcKé
Un volume d’affaires qui ne
UHÀqWHSDVOHSRWHQWLHOGX
cKé 5éunLes, ces deu[ ErancKes, d’as
surances oElLJatoLres, concentrent Slus
de  du cKLIIre d’aIIaLres du secteur
Le Seu, TuL reste des Sarts de marcKé,
est SartaJé entre les assurances de Ser
maJes , &es tendances JloEales,
nous les retrouvons Sartout dans le
monde  au[ $mérLTues, en (uroSe, en
$sLe, en $IrLTue, au[ (tats 8nLs, en
&KLne, ou encore, cKe] notre voLsLn ma
marché sonnes , du cKLIIre d’aIIaLres, l’as rocaLn !
(n , le secteur natLonal des assu surance transSort ,, les assu &’est, sans doute, cette réalLté, du mar
rances, toutes socLétés et toutes rances aJrLcoles  et en¿n le crédLt cKé mondLal des assurances, TuL a
ErancKes conIondues, a réalLsé un cautLon , Soussé les SouvoLrs SuElLcs, en $lJérLe,
cKLIIre d’aIIaLres de  mLllLards de dL j corrLJer le tLr, en décrétant une séSa

Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 19

Focus

ratLon des assurances de Sersonnes de IaLre, j terme, l’un des secteurs TuL L’enjeu de la qualité de
celles de dommaJes loL 1ƒ du  contrLEuent le mLeu[ j la croLssance service
IévrLer  (n Soussant j la
¿lLalLsatLon des assurances de Ser
sonnes, le léJLslateur LndLTue, au[ ac
teurs du marcKé, la dLrectLon j Srendre
Sour tLrer Sro¿t d’un marcKé Srometteur,
celuL des assurances de Sersonnes, le
Tuel demeure larJement sous e[SloLté
8ne démarcKe volontarLste TuL vLse, en
IaLt, j dLversL¿er le secteur, marTué Sar
une Iorte déSendance vLsjvLs des as
économLTue JloEale du Sa\s © Un ac-
croissement de l’activité va entraîner
une augmentation de l’emploi, de nou-
YHOOHV UHVVRXUFHV ¿QDQFLqUHV GRQF GH
QRXYHOOHV WD[HV DX SUR¿W GX WUpVRU SX-
blic. Il ne faut pas oublier que nous
sommes l’un des premiers collecteurs
G¶LPS{WVDXSUR¿WGHO¶(WDW ª, raSSelle, j
Muste tLtre, $mara Latrous, SrésLdent de
l’8nLon des assureurs et réassureurs
Le SroMet ne manTue Sas d’amELtLons,
maLs sa réalLsatLon, sur le terraLn, s’an
nonce e[trrmement ardue, Sour Slu
sLeurs raLsons L’aEsence d’une culture
d’assurance, cKe] les $lJérLens, est sou
vent déSlorée Sar les acteurs du marcKé
'’autres craLJnent une SossLEle désaI
IectLon du SuElLc, TuL SourraLt consLdérer
les assurances de Sersonnes comme
allant j l’encontre des SrLncLSes de la
surances dommaJes et ,$5', Sour en alJérLens 8$5 relLJLon

20 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012

 Focus

&’est le Iameu[ Iacteur relLJLeu[ ! tégie de communication et un plan de Sersonnes

3our FranooLs;avLer +ussenot, '* de FRPPXQLFDWLRQ VLPSOH HI¿FDFH HW ELHQ $utre e[emSle, la socLété 6alama $ssu
&ardLI (l 'Ma]awr la SremLqre socLété construit, pour faire passer le message rances $lJérLe a réussL, en l’esSace de 
d’assurances de Sersonnes j LnvestLr le au citoyen ª années, j multLSlLer Sar  la Sart des
marcKé, en seStemEre , l’arJu
ment de la convLctLon relLJLeuse, sou
vent avancé, n’est Sas SroSre au[ Sa\s
musulmans &’est un déEat trancKé, aLl
leurs comme en $lJérLe © Quand je suis
arrivé, en Algérie en 2008, on a com-
mencé à me dire que c’est Haram (in-
terdit), etc. Bon, qui a trouvé la réponse
? Ce n’est pas nous, c’est les gens de la
CNEP Banque eux-mêmes. Quand un
client se présente au guichet, pour ou-
assurances de Sersonnes, dans son
La culture d’assurance, une cKLIIre d’aIIaLres $ savoLr, elle est Sas
sée de  mLllLons de dLnars, en , j
création en commun  mLllLons de dLnars, en , « avec
,nculTuer au[ $lJérLens la culture de
seulement une petite équipe de com-
l’assurance, « ça ne se fera pas en 5
merciaux collaborateurs, composée
minutes ! C’est un travail d’ensemble,
d’universitaires formés et payés à la
une création en commun, qui va se faire
commission ª, assure son dLrecteur Jé
en douceur. Nous allons approcher, en-
néral, $Kmed +adM 0oKammed
semble, le marché, situer les besoins
2n Seut, éJalement, cLter l’e[emSle de
des gens et voir, ensuite, ce que nous
la 6ocLété alJérLenne des assurances
pourrions mettre à leur disposition. Et,
vrir un compte d’épargne, on lui propose 6$$, TuL réalLse le cKLIIre d’aIIaLres
au fur et à mesure que les Algériens
deux (2) formules : un compte avec inté-  mLllLard de dLnars, soLt  mLllLons
découvriront les produits d’assurances,
rêts et un autre sans intérêts. Qui prend d’euros, le Slus LmSortant du marcKé
leur utilité, ils apprendront à les utiliser,
sans intérêts ? Personne ! Donc, ce su- natLonal, dans le domaLne des assu
dans tout les domaines ª, IaLt remarTuer
jet là, ne fait plus débat aujourd’hui ª, rances de Sersonnes
3Lerre2lLvLer $dre\, dLrecteur Jénéral
dLratLl &es e[emSles, SarmL tant d’autres, aS
de la 6ocLété alJérLenne de Srévo\ance
3arole de SratLcLen, maLs Sarole de sSé Sortent la Sreuve Tue l’$lJérLen Seut
et de santé 6$36, une socLété d’assu
cLalLste éJalement Le 3roIesseur $E acKeter des SroduLts d’assurance de
rance de Sersonnes, née d’un Sartena
derra]aN *uessoum, enseLJnant unLver Sersonnes, Sourvu Tu’on Iasse l’eIIort
rLat entre la 6ocLété alJérLenne des as
sLtaLre et cKercKeur en SKLlosoSKLe d’aller j sa rencontre, luL e[SlLTuer et de
surances 6$$ et le JrouSe IranoaLs
LslamLTue, estLme Tue © là où il y a l’inté- le convaLncre 0aLs, Sour esSérer tLrer
des assurances 0acLI
rêt du croyant, il y a aussi l’intérêt de la SleLnement Sro¿t du SotentLel de ce mar
Les resSonsaEles de la &omSaJnLe na
religion ª 3ar conséTuent, ce sSécLa cKé, la moELlLsatLon de Slus de mo\ens,
tLonale d’assurance et de réassurance
lLste en SKLlosoSKLe LslamLTue ne voLt KumaLns et matérLels s’avqre néces
&,$5 aEondent dans le mrme sens 
Sas de IreLn relLJLeu[ j la vente de Sro saLre &’est lj, l’oEMectLI recKercKé Sar la
« il va falloir mettre en place de nou-
duLts d’assurances, du moment Tu’elles ¿lLalLsatLon de la ErancKe, Sour déSlo\er
veaux produits, des produits attractifs. Il
servent j SrotéJer les Sersonnes et sur le terraLn une Iorce de vente, j la
va falloir pénétrer jusque dans les foyers
leurs ELens lLre encadré mesure du JLsement Tu’on veut e[SloL
à revenus intermédiaires. Le marché est
&ecL est démontré, d’aLlleurs, dans une ter 3our cela, « il faut légiférer pour
d’autant plus important que le potentiel
enTurte © (coute clLent ª réalLsée, déMj donner aux assureurs la possibilité de
est là ª
en , Sar le &onseLl natLonal des as mettre en place un large réseau d’agents
surances &1$ 'ans les Iacteurs, dLts
© convLctLons oSSosées ª, le Iacteur relL
JLeu[ arrLve, en dernLer lLeu aSrqs
d’autres Iacteurs, tels Tue l’aEsence de
ELens j SrotéJer, la néJlLJence, les re
venus LnsuI¿sants, le manTue de
con¿ance dans les assurances, la dé
Sense LnutLle, etc &’est ce TuL IaLt dLre,
Développer une force
de vente
6L le SotentLel du marcKé natLonal des
assurances de Sersonnes SroduLts des
tLnés j couvrLr des Sersonnes SK\sLTues
contre les accLdents corSorels, l’LnvalLdL
té, la maladLe, le décqs, l’assLstance
indépendants qui puissent vendre l’as-
surance vie ª, condLtLonne le dLrecteur
Jénéral de 6alama $ssurances $lJérLe
3lus e[SlLcLte encore, le 3'* d’$llLance
$ssurances, +assen .KelLIatL, déSlore
certaLnes lourdeurs statutaLres TuL Jr
nent l’actLon des assureurs« au-
jourd’hui, un agent général, même licen-
au 6ecrétaLre du &1$, $EdelKaNLm %en vo\aJe demeure encore sous e[SloL FLpGRLWMXVWL¿HUGHDQVG¶H[SpULHQFH
EouaEdellaK, Tu’©il y a d’abord cette
SUHVWDWLRQ GH VHUYLFH j DPpOLRUHU D¿Q
d’amener, effectivement, l’Algérien à re-
considérer sa position et à refaire
FRQ¿DQFH j VRQ DVVXUHXU &¶HVW Oj OD
SUHPLqUH YpULWDEOH DFWLRQ j PHWWUH HQ
œuvre. Elle doit être suivie par une stra-
té j SeLne  de Sart de marcKé, ce
n’est Sas Iaute d’acKeteurs La Sreuve
nous est donnée Sar la socLété &ardLI (l
'Ma]awr TuL a réussL, aSrqs seulement 
années d’e[Lstence, j réalLser un cKLIIre
d’aIIaLres de  mLllLons d’euros, en ven
dant unLTuement des assurances de
dans une compagnie d’assurance, pour
prétendre devenir un agent général in-
dépendant, ce qui n’est pas le cas ail-
OHXUVRLOVXI¿WGHVXLYUHXQHIRUPDWLRQ
de 180 heures ou de 3 mois, pour exer-
cer. Ce qui constitue un lourd handicap,
du fait qu’aujourd’hui, nous sommes

Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 21

Focus

obligé de les recruter en tant que ‘‘sala vestissement des compagnies d’assu- sions en discussions, de supports pa-
rLés’’, alourdissant, ainsi, la gestion du rance de personnesª, SlaLde le SrésL pier en supports papier, de support web
réseau commercial. Nous aurions sou- dent de l’8nLon des assureurs et en support web, grâce à la radio, la télé-
haité ouvrir ce marché aux universi-
WDLUHV D¿Q GH SRXYRLU LQWpJUHU OH PD[L-
mum de commerciaux, dans cet
important marchéª
Vivement un marché
¿QDQFLHU
0aLs le SroElqme, TuL SréoccuSe le Slus
réassureurs alJérLens 8$5, $mara
Latrous, TuL Sense, touteIoLs, Tue « les
compagnies d’assurances de personnes
ont des possibilités d’investir dans des
créneaux rentables. A défaut, donc, de
SODFHPHQWV ¿QDQFLHUV HW ERXUVLHUV OHV
compagnies d’assurances, notamment
de personnes, peuvent investir dans
vision et à la publicité, nous arriverons,
un jour, à convaincre les gens que le
sujet assurance, est un sujet qui peut
être intéressant, qui va fonctionner, et
TXLYDrWUHHI¿FDFH,OYDIDOORLUPRQWUHU
ça, aussiª, soutLent 3Lerre2lLvLer $dre\,
dLrecteur Jénéral de la 6ocLété alJé
rLenne de Srévo\ance et de santé
l’immobilier, un secteur attractif par les 6$36
les socLétés d’assurances de Sersonnes,
temps qui courent. C’est un secteur ren- %Len s€r, en amont, Ll Iaudra IaLre Sreuve
c’est l’aEsence d’un marcKé ¿nancLer
table et, si les compagnies d’assurance de EeaucouS d’LmaJLnatLon et d’LnJénLo
d\namLTue, TuL rLsTue de comSromettre,
s’investissent, là-dedans, je pense sLté, car les assurances de Sersonnes
sérLeusement, la SossLELlLté de déveloS
qu’elles pourront offrir, à leurs assurés, constLtuent un marcKé trqs e[LJeant,
Ser et de vendre des SroduLts d’éSarJne
une rémunération largement équitable, notamment, en termes d’LnnovatLon,
«Il est indéniable que le développement
par rapport à ce qu’offrent les concur- d’LnJénLerLe ¿nancLqre et de marNetLnJ
des assurances de personnes est inti-
rents bancaires ª $ussL, les assureurs ne doLvent Sas
mement lié au développement du mar-
Serdre de vue Tue ce TuL IaLt la Eonne
FKp¿QDQFLHU&RPPHYRXVOHVDYH]LOQ
réSutatLon d’une socLété sur le marcKé,
\DSDVGHPDUFKp¿QDQFLHUG\QDPLTXH Les assurances de
c’est d’aEord le rqJlement raSLde des
FKH] QRXV ,O \ D TXHOTXHV YDOHXUV TXL personnes ne s’achètent pas,
sLnLstres (n¿n, Lls ne doLvent Sas ou
tournent au niveau de la Bourse, et elles se vendent
ElLer Tue les assurances de Sersonnes,
quelques autres valeurs du trésor, qui 7out le reste demeure une aIIaLre de
contraLrement au[ assurances oElLJa
sont sur le marché primaire et secon- marNetLnJ et de communLcatLon  « de
toLres, ne s’acKqtent Sas, elles se
daire. A part cela, il n y a pas d’offres, conférence en conférence, de discus-
vendent !
intéressantes et attrayantes, pour l’in- M.B.

PAROLE DE SPECIALISTE
«Là où il y a l’intérêt du croyant, il y a aussi l’intérêt de la religion»

Le Professeur Abderrazak Guessoum,

Enseignant universitaire et chercheur en philosophie
islamique
La TuestLon des assurances reste touMours un suMet de dLscussLon ouvert 0aLnte
nant, Me Sense Tu’Ll Iaut voLr les cKoses, j SartLr de l’Lntérrt al manIak Tue Seut tLrer
un LndLvLdu de cette assurance 6L l’assurance Srésente un Lntérrt Sour l’LndLvLdu, Me
ne voLs Sas d’oEstacle j cela, Sarce Tue lj o Ll \ a l’Lntérrt du cro\ant, Ll \ a aussL
l’Lntérrt de la relLJLon 6ur le SrLncLSe, donc, Me ne voLs Sas de dLIIérence entre l’assu
rance automoELle, l’assurance de Sersonnes ou l’assurance maladLe, du moment
Tue ces assurances SrotqJent les Sersonnes et leurs ELens -e ne voLs Sas de IreLn
relLJLeu[ au[ assurances, sL elles ne Srésentent Sas un rLsTue de Keurter la IoL et de
transJresser certaLnes lLmLtes 0aLs, sL le Eut est de servLr l’Lntérrt de l’LndLvLdu et de
la socLété, l’,slam est Sour l’Lntérrt commun et non le contraLre

22 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012

 Focus

PAROLE D’EXPERT
©/HVODFXQHVGXV\VWqPHSXEOLFGHVpFXULWpVRFLDOHVRQWGHV
opportunités d’investissement pour les sociétés d’assurances»
Abdelkader Djamal,
General Manager de Training Development, Cabinet d’études, de conseil et de formation
Le déveloSSement des assurances de Sersonnes " 0oL, Me suLs de ceu[ TuL croLent
Tu’on devraLt \ arrLver, du IaLt de la carence du s\stqme SuElLc de sécurLté socLale
TuL souIIre de EeaucouS de lacunes LorsTue vous vous Srésente] j une aJence
de sécurLté socLale, Sour le remEoursement de vos IraLs des soLns de santé médLca
ments, consultatLons médLcales, anal\ses ELoloJLTues, les soLns et SrotKqses den
taLres, etc, vous vous rende] vLte comSte Tue ce TuL vous est SroSosé n’est, en rLen,
comSaraEle avec ce Tue vous ave] déSensé (n IaLt, la sécurLté socLale SratLTue des
SrL[ de réIérences TuL ne tLennent Sas comSte des co€ts réels des actes médLcau[
$ tLtre d’e[emSle, Sour une vLsLte médLcale cKe] un sSécLalLste, on vous remEourse
la modLTue somme de  dLnars, calculée sur la Ease d’un SrL[ de réIérence de 
dLnars, alors Tu’en réalLté, une vLsLte cKe] un médecLn sSécLalLste ne co€te Sas
moLns de  dLnars, voLre, MusTu’j  dLnars 4ue dLre, donc, des remEourse
ments des IraLs d’KosSLtalLsatLon, dans une clLnLTue SrLvée, ou d’une SrotKqse den
taLre, avec les tarLIs de réIérence, SratLTués Sar la sécurLté socLale ! 9ous alle] rtre
désaJréaElement surSrLs« Le JaS, l’écart entre ce Tue vous déSense] et ce Tue la
sécurLté socLale vous remEourse, est tellement LmSortant -e Sense Tu’Ll \ a lj un
cKamS j LnvestLr, Sar les socLétés d’assurances

PAROLE DE RETRAITE
«Les sociétés d’assurances peuvent intéresser les gens qui ne
VRQWSDVDI¿OLpVVRFLDX[ª
Abdelmadjid Azzi,
Ancien S.G de la Fédération nationale des travailleurs
retraités (UGTA) et membre de la Commission besoins
sociaux du CNES
Les socLétés d’assurances Seuvent, Seut rtre, dLstrLEuer l’assurance vLe, Sarce Tu’Ll
ne Iaut Sas ouElLer Tue la médecLne est JratuLte en $lJérLe, c’estjdLre Tue tout le
monde Seut se soLJner, en allant dans les K{SLtau[ (t SuLs, nous avons un s\stqme
de sécurLté socLale SerIormant, Ll suI¿t sLmSlement de le renIorcer et de IaLre, en
sorte, Tu’Ll SuLsse remSlLr sa mLssLon, TuL est celle de SrotéJer les aI¿lLés, ceu[ TuL
cotLsent j la sécurLté socLale et leurs IamLlles Le reste, TuL sontLls " &eu[ TuL ne sont
Sas aI¿lLés socLau[ et TuL SourraLent, Seut rtre, souscrLre j une assurance vLe
(n cas de décqs, Lls laLsseront, tout de mrme, un caSLtal Sour leurs IamLlles et leurs
enIants

Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 23

Regard
La réforme du secteur des
assurances, intervenue en 2006,
s’est faite sur la base du constat
que les assurances de personnes
ne représentent que 6 à 7% du
portefeuille des sociétés, alors
TX¶HQYLURQGHODSURGXFWLRQ
était réalisée dans les
assurances de dommages.
La création d’un segment de
marché propre aux assurances
de personnes avec ses propres
règles de fonctionnement, son
SHUVRQQHOTXDOL¿pHWVHVUqJOHV
de commercialisation, devrait
booster le marché.
Dans ce cadre, a été mise en
place la bancassurance comme
mesure d’accompagnement.
Dans le même temps, l’activité
contrôle a été réorganisée avec
la création de la Commission de
supervision des assurances, pour
veiller à la régularité des
opérations d’assurances
effectuées par les différentes
compagnies.
24 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
Entretien avec le Directeur des
Assurances au niveau du ministère
des Finances,
M. Kamel Marami
«On compte beaucoup
sur les nouvelles
sociétés»
(ntretLen réalLsé Sar 0oKand 2ualL
Revue de l’ASSURANCE : Voudriez-
vous nous dire, M. Marami, qu’elle
est la mission de la Direction des
Assurances, au sein du Ministère
des Finances ?
M. Kamel Marami : La dLrectLon des as
surances assure troLs mLssLons essen
tLelles  une mLssLon de réJlementatLon,
une mLssLon de réJulatLon et une mLssLon
de contr{le des assurances (n matLqre
de contr{le, la dLrectLon des assurances
aJLt Sour le comSte de la &ommLssLon de
suServLsLon des assurances (lle eIIec
tue des oSératLons de contr{le sur Slace
et sur SLqces
(n matLqre de réJlementatLon, l’actLvLté
des assurances a connu en  une
réIorme TuL s’artLcule autour de troLs
a[es Le SremLer a[e, c’est la réorJanL
satLon de la suServLsLon et du contr{le
des assurances 'ans ce cadre Ll \ a eu
la créatLon de la &ommLssLon de suServL
sLon des assurances &’est une autorLté
TuL est en actLvLté deSuLs ManvLer 
'eSuLs cette date, la &ommLssLon se
réunLt d’une Iaoon réJulLqre Sour traLter
les dossLers relatLIs au[ assurances La
dLrectLon des assurances eIIectue les
oSératLons de contr{le et SréSare les
dossLers j soumettre j la &ommLssLon
de suServLsLon, Sour décLsLon
Quels sont les problèmes traités au
niveau de cette Commission ?
(n tant Tu’autorLté de contr{le des as
su(n tant Tu’autorLté de contr{le des
assurances, la &ommLssLon de suServL
sLon a des mLssLons trqs larJes (lle
veLlle notamment au resSect et j l’aSSlL
catLon de la réJlementatLon des assu
rances 6’Ll \ a un non resSect, Sar cer
taLnes socLétés, des dLsSosLtLons
réJlementaLres, Ll \ a des mesures et des
décLsLons TuL sont SrLses 'onc, la SrLse
de décLsLon relqve de la &ommLssLon de
suServLsLon et non de la dLrectLon des
assurances TuL est une structure oSéra
tLonnelle dont les mLssLons, comme LndL
Tué Slus Kaut, est de soumettre j la
&ommLssLon de suServLsLon les conclu
sLons des oSératLons de contr{le &’est
le SremLer SoLnt
Le second SoLnt Sorte sur la nomLnatLon
des memEres des conseLls d’admLnLstra
tLon et des cadres dLrLJeants des socLé
tés d’assurance &onIormément j la ré
JlementatLon, cette nomLnatLon est
soumLse j une autorLsatLon de la &om

mLssLon de suServLsLon &ette autorLsa
tLon est e[LJée, éJalement, Sour tout ce
TuL concerne les conventLons entre les
socLétés d’assurances (n eIIet, la
conclusLon de conventLons notamment
de dLstrLEutLon ou de transIert de Sorte
IeuLlle est soumLse j l’autorLsatLon de la
ratLon du caSLtal j la créatLon de cette
socLété
'’autre Sart et c’est la deu[Lqme actLon,
le nLveau du caSLtal mLnLmum e[LJé Sour
l’aJrément d’une socLété d’assurance a
été revu j la Kausse ,l étaLt de  mLl
lLons de dLnars ,l a été Sorté en  j
Regard
accordé, TuL a e[SLré le  MuLn ,
Sour se conIormer j cette dLsSosLtLon
'eSuLs MuLllet , le marcKé des assu
rances dLsSose de socLétés sSécLalLsées
en d’assurances de dommaJes et de
socLétés sSécLalLsées en assurances de
Sersonnes
&ommLssLon de suServLsLon o sLqJent deu[  mLllLards de dLnars Sour les
d’aLlleurs deu[ maJLstrats assurances dommaJes Donc, toutes les anciennes
3our les assurances de Sersonnes, Ll compagnies d’assurance se sont
Est-ce qu’elle traite des problèmes étaLt de  mLllLons de dLnars, on l’a conformées à la nouvelle législation?
de concurrence, par exemple du
SUREOqPHGHODVRXVWDUL¿FDWLRQGRQW
se plaignent certaines compagnies ?
La sous tarL¿catLon Seut revrtLr deu[
Iormes &’est, soLt, le non resSect, Sar
des EaLsses, des tarLIs adoStés, soLt, les
tarLIs élaEorés et mLs en Slace ne corres
Sondent Sas au[ co€ts du rLsTue 6L on
auJmenté j un  mLllLard de dLnars
$uMourd’KuL, Ll n’\ a Sas de socLété en
deoj de ces mLnLmums
La troLsLqme actLon concerne la créatLon
d’un Ionds de JarantLe des assurés ou
F*$6 ,l a été LnstLtué en  Sar la loL
sur les assurances et mLs en Slace en
 ,l est alLmenté Sar une contrLEutLon
2uL, et leurs arrrtés d’aJrément ont IaLt
l’oEMet de modL¿catLon Sour rtre en
conIormLté avec la loL sur les assurances
,l a été suSSrLmé tout ce TuL IaLsaLt réIé
rence au[ assurances de Sersonnes
2nt été laLssées, unLTuement, les Ja
rantLes relevant des assurances dom
maJes (n matLqre d’assurance de Ser
constate Tu’Ll \ a non resSect des tarLIs
communLTués Sar la socLété, un raSSort
est soumLs j la &ommLssLon de suServL
sLon TuL décLde des suLtes j donner
0aLs Me Sense Tu’Ll Iaut dLstLnJuer entre
deu[ t\Ses de tarLIs  le SremLer concerne
les assurances oElLJatoLres et le second
Sorte sur les assurances non oElLJa
toLres ou IacultatLves $LnsL, le SremLer
t\Se de tarLIs est ¿[é Sar l’admLnLstratLon
et ne Seut IaLre l’oEMet de modL¿catLon
Sar les socLétés d’assurances 6’aJLs
sant des assurances non oElLJatoLres,
les socLétés d’assurances Seuvent ¿[er
leurs SroSres tarLIs sous réserve d’LnIor
mer, SréalaElement j leur mLse en aSSlL
catLon, l’admLnLstratLon de contr{le Le
non resSect des tarLIs communLTués
constLtue, en cas de EaLsse, une sous
tarL¿catLon
Le deu[Lqme a[e de la réIorme est le
renIorcement de la solvaELlLté et de la
sécurLté ¿nancLqre des socLétés d’assu
rance 'ans ce cadre, on Seut cLter troLs
actLons
La SremLqre, c’est Tue deSuLs ,
Tuand Ll \ a constLtutLon d’une nouvelle
socLété d’assurance, le caSLtal socLal doLt
rtre lLEéré j sa créatLon Le code du
commerce SrévoLt un délaL de cLnT ans
, soLt un Tuart du caSLtal, sont lLEé
rés j la créatLon et le reste en cLnT ans
&’est le droLt commun 0aLs en matLqre
d’assurance, Sour sécurLser davantaJe
la socLété, on e[LJe deSuLs , la lLEé
annuelle de toutes les socLétés d’assu
rances &ecL Sour renIorcer la solvaELlLté
de ces socLétés 6L demaLn, une socLété
est en lLTuLdatLon et rencontre des dLI¿
cultés Sour LndemnLser ses assurés,
c’est j dLre, ses actLIs ne suI¿sent Sas, le
Ionds LntervLent Sour LndemnLser les as
surés &’est, donc, un Slus Sour la sécu
rLté ¿nancLqre des comSaJnLes d’assu
rance
Le troLsLqme a[e de la réIorme, c’est le
déveloSSement de l’actLvLté des assu
rances Sour leTuel on Seut cLter deu[
actLons essentLelles 3remLqrement, on a
mLs en Slace la Eancassurance $ctuelle
ment, les EanTues Seuvent vendre les
SroduLts d’assurances Sour le comSte
des comSaJnLes d’assurances &’est
Sour étendre davantaJe le réseau de
dLstrLEutLon des SroduLts d’assurance
7ous les JuLcKets EancaLres, toutes les
aJences EancaLres, Seuvent vendre les
SroduLts d’assurance, sur la Ease de
conventLons entre la EanTue et la com
SaJnLe d’assurance
Le deu[Lqme SoLnt, c’est la séSaratLon
des assurances dommaJes des assu
rances de Sersonnes $vant , les
comSaJnLes SouvaLent SratLTuer toutes
les ErancKes d’assurance $ SartLr de
cette date, on ne Seut Slus aJréer une
socLété Sour SratLTuer, en mrme temSs,
les deu[ actLvLtés (lle doLt cKoLsLr un
domaLne 3our les socLétés TuL e[LstaLent
avant , un délaL de  ans leur a été
Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
sonnes, cLnT  socLétés sSécLalLsées
ont été aJréées deSuLs le déEut de l’an
née  ,l s’aJLt, Jénéralement, de ¿
lLales des ancLennes socLétés (lles
vLennent s’aMouter j la SremLqre socLété
aJréée en  et sSécLalLsée en assu
rance de Sersonnes 9oLlj raSLdement la
réIorme enJaJée en matLqre d’assu
rances
Financièrement, comment le marché
a-t-il évolué ?
(n matLqre de SroductLon, le marcKé des
assurances a réalLsé, en , un cKLIIre
d’aIIaLres de  mLllLards de dLnars,
contre  mLllLards '$ en , soLt un
tau[ d’évolutLon de  Sar raSSort j
 Les socLétés SuElLTues réalLsent
 de ce cKLIIre d’aIIaLres, les socLétés
SrLvées ont une Sart de marcKé de ,
et le reste Sar les deu[ mutuelles TuL
réalLsent  (n matLqre d’LndemnLsa
tLons, les comSaJnLes d’assurances ont
versé, en , au tLtre des rqJlements
des sLnLstres , mLllLards de dLnars,
contre envLron le mrme montant en
, soLt j Seu Srqs  mLllLards 'ans
la ErancKe automoELle, le nLveau d’Ln
demnLsatLon est de  mLllLards '$ &e
montant reSrésente  du total des Ln
demnLsatLons versées 3our le moment,
la ErancKe automoELle est celle TuL
connavt le Slus de sLnLstres, donc d’Ln
demnLsatLon
25
Regard
(n matLqre de résultats, les comSaJnLes
d’assurance ont réalLsé , mLllLards de
dLnars, soLt une Kausse de  Sar raS
Sort j  o le résultat réalLsé JloEale
ment, c’estjdLre tout le marcKé, étaLt de
, mLllLards de dLnars 'onc, on constate
Tue c’est un marcKé TuL reste rentaEle
au nLveau ¿nancLer
Il y a un certain déséquilibre entre
les assurances dommages et les
assurances de personnes.
Quelle analyse en faites vous ?
&e TuL e[SlLTue la réIorme de  et a
donné lLeu j cette séSaratLon, c’est le
constat Tue les assurances de Ser
sonnes ne reSrésentaLent Tu’envLron
 du SorteIeuLlle des socLétés, c’est j
dLre Tue  de la SroductLon est réalL
sée dans les assurances dommaJes
3ourTuoL " 3arce Tue le déveloSSement
des assurances s’est IaLt au détrLment
des SroduLts d’assurances de Sersonnes
TuL sont Slus dLI¿cLles j vendre, comSa
ratLvement au[ SroduLts d’assurance
dommaJes TuL sont, SarIoLs, adossés j
une oElLJatLon léJale telle Tue l’assu
26 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
rance automoELle (n sont e[onérés de la 79$ (n mrme
outre, l’assurance de temSs, en , Ll \ a eu une mesure TuL
Sersonnes IaLt aSSel SrévoLt un aEattement de  de l’,5*
j des rqJles de com Sour les Sersonnes TuL souscrLvent un
mercLalLsatLon Slus contrat d’assurance de Slus de  ans ,l \
¿nes Tue l‘assurance a eu un travaLl TuL a été IaLt avec l’admL
dommaJes &’est nLstratLon des LmS{ts et une cLrculaLre
Sour cela Tu’Ll a été d’aSSlLcatLon a été émLse dans ce sens
décLdé, en , de 'onc, Ll \ a cette LncLtatLon ¿scale TuL a
séSarer les deu[ actL été SrLse en  Sour accomSaJner le
vLtés et créer un sec déveloSSement des assurances de Ser
teur SroSre au[ assu sonnes 6econd SoLnt, Ll Iaut avoLr un
rances de Sersonnes marcKé ¿nancLer TuL Sermette de renta
avec ses SroSres ELlLser les SroduLts TuL sont, Sour la Slu
rqJles de IonctLonne Sart, des SroduLts d’éSarJne et des Sro
ment, son Sersonnel duLts j lonJ terme 0aLntenant, les
TualL¿é et ses rqJles oSSortunLtés en matLqre de Slacement
de commercLalLsa ne sont Sas trqs déveloSSées Le mar
tLon &omme mesure cKé ¿nancLer, j l’Keure actuelle, n’oIIre
d’accomSaJnement, Sas des oSSortunLtés dLversL¿ées ce TuL
la loL a élarJL le ré n’encouraJe Sas le recours j ce t\Se
seau de dLstrLEutLon d’assurances Le troLsLqme SoLnt est re
au[ JuLcKets Ean latLI j la communLcatLon L’assurance de
caLres en LnstLtuant le Sersonnes se vend et ne s’acKqte Sas ,l
dLsSosLtLI de la Ean Iaut avoLr une SolLtLTue de commercLalL
cassurance Les as satLon Easée sur une SolLtLTue marNetLnJ
surances de Ser trqs SoLntue 3our cela, les nouvelles
sonnes, dans d’autres socLétés ont un eIIort trqs LmSortant j
Sa\s, se sont Jénéralement déveloS IaLre Sour déveloSSer ce Jenre d’oSéra
Sées Jrkce au[ JuLcKets EancaLres en tLon de marNetLnJ et de communLcatLon
raLson du lLen trqs étroLt entre les Sro et surtout de vulJarLsatLon des SroduLts
duLts des assurances de Sersonnes et d’assurances de Sersonnes 0aLntenant,
l’actLvLté EancaLre, notamment en ma ces oSérateurs sont sSécLalLsés
tLqre de crédLt 4uand Ll \ un crédLt, Ll est
Jénéralement JarantL, soLt, Sar une as Les banques jouent-elles le jeu ?
surancedécqs, soLt une assurance sol Offrent-t-elle des débouchées ?
vaELlLté ou les deu[ en mrme temSs 6L on Sarle de marcKé ¿nancLer, Ll n’\ a
Sas unLTuement les EanTues et les com
Tous les éléments de réussite d’un SaJnLes d’assurances &’est une Tues
développement du marché, en tLon d’oIIre et de demande en matLqre de
matière d’assurances de personnes caSLtau[ 3our le moment et en matLqre
sont-ils mis en place, réunis ? de Slacement, Ll \ a deu[ t\Ses de dé
6L on veut déveloSSer le secteur des as EoucKés ,l \ a les Eons du 7résor et les
surances de Sersonnes, ,l \ a des condL déS{ts j terme &’est vraL Tue les Slace
tLons et un envLronnement j SréSarer ments Sosent SroElqme Sour les comSa
3remLqrement, Ll \ a les LncLtatLons JnLes d’assurances 3arce Tu’Ll \ a deu[
d’ordre ¿scal, Sour Tue le SroduLt assu éTuLlLEres j surveLller au nLveau d’une
rance vLe soLt rentaEle et comSétLtLI Sar comSaJnLe d’assurances et mrme au
raSSort j d’autres SroduLts EancaLres nLveau d’un SroduLt d’assurance ,l \ a
notamment, sacKant Tue les SroduLts l’éTuLlLEre tecKnLTue, maLs celuLcL doLt
d’assurances de Sersonnes sont Jéné rtre corrLJé Sar des revenus ¿nancLers
ralement des SroduLts de caSLtalLsatLon %on, M’esSqre Tue d’LcL lj le marcKé ¿
et d’éSarJne &’est Sour cela Tue les nancLer va se déveloSSer et oIIrLr Eeau
SroduLts des assurances de Sersonnes couS Slus d’oSSortunLtés de Slacement

Le marché des assurances est
ouvert aux compagnies étrangères.
Comment cela se passe-t-il avec
ces nouveaux acteurs ?
3our les comSaJnLes étranJqres, Ll \ a la
rqJlementatLon en matLqre d’LnvestLsse
ment et celle relatLve au[ assurances
6L elles réSondent j ces deu[ réJlemen
tatLons, le marcKé leur est ouvert (n
matLqre d’LnvestLssement, une entreSrLse
étranJqre doLt avoLr un SartenaLre natLo
nal suLvant la rqJle des  &’est la
SremLqre condLtLon et cela relqve du
conseLl natLonal de l’LnvestLssement TuL
donne l’autorLsatLon 8ne IoLs cet accord
oEtenu, Ll \ a la réJlementatLon de l’assu
rance TuL SrévoLt un caSLtal mLnLmum
8ne IoLs créée, la socLété devLent de
droLt alJérLen ,l Iaut Tue l’encadrement
réSonde j des condLtLons réJlementaLres
en matLqre de TualL¿catLon et de moralL
té La socLété doLt Srésenter, éJalement,
un Slan SrévLsLonnel de déveloSSement
de troLs ans ,l \ a une &ommLssLon
d’aJrément TuL e[amLne le dossLer et
donne un avLs &’est une &ommLssLon
TuL e[Lste au nLveau du &onseLl natLonal
des assurances 8ne IoLs l’avLs IavoraEle
accordé, un arrrté du mLnLstre des FL
nances luL accorde l’aJrément
A quelles garanties sont soumises les
compagnies d’assurances et que se
passera-t-il dans le cas où une
compagnie n’arrivera pas à
indemniser ses clients ?
3our les comSaJnLes étranJqres, Ll \ a la
rqJlementatLon en matLqre d’LnvestLsse
ment et celle relatLve au[ assurances
6L elles réSondent j ces deu[ réJlemen
tatLons, le marcKé leur est ouvert (n
matLqre d’LnvestLssement, une entreSrLse
étranJqre doLt avoLr un SartenaLre natLo
nal suLvant la rqJle des  &’est la
SremLqre condLtLon et cela relqve du
conseLl natLonal de l’LnvestLssement TuL
donne l’autorLsatLon 8ne IoLs cet accord
oEtenu, Ll \ a la réJlementatLon de l’assu
rance TuL SrévoLt un caSLtal mLnLmum
8ne IoLs créée, la socLété devLent de
droLt alJérLen ,l Iaut Tue l’encadrement
réSonde j des condLtLons réJlementaLres
un Slan SrévLsLonnel de déveloSSement
de troLs ans ,l \ a une &ommLssLon
d’aJrément TuL e[amLne le dossLer et
donne un avLs &’est une &ommLssLon
TuL e[Lste au nLveau du &onseLl natLonal
des assurances 8ne IoLs l’avLs IavoraEle
accordé, un arrrté du mLnLstre des FL
nances luL accorde l’aJrément
A part les Français, y a-t-il d’autres
investisseurs sur le marché ?
,l \ a deu[ socLétés de caSLtau[ araEes
TuL e[Lstent deSuLs l’ouverture du mar
cKé 2n a la 7rust assurance $lJerLa TuL
e[Lste deSuLs , et 6alama, assu
rance ancLennement %araNa 2ua $l
$mane ,l \ a la *$0, TuL a été racKetée
Sar un Ionds d’LnvestLssement amérL
caLn &ardLII $l 'Ma]awr, ¿lLale de %13
3arLEas, aJréée en  ,l \ a éJale
ment, deu[ socLétés créées, en Sartena
rLat, avec des oSérateurs IranoaLs 8ne
¿lLale a été créée Sar la 6$$ et la 0acLI
'e son c{té, l’assureur $;$ vLent de
créer deu[ socLétés, l’une en assurance
dommaJes et l’autre en assurances de
Sersonnes, en SartenarLat avec la %($ et
le F1,
Y a-t-il de nouveaux candidats en lice?
3our le moment non
Comment est traité le cas des
mutuelles ?
2n a deu[ mutuelles, la &10$, la &aLsse
natLonale de mutualLté aJrLcole TuL
couvre tout le domaLne aJrLcole, et la
0$$7(&, destLnée au[ Sersonnels de
l’enseLJnement, de l’éducatLon et de la
culture La 0$$7(& IaLt unLTuement de
l’automoELle et les rLsTues sLmSles, ce
Tu’on aSSelle la multLrLsTue KaELtatLon
'onc elle n’a Sas une Jrande actLvLté
(lle ne couvre Sas les rLsTues Lndus
trLels $ussL, elle n’a Sas l’oElLJatLon de
séSarer ses actLvLtés SuLsTu’elle ne IaLt
Sas d’assurances de Sersonnes 0aLs la
&10$ IaLt aussL ELen les assurances
dommaJes Tue les assurances de Ser
sonnes 'onc l’oElLJatLon de séSaratLon
s’aSSlLTue j elle 'ans ce cadre, la
&10$ a créé une ¿lLale dénommée «Le
Regard
(lle sera sSécLalLsée en assurances de
Sersonnes Sour les travaLlleurs de l’aJrL
culture (lle est créée Sar la &aLsse na
tLonale en SartenarLat avec  de ses
caLsses réJLonales
Avec les mêmes conditions que les
autres compagnies d’assurances ?
Les mutuelles sont soumLses au[ mrmes
condLtLons en termes de TualL¿catLon
SroIessLonnelle, maLs en termes de
condLtLons ¿nancLqres, celles cL sont
moLndres 2n n’e[LJe Sas le mrme nL
veau de caSLtal aSSelé, Sour les mu
tuelles, un Ionds d’étaElLssement 6on
nLveau est LnIérLeur j celuL des socLétés
Sar actLons, Ll se sLtue j  mLllLons de
dLnars Sour les assurances de Sersonnes
et de un mLllLard '$ Sour les assurances
de dommaJes
Des assureurs ont posé le problème
de la disponibilité des ressources
KXPDLQHVTXDOL¿pHV"
-usTu’j maLntenant la IormatLon s’est
déveloSSée en entreSrLse &KaTue en
treSrLse a sa SroSre SolLtLTue de Iorma
tLon, soLt en Lnterne soLt auSrqs d’LnstLtuts
natLonau[ sSécLalLsés, maLs on n’avaLt
Sas une école ou un LnstLtut natLonal TuL
Iorme Sour le secteur des assurances
&Kose TuL a été IaLte en , année
durant laTuelle les socLétés d’assu
rances ont créé une école des Kautes
études en assurances, TuL a lancé sa
SremLqre SromotLon en seStemEre 
j destLnatLon des Kauts cadres des assu
rances
&ela s’est IaLt en SartenarLat avec des
oSérateurs IranoaLs ,l \ a une vLnJtaLne
de cadres en IormatLon -’esSqre Tue
cela va évoluer Sour IournLr le ma[Lmum
de cadres Sour le secteur 3our nous, ce
SroMet constLtue un des a[es de la ré
Iorme et du déveloSSement du marcKé
LntLtulé relqvement du nLveau Jénéral du
secteur des assurances
-usTu’j maLntenant, l’,F,' TuL est un Lns
tLtut alJérotunLsLen sSécLalLsé dans la
IormatLon de cadres de EanTues et d’as
surances a constLtué le SrLncLSal Sour
vo\eur des cadres, surtout les cadres
en matLqre de TualL¿catLon et de moralL 0utualLste (ttakdKoudLª TuL a oEtenu suSérLeurs, Sour le secteur des assu
té La socLété doLt Srésenter, éJalement, son aJrément rances

Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 27

Regard

Entretien avec le président de l’Union algérienne des sociétés d’assurance et

de réassurance (UAR),
M. Amara Latrous
«La compétition
va favoriser une
nouvelle dynamique
dans le secteur»
(ntretLen réalLsé Sar 0assL %adLs

L’Union Algérienne des Sociétés d’Assurance et de Réassurance (UAR) est une association regroupant
toutes les compagnies d’assurance publiques et privées exerçant en Algérie. Elle a pour missions,
notamment, de coordonner les actions de ses membres, d’améliorer la qualité des prestations et de
représenter les intérêts de la corporation, aux niveaux national et international. Son président, Amara
Latrous, PDG de la SAA, se prononce sur le projet de développement du secteur.

