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Rapportannuel

200 8
SOMMAIRE
PROFIL 4

MOT DU PRESIDENT 5

1928 - 2008 : 80 ANS DE MANAGEM 6

DATES CLES DE MANAGEM 7

CHIFFRES CLES 8

MANAGEM :
UNE NOUVELLE ORGANISATION EN LIGNE
AVEC LA STRATEGIE 10

L’ORGANIGRAMME DE MANAGEM 11

LES METIERS DE MANAGEM 12

UN GROUPE, TROIS BRANCHES D’ACTIVITÉS 13

LES SERVICES SUPPORTS 29

CONJONCTURE 30

GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE 38

LA GOUVERNANCE 39

LES ACTIONNAIRES 42

MANAGEM ! RAPPORT ANNUEL 2008


DEVELOPPEMENT DURABLE 44

LE DÉVELOPPEMENT DURABLE,
VALEUR INTRINSÈQUE AU COEUR
DES PRÉOCCUPATIONS DU GROUPE 45

L’ENVIRONNEMENT,
UN PATRIMOINE À PRÉSERVER 48

MANAGEM, UN ENGAGEMENT
SOCIAL ET SOCIÉTAL 50

UNE POLITIQUE DYNAMIQUE DE


GESTION DES RESSOURCES HUMAINES 53

LES ACTIVITES DE MANAGEM 59

FAITS MARQUANTS 60

COUVERTURES 71

DONNEES COMPTABLES ET FINANCIÈRES 78

COMPTES CONSOLIDÉS 80

COMPTES SOCIAUX 105

RÉSOLUTIONS 2008 114


PROFIL

GROUPE MINIER ET
HYDROMÉTALLURGIQUE,
MANAGEM EST L’UN DES
ACTEURS DE RÉFÉRENCE
AU MAROC,
SPÉCIALISÉ DANS LA
PRODUCTION ET LA
VALORISATION DES
MÉTAUX DE BASE,
DES MÉTAUX PRÉCIEUX
ET DU COBALT.

Managem, acteur de premier plan au Maroc


Dans chacune de ses branches d’activités, communautés, permet au Management de NOTRE AMBITION
Managem déploie ses compétences poin- Managem de se montrer confiant en l’avenir, Assuré de la solidité de ses fondamentaux,
tues, ses équipements de haute technologie ayant la certitude que les fondamentaux et les de la confiance de ses clients et de la
et ses fortes capacités en Recherche et atouts de Managem sont la base de la solidité reprise des marchés, le groupe MANAGEM
Développement, pour être toujours à même et des succès futurs du groupe Managem. prévoit, à moyen terme, maintenir ses pers-
de satisfaire au mieux les besoins de ses pectives de croissance et poursuivre le
clients provenant de secteurs d’activité aussi NOTRE VISION développement de ses activités au niveau
variés que la sidérurgie, l’aéronautique, l’éner- MANAGEM souhaite devenir un opérateur national et international.
gie, les outillages, la chimie et l’électronique. régional de taille moyenne opérant au L’ambition du groupe : dépasser les 3 mil-
Cette dynamique, accentuée par ses enga- Maroc et à l’international, créateur de liards de dirhams de chiffre d’affaires et
gements en faveur de l’environnement, de la valeur et pouvant réaliser des opérations de réaliser une marge opérationnelle de 20%
maîtrise des risques et du développement des croissance externe. dans les 3 ans à venir.

MANAGEM ! RAPPORT ANNUEL 2008


MOT DU

PRÉSIDENT

É
voluant dans un contexte économique enregistre d’excellentes performances sur le plan
mondial particulièrement perturbé, le de la recherche géologique, en particulier pour l’argent
Groupe MANAGEM a connu une année (614 Tonnes métal à Imiter), le cobalt (4 010 Tonnes
2008 difficile. métal à Bou-Azzer) et le cuivre (2 954 KT Tonnes de
tout venant à Akka et 3 166 KT Tonnes de tout
Avec un chiffre d’affaires consolidé s’élevant à venant à Bouskour).
2 090 MDH, une baisse significative a été enregistrée
par rapport à 2007, sous l’effet conjugué de plu- Parallèlement, l’avancement de l’étude de faisabilité
sieurs paramètres. D’abord, le taux de change d’augmentation de la capacité de production
moyen Dollar/Dirham a chuté de 13% tandis que d’Imiter, la mise au point du procédé de traitement
les cours des métaux de base (cuivre, zinc et du cuivre provenant des gisements avoisinant la
plomb) se sont fortement dégradés. Par ailleurs, l’in- mine d’Akka et l’achèvement de la construction du
tensification de la crise enregistrée au cours du projet visant la production du sulfate de sodium ont
second semestre a entraîné une chute importante vivement participé au développement de nos acti-
du cours du cobalt et le recul des volumes vendus vités et augurent de belles perspectives pour l’avenir.
de certains produits, notamment le cuivre d’Akka et
la fluorine. Toutefois, l’amélioration du chiffre d’affai- MANAGEM a par ailleurs poursuivi son développe-
res de SMI, tiré vers le haut sous l’effet combiné de ment à l’international en finalisant l’étude de faisabi-
l’augmentation des volumes (+13%) et des prix de lité du projet Bakoudou (Gabon) et la préparation de
vente en USD/Oz (+26%) a permis d’atténuer légè- son financement, mais en avançant également sur
rement cette baisse. l’étude de faisabilité du projet Pumpi en République
Démocratique du Congo (évaluation des ressources
L’Excédent Brut d’Exploitation (EBE) s’est, quant à lui, du cobalt et du cuivre).
élevé à 240 MDH, contre 646 MDH réalisés lors de
l’exercice précédent, pâtissant de la baisse du chif- À court terme, le Groupe MANAGEM ne peut que
fre d’affaires et de l’augmentation des coûts de prudemment, mais résolument se fixer l’objectif
production engendrée par la flambée des coûts d’augmenter sa capacité de résistance face à la
des intrants et par la baisse de la teneur à CMG. crise internationale afin de réaliser un résultat opéra-
tionnel équilibré en 2009. À moyen terme, MANA-
Cette baisse de l’EBE, combinée à celle du résultat GEM reste pleinement confiante dans la solidité de
sur instruments financiers, a largement participé au ses fondamentaux, dans la reprise des marchés et
net recul enregistré par le résultat des activités opéra- dans le maintien de perspectives de croissance. 5
tionnelles qui s’établit à -621 MDH en 2008. Le résul-
tat net consolidé et le résultat net part du Groupe C’est en affichant sérénité dans l’avenir et opti-
ont également subi les effets de la crise, s’élevant misme mesuré que notre Groupe atteindra l’objectif
respectivement à -641 et à -589 MDH, dans la lignée qu’il s’est fixé : un chiffre d’affaires dépassant 3
du résultat des activités opérationnelles. MMDH et une marge opérationnelle de l’ordre de
20% à horizon 2011.
Toutefois, le Groupe MANAGEM a continué d’agir
avec force et détermination, mobilisant l’ensemble
de ses ressources pour pallier les difficultés rencon- Abdellaziz ABARRO
trées au cours de l’année. Ainsi, notre Groupe Président Directeur Général
1928-2008

80 ANS
DE MANAGEM
1928. Epinat, un aventurier français assurant le transport
de ravitaillement pour le compte de l’armée française
déambule au milieu des attroupements bigarrés de
Jamaâ El Fna. Curiosité ou instinct, il est fortement
intrigué par une poudre rouge que les vendeurs
d’épices proposent à leurs clients pour venir à bout
des rats. Un raticide entièrement naturel paraît-il.
Les quelques notions géologiques dont Epinat peut
se prévaloir lui font flairer un filon. En effet, le principe
actif de la fameuse poudre n’est autre que l’arsenic,
minéral vénéneux qui, la plupart du temps, se trouve
dans les sous-sols avec d’autres métaux précieux.

Il ne faut pas longtemps à Epinat (CTT) et qui s’étend aujourd’hui sur découverte de nombreux gisements
pour remonter à la source du gise- 120 Km2 avec un tissu de sous-trai- mais surtout le travail de valorisation
ment. Pas longtemps non plus pour tants qui s’y est même installé aux des métaux extraits ont donné une
prendre une concession dans la abords du périmètre de la mine. autre dimension aux activités de
boutonnière de Bou-Azzer, à 120 Managem. L’exemple le plus réussi
Km au sud-ouest de Ouarzazate, et À Bou-Azzer, on produit toujours du reste celui du traitement hydromé-
créer une compagnie minière dont concentré de Cobalt. En 80 ans, tallurgique. Managem procède en
l’objet sera d’extraire le minerai à d’autres gisements ont par ailleurs effet, et depuis 1996, à la valorisa-
partir des arséniates de cobalt. Une été découverts et d’autres compa- tion de certains minerais par voie
bonne dose d’audace dans un gnies minières sont nées. La Société hydrométallurgique, afin d’obtenir
coin aride où même la végétation Métallurgique d’Imiter, Akka Gold des produits à forte valeur ajoutée,
peine à trouver vie, dans les lits Mining, Compagnie Minière des notamment les cathodes de cobalt,
constamment asséchés des oueds. Guemassa… Ce sont au total pas le sulfate de cuivre et l’oxyde de
Mais un aventurier reste par moins de six compagnies d’exploi- zinc. L’International constitue un
essence un nomade, découragé tation minière et de filiales de autre exemple de réussite pour
par l’ampleur de la tâche, ou attiré recherche et de valorisation, Managem qui, depuis 15 ans, a
par de nouveaux horizons. Sans regroupées au sein de Managem, relevé le défi d’une expansion mon-
doute découragé, Epinat cède son qui ont vu le jour, appelé jusqu’en diale. En effet, même si son déve-
6 affaire à Paribas : l’Omnium Nord 1996 “Pôle Mines de l’ONA”. Zinc, loppement se poursuit au Maroc, le
Africain est né. cuivre, or, argent, plomb, fluorine rythme de découvertes des gise-
sont, entre autres, les minerais ments n’est pas assez soutenu pour
80 ans plus tard, la végétation peine extraits chaque jour des entrailles lui assurer une croissance à la hau-
toujours à transpercer ce sol minéral de la terre par les équipes de teur de ses capacités et de ses
et le gisement de Bou-azzer est loin Managem. ambitions. Son expérience, son
d’être épuisé. Mais bien des choses savoir-faire et la solidité de sa struc-
ont changé. La petite unité a pris de Les 20 dernières années ont sans ture lui ont permis d’envisager une
l’ampleur pour devenir la doute été les plus intenses en expatriation sereine tout en procé-
Compagnie de Tifnout Tighanimine matière d’exploitation minière. La dant étape par étape.

