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Nomenclature des comptes de gestion

Les charges : ce sont les opérations qui aboutissent à


un appauvrissement de l’entreprise : diminution du résultat de l’exercice
Les charges proprement dites : Les pertes :
charges décaissables : opération qui charges non décaissables : perte définitive
aboutit à un paiement définitif de l’argent de l’argent sans qu’il y ait réellement
paiement de l’argent
60 Achats (liés au cycle d’exploitation)
601 Achats stockés- matières premières et fournitures 63 Charges diverses ordinaires
liées
602Achats stockés- autres approvisionnements
634 Pertes sur créances irrécouvrables
606 Achats non stockés de matières et fournitures
607Achats de marchandises 636 Charges nettes sur cessions d’immobilisations et
autres pertes sur éléments non récurrents ou
61 services extérieurs
exceptionnels
613 Locations
615 Entretien et réparations 65 Charges financières
616 Primes d’assurances 656 Charges nettes sur cession de valeurs mobilières :

62 Autres services extérieurs

622 Rémunérations d’intermédiaires et honoraires


623 Publicité, publications et relations publiques
624 Transports de biens et transports collectifs du
personnel
625 Déplacements, missions et réceptions
626 Frais postaux et frais de télécommunications
627 Services bancaires et assimilés

64 Charges de personnel
65 Charges financières
651 Charges d’intérêt
66 Impôts, taxes et versements
assimilés

606 Achats non stockés de matières et fournitures :

Exemples : achat de fournitures de bureau, paiement de la facture d’électricité, de gaz, d’eau

602 Achats stockés- autres approvisionnements : exemple : achats de fournitures de bureau stockables

Achat d’équipements de bureau : achat d’immobilisation : augmentation équipements de bureau

622 Rémunérations d’intermédiaires et honoraires : exemples :

 Paiement des commissions

 Paiement des honoraires de l’expert comptable, architecte, avocat…

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623 Publicité, publications et relations publiques : exemples :
 Les frais d’annonce dans les journaux
 Les frais d’imprimés (exemple prospectus) et de catalogues
 Les frais de foire et d’expositions
 Les subventions et dons accordés : l’ese a accordé par chèque bancaire une subvention à une association
sportive : 1 000 D
 Les frais engagés pour l’achat des documentations : achat de catalogue, frais d’abonnement à une revue
625 Déplacements, missions et réceptions: exemples :
 Frais de voyage et de déplacement autres que ceux relatifs au transport collectif du personnel (exemple,
paiement de la facture du transport du personnel à la salle d’exposition lors de la foire, paiement du
billet d’avion du gérant etc)
 Frais engagés lors de l’organisation d’une fête
 etc

626 Frais postaux et frais de télécommunications


Exemples : Achat de timbres postaux, paiement de la facture de téléphone, d’internet

627 Service bancaire et assimilé : paiement de commission bancaire, frais bancaires


651 Charges d’intérêt :c’est une charge financière. Lorsque l’entreprise obtient un emprunt, elle doit payer des
charges d’intérêt

66 Impôts, taxes et versements assimilés : exemples :


 Achat d’un timbre fiscal
 Règlement des vignettes de la voiture
 etc

64 Charges de personnel : exemples :


 Règlement des salaires
 Règlement des charges sociales légales (exemple CNSS)
 Paiement d’une indemnité de licenciement
 etc

Remarque 1 :
Le règlement des frais de constitution de l’entreprise (exemple, les frais d’enregistrement du contrat et de la
première publicité légale) ne représente pas une charge. Il est comptabilisé au débit du compte 271 frais
préliminaires

Exemple : au moment de la constitution de l’entreprise, paiement par chèque bancaire des honoraires de l’avocat
et des frais de publicité d’un montant égal à 5000 D

- diminution 532 banque de 5000 : diminution actif : crédit

- augmentation 271 frais préliminaires de 5000 : augmentation actif : débit

Remarque 2 :