Revue de l’ASSURANCE : Le marché
algérien des assurances représente
un peu plus d’un milliard de dollars.
Que pensez-vous de ce volume
d’affaires ? Est-il conforme au
potentiel réel du marché ?
M. Amara Latrous  &’est Seu ou Sas
EeaucouS " 1ous, en tous cas, on es
tLme Tue c’est un volume d’aIIaLres TuL
est conséTuent &’est un marcKé TuL est
en croLssance Sar le Sassé, Ll a connu
des tau[ de croLssance j  cKLIIres (n
, malKeureusement, ce nLveau de
croLssance s’est ralentL Sarce Tue les
LmSortants LnvestLssements TuL étaLent
en cours dans les e[ercLces antérLeurs
sont arrLvés en SKase ¿nale 0aLs,
d’autres SroMets de déveloSSement sont
en cours et le secteur va, naturellement,
en Sro¿ter Sour reSrendre de la croLs
sance ,l ne Iaut Sas ouElLer Tue l’actLvLté
d’assurance en Jénéral est lLée étroLte
ment au déveloSSement de l’actLvLté
économLTue c’est vous dLre Tue toutes
les comSaJnLes d’assurances de re
nommée mondLale ont suEL, elles aussL,
les contrecouSs du ralentLssement de
l’économLe mondLale 8n ralentLssement
SrovoTué Sar la crLse ¿nancLqre TuL s’est
muée en crLse économLTue, avec son lot
de SroElqmes socLau[ TuL sont aSSarus
dans un certaLn nomEre de Sa\s, no
tamment occLdentau[ $lors, vous me
dLtes, estce Tue le volume d’aIIaLres du
secteur natLonal des assurances c’est
Seu ou Sas EeaucouS " -e vous ré
Sonds tout est relatLI et Ll est SossLEle de
IaLre mLeu[
Le secteur national des assurances
compte, à ce jour, une vingtaine de
compagnies, toutes activités
confondues, dont quatre
nouvellement créées.
Ce n’est pas pléthorique pour un
marché encore étroit ?
3as du tout, au contraLre nous sommes
trqs contents Tu’Ll \ aLt autant de nou
velles comSaJnLes, natLonales ou étran
Jqres, TuL LnvestLssent le marcKé natLo
nal $utant de comSaJnLes, c’est Slus de
comSétLtLon et cecL est une Eonne
cKose, car la comSétLtLon va créer une
nouvelle d\namLTue dans le secteur
'’aLlleurs, les SouvoLrs SuElLcs TuL ne
cessent de nous le raSSeler mLsent
EeaucouS sur le déveloSSement du sec
teur des assurances, car un accroLsse
ment de l’actLvLté va entravner une auJ
mentatLon de l’emSloL, de nouvelles
ressources ¿nancLqres, donc, de nou
velles ta[es au Sro¿t du trésor SuElLc ,l
ne Iaut Sas ouElLer Tue nous sommes
l’un des Jrands collecteurs d’LmS{ts au
Sro¿t de l’(tat

28 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012


,ndéSendamment des ressources et
des Sro¿ts Tu’Ll déJaJe, le secteur de
l’assurance et de la réassurance Moue
un r{le socLal LmSortant j travers les Ln
demnLsatLons Tu’Ll verse et j travers la
SrotectLon du SatrLmoLne natLonal Tu’Ll
couvre
Concernant les résultats, on re-
marque que le marché algérien des
assurances est quelque peu en
retrait par rapport à nos voisins
marocains et tunisiens.
Quelle est votre appréciation ?
&’est vraL, on nous a, souvent, reSrocKé
le IaLEle tau[ de SénétratLon de l’assu
rance et l’LnsuI¿sante de la déSense en
assurances Sar KaELtant, comSaratLve
ment j ce TuL se Sasse au nLveau des
deu[ autres Sa\s du 0aJKreE $ ce Sro
Sos, Me cLteraLs une récente étude Sarue
dans la revue 6LJma TuL dLt Tu’en termes
de volume d’aIIaLres e[SrLmé en mon
naLe locale, le marcKé alJérLen étaLt le
Slus LmSortant dans la réJLon &onvertL
en dollars, évLdemment comSte tenu de
la SarLté de notre monnaLe, la Sart de
l’assurance alJérLenne dans le 3,% est
LnIérLeure j celle aI¿cKée Sar nos voL
sLns
3ar aLlleurs, une Sart LmSortante du
cKLIIre d’aIIaLres des comSaJnLes d’as
surances de l’un de nos Sa\s voLsLns
SrovLent de l’accLdent de travaLl, alors
Tu’en $lJérLe, les comSaJnLes d’assu
rances ne sont Sas autorLsées j couvrLr
ce Jenre de rLsTues ,l Iaut savoLr, éJale
ment, Tue sL la Sart des assurances al
JérLennes dans le 3,% aSSaravt IaLEle,
c’est Sarce Tue notre 3,% est Slus élevé
Tue ceu[ des marocaLns et tunLsLens
&ecL dLt, Ll \ a encore de la marJe j IaLre
et les  comSaJnLes et mutuelles d’as
surance et de réassurance, Srésentes
sur le marcKé, sont détermLnées j e[
SloLter Slus SroIondément le marcKé
Les marges de progression du
secteur national des assurances
sont-elles importantes ?
2uL, le marcKé est Sorteur, c’est un mar
cKé attractLI TuL a des SotentLalLtés
énormes, notamment dans certaLns
rLsTues -e Sarle notamment des assu
rances de Sersonnes TuL reSrésentent j
Seu Srqs  du cKLIIre d’aIIaLres JloEale
du secteur, alors Tu’en réalLté, ce sont
des Sarts de marcKé TuL auraLent Su
rtre Slus élevées 'ans les Sa\s émer
Jents, on constate de Slus en Slus Tue
moLns l’(tat LntervLent dans les aLdes
socLales, Slus l’assurance économLTue
se déveloSSe &’est un Seu, ce Tu’on
dLsaLt, j maLntes reSrLses, j SroSos des
catastroSKes naturelles  sL l’(tat n’aLdaLt
Sas, cKaTue IoLs, massLvement les So
SulatLons sLnLstrées, Me ne Sarle Sas des
SremLers secours TuL sont un devoLr
Sour l’(tat, maLs de la reconstructLon de
loJements au Sro¿t de ceu[ TuL ont Ser
du le leur 6L l’(tat dLsaLt au[ cLto\ens,
écoute] moL Me vous JarantL les SremLers
secours, maLs Sour vous remSlacer
votre maLson, Me ne SourraLs Slus le IaLre,
Srene] vos dLsSosLtLons Sour vous assu
rer L’actLvLté d’assurance, Sour ce Jenre
de rLsTue, Sourra alors se déveloSSer
L’$lJérLe est l’un des Sa\s en déveloS
Sement TuL consacre une aLde socLale
massLve au Sro¿t des cLto\ens $lors,
moLns Ll \ aura d’LnterventLon ¿nancLqre
de l’(tat, Slus l’actLvLté d’assurance Sour
ce Jenre de rLsTue va se déveloSSer
&ecL dLt, les acteurs du marcKé doLvent,
eu[ aussL, IaLre un eIIort de communLca
tLon, de sensLELlLsatLon et de SersuasLon
en dLrectLon des cLto\ens Sour les
convaLncre de l’Lntérrt Tu’Lls ont d’assu
rer leurs ELens et leurs Sersonnes
Pensez-vous que toutes les
conditions sont réunies pour
booster le marché des
assurances, notamment sa
branche assurances de personnes ?
-e Sense Tue l’(tat a IaLt ce Tu’Ll a j
IaLre ensuLte, nous, au nLveau de l’8$5,
nous sommes en traLn de IaLre des Sro
SosLtLons 'es SroSosLtLons TuL tendent
non seulement j amélLorer les te[tes
e[Lstant, sur la Ease du vécu, maLs, éJa
lement, j encouraJer les comSaJnLes
nouvelles d’assurances de concevoLr et
de lancer de nouveau[ SroduLts réSon
dant au[ attentes des cLto\ens, d’Lntro
duLre de nouvelles tecKnLTues de Jes
Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
Regard
tLon, de Eonne Jouvernance, etc
(n tous cas, le mLnLstqre des FLnances,
TuL est l’autorLté de réJulatLon du mar
cKé, a montré sa volonté d’aLder Iorte
ment notre secteur j se déveloSSer et j
se modernLser, Sarallqlement au[ ré
Iormes Tu’Ll a déMj LnLtLées, j cKarJe
Sour les assureurs d’assurer eI¿cace
ment leur r{le de collecteur d’éSarJne et
de Srotecteur du SatrLmoLne
6DQVPDUFKpV¿QDQFLHUHWERXUVLHU
G\QDPLTXHVLOVHUDLWGLI¿FLOHGH
développer le secteur des
assurances, notamment sa branche
assurances de personnes, sur
laquelle on fonde de grands espoirs.
Comment surmonter ces obstacles ?
,l est LndénLaEle Tue le déveloSSement
des assurances de Sersonnes est LntL
mement lLé au déveloSSement du mar
cKé ¿nancLer &omme vous le save], Ll n
\ a Sas encore de marcKé ¿nancLer d\
namLTue ,l \ a TuelTues valeurs TuL
tournent au nLveau de la %ourse et des
valeurs du trésor TuL sont sur le marcKé
SrLmaLre et secondaLre $ Sart oa, Ll n \ a
Sas d’oIIres SossLEles attra\antes sus
ceStLEles d’attLrer les LnvestLssements
des comSaJnLes d’assurance de Ser
sonnes 7outeIoLs, les comSaJnLes
d’assurances de Sersonnes ont des
SossLELlLtés d’LnvestLr dans des créneau[
rentaEles, dans l’LmmoELlLer Sar e[emSle
maLs les SroduLts d’éSarJne ont EesoLn
d’rtre adossés j des actLIs rentaEles
$lors, sL les Jens vLennent nous con¿er
leur arJent, c’est Tu’Lls ont con¿ance et
Tu’en écKanJe, nous SuLssLons les Lnté
resser au rendement de leur éSarJne $
déIaut de SroduLts ¿nancLers attra\ants,
les comSaJnLes d’assurances, notam
ment de Sersonnes, SourraLent LnvestLr
dans l’LmmoELlLer, un secteur attractLI et
rentaEle et, sL les comSaJnLes d’assu
rance \ LnvestLssent, Me Sense Tu’elles
Sourront oIIrLr j leurs clLents une rému
nératLon attra\ante de leur éSarJne
29
Acteurs

Entretien avec le PDG de la CCR,

M. Hadj Mohamed
Seba
«La CCR entend gagner
une dimension régionale
HQLQWHQVL¿DQWVRQDFWLYLWp
internationale»
(ntretLen réalLsé Sar <acLne 0eraEet

Une des plus anciennes

Revue de l’ASSURANCE : Voudriez- reurs et $IroasLatLTues FédératLon
compagnies d’assurance en vous, Monsieur le PDG, nous faire une $Iro$sLatLTue des $ssureurs et 5éassu
Algérie, la CCR demeure un acteur brève présentation de la CCR ? reurs
majeur dans le secteur. Et pour M. Hadj Mohamed Seba : La &omSa
cause ! Non seulement elle garantit,
en interne, la réassurance de tous
les produits commercialisés par les
autres compagnies d’assurance,
sur le plan externe elle entretient
des relations commerciales avec
une centaine de clients situés
principalement sur les continents
africains et asiatiques.
A l’horizon 2014, la CCR ambitionne
de gagner une dimension régionale
JnLe &entrale de 5éassurance &&5,
est une socLété Sar actLons au caSLtal
socLal de  0LllLards de 'Lnars, entLqre
ment lLEérés (lle a été créée en  et
est SroSrLété de l’(tat alJérLen 6on
sLqJe socLal est sLs j $lJer (lle SratLTue
e[clusLvement la réassurance dans les
ErancKes dommaJes et assurances de
Sersonnes
La &&5 Jqre sous la JarantLe de l’(tat,
la ErancKe &atastroSKes 1aturelles
Quels sont les produits qu’offre la
CCR ?
La &&5 oIIre j sa clLentqle natLonale et
LnternatLonale des SroduLts TuL couvrent
une larJe Jamme de rLsTues vLe et non
vLe 0aLs, suLvant la demande en réassu
rance, ce sont SrLncLSalement les Sro
duLts dommaJes et ceu[ couvrant les
rLsTues de transSort TuL réalLsent les
meLlleurs scores de vente
3ar aLlleurs, la &&5 contrLEue Sar des
HQLQWHQVL¿DQWVRQDFWLYLWp
internationale sur des marchés
ciblés.
Elle entend également consolider
sa position de premier réassureur
du marché algérien, mais aussi de
continuer à développer ses
&$7 1$7 TuL a été créée en $o€t ,
Muste aSrqs le séLsme de 0aL 
La &&5, occuSe une Slace SréSondé
rante dans l’actLvLté de la réassurance en
$lJérLe, avec une Sart de marcKé de
 en  &ette Sart est en évolutLon
SosLtLve contLnue deSuLs  La &&5
actLons de soutLen j la créatLon de nou
veau[ SroduLts Sar les socLétés d’assu
rance alJérLennes et oIIrLr des suSSorts
de réassurance automatLTues, j
l’e[emSle des ErancKes d’assurance de
Sersonnes et aJrLcoles
produits et à améliorer sa qualité de
VHUYLFHDXSUR¿WSULQFLSDOHPHQWGH
sa clientèle nationale. Son P-DG, M.
Seba nous en dit davantage.
est noté % *ood, une note octro\ée
Sar l’aJence amérLcaLne de notatLon ‘‘$0
%(67’’
3ar aLlleurs, la &&5 est memEre des or
JanLsatLons réJLonales araEes 8nLon
Quels sont principalement vos clients
sur le plan national et international ?
Les clLents de la &&5, sur le Slan natLo
nal sont toutes les comSaJnLes d’assu
rance dommaJes et de Sersonnes TuL
*énérale $raEe des $ssureurs, aIrL acKqtent des SroduLts de réassurance
caLnes 2rJanLsatLon $IrLcaLne des $ssu &’est le cas de toutes les socLétés d’as

30 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012

 Acteurs

Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 31

Acteurs

surance actLvant actuellement sur le ture j LnsuIÀer au mar

marcKé natLonal des assurances j l’e[ cKé des assurances une
ceStLon de la 6*&, socLétés d’assu nouvelle d\namLTue
rance du crédLt LmmoELlLer et de la 0aa commercLale (n ce
tec 0utuelle d’assurance des travaLlleurs sens Tu’elles vont IavorL
de l’éducatLon et de la culture ser une meLlleure aS
6ur le Slan ,nternatLonal, la &&5 entre SrocKe de la clLentqle
tLent des relatLons commercLales avec SotentLelle des assu
une centaLne de clLents sLtués SrLncLSale rances TuL restent Sour
ment sur les contLnents aIrLcaLns et asLa sa maMorLté en deKors du
tLTues La &&5 travaLlle Sour renIorcer cLrcuLt des assurances
davantaJe sa Srésence sur ces deu[ 3ar aLlleurs, la comSétL
contLnents o les oSSortunLtés d’aIIaLres tLon entre les acteurs
sont LmSortantes notamment en assu
rance de Sersonnes,
Quel rôle peut jouer une compagnie Slacée dans les nou
comme la votre dans le secteur du velles condLtLons de
commerce extérieur ? marcKé, Seut aEoutLr j
La &&5 réassure les rLsTues d’LnsolvaEL des conceSts de Sro
lLté des acKeteurs étranJers couverts Sar duLts Slus évolués et
la comSaJnLe natLonale de JarantLe des Slus LntéJrés avec les réclamatLons et de SaLement des Lndem
e[SortatLons d’assurance &$*(;, TuL
a été créée en vue d’accorder des Ja
rantLes au Sro¿t des e[Sortateurs natLo
nau[ en cas de déIaLllance de leurs
clLents
$LnsL, la &&5 met une caSacLté j la dLs
SosLtLon de cette entreSrLse Sour SouvoLr
couvrLr les rLsTues lLés au[ e[SortatLons
et IavorLser le déveloSSement des
écKanJes e[térLeurs
La &&5 commercLalLse aussL des Sro
duLts TuL Sermettent de couvrLr les
rLsTues SrLs Sar les comSaJnLes d’assu
rance sur les marcKandLses LmSortées
Sar voLe marLtLme ou aérLenne
Comment vous percevez le marché
des assurances à la lumière des
dernières dispositions juridiques ?
&HPDUFKpYDWLOHQ¿QGpFROOHU"
L’année  a été marTuée Sar la séSa
ratLon des socLétés d’assurance de Ser
sonnes de celles de l’assurance dom
maJes et le relqvement du nLveau du
caSLtal mLnLmum des socLétés d’assu
rance TuL Sasse j  mLllLards '$ Sour les
comSaJnLes dommaJes et j  mLllLard
JarantLes EancaLres Sar e[emSle
0aLs la communLcatLon et le marNetLnJ
demeurent des atouts mavtres de la Sro
IessLon Tu’Ll convLendraLt de mettre j
Sro¿t Sour construLre une LmaJe SuElLTue
rénovée de l’assurance et de sa voca
tLon
L’assurance automoELle est, j mon sens,
le SoLnt de déSart de cet eIIort de réno
vatLon de l’LmaJe de l’assurance La Tua
lLté de servLce sur ce SroduLt de masse
condLtLonne, trqs larJement, l’Ldée Tue
se IaLt le Jrand SuElLc sur l’assurance
La mise en place de produits
nouveaux est-elle de nature à
stimuler le marché des assurances ?
(n SrLncLSe, lorsTu’un SroduLt nouveau
est lancé, Ll IaLt l’oEMet, d’un Slan de com
munLcatLon TuL stLmulera les ventes
'ans la mesure o Ll réSond j un EesoLn
et rencontre une clLentqle Lntéressée, le
résultat est Iorcément SosLtLI
&eSendant, l’assurance est une Sresta
tLon de servLce dont la TualLté est un Iac
teur détermLnant de succqs (n eIIet, au
delj du contenu LntrLnsqTue du SroduLt
nLtés, « TuL Iont la réussLte ou l’écKec
de ce dernLer
-e Sense Tue c’est dans ces Iacteurs
TualLtatLIs Tue résLde le SotentLel de
croLssance du secteur des assurances
en $lJérLe
Quelles sont les perspectives de la
CCR à terme ?
'ans les deu[ ans j venLr, la &&5 amEL
tLonne de contLnuer j déveloSSer ses
SroduLts et j amélLorer sa TualLté de ser
vLce au Sro¿t SrLncLSalement de sa clLen
tqle natLonale 6ur ce Slan, l’oEMectLI de la
&&5 est, en SartLculLer, d’aLder les com
SaJnLes d’assurance j relever le dé¿ de
la croLssance des assurances des SartL
culLers dont le SotentLel Lne[SloLté reste
LmSortant
&e IaLsant, la &&5 entend consolLder sa
SosLtLon de SremLer réassureur du mar
cKé alJérLen maLs aussL de JaJner une
dLmensLon réJLonale en LntensL¿ant son
actLvLté LnternatLonale sur des marcKés
cLElés
La vLsLon de la &&5 Sour l’avenLr est
EktLe sur le SrLncLSe de la SréSondérance
'$ Sour les comSaJnLes $3 assurances JarantLes, SrL[, lLmLtes d’assurance«, de la ressource KumaLne comme Iacteur
de Sersonnes c’est surtout les éléments de mLse en essentLel de la Eonne Jouvernance et de
$vec la Eancassurance, lancée Ll \ a °uvre l’LnIormatLon Sré et Sost sous succqs
deu[ années, ces mutatLons sont de na crLStLon, écoute, délaLs de traLtement des

32 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012

 Acteurs

La Société Algérienne des Assurances (SAA)

Un acteur majeur du marché
national des assurances
3ar 0assL %adLs

&RPSDJQLHOHDGHUOD6RFLpWpDOJpULHQQHGHVDVVXUDQFHV6$$GpWLHQWGXPDUFKpQDWLRQDOGHVDVVXUDQFHV

6RQFKLIIUHG¶DIIDLUHVHVWHQFRQVWDQWHpYROXWLRQGHPLOOLDUGVGHGLQDUVHQLOHVWSDVVpjPLOOLDUGV
de dinars en 2009.

réée en , la 6ocLété alJé rances de Sersonnes, avec un volume trqs Srometteur, est con¿é  conIormé

C rLenne des assurances est la

deu[Lqme Slus ancLenne com
SaJnLe du marcKé (ntreSrLse
SuElLTue économLTue, la 6$$ a Sour
seul actLonnaLre l’(tat 6on caSLtal socLal
d’aIIaLres de l’ordre de , mLllLard de dL
nars soLt l’éTuLvalent de  mLllLons
d’euros &’est le SremLer cKLIIre d’aI
IaLres du marcKé
6on SroduLtSKare est l’assurance raSa
ment j la décLsLon des SouvoLrs SuElLcs
de séSarer les assurances de Sersonnes
de celles de dommaJes  j la 6ocLété
d’assurance, de Srévo\ance et de santé
6$36, la ¿lLale assurance de Ser
est de  mLllLards de '$ 6on réseau de trLement de corSs ,l s’aJLt d’une Iormule sonnes, créée en SartenarLat avec le
dLstrLEutLon, réSartL j travers tout le terrL de raSatrLement des déSouLlles d’$lJé JrouSe IranoaLs des assurances 0$&,F
toLre natLonal, est le Slus dense du mar rLens décédés j l’étranJer, sans condL et la SartLcLSatLon des EanTues SuElLTues
cKé ,l est comSosé de  SoLnts de tLonnalLté d’kJe et j SrL[ unLTue  euros %'L la EanTue de déveloSSement local
vente, soutenus Sar  dLrectLons réJLo Sar an &ette SrestatLon, lancée en MuLl et %$'5 la EanTue de l’aJrLculture du
nales La 6$$ emSloL  salarLés
La 6$$ dLsSose, Sar aLlleurs, d’une ¿lLale
d’e[SertLse comSosée de  centres
oSératLonnels au nLveau natLonal
La 6$$ SratLTue toutes les ErancKes
d’assurances, \ comSrLs la réassurance
(lle dLsSose d’une rLcKe Jamme de Sro
duLts d’assurances destLnés aussL ELen
au[ SartLculLers Tue Sour les entreSrLses
LndustrLelles et commercLales 6a Jamme
let  en $lJérLe et en France, couvre
l’orJanLsatLon et la SrLse en cKarJe du
transIert de corSs de l’assuré vers le lLeu
d’LnKumatLon en $lJérLe et la mLse j la
dLsSosLtLon d’un SrocKe Sarent, d’un ELllet
d’avLon allerretour Sour accomSaJner le
corSs
3our SouvoLr commercLalLser son SroduLt
en France, la 6$$ a sLJné un accord
avec le JrouSe Lnter mutuelles assLs
déveloSSement rural
8n SartenarLat JaJnantJaJnant TuL
comELne la connaLssance du marcKé de
la 6$$, la Iorce de vente des EanTues
SuElLTues %'L et %$'5, et le savoLr
IaLre de la 0acLI
'ans cet ordre d’Ldées, les actLonnaLres
de la socLété ont convenu de con¿er la
SrésLdence du &onseLl d’admLnLstratLon j
la 6$$ et le manaJement au JrouSe
de SroduLts couvre un larJe sSectre de tance ,0$, ¿lLale de SlusLeurs assu IranoaLs
rLsTues rLsTues LndustrLels, transSorts, reurs IranoaLs, dont la 0acLI
catastroSKes naturelles, aJrLcoles, res La bancassurance pour
SonsaELlLté cLvLle, etc
Le premier chiffre d’affaires du
marché en assurances de
personnes
La 6$$ est l’une des rares comSaJnLes
du marcKé j déveloSSer une actLvLté sL
JnL¿catLve dans la ErancKe des assu
Le choix du partenariat
0arcKé d’avenLr, sur leTuel reSose les
esSoLrs de déveloSSement du secteur
des assurances en $lJérLe, les assu
rances de Sersonnes constLtuent un oE
MectLI maMeur de la SolLtLTue de déveloS
Sement de la 6$$ L’e[SloLtatLon et le
déveloSSement de ce JLsement, MuJé
démultiplier la force de vente
Le cKoL[ IaLt Sar la 6$$ d’assocLer, dans
son SartenarLat avec la 0acLI, les 
EanTues SuElLTues n’est Sas IortuLt La
%'L et la %$'5 sont des SartenaLres SrL
vLléJLés avec lesTuels la 6$$ a déMj sL
Jné, en avrLl , des accords de Ean
cassurance Sour la commercLalLsatLon

Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 33

Acteurs

de ses SroduLts La
6$$ TuL dLsSose du
SremLer réseau
d’aJences du marcKé
natLonal des assu
rances, démultLSlLe
aLnsL sa Iorce de
vente, en dLsSosant
des réseau[ de vente
des  EanTues Sarte
naLres

Restructurer
l’offre en fonction
des besoins des
clients
$cteur maMeur du
marcKé natLonal des
assurances, la 6$$
est au SremLer ranJ
des socLétés TuL
°uvrent j la moder
nLsatLon du secteur
natLonal des assu
rances, avec Sour
amELtLon commune
d’en IaLre l’une des
actLvLtés les Slus
créatrLce de rLcKesses
et d’emSloLs
8n enJaJement sou
lLJné avec Iorce Sar
son 3'*, $mara La
trous  «la SAA nour-
rit l’ambition d’articu-
ler tous les
instruments de sa
stratégie de dévelop-
pement et de la com-
munication pour res-
tructurer et orienter
l’offre en relation avec
les besoins de sa
FOLHQWqOHª, atLl, no
tamment, écrLt dans
une lettre dLIIusée sur
le sLte ZeE de la so
cLété (www.saa.dz
7out un SroJramme !

34 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012

 Acteurs

Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 35

Acteurs

Entretien avec le PDG de la CAAT,

M. Abdelkrim
Djafri
«Consolider notre
position à travers une
nouvelle stratégie»
(ntretLen réalLsé Sar 0oKand 2ualL

La CAAT fait partie du paysage des
assurances depuis plus de deux
décennies déjà. Elle a pu
s’implanter sur pratiquement tout le
WHUULWRLUHQDWLRQDOHWGLYHUVL¿HUHQ
Revue de l’ASSURANCE : Pouvez-
vous, Monsieur le PDG, nous faire
une brève présentation de la CAAT ?
M. Abdelkrim Djafri : La &omSaJnLe $l
JérLenne des $ssurances &$$7 est une
%$' ,l s’aJLt de 7aamLne LLIe $lJérLe
7$L$
La &$$7 est l’un des acteurs SrLncLSau[
du marcKé alJérLen des assurances 'e
SuLs sa créatLon, le nLveau de croLssance
de sa SroductLon a touMours été SosLtLI
même temps, son portefeuille par la
souscription de l’ensemble des
branches d’assurance. Elle a en
outre amélioré la compétence de sa
ressource humaine, ce qui lui a
permis de s’imposer comme acteur
(ntreSrLse 3uElLTue (conomLTue (3(,
6ocLété Sar actLons au caSLtal socLal de
 '$, détenu Sar l’(tat
(lle a été créée en avrLl  Sour SratL
Tuer unLTuement les assurances lLées
au[ transSorts du IaLt de la sSécLalLsatLon
des comSaJnLes d’assurance et du mo
(lle a Su s’LmSlanter sur SratLTuement
tout le terrLtoLre natLonal et JaJner, en
mrme temSs, de nouvelles Sarts de mar
cKé 'eSuLs  Sar e[emSle, son ré
seau s’est étendu de Slus de  SoLnts de
vente Sour atteLndre en  le nomEre
principal sur le marché national des
assurances.
Désormais spécialisée dans les
assurances de dommages, la CAAT
se présente face à ses concurrents
DYHFXQSRUWHIHXLOOHUHSUR¿OpHW
noSole de l’(tat sur l’actLvLté d’assurance
Les réIormes économLTues, enJaJées
vers la ¿n des années , ont SermLs le
SassaJe j l’autonomLe de JestLon aLnsL
Tue la levée de la sSécLalLsatLon $ussL, la
&$$7 est Sassée du statut de socLété
natLonale j celuL d’(ntreSrLse 3uElLTue
de  aJences dLrectes et $*$ 7out
en maLntenant sa SosLtLon de leader dans
le domaLne de l’assurance transSort,
Jrkce j l’e[SérLence Tu’elle a caSLtalLsé,
la &$$7 a réussL j dLversL¿er son Sorte
IeuLlle en LnvestLssant les rLsTues Lndus
trLels et les rLsTues de SoLnte assurance
équilibré, et une marge de
solvabilité confortable.
La compagnie compte saisir toutes
les opportunités d’un marché à fort
potentiel grâce à une stratégie
commerciale rénovée, orientée vers
le développement de la production,
HQ¿GpOLVDQWG¶DERUGODFOLHQWqOHHQ
améliorant la prestation de service
et en ciblant de nouveaux créneaux.
36 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
(conomLTue (3(, 6ocLété Sar actLons
aJréée Sour SratLTuer l’ensemEle des
ErancKes d’assurance
$u cours de l’e[ercLce , la comSa
JnLe a oSéré sa reconversLon d’«entre
SrLse JénéralLsteª en entreSrLse sSécLalL
sée en assurances de dommaJes et ce
conIormément au[ nouvelles dLsSosL
tLons léJLslatLves, 1ƒ du ,
ce TuL a SermLs j la &$$7 de créer sa
¿lLale Sour les assurances de Sersonnes,
en SartenarLat avec la %($ et le F1,
du satellLte $L6$7$
$¿n de soutenLr son déveloSSement, le
caSLtal socLal de la &$$7 a connu Slu
sLeurs auJmentatLons 'otée j sa créa
tLon d’un caSLtal socLal de  mLllLons '$,
Ll est deSuLs  de l’ordre de 
mLllLons de '$
'urant l’e[ercLce , le cKLIIre d’aI
IaLres JloEal s’est élevé j  mLllLons
de dLnars, soLt une SroJressLon de 
Sar raSSort j l’e[ercLce 
 Acteurs

Le nLveau d’encadrement est aSSré alaEle, un état des lLeu[ de l’évolutLon de sLtLons léJLslatLves et rqJlementaLres ont
cLaEle, d’LmSortantes actLons de Iorma ce marcKé deSuLs son ouverture Sour oEMectLI de stLmuler cette ErancKe,
tLon et de mLse j nLveau sont réJulLqre L’ordonnance 1ƒ du  notamment 
ment menées Sour assurer une Eonne TuL constLtue le te[te de réIérence du w (n Sermettant dans les contrats LndLvL
TualLté de servLce droLt alJérLen des assurances, a mLs ¿n duels en assurance vLe, la souscrLStLon
L’LntroductLon des nouvelles tecKnoloJLes au monoSole de l’(tat en matLqre d’assu sur la trte d’une tLerce Sersonne
de l’LnIormatLon et de la communLcatLon rance et a SermLs la créatLon de socLétés w (n autorLsant l’LnscrLStLon du Eéné¿
constLtue une SréoccuSatLon constante SrLvées alJérLennes et la réLntroductLon cLaLre désLJné Sar le souscrLSteur dans
de la &$$7 des LntermédLaLres d’assurance un contrat d’assurance décqs
La &$$7 a entamé une actLon de mo La loL  du , Tuant a elle, w (n dotant l’assuré d’un SouvoLr de re
dernLsatLon de son s\stqme orJanLsatLon a SermLs le renIorcement de l’actLvLté des noncLatLon j son contrat d’assurance vLe
nel et LnIormatLonnel, notamment j tra assurances de Sersonnes et a LmSosé La Eancassurance ou la dLstrLEutLon des
vers l’acTuLsLtLon d’un nouveau SroJLcLel au[ comSaJnLes, un délaL de cLnT ans SroduLts d’assurance Sar les JuLcKets
d’assurance au standard LnternatLonal et Sour Srocéder j la séSaratLon de la Jes des EanTues ou d’étaElLssements ¿nan
ce en vu d’atteLndre les Euts suLvants  tLon de cette ErancKe de celle des assu cLers, est elle aussL un Iacteur aSSelé j
™ 8n meLlleur suLvL et une meLlleure mav rances de dommaJes (n outre, elle a stLmuler l’actLvLté des assurances (n eI
trLse de ses actLvLtés  IavorLsé le lancement de la Eancassu Iet, le recours j des canau[ suSSlémen
™ L’amélLoratLon du Srocessus de Jes rance, aLnsL Tue l’ouverture du marcKé taLres de dLstrLEutLon, Sermet une meLl
tLon, en vue de s’alLJner sur les stan au[ succursales des socLétés d’assu leure croLssance et ce Sar l’addLtLon des
dards de JestLon unLversellement admLs rance et ou de réassurance étranJqres aSSorts de cKaTue canal
™ $ccrovtre la SroductLvLté aLnsL Tue la Les assurances de Sersonnes n’ont en (n ce TuL concerne l’évolutLon du mar
satLsIactLon de la clLentqle reJLstré j ce Mour Tue de IaLEles résultats cKé, deSuLs la levée du monoSole de
La conne[Lon des LntermédLaLres, l’Lnter alors Tue le Sa\s recqle un LmSortant l’(tat en matLqre d’assurance, une Sro
connectLvLté au[ réseau[ des entreSrLses SotentLel assuraEle Les nouvelles dLsSo JressLon de l’actLvLté a été enreJLstrée
d’assurance, des EanTues et autres or
JanLsmes ¿nancLers, constLtuent aussL
des oEMectLIs Sour la &$$7
La &$$7 déveloSSe des actLons de Sar
tenarLat, notamment avec les LnstLtutLons
EancaLres au tLtre de la Eancassurance
$¿n d’asseoLr duraElement son Slan de
déveloSSement, la &$$7 s’est doté d’un
Slan d’acTuLsLtLon et de réalLsatLon de
structures j la dLmensLon de ses amEL
tLons
La &$$7 est actuellement détentrLce
d’un SatrLmoLne LmmoELlLer de TualLté et
de valeur, en Iaveur du renIorcement de
sa solvaELlLté
&omSte tenu de sa caSacLté tecKnLTue
et ¿nancLqre et de l’Lntérrt accordé j la
IormatLon de sa ressource KumaLne, Me
Seu[ aI¿rmer Tue la &$$7 saura s’adaS
ter j toutes les mutatLons de son envL
ronnement

Comment percevez-vous le marché

des assurances à la lumière des nou-
velles dispositions juridiques ? Com-
ment évolue ce marché et quelles
sont ses perspectives ?
$vant de se Srononcer sur les SersSec
tLves du marcKé natLonal des assu
rances, Ll me SaraLt utLle d’étaElLr, au Sré

Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 37

Acteurs

&ette évolutLon s’est traduLte Sar un nL 0utualLste, ¿lLale de la &10$ $ ces sL[ &ette con¿ance est LntLmement lLée j la
veau de SroductLon de , mLllLards '$ socLétés s’aMoute une ¿lLale de la socLété TualLté de l’accueLl au moment de la
en  &e nLveau d’actLvLté ELen Tue IranoaLse, %13 3arLEas $ssurance Ll souscrLStLon et surtout j la TualLté de la
sLJnL¿catLI, n’a touMours Sas SermLs s’aJLt de &ardLI (l 'Ma]awr SrestatLon en cas de réalLsatLon du rLsTue
d’amélLorer le tau[ de SénétratLon $vec la recon¿JuratLon du marcKé natLo couvert (n eIIet, un clLent doLt aEsolu
SrLmes d’assurance en SourcentaJe du nal des assurances, Sar l’aJrément de ment rtre LndemnLsé et ce dans les meLl
3,% sur le marcKé TuL reSrésente Tue
 du 3,%, troS IaLEle Sar raSSort au
SoLds du marcKé, en terme de SotentLel
socLal et économLTue Le nLveau d’actL
vLté atteLnt SaraLt en deoj des oSSortunL
tés Jénérées Sar le Slan de relance éco
nomLTue et les SroMets d’LnvestLssement
SlanL¿és
La densLté d’assurance SrLmes  nomEre
nouvelles comSaJnLes d’assurance de
Sersonnes, les résultats de la ErancKe
vont s’amélLorer, ce TuL Sermettra une
croLssance aSSrécLaEle du cKLIIre d’aI
IaLre du marcKé
'ans le cadre de la Eancassurance, les
comSaJnLes d’assurance ont déMj sLJné
dLverses conventLons de dLstrLEutLon
avec les EanTues $LnsL, SlusLeurs
leurs délaLs, sL le sLnLstre est déclaré re
cevaEle Le servLce aSrqs vente, ne doLt
Slus rtre consLdéré Sar les entreSrLses
comme une contraLnte maLs Slut{t
comme un relaLs de croLssance
&ela ne dLsSense nullement les comSa
JnLes d’assurance de l’oElLJatLon d’rtre j
l’écoute des EesoLns nouveau[ lLés au[
évolutLons économLTues, socLales, tecK
d’KaELtants Tuant j elle, est de 
'$ Sar KaELtant, soLt l’éTuLvalent de
dollars 86KaELtant
&es cKLIIres mettent l’$lJérLe j un nLveau
trqs LnIérLeur Sar raSSort au[ autres Sa\s
aJences EancaLres sont déMj oSératLon
nelles
Les condLtLons d’un marcKé Sorté sur la
croLssance sont j Srésent réunLes ,l
reste, Tue les comSaJnLes d’assurance
noloJLTues, rqJlementaLres ou autres et
de IaLre l’eIIort d’adaSter le contenu de
leurs oIIres j ces évolutLons
'ans le conte[te actuel et Iace j la Ea
nalLsatLon des SroduLts d’assurance car
qme ranJ mondLal et ses voLsLns Lm doLvent e[ercer leur actLvLté avec Slus IacLlement LmLtaEles, des eIIorts
médLats, Sour les raLsons suLvantes  de SroIessLonnalLsme, en étant Slus at constants d’LnnovatLon sont j IournLr Sar
™ L’aEsence de culture assurantLelle tentLI j la TualLté du servLce TuL LmSlLTue les comSaJnLes, notamment, en Lnves
™ 8ne mauvaLse LmaJe de l’assurance une reconsLdératLon de la JestLon de la tLssant dans les servLces SérLSKérLTues
™ La déJradatLon du SouvoLr d’acKat ressource KumaLne et de sa IormatLon au contrat d’assurance de Ease
™ 5areté des oSSortunLtés de Slacement Les comSaJnLes doLvent IaLre l’eIIort &’est cette SLste TuL devraLt rtre SrLvLlé
sur le marcKé ¿nancLer d’adaSter le contenu de leurs oIIres au[ JLée Sar les comSaJnLes comme a[e de
™ 8n dé¿cLt en matLqre de communLca nouveau[ EesoLns dLctés Sar leurs envL dLIIérencLatLon et non Slus la soustarL¿
tLon de la Sart des comSaJnLes d’assu ronnements catLon TuL a vLte démontré ses lLmLtes
rance La concLlLatLon du r{le socLal de l’assu &es eIIorts d’LnnovatLon devraLent
Le marcKé reste trqs Seu dLversL¿é, Ll est rance avec son Lntérrt économLTue et concerner aussL ELen les SroduLts d’as
domLné Sar la ErancKe automoELle, cer son Sro¿t ¿nancLer, constLtue un des surance dLts de dommaJes Tue les Sro
taLnes ErancKes sont IaLEles, en SartLcu dé¿s maMeurs TuL s’LmSose au[ dLIIérents duLts d’assurances de Sersonnes
lLer les assurances de Sersonnes, TuL acteurs du marcKé natLonal des assu $ussL, Ll est nécessaLre Sour les comSa
reSrésentent moLns de  du marcKé rances JnLes d’assurance, de mettre en Slace
contre Slus de  dans les Sa\s déve de nouveau[ SroduLts, j mrme de ré
loSSés La mise en place de produits Sondre j certaLns EesoLns LnsuI¿sam
8ne autre caractérLstLTue du secteur de nouveaux est-elle de nature à ment SrLs en cKarJe (n SartLculLer, sL
l’assurance en $lJérLe résLde éJalement stimuler le marché des assurances ? elles souKaLtent atteLndre des cLEles de
dans la Iorte reSrésentatLon des assu 'ans le domaLne de l’assurance, ce n’est marcKé non encore e[SloLtés
rances oElLJatoLres TuL constLtuent la Sas le caractqre de nouveauté TuL est La détectLon des EesoLns j satLsIaLre,
SrLncLSale ressource du secteur détermLnant dans la décLsLon de sous nécessLte SarIoLs des LnvestLssements
Le délaL LmSosé au[ comSaJnLes d’assu crLStLon j un SroduLt donné suSSlémentaLres, car de SroIondes Ln
rance de Srocéder j la séSaratLon MurL Les SroduLts d’assurance ont, j l’Lnstar vestLJatLons sont nécessaLres dans le
dLTue des actLvLtés vLe et nonvLe a\ant des autres servLces, la caractérLstLTue cadre d’études de marcKé et ce en re
e[SLré, sL[ socLétés d’assurance de Ser d’rtre LmmatérLelle et LntanJLEle 4uand courant au[ enTurtes et ou au[ tecK
sonnes ont été aJréées, MusTu’j maLnte un SroduLt d’assurance est mLs sur le nLTues de sondaJe
nant  7aamLne LLIe $lJérLe, ¿lLale de la marcKé Sour la SremLqre IoLs, le clLent ne 3ar contre, certaLns EesoLns Seuvent
&$$7, &$$5$0$ $ssurance 63$, ¿lLale Seut Sas l’essa\er, le voLr ou le Jo€ter, rtre décelés Sar une sLmSle veLlle LnIor
de la &$$5, la 6ocLété de 3révo\ance et comme cela est SossLEle Tuand Ll acKqte matLonnelle $ tLtre d’e[emSle, les der
de 6anté 6$36, ¿lLale Lssue d’un Sarte une voLture ou une SktLsserLe nLqres mesures SrLses Sar les SouvoLrs
narLat entre la 6$$ et 0$&,F, 0$&,5 &e TuL est SrLmordLal et essentLel Sour le SuElLcs, dans le cadre des dLsSosLtLIs
9,(, ¿lLale de la &,$5, $;$ $ssurance clLent, c’est le deJré de con¿ance Tu’Ll Sour l’encouraJement j la créatLon de
$lJérLe 9Le, ¿lLale de $;$ et en¿n Le accorde j sa comSaJnLe d’assurance mLcroentreSrLses, oIIrent au[ comSa