MANAGEM ! RAPPORT ANNUEL 2008


DATES CLÉS DE MANAGEM

1928 Démarrage de la mine de BOU AZZER gérée par 2000 Démarrage de l’unité cuivre de SOMMITAL, spécia-
la société CTT et spécialisée dans la production lisée dans la production de sulfate de cuivre.
du concentré de cobalt. Introduction en bourse de MANAGEM.
1969 Démarrage de la mine d’IMITER gérée par la 2001 Démarrage de la mine d’or d’Akka.
société SMI et spécialisée dans la production de 2002 Augmentation de la participation du groupe
lingots d’argent métal. dans le capital de la compagnie canadienne
1973 Démarrage de la mine d’EL HAMMAM gérée par SEMAFO à 52%.
la société SAMINE et spécialisée dans la produc- Démarrage de la mine d’or de Kiniero en
tion de fluorine. Guinée-Bissau.
1974 Démarrage de la mine de BLEIDA gérée par la Démarrage de l’unité CALAMINE, spécialisée
société SOMIFER et spécialisée dans la produc- dans la production d’oxyde de zinc.
tion du concentré de cuivre. 2004 Démarrage de la mine du zinc-plomb et cuivre
1988 Création de REMINEX spécialisée dans la recher- de Draa Sfar.
che et développent, l’ingénierie et l’exploration. Démarrage de l’exploitation de la mine d’or
1992 Démarrage de la mine polymétallique de GUE- SAMIRA HILL au Niger.
MASSA gérée par la société CMG et spécialisée 2005 Cession de SEMAFO INC.
dans la production des concentrés de zinc, de Conclusion d’un accord de partenariat avec la
cuivre et de plomb. société minière canadienne RESSOURCES
1996 Constitution d’AKKA GOLD MINING, société char- SEARCHGOLD INC. pour l'acquisition à terme de
gée de la mise en valeur et du développement 63% du projet aurifère Bakoudou au Gabon.
du gisement aurifère d’IOURIRN dans la région 2006 Création de MANATRADE AG, filiale de MANAGEM
de Tata au sud du Maroc. implantée en Suisse, dont l’activité principale
Regroupement de l’ensemble des participations consiste à commercialiser les produits des filiales
minières de l’ONA au sein de MANAGEM SA, du groupe.
détenue à 100% par le groupe. Acquisition du domaine aurifère d'Etéké au Gabon.
Acquisition des parts privatisables de l’État dans les Conclusion d'un partenariat avec COSTAMIN,
sociétés SOMIFER, CTT et SAMINE et acquisition d’une société congolaise détenant deux permis à haut
partie des parts privatisables de l’État dans SMI. potentiel en cobalt et cuivre. Ce partenariat a
Démarrage de l’activité Hydrométallurgie. abouti à la création de LAMIKAL, société de droit
1997 Extension de la capacité de la mine de GUE- congolais détenue à 75% par MANAGEM.
MASSA. Les investissements requis pour cette 2007 Signature d’un contrat commercial avec un pro-
extension ont été de l’ordre de 110 MDH. ducteur de lessive pour son approvisionnement
Arrêt de l’activité de la mine de BLEIDA (SOMIFER) en sulfate de sodium, avec un démarrage de la
suite à l’épuisement des réserves de cuivre ; production prévu pour 2009.
Lancement du projet CMBAII permettant de pro- Acquisition des permis en Mauritanie.
duire des cathodes de cobalt à partir du Début d'exploitation du minerai d'Agoujgal (gise-
concentré produit par la filiale CTT. ment cuprifère à Akka).
Acquisition des premiers permis à l’international, 2008 Création de MANAGEM INTERNATIONAL, holding 7
au Mali et en Guinée de droit suisse dont la vocation est de détenir
1999 Acquisition de 34% de SEMAFO, junior minier l’ensemble des participations du groupe MANA-
canadien, visant à accélérer le développement GEM à l’étranger (MANATRADE, MANAGEM
du Groupe à l’international et sa présence en tant Gabon, LAMIKAL, REG, etc.).
que producteur d’or. En effet, SEMAFO dispose Acquisition des permis au Soudan.
d’une présence marquée en Afrique de l’Ouest à
travers 22 permis miniers au Burkina Faso, en
Guinée-Bissau, en Côté d’Ivoire et deux gisements
d’or en Guinée-Bissau et au Ghana.
CHIFFRES

CLÉS
Les résultats de l’exercice 2008 se caractérisent par :
• Un résultat déficitaire sous l’effet de la baisse des cours
des métaux de base et du Cobalt
• d’importantes découvertes de nouvelles réserves

CHIFFRE D’AFFAIRES EXCÉDENT BRUT CAPITAUX PROPRES PART


CONSOLIDÉ D’EXPLOITATION CONSOLIDÉ DU GROUPE

2 400 — 1 200 — 2 400 —


2205 2209
2090
2 000 — 1 000 — 2 000 — 1879,5
1862
844 1754
1646
1 600 — 800 — 1 600 —
646
1 200 — 600 — 567 558 1 200 —
1044

800 — 400 — 800 —


563
240
400 — 200 — 400 — 303

0 — 0 — 0 —
2004 2005 2006 2007 2008 2004 2005 2006 2007 2008 2004 2005 2006 2007 2008

INVESTISSEMENT NET
RÉSULTAT D’EXPLOITATION RÉSULTAT NET PART CONSOLIDÉ
CONSOLIDÉ DU GROUPE
1 000 — 950
600 — 600 —
394 173
800 —
500 — 500 —
663
600 —
400 — 400 — 487 504

400 —
300 — 300 — 301

200 —
200 — 200 — 194
173
126
0 —
100 — 100 — 2004 2005 2006 2007 2008
0 — 0 —
2004 2005 2006 2007 2008 2004 2005 2006 2007 2008
0 — 0 — EFFECTIF
-43

8
-60 2 400 — 2388
-100 — -100 — 2284
2095
-200 — -200 — 2 000 —
1754 1900
-239
-300 — -300 — 1 600 —

-400 — -400 — 1 200 —

-500 — -500 — 800 —

-600 — -600 — 400 —


-589
-621
0 —
2004 2005 2006 2007 2008

N.B. I Les chiffres consolidés 2004 et 2005 sont établis selon les normes CRC. À partir de 2006, les comptes consolidés sont présentés selon les normes IFRS.
I En 2005, il y a eu une sortie du périmètre de la société SEMAFO, suite à la cession du bloc majoritaire par MANAGEM.

MANAGEM ! RAPPORT ANNUEL 2008


MANAGEM :

UNE NOUVELLE Si le plan stratégique 2005-2007


a permis au Groupe d’assurer
ORGANISATION au mieux la période de transition,
MANAGEM entre désormais dans
EN LIGNE AVEC une nouvelle phase de croissance

LA STRATEGIE
caractérisée par un ambitieux plan
de développement.

La réussite du nouveau plan de développement nécessite la mise en place d’une nouvelle organisation, en ligne
avec la vision stratégique du Groupe. Cette organisation, effective à partir de septembre 2008, a pour objectif de :
• Renforcer les responsabilités à tous les niveaux de l’organisation.
• Simplifier les circuits d’information et de décision.
• Consolider les métiers dans des structures orientées “chaînes de valeur”.

Les activités du Groupe sont organisées en trois branches : cobalt et spécialités, métaux de base et métaux pré-
cieux. Ces activités sont assistées et appuyées par des activités supports, des fonctions corporate et des services
partagés.

BRANCHES D’ACTIVITES ACTIVITES SUPPORTS FONCTIONS CORPORATE ET


SERVICES PARTAGES
Les branches d’activités sont orien- Les activités supports centralisent le
tées “chaînes de valeur”. Elles dis- savoir-faire de MANAGEM en ter- Ces fonctions et services sont des
posent de moyens leur permettant mes de techniques minières et d’in- moyens qui permettent de mettre
d’atteindre leurs objectifs et d’assu- génierie, constituant de véritables en œuvre la stratégie du Groupe,
rer leur développement au Maroc outils de développement pour le de piloter la performance, de
comme à l’international. Groupe. Elles regroupent les activi- développer des synergies, de diffu-
• La branche Cobalt et spécialités tés d’ingénierie REMINEX, les sonda- ser les meilleures pratiques et de
regroupe toutes les activités du ges et travaux miniers de TECHSUB, coordonner la mise en œuvre des
cobalt et ses dérivés (Bou-Azzer, Unité les prestations géophysiques SAGAX décisions de la Direction Générale.
Hydro Guemassa, cobalt en RDC), et le transport aérien CTTA.
mais également les “spécialités” La mise en place de cette nouvelle
(oxyde de zinc, sulfate de sodium, organisation achevée en septem-
acide sulfurique, oxyde de fer…). bre 2008 constitue une étape
• La branche “métaux de base” essentielle au service du dévelop-
pilote les activités d’Hajar, de Draâ pement du Groupe MANAGEM. Elle
Sfar, d’Akka, du cuivre de l’Anti- contribuera efficacement à la réa-
Atlas, de la fluorine d'El Hammam lisation d’une croissance rentable
ainsi que l'exploration en Tunisie. dont les fruits profiteront aux action-
10 • La branche métaux précieux naires, aux collaborateurs et à tous
regroupe les activités d’Imiter, du les partenaires.
Gabon, du Congo Brazzaville, de
la Mauritanie, du Mali…

MANAGEM ! RAPPORT ANNUEL 2008


L’ORGANIGRAMME DE

MANAGEM

Achats et Logistique Exploration et Développement


Amine ABRAK Lhou MAACHA

Ressources Humaines
et Communication
Recherche et Développement Mohammed CHERRAT
Ismaïl AKALAY
Finance et Contrôle
Président Directeur Général
de Gestion Corporate
Abdellaziz ABARRO Naoual ZINE
Commercial
Jawad BENKHADRA
Juridique et Actes sociaux
Maryam CHARRAT

Sécutité et Conditions de travail Risk Management et Audit Interne


Mouloud LBOUABI Adil GUESSOUS

Assistance du PDG Activités support


Naima AGOUZOUL Mohamed Amine AFSAHI

Branche Cobalt et spécialités Branche Métaux de base Branche Métaux précieux


Ismaïl AKALAY Amine ABRAK Youssef EL HAJJAM

11
LES METIERS DE

MANAGEM

MANAGEM ! RAPPORT ANNUEL 2008


UN GROUPE, TROIS BRANCHES

D’ACTIVITÉS
MANAGEM axe son activité autour de trois branches, à savoir les
métaux de base, les métaux précieux ainsi que le Cobalt et ses
spécialités, branches autour desquelles le groupe a mis en place
une stratégie de développement des performances. Pour cela,
MANAGEM s’appuie sur ses différentes entreprises de services
spécialisées dans l’exploration, la recherche et développement,
l’ingénierie, les sondages et les travaux miniers.

Le Groupe MANAGEM opère au niveau de :


• L’exploitation et la valorisation minière à travers 5 sociétés filiales (CMG, SMI, AGM, CTT, SAMINE).
• Les services support aux activités minières à travers deux sociétés filiales (TECHSUB et REMINEX).
• Le trading des produits miniers du Groupe à travers une filiale de commercialisation à l’in-
ternational de la production du Groupe.

L’activité minière de MANAGEM consiste à explorer, extraire, concentrer, valoriser et com-


mercialiser différents minerais :
• Métaux de base : cuivre, zinc, plomb.
• Métaux précieux : or et argent.
• Métaux spéciaux : cobalt et dérivés, fluorine.

Cette activité se caractérise par le développement de plusieurs projets au Maroc et en Afrique.


En amont, l’exploration et la recherche et développement contribuent à l’élargissement du
champ d’intervention du Groupe.

En aval de l’extraction minière, MANAGEM procède à la valorisation des minerais par voie
hydrométallurgique, aboutissant à des produits à forte valeur ajoutée comme les cathodes
de cobalt.