- Les achats liés au cycle d’investissement c.a.d les achats d’immobilisations incorporelles, corporelles et
financières ne représentent pas des charges. Ils sont comptabilisés au débit du compte d’immobilisation
correspondant.
- L’achat des titres de placement (ou placements courants) ne représente pas une charge. Il est comptabilisé au
débit du compte 52 placements courants .
Remarque 3:
Il existe deux méthodes de comptabilisation de l’achat des stocks :
1ère méthode : inventaire permanent :

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On comptabilise l’achat de stocks dans un compte de bilan ; c'est-à-dire on débite le compte stock
2ème méthode : inventaire intermittent :
L’achat de stocks est un achat lié au cycle d’exploitation ; donc c’est une charge. Il est comptabilisé au débit au
compte 60 achats
Exemple : Achat de marchandises à crédit. 2000 D

Méthode d’inventaire permanent :

Méthode d’inventaire intermittent :

Pertes :
Exemple 1 : l’entreprise a perdu définitivement une créance sur le client égale à 2000 D
- Diminution 411 clients de 2000 : diminution actif : crédit
- La perte définitive de l’argent est une charge : augmentation 634 perte sur créance irrécouvrable : augmentation
charge : débit

Exemple 2 : Vente par chèque bancaire d’une machine : prix d’achat = 5 000 D, prix de vente= 4 000 D
- augmentation 532 banque de 4 000 D : augmentation actif : débit
- diminution 2234 matériel industriel de prix d’achat : 5 000 D : diminution actif : crédit
- Résultat de l’opération de vente = prix de vente- prix d’achat= 4000-5000= - 1000 D<0 : perte= 1000 D :
Augmentation 636 charge nette sur cession d’immobilisation

Exemple 3 : Vente par chèque bancaire de placements courants : prix d’achat : 2 000 D, prix de vente : 1500 D
- augmentation 532 banque de 1500 : augmentation actif : débit
- Diminution 52 placements courants de prix d’achat : 2 000 D : diminution actif : crédit
- Le résultat de l’opération de vente= prix de vente- prix d’achat= 1500-2000= -500D<0 : perte= 500 D :
augmentation 656 charges nettes sur cession de valeurs mobilières

Les produits : ce sont les opérations qui aboutissent à


un enrichissement de l’entreprise : augmentation du résultat de l’exercice
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Les revenus : Les gains :
produits encaissables : ce sont les produits non encaissables
opérations qui aboutissent à un
encaissement définitif de l’argent
70 Ventes (liées au cycle d’exploitation) 73 Produits divers ordinaires
701 Ventes de produits finis
706 Produit des activités annexes 736 Produits nets sur cessions d’immobilisations et

707 Ventes de marchandises autres gains sur éléments non récurrents ou


exceptionnels

73 Produits divers ordinaires


75 Produits financiers

732 Revenus des immeubles non affectés aux 757 Produits nets sur cession de valeurs mobilières

activités professionnelles

74 Subventions d’exploitation et d’équilibre

75 Produits financiers
751 Produits des titres de participation
753 Revenus des autres créances

Exemple 1 :
Encaissement en espèces du loyer d’un local : 1200 D
- augmentation 54 caisse de 1200 : augmentation actif : débit
- augmentation 732 revenus des immeubles non affectés aux activités professionnelles de 1200 : augmentation
produit : crédit

Régle 1 : fonctionnement des comptes de bilan :


L’actif augmente au débit et diminue au crédit
Les CP et passifs augmentent au crédit et diminuent au débit

Régle 2 : fonctionnement des comptes de charges


Les charges et les actifs représentent des emplois donc ils ont le même fonctionnement
Les charges augmentent au débit et diminuent au crédit

Régle 3 : fonctionnement des comptes de produits


Le passif représente une ressource provisoire alors que le produit est un encaissement définitif de l’argent donc
le produit est une ressource définitive
Puisque le passif et les produits représentent des ressources, ils ont le même fonctionnement : les produits
augmentent au crédit et diminuent au débit