38 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012

 Acteurs

Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 39

Acteurs
JnLes d’assurance des JLsements LmSor
tants j e[SloLter, j travers la mLse en
Slace de SroduLts adaStés tel Tue la mL
cro$ssurance (n eIIet, la mLcro$ssu
rance Sermet de cLEler cette catéJorLe
d’entreSrLses TuL est e[clut de l’assu
rance tradLtLonnelle &ette assurance Ln
tervLent souvent comme SroduLt ¿nancLer
comSlémentaLre j l’éSarJne ou au crédLt
j l’e[emSle de «l’assurance du solde
restant d€ª ou «l’assurance des Iuné
raLllesª TuL sont SroSosées dans certaLns
Sa\s Sauvres
La mLcroassurance Seut Sorter sur les
dLIIérents t\Ses d’assurance vLe, mala
dLe, LnvalLdLté, assurance sur les ELens,
les actLvLtés aJrLcoles, etc
'ans ce cadre, une oIIre e[Lste sur le
marcKé alJérLen, nommée « mLcroassu
rance aJrLcole ª TuL Sermet au[ aJrLcul
teurs et éleveurs démunLs d’assurer
tLon du Eéné¿cLaLre désLJné Sar le sous
crLSteur et en dotant l’assuré d’un SouvoLr
de renoncLatLon j son contrat d’assu
rance vLe
L’LnnovatLon et la mLse en Slace de Sro
duLts nouveau[ sont LndénLaElement un
JaJe de SérennLté et un mo\en de croLs
sance
7outeIoLs, la créatLon de SroduLts ne doLt
Sas constLtuer une ¿n en soL car ce sont
les SroduLts conIormes au[ attentes et
au[ EesoLns réels du consommateur TuL
stLmuleront le marcKé de Iaoon duraEle
Quelles sont les perspectives de la
compagnie CAAT à terme ?
$ la suLte de la sSécLalLsatLon de l’entre
SrLse dans les assurances de dom
maJes, en aSSlLcatLon des dLsSosLtLons
de la loL  du , la &$$7 a
été amenée j redLmensLonner son orJa
La &$$7 adoStera une démarcKe a[ée
sur la recKercKe de nouveau[ marcKés
tout en maLntenant les Jrands comStes
et les 30(30, en SorteIeuLlle
6ur le Slan TualLtatLI, la &$$7 envLsaJe
d’amélLorer sa rentaELlLté Sar 
 La réductLon des co€ts oSératoLres 
 Les Slacements j rendements élevés 
 L’adaStatLon de son orJanLsatLon 
 La SoursuLte de la modernLsatLon de la
JestLon
L’entreSrLse contLnuera de veLller j
l’amélLoratLon du contr{le Lnterne,
comSte tenu de l’évolutLon de son cKLIIre
d’aIIaLres et de l’e[tensLon de son ré
seau
'es actLons sont envLsaJées j mo\en
terme Sour renIorcer la crédLELlLté de
l’entreSrLse, conIorter sa solLdLté ¿nan
cLqre et mettre en °uvre les rqJles de
Eonne Jouvernance
leurs ELens EétaLl ou récoltes et de les nLsatLon et j adoSter un Slan de déveloS L’entreSrLse devra aJLr sur des levLers
rendre Slus solvaEles vLsjvLs des Sement et de modernLsatLon &e Slan, détermLnants tels Tue l’LntéJratLon de
EanTues 'es contrats multLSérLls s’artLcule autour d’actLons lLées j la Ior nouveau[ conceSts de « veLlle straté
contre la Jrrle, le Jel, etc sSécL¿Tues j
certaLns SroduLts aJrLcoles ont été lan
cés, tels Tue la «multLSérLls Somme de
terreª, «multLSérLls tomate LndustrLelleª,
«multLSérLls vLJneª et «multLSérLls olL
vLersª
Le conte[te économLTue actuel se dLs
tLnJue Sar la volonté de l’(tat de créer
 30(, dans le cadre du Slan
TuLnTuennal  &ette SersSec
tLve renIorce le SotentLel de couverture
en assurance Sour cette catéJorLe d’en
matLon et j l’LntroductLon de nouvelles
tecKnLTues de JestLon et notamment la
mLse en Slace d’un nouveau s\stqme
d’LnIormatLon Sour mLeu[ servLr sa clLen
tqle
$u Slan oSératLonnel, l’entreSrLse vLse la
SoursuLte de la croLssance du SorteIeuLlle
et la sélectLon des rLsTues, la Sréserva
tLon de la qme Slace sur le marcKé na
tLonal des assurances, le maLntLen de la
cadence de rqJlements des sLnLstres et
le resSect des enJaJements envers les
JLTue ª Sour un meLlleur traLtement de
l’LnIormatLon dans un soucL de transSa
rence et d’eI¿cacLté dans la JestLon
$u Slan TuantLtatLI, les SersSectLves de
croLssance de l’(ntreSrLse sont sensLEle
ment renIorcées Jrkce j la SoursuLte du
Slan de relance économLTue 
TuL constLtue une manne Sour le secteur
des assurances &e SotentLel assuraEle,
Sermettra j la &$$7 d’accrovtre son
cKLIIre d’aIIaLres Sar le déveloSSement
des seJments enJLneerLnJ tous rLsTues
treSrLses $ ce tLtre, Ll s’avqre oSSortun
Sour les assureurs d’LnscrLre cette caté
JorLe d’entreSrLses comme a[e maMeur
dans leurs stratéJLe commercLale et
mettre en Slace des SroduLts
«multLrLsTuesª sSécL¿Tues j cKaTue
domaLne d’actLvLté médLcale, aJrLcole,
assurés et Ln ¿ne la consolLdatLon des
résultats tecKnLTues et ¿nancLers de l’en
treSrLse
La &$$7 saLsLra aussL les oSSortunLtés
oIIertes Sar les dLIIérents SroJrammes
d’LnvestLssements SuElLcs et SrLvés et TuL
constLtuent un SotentLel assuraEle aSSré
cKantLers et tous rLsTues montaJes, au
tomoELle et transSorts 'es actLons, en
matLqre de marNetLnJ et de créatLon de
nouveau[ SroduLts, seront éJalement
enJaJées
3ar aLlleurs, la &$$7 dLsSosera d’un ré
seau de dLstrLEutLon varLé et dense Jrkce
LndustrLelle, etc Sar e[emSle La mLse
en Slace de SroduLts adaStés Seut Eoos
ter la croLssance et stLmuler le marcKé
&oncernant les assurances de Ser
sonnes, des dLsSosLtLons rqJlementaLres,
dLctées Sar la loL  du  IévrLer
, sont LntroduLtes en vue de stLmu
ler SartLculLqrement cette catéJorLe d’as
surance (lles ont SermLs la levée d’un
certaLn nomEre de IreLns j la souscrLS
tLon, notamment en autorLsant l’LnscrLS
40 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
cLaEle
La d\namLTue enJendrée Sar le Slan de
relance économLTue va LnduLre une de
mande accrue de couverture des
rLsTues $ussL les SroduLts d’assurances
oIIerts Sar l’entreSrLse doLvent rtre adaS
tés au[ EesoLns e[SrLmés Sar le marcKé
'ans ce cadre l’entreSrLse SroMette de
commercLalLser des SacNs d’assurances
comELnés j l’attentLon de son aLmaEle
clLentqle
j l’ouverture de nouvelles aJences dL
rectes, j l’aJrément de nouveau[ aJents
Jénérau[ et au déSloLement de la Ean
cassurance
$ussL, la Iorte croLssance attendue sera
Sortée Sar le nomEre de SoLnts de ventes
comELné j un déveloSSement des
ErancKes dommaJes avec une attentLon
SartLculLqre au[ ratLos de rentaELlLté et
au[ rqJles de Eonne JestLon

Elle est la doyenne des compagnies d’assurance de
l’Algérie indépendante
La CAAR dans une position confortable
3ar 1essma $JKLles
C
réée en 1963, la Compagnie algérienne
d’Assurance et de réassurance (CAAR) fait
¿JXUHGHSLRQQLqUHGDQVOHGRPDLQHGHV
assurances en Algérie. Malgré une concurrence
de plus en plus féroce, la compagnie publique, qui
DI¿FKHXQFDSLWDOVRFLDOGHPLOOLDUGVGHGLQDUVD
réussi à se maintenir dans des positions confortables.
Par exemple, les chiffres, fournis par les responsables de
Acteurs
clef, un résultat net de 1,1 milliards de dinars.
Sur le plan ressources, la CAAR dispose de 134 agences,
réparties sur 5 succursales, qui couvrent l’essentiel du
territoire national, le tout, géré par un effectif de 1780
personnes.
Pour mieux aller de l’avant, la compagnie, que gère M.
Brahim-Djamel Kassali, ambitionne de mettre les
bouchées doubles. Elle a, non seulement, créée une
la compagnie, pour l’année 2010, sont éloquents à ce
VXMHW(QHIIHWHWMXVTX¶j¿QOD&$$5DHQUHJLVWUp
un taux de réalisation de 16% du marché national (dans
tous les segments de l’assurance), par rapport à 11%, en
2004. Cette comparaison indique l’énorme progression
effectuée par la CAAR.
En plus de cette place élogieuse, la CAAR a eu l’avantage
GHGpJDJHUGHVEpQp¿FHVHWSHXWVHWDUJXHUG¶DYRLUXQH
ERQQHVDQWp¿QDQFLqUH/DFRPSDJQLHDUpDOLVpHQ
un chiffre d’affaires de 12,8 milliards de dinars, avec à la
¿OLDOHDVVXUDQFHGHSHUVRQQHV&$$5$0$¿QDQFpHj
100% sur fonds propres, mais, veut augmenter ses parts
de marché, pour atteindre, dans les deux ans à venir, 17 à
18%.
Un vrai pari pour une compagnie, qui relève du secteur
public. Un secteur de plus en plus bousculé par la
concurrence des compagnies privées, algériennes et
étrangères.
N. A.

Entretien avec le P-DG de la CAAR,

M. Brahim-Djamel Kassali
«Nous ambitionnons de
prendre 17 à 18% des
parts de marché»
(ntretLen réalLsé Sar 1essma $JKLles

Pour nous donner plus de détails et de précisions, nous avons sollicité le

recours du président-directeur général de la CAAR, M. Brahim-Djamel
Kessali. Très aimable et surtout passionné par la compagnie qu’il gère
depuis 2005, il nous a reçu au siège de l’entreprise situé en plein cœur de
la capitale. Il a bien voulu répondre à nos questions.

Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 41

Acteurs

Revue de l’ASSURANCE : Monsieur

le P-DG, pouvez-vous nous donner
un aperçu succinct de la Compagnie
algérienne d’Assurance et de
réassurance ?

M. Brahim-Djamel Kassali : La Com

SaJnLe alJérLenne d’assurance et de
réassurance est une comSaJnLe Su
ElLTue d’assurance multL ErancKes (lle
a été créée en , ce TuL en IaLt la
do\enne des socLétés d’assurance en
core en actLvLté
La C$$5 a un caSLtal socLal, j ¿n ,
évalué j  mLllLards de dLnars 1ous
avons réalLsé un cKLIIre d’aIIaLres de
, mLllLards de dLnars, dont un résultat
net de , mLllLards de dLnars
Ce résultat n’est Sourtant Sas le IaLt du
Kasard C’est le IruLt de l’eIIort de 
Sersonnes Tu’emSloLe la socLété dans  La loi sur les assurances a créé une rence des comSaJnLes étranJqres TuL
succursales $nnaEa, ConstantLne, nouvelle donne à travers la ont un savoLrIaLre connu dans le do
2ran, CKéraJa et %ou]aréaK La
C$$5 c’est aussL  aJences et 
aJents Jénérau[, j travers le terrLtoLre
natLonal
1ous avons mLs en Slace, deSuLs au
moLns  ans, une SolLtLTue de modernL
satLon 1ous avons commencé Sar l’Ku
maLn, j travers la IormatLon de nos Ser
sonnels 1ous avons Iormé tous nos
aJents d’accueLl au[ tecKnLTues de
marNetLnJ et de JestLon de clLentqle
1ous eIIectuons des sessLons de Ior
matLons SérLodLTues Sour l’ensemEle
de notre Sersonnel
$ cet eIIort, Ll Iaut aMouter la modernLsa
tLon de nos LnstallatLons 1ous avons
mLs en Slace deSuLs  ans une nouvelle
cKarte JraSKLTue, avec un desLJn Slus
attractLI 1ous avons éJalement tout IaLt
Sour oIIrLr au[ clLents des aJences Slus
sSacLeuses, Slus conIortaEles
La C$$5 a aussL mLs en Slace une SolL
tLTue d’LnIormatLsatLon de son réseau
1ous sommes Sarvenus j créer un ré
seau de conne[Lon entre les dLIIérentes
aJences de la comSaJnLe 1otre soucL
est ELen s€r d’oIIrLr une meLlleure Sres
tatLon au[ souscrLSteurs
'‘aLlleurs, c’est Sour cela Tue nous IaL
sons d’autres eIIorts Sour réduLre les
délaLs de SaLement des sLnLstres et, aLn
sL, amélLorer notre TualLté de servLce
42 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
séparation des assurances de
personnes des assurances
dommages. Comment
appréhendez-vous cette situation ?
La LoL  LmSose eIIectLvement au[
comSaJnLes d’assurances d’e[ternalL
ser les actLvLtés d’assurance de Ser
sonnes $u nLveau de la C$$5, nous
avons LmmédLatement mLs en Slace un
SroMet $Srqs une SérLode de SréSara
tLon TuL a duré deSuLs , une SérLode
durant laTuelle nous avons SréSaré
notre EusLness Slan et tous les docu
ments LnKérents j la créatLon d’une so
cLété, nous avons aEoutL j la créatLon
de C$$5$0$ $ssurance en mars 
'otée d’un caSLtal socLal de  mLllLard
de dLnars, cette ¿lLale, est ¿nancée j
 Sar la C$$5 6on sLqJe est sLtué
j CKéraJa 1ous avons nommé les res
SonsaEles de la socLété, dont le ConseLl
d’admLnLstratLon et le dLrecteur Jénéral
(lle a commencé son actLvLté de ma
nLqre eIIectLve j SartLr du er MuLllet 
La C$$5$0$, TuL emSloLe le Sersonnel
$ssurance de Sersonnes de la comSa
JnLe mqre, e[SloLte désormaLs le Sorte
IeuLlle de la C$$5 et utLlLse ses
aJences 1ous esSérons un vraL dé
marraJe de la ¿lLqre dqs l’an 
1ous devons, Sour cela, travaLller
d’avantaJe Sour aIIronter la concur
maLne 3our acTuérLr un ma[Lmum d’e[
SérLence, dans ce domaLne, nous allons
nous raSSrocKer de Sa\s amLs, a\ant
les mrmes caractérLstLTues, Tue l’$lJé
rLe
Quelles sont les projections de la
CAAR pour les années à venir ?
1ous avons l’amELtLon d’auJmenter nos
Sarts du marcKé j  ou  dans
les deu[ années j venLr Cela néces
sLte, ELen s€r, des eIIorts suSSlémen
taLres
1ous allons contLnuer j nous déSlo\er
avec l’ouverture de nouvelles aJences
1ous allons éJalement SoursuLvre la
stratéJLe de IormatLon de nos Serson
nels et la modernLsatLon de nos Lnstalla
tLons 3ar aLlleurs, nous allons adoSter
une nouvelle aSSrocKe marNetLnJ avec
nos clLents 1ous allons éJalement tra
vaLller d’avantaJe Sour réduLre les dé
laLs de SaLement des sLnLstres des
clLents
3our C$$5$0$, Ll est attendu une Sro
JressLon de son cKLIIre d’aIIaLres des
l’année  TuL est Sour moL l’année
du vérLtaEle démarraJe de cette ¿lLale,
avec en SartLculLer la mLse en Slace de
nouveau[ SroduLts dans le cadre d’une
aSSrocKe marNetLnJ dLIIérencLée
 Acteurs

Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 43

Acteurs
Entretien avec le DG de la CNMA,
M. Kamel Arba
«Nous sommes ancrés dans
le monde agricole et rural»
(ntretLen réalLsé Sar <acLne 0eraEet
Revue de l’ASSURANCE : Voudriez-
vous, Monsieur le DG, nous faire
une brève présentation de la CNMA
M. Kamel Arba : La C10$ est la caLsse
natLonale de mutualLté aJrLcole C’est la
do\enne des caLsses d’assurance
SuLsTu’elle a Slus d’un sLqcle d’e[Ls
La Caisse nationale de mutualité tence 6a SrLncLSale sSécL¿cLté c’est
agricole est, sans doute, l’une des Tu’elle est sous tutelle du mLnLstqre de
SOXVÀRULVVDQWHVFRPSDJQLHV l’$JrLculture et du 'éveloSSement 5ural,
d’assurance. Son secret, si secret il tout en étant la SroSrLété des aJrLcul
y a, réside, tout simplement, dans teurs C’est ce TuL IaLt la Iorce de la
son mode de fonctionnement. Cette C10$ 7out en a\ant une tutelle SolL
mutualité est la propriété de ses tLTue et admLnLstratLve, la SroSrLété est
réJLe Sar le droLt cLvLl Les aJrLculteurs
sociétaires, qui ne sont autres, que
sont adKérents au nLveau de la C10$
les agriculteurs. avec une Sart socLale de deu[ mLlles
stratéJLe et redéSlo\é nos eIIorts Sour
LnvestLr dans de nouveau[ créneau[
$ussL, nous oIIrons des c\cles de Iorma
tLons, toutes catéJorLes conIondues,
dans les assurances, les ¿nances, le Mu
rLdLTue et les ressources KumaLnes
Essentiellement, quelle est votre
clientèle ?
1otre clLentqle est, essentLellement, Ls
sue du monde aJrLcole, c’est lj, notre
sSécLalLté Le reste, nous le consLdérons
comme un comSlément, un aSSoLnt
1’ouElLons Sas Tue, nous sommes une
mutuelle, la seule j avoLr une LmSortance
¿nancLqre et économLTue 'ans la me
sure o, la C10$ n’a Sas un Eut lucratLI,
Doyenne des caisses d’assurance  dLnars, un montant TuL n’a d’aLl et donc, n’étant Sas soumLse j l’enreJLs
- créée il y a plus d’un siècle - leurs MamaLs été cKanJé 1ous avons j trement au reJLstre de commerce, elle
spécialiste et leader, dans travers le terrLtoLre natLonal  caLsses et ne Moue Sas unLTuement un r{le ¿nan
l’assurance agricole, la CNMA est, Srqs de  Eureau[ locau[, SuLsTue cLer L’Lntérrt de la mutuelle est de sécu
incontestablement aujourd’hui, un cKaTue CaLsse réJLonale dLsSose de Slu rLser ses adKérents, sécurLser l’aJrLcul
teur et le monde rural ,l ne Iaut Sas
acteur majeur, dans sLeurs Eureau[ locau[
6eule notre comSaJnLe est Srésente j ouElLer Tue, sur les  communes du
l’accompagnement de toute Sa\s, Slus de  sont rurales La C10$
%ordM %adML 0oNKtar, 7Ln]aouatLne ou j
politique de développement $Ln *ue]]am 1ous avons une couver a un cKamS vLerJe, et Me Sense Tue nous
agricole et rural. ture natLonale trqs étoIIée, dans les  devons rester essentLellement dans ce
Et comme le dit si bien son coLns du Sa\s, surtout au nLveau du cKamS, Sarce Tue nous devons accom
Directeur général, M. Kamel Arba, monde aJrLcole et rural SaJner le renouveau, aJrLcole et rural,
qui a réussi le pari de remettre sur La C10$ IonctLonne avec  travaLl TuL est entraLn de se IaLre L’accom
rail la Caisse depuis son leurs dont la maMorLté sont des cadres ¿ SaJnent doLt se IaLre, en matLqre d’assu
nancLers et MurLdLTues, et, surtout, des rancevLe, d’assurancedommaJes et en
LQVWDOODWLRQjVDWrWH¿Q
cadres aJronomes et vétérLnaLres 1ous matLqre de conseLls d’e[SertLse, étant
« l’avenir de l’Algérie c’est le sommes sSécLalLsés et leaders dans donné les EesoLns e[SrLmés, en la ma
monde rural, ce n’est pas la ville ! ». l’assurance aJrLcole 1éanmoLns, avec tLqre, dans le monde rural LorsTue nous
Il nous explique comment la CNMA l’ouverture du monde des assurances j Sarlons de conseLls et d’e[SertLse, nous
est promue à un radieux avenir. la concurrence nous avons revu notre évoTuons la SréventLon et l’amélLoratLon

44 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012


de la SroductLon La SréventLon se traduLt
Sar l’accomSaJnement des socLétaLres,
avec des conseLls MurLdLTues et ¿nan
cLers, avec des tecKnLTues d’aJronomes
et vétérLnaLres, a¿n de sauveJarder leurs
Lntérrts, d’amélLorer leur SroductLvLté, en
TuantLté et en TualLté et, du couS, de ré
duLre le rLsTue LorsTu’on dLmLnue le
rLsTue, cela se traduLt Sar des eIIets Eé
né¿Tues sur l’aJrLculteur, la caLsse et
l’économLe alJérLenne C’est ce TuL nous
dLIIérencLe, donc, des autres comSa
JnLes d’assurance
Quels sont les produits qu’offre la
CNMA ?
'eSuLs mon LnstallatLon j la trte de cette
comSaJnLe, ¿n , nous avLons un
cKLIIre d’aIIaLres de , mLllLards de dL
nars, dont , concernaLt l’assurance
automoELle (n , nous avons atteLnt
un cKLIIre d’aIIaLres de, SratLTuement, 
mLllLards de dLnars, en SrécLsant Tue
 de nos recettes SrovLennent du
monde rural 1ous sommes, donc, en
traLn de renverser la tendance et de
nous redéSlo\er, au nLveau du monde
aJrLcole et rural, et d’occuSer ce terraLn,
Sar la modernLsatLon des assurances
$ctuellement, toutes les e[SloLtatLons
aJrLcoles, e[Lstantes en $lJérLe, ont leur
SroduLt d’assurance $ tLtre d’e[emSle,
nous Souvons cLter  la tomate, la Somme
de terre, le Elé, la vLJne, l’olLvLer le cKeS
tel, etc ,l nous manTue, seulement, deu[
SroduLts  l’oLJnon et l’aLl, Tue nous allons
amélLorer, Sar le ELaLs de l’assurance
rendement Concernant la couverture
sanLtaLre anLmale, l’assurance va rtre
réJLonalLsée
-e m’e[SlLTue  la culture de la Somme
de terre j $Ln 'eÀa, n’est Sas la mrme
Tue celle d’(l 2ued ,l Iaut tenLr comSte
du clLmat, de l’envLronnement, du relLeI,
des mentalLtés et des SérLodes ! 3ar
e[emSle, lors de sa mLse en Slace, la
SolLce d’assurance «Somme de terreª,
ne SouvaLt s’aSSlLTuer j $Ln 'eÀa, de la
Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
Acteurs
mrme Iaoon Tu’j (l 2ued (n matLqre
de céréalLculture, la C10$ SroSose,
Sour les réJLons du nord, une SolLce
d’assurance contre la Jrrle
$ctuellement, la céréalLculture est déve
loSSée, au sud, o Ll n’\ a Sas de Jrrle
9ous comSrene] Tue la SolLce d’assu
rance «céréalLcultureª, au nord, n’est
Sas la mrme Tue celle du sud (lle est,
mrme, dLIIérente en IonctLon des ]ones
du nord du Sa\s 1ous étudLons, en ce
moment, les sSécL¿cLtés réJLonales, et
nous adaStons les SolLces d’assurance,
en IonctLon des dLIIérentes réJLons du
Sa\s
Mais est-ce que les agriculteurs
viennent spontanément se faire
assurer ?
C’étaLt trqs dLI¿cLle, au déEut, car la
C10$ cKercKaLt la solutLon de IacLlLté, j
travers l’assurance automoELle, et ne
s’occuSaLt Sas, comme Ll se devaLt, du
monde aJrLcole
45
Acteurs

L’assurance automoELle, a enJendré un Où en est le processus de séparer rLe ,l ouvrLra, ses Sortes, 3lace $udLn, j
Jros dé¿cLt, TuL a IaLllL mener la C10$, j l’assurance-vie de l’assurance $lJer 1ous \ LnvLterons la vLeLlle NaE\le,
la IaLllLte dommage, au niveau de la CNMA ? la vLeLlle cKaouLe ou la vLeLlle oranaLse
,l Iaut savoLr Tue l’aJrLculteur est aller
JLTue j la EureaucratLe, et dés Tu’Ll est
vLctLme d’un sLnLstre, ,l cKercKe j rtre
remEoursé LmmédLatement ! 6L vous le
remEourse] dans les délaLs, et j la Kau
teur de la Serte, le EoucKejoreLlle Iera
le reste $u nLveau de la C10$, nous
LnsLstons, énormément, sur la SrLse en
cKarJe et le remEoursement, dans les
délaLs, des sLnLstres 1ous avons LnIor
mé les aJrLculteurs et les éleveurs, Tue
nos e[Serts sont aJréés Sar l’8$5
8nLon des socLétés d’assurance et
La C10$, avec le concours de tous ses
cadres, a créé sa ¿lLale «assurance
vLeª, nommée Le Mutualiste Le conseLl
d’$dmLnLstratLon de cette ¿lLale a été mLs
en Slace, et son '*, désLJné Le Mutua-
liste est, j , SroSrLété de la C10$
Vu le nombre important de
compagnies d’assurance existantes,
ne redoutez-vous pas la forte
FRQFXUUHQFHTXLVHSUR¿OHjO¶KRUL-
zon ?
La C10$ va devenLr l’une des Slus
TuL SroduLsent leur taMLne, j Srésenter
leurs SroduLts et j les IaLre connavtre,
a¿n de les encouraJer, et Sousser les
cLtadLns, j les consommer
Pouvez-vous nous donner une date
?
1ous allons entamer les travau[ d’amé
naJement, de TuelTues m, dans
nos SroSres locau[ 1ous allons saLsLr
l’oSSortunLté de ce maJasLn, Sour Eoos
ter la mLcroassurance 1ous allons
nous occuSer de l’éleveuse ou de l’éle
réassurance, 1'L5 Ces e[Serts se
déSlacent, évaluent les sLnLstres et Sro
Sosent j l’aJrLculteur le remEoursement
6L ce dernLer n’est Sas satLsIaLt, Ll a la
latLtude de désLJner un autre e[Sert
aJréé ,l Iaut dLre Tue la con¿ance com
mence j s’Lnstaller, entre la caLsse et
ses SroSrLétaLres, Tue sont les aJrLcul
teurs (t c’est Sour cela Tue, notre
cKLIIre d’aIIaLres est en constante évolu
tLon (n , nous comStons, ,ncKal
Jrandes comSaJnLes d’assurances,
d’$lJérLe (lle va Mouer un r{le trqs Lm
Sortant, au nLveau du monde rural et
aJrLcole Cela ne nous emSrcKera Sas
d’aller vers l’LndustrLel, mrme sL ce der
nLer ne constLtuera, Sour nous, Tu’un
comSlément 1ous allons modernLser
notre réseau, et l’unLIormLser, Jrkce j
nos  travaLlleurs et j nos res
sources ¿nancLqres nous allons déSas
ser le caS des  mLllLards de dLnars de
veur, TuL a deu[ SetLtes cKqvres ou deu[
vacKes, Serdues dans un Kameau, et
dont Sersonne ne s’en SréoccuSe 3ar
le ELaLs de la mLcroassurance, nous al
lons leur IacLlLter la tkcKe, Sour accéder
au mLcrocrédLt, et nous allons les ac
comSaJner, Sour déveloSSer leurs Sro
duLts
Un mot, pour conclure, Monsieur le
Directeur général…
laK, déSasser les  mLllLards de dLnars
$ travers le monde, les assurances ont
une LmSortance telle Tue, Sar e[emSle,
au[ (tats8nLs, l’économLe reSose sur
les mutuelles des assurances, en ma
tLqre de ¿nancement, au sens larJe
,l ne Iaut Sas ouElLer le r{le de mutuelle,
de la C10$ TuL est celuL de créer des
servLces, j travers tout le terrLtoLre natLo
nal, suLvant toutes les e[SloLtatLons aJrL
coles '’aLlleurs, la SremLqre mutuelle
de servLces a été créée, le  octoEre
, j 7ouJJourt 6SécLalLsée dans la
datte, elle va s’occuSer de toute la vallée
d’2ued 5LJK 'e Slus, une cooSératLve
de servLces sera créée, a¿n de soulaJer
l’aJrLculteur et, du couS, Eooster l’assu
rance C’est un servLce destLné j l’entre
tLen de la SalmeraLe, du SoLnt de vue de
l’entretLen sanLtaLre, de l’LrrLJatLon, de la
IormatLon, et de la commercLalLsatLon du
SroduLt, et Sar ce ELaLs, LnculTuer, j cet
aJrLculteur, la culture de l’assurance,
meLlleure couverture, JarantLssant ses
ELens, en cas de sLnLstre
46 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
cKLIIre d’aIIaLres
Le terraLn est vLerJe, et nous ne craL
Jnons Sas d’rtre concurrencés 1ous
SrLvLléJLons le travaLl de Sro[LmLté, avec
l’aJrLculteur 'ans toutes les réJLons
d’$lJérLe, les aJrLculteurs me
connaLssent, Sersonnellement -e suLs j
l’écoute de leurs SroElqmes, et M’essaLe
de leur trouver des solutLons, avec le
concours des cadres de la C10$
CKaTue Mour, les cadres de la C10$
sLllonnent l’$lJérLe '’aLlleurs, Sour ce
 octoEre >, 1'L5@, nous allons
eIIectuer une tournée, dans SlusLeurs
ZLla\as du sudest, en comSaJnLe d’une
dL]aLne de cadres 8ne autre éTuLSe
Iera le tour de TuelTues ZLla\as de
l’ouest, et aLnsL de suLte«1ous Sassons
notre temSs sur le terraLn L’avenLr de
l’$lJérLe, c’est le monde rural, et non, la
vLlle (normément de cKoses sont j
IaLre, ne seraLtce Tue Sour les SroduLts
du terroLr
La C10$ va ouvrLr le SremLer maJasLn,
e[Sosant les SroduLts du terroLr, en $lJé
1ous sommes ancrés dans le monde
aJrLcole et rural Le cKLIIre d’aIIaLres an
nuel, Jénéré Sar l’aJrLculture, est de
l’ordre de  mLllLards de dLnars 6L,
avec tous les eIIorts déSlo\és, la C10$
arrLve j Srendre ce , cela se traduLra,
Sour elle, Sar un aSSort de Slus de 
mLllLards de dLnars ! Cela sera SermLs
Jrkce au[ eIIorts, consentLs et j IaLre, j
des camSaJnes de sensLELlLsatLon et de
vulJarLsatLon, j une IormatLon aSSro
SrLée des cadres 'e ce IaLt, la C10$,
déSassera larJement ses concurrents,
en étant, donc, la seule comSaJnLe Sou
vant atteLndre ce cKLIIre d’aIIaLres, alors
Tu’actuellement, l’assurance aJrLcole ne
reSrésente, Tue ,, au nLveau natLo
nal
3our conclure, Me tLens j saluer la venue
d’un nouveauné dans le Sa\saJe mé
dLatLTue, en l’occurrence la Revue de
l’ASSURANCE, TuL va vulJarLser nos
SroduLts et Sasser nos messaJes 1ous
luL souKaLtons lonJue vLe !
 Acteurs

Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 47

Acteurs

Entretien avec le PDG de la CASH,

M. Nacer Sais
«Développer un portefeuille
GLYHUVL¿pSRXUPXWXDOLVHU
les risques»
(ntretLen réalLsé Sar 0oKand 2ualL

Le secteur des hydrocarbures est certes le domaine de prédilection de la

CASH, mais pour cette compagnie la réussite passe par un portefeuille
GLYHUVL¿pHQWHUPHVGHQDWXUHHWGHWDLOOHGHULVTXHV/D&$6+DPELWLRQQH
de se positionner parmi les leaders du marché des entreprises et mise
beaucoup sur l’attractivité de ses produits.
Dans cet entretien, le PDG de cette compagnie nous en donne de plus
amples détails.
SermLs de voLr sa Sart de marcKé Sro -e vaLs vous donner TuelTues LndLca
Revue de l’ASSURANCE : Voudriez-
Jresser d’année en année (n termes de teurs lLés j notre JestLon (n termes de
vous, Monsieur le P-DG, nous faire
cKLIIres, nous ne sommes Sas loLn des cKLIIre d’aIIaLres, nous IaLsons entre  et
une brève présentation de la
socLétés d’assurances tradLtLonnelles 6L  mLllLards de dLnars 1ous sommes
compagnie CASH ?
on Srend le cKLIIre d’aIIaLres du marcKé SarmL les Tuatre SremLqres socLétés du
M. Nacer Sais : 6L Me doLs Srésenter la
en Erut, nous avons entre  et  de marcKé«
C$6+, Me dLraLs Tue c’est la SremLqre
Sart de marcKé $EstractLon IaLte des
comSaJnLe SuElLTue TuL a été créée j la
assurances automoELle, Tue la C$6+ ne Comment a-t-il évolué ?
Iaveur de l’ordonnance , a\ant lL
SratLTue Tue de manLqre marJLnale, Le cKLIIre d’aIIaLres de la C$6+ a évolué
EéralLsé le marcKé des assurances en
cette Sart de marcKé se sLtue entre  et de manLqre suEstantLelle entre  et
$lJérLe La C$6+ a été créée en ,
 1ous sommes SarmL les leaders  Le SLc a été enreJLstré en  o
Sour démarrer ses actLvLtés en 
du marcKé en matLqre d’assurance nous avLons déSassé les  mLllLards de
1ous sommes j notre on]Lqme année
rLsTues LndustrLels La C$6+ comSte un dLnars, j la Iaveur de l’assurance de
d’actLvLté ,nLtLalement, la C$6+ a été
eIIectLI j ¿n  de  Sersonnes, un Jrands SroMets notamment d’LnIrastruc
créée Sour rtre une socLété d’assurance
eIIectLI Meune, avec un tau[ d’encadre tures La C$6+ est l’assureur d’une
sSécLalLsée dans la JestLon des assu
ment trqs LmSortant Eonne SartLe des SroMets LnLtLés ces der
rances et rLsTues lLés au[ actLvLtés K\
1ous Jérons un SorteIeuLlle de Jrands nLqres années Sar les SouvoLrs SuElLcs
drocarEures 6on statut a vLte évolué
rLsTues, donc nous sommes tenus de Tue ce soLt en matLqre de travau[ Su
Sour devenLr une socLété comme n’Lm
IaLre attentLon j la ressource KumaLne, j ElLcs, comme l’autoroute estouest ou les
Sorte Tuelle autre socLété d’assurance
sa IormatLon, j sa TualLté 1ous mLsons unLtés de dessalement d’eau de mer
'onc, nous ne toucKons Sas unLTuement
EeaucouS sur la TualLté 1ous avons de (ntre  et , Ll \ a eu un SetLt
au domaLne des K\drocarEures maLs as
Jros clLents dans notre SorteIeuLlle et recul en termes de cKLIIre d’aIIaLres
surons tout ce TuL est LndustrLe 1ous
sommes, ne seraLtce Tue Sar raSSort j Cette léJqre réJressLon ne nous a Sas
sommes aJréés Sour SratLTuer toutes
oa, tenus d’adoSter des standards de déranJés car nos résultats n’ont Sas
les oSératLons d’assurances dommaJe
JestLon LrréSrocKaEles cessé d’auJmenter
et de réassurance
0alJré une EaLsse du nLveau de SrLmes
Le cKLIIre d’aIIaLres de la C$6+ n’a Sas
(QWHUPHV¿QDQFLHUVTXHOHVWOH émLses Erutes Sour se sLtuer au[ alen
cessé d’évoluer, d’auJmenter donc, de
volume de votre chiffre d’affaires ? tours de , mLllLards de dLnars en ,
SuLs sa créatLon j ce Mour, ce TuL luL a

48 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012

 Acteurs

Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 49

Acteurs
nos résultats nets se sont amélLorés
Cela est le IruLt de notre démarcKe en
matLqre de sélectLon et de Srudence
dans le cadre des souscrLStLons, conMu
Juée j une JestLon rLJoureuse des
rLsTues en SorteIeuLlle
$ussL, Jrkce j notre mavtrLse des IraLs
Jénérau[, nous occuSons les SremLqres
Slaces du marcKé en termes de Sroduc
tLvLté 1ous sommes Sar aLlleurs SarmL
les comSaJnLes les Slus SerIormantes
en termes de rentaELlLté et de retour sur
caSLtal
$ sLJnaler Tue comSte tenu de la Sro
JressLon sLJnL¿catLve de l’actLvLté de la
C$6+ de  j , la comSaJnLe a
eu EesoLn de IaLre accomSaJner cette
évolutLon Sar une recaSLtalLsatLon Le Eut
est de renIorcer les Ionds SroSres de la
C$6+ et de consolLder sa solvaELlLté et
sa caSacLté j Konorer ses enJaJements
1ous avons mLs en °uvre, deSuLs le
moLs de maL dernLer, une oSératLon
d’auJmentatLon de caSLtal Ce dernLer a
SresTue été trLSlé en Sassant de , j
, mLllLards de dLnars Cette auJmenta
tLon s’est IaLte Sar un aSSort en numé
raLres de nos actLonnaLres 1aItal et 6o
natracK
Quels sont vos principaux
actionnaires ?
(n Slus de 6onatracK et 1aItal TuL dé
50 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
tLennent désormaLs  de Sarts, Ll \a
deu[ autres socLétés Tue sont la C$$5
et la CC5 TuL totalLsent  La C$6+
est donc ¿lLale du JrouSe 6onatracK
Ce qui explique que la CASH soit si
ÀRULVVDQWH"
1ous avons oEtenu nos SerIormances
Jrkce au travaLl et au[ sacrL¿ces de nos
cadres La Srésence de 6onatracK dans
notre caSLtal a certes donné Slus de
Iorce et de crédLELlLté j la C$6+ et c’est
un des atouts Tue nous mettons en
avant, maLs sacKe] Tue notre socLété n’a
MamaLs Eéné¿cLé d’un avantaJe concur
rentLel TuelconTue et ce, deSuLs sa créa
tLon 1ous SartLcLSLons au[ aSSels
d’oIIres de 6onatracK au mrme tLtre Tue
les autres comSaJnLes d’assurance et
sur la Ease des mrmes e[LJences
$ Srésent, et suLte j la révLsLon du Sro
cessus d’acKat des couvertures d’assu
rance de 6onatracK, nous IaLsons SartLe
d’un consortLum comSosé de troLs entre
SrLses d’assurance au[ cotés du réassu
reur natLonal la CC5
Cela e[SlLTue d’aLlleurs le IaLt Tue toute
notre démarcKe de déveloSSement re
Sose sur l’a[e stratéJLe de dLversL¿catLon
de nos souscrLStLons Sour aller vers
moLns de déSendance vLs j vLs des
Jrands rLsTues
$uMourd’KuL, nous réalLsons Slus de 
de notre cKLIIre d’aIIaLres Kors JrouSe
6onatracK
Vous développez donc de nouveaux
produits hors hydrocarbures ?
%Len s€r ! 1ous sommes dans tous les
domaLnes de l’assurance dommaJe et
oIIrons des solutLons assurantLelles au[
EesoLns dLvers de nos clLents
3our les 30(30,, la C$6+ vLent de
mettre en Slace un nouveau SroduLt d’as
surance adaSté TuL IacLlLte EeaucouS la
tkcKe au[ entreSrLses en reJrouSant
toutes les JarantLes en un seul SacNaJe
1ous sommes en traLn de le vulJarLser j
travers des rencontres et sémLnaLres Tue
nous orJanLsons au Sro¿t de nos clLents
en SorteIeuLlle et clLents SotentLels
Un mot justement sur cette stratégie
GHGLYHUVL¿FDWLRQ"
L’actLvLté d’assurance, comme l’actLvLté
EancaLre, reSose sur la loL des Jrands
nomEres $ucune EanTue ou comSaJnLe
d’assurance ne Seut déSendre d’un seul
clLent L’éTuLlLEre des assureurs et leur
rentaELlLté déSendent en Jrande SartLe
du deJré de dLversL¿catLon de leur Sorte
IeuLlle d’aIIaLres 3lus le nomEre de
clLents Tue vous ave] en SorteIeuLlle est
Jrand Slus vous ave] des cKances
d’éTuLlLErer vos comStes, d’rtre solvaEle
et de déJaJer des résultats SosLtLIs
'onc, ne seraLtce Tue Sar raSSort j
cette e[LJence du métLer, nous avons
l’oElLJatLon d’élarJLr notre Jamme de
SroduLts et nos KorL]ons en termes de
clLentqle (t c’est ce j TuoL nous nous \
attelons 1otre orJanLsatLon est conoue
de sorte j Srendre en cKarJe cette Sré
occuSatLon $ coté de la dLrectLon des
Jrands rLsTues TuL Jqre les Jrands
comStes, nous avons Srévu une struc
ture centrale dont la mLssLon est de dé
veloSSer un SorteIeuLlle de rLsTues de
taLlle mo\enne Lssus des SetLtes et
mo\ennes entreSrLses 1otre oEMectLI est
d’arrLver, j terme, j IaLre contrLEuer les
deu[ SorteIeuLlles de manLqre éJale j
notre SroductLon JloEale
Quelles sont les perspectives de la
CASH ?
La marJe de SroJressLon de la C$6+ est
trqs LmSortante 1otre oEMectLI est de
IaLre de notre comSaJnLe un des acteurs
maMeurs du marcKé natLonal des assu
rances, une comSaJnLe JénéralLste maLs
Slus Sortée sur les assurances des en
treSrLses
Le cKalenJe n’est ceSendant Sas évL
dent 1ous devons redouEler d’eIIort
Sour arrLver j Meter les Iondements et les
Eases d’une socLété Sérenne ,l s’aJLra
d’aJLr sur SlusLeurs Ironts Sour amélLorer
notre orJanLsatLon, nos Srocédures de
JestLon, le nLveau et l’e[SertLse de notre
ressource KumaLne et en¿n amélLorer
sans cesse notre s\stqme d’LnIormatLon
Sour le rendre SerIormant
7ous nos eIIorts doLvent converJer vers
l’oEMectLI suSrrme TuL est celuL de satLs
IaLre en Sermanence les EesoLns de nos
clLents et d’rtre j la Kauteur de leurs at
tentes
 Acteurs

Entretien avec le PDG de la CAGEX,

M. Djilali Tariket
«Instaurer une véritable
culture d’assurance chez les
opérateurs économiques»
(ntretLen réalLsé Sar 0oKand 2ualL

Même si le marché de la Cagex ne risque pas, sur le court terme, de

FRQQDvWUHGHJUDQGVERXOHYHUVHPHQWVFHWWHGHUQLqUHHVWWRXWHIRLVFRQ¿DQWH
dans son potentiel.
En attendant, la Cagex est en train d’initier un certain nombre de polices
d’assurances nouvelles qu’elle propose au fur et à mesure aux exportateurs,
tout en développant l’assurance crédit domestique qui trouve un écho
certain sur le marché national.
Mais son challenge, c’est d’investir avec le concours des banques l’activité
de rating.
A ces questions et à d’autres, son PDG, M. Tariket a bien voulu nous détailler
la stratégie de la Cagex.