EXPLOITATIONS AU MAROC

Le tableau ci-après présente les différentes activités et projets actuels de l’activité minière de
MANAGEM au Maroc :

Société Mine Année de démarrage Substance Production annuelle


CTT Bou-Azzer 1928 Cobalt 1 500 tonnes – cobalt contenu 13
SMI Imiter 1969 Argent 190 tonnes – lingots d’argent
SAMINE El hammam 1974 Fluorine 90 000 tonnes – concentrés
CMG Guemassa 1992 Zinc 90 000 tonnes – concentrés
+ Drâa Sfar 2004 Plomb 30 000 tonnes – concentrés
Cuivre 10 000 tonnes – concentrés
Akka Akka 2001 Or 700 kg lingot d’or
2007 Cuivre 6 500 TM
Les chiffres ci-dessus représentent des tendances moyennes de production.
EXPLOITATIONS AU

MAROC
La cartographie des activités de MANAGEM au Maroc se présente comme suit :

Hajar et Draâ Sfar

Complexe hydrométallurgique
de Guemassa

14

MANAGEM ! RAPPORT ANNUEL 2008


SMI
Société Métallurgique d’Imiter (gisement d’argent) est détenue à 74,2% par MANAGEM. Créée en 1969, la SMI est char-
gée de l’exploitation du gisement métallique d’argent d’Imiter, situé à 150 km à l’est d’Ouarzazate. Elle produit des lin-
gots d’argent métal d’une pureté de 99,5%.

HISTORIQUE

1969 Création de la Société Métallurgique d’Imiter (SMI) à l’initiative du Bureau de Recherche et de Prospection Minière
(BRPM) et du Groupe ONA (actionnaire à hauteur de 31%) pour l’exploitation des haldes argentifères du site d’Imiter.
1970-75 Gestion de la SMI confiée à l’ONA.
1983 Les administrateurs de la société décident d’investir plus de 300 MDH pour adapter l’outil de production de la SMI à
sa nouvelle vocation, décision alors justifiée par des réserves estimées à 1200 tonnes d’argent métal et un pro-
gramme d’exploitation d’une dizaine d’années.
1985 Lancement des travaux pour la réalisation du projet d’extension.
1988 Les travaux du projet d’extension sont achevés. Ils comprennent une nouvelle infrastructure minière, une nouvelle
usine de traitement, une fonderie, un laboratoire d’analyse, un atelier d’entretien et d’autres réalisations annexes
comme la cité du personnel à Tinghir qui compte plus de 300 logements. À l’issue de cette extension, la capacité
de traitement de la SMI est portée de 200 tonnes de minerai par jour à 650 tonnes par jour, et sa capacité de pro-
duction triple pour passer de 40 tonnes à 120 tonnes d’argent métal par an.
1994 Grâce à une série d’aménagements effectués par la SMI sur les différentes phases de la production, la société par-
vient à augmenter sa capacité de production à 200 tonnes d’argent métal en moyenne par an.
1995 Découverte du gisement Imiter II.
1996 Privatisation par cession de 36% du capital détenu par le BRPM à MANAGEM.
1997 Introduction en bourse par cession au public de 20% du capital détenu par le BRPM. Durant la même période,
MANAGEM a exercé son option d’achat de 13% de la SMI, portant sa participation à 80%.
1998 Lancement du projet d’extension de l’usine de traitement d’Imiter, permettant de porter la capacité de traitement jour-
nalière à 1400 tonnes par jour. Le démarrage des installations de l’extension de l’usine de SMI a eu lieu en juillet 1999.
Acquisition du gisement d’Igoudrane auprès du BRPM.
2002 Mise en service du puits central, visant la centralisation de l’infrastructure de la mine et l’augmentation de la capa-
cité de production minière. Ce puits central a une capacité d’extraction de 1500 tonnes par jour et permet la satu-
ration de l’usine de traitement et le développement des avals.
2005 Découverte de 453 tonnes d’argent de réserves. Les réserves et les ressources cumulées au 31 décembre 2005
s’élèvent ainsi à 2 997 tonnes.
2007 Découvertes records de nouvelles réserves : + 700 TM.

15
DESCRIPTION DU GISEMENT
Le site d’Imiter est situé à 150 km à De manière générale, les gise- L’exploitation souterraine fait appel
l’est de Ouarzazate, à proximité du ments d’Imiter I et II enregistrent une à la méthode des tranches mon-
village d’Imiter. Ce site compte 4 baisse de leurs réserves, alors que tantes remblayées (TMR) avec du
centres importants d’exploitation : les gisements en périphérie remblai mécanique ou cimenté,
• Le gisement d’Imiter I constitue le contiennent les principaux corps qui garantit notamment :
plus ancien centre de production. minéralisés. • Des conditions de sécurité opti-
Il est découvert en 1984 grâce Hormis Igoudrane, l’extraction des males.
aux travaux de recherche menés produits de l’ensemble des gise- • Une bonne productivité.
à partir des années 1950 par des ments d’Imiter est centralisée au • Une excellente récupération du
sociétés minières, puis par le puits central, dont la capacité est minerai.
BRPM, alors attiré par les résidus de de 200 tonnes par heure. • Une dilution minimale.
l’exploitation minière qu’aurait La mine d’Imiter se distingue princi-
connue cette région dès le palement par les qualités de son La méthode “sous niveaux abattus”
VIIIème siècle. Ce gisement, minerai dont les caractéristiques sont est utilisée chaque fois que les
essentiellement exploité en car- les suivantes : caractéristiques morphologiques
rière sur 120 mètres, est actuelle- • L’argent est le métal principal, du filon minéralisé le permettent.
ment travaillé en souterrain sur des c’est-à-dire non associé à d’au- Actuellement, elle ne concerne
profondeurs de 200 à 300 mètres. tres minerais tels que le zinc, le qu’une part minime de la production.
• Découvert en 1995, le gisement plomb et le cuivre.
Imiter II est exploité en souterrain • La teneur moyenne est environ
par 300 mètres de profondeur et de 500 grammes d’argent par
connaît une évolution de son tonne.
potentiel vers l’aval. Son extrac-
tion est assurée par le puits cen- SMI dispose de 7 permis d’exploita-
tral et contribue largement à la tion et de recherche sur le site
production globale. d’Imiter, lesquels seront renouvelés
• Développé depuis 2005, par les à leur échéance, selon les condi-
puits E et F, Imiter Sud contribue tions du code minier.
actuellement à presque 40% de
la production. Ce centre est METHODES D’EXPLOITATION
reconnu pour avoir une teneur en La méthode d’exploitation du
argent de qualité. minerai, utilisée par la SMI, est entiè-
• Imiter Est est composé du puits 4 rement mécanisée. La société a
et d’Igoudrane. Ce dernier a par ailleurs investi dans un projet de
démarré sa production en 2007 centralisation et d’augmentation
et devrait atteindre son rythme de des capacités d’extraction, pour un
croisière en 2009. montant de 55 MDH.

16

MANAGEM ! RAPPORT ANNUEL 2008


PRODUCTION
SMI produit des lingots d’argent métal d’une pureté de 99,5% grâce à un proces-
sus de production en trois phases :
• Abattage du minerai, opération entièrement mécanisée et réalisée à l’aide d’explosifs.
• Traitement du minerai qui se déroule en plusieurs étapes : concassage, broyage,
flottation, cyanuration et précipitation.
• Fusion, étape finale du processus qui permet d’aboutir aux lingots d’argent.

Pour l’exécution de ces différentes phases, SMI dispose d’un ensemble d’outils et
d’installations techniques dont deux usines de traitement du minerai, une fonderie,
un laboratoire d’analyse pour contrôler la qualité du minerai ainsi que des ateliers
réservés à la maintenance.

L’argent produit par la SMI est livré à la demande du client sous forme de lingots de
10 kg. Les volumes produits au cours des trois dernières années varient entre 168
tonnes par an et 194 tonnes par an.

Le taux de récupération de l’argent, principal indicateur de productivité, dépasse


les 89% sur le site d’Imiter.

COMMERCIALISATION
SMI réalise la quasi-totalité de ses ventes à l’export, la contribution de ses ventes
locales ne dépassant pas 0,5%. La société compte deux principaux clients qui se
portent régulièrement acquéreurs de près de 99% de la production. Ils sont pour la
plupart des affineurs, essentiellement localisés en Suisse et en France. Ces clients
sont généralement liés à la SMI par des contrats annuels renouvelables incluant un
ensemble de dispositions dont, notamment, celles portant sur le volume des ventes.

17
AGM
AKKA GOLD MINING (AGM) est détenue à 45,2% par MANAGEM et à 43,3% par CMG. Située à 280 km au sud-est
d’Agadir, la société AKKA GOLD MINING extrait de l’or métal du gisement aurifère d’Iourirn depuis 2001.

HISTORIQUE

1984 Démarrage des recherches par le BRPM dans la boutonnière d’Akka indiquant l’existence d’indices aurifères.
1992 Création d’AGM.
1996 Participation du BRPM dans AGM à hauteur de 30% et début des travaux de mise en valeur du gisement.
1998 Début des essais pilotes de l’usine et de l’étude de faisabilité.
1999 Démarrage de la construction de la mine.
2001 Démarrage de l’exploitation.
2006 Début du traitement cuivre (scories).
2007 Centralisation de l’exploitation minière à Iourirn centre et préparation pour exploitation des chantiers cuprifères.
Début d'exploitation du minerai d’Agoujgal (gisement cuprifère) à Akka.
2008 Mise en place d’un système de management environnemental répondant à la norme internationale ISO 14001.

DESCRIPTION DE LA MINE
La boutonnière précambrienne de
Tagragra d’Akka est située dans
l’Anti-Atlas Occidental au sud de la
boutonnière de Kerdous, à environ
280 km au sud-est d’Agadir. D’un
point de vue topographique, la
zone est relativement plate (l’alti-
tude moyenne est de 1 000 mètres)
et la plaine schisteuse est entaillée
par des oueds de direction géné-
rale nord-sud empruntant des
zones de failles.

Après la découverte de nouvelles Tazalakht l’affectation totale des installations


ressources cuprifères dans les Au cours de l’année 2007, les sco- actuellement prévues pour le traite-
régions d’Agoujgal, de Tazalakht et ries ont été transportées vers l’usine ment à l’activité de production de
d’Ouansimi, voisines de la mine d’Akka, et ce jusqu’à épuisement, cuivre, tablant sur une capacité
d’Akka, le management de tandis que des travaux de recher- annuelle de 900 000 T à partir de
Managem a décidé de lancer en che visant l’évaluation des ressour- 2009. Le traitement de l’or est
2007, parallèlement à l’or, l’exploi- ces minières ont été réalisés. La ren- quant à lui effectué depuis décem-
tation et le traitement du cuivre. trée en production de ce chantier bre 2008 dans l’usine de traitement
Pour ce faire, une nouvelle usine est prévue pour 2009, selon le plan- nouvellement construite.
18 spécialement conçue pour assurer ning d’exploitation élaboré.
le traitement des ressources aurifè- PROCESSUS D’EXTRACTION
res a été construite au cours de Agoujgal MINIÈRE DE L’OR
l’année 2008 et mise en service L’étude de faisabilité (optimisation Les critères de sécurité, de coûts
début décembre 2008. De capa- minière, choix de sous-traitant,…) d’exploitation et de récupération
cité supérieure, l’ancienne usine ini- précédemment lancée s’est ache- du gisement ont guidé les métho-
tialement dédiée à l’activité auri- vée au cours de l’année 2007, per- des d’exploitation adoptées à la
fère est désormais utilisée pour le mettant au projet d’entrer en mine d’Akka. La méthode tranche
traitement du cuivre. exploitation durant le deuxième montante remblayée (TMR) utilisée
semestre de la même année. jusqu’à présent a donné de bons
Aujourd’hui, les projets cuprifères se résultats en termes de sécurité et
déclinent comme suit : Le plan stratégique d’Akka prévoit de sélectivité ainsi qu’une bonne