706 : produit des activités annexes : encaissement de service après vente : exemples : commissions sur
vente, encaissement des frais de transport
Exemple : L’entreprise a encaissé en espèces une commission sur vente= 300 D
- augmentation 54 caisse : augmentation actif : débit
- augmentation 706 produits des activités annexes : augmentation produit : crédit
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74 subvention d’exploitation et d’équilibre :
- subvention d’exploitation : l’entreprise a obtenu une subvention auprès de l’Etat pour financer le cycle
d’exploitation
- subvention d’équilibre : l’entreprise a obtenu une subvention auprès de l’Etat pour effacer les pertes des années
précédentes

Subvention d’investissement : l’entreprise a obtenu une subvention auprès de l’Etat pour financer l’achat d’une
immobilisation : la subvention d’investissement s’enregistre dans un compte de bilan : autres capitaux propres

75 Produits financiers
751 : produits des titres de participation : exemple : encaissement par chèque bancaire des
dividendes des titres de participation : 2000 D
753 : revenus des autres créances : exemple : encaissement des intérêts bancaires : 1 500 D :
- augmentation 532 banque de 1500 : augmentation actif : débit
- augmentation 753 revenus des autres créances : augmentation produit : crédit

Remarque 1:
 Les ventes d’immobilisations incorporelles et corporelles ne représentent pas des produits. Elles sont
comptabilisées au crédit du compte d’immobilisation correspondant (on crédite le compte
d’immobilisation par le coût d’entrée : prix d’achat et non pas par le prix de vente). Le résultat de
l’opération de vente se comptabilise au débit du compte 636 Charges nettes sur cessions
d’immobilisations s’il est une perte ou au crédit du compte 736 Produits nets sur cessions
d’immobilisations s’il est un gain.

Exemple : vente par chèque bancaire d’un terrain : prix de vente : 150 000 D, prix d’achat : 100 000 D
- augmentation 532 banque de 150 000 D : augmentation actif : débit
- diminution 221 terrain de prix d’achat : 100 000 D : diminution actif : crédit
- résultat de l’opération de vente= prix de vente- prix d’achat= 150 000- 100 000= 50 000 D>0 : gain :
Augmentation 736 produits nets sur cession d’immobilisation : augmentation produit : crédit

 La vente des titres de placement (ou placements courants) ou de titres à long terme (titres de
participation et titres immobilisés) ne représente pas un produit. Elle est comptabilisée au crédit du
compte titre correspondant (on crédite le compte titre par le coût d’entrée : prix d’achat et non pas par
le prix de vente). Le résultat de l’opération de vente se comptabilise au débit du compte 656 Charges
nettes sur cessions de valeurs mobilières s’il est une perte ou au crédit du compte 757 Produits nets sur
cessions de valeurs mobilières s’il est un gain.

Exemple : Vente par chèque bancaire de placements courants : prix d’achat : 6000 D,
prix de vente : 8000 D
- augmentation 532 banque de 8000 D : augmentation actif : débit
- diminution 52 placements courants de prix d’achat : 6000 D : diminution actif :
crédit
- résultat de l’opération de vente : prix de vente- prix d’achat= 8000 – 6000 =
2000D>0 : gain : augmentation 757 produits nets sur cession de valeurs mobilières :
augmentation produits : crédit

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Remarque 2 :
Il existe deux méthodes de comptabilisation de la vente des stocks :
1ère méthode : inventaire permanent :
On comptabilise la vente de stocks dans un compte de bilan ; c'est-à-dire on crédite le compte stock par le coût
d’entrée et non pas par le prix de vente.
2ème méthode : inventaire intermittent :
La vente de stocks est une vente liée au cycle d’exploitation ; donc c’est un produit. Elle est comptabilisée au
crédit du compte 70 ventes

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