Revue de l’ASSURANCE : Si vous le emSloLe, en mo\enne,  Sersonnes et, devraLent recourLr, en Slus, j l’assurance
voulez bien M. le PDG, présentez- est structurée en  dLrectLons centrales crédLt, Sour sécurLser les oSératLons, j
nous brièvement votre compagnie ?
M. Djilali Tariket : La C$*(; est la
ComSaJnLe alJérLenne d’assurance et
de JarantLe des e[SortatLons (lle a été
créée en  et, est oSératLonnelle,
deSuLs  (lle a Sour oEMet de Jaran
tLr les e[SortatLons alJérLennes, en dLrec
tLon du monde entLer Les actLonnaLres
de la comSaJnLe sont cLnT EanTues,
toutes SuElLTues ,l s’aJLt de la %($,
%1$, %$'5, C3$ et de la %'L aLnsL Tue
cLnT Jrandes comSaJnLes d’assurances
SuElLTues, Tue sont la C$$5, la C$$7, la
6$$, la C10$ et la CC5 (lle e[erce,
Sour son comSte et sous le contr{le de
l’(tat, les assurances crédLt j l’e[Sorta
tLon, Tuand Ll s’aJLt d’acKeteurs SrLvés
nous aSSelons cela, le rLsTue commer
avec troLs déléJatLons réJLonales
L’une j $lJer, l’autre j 2ran et la troL
sLqme j $nnaEa
Comment percevez vous le marché
des assurances, à la lumière des
nouvelles dispositions prises par la
dernière tripartite, pour dynamiser les
exportations ?
(IIectLvement, les SouvoLrs SuElLcs, en
accord avec les SartenaLres socLau[ et
les orJanLsatLons Satronales, ont conve
nu de IacLlLter, au ma[Lmum, le travaLl
des e[Sortateurs en leur accordant des
IacLlLtatLons Ces dernLqres SourraLent
concerner les délaLs de raSatrLement
des Ionds, ou de la Sart en devLses TuL
revLent au[ e[Sortateurs, ou la créatLon,
l’e[Sort 6ur certaLns marcKés, o Ll n’\ a
Sas EeaucouS de vLsLELlLté, les e[Sorta
teurs SourraLent rencontrer des acKe
teurs, réSutés LnsolvaEles 'onc, le re
cours j l’assurance crédLt, de la CaJe[,
Sermet de les sécurLser, un tant soLt Seu,
de leur évLter le ma[Lmum d’LmSa\és, sur
les créances et sur les trocs
Dans cette optique, considérez-vous
que le marché de la Cagex va évoluer
positivement ?
3our ma Sart, Ll me SaraLt Seu SroEaEle
Tu’j court terme le marcKé de la CaJe[
va rtre Eouleversé Ce sont des dLsSosL
tLons TuL, de mon SoLnt de vue, auront
des eIIets SosLtLIs j mo\en et lonJ
termes $u delj de l’aLde Tue SourraLent
cLal 1ous aJLssons Sour le comSte de
l’(tat, et sous son contr{le, Tuand Ll
s’aJLt de JarantLr les rLsTues, sur des
Sa\s ou sur des entreSrLses SuElLTues
étranJqres 6on caSLtal socLal est, Sré
sentement, de  mLllLards de dLnars (lle
Sar e[emSle, des couloLrs verts, Sour Ia
cLlLter le transLt des marcKandLses, destL
nées j l’e[SortatLon
(n ce TuL concerne l’asSect assurances,
en SartLculLer, Ll a été décLdé Tue les e[
Sortateurs, de concert avec les EanTues,
leur accorder les SouvoLrs SuElLcs, Ll Iaut
aEsolument Lnstaurer une vérLtaEle
culture d’assurance cKe] les oSérateurs
économLTues, en Jénéral, et les e[Sorta
teurs en SartLculLer

Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 51

Acteurs
Avez-vous avez de nouveaux produits
à mettre sur le marché, et sont-ils de
nature à le stimuler ?
2uL, nous en avons de nouveau[ ,l \ a
déMj un SroduLt, TuL est sur le SoLnt d’rtre
lancé, c’est l’assurance Credoc j l’e[
SortatLon Cela concerne une catéJorLe
de socLétés e[SortatrLces, notamment
celles TuL ont recours au Credoc, comme
6onatracK, CevLtal et autres 1ous esSé
rons Tue ce SroduLt LntroduLra une dose
de sécurLté, au nLveau de nos EanTuLers,
TuL auront Slus de IacLlLté j con¿rmer les
Credoc, en Srovenance de EanTues
étranJqres, surtout dans le cas de
EanTues de moLndre LmSortance
'eSuLs maLntenant  ans, la CaJe[ s’est
LnvestLe dans l’assurance crédLt domes
tLTue, c’estjdLre, tout ce TuL concerne
les transactLons, j l’écKelle natLonale
Cela reSrésente, Sour nous, un créneau
trqs Sorteur et, nous enreJLstrons, d’an
née en année, de Slus en Slus de clLents
TuL nous sollLcLtent, Sour se SrotéJer
contre les rLsTues d’LmSa\és, dans le
cadre de leurs transactLons commer
cLales, sur le marcKé natLonal
1ous sommes en traLn de réÀécKLr j
d’autres SroduLts, comme le crédLt EaLl,
les assurances ¿lLales j l’LnvestLsse
ment 1ous allons LnLtLer un certaLn
nomEre de SolLces d’assurances nou
velles (n deKors des actLvLtés d’assu
rances ELen s€r, la CaJe[ s’est ¿[é
comme oEMectLI, Me dLraLs l’amELtLon et le
52 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
cKallenJe d’LnvestLr l’actLvLté de ratLnJ
$vec, ELen entendu, le concours de nos
EanTues, nous allons essa\er d’oIIrLr un
servLce de TualLté, Sermettant, Muste
ment, d’auJmenter les caSacLtés de ¿
nancement, ou du moLns, IacLlLter le traL
tement des dossLers de ¿nancement, au
Sro¿t de leurs clLents EanTues et de
ceu[, des comSaJnLes d’assurances
Vous travaillez essentiellement avec
les entreprises exportatrices et nous
savons qu’elles ne sont pas nom-
breuses. Ne trouvez-vous pas ce mar-
ché, assez restreint ?
9ous ave] raLson de dLre Tue nous tra
vaLllons sur un marcKé trqs restreLnt,
voLre trqs lLmLté *rosso modo, nous re
censons TuelTues  e[Sortateurs, sur
le terrLtoLre natLonal, ce TuL est trqs Seu,
Sour un aussL Jrand Sa\s 6ur ce
nomEre, nous en caStons entre  et
 e[Sortateurs, ce TuL reSrésente, en
vLron,  j , du SotentLel e[Lstant
Cela reste LnsuI¿sant
Pour rester dans le domaine du
commerce extérieur, pourquoi les
entreprises nationales ont-elles du
mal à se couvrir contre les risques ?
-e ne croLs Sas Tu’elles ont du mal j se
couvrLr 9ous save], dans la SoSulatLon
de clLents SotentLels, nous avons deu[
catéJorLes ,l \ a ceu[ TuL ont une aS
SrocKe EudJétaLre, et ceu[ TuL ont une
aSSrocKe rLsTues manaJement, TuL
veulent d’aEord se couvrLr, contre les
rLsTues d’LmSa\és Ceu[ TuL ont une aS
SrocKe rLsTues manaJement sont dLsSo
sés j Srendre une assurance Ceu[ TuL
ont une aSSrocKe EudJétaLre, calculent
les co€ts et, en IonctLon de ces mrmes
co€ts, Lls Srennent ou non l’assurance
CecL, d’une manLqre Jénérale $ctuelle
ment, dans la lLste des e[Sortateurs, Ll \
a un nomEre LmSortant, notamment les
Slus Jros, d’e[Sortateurs TuL travaLllent
avec des socLétés mqres, comme 0LcKe
lLn, $rcelor 0Lttal, FertLal, Coca Cola ,ls
e[Sortent, maLs, de Sar leur statut, n’en
courent Sas de rLsTues 'u moLns, ces
rLsTues sont annLKLlés, SuLsTue ce sont
des actLonnaLres IaLsant SartLe d’un
mrme JrouSe
'eSuLs la crLse de , et la IaLllLte
de Jrandes EanTues dans le monde,
nous avons volontaLrement, j Muste tLtre,
LnLtLé notre SolLce Credoc, Sour mettre en
sécurLté nos EanTues 'onc, Sar ce
ELaLs, nous comStons, ELen s€r, multL
SlLer, le nomEre de clLents, dans notre
SorteIeuLlle
Dans quels secteurs d’activité se
situent essentiellement vos clients ?
3our rtre Konnrte, les Slus LmSortants
sont dans le secteur des 0Lnes et de la
3étrocKLmLe 1ous Souvons cLter 3Ker
SKos ou l’e[(nLS 6onatracK, $l]Lnc,
etc 3our cLter d’autres créneau[, nous
avons le Slus de clLents dans la datte,
maLs aussL dans les e[SortatLons de
cuLrs
Vous avez également noué des
partenariats avec la Coface
et d’autres organismes.
Comment cela se passe-t-il ?
2uL nous avons des SartenarLats sSécL
¿Tues avec la CoIace, SuLsTue cette
dernLqre nous a assLsté, en , Sour
le lancement de l’assurance crédLt do
mestLTue, avec, comme suSSort, la
mLse j la dLsSosLtLon de la CaJe[, de
mo\ens Sour la JestLon des rLsTues et
Sour la réassurance 1ous contLnuons j
travaLller ensemEle ,l \ a, au Iur et j
mesure, un transIert de savoLrIaLre,
vers la CaJe[, Tue nous comStons ca
 Acteurs

SLtalLser, cKose Tue nous IaLsons, Jraduellement

1ous avons, aussL, d’autres SartenaLres, dans le
domaLne de la réassurance, Tue ce soLt en (uroSe,
dans le 0onde araEe ou SarmL les assureurs aIrL
caLns %Len s€r, les assureurs ne Seuvent Sas se
Sasser de cette cooSératLon

Quel est votre chiffre d’affaires pour l’exercice

précédent et quelle est son évolution ?
3our aLnsL dLre sur les cLnT dernLqres années nous
Souvons estLmer un tau[ mo\en d’évolutLon et de
croLssance de  Cela veut dLre Tue nous avons un
tau[ de croLssance larJement suSérLeur au tau[
d’évolutLon du marcKé $uMourd’KuL, notre cKLIIre d’aI
IaLres tourne autour de  mLllLons de dLnars
6L nous maLntenons le tau[ de croLssance j ,
vous Souve] IacLlement IaLre le calcul !

Pourquoi pas les 50% ?

1ous n’avons Sas l’amELtLon d’aller au delj 1ous
voulons avoLr une croLssance normale 3arce Tu’Ll
Iaut avancer selon une croLssance mo\enne, acceS
taEle 'ans la loJLTue de la JestLon d’entreSrLse, sL
vous ave] une Jrosse croLssance Ll Iaut savoLr l’aE
sorEer ,l Iaut Tu’elle soLt Muste suSérLeure, j la
mo\enne du marcKé, Sour avoLr les caSacLtés de la
contenLr, comSte tenu de nos mo\ens

Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 53

Acteurs

Entretien avec le P-DG de la SGCI,

M. Ali Sadmi
«L’assurance, c’est
la mutualisation
des risques»
(ntretLen réalLsé Sar <ouceI %ou\aKLa

La Société de garantie du crédit
immobilier (SGCI) est une entreprise
publique économique, société par
actions, créée le 05 octobre 1997 et
dotée d’un capital social de 2
Revue de l’ASSURANCE : La SGCI
existe depuis plus d’une douzaine
d’années, mais reste méconnue du
grand public. Voulez-vous nous faire,
Monsieur le P-DG, une présentation
se retrouver dans une sLtuatLon d’LllLTuL
dLté, d’o la créatLon du second acteur
du dLsSosLtLI d’accomSaJnement des
EanTues dans leur actLvLté de crédLt Lm
moELlLer  la socLété de re¿nancement
milliards de dinars. Ses principaux
actionnaires sont le Trésor public,
les banques publiques et les
compagnies d’assurance publiques.
La SGCI garantit les banques et les
pWDEOLVVHPHQWV¿QDQFLHUVSUrWHXUV
contre le risque d’insolvabilité des
DFTXpUHXUVEpQp¿FLDLUHVGHFUpGLWV
immobiliers pour l’achat, la
construction et l’aménagement de
biens immobiliers à usage
d’habitation.
Cette garantie se matérialise par la
protection des prêteurs, quand le
propriétaire qui occupe le bien
hypothéqué manque à ses
obligations. De ce fait, la SGCI offre
aux banques et établissements
¿QDQFLHUVSUrWHXUVXQHPHLOOHXUH
gestion du risque en matière de
crédit hypothécaire.
Pour en savoir plus sur la SGCI,
nous nous sommes rapprochés de
son président directeur général,
M. Ali Sadmi, qui a bien voulu nous
accorder cet entretien.
54 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
de la société et les raisons de sa
création ?
M. Ali Sadmi : $ la ¿n des années , Ll
n’\ avaLt Tu’un seul acteur dans l’actLvLté
de crédLt LmmoELlLer et du ¿nancement
du loJement  la C1(3 ComSte tenu du
déséTuLlLEre énorme TuL e[LstaLt entre la
demande de crédLts et l’oIIre de crédLts,
les SouvoLrs SuElLcs ont décLdé d’élarJLr
l’e[ercLce de l’actLvLté de crédLt LmmoEL
lLer j toutes les EanTues SuElLTues C’est
au reJard, donc, de l’amSleur des Ee
soLns j ¿nancer, Tue cette oSératLon a
été décLdée Le ¿nancement du loJe
ment et le crédLt LmmoELlLer, constLtuent
une actLvLté nouvelle Sour ces EanTues,
ce TuL a conduLt naturellement j la créa
tLon d’autres acteurs Sour les accomSa
Jner dans le cadre d’un dLsSosLtLI destLné
d’une Sart j les rassurer, et d’autre Sart
j les re¿nancer le cas écKéant
La 6*C, a été créée dans ce cadre a¿n
d’accorder sa JarantLe contre l’LnsolvaEL
lLté des emSrunteurs
3ar aLlleurs, Tuand on ¿nance, on Seut
K\SotKécaLre 65+
C’est Sar arrrté du mLnLstre des FLnances
Tue la 6*C, a été créée et aJréée en
 (lle a démarré son actLvLté en
, en accordant les SremLqres Jaran
tLes au[ EanTues
Qu’est ce qui distingue la SGCI de la
SRH ?
La 6*C, est une comSaJnLe d’assu
rance crédLt TuL assure les EanTues
contre l’LnsolvaELlLté dé¿nLtLve des em
Srunteurs 6L un emSrunteur Sour un cer
taLn nomEre de raLsons SrécLses se re
trouve sans ressources et, Sar
conséTuent, dans l’LncaSacLté de rem
Eourser son crédLt, la 6*C, LntervLent en
LndemnLsant son clLent  la EanTue
3ar contre, la 65+ LntervLent Sour aSSor
ter des mo\ens de ¿nancement au[
EanTues dans le cadre du déveloSSe
ment du crédLt LmmoELlLer La 65+ Lnter
vLent donc Sour le re¿nancement des
EanTues TuL luL cqdent en contreSartLe
leur SorteIeuLlle de crédLts LmmoELlLers
 Acteurs

Quels sont vos principaux clients ?
$vant de Sarler des clLents, Sarlons
d’aEord des actLonnaLres de la 6*C, ,nL
tLalement, c’étaLent les EanTues et les
comSaJnLes d’assurance SuElLTues, en
suLte le 7résor 3uElLc est Lntervenu dans
le cadre de l’auJmentatLon du caSLtal de
la 6*C,, oSératLon TuL a IaLt de luL l’ac
tLonnaLre maMorLtaLre de la socLété
3our ce TuL est des EanTues SrLvées
telles Tue 6ocLété Jénérale $lJérLe et
%13 3arLEas, elles sont des SartenaLres
TuL assurent leurs crédLts LmmoELlLers
auSrqs de la 6*C,
Les clLents de la 6*C, sont les EanTues
Tuel Tue soLt leur statut, SuElLc ou SrLvé
TuL e[ercent l’actLvLté de crédLt LmmoEL
lLer et TuL veulent se SrémunLr contre le
rLsTue d’LnsolvaELlLté des emSrunteurs
Comment fonctionne le mécanisme
de garantie des crédits ? Comment
intervient la SGCI ?
,l \ a deu[ t\Ses de JarantLes, j savoLr la
JarantLe LndLvLduelle 1ous assurons
cKaTue crédLt j Sart, avec des condL
tLons (nsuLte, Ll \ a l’assurance Sorte
IeuLlle, c’estjdLre Tu’une EanTue Seut
assurer auSrqs de la 6*C,, un Sorte
IeuLlle de crédLts LmmoELlLers moLns rLs
Tués, c’estjdLre Tue l’aSSort de l’em
Srunteur doLt rtre suSérLeur j  de la
valeur du ELen j acTuérLr 3our l’assu
rance SorteIeuLlle, on aSSlLTue un tau[
EeaucouS Slus IaLEle
l’assemElée Jénérale de la 6*C,, Ll \ a
eu recentraJe de l’actLvLté de cette der
nLqre sur son c°ur de métLer
Concernant ces nouvelles dLsSosLtLons,
nous Souvons dLre Tu’elles ont eu un
LmSact SosLtLI sur l’actLvLté de la 6*C,,
SuLsTu’au  notre socLété a
enreJLstré une Kausse de son cKLIIre
d‘aIIaLres avoLsLnant les 
Peut-on parler de potentiel du marché
et quelles sont vos perspectives ?
$ctuellement, nous ne comStons Sas
l’ensemEle des EanTues SuElLTues, TuL
constLtuent les Jrands acteurs dans le
domaLne du crédLt LmmoELlLer, dans notre
SorteIeuLlle clLents  Sour 6ocLété *éné
rale $lJérLe et %13 3arLEas (l 'Ma]awr, le
crédLt LmmoELlLer reSrésente un créneau
accessoLre, ELen Tu’elles commencent j
le déveloSSer, maLs elles sont encore
loLn des EanTues SuElLTues, TuL ont déMj
occuSé le terraLn 1ous sommes en traLn
de néJocLer les condLtLons du retour de
l’ensemEle des EanTues SuElLTues
Votre société joue un rôle social dans
la mesure où elle est garante de la
réussite des grands chantiers lancés
par l’Etat. Qu’en dites- vous ?
$ vraL dLre, nous sommes Srrts j couvrLr
l’ensemEle des rLsTues au[Tuels sont
e[Sosées les EanTues dans leur actLvLté
crédLt LmmoELlLer 0aLs Sour le moment
nous n’assurons Tue le crédLt acTuéreur
,l Iaut savoLr Tue nous sommes Srrts
aussL j assurer le crédLt Sromoteur 3our
ce IaLre nous devrLons dLsSoser d’un ca
SLtal socLal suI¿sant $vec  mLllLards de
dLnars de CaSLtal socLal, Me ne croLs Sas
Tue nous SuLssLons eIIectLvement assu
rer tous les rLsTues de la SromotLon Lm
moELlLqre, TuL sont EeaucouS Slus LmSor
tants Tue les rLsTues acTuéreurs 1otre
structure travaLlle j déEla\er le terraLn
C’est un domaLne nouveau et c’est un
autre nLveau de rLsTue, donc Ll Iaut aEso
lument ELen cerner les cKoses et réunLr
les condLtLons de sa réussLte ,l Iaut tra
vaLller j ce Tue les EanTues revLennent
toutes et évaluer leurs EesoLns et encore
une IoLs nous sommes Srrts j les ac
comSaJner dans tous les domaLnes TuL
toucKent j l’LmmoELlLer La C1(3
%anTue, Sar e[emSle, accorde des cré
dLts Sour Sa\er des avances sur lo\ers

Comment vous percevez le marché

de l’assurance en Algérie à la
lumière de ce qui a été introduit
comme nouvelles dispositions ?
'ans notre domaLne, nous sommes
seuls, et nous avons le monoSole de
l’assurance crédLt LmmoELlLer CecL dLt,
dans le Sassé, la 6*C, a eu j commer
cLalLser un SroduLt K\ErLde, Ll s’aJLt de
l’assurance LnsolvaELlLté Mumelée avec
l’assurance décqs SroSosée Sar la 6$$
2n IaLsaLt en TuelTue sorte un SacNaJe j
la demande des EanTues Cette sLtua
tLon a Sosé SroElqme, Sarce Tue ce n’est
Sas notre métLer de Ease, maLs sLmSle
ment une stratéJLe destLnée j réSondre
j la sollLcLtatLon de nos clLents $u
Mourd’KuL et suLte au[ orLentatLons de

Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 55

Acteurs

d’KaELtatLons, nous sommes Srrts j Ln

tervenLr lj aussL Sour JarantLr ces cré
dLts C’est SossLEle Sourvu Tu’Ll \ aLt un
nomEre LmSortant de crédLts j assurer,
car l’assurance c’est la mutualLsatLon
des rLsTues

Y a-t-il un lien avec le dispositif

CAT-NAT ?
(n claLr, Ll n’\ a Sas de lLen dans la me
sure o nous JarantLssons les EanTues
contre la déIaLllance dé¿nLtLve des em
Srunteurs Sour des raLsons oEMectLves

Un dernier mot, Monsieur le PDG ?

-e croLs Tue nous avons de Jros eIIorts
j IaLre Sour la SromotLon de l’assurance,
certaLns SroduLts restent malKeureuse
ment mal connus, et en ce TuL nous
concerne, nous orJanLsons des ren
contres avec les EanTues lors des re
JrouSements Tu’elles orJanLsent au Sro
¿t de leurs cadres et ce, a¿n de les
¿délLser et d’amélLorer la TualLté de notre
relatLon commercLale

56 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012

 Acteurs

Entretien avec le DG par intérim de la

MAATEC,
M. Abderrahmane
Khoukhi
«Nous voulons promouvoir
une nouvelle image de la
mutuelle »
(ntretLen réalLsé Sar 0oKand 2ualL

D’abord gérée comme une association, la MAATEC l’est désormais par des professionnels et est soumise depuis
2009 aux mêmes règles de fonctionnement que les autres compagnies d’assurances.
Pour réussir sa mue, la MAATEC s’est tracé un plan de développement, dont elle récolte déjà les premiers fruits,
et qui doit lui ouvrir de prometteuses perspectives à l’horizon 2015, sur un segment où elle ne manque pas
d’atouts.

Revue de l’ASSURANCE : Si vous
le voulez bien Monsieur le Directeur
général, commençons, par une
petite présentation de la mutuelle
MAATEC ?
M. Abderrahmane Khoukhi : La 0u
tuelle d’assurance alJérLenne des tra
vaLlleurs de l’éducatLon et de la culture
étaLt en IaLt un sLmSle socLétaLre (lle a
été Jérée Sar des enseLJnants, des re
traLtés de l’enseLJnement, avec un ré
seau de dLstrLEutLon vLrtuelle, Sarce Tu’Ll
n’\ avaLt Sas d’aJences, maLs des délé
Jués Srésents dans les écoles TuL Iont
de la souscrLStLon manuellement et en
voLent les contrats Sar voLe Sostale
mencé l’e[écutLon de ce EusLness Slan
avec l’ouverture, MusTu’j maLntenant,
d’un réseau de  aJences conIormes,
avec un cKeI d’aJence de SroIessLon,
avec l’LnIormatLsatLon de la SroductLon et
l’acTuLsLtLon d’un loJLcLel du métLer des
assurances 6ur le Slan des résultats, on
a douElé le cKLIIre d’aIIaLres 2n est arrL
0$$7(C a été créée en  C’est
l’e[ 0$,F, mutuelle IranoaLse, TuL a été
convertLe en 0$$7(C (lle a un aJré
ment Sour e[ercer l’assurance dans
deu[ ErancKes Tue sont l’assurance au
tomoELle et l’assurance multLrLsTue KaEL
tatLon, touMours Sour le comSte des sec
teurs de l’éducatLon, de l’enseLJnement
et de la culture Cette mutuelle a connu
des cKanJements suLte au décret de
 TuL stLSule Tue la JestLon de la mu
tuelle doLt rtre oSérée Sar des SroIes
sLonnels
$vant le décret de , la mutuelle étaLt
consLdérée comme une assocLatLon, Jé
rée donc Sar un SrésLdent de conseLl, TuL
$ SartLr de , la 0$$7(C a été sou
mLse j la mrme réJlementatLon Tu’une
comSaJnLe d’assurances, avec un '*
du secteur des assurances, un dLrecteur
de ErancKe, un dLrecteur des ¿nances,
etc Cela veut dLre Tu’auMourd’KuL, Ll n’\ a
Sas de dLIIérence, en terme d’orJanLsa
tLon, entre une comSaJnLe d’assurance
et une mutuelle Les condLtLons TuL s’aS
SlLTuent au[ comSaJnLes d’assurances
s’aSSlLTue éJalement j la mutuelle
3our cette mLse en conIormLté avec la
réJlementatLon, on a tracé un Slan de
déveloSSement, un EusLness Slan 
, TuL Sourra assurer un certaLn dé
veloSSement j la mutuelle 2n a com
Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
vé, cette année, j  mLllLons de dLnars
et l’oEMectLI Sour  est d’arrLver j ,
voLre  mLllLons de dLnars (n terme de
réseau notre oEMectLI d’LcL  est d’at
teLndre  j  aJences sur tout le terrL
toLre natLonal ,l est Srévu Tue l’on ¿nLsse
l’année  avec  aJences sur les
Jrandes ZLla\as 8n Slan de IormatLon a
éJalement été mLs au SoLnt, Sarce Tu’on
a l’oEMectLI de raMeunLr la 0$$7(C 'e
SuLs sa créatLon MusTu’j , la 0$$
7(C a tourné avec un eIIectLI d’une dL
]aLne d’emSlo\és, TuL n’ont Sas eu un
cursus Soussé
$ SartLr de cette date, on a commencé le
Slan de raMeunLssement j travers le re
57
Acteurs
crutement de Meunes dLSl{més Sar le
ELaLs de l’$1(0 et le recrutement des
Jens de la SroIessLon Sour assurer l’en
cadrement tecKnLTue
Cette année, on a lancé une IormatLon
sSécLalLsée sur les assurances ,l \ a un
Sersonnel de  candLdats TuL Eéné¿
cLent de cette IormatLon $utre cKose,
d’LcL la ¿n du moLs de novemEre , on
va IaLre un reJrouSement du réseau
Ce sera le SremLer reJrouSement deSuLs
la créatLon de la 0$$7(C, TuL va Ser
mettre au[ cKeIs d’aJences de tout le
terrLtoLre natLonal de suLvre une Iorma
sL cKanJé le loJo Sour reÀéter le SrLncLSe
de la mutualLté et adoSté un nouveau
sloJan «l’assurance autKentLTueª TuL
reÀqte l’ancLenneté et le SrLncLSe de mu
tualLté La nouveauté cette année c’est
Tu’on va lancer l’$ssurance $ssLstance
'eu[ SroduLts d’assLstance  l’assLstance
automoELle et l’assLstance domLcLlLaLre
avec deu[ SartenaLres 1ous n’avons
Sas encore trancKé sur le cKoL[ de l’as
sLsteur, entre 0$3F5( $ssLstance, re
Srésenté Sar sa ¿lLale $lJérLe $ssLstance,
et $[a, reSrésenté Sar sa ¿lLale ,nter 3ar
tner assLstance 1ous trancKerons cette
c’est la multLrLsTues KaELtatLon 3rocKaL
nement, nous allons lancer l’assurance
catastroSKes naturelles, TuL est un Sro
duLt oElLJatoLre suLte j une ordonnance
du mLnLstqre des FLnances émLse en
 2n va le lancer, mrme s’Ll n’est
Sas trqs rentaEle sur le Slan commercLal
La nouveauté cette année, c’est Tu’on
va auJmenter le SlaIond de couverture
MusTu’j , mLllLon de dLnars, c’est Sour
cela Tu’Ll \ aura une Kausse léJqre des
tarLIs 'eu[Lqme des cKoses, Ll \ a le Sro
duLt assLstance Tu’on va lancer d’LcL la ¿n
de l’année ou au Slus tard en ManvLer
tLon sur le loJLcLel TuL va rtre oSératLon
nel d’LcL décemEre  (nsuLte, on va
assurer une IormatLon commercLale Sour
Tue les cKeIs d’aJences SuLssent enta
mer les actLons commercLales 8ne autre
actLon entreSrLse Tu’Ll Iaut cLter, c’est la
SartLcLSatLon, la SremLqre dans l’KLstoLre
de la 0$$7(C, au 6alon des assu
rances TuL s’est déroulé en octoEre der
nLer et TuL a été Eéné¿Tue j la 0$$7(C
et ses socLétaLres
'’aLlleurs, la maMorLté des socLétaLres ont
été surSrLs de découvrLr la mutuelle lors
de cette SartLcLSatLon 0aLs aussL cer
taLns orJanLsmes TuL n’avaLent MamaLs
entendu Sarler de la 0$$7(C 1ous
avons d’aLlleurs Sro¿té de cette SartLcL
SatLon Sour lancer et SromouvoLr une
nouvelle LmaJe de la mutuelle 2n a aLn
58 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
TuestLon d’LcL la ¿n de l’année 
Quelle est l’importance de votre
population cible et quelle est la part
captée de ce potentiel ?
Le SotentLel e[Lste Sarce Tu’on a IaLt une
étude de marcKé et l’on a découvert Tue
l’on ne couvraLt Tue  du marcKé 1ous
avons un SotentLel de  socLé
taLres Cette année, on arrLve j ,
maLs dans le EusLness Slan Tu’on a éla
Eoré, nous avons l’oEMectLI de caSter
 du marcKé j l’KorL]on 
Quels sont les produits que vous
proposez à votre clientèle ?
3our l’Lnstant nous SroSosons deu[ Sro
duLts  l’assurance automoELle, avec des
tarLIs SréIérentLels, et la seconde Iormule
 L’assLstance auto déSannaJe va
rtre normalement oIIerte JratuLtement,
on va la donner comme JarantLe comSlé
mentaLre JratuLte j nos socLétaLres
Etes-vous concernés par l’obligation
de séparation des assurances dom-
mages des assurances des per-
VRQQHVHWODFUpDWLRQGH¿OLDOHV"
3our le SroMet de la ¿lLalLsatLon, Sour l’Lns
tant, nous ne sommes Sas vraLment Lnté
ressés 3our l’aJrément assurances
dommaJes, cela e[LJe un mLllLard de dL
nars, ELen Tue nous ne so\ons Sas
concernés dLrectement Sar cette me
sure, Sarce Tue le mLnLstqre des FL
nances a e[ceStLonnellement acceSté
de consLdérer le cas de la 0$$7(C
3our l’aJrément assurancesvLe, Me
Sense Tue d’LcL deu[ troLs ans nous al
lons oSter Sour 0$$7(C9,( ,ncKallaK
3our créer cette ¿lLale vLe, Ll Iaut un caSL
tal de  mLllLons de dLnars 3our l’Lns
tant ce n’est donc Sas une SrLorLté Sour
la 0$$7(C 2n a le temSs de voLr venLr
Qu’est-ce qui distingue une mutuelle
d’une compagnie d’assurance
classique ?
La mutuelle LmSlLTue un Eut non lucratLI
1ous, on ne cKercKe Sas le Sro¿t, le Eé
né¿ce (n termes tecKnLTues, c’est une
assurance surmesure Le socLétaLre
SaLe SroSortLonnellement j l’LmSortance
des déJkts 6’Ll IaLt des déJkts, Ll SaLe en
conséTuence, et s’Ll n’en occasLonne
Sas, Ll Eéné¿cLe d’une rLstourne C’est
cela le SrLncLSe de la mutualLté 2n évLte
Tue le Eon socLétaLre, SaLe Sour le mau
vaLs Le socLétaLre SaLe selon la rqJle du

Muste SrL[, Ll n’\ a Sas de raLson Tu’Ll SaLe
alors Tu’Ll n’a été j l’orLJLne d’aucun sL
nLstre
Comment appréhendez vous l’avenir
de la MAATEC à la lumière de la mise
à niveau que vous êtes en train
G¶RSpUHU$YH]YRXVFRQ¿DQFH
dans le marché ?
Acteurs
La MAATEC n’est pas très connue.
Avez-vous un plan de
communication pour
FRPEOHUFHGp¿FLWG¶LPDJH"
1ous avons tracé un Slan de communL
catLon 1ous avons commencé TuelTues
actLons, comme la conceStLon de dé
SlLants, d’aI¿cKes, la SartLcLSatLon au[
salons et e[SosLtLons ([SoFLnances
2uL, nous avons con¿ance dans le mar
cKé, Sarce Tue le SotentLel e[Lstant est
LmSortant et Tue le tau[ de SénétratLon
actuel n’est Tue de  j  6L on ar
rLve j réalLser nos oEMectLIs d’LcL ,
avec une Sart de marcKé de  et un
nomEre de  j  socLétaLres,
cela va vraLment rtre trqs LmSortant Sour
nous 2n Sourra mrme concrétLser la ¿
du  au  octoEre  3rocKaLne
ment, on va lancer des Sortes ouvertes
au seLn des étaElLssements scolaLres,
TuL vont nous Sermettre de contacter,
communLTuer, et se IaLre connavtre de
nos socLétaLres 2n va éJalement IaLre
des LnsertLons SuElLcLtaLres
'ans ce cadre, on a lancé le  octoEre
dernLer le sLte ZeE oI¿cLel de la 0$$7(C
lLale vLe, d’LcL troLs ans, avec le cKLIIre www.maatec.dz TuL Srésente au[ vLsL
d’aIIaLres Tu’on Sourra déJaJer Jrkce j teurs des LnIormatLons utLles j SroSos de
cette auJmentatLon des adKésLons nos actLvLtés

Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 59

Acteurs

0DFLU9LHOD¿OLDOHDVVXUDQFHVGHSHUVRQQHVGHOD
Compagnie Internationale d’Assurance et de
Réassurance (CIAR)
L’atout de la
connaissance du
marché
3ar 0assL %adLs

Parmi les sociétés privées du marché national des assurances, la Compagnie internationale d’assurance et de
réassurance (CIAR) est la première à satisfaire à l’exigence de séparation des assurances de personnes de celle
de dommages, devenue effective depuis le 1er juillet 2011.

a ComSaJnLe LnternatLonale

L d’assurance et de réassurance
C,$5 a vu le Mour le  ao€t
 $utorLsée, deSuLs sa naLs
sance, j SratLTuer toutes les oSératLons
d’assurance et de réassurance, la C,$5
est la SremLqre socLété SrLvée du marcKé
natLonal des assurances, en termes de
cKLIIre d’aIIaLres La C,$5 est, Sar aLl
leurs, la seule, Sour l’Lnstant, socLété SrL
vée de la Slace j réussLr j se doter d’une
¿lLale sSécLalLsée dans les assurances
de Sersonnes, conIormément j la décL
sLon des SouvoLrs SuElLcs de séSarer les
assurances de Sersonnes de celles de
dommaJes
'énommée 0acLr9Le, la ¿lLale assu
rances de Sersonnes de la C,$5, TuL a
oEtenu son aJrément le  ao€t ,
n’a Sas été une créatLon IacLle, en raLson

60 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012

 Acteurs

du nLveau du caSLtal socLal mLnLmum e[L Eonne Slace dans le EusLnessSlan de sa IeuLlle clLents, KérLté de sa socLété mqre,
Jé  mLllLard de dLnars, contre  mLl ¿lLale 0acLr9Le 0acLr9Le comSte SroSoser des SroduLts
lLons de dLnars Srécédemment
Un ambitieux business-plan
1e Souvant rester j l’écart d’un marcKé
Srometteur les assurances de Ser
8n oEMectLI MustL¿é et Tue la socLété
consLdqre dans ses cordes, de Sart l’Lm
Sortance du JLsement TuL demeure lar
Jement sous e[SloLté 8n avLs SartaJé,
Sar aLlleurs, Sar tous les acteurs du mar
Lnnovants, des solutLons orLJLnales TuL
réSondent au[ EesoLns de SrotectLon
des Sersonnes et de leurs IamLlles contre
les aléas et les accLdents de la vLe 8ne
larJe Jamme de SroduLts sera SroSosée,
sonnes au rLsTue de marTuer le Sas Sar
raSSort j ses concurrents, la C,$5 a ¿nL
Sar s’\ enJaJer, encouraJée en cela Sar
ses SroSres résultats (n , la C,$5
a vendu Sour Srqs de  mLllLons de dL
nars de SroduLts d’assurances de Ser
sonnes, soLt  de son cKLIIre d’aI
cKé, en SremLer lLeu Sar les SouvoLrs Su
ElLcs TuL mLsent EeaucouS sur cette
ErancKe des assurances Sour Eooster
les résultats du secteur dans son en
semEle
Un budget dédié à la
en SrLorLté, au[ collectLIs de travaLlleurs,
au[ entreSrLses étranJqres de droLt alJé
rLen et au[ 30(30,
'ans sa Turte de déveloSSement, 0a
cLr9Le, la ¿lLale assurances de Ser
sonnes de la C,$5 est décLdée j IaLre
aSSel au[ Jros mo\ens de communLca
IaLres 8n résultat au dessus de la
mo\enne natLonale
(n se Easant sur son e[SérLence et sa
connaLssance du marcKé natLonal des
assurances de Sersonnes, la C,$5 am
ELtLonne de réalLser une croLssance de
, en mo\enne annuelle, de son vo
lume d’aIIaLres en matLqre d’assurances
de Sersonnes 8n oEMectLI TuL ¿Jure en
communication
0acLr9Le, la ¿lLale assurances de Ser
sonnes de la C,$5, travaLlle actuelle
ment j la mLse en Slace de son Slan mar
NetLnJ, TuL sera entLqrement dédLé j la
communLcatLon et j la SromotLon de la
culture des assurances, LnsuI¿samment
ancrée dans la socLété alJérLenne
3our consolLder et accrovtre son Sorte
Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
tLon de masse radLo et télévLsLon 6on
éTuLSe dLrLJeante se déclare, éJalement,
Srrte j aller MusTue dans les entreSrLses,
les écoles et mrme les Io\ers Sour Sro
mouvoLr et e[SlLTuer l’Lntérrt de ses Sro
duLts et rencontrer ses SotentLels Iuturs
clLents
61
Acteurs