MANAGEM ! RAPPORT ANNUEL 2008


récupération du gisement de Enfin, afin d’assurer la sécurité du rile/tonnage minerai de 2,5/1.
nature filonienne. Cette méthode personnel et de prolonger la durée Les opérations d’abattage sont
est utilisée sous deux variantes en de vie de la mine, plusieurs modes effectuées par gradin de 5 à 10
fonction de la puissance minérali- de soutènement (boisage, boulon- mètres, le minerai étant abattu
sée : la TMR classique (avec mar- nage, Split-Set) sont mis en ?uvre, sélectivement selon la puissance
teau manuel pour des structures à permettant de supporter les terrains minéralisée. Les séquences d’exploi-
puissance faible, 50 cm à 70 cm) détendus et d’éviter la chute des tation sont orientées en premier lieu
et la TMR mécanisée (avec jumbo blocs fissurés selon. vers le décapage stérile et les ouver-
pour une puissance supérieure à 70 tures des pistes d’accès, puis vers le
cm, permettant le passage de gros PROCESSUS D’EXTRACTION minage des couches minéralisées.
engins). MINIÈRE DU CUIVRE Le chargement et le transport des
La méthode d’exploitation à ciel L’exploitation du gisement cuprifère produits abattus sont quant à eux
ouvert s’applique quant à elle dans d’Agoujgal se fait par mine à ciel effectués par des pelles et des
les gisements comptant de gran- ouvert au sein d’une “carrière”. camions, tandis que les matériaux
des puissances, et situés à de fai- Actuellement, les travaux d’excava- stériles sont stockés dans des mises à
bles profondeurs. tion sont réalisés sur deux grandes terril. Le minerai est enfin acheminé
fosses, avec un ratio tonnage sté- vers l’usine d’AGM pour traitement.

CMG
Créée en 1988, la Compagnie Minière de Guemassa, détenue à 76,91% par MANAGEM, exploite le gisement poly-
métallique de Hajar situé à 30 km de Marrakech. Depuis 1992, la société exploite des concentrés de zinc, de plomb
et de cuivre. En 2004, CMG a mis en exploitation le gisement polymétallique de Draâ Sfar, à 15 km de Marrakech, pour
renforcer et soutenir la production du site de Hajar.

HISTORIQUE

De 1984 à 1988, le BRPM a entrepris la reconnaissance du gisement de Guemassa avant de signer une convention avec
l’ONA qui détenait alors 70% du permis contre 30% pour le BRPM. L’ONA, à travers sa filiale CMG, a alors entamé les travaux
de mise en valeur qui ont abouti en 1989 à une étude de faisabilité et, en 1992, à la construction des installations de la mine.
Suite aux différentes augmentations de capital nécessaires à la poursuite des travaux, le capital de CMG est aujourd’hui
détenu à 76,91% par MANAGEM et à 23% par le BRPM.

DESCRIPTION DU GISEMENT Draa Sfar cano-sédimentaires surmontées


Situé à 13 km au nord-ouest de par une couche de sulfures massifs
Hajjar Marrakech, à cheval sur la bordure à laquelle se superpose en concor-
Situé à 35 km au sud de Marrakech nord du Haouz, à la limite Sud des dance une formation détritique.
sur la bordure nord du Haut Atlas et Jebiletes Centrales, le site de Drâa Ces formations sont datées du
à une altitude de 800 mètres, le Lasfar possède un potentiel impor- Viséen supérieur. 19
gisement polymétallique caché tant en minerai polymétallique. Il s’agit d’une minéralisation poly-
de Hajar est de type volcano-sédi- Les travaux d’exploration ont métallique du type VMS, constituée
mentaire hydrothermal, localisé démarré en 1988 dans le cadre de par ordre d’importance de pyrrho-
dans la partie est du massif des la convention entre ONA-Mines et le tite, de blende, de galène, de chal-
Guemassa. Il est encaissé dans les BRPM. Les permis ont été cédés en copyrite, d’arsénopyrite et de pyrite.
formations du Viséen supérieur, 1997 à CMG qui a procédé en CMG dispose de 6 permis d’exploi-
correspondant à la continuité Sud 1998 au fonçage du puits II. tation et de recherche sur le site de
du massif des Jebilet où des gise- Le contexte géologique du site est Guemassa et Drâa Sfar, lesquels
ments et indices sont déjà exploités : identique à celui de Hajar décrit seront renouvelés à leur échéance
Ketara, Drâa Sfar. plus haut. Il s’agit de formations vol- selon les conditions du code minier.
METHODES D’EXPLOITATION pour les tailles mur et intermédiaire, système de pilotage du procédé,
La méthode d’exploitation est celle et en remblai mécanique pour la permettant d’optimiser le fonction-
des tranches montantes rem- taille toit. Les galeries d’attaque sont nement et de réguler la qualité des
blayées (TMR) qui est la mieux reliées à la rampe et aux cheminées concentrés.
adaptée à l’irrégularité de la mor- de jet. Enfin, les galeries d’accès per- COMMERCIALISATION
phologie. La méthode d’exploita- mettent d’atteindre la minéralisation L’essentiel de la production en zinc,
tion consiste à subdiviser la surface à partir de la galerie d’attaque. en cuivre et en plomb est exporté
minéralisée en tailles. Les tailles vers des raffineurs européens et
impaires sont exploitées en premier PRODUCTION nord-américains dans le cadre de
puis cimentées. Les tailles paires, Installée sur le site de Guemassa, contrats pluriannuels portant sur des
servant de piliers, sont prises en der- l’usine principale a une capacité quantités déterminées à l’avance.
nier. Les largeurs et hauteurs de la de 6 000 tonnes par jour et a été Pour chaque métal, CMG évolue
TMR sont adaptées à la morpholo- conçue pour pouvoir réaliser diffé- dans un marché mondial où l’offre
gie du gisement. rentes opérations (concassage, et la demande sont très diversifiées.
Les opérations d’exploitation sont broyage, flottation, épaississement Toutefois, l’avantage de CMG tient
hautement mécanisées : utilisation et filtration). La dernière étape à la pluralité de ses clients.
de Jumbos, chargeuses transpor- consiste à stocker les rejets dans Les prix de vente des concentrés
teurs, purgeuses et plates-formes. une digue à stérile pour laquelle dépendent de plusieurs paramètres
toutes les précautions relatives à la dont les plus importants sont le cours
Pour répondre aux exigences du protection de l’environnement ont du métal, les frais de traitement et la
traitement et optimiser la sélectivité, été prises. teneur. Le cours du métal est fixé sur
un échantillonnage est réalisé par les marchés mondiaux, notamment
Jumbo à maille régulière, permet- Le minerai relatif à Draa Lasfar subit sur le LME et les frais de traitement
tant que la planification de la pro- un concassage primaire sur le site de font l’objet d’une renégociation
duction soit simulée à l’avance Draa Sfar avant d’être transporté vers annuelle entre les sociétés minières
pour réguler la teneur à 10%. le site de Guemassa où il est traité. et les raffineurs en fonction des fon-
Le remblayage est fait en cimenté Par ailleurs, l’usine est dotée d’un damentaux du marché.

20

MANAGEM ! RAPPORT ANNUEL 2008


CTT
La Compagnie de Tifnout Tighanimine est détenue à 100% par MANAGEM. Implantée à 120 km au sud de la ville de
Ouarzazate, la CTT Bou-Azzer est l’une des plus anciennes mines de MANAGEM. Son activité consiste en la recherche,
l'exploitation, et le traitement du cobalt primaire. Elle fournit les usines hydro de cobalt pour l’essentiel de leur approvision-
nement en cobalt concentré ou en haldes de cobalt.

HISTORIQUE

1928 Création de CTT, acteur historique du Groupe ONA


1994 Valorisation des haldes de Bou-Azzer
En 1992, Cobalt Métallurgie Bou-Azzer (CMBA) fut créée dans le but de valoriser les haldes cobaltifères de la mine de
Bou-Azzer. Les études de réalisation de ce projet ont démarré en 1994 et la production de cathodes de cobalt de
haute pureté a commencé au premier trimestre 1996. Pour cela, deux usines hydrométallurgiques ont été construites,
l’une à Bou-Azzer et l’autre à Guemassa. Le procédé de valorisation a été conçu par REMINEX, filiale de MANAGEM.
1997 Valorisation des concentrés de Bou-Azzer
En 1997, un deuxième projet a vu le jour, consistant à produire des cathodes de cobalt pur à partir des concentrés
gravimétriques de Bou-Azzer. Ce projet, dont le procédé et la technologie ont été maîtrisés grâce à la réalisation du
projet de valorisation des haldes, s’est traduit par la réalisation de 2 unités industrielles à Guemassa, permettant de pro-
duire 840 tonnes par an de cathodes de cobalt, 433 tonnes de sulfure de nickel et 4 800 tonnes par an d’arsenic.
2000 Fusion des activités minières et hydrométallurgiques.
Avec la fusion en 2000 de CTT et CMBA, l’activité hydrométallurgique de MANAGEM se concentre au sein d’une
même filiale : CTT.
2003 Diversification des sources d’approvisionnement en cobalt.
Afin d’augmenter la production de cathodes de cobalt, le traitement des sources externes a été exploré, donnant
des résultats probants dès 2003. À partir de 2004, CTT a diversifié ses sources d’approvisionnement en cobalt, 14%
de la production provenant en 2004 des matières secondaires (hétérogénéité provenant de la RDC).
2005 Développement des dérivés de cobalt (projet oxyde de cobalt).
2006 Diversification des produits vendus : projet de dérives de nickel.
Entrée en production en 2006 de 80 tonnes de nickel produit sous forme d'hydroxydes et de sulfates.
2007 Extension de l’unité de traitement des haldes de Bou-Azzer.
2008 Lancement dans le marché de recyclage.
Parallèlement aux activités actuelles, CTT mène plusieurs études de marché et d’opportunité de développement du
métier d’hydrométallurgie sur d’autres filières.