62 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012


Alliance Assurances
Un chiffre d’affaires qui
progresse plus vite que
le marché
3ar 0assL %adLs
’actLvLté d’$llLance $ssurances
L
est en SroJressLon constante
deSuLs sa naLssance 6on cKLIIre
d’aIIaLres SroJresse de  en
Acteurs
'HUQLqUHQpHGHVVRFLpWpVG¶DVVXUDQFHPXOWLEUDQFKHVDJUppHOH
juillet 2005, Alliance Assurances, une société par actions, a débuté
son activité en 2006. En à peine 6 ans d’exercice, elle a réussi à se
hisser à la 2ème place des compagnies privées du marché national
des assurances, en termes de chiffre d’affaires.
de la cl{ture de l’e[ercLce , elle aI
A peine 6 ans d’activités et déjà
¿cKe déMj  mLllLards de dLnars de cKLIIre 300.000 clients
d’aIIaLres (lle s’attend j cl{turer l’e[er $uMourd’KuL, le SorteIeuLlle d’aIIaLres de
cLce en cours avec un volume d’aIIaLres la socLété est comSosé des assurances
mo\enne annuelle, une croLssance su de  mLllLards de dLnars, contre , mLl automoELles , des assurances Ln
SérLeure j celle du marcKé $ troLs moLs lLards de dLnars en  cendLe, accLdent et rLsTues dLvers ,$5'

Revue ddee l’l’ASSURANCE

’ASSURANCE N
N°1
N°
°1 - Juin
Juin
Ju in 2012
200112 63
Acteurs

et transSort  et en ¿n des assu sonnes et dLsSose d’un réseau de dLstrL réalLsée entre le  novemEre et le  dé
rances de Sersonnes  6es clLents EutLon de  aJences dLrectes et de cemEre , a SermLs j la socLété de
sont au nomEre de   SoLnts de vente (lle est Srésente lever Slus de , mLllLard de dLnars alJé
La socLété vLse les seJments tradLtLon dans  ZLla\as 8ne couverture Tu’elle rLens en émettant  nouvelles
nels des assurances rLsTues LndustrLels, esSqre étendre, dans les meLlleurs dé actLons au SrL[ de  dLnars l’actLon
automoELle, transSorts« aLnsL Tue les laLs, j l’ensemEle du Sa\s Le succqs de son LntroductLon en Eourse,
seJments non e[SloLtés ou Seu déveloS $llLance $ssurances détLent  ¿lLales  luL a SermLs d’auJmenter son caSLtal so
Sés sur le marcKé tels Tue  les assu $lJérLe 7ourLnJ $ssLstance sSécLalLsée cLal mLnLmum, audelj des  mLllLards de
rances de SartLculLers et de ménaJes, dans l’assLstance au[ Sersonnes créée dLnars e[LJés Sar la réJlementatLon en
les assurances de Sersonnes j carac en  en SartenarLat avec 7ourLnJ vLJueur
tqre de Srévo\ance, d’éSarJne, d’assLs CluE $lJérLe, et 2ra¿na sSécLalLsée L’LntroductLon d’$llLance $ssurances au
tance et de santé, les assurances des dans le déveloSSement des loJLcLels Ln nLveau de la %ourse d’$lJer LntervLent
30(30,, SroIessLons lLEérales, com
meroants et LnstLtutLonnels, les Jammes
de SroduLts dans le domaLne des Jrands
cKantLers, du loJement et de l’LndustrLe,
et en¿n les rLsTues d’KaELtatLon et des
rLsTues dLvers
Un large réseau de distribution
$llLance $ssurances emSloL  Ser
IormatLTues créée en 
La seule entreprise privée
nationale cotée en bourse
$llLance $ssurances est la seule entre
SrLse SrLvée natLonale, tous secteurs
d’actLvLtés conIondus, j IaLre son entrée
en Eourse L’oSératLon d’auJmentatLon
de caSLtal Sar aSSel SuElLc j l’éSarJne,
aSrqs Slus de dL[ années de la dernLqre
oSératLon d’ouverture de caSLtal réalLsée
Sar l’(*+ (l $urassL
(lle Sortera aLnsL le nomEre des tLtres de
caSLtal lLstés j la cote de la %ourse d’$l
Jer j troLs et accrovtra le nLveau de la
caSLtalLsatLon EoursLqre de Slus de ,
Sassant de , j , mLllLards de dLnars
8n e[emSle j suLvre

Entretien avec le PDG de Alliance Assurances,

M. Hassen Khelifati
«Nous sommes intéressés par des prises
de participations dans des projets
agricoles et industriels»
(ntretLen réalLsé Sar 0assL %adLs

Revue de l’ASSURANCE : Outre la
faiblesse de la culture d’assurance,
voyez-vous d’autres freins au
développement du marché ?
M. Hassen Khelifati : 2uL, en termes de
rentaELlLté, $llLance $ssurances, en tant
Tu’entreSrLse cotée en Eourse, nous
sommes oElLJés d’rtre rentaEle Sour nos
actLonnaLres et nos LnvestLsseurs (t de
l’autre coté, les rqJles SrudentLelles nous
oElLJent j Slacer  de nos réserves en
Eons du trésor TuL nous raSSortent Tue
, alors Tue l’LnÀatLon tourne autour de
 ou  C’estjdLre Tue nous Serdons
EeaucouS d’arJent 1ous souKaLtons un
assouSlLssement de cette rqJle et Tue la
SartLe du caSLtal j Slacer en Eons du tré
sor SuElLc soLt aEaLssée j moLns de ,
entre  et  de SréIérence, et Tu’on
nous laLsse la caSacLté d’aller vers des
SroMets TuL nous Sermettent d’auJmenter
le tau[ de rentaELlLté de nos LnvestLsse
ments, mrme sL on doLt Jarder une SartLe
des enJaJements réJlementés
Quels sont les secteurs dans lesquels
vous voulez investir, en dehors de
l’immobilier qui intéresse tout le
monde ?
(n Slus de l’LmmoELlLer, nous sommes Ln
téressés Sar des SrLses de SartLcLSatLons
dans des SroMets aJrLcoles et LndustrLels
1ous avons des Ldées Sour l’avenLr
4XHVWLRQ¿VFDOLWpDYH]YRXVGHV
appréhensions particulières ?
3our les souscrLSteurs des SroduLts d’as
surances de Sersonnes, Ll \ a certaLns
avantaJes TuL sont Srévus dans les loLs
de ¿nances, maLs oa reste une ¿scalLté
classLTue et ordLnaLre 9ous save], moL Me
Sense Tue l’entreSrLse, et lj Me m’aSSuLe
sur mon e[SérLence Sersonnelle, n’a Sas
EesoLn Tue des IacLlLtés ¿scales, l’entre
SrLse a EesoLn d’un envLronnement souSle
et TuL la Sousse j travaLller L’entreSrLse
alJérLenne Seut suSSorter la ¿scalLté sL
l’envLronnement est valLde et la Sousse j
travaLller et j créer des rLcKesses et de
l’emSloL 4uL dLt créatLon d’emSloLs, dLt dL
versL¿catLon de l’économLe et staELlLté so
cLale et donc SaL[ socLale

64 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012


L’Algérienne des assurances (2a)
est l’une des premières
compagnies d’assurance privées
agréées, suite à l’ouverture du
secteur des assurances au privé,
en 1995. Depuis, la compagnie ne
cesse d’évoluer. Son Directeur
général, M. Tahar Bala, est un des
pionniers du secteur.
Après un long parcours dans le
secteur public, il fait actuellement
carrière dans le privé national. Il est
Entretien avec le Directeur général de
l’Algérienne des Assurances,
M. Tahar Bala
«Nécessité de
booster le secteur
des assurances»
(ntretLen réalLsé Sar 1essma $JKLles
Revue de l’ASSURANCE : Voudriez-
vous, Monsieur le Directeur général,
nous présenter brièvement la 2a ?
M. Tahar Bala : L’$lJérLenne des $ssu
rances IaLt SartLe du JrouSe $5C2F,1$
(lle a été créée en  $Srqs la mLse
en Slace des structures nécessaLres j
son orJanLsatLon, elle entama ses actLvL
tés en ManvLer  Le caSLtal socLal de
déSart étaLt de  mLllLons de dLnars,
conIormément j l’ordonnance  du
 ManvLer 
1otre comSaJnLe a SroJressé convena
Element $vec un cKLIIre d’aIIaLre de 
Acteurs
sous la versLon actualLsée ,62 9er
sLon 
Comment évaluez-vous le marché
des assurances, aujourd’hui, à la
lumière des changements dans la
réglementation ?
$vant de réSondre j votre TuestLon, Me
doLs IaLre un SetLt raSSel KLstorLTue (n
eIIet, deSuLs la créatLon de la SremLqre
comSaJnLe d’assurance aSrqs l’LndéSen
dance, en l’occurrence la C$$5, le sec
teur des assurances ¿t l’oEMet d’LmSor
tantes transIormatLons j savoLr  le
vice-président de l’Union algérienne mLllLons de dLnars, en , elle a atteLnt monoSole et la natLonalLsatLon , la
des sociétés d’assurance et de , mLllLards de dLnars en  Le suSSressLon des aJents Jénérau[
réassurance (UAR) et membre du caSLtal socLal de l’entreSrLse a douElé en , la sSécLalLsatLon et la créatLon de
Conseil national des assurances  Sour s’étaElLr j , mLllLards de la CC5 , la restructuratLon des
(CNA). dLnars ,l a été Sorté j  mLllLards de dL entreSrLses et la créatLon de la C$$7
C’est avec amabilité qu’il a bien nars en  , l’autonomLe des entreSrLses et la
accepté de répondre à nos 'urant l’e[ercLce , notre comSaJnLe désSécLalLsatLon  et, en¿n l’ouver
questions. a réalLsé un résultat net de  mLllLons
de dLnars
'ans sa stratéJLe de déveloSSement, la
a a LnscrLt trqs vLte la SrestatLon de ser
vLce j la clLentqle SarmL ses SrLncLSales
SréoccuSatLons $LnsL, dqs , elle
s’enJaJea dans la certL¿catLon de son
manaJement de la TualLté et Iut certL¿ée
en , en oEtenant le certL¿cat ,62
 9ersLon  renouvelé en ,
Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
ture du marcKé , j la Iaveur de
l’ordonnance  du  ManvLer 
Ces cKanJements nomEreu[ ont eu des
LncLdences sur nos entreSrLses TuL ont vu
souvent leur orJanLsatLon et leur Ionc
tLonnement remLs en cause, aJJravés
Sar la déSerdLtLon des comSétences
3our Tue le secteur des assurances
SuLsse atteLndre des SerIormances j la
mesure des SotentLalLtés de notre Sa\s, Ll
65
Acteurs

est nécessaLre Tue l’ensemEle des ac

teurs de la SroIessLon anal\se les causes
TuL contLnuent d’emSrcKer l’évolutLon
tant recKercKée et SroSoser des solu
tLons
3our le moment, le secteur enreJLstre un
tau[ de SénétratLon de ,, tandLs Tue
la 7unLsLe atteLnt , et le 0aroc ,
9ous convLendre] Tue le tau[ de Séné
tratLon est Seu reluLsant alors Tue les
SossLELlLtés de notre Sa\s Sermettent de
KLsser le secteur des assurances SarmL
les Slus SerIormants d’$IrLTue

Pensez-vous que la multiplication

des produits stimule le marché des
assurances ?
La stLmulatLon du marcKé se réalLse Sar
l’LnnovatLon Les assureurs devraLent
SouvoLr SroSoser des SroduLts Slus Sro
tecteurs et attractLIs 3our cela, Ll Iaut
rtre LmaJLnatLI et rassurant dans la ma
nLqre de SercevoLr l’assurance  L’assu
reur doLt antLcLSer les EesoLns du clLent,
sensLELlLser ce dernLer sur la notLon de
rLsTue, rassurer au moment de la sous
crLStLon et resSecter les enJaJements
lors de l’LndemnLsatLon des sLnLstres
(vLdemment, l’LnnovatLon IaLt SartLe de la
stratéJLe de déveloSSement de la « a ª
Quelles sont les perspectives de
votre compagnie pour les années
à venir ?
'evant la Serte du SorteIeuLlle de l’assu
rance des Sersonnes, nous devons Lden
tL¿er de nouveau[ seJments d’actLvLté
3ar aLlleurs, nous allons LnvestLr dans
des actLons de communLcatLon et d’aS
SrocKe clLent Sour renIorcer l’LmaJe de
l’entreSrLse et conIorter notre Sart de
marcKé
1ous Srévo\ons une croLssance de 
de notre cKLIIre d’aIIaLres Sour 

66 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012

 Acteurs

Salama Assurances Algérie

Le pionnier des
assurances Takaful
en Algérie
3ar 0assL %adLs

Filiale du Groupe international d’assurance et de réassurance Salama – Islamic Arab Insurance Company (IAIC),
spécialisé dans les assurances Takaful et Re-Takaful et coté à la Bourse de Dubaï, Salama Assurances Algérie
est la seule société de la place à pratiquer les opérations d’assurance sous la forme Takaful qui s’apparente
aux assurances sous forme coopérative.

0 $Kmed +adM 0aKammed, 'Lrecteur moELle, entamée deSuLs deu[ ans

D
e Sart son caractqre de com
SaJnLe 7aNaIul, 6alama $ssu
rances $lJérLe doLt satLsIaLre j
certaLnes oElLJatLons dLctées
Sar la MurLsSrudence 0usulmane (lle
doLt, notamment, IaLre la séSaratLon
entre les Ionds des actLonnaLres et ceu[
des assurés, ne Sas assurer les actLvLtés
SroKLEées Sar la CKarLa, Slacer les Ionds
dans des LnvestLssements ¿nancLers TuL
Jénéral de la socLété
Des résultats en nette
progression
CecL Sour le IonctLonnement, coté résul
tat, 6alama $ssurances $lJérLe, TuL a
reou son aJrément le  mars  Sar
le mLnLstqre des FLnances Sour SratLTuer
toutes les oSératLons d’assurance, a
Une croissance soutenue de
son chiffre d’affaires
'ans son Slan d’actLon j mo\en et lonJ
termes, 6alama $ssurances $lJérLe
comSte SoursuLvre sa stratéJLe de déve
loSSement j travers un renIorcement de
son SosLtLonnement sur les marcKés des
rLsTues des SartLculLers, des 30(30, et
ne Jénqrent Sas d’Lntérrt maLs des SartL
cLSatLons au[ résultats, dLstrLEuer une
Sart des Eéné¿ces tecKnLTues au[ assu
rés, et en¿n, mettre en Slace un CKarLa
%oard
réussL, en l’esSace de on]e  années
d’actLvLtés, j se IaLre une Slace sur un
marcKé de Slus en Slus concurrentLel (n
, elle a réalLsé un cKLIIre d’aIIaLres
de , mLllLards de dLnars , mLl
des Jrandes entreSrLses, la IormatLon
LntensLve de ses ressources KumaLnes,
une stratéJLe marNetLnJ d\namLTue et
en¿n, la mLse en Slace d’un réseau dLver
sL¿é, dense et SerIormant
C’est cette dernLqre structure, une entLté lLons de dollars, en SroJressLon de , $ court terme, et aSrqs la séSaratLon Lns
sSécL¿Tue au[ LnstLtutLons ¿nancLqres Ls ce TuL Sorte sa Sart de marcKé j , tLtutLonnelle entre les assurances de
lamLTues, TuL a la cKarJe de veLller j la 6on Eéné¿ce net durant le mrme e[er dommaJes et de Sersonnes deSuLs le 
conIormLté au[ SrLncLSes de la CKarLa cLce, s’élqve j  mLllLons de dLnars -uLn , 6alama esSqre tLrer davan
des SroduLts SroSosés au[ clLents, maLs
aussL des mécanLsmes de IonctLonne
ment de la socLété ellemrme
« 6DODPDDXQ&KDULD%RDUGHWjOD¿Q
de chaque année, un membre du Haut
conseil islamique (HCI) algérien vient
assister à nos assemblées générales
 mLllLons de dollars, avec un retour
sur caSLtal de ,
Ces résultats SosLtLIs, 6alama les doLt au
d\namLsme de son Sersonnel, j son ré
seau de dLstrLEutLon constLtué de 
SoLnts de ventes  aJences dLrectes et
 aJents Jénérau[aJences commLs
taJe Sro¿t de son SotentLel de croLssance
Sour dLversL¿er son SorteIeuLlle et déve
loSSer son cKLIIre d’aIIaLres
'es dLsSosLtLons sont actuellement étu
dLées Sar ses actLonnaLres Sour créer
une ¿lLale en assurances de Sersonnes
en SartenarLat avec des LnvestLsseurs
D¿QGHFRQVWDWHUODFRQIRUPLWpDYHFOHV sLonnées, et surtout, j sa SolLtLTue de natLonau[
principes de la Charia des produits et du sélectLon de rLsTues de la ErancKe auto
fonctionnement de la sociétéª, e[SlLTue

Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 67

Acteurs

Entretien avec le Directeur général de

Salama Assurances Algérie,
M. Ahmed Hadj
Mahammed
«L’assurance, c’est
d’abord le règlement
rapide des sinistres»
(ntretLen réalLsé Sar 0assL %adLs

Revue de l’ASSURANCE : En
matière d’assurance auto, Salama
s’est dotée de centres de services.
A quoi servent-ils ?
M. Ahmed Hadj Mahammed : Ces
centres de servLces, actuellement au
nomEre de cLnT .ouEa, (l %Lar, $nnaEa,
Tous les sinistres sont réglés le
même jour quelque soit le montant ?
Les dossLers sLnLstres sont LndemnLses
au nLveau de ces centres MusTu’j concur
rence de leurs SouvoLrs tecKnLTues 3our
les accLdents Slus LmSortants, l’e[SertLse
est eIIectuée sur Slace maLs le rqJle
ment du sLnLstre est SrLs en cKarJe Sar
'ans les SrocKaLnes années, nous
comStons la réduLre davantaJe Jrkce j
notre SolLtLTue de souscrLStLon Easée sur
une meLlleure sélectLon des rLsTues au
tomoELles et une démarcKe marNetLnJ
Slus Lntense en dLrectLon des autres
ErancKes d’assurances, notamment en
rLsTues dLvers, rLsTues enJLneerLnJ et
6étLI, %lLda, etc et relLés Sar un serveur
central, sont l’une des SartLcularLtés TuL
dLstLnJuent notre socLété ,ls traduLsent
sa SolLtLTue de SrestatLon Easée sur la
TualLté et la raSLdLté dans le rqJlement
des sLnLstres LorsTue l’un de nos assu
rés IaLt un accLdent, Ll reooLt, dans la Mour
née, son LndemnLsatLon, aSrqs s’rtre
rendu dans l’un de nos centres Sour e[
SertLser son véKLcule *rkce j sa SolL
tLTue de SaLement raSLde, 6alama a une
Eonne réSutatLon sur le marcKé 3our
nous, l’assurance, c’est d’aEord le rqJle
ment raSLde des sLnLstres 3oursuLvant
sa SolLtLTue de TualLté de la SrestatLon en
dLrectLon de la clLentqle, 6alama envL
saJe la créatLon d’autres centres de ser
vLces dans certaLnes Jrandes localLtés
68 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
d’autres structures devant réJler les sL
nLstres dans des délaLs raLsonnaEles
Car, Ll \ a touMours des dossLers lLtLJLeu[,
des SartaJes de resSonsaELlLtés, des
assures TuL ne déclarent Sas leurs accL
dents, etc 0aLs en Jénéral, nos struc
tures Iont tout leur SossLEle a¿n Tue les
assurés soLent réJlés le Slus vLte Sos
sLEle
L’assurance automobile représente
71% du chiffre d’affaires de Salama,
cette dépendance vous
inquiète-t-elle ?
2uL, la Sart de l’assurance automoELle
dans notre actLvLté reSrésente , cecL
reste j notre avLs, trqs élevé Sar raSSort
au[ SotentLalLtés réelles du marcKé en
assurance non automoELle
assurances de transSort
'’un autre cote, Ll est utLle de aSSeler
Tuand mrme Tue le SorteIeuLlle automo
ELle de 6alama est constLtue de  Sar
la JarantLe resSonsaELlLté cLvLle oElLJa
toLre et de  Sar les assurances dom
maJes au[ véKLcules
$u ¿nal, nous Souvons aI¿rmer sans Ln
TuLétude Tue l’assurance automoELle
est un SroduLt d’aSSel sur leTuel 6alama
construLt son LmaJe et sa crédLELlLté j tra
vers une Eonne SrestatLon j la clLentqle,
a¿n de SouvoLr conTuérLr SroJressLve
ment les autres créneau[ de JarantLes
des SartLculLers et des entreSrLses, j tra
vers le lancement de nouveau[ SroduLts
dédLés et adaStés au[ EesoLns de sa
clLentqle
 Acteurs

Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 69

Acteurs
Trust Algeria Assurances, selon les
DI¿UPDWLRQVGHVRQGLUHFWHXU
général, ne veut pas moins qu’être
Major et parmi les meilleures
compagnies en matière de prise en
charge des besoins de leurs
clients. Pour cela, exit les schémas
anciens. La nouvelle approche de
Trust vise à sortir de la stratégie de
niche, se constituer un portefeuille
capitalisable, avec comme cible
principale la PME-PMI, et réunir
toutes les conditions pour un plein
engagement de la compagnie en
matière de qualité de prestations.
Mais surtout, la Trust veut sortir de
la conception «artisanale» qui
Entretien avec le DG de Trust Algeria,
M. Ahmed
Choudar
«Aller vers une industrie
des assurances »
(ntretLen réalLsé Sar 0oKand 2ualL
Revue de l’ASSURANCE : Voudriez-
vous, Monsieur le DG, nous présenter
Trust Assurances ?
M. Ahmed Choudar : 7rust $lJérLe
e[Lste deSuLs  ans, c’est une comSa
JnLe TuL a démarré en collaEoratLon avec
une SartLcLSatLon entre la CC5, la C$$5
aLnsL Tue la 7rust $ SartLr de ¿n , les
actLonnaLres SuElLcs TuLttent le caSLtal de
7rust, et des caSLtau[ étranJers en
Srennent SossessLon 3rLncLSalement,
vous ave] 4atar Jénéral TuL est l’une
des Slus Jrosses comSaJnLes d’assu
rances au 4atar, TuL réalLse un cKLIIre
d’aIIaLres trqs LmSressLonnant au nLveau
du marcKé TatarL et du marcKé mo\en
orLental 7rust est Srésente dans  Sa\s
et SratLTue l’actLvLté d’assurance deSuLs
trente ans (lle Sossqde aussL, en tant
Tue JrouSe, une comSaJnLe de réassu
tomoELle, en multLrLsTues Tue dans les
rLsTues de SartLculLers Le réseau est
actuellement constLtué de  SoLnts de
vente, et nous comStons atteLndre, avant
la ¿n de l’année , entre  et 
SoLnts de vente Sour Tue nous SuLssLons
couvrLr les SrLncLSales vLlles j Iorte e[
SansLon économLTue
Quels sont principalement vos
clients ?
1ous avons des clLents locau[, monsLeur
tout le monde, maLs aussL de Jros clLents
LnternatLonau[ TuL sont en cKarJe de
réalLser de trqs Jros SroMets en $lJérLe,
Tue ce soLt dans le domaLne de l’énerJLe,
de l’électrLcLté, de la réalLsatLon d’ou
vraJes d’art, etc $udelj de ceu[ lj,
nous avons EeaucouS de clLents dans
les ErancKes classLTues LncendLe, res
prévaut jusqu’à présent dans le
marché pour aller vers une
«industrie des assurances».
Il s’agit, comme l’explique Ahmed
Choudar, d’«aller vers le système
du supermarché, où chacun prend
ce qu’il veut, comme il veut et la
quantité qu’il veut», avec un
portefeuille clients qui se dénombre
non plus en dizaines mais en
centaines de milliers, voire plus...
70 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
rance a\ant un ratLnJ $0 %est dénom
mée 7rust 5é TuL, Sour des raLsons tecK
nLTues, ne travaLlle Sas unLTuement avec
nous 3our revenLr j 7rust $lJérLe, c’est
une entreSrLse TuL SratLTue toutes les
ErancKes d’assurances non vLe avec
EeaucouS de clLents j l’LnternatLonal
$uMourd’KuL Tue la léJLslatLon nous oElLJe
j nous ¿lLalLser, nous avons déSosé au
moLs d’ao€t un dossLer en vue d’oEtenLr
un aJrément Sour la créatLon d’une com
SaJnLe vLe
1ous assurons aussL ELen dans la
constructLon, le montaJe, l’LncendLe, l’au
SonsaELlLté, etc et ELen s€r des SartLcu
lLers, Sarce Tue la 7rust a acTuLs une
notorLété en terme de JestLon, de sérLeu[
dans la SrLse en cKarJe des doléances
de ses clLents
Comment percevez-vous le marché
des assurances à la lumière des
dernières dispositions juridiques ?
-e saLsLs l’occasLon Sour remercLer le
mLnLstqre des FLnances, et notamment la
dLrectLon des assurances Sour les eIIorts
IournLs, Tue ce soLt j travers le C1$ ou
l’8$5 TuL sont entraLn de se SencKer sur

une sérLe de mesures LncLtatLves, a¿n de
Sermettre réellement au[ comSaJnLes
d’assurance d’évoluer saLnement dans
un envLronnement o la comSétLtLon est
ouverte tout en étant rqJlementée
'ans ce sens, Me dLraL Tue le marcKé des
assurances, dans son aSSrocKe réJle
mentaLre, est en traLn de se IorJer, de
s’orJanLser, de s’LnsSLrer des meLlleures
SratLTues TuL e[Lstent dans le monde ,l \
a des e[LJences de TualLté, de manaJe
ment, de durée, de délaLs de SrestatLon
de servLces, etc Cela ne Seut Tu’assaL
nLr le marcKé des assurances tout en
sauveJardant les Lntérrts de l’assuré luL
mrme
Quels sont les produits qu’offre
Trust ?
9ous save], l’aSSrocKe Sar SroduLt est
un Seu Iaussée Sar les comSaJnLes
d’assurances, Sarce Tu’Ll n’\ Sas réelle
ment un seul SroduLt L’assurance, telle
Tu’elle est SratLTuée au nLveau du mar
cKé des assurances alJérLen, est ce
Tu’on aSSelle «SérLls dénommésª C’est
jdLre Tu’on a une somme de JarantLes,
une somme de SérLls, Sour lesTuels on
SrotqJe nos assurés C’est la dénomLna
tLon commercLale TuL cKanJe 'ans ce
sens, nous sommes entraLn de travaLller
Mustement Sour reIormuler les SroduLts et
les mettre sous Iorme de SacNaJe TuL
Seuvent s’adaSter au couSle SroduLt
marcKé Ce seront des SroduLts TuL vont
rtre destLnés j des SroIessLonnels, Sour
certaLns t\Ses d’actLvLtés, avec leurs ca
ractqres SroSres et sSécL¿Tues
1otre oEMectLI structurel c’est d’aller vers
le marcKé du SartLculLer et du «6mall and
mLddle 6L]eª, la 30(, maLs en SréSarant
les SroduLts adaStés j cKaTue structure
Ce sont des SroduLts SersonnalLsés Sar
catéJorLe SroIessLonnelle et TuL
s’adressent SartLculLqrement j la 30(,
Sarce Tue nous avons vu Tue le marcKé
MusTuelj s’est touMours déveloSSé de
manLqre classLTue 2n a des SroduLts et,
j l’LntérLeur de ces SroduLts, on essaLe
d’Lnsérer des catéJorLes socLoSroIes
sLonnelles CKose TuL est Iausse, Sarce
Tue les EesoLns des uns et des autres
dLIIqrent C’est dans ce sens Tue les ré
IérentLels sont en traLn d’rtre SréSarés
Acteurs
$ SartLr de lj, nous Sour
rons mrme Lnsérer ces
SroduLts dans les scKémas
de Eancassurance Ce
sont les deu[ notLons Tu’Ll
ne Iaut Sas dLssocLer ,l Iaut
le Eon SroduLt et Ll Iaut le
Eon servLce C’est le soucL
j mo\en terme de la socLé
té TuL comSte le déveloS
Ser avant , écKéance
o l’on Sourra Srendre Sra
tLTuement toutes les do
léances de nos clLents
dans des délaLs trqs courts
et o Ll Seut \ avoLr un en
JaJement de TualLté de la
Sart de notre comSaJnLe
Quelles relations lient
Trust Algeria Assurances
aux autres sociétés du
groupe ?
CKaTue socLété a sa
SroSre orJanLsatLon Ce
sont des 63$ TuL sont au
tonomes, réJLes Sar les
dLsSosLtLons de cKaTue
métLer CecL dLt, le JrouSe
est en traLn de se déveloS
Ser et Ll Seut \ avoLr en
traLde, maLs Sas de concomL cessus 2n s’attend Tu’Ll \ aLt au moLns
tance dans la JestLon une SartLcLSatLon sLJnL¿catLve dans la
dLstrLEutLon de ce t\Se de SroduLts 5este
Que pensez-vous du segment j SarIaLre les scKémas, la rémunératLon,
Bancassurance en Algérie ? Que lui l’Lntéressement des vendeurs, etc
manque-t-il pour bien se développer ? (n ce TuL concerne le marcKé, Ll n’\ a
'u IaLt déMj de la ¿lLalLsatLon, EeaucouS Sas eu une étude IaLte Sour dLre Tuel a
d’actLvLtés vLe ne sont Slus toucKées Sar été l’LmSact de la dLstrLEutLon des Sro
les comSaJnLes dommaJes 3our les duLts d’assurance j travers les réseau[
comSaJnLes dommaJes, KormLs troLs ou EancaLres ,l Iaut savoLr aussL Tu’Ll \ a
Tuatre SroduLts, le reste n’est Sas dLrec d’autres t\Ses de Eancassurances TuL
tement lLé au scKéma de dLstrLEutLon ne sont Sas encore SratLTués en $lJérLe,
EancaLre 2n Sarle EeaucouS Slus de o la EanTue se suEstLtue comme un
rLsTues de SartLculLers, c’estjdLre de la JrossLste dLstrLEuteur des SroduLts, TuL
multLrLsTues KaELtatLon, de la multL Srend j sa cKarJe tout une SartLe du
rLsTues SroIessLonnelle et de la Srotec SacNaJLnJ, du relooNLnJ, de la SuElLcLté
tLon des mo\ens de SaLement Ce sont
les seuls SroduLts Tu’on Seut dLstrLEuer j Comment a évolué votre chiffre
travers le réseau EancaLre d’affaires et quelles sont les
1ous avons déMj mLs en Slace une prévisions de Trust Algeria
conventLon dans ce sens avec la 7rust Assurance ?
%anN 1ous sommes en traLn de tester Le cKLIIre d’aIIaLres n’est Sas du tout un
les mécanLsmes, l’élaEoratLon du Sro LndLcateur Sour une comSaJnLe d’assu
Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 71
Acteurs
rance 9ous Souve] avoLr une aIIaLre TuL
IaLt dL[ mLllLards de dLnars et mLlle aIIaLres
TuL Iont un mLllLard de dLnars La TuestLon
est sur Tuelle structure Ll Iaut travaLller
1otre structure Sour l’e[ercLce  étaLt
EeaucouS Slus a[ée les SolLces cKan
tLers, les SolLces montaJes Ce Tu’Ll Iaut
savoLr, c’est Tu’on a Lnversé cette ten
dance Sour réduLre notre déSendance
IonctLonnelle vLsjvLs de cette ErancKe
enJLneerLnJ TuL n’est Sas une ErancKe
o Ll Seut \ avoLr un revolvLnJ C’est j
dLre Tue, Tuand vous ave] un marcKé de
72 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
réalLsatLon, c’est Sour un e[ercLce, vous
n’alle] Sas l’avoLr Sour cLnTuante ans
1ous, on veut avoLr une SoSulatLon
staEle sur laTuelle on Seut caSLtalLser,
oIIrLr des JarantLes et TuL SuLssent nous
Sermettre réellement de IaLre de la croLs
sance
L’un de nos oEMectLIs, c’est de réduLre la
corrélatLon entre le SorteIeuLlle d’assu
rances et les clLents 1ous consLdérons
Tu’un clLent ne doLt Sas déSasser  j 
du SorteIeuLlle 6L vous Srene] l’KLstoLre
de 7rust, j un moment elle étaLt l’assu
reur de 6onatracK et aSrqs le déSart de
6onatracK, c’est le ÀoS
0aLs le scKéma actuel n’est Sas orLenté
vers cette stratéJLe de nLcKe 1ous
avons Mustement travaLllé cette année
sur le dLmensLonnement du SorteIeuLlle
Sour Tu’Ll soLt caSLtalLsaEle et j SartLr de
, on travaLllera, en Sarallqle,
sur la JestLon de ce SorteIeuLlle et Sasser
vers un c\cle de dLstrLEutLon LndustrLel
2n esSqre rtre la SremLqre comSaJnLe j
le IaLre avant 
 Acteurs

Entretien avec le Directeur Marketing et

Communication de la GAM,
M. Nazim Haggag
«On est la seule compagnie qui
a 200 agences interconnectées
en temps réel»
(ntretLen réalLsé Sar 0oKand 2ualL

«Innovation et qualité de la prestation» sont les maîtres mots, dans la stratégie de la Générale
Assurance Méditerranéenne (GAM), qui n’a pas lésiné sur les moyens, pour conquérir et satisfaire
une clientèle, désormais au cœur de toutes les préoccupations.
Son directeur de Marketing et de Communication, M. Nazim Haggag, nous en dit plus.

Revue de l’ASSURANCE : Voudriez-
vous, Monsieur Haggag, présenter à
nos lecteurs, la compagnie GAM ?
M. Nazim Haggag : La *énérale $ssu
rance 0édLterranéenne est une comSa
JnLe de droLt alJérLen (lle a été Iondée
en  C’étaLt une comSaJnLe a[ée
sur les SroduLts Jrands SuElLcs TuL avaLt
mLs en Slace des SromotLons trqs aJres
sLves sur l’automoELle, avec de Jrosses
réductLons 6ur une SérLode de Tuatre
ans, l’actLvLté a eu EeaucouS d’e[San
sLon, SuLs j un certaLn moment elle a
commencé j souIIrLr d’une mauvaLse
LmaJe suLte au non SaLement des
sLnLstres (n , (C3, TuL est un Ionds
d’LnvestLssement trqs SuLssant TuL °uvre
surtout sur la ]one 0(1$ 0o\enorLent,
estLmé Tu’auMourd’KuL, Ll \ avaLt tout j
IaLre dans le secteur des assurances
$lors, Slut{t Tue de créer une nouvelle
comSaJnLe et surtout de mettre en Slace
une demande d’un nouvel aJrément, Lls
ont SréIéré racKeter la *$0, car Lls ont
aussL décelé un trqs Iort SotentLel dans
cette entreSrLse
Quel est ce potentiel ?
'es ressources KumaLnes TualL¿ées, un
SorteIeuLlle clLent rLcKe et dLversL¿é, et un
réseau d’aJences SerIorment et ELen
LmSlanté, maLs le Slus Lntéressant été de
relever le cKallenJe de cKanJer l’LmaJe
de la *$0 et de se reSosLtLonner comme
leader de l’LnnovatLon dans le secteur
des assurances Cette année lj, Ll \ a eu
veautés en termes de JarantLes, de Sro
duLts et de Srocess de IonctLonnement,
renIoroant aLnsL notre SosLtLon de leader
de l’LnnovatLon
Ce Tu’Ll Iaut savoLr aussL, c’est Tue l’on
avaLt mLs tous les mo\ens nécessaLres
Sour la mLse j nLveau tecKnoloJLTue de
la comSaJnLe, SuLsTu’on a déveloSSé un
(53 TuL nous Sermet la centralLsatLon et
l’Lnterconne[Lon en temSs réel de toutes
les aJences 2n est la seule comSaJnLe
j avoLr Slus de  aJences toutes Lnter
connectées en temSs réel Cela veut dLre
Tue tout ce TuL se IaLt en aJence, se IaLt
en réalLté au nLveau de la dLrectLon Jéné
rale 4uand vous souscrLve] un contrat
en aJence, le contrat n’est Sas souscrLt
sur le 3C au nLveau local, maLs sur le
$IrLTue du 1ord avec Srqs de , mLl
lLard de dollars d’actLIs, s’est Lntéressé
au marcKé alJérLen et avaLt souKaLté se
Sorter acTuéreur d’une comSaJnLe d’as
surance 6es actLonnaLres avaLent détec
té le SotentLel du secteur des assurances
en $lJérLe, au vue du trqs IaLEle tau[ de
SartLcLSatLon au 3,% natLonal ,ls avaLent
un Jros renouvellement du staII de dLrec
tLon, et aussL un raMeunLssement consLdé
raEle de la Iorce de vente 2n a SrLs des
Sersonnes TuL avaLent une e[SérLence
des multLnatLonales Sour relever le cKal
lenJe et Sénétrer un marcKé j trqs Iorte
concurrence $ SartLr de , nous
avons mLs en Slace EeaucouS de nou
serveur de la dLrectLon Jénérale ,dem
Sour le traLtement des sLnLstres 4uand
vous déclare] un sLnLstre, au moment ou
le commercLal l’enreJLstre sur le s\s
tqme, le dossLer commence déMj j rtre
traLté, avant mrme Tue le dossLer SK\
sLTue n’arrLve j la dLrectLon

Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 73

Acteurs

74 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012


L’oEMectLI étaLt d’arrLver j des délaLs d’Ln
demnLsatLon trqs IaLEles 'e IaLt, on est
arrLvé j  des sLnLstres LndemnL
sés dans les dL[ Mours, délaL sur leTuel
est enJaJé la *$0
Quelle a été votre approche en
direction des clients ?
(n IaLt, on s’est IocalLsé sur le clLent 'e
TuoL a EesoLn le clLent, Tuelles sont ses
attentes " *rkce j un réseau TuL a été
raMeunL o on a SrLvLléJLé Slus l’aSSrocKe
clLent, l’écoute et l’anal\se des EesoLns
clLent, Slut{t Tue la tecKnLcLté, car la
tecKnLcLté a été mLse en EacN oI¿ce et
tout a été centralLsé 1ous avons com
mencé j récolter des LnIormatLons du
terraLn Sour mLeu[ comSrendre ce Tue le
clLent attend de son assureur 2n avaLt
constaté déMj Tu’Ll \ avaLt une Serte de
con¿ance du clLent 3ourTuoL " 3arce
Tue Jénéralement les assureurs ont des
Srocédures trqs dLI¿cLles et surtout des
lenteurs au nLveau de l’LndemnLsatLon
4uand le clLent IaLt un accLdent, Ll a Ee
soLn Tu’on l’LndemnLse LmmédLatement
Sarce Tu’Ll a EesoLn de son véKLcule ,l
Iaut Tu’Ll le réSare tout de suLte 2n a
constaté aussL le IaLt Tue les clLents
souscrLvent des SacNs d’assurances de
Ease, car Tuand on voLt le SrL[ d’un
contrat en tous rLsTues et, surtout, Tu’on
demande au clLent de Sa\er la totalLté de
son contrat annuel j la souscrLStLon, Jé
néralement le clLent TuL n’a Sas asse] de
lLTuLdLté ou TuL va se retrouver avec un
trou dans son EudJet, Ll va naturellement
aller vers des couvertures moLndres (t
Jénéralement, la sous couverture est le
SremLer SoLnt TuL Seut Jénérer l’LnsatLs
IactLon du clLent, TuL ne savaLt Sas Tu’Ll
étaLt sous couvert Le SroElqme, c’est
Tue le Mour o Ll a un accLdent, son assu
reur va luL dLre désolé vous n’ave] Sas
cette JarantLe, on ne Seut Sas vous Ln
demnLser Ce TuL créé l’LncomSréKensLon
des clLents et surtout TuL Jénqre la Serte
de con¿ance du consommateur 2n a
décLdé d’LntervenLr déMj sur ce SoLnt 2n
a commencé déMj Sar mettre en Slace le
SaLement écKelonné C’estjdLre Tue
lorsTue le clLent souscrLt un contrat d’as
surances en tous rLsTues, Ll ne SaLe Slus
un an j la IoLs, Ll SaLe tous les troLs moLs
(t on envoLe au[ clLents un 606 de raS
Sel de ¿n d’écKéance Cela Sermet j nos
clLents d’rtre sereLn, et de savoLr Tue
leurs attestatLons d’assurance doLvent
rtres renouvelées 'u couS, les Jens se
sont mLs j mLeu[ s’assurer, j Srendre
Slus de JarantLes 3arce Tu’Lls n’ont Slus
j déEourser une Jrosse somme d’un
couS
2n s’étaLt aussL rendu comSte Tue le
clLent a Jénéralement Seur de s’enJaJer
sur un an Car ,l ne saLt Sas s’Ll va Jarder
sa voLture un an, ou moLns L’avantaJe
de Sa\er tous les troLs moLs c’est Tue le
Mour o Ll veut vendre sa voLture, Ll résLlLe
son contrat et souscrLt j un autre contrat
Sour une autre voLture da c’est Sour les
clLents TuL veulent aller sur du tous
rLsTues $Srqs, Ll \ a les clLents TuL ont un
IaLEle EudJet ou TuL ont des véKLcules j
IaLEle valeur, Sour ces clLents la, nous
avons mLs en Slace la JarantLe «$vance
sur recoursª, TuL Sermet au[ clLents
a\ant souscrLt des SacNs de Ease d’rtre
LndemnLsés avant mrme l’aEoutLsse
ment des recours, en leur avanoant 
des montants de réSaratLons dans les
dL[ Mours 'e Slus, on s’est aussL rendu
comSte Tu’Ll \ avaLt des véKLcules TuL
avaLt cLnT, sL[ ou seSt ans d’kJe et TuL
ont encore de la valeur 3our cela, nous
avons donné la SossLELlLté a nos clLents
d’assurer en tous rLsTues des véKLcules
a\ant MusTu’j seSt ans d’kJe
Avez-vous mis de nouveaux produits
sur le marché ?
2n s’est donc dLversL¿é, sur la SartLe au
tomoELle, maLs aussL sur Sas mal d’autres
SroduLts L’automoELle n’est Tue la vLtrLne
d’une entreSrLse d’assurances, maLs Tue
tout ce TuL est LmSortant se sLtue au nL
veau de tout ce TuL est ,$5' et tous ce
TuL est rLsTues entreSrLses Lj, on a IaLt
Tuand mrme EeaucouS d’évolutLon en
aSSortant de nouvelles JarantLes, de
nouvelles Srocédures de traLtement, de
JestLon TuL nous ont Tuand mrme Ser
mLs de JaJner la con¿ance de nos clLents
SuLsTu’on avaLt sLJné de Jros comStes
TuL avaLent Easculé j la *$0 et TuL sont
touMours nos clLents, SrLncLSalement du
Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
Acteurs
SrLvé 0aLs on a aussL EeaucouS d’entre
SrLses étatLTues ,ls ont eu raLson de
nous IaLre con¿ance SuLsTue auMourd’KuL
Lls sont satLsIaLts et Lls reconduLsent j
cKaTue IoLs leurs contrats car Lls se sont
rendus comSte Tu’on ne vend Sas le SrL[
on vend de la TualLté
1otre oEMectLI n’est Sas de vendre le
contrat le moLns cKer maLs la JarantLe, la
couverture la Slus oStLmale 3arce Tu’au
Mourd’KuL les clLents commencent j com
Srendre Tue cela ne servaLt j rLen j cKer
cKer le SrL[ Sarce Tue Jénéralement TuL
dLt Eas SrL[, dLt mauvaLse SrLse en cKarJe
ou mrme une LndemnLsatLon Lne[Lstante,
donc on Sart Slus sur de la TualLté de
SrestatLon de servLce
'RQFYRXVDYH]FRQ¿DQFHHQOD
croissance du marché…
2n n’a IaLt Tu’un tout SetLt cKemLn dans
le marcKé des assurances 2n va dLre
Tue la *$0 n’a IaLt Tue les deu[ Sre
mLers Sas ,l reste encore tout un traMet j
IaLre 3arce Tu’on est encore loLn de la
culture d’assurance Tue les clLents de
vraLt avoLr et surtout des aSSorts en
terme de JarantLes, de SrLses en cKarJe,
etc 'onc auMourd’KuL tout est encore j
IaLre, EeaucouS de SroduLts, de seJ
ments j déveloSSer, aSrqs Ll \ a aussL les
SoSulatLons nLcKes, tout ce TuL est déve
loSSement de SroduLts destLnés Muste j
une SetLte cLEle, TuL Sermettent aussL de
Jénérer du cKLIIre 2n ne comSrend Sas
Tu’avec autant d’actLvLté, autant de So
tentLel, on a une SartLcLSatLon aussL IaLEle
au 3,% du secteur des assurances
3our Tue tout oa se déveloSSe Ll Iaut Tu’Ll
\ aLt des comSaJnLes TuL se SosLtLonnent
comme locomotLve de l’LnnovatLon, avec
EeaucouS de nouveautés Sour le clLent,
et Tu’on se IocalLse EeaucouS Slus sur
l’asSect EesoLns et attentes du clLent
Sarce Tue c’est la clé de la réussLte, car
Sour connavtre les EesoLns Iuturs de nos
clLents, Ll Iaut déMj comSrendre ce dont
Lls ont EesoLn auMourd’KuL C’est cela l’aS
SrocKe  TualLté de SrestatLon de servLce,
dLversLté des SroduLts, LnnovatLon et ré
Sondre au[ EesoLns réels et concrets du
clLent
75
Acteurs

Il vient de lancer ses activités en Algérie

AXA, un acteur de premier plan
pour le marché national des
assurances
3ar 0assL %adLs

8QGHVJpDQWVPRQGLDX[GHO¶DVVXUDQFH$;$DDQQRQFpRI¿FLHOOHPHQWOHODQFHPHQWGHVHVDFWLYLWpVHQ$OJpULH
Cela s’est passé le 20 décembre dernier lors d’une conférence de presse organisée à l’hôtel El Djazaïr
(anciennement Saint-Georges) à Alger.

rLe %($ et le Fonds 1atLonal d’,nvestLs

L
e JrouSe $;$ est Srésent dans
 Sa\s, Ll emSloL  col
laEorateurs j travers le monde,
au servLce de  mLllLons de
clLents 'urant l’e[ercLce , $;$ a
réalLsé un cKLIIre d’aIIaLres de  mLl
lLards d’euros et un résultat net Eéné
en termes de caSLtalLsatLon EoursLqre
$ soulLJner aussL Tue $;$ est la Sre
mLqre marTue mondLale en assurance
Sour la qme année consécutLve et qme
marTue IranoaLse, tous secteurs conIon
dus
sement F1,, deu[ SartenaLres SuElLcs
essentLels de l’économLe alJérLenne TuL
SartaJent le mrme oEMectLI de croLssance
économLTue
'ans le cadre de ce SartenarLat, et
conIormément j la loL de ¿nances ,
le *rouSe $;$ détLent  du caSLtal,
 Sar le Fonds natLonal d’LnvestLsse
ment et  Sar la %anTue ([térLeure
d’$lJérLe
La %anTue ([térLeure d’$lJérLe est la
SremLqre EanTue en $lJérLe, l’une des
Slus Jrandes EanTue en $IrLTue, acteur
maMeur du déveloSSement et du ¿nance
ment de l’économLe alJérLenne deSuLs
sa créatLon, le er octoEre  6ocLété
Sar actLons détenue j  Sar l’(tat
alJérLen, la %($ a Sour actLvLté la Sro
ductLon EancaLre et le ¿nancement de
tous les secteurs d’actLvLté notamment
des K\drocarEures, de la sLdérurJLe, des
transSorts, des matérLau[ de construc
tLon et des servLces 6on réseau de dLs
trLEutLon est constLtué d’une centaLne
d’aJences réSartLes sur le terrLtoLre na
¿ce de , mLllLards d’euros Un partenariat privilégié tLonal
$;$ comSte  actLonnaLres, son 3our son LmSlantatLon en $lJérLe, $;$ Le Fonds 1atLonal d’,nvestLssement est
actLon est cotée j la Eourse de 3arLs TuL souKaLte construLre une Srésence de l’LnstLtutLon ¿nancLqre de l’(tat cKarJée
(urone[t 3arLs et IaLt SartLe du C$C, lonJ terme, a oSté Sour un SartenarLat du ¿nancement des SroMets écono
un LndLce EoursLer TuL reJrouSe les Tua SrLvLléJLé et un ancraJe solLde en s’asso mLTues vLsant le déveloSSement de
rante Slus Jrosses socLétés IranoaLses cLant avec la %anTue ([térLeure d’$lJé l’économLe natLonale

76 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012

 Acteurs

1é de la restructuratLon de la %anTue tLon, aSSelé j

$lJérLenne de 'éveloSSement %$' en s’élarJLr SroJressL
 et doté d’un caSLtal de  mLllLards vement et dans un
de dLnars, le F1, a Sour r{le d’aSSorter SremLer temSs vLa
un ¿nancement j lonJ terme C’est aLnsL l’ouverture de troLs
Tu’Ll Seut accomSaJner des SroMets d’Ln nouvelles aJences
vestLssement aussL ELen avec des oSéra dans dLIIérents
teurs locau[ Tu’avec des LnvestLsseurs TuartLers d’$lJer
étranJers %oulevard 0oKa
med 9, .ouEa et
lLés j l’actLvLté des entreSrLses, Tue dans
Un projet ambitieux
$;$ se SosLtLonne sur le marcKé alJé
rLen comme un assureur JénéralLste,
Srésent tant sur le marcKé de l’assu
rance dommaJes Tue sur celuL de l’as
surance de Sersonnes ConIormément j
la nouvelle réJlementatLon, $;$ est as
%aEa +assen aLnsL Tue l’ouverture au
la ErancKe assurance de Sersonnes
SuElLc du SremLer esSace $;$ au seLn de
avec les assurances vo\aJe, Sré
l’aJence %($ du Eoulevard 'LdoucKe
vo\ance collectLve santé, JarantLe des
0ourad j $lJercentre
accLdents de la vLe, assurance scolaLre
L’oEMectLI d’$;$ en  est d’atteLndre
et assurance emSrunteur
une trentaLne d’aJences et une TuLn
$;$ SrévoLt de mettre j dLsSosLtLon de
]aLne d’esSaces au seLn du réseau de la
ses clLents des solutLons multL$ccess
socLé dans la créatLon de deu[  com %($, aLnsL Tue la créatLon de  j 
leur Sermettant de déclarer leur sLnLstre
SaJnLes d’assurances, dont Ll a KérLté le
manaJement  $;$ $ssurances $lJérLe
'ommaJe avec un caSLtal de  mLllLards
emSloLs admLnLstratLIs et commercLau[
dans les meLlleures condLtLons et d’avoLr
$ KorL]on , $;$ SrévoLt la créatLon
une vLsLELlLté Sermanente sur l’évolutLon
de  emSloLs admLnLstratLIs et com
du traLtement de leur demande de rem
de dLnars et $;$ $ssurances $lJérLe 9Le mercLau[ et l’ouverture d’une centaLne
Eoursement ,l SrévoLt éJalement de
avec un caSLtal d’un  mLllLard de dL
nars
$;$ a ouvert le  décemEre  sa
SremLqre aJence j CKéraJa, une com
mune sLtuée j l’ouest d’$lJer 'eSuLs
cette date, l’assureur SroSose au[ auto
d’aJences
mettre en Slace des solutLons Sermettant
Coté SroduLts et servLces, $;$ comSte
de réduLre les délaLs de remEoursement,
SroSoser trqs raSLdement, au[ clLents
MuJés troS lonJs sur le marcKé
SartLculLers et SroIessLonnels du marcKé
*rkce j cet LnvestLssement, $;$ amEL
alJérLen, une larJe Jamme de SroduLts
tLonne de devenLr, j mo\en terme d’LcL
d’assurance avec dLIIérentes Iormules,
moELlLstes l’assurance automoELle et
SroSosera trqs SrocKaLnement une
Jamme de SroduLts d’assurance Slus
étoIIée j travers son réseau de dLstrLEu
, un acteur maMeur du marcKé alJé
tant dans la ErancKe dommaJe avec
rLen de l’assurance dommaJe et de
l’assurance automoELle, la multLrLsTue
conTuérLrn  du marcKé natLonal de
SroIessLonnelle et la multLrLsTue KaELta
l’assurance de Sersonnes
tLon aLnsL Tue la couverture des rLsTues

Historique du Groupe AXA

AXA est un Groupe issu de la fusion de plusieurs sociétés
d’assurance, dont la plus ancienne date de 1816. A ses origines,
AXA était l’Ancienne Mutuelle de Rouen, une petite société
d’assurance française créée au cours du XIXe siècle, dont la
fonction principale était de couvrir les risques agricoles en
Normandie.
C’est sur cette mutuelle que s’est développé le Groupe AXA. En
1978, l’Ancienne Mutuelle prend le contrôle de la «Compagnie
parisienne de garantie», renommée «Mutuelle parisienne de
garantie». Le groupe «Ancienne mutuelle» est alors rebaptisé
«Mutuelles Unies». En 1982, Mutuelles Unies achète le Groupe
Drouot. L’ensemble devient le groupe numéro 1 de l’assurance
privée en France.
En juillet 1985, AXA devient la dénomination Corporate de
l’ensemble Mutuelles Unies /Drouot.
En novembre 1996, AXA acquiert l’Union des Assurances de
Paris (UAP), faisant ainsi d’AXA la première compagnie française
et la deuxième compagnie mondiale en assurance et gestion
d’actifs.
L’entreprise internationale française s’est ensuite spécialisée
dans l’assurance vie, l’assurance dommages et la gestion
d’actifs. Dès lors, AXA n’a cessé de s’agrandir, pour aujourd’hui
couvrir 61 pays.
AXA est le premier assureur vie au monde de par le montant des
primes, avec pas moins de 40 millions de clients et quatrième
assureur dommages au monde, avec 55 millions de clients.

Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 77

Réglementation

Assurance de personnes
Un marché porteur et d’avenir
Depuis 1er juillet 2011, les sociétés d’assurances existantes ne sont plus autorisées à pratiquer les assurances
de personnes. Transformées, par la force de la loi, en sociétés d’assurances dommages, les compagnies de la
SODFHDYDLHQWOHFKRL[HQWUHGHX[RSWLRQVSRVVLEOHVVHGpOHVWHUGp¿QLWLYHPHQWGHODSUDWLTXHGHV
DVVXUDQFHVGHSHUVRQQHVRXELHQFUpHUXQH¿OLDOHGpGLpHH[FOXVLYHPHQWjFHYROHWGHVDVVXUDQFHV
3ar 0assL %adLs

usTu’j ¿n octoEre , Tuatre

J
vLe, l’assurance décqs, les assurances
 socLétés se sont conIor relatLves au[ accLdents corSorels, j la
mées, au[ nouvelles dLsSosLtLons
léJales, en IaLsant le cKoL[ de
créer leur ¿lLale assurances de Ser
sonnes ,l s’aJLt de «7aamLne LLIe $lJé
rLeª, ¿lLale de la ComSaJnLe alJérLenne
maladLe, j la Serte d’emSloL, etc et, j
SratLTuer, les oSératLons de réassu
rance
7outeIoLs, le marcKé alJérLen des assu
rances de Sersonnes ne tardera Sas j
des assurances C$$7, «C$$5$0$ enreJLstrer, dans les SrocKaLns moLs,
$ssuranceª, ¿lLale de la ComSaJnLe al voLre, les SrocKaLnes semaLnes, l’arrLvée
JérLenne d’assurance et de réassurance de nouveau[ acteurs Les socLétés $l
C$$5, la «6ocLété d’$ssurance, de lLance $ssurances, la CaLsse natLonale
3révo\ance et de 6antéª 6$36, ¿lLale de mutualLté aJrLcole C10$ et le
Lssue du SartenarLat entre, notamment, JrouSe IranoaLs d’assurance $;$, Slan
la 6ocLété alJérLenne d’assurance 6$$ cKaLent aussL sur la créatLon de leurs
et le JrouSe IranoaLs des assurances SroSres ¿lLales, assurances de Ser
0$C,F, et, en¿n, de «0acLr9Leª, ¿lLale sonnes
de la ComSaJnLe LnternatLonale d’assu Les comSaJnLes TuL n’ont Sas encore
rance et de réassurance C,$5
$ ces Tuatre socLétés, nouvellement
créées, Ll Iaut aMouter CardLI (l 'Ma]awr, la
SremLqre socLété, sSécLalLsée en assu
rances de Sersonnes, j voLr le Mour, en
$lJérLe (lle a été créée, le  6eS
temEre , TuelTue temSs aSrqs la
SromulJatLon, en , de la loL ,
relatLve au[ assurances économLTues
CardLI (l 'Ma]awr est une ¿lLale j 
constLtué, Sour une raLson ou une autre,
leurs ¿lLales assurances de Sersonnes,
ne Seuvent Slus souscrLre de nouveau[
contrats, Sour ce t\Se d’assurances
4uand j leur ancLen SorteIeuLlle, en as
surances de Sersonnes, elles ont le
cKoL[ entre, SoursuLvre la JestLon des
contrats, non écKus, MusTu’j e[tLnctLon
de leurs eIIets, etou, transIérer, en tota
lLté ou en SartLe, leur SorteIeuLlle de
de %13 3arLEas (lle est la ¿lLale $ssu
rance vLe et dommaJes de ce JrouSe
EancaLre Ce TuL IaLt d’elle, la seule so
cLété, j caSLtau[ SrLvés étranJers, du
secteur des assurances, en $lJérLe, j ne
Sas rtre concernée, Sar la rqJle du
, Sour la sLmSle raLson Tue sa
contrats avec ses droLts et oElLJatLons
j, une ou SlusLeurs socLétés d’assu
rances de Sersonnes, aJréées, aSrqs
aSSroEatLon, ELen s€r, de la CommLssLon
de suServLsLon des assurances
0aLs, sL le marcKé natLonal des assu
rances de Sersonnes ne comSte, Sour
maJes, ne date Sas de cette année (lle
est LnscrLte, dans la loL 1ƒ, du 
IévrLer , TuL modL¿e l’ordonnance
1ƒ, du  ManvLer , relatLve au[
assurances TuL a mLs ¿n au monoSole de
l’(tat, sur le secteur
constLtutLon est antérLeure j cette e[L l’Lnstant, Tue cLnT  socLétés, aJréées ,nLtLalement, cette mLse en conIormLté
Jence, datant de  et Srrtes j assumer leur actLvLté, sur le devaLt LntervenLr, au Slus tard, le  mars
'onc, seules les cLnT  socLétés Sar terraLn, ce n’est, certaLnement, Sas Iaute  Cette date EutoLr a été, ¿nalement,
actLons 63$, cLtées Slus Kaut, sont au de temSs (t Sour cause, la décLsLon des SroroJée au  MuLn , de cette mrme
torLsées j commercLalLser des SroduLts SouvoLrs SuElLcs de séSarer, les assu année, a¿n de Sermettre au[ socLétés
d’assurance de Sersonnes l’assurance rances de Sersonnes de celles de dom d’assurance, TuL ont entamé les dé

78 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012


marcKes, en vue de la constLtutLon de
leurs ¿lLales d’assurances de Sersonnes,
de ¿nalLser leurs SroMets
L’(tat a, Sar aLlleurs, mLs en Slace une
autre EarrLqre sélectLve, ¿nancLqre cette
IoLscL, devant les socLétés, désLreuses
ment. Or, les branches de l’assurance
vie et capitalisation, engendrent de gros
engagements, sur les moyens et longs
WHUPHVVRXVIRUPHGHUHQWHVYLDJqUHVHW
GHFDSLWDX[jDOORXHUDX[EpQp¿FLDLUHVª
Cela dLt, le renIorcement du droLt d’en
Réglementation
avec 51% de partsª, SrécLse encore, 0
+assan .KelLIatL
$utre cas, autre sLtuatLon, la socLété 6a
lama $ssurances $lJérLe, SroSrLété du
*rouSe LnternatLonal, d’assurance et de
réassurance, 6alama ± ,slamLc $raE ,n
de s’enJaJer dans le marcKé des assu trée, sur le marcKé des assurances de surance ComSan\ ,$,C, coté j la
rances de Sersonnes C’est aLnsL Tue le Sersonnes a mLs, TuelTue Seu, dans %ourse de 'uEaw, seule comSaJnLe de la
caSLtal socLal e[LJé, Sour se constLtuer l’emEarras certaLns acteurs de la Slace Slace, j SratLTuer le 7aNaIul les assu
en socLété d’assurances de Sersonnes, C’est le cas, notamment, de la socLété rances LslamLTues, est, touMours, j la
a été relevé artLcle  du décret e[écutLI $llLance $ssurances 6on 3'*, 0 +as recKercKe de SartenaLres, en mesure de
, de  mLllLons de dLnars  Ll san .KelLIatL, estLme Tue «le marché al- s’assocLer j elle, Sour Ionder une socLété
Sasse donc j un  mLllLard de dLnars
gérien, n’est pas encore mûr pour sup-
porter, tant de compagnies, ni autant de
capitaux mobilisés, inutilementª Le Sa
tron d’$llLance $ssurances, TuL auraLt
souKaLté «d’autres schémas d’organisa-
tion du marchéª, déSlore, surtout, la sL
multanéLté de la décLsLon d’auJmentatLon
du caSLtal socLal, des socLétés d’assu
rance de Sersonnes, avec l’autre «aug-
mentation conséquenteª, TuL a toucKé
les socLétés d’assurance dommaJes,
dont le caSLtal socLal a été ¿[é, Sar le
d’assurance de Sersonnes «Vu notre
statut, nous sommes obligés, pour créer
XQH ¿OLDOH YLH GH WURXYHU GHV DFWLRQ-
naires nationaux. Mais, en raison du ni-
veau de capital exigé, et de l’absence de
la culture d’assurance, au niveau de nos
investisseurs privés, notamment en ma-
WLqUHG¶DVVXUDQFHYLHLOQRXVHVWHQFRUH
GLI¿FLOHGHWURXYHUGHVSDUWHQDLUHV&HU-
tains proposent des terrains, d’autres,
des biens immobiliers, or, pour créer une
compagnie d’assurance, il faut du numé-
mrme décret e[écutLI, j deu[  mLl
lLards de dLnars, au lLeu de  mLllLons
de dLnars, Srécédemment '’aLlleurs,
cette dernLqre auJmentatLon de caSLtal,
est j l’orLJLne de la décLsLon de la socLété
d’aller en Eourse«
0alJré la dLI¿culté de la tkcKe, $llLance
$ssurances, TuL comSte ELen SroSoser, j
sa clLentqle, «une offre globale de ser-
vices et de produitsª, a décLdé d’\ aller,
Tuand mrme «Nous y avons été (en
bourse), et nous croyons en ce marché,
parce que c’est un marché d’avenir. Bien
TX¶LOQHVRLWSDVHQFRUHDXUHQGH]YRXV
nous croyons que ce marché peut être
un bon stimulateur, à l’avenirª, e[SlLTue
0.KelLIatL ,l annonce, Sar aLlleurs, Tu’Ll
est en dLscussLons trqs avancées, avec
la socLété d’assurance tunLsLenne, 0a
8ne mesure MustL¿ée, Sar les SouvoLrs JKareELa, Sour la constLtutLon d’une ¿lLale
SuElLcs, Sar le soucL de sécurLser la d’assurance de Sersonnes «La réparti-
Slace, et d’assurer la solvaELlLté des en tion du capital de la future société, qui
treSrLses s’appellera Amel Assurance, sera consti-
Le 6ecrétaLre du ConseLl natLonal des tuée de 66%, de capitaux locaux et 34%,
raire à verser, au moment de la créa-
tionª, e[SlLTue 0 $Kmed +adM 0aKam
med, 'Lrecteur Jénéral de 6alama
$ssurances $lJérLe 8ne sLtuatLon TuL ne
découraJe, nullement, le seul assureur
LslamLTue du marcKé natLonal, comme
l’atteste son 'Lrecteur Jénéral  «nous
continuons à chercher, nous n’avons pas
abandonné l’idée. Nous essayons,
même, de faire adhérer nos agents gé-
néraux, qui sont des intermédiaires pri-
vés, à adhérer à ce projetª
La volonté des assureurs, TuL accusent
encore un retard, d’LnvestLr, j tout SrL[, le
marcKé des assurances de Sersonnes,
vLent con¿rmer le cKoL[ stratéJLTue, IaLt
Sar l’(tat, de Sousser j la créatLon de ¿
lLales dédLées, j cette ErancKe des assu
rances $ussL, elle conIorte la SosLtLon,
des SouvoLrs SuElLcs, de ne Sas trans
Jresser les e[LJences de sécurLté
(n ¿n de comSte, le marcKé des assu
rances de Sersonnes, sur leTuel les Sou
voLrs SuElLcs Iondent EeaucouS d’es
assurances C1$, 0 $EdelKaNLm %en en ce qui concerne, le partenaire tuni- SoLrs, Sour déveloSSer le secteur des
EouaEdellaK, Iera remarTuer, j ce Sro sien. Dans les 66%, il y a d’autres parties assurances, dans son ensemEle, est
Sos, Tue «le capital social ou le fonds algériennes, dont nous ne voulons pas MuJé, tellement Sorteur et d’avenLr, Tu’Ll
G¶pWDEOLVVHPHQW HVW ¿[p HQ IRQFWLRQ GH divulguer l’identité, pour l’instant, parce ne laLsse aucun assureur de la Slace,
la nature des branches d’assurance, TXHQRXVQ¶DYRQVSDVHQFRUH¿QDOLVpOH LnsensLEle, mrme les Slus tLmorés
pour lesquelles, il est demandé un agré- dossier. Mais, Alliance sera majoritaire, d’entre eu[
M.B.

Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 79

Acteurs
Cardif El Djazaïr
4 ans d’activités et, déjà,
9 millions d’euros de
chiffre d’affaires
3ar 0assL %adLs
Cardif El Djazaïr est la première société d’assurances de personnes à se lancer à l’assaut du marché national.
$JUppHOHRFWREUHFHWWHMHXQHVRFLpWpDI¿FKHGpMjXQFKLIIUHG¶DIIDLUHVGHPLOOLRQVG¶HXURVHQ
F
¿lLale du JrouSe EancaLre %13
3arLEas, la socLété CardLI (l
'Ma]awr se dLstLnJue Sar son
modqle de déveloSSement Easé
sur la Eancassurance (lle conooLt des
SroduLts d’assurance, maLs leur commer
cLalLsatLon est con¿ée j des EanTues
$utrement dLt, CardLI (l 'Ma]awr ne dLs
Sose Sas de son SroSre réseau de vente
8n modqle Tu’elle tLent de sa maLson
mqre TuL tLre, aLnsL, SleLnement Sro¿t de
la douEle culture de son Sersonnel dLrL
Jeant, un traLt de culture Tue 0Fran
ooLs;avLer +ussenot, '* de CardLI (l
'Ma]awr con¿rme «J’ai commencé ma
FDUULqUH GDQV OD EDQTXH -H VXLV DXWDQW
banquier qu’assureur. Quand je suis
avec des banquiers, je me sens assu-
reur et quand je suis avec des assureurs
je me sens banquier. Donc, c’est quelque
FKRVHG¶DVVH]SDUWLFXOLHUª
$ussL SartLculLqre Tu’elle SuLsse Saravtre,
sur le terraLn, la démarcKe suLvLe Sar
CardLI (l 'Ma]awr connavt un certaLn suc
cqs, LndLTue FranooLs;avLer +ussenot  le
«aujourd’hui, il est vrai que c’est la SAA
qui réalise le plus gros chiffre d’affaires
HQPDWLqUHG¶DVVXUDQFHVGHSHUVRQQHV
mais dans les privés, nous sommes les
premiers.
80 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
Par ailleurs, en nombre de clients, je
pense qu’on doit être bien placésª Car
dLI (l 'Ma]awr TuL SroSose des «petits
produits unitairesª revendLTue «plus de
150.000 clients dans le domaine de la
prévoyanceª
3our ce TuL est des SroduLts d’éSarJne,
CardLI (l 'Ma]awr reste dans l’e[Secta
tLve «Sur l’épargne, on est pour l’instant
en stand by, car pour faire de la retraite
complémentaire, par exemple, il faut un
PDUFKp¿QDQFLHU1RXVSRXUULRQVOHIDLUH
rapidement, mais il n’y a pas de marché
¿QDQFLHUjFHMRXUª, reJrette le Satron de
la socLété
(n attendant, CardLI (l 'Ma]awr concentre
toute son attentLon sur les SroduLts de
Srévo\ance «Aujourd’hui, nous faisons
SULQFLSDOHPHQWGHO¶DVVXUDQFHGpFqVLQ-
YDOLGLWpDEVROXHHWGp¿QLWLYHHWGHO¶DVVX-
rance emprunteur. On a également, un
produit pour le rapatriement de corps,
destiné aux Algériens qui résident à
l’étranger, et nous travaillons sur la santé
et les produits d’assistanceª, SrécLse 0
+ussenot, TuL reIuse touteIoLs d’enJaJer
sa socLété sur la voLe d’une actLvLté com
mercLale tous a]Lmuts au rLsTue de se
tromSer de stratéJLe
«4XDQGYRXVUHJDUGH]ELHQOHVEHVRLQV
pOpPHQWDLUHVGHVFOLHQWVYRXVDYH]SOXV
besoin de pénétrer le marché que d’avoir
XQHJDPPHWUqVGLYHUVL¿pHGHSURGXLWV
Aujourd’hui, le taux d’assurance est tel-
lement faible que la question n’est pas
tellement de savoir si une personne a 5
ou 7 produits. La question, c’est de sa-
voir combien de personnes ont, au
moins, un produit. Il ne faut pas se trom-
per de stratégie en proposant 10 pro-
duits à la fois,
c’est une erreur.
Il faut proposer
un produit et bien
vendreª,
conclutLl
 Acteurs

Entretien avec le DG de Cardif El Djazaïr,

M. François-Xavier
Hussenot
«La bancassurance,
c’est notre modèle de
développement»
(ntretLen réalLsé Sar 0assL %adLs

Revue de l’ASSURANCE : Pourquoi des SroduLts trqs soSKLstLTués 2n Sra Ce modèle de développement est-il
&DUGLI(O'MD]DwUFRQ¿HDX[ tLTue, Slut{t, l’assurance de masse, propre à Cardif El Djazaïr ?
banques la commercialisation c’estjdLre Tu’on vend j un Jrand 1on, toutes les ¿lLales de 3arLEas CardLI,
de ses produits d’assurance ? nomEre de clLents des SroduLts standar j travers le monde, aJLssent de la sorte
dLsés ,l reste donc un domaLne Sour les (lles sLJnent des accords de SartenarLat
M. François-Xavier Hussenot : 3arce assurances tradLtLonnelles TuL ont, elles, avec des dLstrLEuteurs TuL sont soLt des
Tue nous sommes sSécLalLsés dans la des aSSrocKes LndLvLduelles Sar aJent et EanTues, des étaElLssements ¿nancLers,
Eancassurance C’est notre modqle de en dLrect 2n ne vLent Sas SKaJoc\ter le voLr mrme avec de Jrands maJasLns
déveloSSement 2n ne recrute Sas marcKé, on vLent occuSer une Slace TuL comme c’est le cas en $mérLTue du sud
d’aJents, on n’a Sas de réseau de dLstrL n’e[LstaLt Sas
EutLon SroSre, on utLlLse les réseau[ des
autres, SrLncLSalement des EanTues
C’est aLnsL Tue CardLI (l 'Ma]awr a sLJné
des accords de SartenarLats en 
avec Cetelem Sour le crédLt auto et
conso, SuLs avec %13 3arLEas (l 'Ma
]awr, la C1(3 %anTue, et encore $lJérLe
3oste, ELen Tue Sour cellecL, la mLse en
°uvre du SartenarLat va Srendre du
temSs
Ce sont, donc, de Jrands réseau[ de
dLstrLEutLon TuL Seuvent, en Sarallqle de
leurs actLvLtés EancaLres, vendre et com
mercLalLser des SroduLts d’assurances

Est-ce que c’est le seul trait qui

vous distingue des assureurs
classiques ?
ContraLrement au[ assureurs tradLtLon
nels, CardLI (l 'Ma]awr ne SroSose Sas

Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 81

Acteurs

La Société d’assurance, de prévoyance et de santé (SAPS)

Un partenariat de leaders
3ar 0assL %adLs

De toutes les compagnies d’assurance de personnes qui ont investi dernièrement le marché,
la Société d’assurance, de prévoyance et de santé (SAPS) est la seule à faire l’objet d’un partenariat.
Jréée Sar arrrté du  mars SremLers contacts entre la 6$$ et le Sar JHQV TXL VRQW WUqV MHXQHV TXL RQW SRXU

A  -ournal oI¿cLel 1ƒ du

 avrLl , la 6ocLété d’as
surance, de Srévo\ance et de
santé est une ¿lLale Lssue d’un Sartena
rLat entre la 6ocLété alJérLenne des assu
tenaLre IranoaLs remontent j  Les
deu[ SartLes ont d’aEord commencé Sar
sLJner, en avrLl , un accord sur la
IormatLon emSloL des 17,C dans les
assurances et l’assLstance constLtutLon
beaucoup moins de 30 ans et, donc, ils
auront besoin dans les prochaines an-
nées d’assurances santé, d’assurances
prévoyance, d’assurances emprunteur,
G¶DVVXUDQFHGpFqVHWF'RQFWRXWUHVWH
rances 6$$, une comSaJnLe SuElLTue de Eases de données et de Ionds docu à faire et les assureurs seront là pour
leader du marcKé natLonal des assu mentaLres Ce déEut de cooSératLon a, leur proposer les produits dont ils auront
rances, et le JrouSe IranoaLs d’assu Sar la suLte, été suLvL de réÀe[Lons d’ac besoinª
rances 0$C,F, un acteur maMeur de l’as cords stratéJLTues TuL ont conduLt j la
surance en France 'eu[  EanTues créatLon en  de la 6$36 Dommage que le marché
SuElLTues sont assocLées j ce Sartena ¿QDQFLHU«
rLat  la EanTue de déveloSSement local Le marché algérien, un potentiel ConvaLncu du SotentLel du marcKé alJé
%'L et la EanTue de l’aJrLculture et du total rLen, le SartenaLre de la 6$$ reJrette,
déveloSSement rural %$'5 ,mSlantée dans SlusLeurs Sa\s d’(uroSe ceSendant, de ne SouvoLr déveloSSer
Un partage des rôles très à propos
6ocLété Sar actLons, la 6$36 est dotée,
comme l’e[LJe la loL, d’un caSLtal socLal
de  mLllLard de dLnars totalement lLEéré,
3ortuJal, 3oloJne, %elJLTue etc, la l’assurance éSarJne en raLson de la IaL
0acLI est éJalement Srésente sur le mar Elesse du marcKé ¿nancLer «On est
cKé maJKréELn Jrkce j des accords de GDQV OHV OLPEHV SDUFH TXH YRXV VDYH]
SartenarLat avec la mutuelle assurance WUqV ELHQ TX¶DXMRXUG¶KXL LO Q¶\ D SDV HQ-
des enseLJnants de 7unLsLe et la mu core les instruments pour pouvoir déve-
réSartL entre la 6$$ , le JrouSe tuelle aJrLcole marocaLne d’assurances lopper ce marchéª, aI¿rme 3Lerre2lL
0acLI , la %'L , et en¿n la 7outeIoLs, elle mLse davantaJe sur le vLer $dre\, TuL ne désesSqre Sas de voLr
%$'5  Les actLonnaLres de la so
cLété ont convenu de con¿er la SrésL
dence du ConseLl d’admLnLstratLon j la
6$$ et le manaJement au JrouSe Iran
oaLs 8n SartaJe des r{les trqs j SroSos
estLme 3Lerre2lLvLer $dre\, le dLrecteur
Jénéral de cette ¿lLale  «la Macif apporte
son savoir faire, sa connaissance et son
expérience des produits d’assurances,
la SAA a une expérimentation du marché
algérien et un grand réseau de distribu-
tion. Donc, je pense que nous pouvons
être tout à fait complémentairesª
La concrétLsatLon de ce SartenarLat, Ja
JnantJaJnant de l’avLs de ses actLon
naLres, n’a Sas été une tkcKe IacLle Les
82 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
marcKé alJérLen, MuJé le Slus LmSortant les cKoses évoluer SosLtLvement j l’ave
et le Slus Srometteur de la réJLon nLr «si l’Etat, les banques publiques, les
«C’est clair que l’assurance de per- banques privées, et les investisseurs
sonnes sur le marché algérien est un institutionnels se mettent à créer des
potentiel total avec une grande marge de produits et que, par exemple, la bourse
croissance, puisque les affaires actuelles G¶$OJHU FRPPHQFH j H[LVWHU HQ¿Q DYHF
VRQW WUqV SHWLWHV SDU UDSSRUW j G¶DXWUHV de nombreuses actions et obligations,
pays, je ne parle pas de la France, mais bien sur que cela va nous donner les
par rapport au Maroc, par exemple, où RXWLOV¿QDQFLHUVSRXUSRXYRLUGpYHORSSHU
l’assurance de personnes est beaucoup des approches d’épargne et de pré-
plus développéeª, soulLJne 3Lerre2lL voyance. Sinon, ça ne va pas être pos-
vLer $dre\, le dLrecteur Jénéral de la sibleª
6$36, TuL a déMj sa SroSre Ldée sur le
SotentLel du marcKé  «on sait, donc, au- Un objectif de croissance
jourd’hui que les consommateurs algé- moyenne de 5% par an
riens, les citoyens algériens sont des (n attendant le déveloSSement d’un

marcKé ¿nancLer Iort et dLversL¿é, la ¿
lLale assurance de Sersonnes de la 6$$,
de la 0acLI et des  EanTues SuElLTues
va concentrer toute son attentLon sur le
déveloSSement des comSlémentaLres
santés et de SrotectLons accLdents ou
encore de l’assurance emSrunteur, toute
une sérLe de SroduLts TuL Ieront l’oEMet
Revue de l’ASSURANCE : Avec
quels produits comptez-vous
DERUGHUOHPDUFKpHWSUR¿WHU
de son potentiel ?
M. Pierre Olivier Adrey : $vant de dé¿
nLr des SroduLts Tu’on veut vendre, Me
Sense Tu’Ll Iaut, d’aEord, s’Lntéresser au[
EesoLns des Jens 'onc, réalLser des
études de marcKé, Sas seulement écono
mLTues, maLs aussL des études de mar
cKé TuL soLent socLoloJLTues Sour aSSro
cKer au mLeu[ les EesoLns et les caSacLtés
réels des consommateurs 8n commer
oant, un artLsan, ou une SroIessLon lLEé
rale n’ont Sas du tout les mrmes EesoLns
Tu’un salarLé d’une entreSrLse SuElLTue
d’aSSrocKes sSécL¿Tues déclare son dL
recteur Jénéral, certaLnement content de
dLsSoser, déMj, au démarraJe de la so
cLété du SremLer cKLIIre d’aIIaLres en as
surances de Sersonnes du secteur 8n
SorteIeuLlle de  mLllLard de dLnars,
l’éTuLvalent de  mLllLons d’euros, Tue
la 6$$, la socLété mqre, luL lqJue en Ké
Entretien avec le DG de la SAPS,
M. Pierre Olivier Adrey
«Nous créerons autant de
gammes de produits qu’on
aura de besoins à satisfaire»
(ntretLen réalLsé 0assL %adLs
tons de notre SartenaLre la 6$$ d’une
sérLe de SroduLts Tu’elle dLIIusaLt ,l \ a
des assurances LndLvLduelles, des assu
rances collectLves« 'onc, on va dé
marrer avec cette Jamme de SroduLts
déMj commercLalLsée, Tu’on va enrLcKLr
au Iur et j mesure $ussL, nous avons la
cKance d’avoLr SlusLeurs réseau[ de dLs
trLEutLon  des aJences dLrectes, des
aJents Jénérau[, des courtLers, et des
réseau[ de Eancassurances, oa nous
IaLt EeaucouS de dLstrLEuteurs SotentLels
Est-ce que vous avez l’intention de
créer vos propres points de vente ?
C’est une amELtLon Tue nous avons da
Acteurs
rLtaJe 8n caSLtal Tue le nouveau dLrec
teur Jénéral de la 6$36 s’enJaJe j IaLre
IructL¿er « Si on réalise une progression
de 5% en moyenne par an du chiffre
G¶DIIDLUHVoDVHUDELHQ&¶HVWWUqVUDLVRQ-
nable, 5% ª
La voLe est toute tracée !
0oL Me trouve Tue c’est ELen Tu’Ll \ aLt Slu
sLeurs comSaJnLes sur le marcKé Car,
Slus Ll \ a de comSaJnLes, Slus Ll \ a de
d\namLsme et de volonté, Mustement, de
se caler, de se comSarer les uns Sar raS
Sort au[ autres, de SroSoser au[ clLents
de nouvelles solutLons 4uand j nous,
on avancera avec nos solutLons et notre
d\namLTue Tue Me résumeraLs en troLs
mots  d’aEord la comSétence, oa c’est la
Ease, ensuLte une Eonne réactLvLté, et la
Iorce de l’LnnovatLon
Vous avez choisi votre devise ?
(K ELen voLlj, oa Seut rtre oa, l’ana
Jramme d’un C5, comSétence, réactL
ou SrLvée 2n Sarle donc, de la construc
tLon d’une Jamme de SroduLts, on créera
autant de Jammes de SroduLts Tu’on aura
de EesoLns j satLsIaLre
Sinon, vous n’allez pas attendre de
faire des études pour commencer à
travailler ?
CertaLnement Sas, SuLsTue nous KérL
sera une Eonne oSSortunLté sL on arrLve j
Lnstaller des SoLnts de vente sSécL¿Tues
j notre socLété, d’LcL troLs j cLnT ans, sur
l’ensemEle du terrLtoLre alJérLen
La concurrence s’annonce rude,
comment comptez-vous vous
distinguer par rapport à vos
concurrents ?
Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
vLté, LnnovatLon " 0aLs non, Sour l’Lns
tant on n’a Sas vraLment cKoLsL de devLse
et mrme le nom de la socLété, on ne saLt
Sas sL on le conservera comme Ll est "
3eutrtre Tu’on trouvera un nom TuL soLt
Slus sLJnL¿catLI Sour le consommateur
alJérLen et TuL luL Sarle Slus 'onc, vous
vo\e] Tue nous sommes vraLment au
déEut d’une aventure
83
Acteurs

Entretien avec le DG de Taamine Life

Algérie (TALA),
M. Nacer Aberhouche
«Capter 40% du marché
de l’assurance de
personnes d’ici 2015»
(ntretLen réalLsé Sar 1essma $JKLles

L’assurance de personnes est à ses débuts en Algérie. Depuis l’avènement de la Loi obligeant les compagnies
d’assurance à séparer l’activité Assurance de personnes des autres produits d’assurance de dommages, les
entreprises se sont mises vite au travail. Ainsi, les compagnies publiques sont les premières à mettre la main à la
SRFKHSRXUFUpHUGHV¿OLDOHVVSpFLDOLVpHV
«Taamine Life Algérie» (TALA) est parmi les premières entreprises du secteur à être créées. Fruit d’une collaboration,
entre la CAAT (Compagnie algérienne d’assurances), la Banque extérieure d’Algérie et le Fonds national
d’Investissement, elle est devenue opérationnelle, dés juillet 2011.
La compagnie, que dirige le jeune et serein Directeur général, M. Nacer Aberhouche, ambitionne de se placer dans un
secteur encore inexploité jusque-là. Pour ce faire, et dans l’objectif de mieux rentabiliser son activité, TALA a déjà
VLJQpXQHFRQYHQWLRQDYHFVRQDFWLRQQDLUHSULQFLSDOOD&$$7D¿QG¶XWLOLVHUOHVSRLQWVGHYHQWHGRQWGLVSRVHOH
géant public à l’échelle nationale. L’objectif étant de mieux se rapprocher d’éventuels clients.
$¿QGHPLHX[FHUQHUWRXWHVFHVTXHVWLRQVQRXVQRXVVRPPHVUDSSURFKpVGH0$EHUKRXFKH'LUHFWHXUJpQpUDOGH
TALA qui a bien voulu répondre à nos questions.