ACTIVITE HYDROMETALLURGIE DE CTT


L’hydrométallurgie, fruit de la stratégie
d’intégration en aval, constitue
l’aboutissement d’une politique
active de R&D engagée sur la der-
nière décennie en vue d’une meil-
leure valorisation des produits miniers. 21
L’activité hydrométallurgique de
MANAGEM est gérée par CTT
(Compagnie de Tifnout Tighanimine)
Gemassa. Cette filiale du holding
minier gère cinq unités opérationnel-
les dans deux filières :
• La filière Métal destinée à la pro-
duction de cathodes de cobalt,
d’arsenic, d’hydroxyde de nickel
et de sulfate de cuivre.
• La filière Dérivés Métalliques desti-
née à la production de l’oxyde
de zinc.et l’oxyde de cobalt.
DESCRIPTION DU GISEMENT METHODES D’EXPLOITATION d’extraction. L’acheminement vers
La boutonnière de Bou-Azzer corres- le jour est quant à lui assuré par des
pond aux affleurements de terrains Activités mines (Bou-Azzer) : skips suspendus dans le puits et
du précambrien I et II sous une La méthode d’exploitation utilisée actionnés par une machine d’ex-
couverture infracambrienne. La au niveau de Bou-Azzer est celle traction à partir de la surface.
série ophiolitique qui caractérise des tranches montantes rem- Le traitement du minerai de Bou-
cette boutonnière encaisse des blayées. L’accès au gisement se Azzer fait appel à un procédé gra-
minéralisations exploitables de fait par des puits pouvant aller vimétrique. Le premier stade de
cobalt. Les gisements de cobalt jusqu’à 400 mètres de profondeur, traitement du minerai consiste en
sont associés spatialement et le gisement étant découpé en plu- un concassage primaire puis
génétiquement au massif des sieurs panneaux de 40 à 50 mètres. secondaire, assurant une granulo-
Serpentines. Ils sont de type “filo- Le déblayage du minerai ainsi que métrie adéquate.
niens hydrothermaux”. La minérali- le remblayage des tailles sont assu-
sation cobaltifère est à arséniures rés par des microscoops. Hydrométallurgie :
de cobalt auxquelles s’associent, Le soutirage du minerai se fait à tra- Le procédé hydrométallurgique
dans des proportions moindres, les vers des cheminées collectrices de consiste en deux étapes :
sulfo-arséniures et les sulfures. minerai construites au fur et à • Grillage : oxydation du cobalt
CTT dispose de 21 permis d’exploi- mesure de l’avancement de l’ex- dans un four de grillage.
tation sur le site de CTT qui seront ploitation. La reprise et le roulage • Hydrométallurgie : mise en solution
renouvelés à leurs échéances, sont assurés par des berlines tirées du cobalt obtenu, suivie de purifi-
selon les conditions du code minier. par un locotracteur vers le puits cation et d’électrodéposition.

22

MANAGEM ! RAPPORT ANNUEL 2008


Au niveau environnemental, de nom- de cathodes cobalt. Actuellement, la moitié de la pro-
breuses précautions ont été prises. duction est vendue dans le cadre
L’usine de grillage est équipée d’élec- La production des cathodes de de contrats pluriannuels alors que
trofiltres et de colonnes de lavage du cobalt a enregistré une hausse de l’autre moitié est vendue à des tra-
gaz afin de récupérer l’arsenic. Ce 108.3 tonnes métal en 2008, soit ders sous forme de “contrats spot”.
dernier est ensuite placé dans des fûts une augmentation de 6.9% par La commercialisation des catho-
grâce à une station d’enfûtage auto- rapport à 2007, et ce malgré les des de cobalt est spécifique par
matique. faibles acquisitions en matières rapport aux concentrés classiques
L’usine hydrométallurgique rejette secondaires (hétérogénite essen- notamment car elle nécessite une
deux types de résidus : les arséniates tiellement). Ce phénomène expli- relation suivie avec les clients indus-
de fer et les effluents liquides. Les pre- que l’augmentation du rendement triels. De ce fait, une force com-
miers sont stockés dans une digue de transformation de cobalt (85% merciale lui est spécialement
spécialement aménagée et étan- en 2008 contre 84% en 2007). dédiée, de façon à optimiser le
chéifiée par un plastique avec un potentiel commercial de CTT.
système de drainage des solutions COMMERCIALISATION
qui sont récupérées et recyclées. Les Les cathodes de cobalt représen- Dans le processus de fabrication, la
effluents liquides sont stockés quant tent plus de 80% du chiffre d’affai- production de cathodes de cobalt
à eux dans des bassins afin de s’éva- res de CTT. génère des “by products” (produits
porer naturellement. Le cobalt trouve l’une de ses principa- génériques) de moindre impor-
les applications dans la fabrication tance dont les principaux sont l’ar-
PRODUCTION des superalliages, car il en améliore senic et les hydroxydes de nickel.
CTT dispose de 2 sites de production : la résistance mécanique, la résis- L’arsenic est essentiellement utilisé
• Le site de Bou-Azzer qui intègre la tance à l’usure et la résistance à la dans la fabrication des pesticides
mine de Bou-Azzer qui produit corrosion à haute température. et commercialisé en Amérique à
des concentrés de cobalt, en Les principaux marchés pour la hauteur de 43%, tandis que l’Asie et
plus des installations hydrométal- cathode de cobalt sont : l’Europe viennent respectivement
lurgiques de traitement des hal- • Le marché de l’aéronautique : en 2ème et 3ème position. Les hydroxy-
des cobaltifères ; aviation civile, matériels de défense. des de Nickel sont quant à eux
• Le site de Guemassa qui est • Le marché des batteries de télé- essentiellement commercialisés au
composé de 4 unités industrielles phone portable, des véhicules Brésil.
de production de cathodes de hybrides, etc.
cobalt, d’oxyde de cobalt et des L’oxyde de cobalt est un produit à
hydroxydes de nickel. Les principaux marchés géographi- haute valeur ajoutée. Il est essen-
ques de la cathode de cobalt de tiellement utilisé dans les applica-
La capacité annuelle de la mine CTT sont : tions chimiques et constitue un
s’élève à 25 000 tonnes de important additif pour la peinture, le
concentré de cobalt tandis que la 70 % en Europe verre et les céramiques. En déve-
production globale annuelle (à par- 18 % en Asie loppant ce produit, CTT cible cer-
tir d’hydroxydes et de concentrés) 12 % aux USA tains marchés, jusqu’à là inaccessi-
est d’environ 2 000 tonnes par an bles avec la cathode de cobalt.

23
SAMINE
Créée en 1974, la Société Anonyme d’Entreprises Minières (SAMINE) est détenue à 100% par MANAGEM. Elle exploite
le gisement d’El Hammam, situé à 80 km de Meknès et compte parmi les premières entreprises minières productrices
de fluorine dans le monde.

HISTORIQUE

Entre 1985 et 1987, un projet d’extension a permis d’accroître la capacité de l’usine de 60 000 à 100 000 tonnes, pour attein-
dre en 1989 120 000 tonnes à 97,5% CaF2 au minimum, avec un tout-venant titrant 36% à 38% de fluorine.

DESCRIPTION DU GISEMENT
SAMINE dispose de 9 permis d’ex-
ploitation et de recherche. Au-delà
de la simple exploitation de la fluo-
rine, SAMINE explore parallèlement
l’ensemble du domaine, à la
recherche de nouvelles ressources
en fluorine, métaux de base et
métaux précieux.
Régionalement, la zone a subi la
structuration hercynienne (post-
namurien et anté-trias), responsable
des mégastructures orientées nord-
est et organisées en unités synclinoria-
les ou anticlinoriales du Massif central influence se fait sentir par le méta- caisse est sujette à de brutales varia-
marocain. Ces structures sont affec- morphisme de contact qu’il déve- tions, entraînant parfois sa fermeture.
tées par des accidents majeurs d’ex- loppe dans tout le secteur.
tension kilométrique et de direction Les minéralisations recherchées dans METHODES D’EXPLOITATION
nord-est également. Ces failles à jeu ce secteur sont principalement la fluo- La méthode d’exploitation utilisée
polyphasé se manifestent par des rine, les minéralisations liées aux Skarns est celle des tranches montantes
bandes de cisaillement dont l’évène- et les concentrations de sulfures de remblayées dans des tailles de 150
ment terminal est à jeu normal dextre plomb, de zinc et de cuivre. Les filons mètres en moyenne, tandis que le
(failles d’El Hammam, de Jbala, acci- de fluorine sont encaissés dans les découpage des gisements est sur
dent de Tlatzma-achemmache…). séries de schistes gréseux, pélites et des niveaux de 50 mètres.
Elles sont marquées localement par niveaux de calcaires paléozoïques Chaque gisement possède des
un hydrothermalisme boré ou fluoré métamorphisés. Le remplissage filo- cheminées collectrices. Le minerai
qui est probablement lié à la pré- nien est dominé par la fluorine et/ou la déversé dans ces cheminées est
sence d’un grand batholite (granite calcite avec, parfois, des sulfures de repris par un locotracteur électri-
d’achemmache) qui n’affleure que fer, de plomb et de zinc. L’extension de que, tractant des wagons vers le
par deux petites apophyses situées chacune des colonnes peut être concassage situé à un niveau plus
24 au niveau de l’oued Baht. Son importante mais la puissance de la bas de la mine.

MANAGEM ! RAPPORT ANNUEL 2008


Équipée d’une bande transporteuse, la descenderie de 3000 mètres de long sert à
l’extraction du minerai ou du stérile à un rythme de 100 tonnes par heure. Cette des-
cenderie est le principal accès du personnel et des engins miniers. Enfin, des travers-
bancs relient la descenderie à la caisse minéralisée.

PRODUCTION
La capacité annuelle du gisement s’élève à 120 000 tonnes de concentré.
La production de concentré de fluorine a atteint 56 724 tonnes en 2008 contre 78 817
tonnes en 2007. Cette chute s'explique par la dimunution du rythme de production
consécutive aux travaux de remise en état du site d'El Hammam.

COMMERCIALISATION
La production est essentiellement exportée en Europe, au Canada et en Tunisie,
SAMINE vendant directement aux fabricants de fluorure d’aluminium. Des contrats
pluriannuels portant sur des quantités déterminées à l’avance sont signés avec les
acheteurs.
Il est à noter que la Chine impose son niveau de prix sur le marché de la fluorine
en raison du niveau élevé de sa production, constituant ainsi le principal “concur-
rent” de MANAGEM. Toutefois, SAMINE dispose d’atouts concurrentiels de taille, à
savoir la qualité chimique élevée de sa production, la sécurité de l’approvisionne-
ment et le respect des délais.

SOMIFER
La société minière de Bou-Gaffer (SOMIFER) est détenue en totalité par la CTT. Elle exploitait entre 1974 et 1997 le gise-
ment de cuivre de Bleida, situé à 80 km au sud-est de Ouarzazate.

HISTORIQUE

SOMIFER fut rachetée au BRPM à l’occasion de sa privatisation et la mine de Bleida fut ouverte en 1980 ; elle avait alors une
durée de vie initiale estimée à 6 années.
En 1989, dans le cadre de la diversification de ses activités, SOMIFER lance la réalisation, à l’échelle industrielle, d’un procédé
de lixiviation à l’acide sulfurique sur le minerai oxydé. Ce procédé qui a vu le jour en 1990 et qui produit un cément à 76% de
cuivre vient s’ajouter au procédé initial de traitement de sulfures de cuivre qui produit un concentré à 38% de cuivre.
Cependant, en 1997, suite à l’épuisement effectif de la mine, les Conseils d’Administration de SOMIFER et de MANAGEM décident
la fermeture de la mine de Bleida. Un protocole signé avec les représentants du personnel a prévu l’indemnisation de 110 agents
et leur redéploiement sur d’autres sites de MANAGEM, d’autres filiales du Groupe ONA et 40 autres dès le début de l’année 1998.
Toutefois, suite à l’effort de recherche, un nouveau gisement aurifère a été découvert sur la ceinture précambrienne des roches
vertes de Bleida. Une unité de traitement d’or a été installée, dont le démarrage aura lieu en septembre 2009.

25
ACTIVITÉS À

L’INTERNATIONAL
STRATEGIE A L’INTERNATIONAL
Depuis la fin des années 1990, MANAGEM s’est engagé dans un nouveau
challenge : celui du développement à l’international.
Dès juillet 2000, MANAGEM prend ainsi le contrôle de SEMAFO Inc., société
détenant des permis et gisements aurifères en Afrique de l'Ouest, à hauteur de
53,3% du capital.

En 2005, afin d’optimiser l’allocation de ses ressources et de rechercher le


meilleur équilibre entre les risques et les rentabilités escomptés, MANAGEM a
opté pour une cession partielle de sa participation à SEMAFO, marquant ainsi
sa volonté de mener un développement en direct avec une diversification
régionale (Afrique de l’Ouest, Afrique Centrale et Moyen-Orient) mais égale-
ment une diversification en termes de substances (métaux de base, métaux
précieux et cobalt).
La cession s’est accompagnée de la levée de l’ensemble des engage-
ments pris sur les différents financements par MANAGEM en faveur de
SEMAFO Inc. et par une réduction significative du taux d’endettement du
Groupe MANAGEM.
Aujourd’hui, MANAGEM continue de détenir une part minoritaire de l’ordre de
4,9% dans le capital de SEMAFO. À travers son expérience avec SEMAFO,
MANAGEM a confirmé sa capacité à développer et d’opérer des mines à l’in-
ternational.

À ce titre, MANAGEM compte intervenir en tant qu’opérateur dans la majorité


des projets à l’international, directement ou en déléguant cette responsabilité
à d’autres entreprises de son Groupe. En plus de sa rémunération en tant
qu’actionnaire, MANAGEM percevrait des redevances de gestion pour son
rôle d’opérateur minier.

26

MANAGEM ! RAPPORT ANNUEL 2008


La stratégie de MANAGEM sur la mieux maîtriser les risques (affrète- tion et par séparation gravimétrique
scène internationale s’opère suivant ment, etc.) tout en internalisant la sur des échantillons représentatifs
deux axes : marge, auparavant versée à l’agent ont été réalisés. Par ailleurs, une
• L’acquisition et la mise en oeuvre de commercial qui en avait la charge. évaluation préliminaire des ressour-
projets avancés et/ou de propriété En rapprochant le Groupe de ses ces mises en évidence a été finali-
de métaux précieux et de métaux marchés, l’implantation de MANA- sée ainsi qu’une étude d’orientation
de base, en vue de compléter leur TRADE en Suisse constitue un impor- pour une exploitation par carrière
développement et de les amener tant levier de développement à l’in- des lentilles mises en évidence.
au stade de production. ternational.
• L’acquisition ou la participation à RESSOURCES GOLDEN GRAM GABON
des projets d’hydrométallurgie ou LAMIKAL, (La minière de Kalukundi) Depuis juillet 2005, le Groupe a ren-
de métallurgie. Afin de consolider la position du forcé sa position au Gabon à travers
Groupe en termes de production de un partenariat avec la société cana-
FILIALES A L’INTERNATIONAL cobalt métal, MANAGEM a conclu dienne SEARCHGOLD. L’objectif :
Le Groupe MANAGEM dispose de 4 en janvier 2006 un partenariat avec acquérir 63% de la société gabonaise
filiales à l’international : COSTAMIN, société congolaise déte- Ressources Golden Gram Gabon qui
nant deux permis (Pumpi et Kalongwe) détient maintenant le projet aurifère de
MANAGEM INTERNATIONAL (Holding pur) de recherche à fort potentiel pour le Bakoudou ainsi que le permis d’explo-
Dans le cadre de la poursuite de son cobalt et le cuivre. Ce partenariat a ration du secteur de Magnima.
développement à l’international et afin donné naissance à la société “La L’année 2008 a été marquée par :
de donner un élan supplémentaire à Minière de Kalukundi” (LAMIKAL) que • La poursuite du programme d’ex-
l’évolution future de ses activités à l’étran- MANAGEM détient à 75%. ploration par géochimie sol et son-
ger, MANAGEM a procédé au cours de Les travaux réalisés sur les permis se dages carrotés.
l’année 2008 à la transformation de sa présentent comme suit : • La réalisation de l’étude de faisabi-
filiale suisse MANATRADE en un holding • Une campagne de géochimie lité sur la zone A.
pur de dénomination “MANAGEM sol et de géophysique sur la tota- • Le lancement du processus de
International”. Ce holding a pour voca- lité des permis. financement du projet.
tion de porter toutes les participations de • La réalisation de tranchées et de Le tableau ci-après reprend les princi-
MANAGEM à l’international. puits sur les écailles affleurantes. paux agrégats du projet Bakoudou :
Parallèlement, MANAGEM International a • La réalisation d’une compagne
RESSOURCES
créé en Suisse sa propre filiale, “MANA- de sondages carottés sur les
2,7 TM à 3,01 g/t or, soit 8 021 T d’or
TRADE AG”. écailles de Pumpi.
INVESTISSEMENTS
Près de 30 M$
MANATRADE AG (Activité de trading) Ces travaux ont permis d’intercep-
PRODUCTION
Créée en 2006 et détenue à 100% ter des lentilles cobaltifères à teneur
par MANAGEM International, cette variant entre 0,6% et 1% de cobalt 1 200 à 1 400 kg/an

filiale suisse est chargée de la distri- ainsi que des lentilles cuprifères Type d’exploitation

bution et la commercialisation des avec des teneurs variant entre 1% Exploitation à ciel ouvert
produits du Groupe. Le choix d’inter- et 3% de cuivre. TYPE DE TRAITEMENT
naliser cette fonction permet de Des essais de traitement par lixivia- Traitement par gravimétrie

27
AUTRES PROJETS
Le Groupe MANAGEM dispose de plusieurs autres projets de développement à l’international. Ces projets sont pour
le moment au stade d’exploration.

14 PÉRIMÈTRES : Pb, Zn...

PERMIS : Au
A
2 PERMIS : Au

2 PERMIS : Zr 3 PERMIS : Au

2 PERMIS : Or

PERMIS LES SARAS : Au

PERMIS PUMPI &


KALONGWE : Co, Cu

Le tableau ci-après présente les différents projets de Managem à l’international :

PAYS Superficie du permis détenu km2 Substance

28 Gabon
• Etéké 1 400 km2 Or
République du Congo
• Les Saras 1 000 km2 Or
Mali
• Guélelenkorou 38 km2 Or
• Kandiolé 62 km2 Or
Soudan Block 15 : 8 730 km2 Or
Block 24 : 5 880 km2 Or
Tunisie 56 km2 Métaux de base
Mauritanie 3 510 km2 Zircon et or
Éthiopie 2 576 km2 Or et Métaux de base

MANAGEM ! RAPPORT ANNUEL 2008


LES SERVICES

SUPPORTS
Au-delà de l’exploitation minière et de l’hydrométallurgie, MANAGEM
a su adapter son expertise pour proposer des services industriels à
haute valeur ajoutée, à travers deux filiales spécialisées :

REMINEX

Créé en 1984, REMINEX dispose d’un savoir-faire éprouvé dans la découverte et la mise en valeur
de gisements miniers, mais également dans la mise au point de procédés de traitement, les études
techniques et économiques, l’ingénierie et la maîtrise d’?uvre de projets miniers et industriels.
Forte de son expérience, la filiale REMINEX est organisée autour de trois entités :
• REMINEX Exploration prend en charge les travaux de géologie appliquée (cartographie
géologique, analyses structurales, photogéologie, imagerie satellitaire, géochimie, etc.)
et ceux de recherche minière sur les projets au Maroc comme à l’international.
• Le Centre de recherche REMINEX dispose de laboratoires équipés d’installations à la
pointe de la technologie (microscopes électroniques à balayage, diffraction, ICP, etc.)
pour effectuer des analyses et essais physicochimiques.
• REMINEX Ingénierie met à la disposition de ses clients, au Maroc et à l’étranger, une
gamme complète de services d’ingénierie, de gestion de projet, de conseil et d’assistance
technique dans les domaines miniers, hydrométallurgiques et industriels. Les services de
REMINEX Ingénierie couvrent toutes les phases de développement d’un projet, des études
de faisabilité à la mise en service des installations.

TECHSUB

Société de services constituée en 1992, TECHSUB concentre ses activités sur deux axes : les
sondages et les travaux souterrains. TECHSUB dispose de tous les moyens pour réaliser les
sondages nécessaires à la reconnaissance géologique et géotechnique des terrains.
L’expérience acquise dans les travaux souterrains lui permet de mettre en œuvre des tech-
nologies de creusement fiables et adaptées à tous les types de terrains. Forte de ce savoir-
faire, TECHSUB mène une politique de développement dans les travaux nécessitant une
forte technicité et une maîtrise totale des technologies de creusement. Ces efforts permet-
tent à TECHSUB d’offrir une gamme étendue de services aux filiales de MANAGEM, chaque
prestation étant facturée directement aux filiales d’exploitation.

29
CONJONCTURE

MANAGEM ! RAPPORT ANNUEL 2008


Profondément marqué par une crise financière mondiale inédite,
le mois de septembre 2008 restera gravé à jamais dans la mémoire
de l’ensemble des dirigeants des puissances mondiales. Les valeurs
bancaires des principales bourses mondiales ont été malmenées
après la faillite de la banque d’affaires américaine Lehman Brothers,
4ème banque d’investissement aux États-Unis, et la reprise de Merrill
Lynch par Bank of America.
À en croire les économistes, l’impact de cette crise est global.
L’immobilier et l'automobile sont les premiers touchés, les grands
chantiers de construction sont en arrêt ou en quête de financement,
et le prix des biens immobiliers ne cesse de chuter.

LE CONTEXTE INTERNATIONAL

L’INDUSTRIE EXTRACTIVE SÉVÈREMENT TOUCHÉE

LE PETROLE
L’année a été agitée pour les prix du pétrole qui ont connu en 2008 des fluctuations sans
précédent. En début d’année, le prix du baril frôlait les 150 dollars, gagnant ainsi 60 dollars
en sept mois. C’était sans compter sur la récession dont l’effet immédiat a été une chute
du prix du baril, alors redescendu sous la barre des 40 dollars. Atteignant des niveaux jamais
enregistrés, notamment en raison des nombreux mouvements spéculatifs, le marché pétro-
lier est l’un des secteurs les plus touchés par la crise. Le manque de confiance sur les mar-
chés, conjugué à la baisse de la demande mondiale liée à la réduction de l'activité éco-
nomique a eu pour effet immédiat d’exacerber les inquiétudes, notamment celles des
pays de l'OPEP qui ont décidé, fin 2008, une baisse historique des exportations. Pourtant,
une fois la crise passée, nul ne doute que les prix repartiront à la hausse.

31
LE SECTEUR DES MINES par deux raisons distinctes : une • Les métaux industriels étant très
La crise financière fait peser de lour- augmentation du volume des sensibles à la conjoncture, une
des menaces sur le secteur minier, stocks, mais avant tout une baisse accélération de la croissance
particulièrement avide de capi- du prix des métaux, à tel point que économique a une incidence
taux. De nombreux prêts du secteur les coûts de production ne sont plus positive sur la production de biens
sont en effet adossés à des actions couverts et les marges extrême- de consommation et d'équipe-
dont les cours se sont effondrés ces ment réduites. ment, ce qui entraîne consécuti-
derniers mois. Par ailleurs, la crise vement une augmentation de la
financière a entraîné un tarissement LE MARCHE DES METAUX demande et une hausse des prix.
du financement par emprunt et du Le marché des métaux a quant à À l’inverse, le ralentissement de
capital risque, suspendant plusieurs lui souffert de la baisse prévisible de l'économie mondiale provoque
projets en cours. la demande causée par le ralentis- une baisse des prix.
sement économique mondial. • Les métaux précieux sont en
De nombreux groupes miniers ont Toutefois, les métaux industriels et revanche souvent utilisés comme
également annoncé des arrêts pro- les métaux précieux ont réagi de instruments de réserve de valeur
grammés de leur production et des manières différentes aux fluctua- ou comme placements finan-
fermetures d’exploitations non ren- tions des taux d'intérêt et à celles ciers, ce qui est surtout le cas de
tables. Ce phénomène s’explique du cycle conjoncturel : l'or et de l'argent.