Revue de l’ASSURANCE : Voudriez-
vous, Monsieur le Directeur général,
nous présenter, succinctement,
votre compagnie ?
M. Nacer Aberhouche : 7aamLne LLIe
Est-ce que les conditions du marché
sont réunies pour ce genre de
produits ?
1ous SroSoserons, au[ $lJérLens, de
nouveau[ SroduLts non commercLalLsés
Sar les comSaJnLes classLTues
sonnes a non seulement de l’avenLr,
maLs Tu’elle va Sermettre la créatLon de
SlusLeurs socLétés dans le domaLne
Quels sont les objectifs de votre
compagnie à court et long termes ?
$lJérLe 7$L$ $ssurances est une 63$
sSécLalLsée dans l’assurance de Ser
sonnes (lle est dotée d’un caSLtal de 
mLllLards de dLnars réSartL, entre la C$$7,
la %($ et le F1,
1ous avons entamé notre actLvLté, de
SuLs le  MuLllet dernLer, Sar la sLJnature
d’une conventLon avec la C$$7 a¿n d’utL
lLser son réseau de  SoLnts de vente
et reSrésentatLons Tue comSte la com
SaJnLe sur le terrLtoLre natLonal
84 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
Malgré une méconnaissance du
public concernant ces produits…
,l Iaut se mé¿er des aSSarences -e suLs
convaLncu Tue le marcKé est comSlqte
ment vLerJe dans ce domaLne La sSé
cLalLsatLon est une trqs Eonne cKose
Cela Sermet au[ comSaJnLes de s’Lnté
resser j un marcKé évalué j  mLllLards
de dollars Ce n’est Sas néJlLJeaEle -e
suLs certaLn Tue l’assurance de Ser
,l est évLdent Tu’en créant cette comSa
JnLe, nous avons IaLt montre de notre
amELtLon 1otre SrLncLSal oEMectLI est de
caSter  du marcKé de l’$ssurance
de Sersonnes, d’LcL j  Le dé¿ est
LmSortant ! 0aLs Me suLs convaLncu
Tu’avec Slus de Sro[LmLté et de SédaJo
JLe, nous arrLverons j vulJarLser davan
taJe tout ce TuL concerne les SroduLts
assurances de Sersonnes

A CAARAMA Assurance, société
spécialisée dans les assurances de
personnes, l’on est conscient de
s’attaquer à un domaine réputé
GLI¿FLOH0rPHVLOHSRWHQWLHOGX
marché est alléchant, celui-ci ne va
pas se développer comme par
enchantement, souligne le
Directeur général de CAARAMA
Assurance, M. Mokhtar Naouri, qui
estime qu’il y a beaucoup de travail
à faire, des produits à améliorer,
une écoute à déployer en direction
de la clientèle, une évolution sur le
plan culturel pour que les gens
puissent comprendre que
l’assurance relève d’une utilité
économique et sociale.
En se distinguant par une
organisation managériale moderne
et dynamique, et en s’appuyant sur
un réseau de distribution non
intégré qui la libère des lourdeurs
classiques de la gestion des
moyens et des investissements liée
à ces réseaux, CAARAMA
Assurance compte affronter la
concurrence et s’imposer
pleinement dans son segment de
marché, grâce à des produits
adaptés et des prestations
irréprochables.
Entretien avec le DG de CAARAMA,
M. Mokhtar Naouri
«Nous voulons être
innovants et
imaginatifs»
(ntretLen réalLsé Sar 0oKand 2ualL
Revue de l’ASSURANCE : Une petite
carte de visite de CAARAMA
Assurance ?
M. Mokhtar Naouri : C$$5$0$ $ssu
rance est une socLété d’assurances j
 ¿lLale de la C$$5, sans autre Sar
tenaLre (lle est dotée d’un caSLtal d’un
mLllLard de dLnars (lle a son sLqJe ac
tuellement j CKéraJa, au centre com
mercLal (l 4ods (lle Sro¿te du transIert
du SorteIeuLlle de la C$$5 Les clLents
de la C$$5 Sasseront j C$$5$0$ $s
surance au Iur et j mesure de l’écKéance
de leurs contrats 'eSuLs le er MuLllet
 on a commencé j actLver et les aI
IaLres TuL arrLvent j écKéances sont re
nouvelées auSrqs de C$$5$0$ $ssu
rance (lle Eéné¿cLe aussL des eIIectLIs
de la C$$5 TuL étaLent sSécLalLsés dans
les assurances de Sersonnes 'onc
nous avons un Sersonnel TualL¿é et Ior
mé, TuL a lonJtemSs travaLllé dans les
assurances de Sersonnes
1ous avons éJalement des actuaLres TuL
manLSulent les matKématLTues aSSlL
Tués au[ assurances et TuL actLvent au
seLn de notre Meune comSaJnLe
C$$5$0$ $ssurance n’a Sas au
Mourd’KuL un réseau SroSre, elle vend ses
SroduLts a travers des réseau[ de dLstrL
EutLon aJréés 1ous nous aSSu\ons sur
un réseau comSosé du réseau des
aJences dLrectes de la C$$5, des
Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
Acteurs
aJences dLrectes de la C$6+ et des
aJents Jénérau[ d’assurances TuL ac
tLvent j la IoLs Sour la C$$5 et la C$6+
1ous nous aSSu\ons aussL sur les JuL
cKets EancaLres SuLsTue la C$$5 a Sas
sé, deSuLs deu[ ou troLs ans, des conven
tLons avec le C3$, la %1$ et la %($ 7out
cela nous Sermet d’avoLr, dqs le déSart,
un réseau relatLvement étoIIé TuL avoL
sLne les  aJences
Quel est son domaine d’activité et
quels sont ses produits-phare ?
(n assurance de Sersonnes, nous avons
deu[ Jrandes catéJorLes d’assurances
,l \ a l’assurance vLe et ce Tu’on aSSelle
l’assurance ‘‘non vLe’’ 'ans l’assurance
vLe nous avons tous les SroduLts TuL ont
traLt j la Srévo\ance, j l’éSarJne et j la
caSLtalLsatLon 2n entend Sar Srévo\ance
le IaLt Sour une Sersonne d’rtre Sré
vo\ante et de SrotéJer sa IamLlle en cas
de dLsSarLtLon ou de couS dur *énérale
ment, ce sont les assurances en cas de
décqs 1ous avons des contrats
d’éSarJne, et l’e[emSle le Slus LllustratLI
en $lJérLe est celuL du contrat de la re
traLte comSlémentaLre C’est une éSarJne
TuL va rtre oIIerte j l’assuré s’Ll survLt j
un kJe donné, Jénéralement lorsTu’Ll
Sart en retraLte '’o son aSSellatLon re
traLte comSlémentaLre
Les SolLces de caSLtalLsatLon sont des
SroduLts d’éSarJne Sure 1ous n’\
85
Acteurs

sommes Sas encore en $lJérLe, Iaute de s\stqme ¿nan

cLer SerIormant et de SroduLts ¿nancLers TuL nous Ser
mettent de IructL¿er nos Slacements
Le second domaLne d’assurance de Sersonnes, c’est
celuL Tu’on désLJne Sar l’assurance ‘‘non vLe’’ ,l est
comSosé SrLncLSalement de deu[ ErancKes d’assu
rances, l’accLdent et la santé Ce sont lj les deu[ Jrands
domaLnes dans lesTuels C$$5$0$ $ssurance entend
travaLller, actLver 3our le moment, nous utLlLsons les
SroduLts aJréés Sar la C$$5 et TuL constLtuent des Sro
duLts classLTues vendus Sar l’ensemEle du marcKé
1ous avons, dans la catéJorLe « non vLe ª, les contrats
d’assurances accLdents Tue nous oIIrons trqs souvent
au[ cKauIIeurs de ta[Ls, au[ entreSrLses TuL utLlLsent
des cKauIIeurs SroIessLonnels, TuL doLvent avoLr une
couverture sSécLale, et aussL au[ entreSrLses Sour leurs
mLssLonnaLres
4uand des collaEorateurs de l’entreSrLse Sartent en
mLssLon, Lls Seuvent donc avoLr cette couverture TuL,
dans ce cas, s’aSSelle « assurance vo\aJe ª, TuL
couvre leur déSlacement 1ous avons éJalement l’as
surance vo\aJe j l’étranJer Tue nous commercLalLsons
avec une JarantLe d’assLstance au Sro¿t des cLto\ens
Sour les EesoLns de l’oEtentLon du vLsa et aussL Sour
Tu’elle SuLsse les couvrLr j l’étranJer (lle couvre les
IraLs médLcau[, l’KosSLtalLsatLon et, en cas de décqs, le
raSatrLement 1ous avons aussL dans l’assurance non
vLe les assurances scolaLres
La C$$5 a deSuLs lonJtemSs mLs sur le marcKé une
assurance scolaLre TuL couvre les enIants deSuLs la sor
tLe MusTu’au retour au domLcLle, donc durant le traMet et
durant la Srésence j l’école C’est une assurance Sas
cKqre du tout 3our  dLnars vous couvre] un enIant
toute l’année Ce TuL est IormLdaEle (t c’est un SroduLt
TuL e[Lste deSuLs trqs lonJtemSs

86 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012


'ans l’assurance vLe, nous avons SrLncL
Salement les assurances JrouSe, ou
Tu’on SourraLt aussL aSSeler assurances
« 3révo\ance collectLve ª
Lj, ce sont les entreSrLses TuL acKqtent
une couverture Sour leurs salarLés, TuL
couvre SrLncLSalement le décqs (n cas
de décqs, une somme d’arJent est re
mLse au[ a\ants droLts, soLt selon la Fre
da sL rLen n’a été mentLonné dans le
contrat, soLt au Eéné¿cLaLre désLJné Sar
le salarLé dans sa ¿cKe d’adKésLon
Le meLlleur e[emSle Tu’on a auMourd’KuL,
c’est l’assurance de 6onatracK TuL
couvre les travaLlleurs de cette entre
SrLse et leurs IamLlles j travers un caSLtal
décqs de sL[ mLllLons de dLnars 'ans la
Srévo\ance collectLve nous mettons
aussL, trqs souvent, une JarantLe com
SlémentaLre de santé collectLve TuL
couvre les IraLs médLcau[ en comSlé
ment au réJLme de sécurLté socLale
1ous avons en¿n en éSarJne une assu
rance éSarJne retraLte comSlémentaLre
C’est un SroduLt TuL marcKe trqs Seu
Sarce Tu’Ll se trouve Tue le marcKé ¿
nancLer en $lJérLe n’est Sas suI¿sam
ment déveloSSé
CAARAMA Assurance fonctionne-t-
elle selon le modèle de la CAAR ou
a-t-elle son modèle propre ?
(n matLqre de JestLon, j C$$5$0$ $s
surance nous voulons rtre Lnnovants et
LmaJLnatLIs '’aLlleurs, nous n’avons Sas
IaLt une orJanLsatLon Sar ErancKe,
comme cela se IaLt KaELtuellement dans
le marcKé deSuLs lonJtemSs, nL Sar Ionc
tLon 1ous avons une orJanLsatLon TuL
dLstLnJue le « tecKnLTue ª du « commer
cLal ª 1ous avons une 'LrectLon « 5ela
tLon clLent ª, Sarce Tue nous consLdérons
Tue, dans notre actLvLté, nous devons
aEsolument rtre j c{té de notre clLent,
réSondre j ses EesoLns et rtre attentLIs j
ce Tu’Ll Sense, j ses SréoccuSatLons,
etc 1ous nous dLstLnJuons aussL Sar le
IaLt Tue nous n’avons Sas de réseau Ln
téJré et Tue nous IonctLonnons avec un
réseau de dLstrLEutLon aJréé Cela nous
Sermet d’avoLr une certaLne lLEerté Sour
Jérer ces réseau[ LndLrects 3lut{t Tue
d’aller s’occuSer de l’acTuLsLtLon de
ELens, de JestLon des ressources Ku
maLnes, etc Ce sont les SartenaLres TuL
le Iont 1ous, nous travaLllons unLTue
ment sur les asSects de soutLen com
mercLal, de la IormatLon de la Iorce de
vente, de conceStLon de nouveau[ Sro
duLts, de JestLon des SrestatLons, de
contr{le, etc
Toutes les compagnies font ce
constat que la branche assurances
GHSHUVRQQHVHVWGLI¿FLOH1¶DYH]
vous pas des appréhensions ?
2uL, 1ous sommes conscLents Tue c’est
un domaLne asse] dLI¿cLle TuL va deman
der EeaucouS d’eIIorts Ce n’est Sas
Sarce Tu’Ll \ a des comSaJnLes d’assu
rances de Sersonnes, un réseau Ean
caLre, Tue l’assurance de Sersonnes va
Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
Acteurs
IonctLonner, va se déveloSSer mécanL
Tuement, comme Sar encKantement ,l \
a un travaLl j IaLre derrLqre, Ll \ a des Sro
duLts j amélLorer, une écoute j donner j
notre clLentqle ,l \ a un travaLl aussL sur
le Slan culturel Sour Tue les Jens
SuLssent comSrendre Tue l’assurance
relqve d’une utLlLté économLTue et so
cLale 6L les Jens s’assurent, c’est Sarce
Tu’Ll \ a un Lntérrt j cela et la meLlleure
SuElLcLté j IaLre en assurance, c’est de
Sa\er le sLnLstre L’avantaJe aussL Sour
nous, assureurs de Sersonnes, c’est Tue
nous ne Sarlons Sas de sLnLstre, nous
dLsons «3restatLonª Ce n’est Sas de
l’LndemnLsatLon, c’est de la SrestatLon La
SrestatLon nous ne la Sa\ons Sas unL
Tuement Tuand la Sersonne a eu un
évqnement malKeureu[, l’assurance de
Sersonnes couvre aussL les évqnements
Keureu[ 1ous Souvons couvrLr un ma
rLaJe 9ous ave] un enIant TuL a au
Mourd’KuL cLnT ans 9ous IaLtes le constat
Tu’auMourd’KuL les Meunes n’arrLvent Sas
j se marLer IacLlement et Tu’arrLvé j
l’kJe de  ou  ans votre enIant n’aura
Seut rtre Sas les mo\ens de le IaLre
4u’est ce TuL vous emSrcKeraLt, vous
Sarents, de luL IaLre un contrat d’éSarJne,
Tu’on aSSelleraLt contrat nuStLalLté
4uand Ll aura atteLnt l’kJe LnscrLt au
contrat, nous luL verserons un caSLtal
Tu’on aura décLdé auMourd’KuL en antLcL
Sant sur l’avenLr, en tenant comSte de
l’LnÀatLon
$uMourd’KuL, Sour Tue TuelTu’un se ma
rLe, Ll Iaut Tu’Ll déEloTue au moLns un mLl
lLon de dLnars 'ans ,  ou dans 
ans, Ll luL Iaudra Seut rtre dL[ mLllLons de
dLnars (t ELen, Me luL IaLs un contrat de
dL[ mLllLons de dLnars, Tue Me luL monte
auMourd’KuL, Sour Tu’Ll SuLsse se marLer
arrLvé j cet kJe lj Ce sont des contrats
trqs Lntéressants 0rme cKose Sour le
¿nancement des études 4uL me dLt Tue
mon ¿ls, Tuand Ll atteLndra ,  ou 
ans, Ll Sourra suLvre des études unLversL
taLres ou Sost unLversLtaLres (t ELen, Me
décLde auMourd’KuL
L’assurance de Sersonnes Sermet
d’avoLr de l’oStLmLsme vLsjvLs de l’ave
nLr (n IaLt, elle Sermet d’avoLr une attL
tude SosLtLve et actLve vLsjvLs de l’ave
nLr 1ous Sassons du cLto\en SassLI j un
cLto\en actLI TuL Jqre ses aIIaLres et TuL
voLt l’avenLr dLIIéremment, avec oStL
mLsme
87
Acteurs

Entretien avec le DG du FGA,

M. Mohamed Fatmi
«Le FGA a besoin d’une
révision de son
environnement juridico-
administratif»
(ntretLen réalLsé Sar 0oKand 2ualL

Le Fonds de Garantie Automobile est un organisme appelé à jouer un rôle important, à la hauteur de sa mission
qui est éminemment sociale et d’intérêt général. Il gagnerait, d’une part, à être débarrassé de quelques entraves
juridico-administratives et, d’autre part, à étendre son champ d’intervention.
Nonobstant l’importance d’une telle institution, il y a peu d’Algériens qui en connaissent son existence.

Revue de l’ASSURANCE : Quelles orJanLsme j Sart entLqre, j savoLr le De quel bilan peut se prévaloir
sont, Monsieur le DG, les missions F*$, et de con¿er la SrLse en cKarJe le FGA ?
du FGA ? des dommaJes résultants des manLIes 'eSuLs , le F*$ a mLs en Slace une
M. Mohamed Fatmi : Le Fonds de *a tatLons trouElants l’ordre SuElLc et des orJanLsatLon Sour ELen accomSaJner
rantLe $utomoELle F*$, est un étaElLs actes de terrorLsme j un autre orJa les vLctLmes ou leurs a\ants droLt élL
sement SuElLc sous tutelle du 0LnLstqre nLsme TuL luL relqve du mLnLstqre de JLEles j son LnterventLon Cette orJanL
des FLnances TuL a KérLté du Fonds 6Sé l’,ntérLeur satLon consLste notamment en ce TuL
cLal d’,ndemnLsatLon F6, leTuel a été $LnsL, la créatLon du F*$ a été consa suLt 
créé dans le cadre de la loL de ¿nances crée Sar le décret e[écutLI du  $vrLl Ŷ  La mLse en Slace de structures
de  3our raSSel, le F6, avaLt LnLtLa , Sour Srendre en cKarJe e[clusL IonctLonnelles devant Srendre en
lement Sour oEMet d’LndemnLser les vLc vement les LndemnLsatLons des vLctLmes cKarJe ces vLctLmes ou leurs a\ants
tLmes d’accLdents corSorels de la cLrcu ou leurs a\ants droLt d’accLdents corSo droLt 
latLon routLqre, causés Sar des véKLcules
automoELles dans le cas o l’auteur res
SonsaEle est Lnconnu ou non assuré
3ar la suLte, aSrqs les événements Tu’a
connu notre Sa\s en  et, j comSter
rels de la cLrculatLon TuL ne sont Sas SrLs
en cKarJe Sar les comSaJnLes d’assu
rances
Le F*$ est donc un orJanLsme du sec
teur des assurances doté de la Serson
Ŷ  La mLse en Slace des Srocédures
de JestLon souSles a¿n de IacLlLter au
ma[Lmum les IormalLtés admLnLstra
tLves Sour accélérer les rqJlements de
dossLers d’LndemnLsatLon 
de , les SouvoLrs SuElLcs ont éten
du l’LnterventLon du F6, resSectLvement
au[ dommaJes résultants des manLIes
tatLons trouElants l’ordre SuElLc et Sor
tant atteLnte j la sécurLté et ensuLte j
des actes de terrorLsme (n , les
SouvoLrs SuElLcs, comSte tenu du
nomEre croLssant des vLctLmes de la cLr
nalLté morale et de l’autonomLe ¿nan
cLqre Le décret susvLsé SrévoLt
éJalement Tu’Ll est admLnLstré Sar un
ConseLl d’$dmLnLstratLon et dLrLJé Sar un
'Lrecteur *énéral en vue de mLeu[ en
cadrer la JestLon et Sar lj, luL donner
une stature d’un orJanLsme aSSelé j
Mouer un r{le LmSortant et j la Kauteur
Ŷ  La SroSosLtLon, au[ vLctLmes
concernées, de rqJlement j l’amLaEle
des LndemnLtés Easées sur le Earqme
d’LndemnLsatLon Srévu Sar la léJLslatLon
des assurances a¿n de réduLre les dé
laLs et évLter les Srocédures MudLcLaLres
TuL sont SarIoLs contraLJnantes et co€
teuses Sour les vLctLmes 
culatLon routLqre, ont décLdé de IaLre de sa mLssLon TuL est émLnemment so Ŷ  Le conventLonnement des méde
Srendre en cKarJe ces vLctLmes Sar un cLale et d’Lntérrt Jénéral cLns e[Serts au nLveau des dLIIérentes

88 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012

 Acteurs

réJLons du Sa\s Sour Srocéder au[ e[ $ssurés F*$6 TuL est une LnstLtutLon SourraLt en IaLre usaJe de ces Ionds
SertLses médLcales des Elessés des créée en  Sour LntervenLr en cas de
accLdents de la cLrculatLon routLqre, IaLllLte ou d’LnsolvaELlLté d’une comSa Comment une victime, qui aurait be-
Srocédure nécessaLre Sour le calcul de JnLe d’assurances Sour LndemnLser les soin de votre intervention, pourrait
leurs LndemnLtés  assurés dans la lLmLte de ses caSacLtés avoir connaissance de l’existence du
Ŷ  Le conventLonnement des avocats ¿nancLqres 3our cela Ll est Srévu, dans FGA ?
conseLls au nLveau de toutes les MurLdLc le te[te TuL a créé ce Fonds, une cotLsa La vLctLme élLJLEle j l’LnterventLon du
tLons Sour reSrésenter et déIendre les tLon annuelle de , du cKLIIre d’aI Fonds a SlusLeurs voLes Sour IaLre valoLr
Lntérrts du F*$, Tuand Ll est mLs en IaLres Tue doLvent verser toutes les ses droLts 6oLt elle saLsLt dLrectement le
cause comSaJnLes Le F*$6 ne Seut Lnterve F*$, soLt elle le IaLt Sar le ELaLs de son
Cette orJanLsatLon a SermLs au F*$ de nLr Tu’aSrqs la saLsLne Sar la CommLs avocat conseLl (lle Seut le IaLre éJale
réalLser deSuLs , date de sa créa sLon de suServLsLon des assurances TuL ment Sar le ELaLs d’une comSaJnLe d’as
tLon j , un rqJlement de  relqve du mLnLstqre des FLnances 8ne surances Les aJences d’assurances
dossLers, Sour un montant d’LndemnL IoLs saLsL, ce Fonds étudLe les dossLers orLentent ces vLctLmes sur le Fonds Sour
tés de Slus de  mLllLons de dLnars et LntervLent Sour LndemnLser en Ionc rtre LndemnLsées '’aLlleurs, nous
Le reste des dossLers est en Lnstance tLon des dLsSonLELlLtés comStons EeaucouS sur le réseau com
de traLtement eu éJard au[ Srocédures mercLal des comSaJnLes d’assurances
MudLcLaLres et de JestLon Vous est-il arrivé de dépasser en
En moyenne, combien de dossiers indemnisations, les ressources Vous n’avez donc pas besoin d’avoir
recevez-vous annuellement ? dont vous disposez ? une présence physique dans toutes
$nnuellement, nous recevons entre  -usTu’j maLntenant les LndemnLtés Tue les wilayas ?
et  dossLers nous versons n’ont Sas atteLnt toutes 3our le moment, nous comStons sur le
nos dLsSonLELlLtés 'onc nous avons un concours des réseau[ des comSaJnLes
D’où proviennent vos ressources ? e[cédant, leTuel est Slacé en Eons du d’assurances TuL constLtuent le traLt
Le F*$ dLsSose de cLnT ressources La 7résor ou en déS{ts j terme, Sour IaLre d’unLon entre les vLctLmes et le F*$
SrLncLSale, c’est la contrLEutLon des as IructL¿er ces caSLtau[ de telle sorte Tue '’aLlleurs, le F*$ a une seule reSrésen
surés (n eIIet, lorsTu’un assuré sous sL le F*$ est aSSelé j IaLre des Lndem tatLon, TuL est localLsée au nLveau de la
crLt une assurance automoELle, Ll verse nLsatLons EeaucouS Slus LmSortantes, Ll caSLtale
 de la SrLme d’assurance oElLJatoLre
j son aJence d’assurance, TuL sont re
versés au F*$ ,l \ a aussL les SroduLts
¿nancLers des Slacements et le recou
vrement sur les déELteurs d’LndemnLtés
6ur ce dernLer SoLnt, Tuand le F*$ Ln
demnLse les vLctLmes et Tue l’auteur des
dommaJes est connu et solvaEle, le
F*$ e[erce une actLon récursoLre Sour
recouvrer ce Tu’Ll a versé au[ vLctLmes
,l \ a éJalement la maMoratLon d’amende
des contraventLons Sour déIaut d’assu
rance automoELle (n eIIet, lorsTue
TuelTu’un commet une LnIractLon de
déIaut d’assurance oElLJatoLre et Tu’Ll
est LnterceSté Sar les servLces de SolLce,
Ll SaLe une contraventLon avec une ma
MoratLon de  TuL est reversée an
nuellement au F*$
La dernLqre ressource, TuL est nouvelle,
c’est la CommLssLon de JestLon du
Ionds de JarantLe des assurés
(n Slus de son actLvLté Tue nous venons
de décrLre, le F*$ a été cKarJé Sar le
mLnLstqre des FLnances de Jérer Sour
son comSte le Fonds de *arantLe des

Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 89

Acteurs
$ mo\en terme, on SourraLt envLsaJer
de créer des reSrésentatLons réJLonales
Sour se raSSrocKer au ma[Lmum des
vLctLmes des ZLla\as de l’LntérLeur
Quelles sont les perspectives
d’évolution du FGA ?
$ court terme, le F*$ est aSSelé j Ln
demnLser davantaJe, comSte tenu d’un
certaLn nomEre de Iacteurs 6tatLstLTue
ment, la tendance des accLdents et
donc du nomEre de vLctLmes est Jéné
ralement j la Kausse et les LndemnLtés
calculées sur la Ease du 610* vont
donc auJmenter en IonctLon de l’évolu
tLon de celuLcL
'’autre Sart, la mLse en Slace d’un Slan
de communLcatLon et de vulJarLsatLon
du F*$ enJendrera une auJmentatLon
des ouvertures de dossLers de vLctLmes,
et l’encouraJement du rqJlement j
l’amLaEle va LnÀuer sur le nomEre de
90 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
dossLers j réJler aLnsL Tue sur les mon
tants des LndemnLtés (t cela nécessL
tera l’adaStatLon et le renIorcement des
structures centrales du F*$ et la créa
tLon j terme de reSrésentatLons réJLo
nales, a¿n de raSSrocKer le Fonds des
vLctLmes de l’LntérLeur du Sa\s dans le
Eut de leur éSarJner les lonJs déSlace
ments Tu’Lls auront j IaLre souvent au
sLqJe du F*$ j $lJer
Que pensez-vous des dispositions
législatives séparant les assurances
de personnes des assurances
dommages ?
Le F*$ n’est nullement concerné Sar la
nouvelle léJLslatLon séSarant les assu
rances dommaJes Sar raSSort au[ as
surances des Sersonnes 7outeIoLs, en
tant Tu’oEservateur dans le secteur des
assurances, Me Sense Tue cette séSara
tLon TuL, du reste e[Lste dans Eon
nomEre de Sa\s, étaLt nécessaLre car
cKacune de ces assurances a sa SartL
cularLté (n outre, sur le Slan de l’orJa
nLsatLon du marcKé de l’assurance,
cette séSaratLon ne Seut Tu’rtre SosL
tLve
Concernant le déveloSSement des as
surances de Sersonnes, Me Sense Tu’Ll
ne sera Sas une tkcKe aLsée Sarce Tue
nous avons un envLronnement socLo
économLTue TuL est un Seu contraL
Jnant, j commencer Sar l’asSect cultu
rel et relLJLeu[, le marcKé ¿nancLer
n’oIIre Sas des SroduLts asse] rémuné
rateurs et, en¿n l’asSect ¿scal TuL n’est
Sas trqs motLvant
-e Sense Tue sL ces oEstacles venaLent
j rtre levés ou atténués et, avec la
conMuJaLson du d\namLsme commercLal
des oSérateurs d’assurance, la ErancKe
SourraLt se déveloSSer SroJressLve
ment
 Zoom

Créneau relativement nouveau dans le pays

L’assistance automobile prend
de l’ampleur
3ar 1essma $JKLles

L’assistance automobile est un nouveau produit

« large public » sur le marché algérien.
Pourtant, l’offre n’est pas si nouvelle que cela.
Le premier établissement à faire dans
l’assistance automobile n’est paradoxalement
pas une compagnie d’assurance. C’était plutôt
un tour-operator, le Touring club d’Algérie.
&¶pWDLWYHUVOD¿QGHVDQQpHV
L’offre était limitée dans l’espace et
dans le temps, puisque les secours,
déjà rares, ne pouvaient être possibles
au-delà de 22 heures.

eSuLs les années , le sec

D teur connavt un vérLtaEle Eoom

,l Srend son envol vers 
Sar le ELaLs d’une comSaJnLe
SrLvée, $llLance $ssurances 6L elle a
démarré avec TuelTues clLents et seule
ment TuelTues dL]aLnes de camLons, $l meilleurs conditionsª, martqletLl
JérLe 7ourLnJ assLstance $7$ crée
conMoLntement Sar 7ourLnJ CluE d’$lJérLe
et $llLance $ssurances Srends de l’am
Sleur d’année en année
6elon 0 LamLne .KelLIatL, dLrecteur e[é
cutLI de $7$, la socLété Jqre auMourd’KuL
un SorteIeuLlle de Srqs de   clLents
actLIs Car, en Slus des clLents d’$llLance
assurances, la socLété travaLlle éJale
ment avec la ComSaJnLe alJérLenne
Deux privés sous-traitent
3our mLeu[ aller de l’avant, $7$ SroSose
pour tous
SlusLeurs Iormules d’assLstance automo
ELle 'e la sLmSle souscrLStLon au SrL[ de
$7$ dLsSose auMourd’KuL, selon son dL
 '$ an TuL donne droLt unLTuement
recteur e[écutLI, de Srqs de  camLons
au remorTuaJe, la socLété SroSose l’oI
remorTueurs et de SlusLeurs dL]aLnes de
Ire  '$ TuL donne droLt, en Slus du
ta[Ls Couvrant les  ZLla\as du Sa\s,
remorTuaJe Sartout dans le Sa\s, j une
cette oIIre vLse j tranTuLllLser l’automoEL
SrestatLon ta[L en cas o la Sersonne en
lLste sur les SrLncLSau[ réseau[ routLers
Sanne ou accLdentée est accomSaJnée
du Sa\s «Nous avons même des
de memEres de sa IamLlle
d’$ssurance et de réassurance C$$5
$7$ travaLlle éJalement avec un autre
oSérateur SuElLc, la CaLsse natLonale de
conventions avec des taxis pour le trans-
3remLqre socLété sSécLalLsée dans l’as
port des familles dans le cas où la répa-
sLstance automoELle Srésente en $lJérLe,
ration prend du tempsª, LndLTue 0 .Ke
,nter3artner $ssLstance, ¿lLale du JrouSe
0utualLté aJrLcole C10$ lLIatL «Le client doit être mis dans de
$;$, oIIre davantaJe

Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 91

Zoom

vLtres et autres SareErLses ¿ssurés etou

ErLsés, dans des JaraJes conventLonnés
avec la socLété 0Leu[, $7$ amELtLonne
de Sasser des conventLons avec des Ja
raJLstes Sour SouvoLr SroSoser des Ja
raJes de réIérence au[ automoELlLstes
$ SrécLser Tue les deu[ oSérateurs Ln
dLTuent avoLr étaElL j  mLnutes la du
rée entre le moment de l’aSSel du clLent
et l’arrLvée du camLon de déSannaJe
Les remorTueurs et déSanneurs sont
recrutés, selon nos Lnterlocuteurs, dans
les réseau[ déMj e[Lstants sur le marcKé,
dans le resSect des normes et de la ré
JlementatLon 3ar e[emSle, ne sont ac
ceStés Tue les camLons réSondants au[
normes contr{le tecKnLTue«
Ces données Iont de l’assLstance auto
moELle un créneau en SleLne e[SansLon,
surtout avec l’arrLvée sur le marcKé de
nouveau[ oSérateurs LnternatLonau[
connus dans le domaLne
N. A.

La socLété, TuL travaLlle en collaEoratLon Sas rLJLdes, Sarce

avec SlusLeurs comSaJnLes d’assurance Tu’Lls sont ¿[és Sar les
6$$ et *$0 notamment, SroSose comSaJnLes d’assu
mrme l’KéEerJement Sour toute une Ia rance
mLlle dont le véKLcule est accLdenté ou en 6L les deu[ comSa
sLtuatLon de Sanne «Nous avons des JnLes veulent aller en
conventions avec des hôtels un peu par- core loLn, les cKemLns
tout dans le pays, de sorte à offrir un restent j la IoLs lonJs
hébergement gratuit à la personne en et dLIIérents $lJérLe
GLI¿FXOWpRXjVDIDPLOOHSHQGDQWTXHVRQ 7ourLnJ $ssLstance
véhicule est en réparationª, atteste 0 comSte, Sar e[emSle,
LamLne %enawssa, dLrecteur Jénéral de élarJLr son assLstance
,nter3artner $ssLstance au[ SoLds lourds,
mrme sL 0 %enawssa
La guerre des propositions consLdqre Tue le lourd
est «un métier à partª
,nstallée en $lJérLe dqs , l’entre Ce TuL ne l’emSrcKe
SrLse a sLJné des conventLons avec Slu Sas de SroMeter cela
sLeurs concessLonnaLres automoELles j dans le Iutur
TuL elle assure l’assLstance Sendant la 'e son c{té, 0 .KelL
SérLode de JarantLe des véKLcules ,l IatL veut aller loLn dans
s’aJLt essentLellement de 'Lamal CKe l’assLstance automo
vrolet, %0: et 2Sel, 3euJeot et 5e ELle (n Slus du lourd,
nault $vec ses SartenaLres, ,nter3arte $7$ veut LnvestLr un
naLre assLstance Jqre, selon 0 créneau rarement utLlL
%enawssa, «SOXVLHXUVGL]DLQHVGHPLOOLHUV sé MusTuelj  le rLsTue
de clientsª Le cKLIIre et les tarLIs ne sont vLtres ,l s’aJLt de réSa
rer JratuLtement les

92 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012

 Zoom

7roLs TuestLons j
Lamine Khelifati
(Algérie Touring Assistance) et j
Lamine Benaïssa
(InterPartenaire Assistance)
Propos recueillis par 1essma $JKLles

Revue de l’ASSURANCE : Quels

sont les services que vous proposez
aux clients ?
Lamine Khelifati : 1ous avons un ré
seau de Srqs de  camLonsremor
Tueurs Srrts j LntervenLr sur tout le terrL
toLre natLonal en une demLKeure envLron,
j l’e[ceStLon des ]ones saKarLennes o
les dLstances sont trqs lonJues 1ous
avons sLJné, éJalement, des conven
tLons avec des ta[Ls un Seu Sartout Sour
accomSaJner, en cas de EesoLn, la Ser
sonne dont le véKLcule est LmmoELlLsé ou
sa IamLlle 7out cela, sans Tue le clLent
ne SaLe, aucun centLme de Slus sur sa
souscrLStLon

Lamine Benaïssa : 1ous avons Srqs de lLance $ssurances l’actLonnaLre maMorL d’aEord élarJLr notre réseau Sour ré
 camLons Srrts j secourLr nos clLents
au Sro¿t duTuel, nous mettons éJale
ment, j sa dLsSosLtLon, un servLce ta[L
(n Slus de cela, durant l’attente de la
réSaratLon du véKLcule ou en cas d’éloL
taLre, la C$$5 et la C10$ 1ous amEL
tLonnons de sLJner d’autres contrats
Lamine Benaïssa : 1ous travaLllons,
deSuLs SlusLeurs années, avec la 6ocLété
Sondre au mLeu[ j la demande 1ous
allons ensuLte sLJner des conventLons
avec des JaraJLstes Sour eIIectuer les
réSaratLons sur nos SroSres sLtes (n
Slus de cela, nous comStons travaLller
Jnement, nous SroSosons l’KéEerJe alJérLenne des $ssurances 6$$ 1ous sur les SoLds lourds et, SrocKaLnement,
ment dans un K{tel Cela est valaEle IaLsons aussL de la SrestatLon de servLce sur les rLsTues vLtres
aussL Sour la IamLlle de l’automoELlLste Sour la *énérale $ssurance 0édLterra
3our cela, nous avons des conventLons néenne *$0 (n Slus de ces comSa Lamine Benaïssa : 1ous allons ELen s€r
avec des K{tels dans SlusLeurs vLlles du JnLes, nous avons des conventLons avec élarJLr notre réseau 3our les SoLds
Sa\s des concessLonnaLres automoELles, no lourds, c’est un SroMet d’avenLr ,l ne Iaut
tamment 'Lamal %0:, CKevrolet, Sas ouElLer Tue c’est un métLer j Sart,
Quels sont vos partenaires dans le
domaine des assurances ?
Lamine Khelifati : 1otre SremLer Sarte
naLre est le 7ourLnJ CluE d’$lJérLe avec
TuL nous avons créé l’entreSrLse 1ous
soustraLtons, Sour l’Lnstant, avec $l
2Sel, 3euJeot et 5enault
Quels sont les services que vous
comptez proposer à l’avenir ?
Lamine Khelifati : 1ous comStons
TuL nécessLte une e[SertLse j Sart 3ar
contre, nous allons LntervenLr, trqs Sro
cKaLnement, dans l’assLstance KaELta
tLon C’est un nouveau créneau TuL n’est
Sas encore e[Sloré dans le Sa\s

Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 93

Eclairage

6HJPHQW¿QDQFLHUHQGpYHORSSHPHQWHQ$OJpULH
La bancassurance se met
3ar <ouceI %ou\aKLa /DEDQFDVVXUDQFHDpWpODQFpHHQGDQVQRWUHSD\V(OOHFRPPHQFHj
peine à se développer. Depuis sa réglementation par les textes régissant
les assurances, un premier pas vient d’être franchi dans la promotion de
la bancassurance en Algérie.

GDQVOHQXPpURGX-RXUQDO2I¿FLHO

L
es banques sont désormais
autorisées à vendre les pro-
duits d’assurance pour le
compte des sociétés d’assu-
rances. Certes, son développement
demeure limité mais, les opportunités
de son développement sont multiples.
La bancassurance demeure une ex-
cellente formule de distribution pour
augmenter le taux de couverture des
SHUVRQQHVHWXQPR\HQHI¿FDFHTXLD
fait ses preuves dans de nombreux
pays où l’assurance a été générali-
sée.
Toujours est-il, cette nouvelle activité
semble être une innovation dans le
V\VWqPH ¿QDQFLHU HW UDSSHOOH VRQ LQ-
térêt vital dans le développement des
assurances ainsi que son apport pour
les banques. Ainsi, l’arrêté du 6 août
2006 signé par le ministre des Fi-
nances, M. Karim Djoudi, et publié
D ¿[p OHV SURGXLWV G¶DVVXUDQFH SRX-
vant être distribués par les banques
HWSDUOHVpWDEOLVVHPHQWV¿QDQFLHUVHW
assimilés ainsi que les niveaux maxi-
mums de la commission de distribu-
tion.
Selon l’article 1 du décret, les pro-
duits d’assurance à commercialiser
par les banques sont nombreux. Il
s’agit notamment de ceux relatifs aux

Un secteur en constante croissance

e cKanJement vLent, j SoLnt nommé, Sour consolLder SroSre, TuL leur accorde une e[clusLvLté de SrLncLSe, la Eancas

L la réIorme du secteur des assurances ,l a Sour oEMec

tLI, de mLeu[ rentaELlLser le réseau d’aJences et de stL
muler, l’actLvLté et la sécurLté ¿nancLqres, des socLétés
La Sart de marcKé, des nouvelles comSaJnLes d’assurances,
devLent de Slus en Slus LmSortante, dans un secteur en
constante croLssance 8n secteur TuL comStaLt, avant l’arrLvée
sur le marcKé, des nouvelles ¿lLales, destLnées au[ assurances
de Sersonnes,  socLétés d’assurances toutes ErancKes, dont
 SrLvées
1éanmoLns, le tau[ de couverture reste j amélLorer L’$lJérLe
dLsSose de, seulement, une aJence Sour  KaELtants
0aLs, l’auJmentatLon, du cKLIIre d’aIIaLres annuel, reste LmSor
tante 5Len Tu’en , le cKLIIre d’aIIaLres a auJmenté de 
mLllLards de dLnars, atteLJnant les  mLllLards de dLnars, contre
, en , soLt une auJmentatLon de Srqs de  Le léJLs
lateur alJérLen, conscLent de l’LrrévocaELlLté de la SroJressLon
de la Eancassurance, dans le monde, a antLcLSé en l’LntéJrant
surance doLt se mettre en °uvre, dans le resSect des rqJles
du droLt EancaLre, et sans transJresser les SrescrLStLons, du
droLt des assurances (n oStant Sour ce nouveau mode de
dLstrLEutLon, l’$lJérLe comSte réalLser l’envol eIIectLI de sa Ean
cassurance, et rattraSer, aLnsL, le retard accumulé Cette volon
té de réussLte se manLIeste, j travers l’annonce d’LmSortants
accords de SartenarLats, entre EanTues et socLétés d’assu
rances
%Len Tue le secteur en $lJérLe, demeure Seu déveloSSé, le
conceSt de Eancassurance, de ce IaLt, a été LntroduLt, dans un
Eut de Eooster ce marcKé, en dLversL¿ant le réseau de dLstrLEu
tLon, surtout Tue les EanTues Eéné¿cLent d’une Eonne LmaJe
de marTue, d’une IréTuence de contact des clLents, Slus éle
vée, et d’une meLlleure connaLssance de la sLtuatLon SatrLmo
nLale, de leurs clLents 3our les EanTues, aussL, la vente des
SroduLts de Eancassurance ne Seut Tu’élarJLr, davantaJe, leur
Jamme de SroduLts, ¿délLser leurs clLents et, surtout, assurer la
dans la loL 1ƒ, du  IévrLer  art , modL¿ant et croLssance des marJes EancaLres, Sar des rentrées réJulLqres,
comSlétant l’2rdonnance  art  (n vertu de cette
loL, l’assurance et la EanTue vont, désormaLs, de SaLr
L’oEMectLI SrLncLSal, TuL consLste j vendre des SroduLts d’assu
rance, j travers le réseau des aJences EancaLres est, de la
sorte, SartaJé, Sar les deu[ LntermédLaLres ¿nancLers %Len Tue
les deu[ actLvLtés soLent soumLses, j un réJLme MurLdLTue
94 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
de Ionds
3ar aLlleurs, le secteur est caractérLsé Sar l’Lntérrt JrandLssant,
Tue toutes les EanTues de la Slace, luL accordent $vec des
SroduLts sLmSles, des Srocédures raSLdes et l’aSSuL des ré
seau[ EancaLres, le déveloSSement de ce secteur est, désor
maLs, acTuLs
 Eclairage

au diapason

branches d’assurances de personnes, accidents,

maladies, assistance vie décès, capitalisation et
assurance crédits.
Il s’agit aussi de l’assurance des risques simples
d’habitation, des multirisques habitations, de l’as-
surance obligatoire contre les risques de catas-
trophes, des risques agricoles. L’article 2 précise
les détails de la rémunération servie sous forme de
commission de distribution de produits d’assu-
UDQFH ,O ¿[H HQ IDLW OH PRQWDQW GH OD SULPH j HQ-
caisser pour chaque produit.

Les atouts de la bancassurance

a Eancassurance oIIre EeaucouS d’avantaJes (n un caractqre de Sro[LmLté, alors Tue les comSaJnLes d’assu

L IaLt, Ll \ a lLeu de retenLr Tue la Eancassurance Ser

met, au[ clLents de la EanTue, de souscrLre j des
SroduLts Eon marcKé, Sarce Tu’Ll s’aJLt d’une dLstrL
EutLon larJe, TuL Sousse les comSaJnLes j consentLr une tarL
¿catLon, trqs comSétLtLve La EanTue néJocLe avec sa com
SaJnLe, ce Tue l’on aSSelle « la vente de masse ª, TuL luL
Sermet de réduLre les SrL[, au ma[Lmum, contraLrement j la
vente LndLvLduelle Le courtLer, Tuant j luL, devra Lnclure tous
ses IraLs de démarcKaJe envers la clLentqle, Sour calculer
ses JaLns, au moment o la EanTue travaLlle j la marJe, em
SloLe ses aJences et sa Iorce de vente, Sour SroSoser des
SroduLts d’assurance, Tu’elle commercLalLse en masse, j
c{té d’autres servLces EancaLres classLTues, notamment Le
réseau tradLtLonnel ne s’Lntéresse Sas j la vente LndLvLduelle,
de ce t\Se de SroduLts, alors Tue les comSaJnLes d’assu
rance s’Lntéressent, elles, j la vente j tLtre collectLI, j des
entreSrLses, TuL comStent SlusLeurs dL]aLnes de salarLés
La vente LndLvLduelle se concentre, donc, sur la Eancassu
rance, tandLs Tue les LntermédLaLres en assurances s’orLen
tent, EeaucouS Slus, vers la vente de SroduLts, j la 30( et j
la Jrande entreSrLse 3ar aLlleurs, la Eancassurance Srésente
rances recourent j des courtLers, lesTuels sont oElLJés de se
déSlacer, Sour recruter de la clLentqle 8n clLent, TuL Iré
Tuente couramment son aJence EancaLre est, aLnsL, mLs en
sLtuatLon d’oEtenLr des renseLJnements et des oIIres, sur des
SroduLts d’assurance, en Sro¿tant des conseLllers d’aJence,
TuL le connaLssent deSuLs lonJtemSs, et TuL se trouve, donc,
dans un clLmat de con¿ance
'e Slus, les EanTues ont déveloSSé des SroduLts sLmSles,
avec des contrats IacLlement comSréKensLEles, et des SroSo
sLtLons de SacNaJe, souvent lLées au[ crédLts $ vraL dLre, Sar
le déveloSSement de cette actLvLté, le secteur Mette les Eases
des Slans d’actLon, TuL seront mLs en °uvre, de manLqre
coordonnée, Sar les EanTues et les assurances, en vue de
IavorLser la rentaELlLté, la comSétLtLvLté et l’esSrLt d’LnnovatLon,
dans le secteur assurances et des EanTues Ce TuL est en
treSrLs, MusTu’j Srésent, est Iondé sur une vLsLon, Tue Sar
taJent tous les resSonsaEles du secteur, et TuL vLse j ras
semEler toutes les LnLtLatLves La Eancassurance constLtue un
nouvel enJaJement, Sour oIIrLr des SroJrammes Slus sLmSles
et eI¿caces, et adaStés au[ EesoLns locau[
Y. B.

Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 95

Actualité

Le salon s’est tenu en octobre 2011

E[poÀnances,
Un rendez-vous pour les
professionnels des assurances
3ar 1essma $JKLles

Le pavillon Casbah du Palais des expositions a abrité, du 17 au 21 octobre dernier le salon

SURIHVVLRQQHOGHVEDQTXHVLQVWLWXWLRQVDVVXUDQFHVHWSURGXLWV¿QDQFLHUV([SR¿QDQFHV
Second du genre après celui qui s’est tenu l’année dernière, le salon de cette année a regroupé 40 participants,
soit deux de plus qu’en 2010.

e SavLllon CasEaK du 3alaLs des l’exposition elle-mêmeª, a déclaré +o

L
e[SosLtLons a aErLté, du  au 
octoEre dernLers le salon SroIes
sLonnel des EanTues, LnstLtu
encore limité. La preuve est, que l’es-
cLne ,dLr, resSonsaEle de l’entreSrLse sentiel des entreprises du secteur, sont
0Lra TuL a orJanLsé le salon, Sour le représentéesª, a encore LndLTué le Sré
comSte de la 6ocLété alJérLenne des sLdent du comLté d‘orJanLsatLon
tLons, assurances et SroduLts ¿nancLers IoLres et e[SortatLons 6$F(; 'ans les allées du SavLllon CasEaK,
([So¿nances 
6econd du Jenre aSrqs celuL TuL s’étaLt
tenu l’année dernLqre, le salon de cette
année a reJrouSé  SartLcLSants, soLt
deu[ de Slus Tu’en 
La durée du 6alon a été réduLte de deu[
Mours «Nous avons limité la durée de
cette année, à 5 jours, pour nous per-
mettre de consacrer, d’autres tranches
horaires, à des activités autres, que
96 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
Les orJanLsateurs du 6alon esSéraLent
IaLre mLeu[, Tue l’année Sassée ,ls
avaLent l’amELtLon d’attLrer le Slus de
monde SossLEle 0aLs, comme le salon
n’a Sas encore atteLnt une dLmensLon Ln
ternatLonale, les orJanLsateurs rrvent de
IaLre venLr Slus d’e[Sosants et d’attLrer
des socLétés mondLales «Notre objectif
est, bien sûr, d’aller vers l’International,
d’autant plus que, le marché local est
l’amELance est j l’LnstallatLon, en ce Mour
d’ouverture du salon $ l’e[ceStLon
d’$;$, TuL vLent Muste de s’Lnstaller en
$lJérLe, toutes les comSaJnLes d’assu
rances Srésentes sur le marcKé natLonal,
ont SrLs leurs TuartLers
«C’est une bonne occasion, pour nous,
de faire connaître notre compagnie, au
grand public. Le salon est, également,
une opportunité pour nous, de faire
 Actualité

connaître nos produits, mais, également, sSécLalLsée dans l’assLstance, est Sré oSSortunLté, Sour luL, d’aI¿cKer ses Lnten
d’essayer de contracter de nouveaux sente, Sour la SremLqre IoLs ,nter3artner tLons
contratsª, a déclaré un cadre de la 6o assLstance aI¿cKe des amELtLons léJL '’autres e[Sosants, SuElLcs ou SrLvés,
cLété natLonale des assurances 6$$,
rencontré sur le stand, de sa socLété
1otre K{te n’a Sas Su dLre Slus 3as Slus,
d’aLlleurs, Tue 0 LounLcL, 'Lrecteur com
mercLal de la C$$5 ComSaJnLe alJé
tLmes 3our Jlaner Slus de clLents, et
mLeu[ vendre ses SroduLts, la socLété a
déSlo\é des mo\ens LmSortants
«Nous sommes dans un marché extrê-
mement concurrentiel. Nous essayons
n’en Sensent Sas moLns CKacun \ est
allé de sa SroSre anal\se, déclarant ses
amELtLons, et se donnant rende]vous,
Sour le SrocKaLn salon
$ coté des e[SosLtLons, des salons tKé
rLenne d’assurance et de réassurance,
TuL aI¿cKe un sourLre courtoLs, en Iace
de ses vLsLteurs
3as loLn des deu[ comSaJnLes Su
ElLTues, une des ¿lLales du IranoaLs $;$,
Appel à Contribution
Nous informons notre aimable lectorat,
et plus précisément les acteurs du
secteur des assurances, que les
colonnes de la Revue de L’ASSURANCE
leurs sont ouvertes pour apporter leurs
éventuelles contributions sur les sujets
et thématiques qui les intéresseraient.
Une rubrique intitulée «Contributions»
sera ouverte dès le prochain numéro.
de gagner plus de place. C’est ce que matLTues, se sont tenus ,ls ont Sorté sur
nous allons tenter de faire, durant ce des suMets dLvers, lLés au[ métLers des
salonª, a aI¿cKé LamLne %enawssa, le EanTues et des assurances
'Lrecteur *énéral de la comSaJnLe, TuL N.A.
a IaLt le déSlacement, en Sersonne 8ne
Pour toute participation, veuillez
adresser vos textes, accompagnés
d’une copie de votre pièce d’identité,
à l’adresse suivante :
Conseil national des Assurances (CNA)
01, Rue Chahid Aïssa Azzi,
Dély-Ibrahim. 16302 Alger.
Fax : 021 91 91 51
Email : contact@cna.dz
Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 97
Actualité

Séminaire international sur les

assurances des catastrophes naturelles
Un segment
porteur à renforcer
3ar <ouceI %ou\aKLa

,QYHVWLUVRQDUJHQWGHPDQLqUHSHUIRUPDQWHF¶HVWELHQ0DLVDYRLUODJDUDQWLHTXHO¶RQSHXWHQSUR¿WHUWUqVYLWH
en cas de sinistre, c’est encore mieux. Cette idée résume un peu l’importance de l’assurance CAT-NAT, produit
de surcroît obligatoire, mais tout de même en retard, chez nous, en termes de volume des souscriptions et
d’un taux de pénétration faible.
C’est autour de cette problématique que la Compagnie centrale de réassurance (CCR) a organisé le 10 novembre
jO¶K{WHO6R¿WHO$OJHUXQVpPLQDLUHLQWHUQDWLRQDODYHFODSDUWLFLSDWLRQDXF{WpGHVDFWHXUVGXPDUFKp
QDWLRQDOGHVDVVXUDQFHVGHVDXWUHVSURIHVVLRQQHOVFRQFHUQpVSDUOHVXMHWUpJXODWHXUVVFLHQWL¿TXHVH[SHUWV
techniques et commerciaux, association des assurés, etc.).
Une rencontre, perçue comme une opportunité d’engager un débat varié sur un sujet qui demeure
incontournable pour réussir une meilleure gestion du coût de protection du patrimoine immobilier
et industriel du pays, est-il souligné, à cette occasion.

98 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012


Les Thématiques
abordées
™ Les catastrophes naturelles
en 2010 et leurs effets sur le
marché des assurances.
M. Thomas Dubeq - Area
Manager Europe & MENA
$21%HQ¿HOG/RQGUHV
™ Aléa et vulnérabilité sismique
en Algérie.
M. Abdelkrim Yeless,
Directeur Général CRAAG -
«
Les compagnies d’assurance ont
l’intention de booster le segment
de l’assurance CAT-NAT. Le che-
min à parcourir, pour atteindre
OHVREMHFWLIV¿[pVORUVGXODQFHPHQWGX
dispositif CAT-NAT, reste long. Le produit
est testé, les canaux de distributions
VRQWQRPEUHX[HWGLYHUVL¿pVOHVOLPLWHV
de garanties, acceptables, et les condi-
WLRQVGHYLDELOLWp¿QDQFLqUHVJDUDQWLHVª,
a relevé 0 +adM 0oKamed 6eEa, 3'*
de la CC5 L’eIIort j déSlo\er consLste,
notamment, j déveloSSer ce seJment
Sour toucKer, le ma[Lmum, de SartLcu
lLers et d’LnstallatLons LndustrLelles
Certes, le marcKé de l’assurance C$7
1$7, en $lJérLe, a connu une SroJres
Actualité
tLon de marcKé, de marNetLnJ et de
condLtLons contractuelles, devaLt, Muste
ment, IocalLser sur le dé¿cLt, en la ma
tLqre, et sensLELlLser, Sar la mrme occa
sLon, sur la nécessLté de vulJarLser le
dLsSosLtLI, auSrqs des LnstLtutLons, maLs,
aussL, auSrqs des tLers
La rencontre devaLt, aLnsL, sLtuer avec le
concours des e[Serts étranJers, les en
Meu[ assLJnés, au s\stqme natLonal d’as
surance C$71$7, et j «LGHQWL¿HU OHV
DSSURFKHV HW UqJOHV j VXLYUH SRXU Gp-
passer ses limites actuellesª, a SrécLsé
le 3'* de la CC5 La SartLcLSatLon des
acteurs, du marcKé natLonal des assu
rances réJulateurs, scLentL¿Tues, e[
Serts tecKnLTues et commercLau[, asso
Alger. sLon lente, ces dernLqres années, ELen cLatLons des assurés, etc,, devaLt
Tue le dLsSosLtLI soLt oElLJatoLre éJalement constLtuer l’oSSortunLté d’en
™ Les assurances contre les (n termes de tau[, le nomEre de sous JaJer le déEat, sur un suMet d’actualLté
catastrophes naturelles en
Algérie : bilan et perspectives
Mme Widad Belhouchet -
Directrice Rétrocession.
CCR - Alger.
™ Les montages d’assurance
catastrophes naturelles :
expériences étrangères.
crLSteurs  des KaELtatLons reste, en
deoj, des caSacLtés réelles de ce mar
cKé, et les LnstallatLons LndustrLelles et
commercLales, assurées contre les ca
tastroSKes naturelles, ne déSassent Sas
les  Le dLsSosLtLI des assurances,
contre les C$71$7, couvre un SatrL
moLne LmmoELlLer et LndustrLel, évalué j
Srqs de  trLllLons de '$  mLllLards
$ctuellement en oEservatLon, les comSa
JnLes s’eIIorcent de cerner la SroEléma
tLTue et comSrendre, SourTuoL le seul
SroduLt oElLJatoLre, n’a ELen IonctLonné ,l
s’aJLt, éventuellement, d’aSSorter des
correctLIs, au nLveau réJlementaLre
La CC5, orJane JestLonnaLre du dLsSosL
tLI, Eéné¿cLe de la JarantLe de l’(tat, et
toutes les comSaJnLes versent, une Sar
M. Ahmed Rajab - Regional
Director Willis Re-MENA.
M. Henri Cattan - Willis
Re-MENA.
Willis Re - Londres.
™ La modélisation des risques
de catastrophes naturelles.
M. Belhassen Tonat - Senior
Underwriter ME & Africa
Munich Re - Munich.
™ La titrisation du risque
sismique: organisation et
pratiques.
M. Vincent Foucart -
Secrétaire Général du
Groupe SCOR & Directeur
des Solutions de titrisation
des Risques.
Groupe SCOR - Paris.
de '$
C’est au reJard de cela, Tue les comSa
JnLes se devront d’rtre, émLnemment
SraJmatLTues, dans la mLse en °uvre de
leur SolLtLTue de déveloSSement dans ce
domaLne, en SartLculLer C’est ce TuL res
sort du sémLnaLre LnternatLonal, orJanLsé
Sar la CC5, Sour l’évaluatLon du travaLl
déMj accomSlL, et auTuel ont SrLs Sart,
des e[Serts natLonau[ et LnternatLonau[
$Srqs les LnondatLons de %aE (l 2ued, le
séLsme de %oumerdqs, les LnondatLons
de *Kardawa et (l %a\adK, la nécessLté
de l’assurance, contre les catastroSKes
naturelles s’est LmSosée, avec LnsLs
tance, comSte tenu de l’amSleur des dé
Jkts causés maLs, Sarado[alement, la
souscrLStLon j cette assurance, demeure
trqs IaLEle, ELen Tue les SrLmes C$71$7
aLent connu une auJmentatLon, Sassant
d’un mLllLard de dLnars, en , j ,
mLllLards de dLnars, en 
Le sémLnaLre orJanLsé, sur le tKqme de
l’assurance C$71$7, en $lJérLe, en
termes de SolLtLTue SuElLTue, d’orJanLsa
Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
tLe des SrLmes, j la CC5, Sour reJrouSer
tous les Ionds 0aLs, Ll Iaut savoLr, éJale
ment, Tue l’(tat n’est Sas le seul Jarant
La comSaJnLe, en vertu du contrat TuL
JarantL, d’aEord, son clLent et, l’(tat, n’Ln
tervLennent, Tu’en cas de déséTuLlLEre
¿nancLer, de tout le s\stqme d’assu
rance, en ¿nanoant le dé¿cLt, sous Iorme
d’avance, remEoursaEle Sar les comSa
JnLes d’assurance $LnsL, l’(tat aSSorte
sa JarantLe, dans l’aEsolu Le s\stqme
est conou de manLqre j ce Tue l’(tat Ln
tervLenne, en cas de nécessLté, et en
dernLer ressort, en Kaut de l’écKelle, e[
SlLTue 0 6eEa, SrécLsant Tue les com
SaJnLes d’assurance et la CC5 tra
vaLllent, touMours, de manLqre autonome
et au ma[Lmum, de manLqre j IaLre l’éco
nomLe d’un aSSel j JarantLe, de l’(tat
$ussL, Sartant du IaLt Tue les marcKés
étant SrocKes, dans ce domaLne sSécL
¿Tue, l’e[SérLence des uns Seut Sro¿ter
au[ autres, ont soulLJné, les SartLcLSants
j cette rencontre ,l Iaut savoLr Tue les
catastroSKes naturelles, survenues ces
99
Actualité

dernLqres années, constLtuent autant de

dé¿s TuL demandent des actLons, ur
Jentes et adaStées 'e Slus, sous l’eIIet
conMuJué de la croLssance démoJra
SKLTue, l’e[SansLon Lncontr{lée des
ILS ONT DIT
vLlles, dans le monde, Srend des allures Propos recueillis par Youcef Bouyahia
de catastroSKe 0me :Ldad %elKoucKet, %elKassan 7onat,
L’année  a été, SartLculLqrement 'LrectrLce de la rétrocessLon ([Sert de la ComSaJnLe
douloureuse, en matLqre de Sertes, j la CC5 0unLcK 5(
consécutLves au[ catastroSKes natu
relles, a\ant IraSSé SlusLeurs endroLts de
la Slanqte -usTu’au déEut des années
, mLs j Sart des SroMets en construc
tLon ou en montaJe, assurés en 75C
750, les autres contrats e[cluaLent, Ior
mellement, les dommaJes LnduLts Sar les
catastroSKes naturelles La SremLqre loL
alJérLenne sur les assurances loL 
a, Sar conséTuent, LntroduLt la couver
ture des C$71$7, dans le cadre du
contrat «LncendLeª, et crée un Ionds d’Ln
demnLsatLons des vLctLmes, des calamL
tés naturelles FC1 L’ordonnance 
 a étendu la SossLELlLté de couvrLr les
rLsTues de catastroSKes naturelles j
l’ensemEle des contrats d’assurance
«dommaJesª
3ar aLlleurs, les SérLls naturels, survenus
en , notamment les séLsmes de «En fait, au niveau mondial on voit
«L’évolution du dispositif CAT-NAT ne
+awtL  vLctLmes, du CKLlL  mLl qu’il y a une multitude de catastrophes
cadre pas avec nos espérances, bien
lLards  de Sertes, de CKLne centrale et
de la 1ouvelle Zélande, aLnsL Tue les
LnondatLons du 3aNLstan, et d’$ustralLe et
la canLcule en 5ussLe, ont entravné la
mort de  Sersonnes et laLssé des
mLllLons d’autres, sans aErLs Les dom
maJes matérLels, causés Sar ces catas
troSKes, s’élqvent j  mLllLards ,
maLs, le volume des dommaJes dLIIqre,
suLvant la nature et l’endroLt de surve
nance, de la catastroSKe
$LnsL, en termes de Sertes KumaLnes, les
Sa\s en déveloSSement sont Slus vulné
raEles, en raLson de l’LnsuI¿sance des
mo\ens de secours, maLs, aussL et sur
tout, de l’Lne[Lstence ou du non resSect
des rqJles, concernant les normes de
constructLon, nature des sols, etc Les
co€ts de ces catastroSKes sont, souvent,
Slus LmSortants dans les Sa\s déveloS
Sés, en relatLon avec une accumulatLon
des valeurs et des revenus, Slus élevés
Y.B.
100 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
que cela progresse. Il y a un effort à
faire pour encourager les assurés à
contracter davantage la police
d’assurance. Il faut noter aussi qu’en
termes de garantie, de couverture et
de dispositif, l’Algérie est à la page.
La seule ombre au tableau, demeure la
faiblesse des souscriptions. Ce n’est
SDVDVVH]SDUUDSSRUWDXWLVVX
industriel et du patrimoine immobilier.
En perspective, les compagnies
d’assurance et d’autres acteurs
FRQFHUQpVGHYUDLHQWUpÀpFKLUVXU
les moyens à mettre en œuvre pour
encourager cette branche, en particulier
et s’assurer une meilleure couvertureª
QDWXUHOOHVFHVGHUQLqUHVDQQpHV
engendrant des dégâts énormes, mais
cela reste tout de même supportable,
dans la mesure où les capacités
d’intervenir existent. Sur le plan
PRQGLDOGXUDQWOHVGHX[GHUQLqUHV
décennies, la branche CAT-NAT s’est
avérée rentable pour les assureurs,
ELHQTXHGHVFDWDVWURSKHVWUqV
importantes sont survenues comme les
ouragans Katrina, Wilma et Rita, les
inondations en Allemagne et aux USA
ainsi qu’en Asie.
Les événements en Thaïlande, au
Japon, au Chili et en Nouvelle Zélande
sont les plus coûteux. En Afrique du
Nord, il y a une exposition majeure,
mais si la branche n’a pas atteint un
ERQQLYHDXGHSpQpWUDWLRQOHSUREOqPH
VHSRVHVXUWRXWHQWHUPHVGHWDUL¿FDWLRQ
de base, qui n’est pas à mon avis
adéquate à l’exposition du risque.
$FHFLV¶DMRXWHXQHSpQpWUDWLRQWUqV
basse par rapport au parc immobilierª
 Actualité

Séminaire sur la maîtrise et la réduction des risques dans

les assurances
Le CNA sensibilise sur
l’importance de prévenir
les risques
3ar 1essma $JKLles

Soucieux d’aider à l’encrage d’une

culture d’assurances contre les
risques majeurs, le Conseil national
des assurances (CNA) a organisé,
le 19 décembre 2011, à l’hôtel El
Riyadh de Sidi Fredj, à Alger, un
séminaire placé sous le thème :
«Assurances, maîtrise et réduction
du risque».

ette rencontre, o se sont mr
C
lés communLcatLons et travau[
d’atelLers, se veut Sour les or
JanLsateurs un mo\en de sen
sLELlLser sur les déJkts Tue Seuvent Sro
voTuer les rLsTues maMeurs et la
nécessLté de contracter des assurances
Sour en IaLre Iace 2uvrant les travau[,
le secrétaLre du ConseLl natLonal des as
surances, 0 $EdelKaNLm %enEouaEdel
laK, a e[SlLTué Tue le sémLnaLre s’est
LmSosé «compte tenu du lien qui existe
entre les risques majeurs et l’assu-
ranceª ,l aMoutera Tue son orJanLsme
esSqre Tue cette rencontre Sro¿tera j
tout le monde
6elon luL, «OD SUpYHQWLRQ HVW XQH UqJOH
essentielle pour la culture du risque et sa
réduction dans le marché algérien. Elle
permet, d’une part, la réduction des si-
nistres, ce qui renforcera les capacités
des assureurs et permettrait une révision
WDULIDLUH QRQ VDQV HIIHW EpQp¿TXH VXU
leur portefeuille; et d’autre part le déve-
loppement de la culture du risque, en
plus de son impact direct sur la sinistra-
lité, oriente les comportements vers les
bonnes pratiques des assurables, no-
tamment le recours à l’assurance comme
outil de transfert de risque vers les assu-
reursª
LuL succédant, 0 $mara Latrous, SrésL
dent de l’8nLon alJérLenne des socLétés
des assurances et de réassurance
Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
8$5 a SroSosé, Tuant j luL, la mLse en
Slace d’une ¿lLqre «risque management
dans les entreprisesª
Le SremLer conIérencLer j LntervenLr a
été 0 $EdelNrLm CKelJKoum $vec
Iorces détaLls et des démonstratLons élo
Tuentes, ce SroIesseur de l’8nLversLté de
%aE (]]ouar a e[SlLTué Tue la seule
assurance TuL vaLlle est «la préventionª
,l a démontré Tue Iace au[ catastroSKes
naturelles  Ll a SrLs l’e[emSle du séLsme
de %oumerdqs  l’Komme n’\ Seut Sar
IoLs rLen du tout 0rme sL, atLl encore
Srouvé, l’aSSlLcatLon strLcte des normes
de constructLons adaStées Seuvent évL
ter EeaucouS de déJkts ,l a SlaLdé en
mrme temSs Sour Tue l’on assure
101
Actualité

«la responsabilité du fait naturel et non la

responsabilité humaineª 3our le SroIes
seur CKelJKoum, «une évaluation quan-
WL¿pHGHVULVTXHVPDMHXUVHQDPRQWGHV
futurs grands projets inscrits par les pou-
voirs publics ainsi qu’une mise à jour
constante du dispositif en vigueur en
PDWLqUHGHFRQWU{OHHWGHJHVWLRQGHFHV
risquesª
Cet unLversLtaLre révqle éJalement Tue
«OHVpLVPHGXPDLj%RXPHUGqV
et Alger avait, au-delà de ses effets dé-
vastateurs, permis d’attirer l’attention
aussi bien des pouvoirs publics que des
professionnels de la construction et du
génie civil sur l’urgence de la mise en
SODFHGHUqJOHVHWQRUPHVUHODWLYHVDX[
risques majeurs touchant les habitations
et les installations industriellesª

La prévention, meilleure
solution
'ans une communLcatLon LntLtulée «une
aSSrocKe Sour une LdentL¿catLon des crL
tqres d’aSSlLcatLon du rLsTue encouru Sar
le EktLª, l’e[Sert et SroIesseur 0oKamed
0enouar a e[SlLTué Tue son anal\se
«comprendra un rappel sous forme lis-
WpHEULqYHPHQWHWFRPPHQWpHGHVSULQFL-
SDX[ UHSqUHV GH YLJLODQFH VXVFHSWLEOHV
d’être paramétrés dans le cadre d’une
mission d’envergure se basant sur l’ap-
SOLFDWLRQ GH OD IRQFWLRQ FKRL[ j FULWqUHV
pondérés multiples, tâche gigantesque
qui nécessiter de plancher en bureau
d’étudesª ,l a énuméré les cas durant
devra d’être facilement accessible au ci-
WR\HQ FRPPXQ 'H FH IDLW OHV FULWqUHV
devront être simples à cerner, pour mul-
tiples qu’ils soient. À chaque type de ca-
ODPLWpVHVFULWqUHV/¶LQYHQWDLUHGHVFDOD-
mités se fera sur la base de leur nature,
de leur ampleur, de la région ou même le
lieu précis où leur survenue est la plus
probable, la plus fréquente et la plus in-
tenseª
Sensibiliser, il en restera
toujours quelque chose
'ans la troLsLqme communLcatLon, le dL
recteur du laEoratoLre 6(1C2 LaEora
toLre de contr{le et d’e[SertLse des
faire une chute mortelle et de laisser sa
IDPLOOH GDQV OD PLVqUH 6DQV OHV DVVX-
rances, personne ne circulerait en voi-
ture à travers les rues. Et un chauffeur
est conscient du risque de renverser un
piéton qu’il encourt à chaque instantª
(n Slus d’un déEat Jénéral entre les
communLcants et les Srésents, les SartL
cLSants ont orJanLsé, dans l’aSrqsmLdL,
des atelLers de travaLl TuL ont Sorté sur
les tKqmes du sémLnaLre
$ raSSeler Tue ce sémLnaLre, TuL a été
sanctLonné Sar des recommandatLons, a
vu la SartLcLSatLon de reSrésentants des
comSaJnLes d’assurances Srésentes en
$lJérLe
Ce sémLnaLreatelLers a «permis de pas-
ser en revue tout ce qui a trait à la maî-
lesTuels une EktLsse Seut rtre mLse en
danJer lors de SKénomqnes naturels,
tels les LnondatLons et les séLsmes 3Ls,
l’e[Sert en sols et IondatLons estLme Tue
malKeureusement, «à ce jour, nous
n’avons pas cette culture de couverture
préventive du risque par les compagnies
d’assurance. Cependant, autant les As-
surances que les assurés ont besoin de
PDvWULVHU OHV FULWqUHV GH TXDQWL¿FDWLRQ
des risques pour adhérer à sa préven-
WLRQ 7RXWHIRLV FHV FULWqUHV GRLYHQW
convaincre les uns et les autres, assu-
reurs et assurés. Leur connaissance se
102 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
constructLons, 0 $]]edLne %endLa, a
trise et gestion du risque en assurances.
a[é son SroSos sur les «asSects rqJle
Ses principaux objectifs consistent en le
mentaLres et normatLIs Sour l’aSSrécLa
GpYHORSSHPHQW GH OD UpÀH[LRQ VXU OD
tLon des rLsTuesª L’auteur a IaLt étalaJe
connaissance du risque et des outils et
des te[tes réJlementaLres TuL réJLssent
instruments modernes de sa gestion,
le domaLne deSuLs l’LndéSendance
l’incitation à l’amélioration des pratiques
MusTu’j auMourd’KuL Le conIérencLer a
techniques concourant à la protection du
cLté ce manaJer amérLcaLn TuL a Sronon
SDWULPRLQH QDWLRQDOH HW HQ¿Q O¶DSSUR-
cé cette SKrase éloTuente  «cette ville
priation d’une démarche de concertation
(New-York) n’est pas la création des
assurés-assureurs dans le domaine de
hommes mais des assureurs. Sans les
la prévention et initier un véritable parte-
assureurs, il n’y aurait pas le gratte-ciel,
nariatª, résume un communLTué du
car aucun ouvrier n’essaierait de travail-
C1$
ler à une pareille hauteur en risquant de N. A.

Thématiques abordées et Recommandations
Atelier N°1
Assurance, maîtrise et
réduction du risque
$nLmé conMoLntement Sar 0
A
0eKEalL 0aKIoud et 0 %arNat
0ed (l $mLne, cet atelLer a re
JrouSé Slus d’une trentaLne de
SartLcLSants, reSrésentants des socLétés
d’assurances aLnsL Tue ceu[ des autorL
tés SuElLTues notamment la SolLce et la
Atelier N°2
Concertation et partenariat
assureurs - PME/PMI
Cet atelLer, anLmé conMoLntement Sar 0elle
%elNessam et 0 0amerL, a reJrouSé des
SartLcLSants reSrésentants des socLétés
d’assurances et cadres des mLnLstqres
de l’K\draulLTue et du transSort
L’anLmatLon de l’atelLer s’est a[ée sur un
tour de taEle TuL a SermLs j cKaTue SartL
Actualité
actLon en dLrectLon des assurés et la né
cessLté de renIorcer le contr{le de ces
SratLTues Sar l’autorLté de suServLsLon 
$ SartLr des dLIIérentes suJJestLons
émLses, troLs a[es sont LdentL¿és 
™ $nal\se des EesoLns en assurances
des 30(30, et adaStatLon des couver
tures au[ sSécL¿cLtés de leurs actLvLtés 
™ $ccomSaJnement des 30(30, Sour
la JestLon de leurs rLsTues 
™ 9ulJarLsatLon des assurances auSrqs
des 30(30, 
JendarmerLe
L’anLmatLon de l’atelLer s’est a[ée sur
l’LdentL¿catLon des voLes et mo\ens sus
ceStLEles d’aLder les assureurs dans leur
mLssLon de SréventLon et de mavtrLse du
rLsTue L’anLmateur de l’atelLer a raSSelé
Tue le C1$, avec l’aSSuL des SroIessLon
nels et reSrésentants du secteur, ont éla
Eoré un document LntLtulé «'p¿QLWLRQ
d’un programme d’actions de soutien à la
prévention et à la gestion des risquesª
L’un des oEMectLIs de ce SroJramme est
le déveloSSement de la réÀe[Lon sur la
connaLssance du rLsTue et les outLls et
Lnstruments modernes de sa JestLon
$Srqs déEat et écKanJe d’Ldées, les Sar
tLcLSants ont arrrté les recommandatLons
cLaSrqs  Slace d’une Ease de données  conseLl notamment Sar la s\stématLsa
1- Multiplication de rencontres simi-
laires sur la promotion de la préven-
tion et la réduction des risques dans
les différentes branches d’activités ;
2- Mise en place d’un organisme spé-
cialisé émanant du secteur des assu-
UDQFHVFRPSRVpGHSUR¿OVPXOWLGLVFL-
plinaires pour assurer la réalisation
d’actions communes dans la préven-
tion des risques, ouvert aux autres
secteurs, notamment universitaire et
industriel ;
3- Réhabiliter la fonction de la visite
des risques en tant que pratique de
bon usage ;
4- Cartographier les zones à risques
en vue de minimiser les risques et de
OHXUDSSUpFLDWLRQGDQVODWDUL¿FDWLRQ
cLSant de Srésenter son avLs sur le tKqme Les recommandatLons arrrtées sont aLn
de l’atelLer et de SroSoser des actLons j sL Srésentées 
entreSrendre Sour SromouvoLr la culture
d’assurance et la sensLELlLsatLon des 1- En vue d’analyser les besoins en
cKeIs d’entreSrLses j mLeu[ aSSréKender assurances des PME-PMI et d’adapter
la SréventLon des rLsTues OHV FRXYHUWXUHV DX[ VSpFL¿FLWpV GH
Les LnterventLons ont SrLncLSalement leurs activités :
converJé autour des SoLnts suLvants  a) 0ettre en Slace une Ease de données
‡ La vulJarLsatLon de la notLon d’assu vLsant j LdentL¿er les rLsTues 
rance \ comSrLs Sar l’orJanLsatLon de b) (laEoratLon d’un réIérentLel des oIIres
Mournées « Sortes ouvertes ª en dLrectLon d’assurances 
des 30(30,  c) 0esurer le deJré de SénétratLon de
‡ L’eI¿cacLté du suLvL de la valeur assu l’assurance des 30(30,
rée
‡ (laEoratLon d’un dLaJnostLc sur le sec 2- En vue d’accompagner les PME-
teur de la 30(30, en vue d’LdentL¿er les PMI dans la gestion de leurs risques :
rLsTues encourus LmSlLTuant la mLse en a) 3romouvoLr la IonctLon d’assureur
‡ La caSacLté ¿nancLqre lLmLtée des 30( tLon de la vLsLte de rLsTue
30,  b) 2rJanLser des sessLons de IormatLon
‡ La nécessLté de concevoLr des Sac sur la mavtrLse des rLsTues et la lLmLtatLon
NaJes Sar ErancKe d’actLvLté  de leurs tau[ de transIert 
‡ ,dentL¿catLon des raLsons de la Serte de c) 3romouvoLr le recours au[ Eonnes
con¿ance des assurés en vue du réta SratLTues tarLIaLres
ElLssement de la relatLon assureurassu d) 5enIorcer la IonctLon de contr{le de
ré  l’autorLté de suServLsLon
‡ La s\stématLsatLon de la vLsLte du rLsTue,
JaJe de con¿ance, d’évaluatLon oEMec 3- En vue de vulgariser les assurances
tLve et d’accomSaJnement dans la Jes auprès des gestionnaires de PME-
tLon du rLsTue  PMI:
‡ Le renIorcement de la communLcatLon a) 2rJanLser des Mournées «Sortes ou
en dLrectLon des assurés et l’orJanLsatLon vertesª et des sémLnaLres Sar secteur
de rencontres de IormatLon  d’actLvLté 
‡ L’oElLJatLon d’assurance ou la SrescrLS b) (laEorer un JuLde SratLTue sur la Jes
tLon Sar les orJanLsmes Srrteurs  tLon des rLsTues des 30(30, et leurs
‡ Le retour au[ Eonnes SratLTues de tarL assurances
¿catLon, SréalaEle LncontournaEle j toute
Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 103
Conjoncture

Marché des assurances en 2011 :

urant l’année , les socLé Srécédent, soLt une Kausse de , Concernant les assurances dLrectes TuL

D tés d’assurance alJérLennes

ont réalLsé, selon les cKLIIres
étaElLs Sar le ConseLl 1atLonal
des $ssurances C1$, un cKLIIre d’aI
IaLres de , mLllLards de dLnars contre
Les assurances dLrectes, avec une Sro
ductLon de , mLllLards de dLnars, ont
réalLsé une évolutLon de , '’autre
Sart, les acceStatLons LnternatLonales de
la CC5 ont aI¿cKé une SroJressLon de
reSrésentent  du marcKé total, 
sont consacré au[ assurances de dom
maJes et  au[ assurances de Ser
sonnes

, mLllLards de dLnars lors de l’e[ercLce 

L’évolution du secteur des assurances entre 2010 et 2011

8nLté  mLllLers de dLnars
Evolution
Branches Production au 31 décembre Structure
2010 / 2011
   en 
$ssurance $utomoELle       , ,
$ssurance
«,5'ª,ncendLe       , ,
et 5LsTues 'Lvers
dont
,ncendLe       , ,
(nJLneerLnJ       , ,
C$7 1$7       , ,
$ssurance 7ransSort       , ,
$ssurances $JrLcoles       , ,
dont
    , ,
9éJétal
    , ,
$nLmal
$ssurance CrédLt
    , ,
CautLon
$ssurance
      , ,
de 3ersonnes
9Le'écqs       , ,
$ccLdents0aladLe
      , ,
$ssLstance
7otal assurances
       ,
dLrectes
$cceStatLons
     ,
LnternatLonales CC5
7otal marcKé alJérLen        ,
\ comSrLs la retraLte et la JrouSe

104 Revue de l’ASSURANCE N°1 -Juin 2012

 Conjoncture

87,3 milliards de dinars de chiffre d’affaires

$vec un cKLIIre d’aIIaLres de , mLl Le cKLIIre d’aIIaLres des socLétés d’assu alJérLen Kors acceStatLons LnternatLo
lLards de dLnars, les assurances de dom rance j caSLtau[ SrLvés a atteLnt , nales de la CC5
maJes ont marTué une évolutLon de  mLllLards de dLnars, soLt  du marcKé
'ans sa JloEalLté, cette croLssance est
tLrée essentLellement Sar la ErancKe au
tomoELle TuL a marTué en , une
Kausse de , et Sar la ErancKe « ,5'
ª ,ncendLe et 5LsTues 'Lvers avec un
tau[ de croLssance de  Ces deu[
ErancKes reSrésentent resSectLvement
 et  du total des assurances de
dommaJes
Le ralentLssement dans la réalLsatLon des
Jrands SroMets d’LnvestLssement a LmSac
té les assurances de transSort et enJL
neerLnJ TuL ont marTué des EaLsses res
SectLves de  et 
3ar aLlleurs, les assurances de Ser
sonnes, avec un montant de , mLllLards
de dLnars, ont marTué une évolutLon né
JatLve de 
,l \ a lLeu de raSSeler Tue l’année  a
été caractérLsée Sar la séSaratLon oSé
ratLonnelle deSuLs MuLllet  des assu
rances de dommaJes de celles des Ser
sonnes

Production des assurances au 31/12/2011 par branche et selon l’origine des capitaux
8nLté  0LllLons de dLnars

Branches Entreprises Part de marché des Sociétés

Entreprises Privées Total marché
d’assurances Publiques à capitaux privés
Ass. Automobile       ,
Ass. IRD       ,
Ass. Transport      ,
Ass. Agricoles      ,
Ass. Crédit- Caution    ,
Ass. Personne       ,
Total marché       ,

Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 105

Conjoncture

106 Revue de l’ASSURANCE N°1 -Juin 2012