L’ÉVOLUTION DU COURS DES PRINCIPAUX MÉTAUX COMMERCIALISÉS PAR MANAGEM

L’OR
Face à la crise, l'or a montré une certaine résistance, profitant non seule-
ment de “la valeur refuge”, mais avant tout de la faiblesse du dollar.
Cependant, la baisse du cours du pétrole (et des matières en général)
pèse sur les cours de l’or, le brut et l’or étant fortement corrélés.
Par ailleurs, la diminution de la demande en or à des fins d’investissement
implique également une baisse des cours.

$/Oz
GOLD SPOT PRICE

1 200 –

850 $/Oz 1 000 –

800 –
À la fin décembre 2008
600 –

En mars dernier, l'or a


400 –
connu un pic allant au-delà
de 1 000 $/Oz, avant de 200 –

rentrer dans la phase de


32
0 –
consolidation
Fév 05

Mai 05

Aoû 05

Nov 05

Fév 06

Mai 06

Aoû 06

Nov 06

Fév 07

Mai 07

Aoû 07

Nov 07

Fév 08

Mai 08

Aoû 08

Nov 08

Fév 09

Source : Bloomberg

MANAGEM ! RAPPORT ANNUEL 2008


L’ARGENT
Les cours d'argent suivent le rythme de l'or pour sa première orientation.
Toutefois, la part de la demande industrielle le rend vulnérable aux percep-
tions de la récession économique.
En effet, la demande totale en argent a reculé de 2,7% en 2008, à
27 316 T. Plus spécifiquement, les applications industrielles, élément clé de
la demande complexe, a affiché une baisse de –5% par rapport à 2007.
La demande des joailleries, estimée en 2008 à 5 000 T, a reculé quant à
elle de –1,6% par rapport à 2007. De son côté, l’argenterie a connu une
régression de – 4,3% en 2008 (1 750 T).
Quant à la demande en investissement, elle a connu une forte progression

11,2 $/Oz en 2008, se situant aux alentours de 2 300 T, soit 7% de plus qu’en 2007

À la fin décembre 2008 $/Oz


SILVER SPOT PRICE

25 –
contre 13,2 $/Oz en 2007
20 –

15 –

10 –

5 –

0 –
Fév 08

Mar 08

Avr 08

Mai 08

Jui 08

Juil 08

Aoû 08

Sep 08

Oct 08

Nov 08

Déc 08

Jan 09

Fév 09
LE CUIVRE Source : Barclays Capital

Les cours du cuivre ont connu une chute considérable durant le dernier tri-
mestre de l’année, arrivant à un niveau de 2 817 $/T en décembre 2008,
ce qui représente une baisse de -55% depuis le 1er janvier 2008. Cette
baisse s’explique notamment par :
• L’augmentation de la production minière du cuivre en 2008.
• La baisse de la demande enregistrée par les marchés tels que l’Europe,
les USA et la Chine.
• La hausse du niveau des stocks depuis début octobre, le stock de cuivre
étant en hausse de presque 25% sur le LME.
• Un taux de croissance de la consommation de cuivre compris entre 1,5%

2 817 $/T et 2% en 2008, contre 5,2% en 2007.

en décembre 2008 LME COPPER CASH PRICE


US¢/Lb

enregistrant une baisse de 500 –

55% depuis le 1er janvier 400 –


2008
300 –

200 – 33
100 –

0 –
Jan 07

Mar 07

Mai 07

Juil 07

Sep 07

Nov 07

Jan 08

Avr 08

Jui 08

Aoû 08

Oct 08

Déc 08

Source : LME, Bloomberg


LE ZINC
Durant la fin de l’année 2008, les cours du zinc ont enregistré une baisse
significative, se situant au mois de décembre à 1 100 $/T, en retrait de
moins de 60% par rapport à la même période de l’année précédente.
Cette diminution s’explique par :
• L’augmentation des niveaux de stocks LME, due à une diminution de la
demande mondiale.
• L’augmentation de la production minière d’au moins 300 Kt en 2008
(+10%), principalement due aux nouveaux projets miniers, à la hausse de
capacité de la mine San Cristobal et à l’accroissement de la capacité
des raffineurs qui a augmenté de 4% en 2008, atteignant 12 Mt.

1 100 $/T • La faible augmentation de la consommation mondiale de zinc (+1,8%,


soit 11,6 Mt en 2008). On note cependant que la demande chinoise a
à fin décembre 2008 augmenté de l'ordre de 10%, conséquence de la hausse des investissements
d’infrastructure des projets.
enregistrant un retrait de Malgré la fermeture de certaines mines de Zinc-Plomb, les prix ont continué
60% par rapport à fin 2007 de chuter à cause de l’effet négatif de la crise financière.

US¢/Lb
LME ZINC CASH PRICE

250 –

200 –

150 –

100 –

50 –

0 –
Jan 07

Mar 07

Mai 07

Juil 07

Sep 07

Nov 07

Jan 08

Avr 08

Jui 08

Aoû 08

Oct 08

Déc 08
LE PLOMB Source : LME, Bloomberg

Au cours de l’année 2008, le prix du plomb a fortement diminué, atteignant


1 100 $/T à la fin du mois de décembre contre une moyenne de 2 580 $/T
en 2007. Comme pour le zinc, cette chute s’explique par plusieurs facteurs :
• Augmentation des stocks LME
• La demande de plomb ayant été en augmentation, les fonds d'investis-
sement ont conclu à une sous-évaluation du prix du plomb et se sont par
conséquent mis à acheter massivement. La spéculation est donc en
grande partie responsable de l’explosion des prix enregistrée entre juin
2006 et octobre 2007, puis de la chute durant le dernier trimestre de

1 100 $/T 2008, quand les signes de ralentissement aux États-Unis et en Europe sont
devenus criants.
• La hausse de 10% de l’offre minière en 2008, due à la réouverture de la
à fin décembre 2008
mine de Magellan ainsi qu’à la hausse des scrabs.
34 contre une moyenne de
2 580 $/T en 2007 US¢/Lb
LME LEAD CASH PRICE

250 –

200 –

150 –

100 –

50 –

0 –
Jan 07

Mar 07

Mai 07

Juil 07

Sep 07

Nov 07

Jan 08

Avr 08

Jui 08

Aoû 08

Oct 08

Déc 08

Source : LME, Bloomberg

MANAGEM ! RAPPORT ANNUEL 2008


LE COBALT
Au début de l’année, le cours du cobalt a connu une série d’augmenta-
tion, dépassant les 50 $/Lb, principalement grâce à la croissance de la
demande. Mais à partir de la dernière semaine de juin 2008, le cours de la
cathode a progressivement chuté, arrivant fin décembre 2008 à 10 $/Lb
pour la qualité 99,3%.
Cette baisse drastique qu'a connu le cours du cobalt dans les marchés
internationaux est due principalement à :
• La baisse de la demande chinoise.
• La crise qui a touché les secteurs automobile et aéraunotique.

10 $/Lb METAL BULLETIN 99,3% COBALT SPOT PRICE 35


à la fin décembre 2008 US$/Lb

50 –
contre une moyenne de
40 –
37 $/Lb en 2007
30 –

20 –

10 –

0 –
Jan 05

Aoû 05

Mar 06

Oct 06

Mai 07

Déc 07

Juil 08

Fév 09

Source : Metal bulletin


LA HAUSSE DES CASH-COST La crise financière a entraîné une • Par ailleurs, le programme de
EN 2008 baisse des investissements, voire un recherche serait maintenu au
désinvestissement, ainsi qu’un Maroc, ce qui permettrait de
Durant ces dernières années, outre report des grands projets miniers mettre en évidence d’importan-
le carburant, l’industrie minière a dû dans le monde. tes ressources et réserves dans
faire face à la volatilité accrue des l’ensemble les exploitations.
prix des réactifs et consommables Par conséquent, de nombreuses Cependant, au niveau internatio-
utilisés dans la plupart des opéra- sociétés minières ont annoncé l’ar- nal, le planning de recherche
tions minières, tels que l’acide sulfu- rêt de tout ou partie de leur produc- sera rééchelonné dans le temps,
rique, le cyanure, les boulets et tion, la fermeture des mines et le lan- en limitant les dépenses d’explo-
autres. cement de plan de restructuration et ration prévues pour 2009 aux
réduction des coûts. La plupart des prospects les plus prometteurs.
Certains de ces consommables ont géants miniers ont vu leurs actions L’objectif poursuivi est de les
vu leur prix baisser au lendemain de cotées en bourse chuter d'une développer au plus vite et de
la crise, d’autres n’ont pas suivi ce moyenne de 70%. débuter leur exploitation une fois
mouvement baissier. Toutefois, à que la reprise sera au rendez-
cause des contrats d’achat fermes MANAGEM FACE À LA CRISE vous.
qui visent à sécuriser l’approvision- • Au niveau des ressources humai-
nement, de nombreuses entrepri- La baisse de l’activité consécutive nes, le Groupe a commencé par
ses minières n’ont pas ressenties à la crise entraîne un reflux de la optimiser les travaux miniers
une amélioration des charges d’ex- consommation et la chute des confiés à ses sous-traitants et à
ploitation en 2009. cours des métaux industriels. sensibiliser ses équipes aux diffi-
cultés conjoncturelles. Des efforts
LA RÉACTION DES GROUPES Pour tenter de faire face à cet supplémentaires leur seraient
MINIERS TOUCHÉS PAR LA effondrement du cours des métaux demandés afin d’améliorer la
CRISE non ferreux, MANAGEM a mis en productivité, réduire les coûts de
place une série de mesures : fonctionnement, les charges de
Les dérégulations et le ralentisse- • Au niveau opérationnel, le Groupe structures et les frais généraux.
ment économique mondial, princi- a déployé ses efforts pour réduire • À l’instar des autres sociétés
pales conséquences de la crise, au maximum les coûts de produc- minières, MANAGEM devra
constituent une réelle menace tion, améliorer la productivité, aug- s’adapter à la nouvelle donne et
pour le développement des indus- menter les teneurs exploitées et la rééchelonner ses investissements
tries minières dans le monde. récupération métal. dans le temps.

36

MANAGEM ! RAPPORT ANNUEL 2008


LA VISION ET LA STRATÉGIE DE MANAGEM À MOYEN ET LONG TERME

Au fil de son histoire, le Groupe MANAGEM a toujours su aller de l’avant, investir et


s’investir dans des projets générateurs de valeur ajoutée tout en restant à l’écoute
de l’évolution du marché et des besoins de sa clientèle. Cela a été rendu possible
par la mise en place d’équipes dédiées à la R&D, le démarrage des activités
hydrométallurgiques au Maroc ainsi que l’ouverture de ses activités à l’international.

Afin d’assurer le développement constant de ses activités, MANAGEM s’est fixé des
orientations stratégiques très précises :
• Devenir un opérateur régional “Middle Size” se fixant l’objectif de doubler, au mini-
mum, son chiffre d’affaires dans les 5 ans à venir en créant de la valeur pour les
activités au Maroc et à l’international.
• Assurer un développement rentable et responsable via des opérations de crois-
sance externe à l’international avec un objectif à terme de 25% à 30% du chif-
fre d’affaires global.

Dans cette perspective, les principaux axes de développement sur la période


2009-2013 ont été arrêtés :
• Accélérer le développement de l’activité “cobalt et spécialités”.
• Consolider la position du Groupe sur les métaux de base (cuivre, zinc et plomb).
• Améliorer de manière significative le positionnement du Groupe MANAGEM sur les
métaux précieux.

La capacité de MANAGEM à mettre en œuvre sa stratégie financière et opérationnelle


repose sur son portefeuille ressources et réserves mais également sur la confiance sou-
tenue de ses clients, son appartenance au Groupe ONA ainsi que sur les femmes et
les hommes qui font aujourd’hui du Groupe un acteur de référence au Maroc, respec-
tueux des normes élevées en matière d’environnement, de santé et de sécurité.

37
GOUVERNEMENT

D’ENTREPRISE

38

MANAGEM ! RAPPORT ANNUEL 2008


LA

GOUVERNANCE
CONFORMÉMENT AUX DISPOSITIONS MENTIONNÉES
À L’ARTICLE 14 DES STATUTS, MANAGEM S.A. EST
ADMINISTRÉE PAR UN CONSEIL D’ADMINISTRATION
COMPOSÉ DE 5 MEMBRES NOMMÉS PAR
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE.

LE CONSEIL D’ADMINISTRATION

La composition du Conseil d’Administration de MANAGEM se décline de la manière suivante :

Membres du Conseil d’Administration Fonction actuelle Date de nomination Expiration du mandat


Abdellaziz ABARRO Président Directeur Général 1996 2014
Bassim JAÏ HOKIMI Administrateur 2002 2014
ONHYM (représenté par Amina BENKHADRA) Administrateur 1996 2014
ONA (représenté par Mouattasim BELGHAZI) Administrateur 2008 2014
SIGER (représentée par Hassan BOUHEMOU) Administrateur 2002 2014

FONCTIONNEMENT DU trateurs dans les proportions qu’il Les décisions sont prises à la majo-
CONSEIL D’ADMINISTRATION juge convenables. rité des voix des membres présents
ou représentés. En cas de partage
ACTIONS DE GARANTIE RÉUNIONS DU CONSEIL des votes, la voix du Président est
Le nombre des actions de garantie D’ADMINISTRATION prépondérante.
prévu par les statuts et que doit Le Conseil d’Administration se réunit
détenir chaque administrateur dans sur convocation de son Président Par ailleurs, le Conseil tient un regis-
la société est fixé à une (1) action. aussi souvent que la loi le prévoit et tre de ses délibérations, lesquelles
que la bonne marche de la société sont signées par le Président et le
DURÉE DES FONCTIONS DES l’exige. secrétaire.
ADMINISTRATEURS Les réunions du conseil ont lieu soit 39
La durée des fonctions des admi- au siège social, soit en tout autre POUVOIRS DU CONSEIL
nistrateurs est de six (6) années. endroit désigné dans l’avis de D’ADMINISTRATION
convocation.
RÉMUNÉRATION DES ADMINISTRATEURS Le Conseil d’Administration est investi
En vertu de l’article 18 des statuts QUORUM, MAJORITÉ ET de l’ensemble des pouvoirs néces-
de la société, l’Assemblée Générale PROCÈS-VERBAUX saires pour prendre en toutes cir-
ordinaire peut allouer au Conseil La présence ou la représentation constances, au nom de la société,
d’Administration, à titre de jetons de d’au moins un quart des adminis- toutes décisions concourant à la
présence, une somme fixe annuelle trateurs est nécessaire pour que les réalisation de son objet social.
qu’elle détermine librement et que délibérations soient considérées
le Conseil répartit entre les adminis- comme valides.
LE COMITÉ DE DIRECTION

Le Comité de Direction de MANAGEM est représenté par les personnes suivantes :

Abdellaziz ABARRO, Mohammed Amine AFSAHI,


Président Directeur Général Directeur Général des Activités Supports

Date d’entrée dans le Groupe : 1979 Date d’entrée dans le Groupe : 1993

Ismail AKALAY, Lhou MAACHA,


Directeur Général de la branche Cobalt et Directeur Général de l’Exploration &
Spécialités Développement
Directeur de la Recherche et Développement
Date d’entrée dans le Groupe : 1993
Date d’entrée dans le Groupe : 1986

Amin ABRAK, Mohammed CHERRAT,


Directeur Général de la branche Métaux de base Directeur des Ressources Humaines
Directeur des Achats et Logistique et de la Communication

Date d’entrée dans le Groupe : 1988 Date d’entrée dans le Groupe : 1983

Youssef EL HAJJAM, Naoual ZINE,


Directeur Général de la branche Directrice Financière et Contrôle de
Métaux Précieux Gestion Corporate

Date d’entrée dans le Groupe : 1995 Date d’entrée dans le Groupe : 1998

LA HOLDING

La holding joue un rôle essentiel d’animation, de support et de contrôle stratégique auprès de ses filiales pour leur per-
mettre de développer une croissance rentable et d’atteindre leur plein potentiel. Par ailleurs, elle s’assure que les filia-
les disposent des ressources financières et humaines nécessaires, contrôle les performances et les risques, identifie et
met en œuvre les synergies pertinentes et veille à l’optimisation des structures et des flux financiers.

LES COMITÉS SPÉCIALISÉS

Conformément aux dispositions de la loi sur les sociétés anonymes, le Groupe s’est doté de trois Comités Spécialisés
: le Comité Stratégique, le Comité des Risques et des Comptes et le Comité des Nominations et Rémunérations.
Oeuvrant dans le cadre des pouvoirs et des délégations qui leur sont octroyés par le Conseil d’Administration, ces
comités permanents ont pour mission de contrôler et d’appliquer les directives du Groupe ONA. Ils veillent également
à la maîtrise des risques en matière d’engagements financiers, limitant ainsi l’exposition du Groupe et garantissant ainsi
40 la réalisation de ses objectifs économiques globaux.

MANAGEM ! RAPPORT ANNUEL 2008


LE COMITE STRATEGIQUE

INTITULÉ Comité Stratégique


PÉRIODICITÉ Annuelle
OBJECTIF Le Comité Stratégique, dont la composition est entérinée par le Conseil d’Administration, a pour mission
de réfléchir à l’avenir à long terme et aux grandes orientations du Groupe. Dans ce cadre, il prend
connaissance du plan stratégique, est saisi des projets d’opérations importantes et prépare notamment
les délibérations du Conseil pour certaines opérations stratégiques.
Le rôle du Comité Stratégique est de statuer, avant la validation définitive par le Conseil d’Administration,
sur l’ensemble des sujets pouvant affecter durablement la vie de la filiale.

LE COMITE DES RISQUES ET COMPTES

INTITULÉ Comité des Risques et Comptes


PÉRIODICITÉ Semestrielle
OBJECTIF Le rôle du Comité des Risques et des Comptes est de statuer, avant la validation définitive par le Conseil
d’Administration, sur l’ensemble des sujets pouvant affecter les comptes et les risques.

LE COMITE DES REMUNERATIONS ET DES NOMINATIONS

INTITULÉ Comité des Rémunérations et des Nominations


PÉRIODICITÉ Chaque fois que nécessaire et au moins une fois par an
OBJECTIF Le rôle du Comité des Rémunérations et des Nominations est de statuer sur les conditions de la rému-
nération globale des cadres dirigeants de la filiale ainsi que sur les conditions d’indemnisation éventuel-
les des cadres dirigeants en cas de départ.

41
LES

ACTIONNAIRES
DEPUIS SON INTRODUCTION EN BOURSE EN JUIN 2000
PAR UNE OFFRE PUBLIQUE DE VENTE (OPV), LE CAPITAL
DE MANAGEM S.A. EST DÉTENU À 78% PAR LE GROUPE
ONA, PREMIER GROUPE INDUSTRIEL ET FINANCIER PRIVÉ
AU MAROC. LES 25% RESTANTS CONSTITUENT LE FLOTTANT
DE LA BOURSE DE CASABLANCA.

RÉPARTITION DU CAPITAL SOCIAL

Au 31 décembre 2008, la répartition de l’actionnariat de MANAGEM se présente comme suit :

Actionnaires Nombre de titres % du capital Nombre des droits de vote % des droits de vote
ONA 6 651 409 78,18% 6 651 409 78,18%
Divers actionnaires – Flottant 1 856 312 21,82% 1 856 312 21,82%
Total 8 507 721 100,00% 8 507 721 100,00%

PRÉSENTATION DE L’ACTIONNAIRE DE RÉFÉRENCE

ONA est un groupe industriel, financier et de services, centré sur des positions de leadership dans des Domaines
d'Activités Stratégiques dont la croissance accompagne le développement économique du Maroc et de la Région.
Le Groupe ONA est un holding constitué de sociétés organisées en Domaines d'Activités Stratégiques : les Mines,
l’Agroalimentaire, la Distribution, les Activités financières, les Relais de croissance et Holdings et autres.

Les principaux agrégats du Groupe ONA, actionnaire de référence de MANAGEM, se présentent comme suit :

Activité Holding
Chiffre d’affaires consolidé au 31 décembre 2008 - MDH 36 635
RNPG au 31 décembre 2008 - MDH 1118
42 Capitaux propres consolidés au 31 décembre 2008 - MDH 18 230

MANAGEM ! RAPPORT ANNUEL 2008


CARACTÉRISTIQUES DES ACTIONS MANAGEM

MANAGEM S.A. est cotée au 1er compartiment de la Bourse de Casablanca, sous le ticker MANAGEM et le code tech-
nique MNG.
Le titre MANAGEM a été introduit sur la Bourse des Valeurs de Casablanca en juillet 2000. Depuis lors, son évolution a
été dictée par le cours des différents métaux au niveau international, mais aussi par l'intérêt des petits porteurs et par
les données de réserves minières relatives aux sociétés du Groupe MANAGEM.

Au 31 décembre 2008, les données boursières du titre MANAGEM sont les suivantes :

• Capitalisation boursière ...................................................................................................................1 729 194 000 DH


• Cours le plus haut sur 12 mois...........................................................................................................................649 DH
• Cours le plus bas sur 12 mois ............................................................................................................................203 DH

PERFORMANCES BOURSIERES
VOLUME EN (KMAD) NOMBRE DE TITRES
640 -94 000 640 -79 000
577 -82 000 577 -69 000
115 -70 000 115 -59 000
462 -58 000 462 -49 000
390 -46 000 390 -39 000
327 -34 000 327 -29 000
265 -22 000 265 -19 000
202 -10 000 202 -9 000
140 -14 140 -42
02/01/08

10/03/08

18/05/08

21/07/08

29/09/08

08/12/08

18/02/09

31/03/09

02/01/08

10/03/08

18/05/08

21/07/08

29/09/08

08/12/08

18/02/09

31/03/09
COURS VOLUME EN MILLE MAD COURS NOMBRE DE TITRES ECHANGES

L’INFORMATION FINANCIÈRE

Le Groupe MANAGEM poursuit sa volonté de fournir une information claire, régu-


lière, transparente et de même niveau à l’ensemble de ses actionnaires et à la
communauté financière. Dans cette perspective, le Groupe a développé une
politique active de communication financière en multipliant les supports d’in-
formations et les occasions de rencontres, notamment avec les investisseurs
institutionnels, les analystes financiers et la presse spécialisée. Pour servir au
mieux sa politique, le Groupe communique chaque année par différents
moyens parmi lesquels le rapport annuel, les notes d’informations, les commu- 43
niqués et conférences de presse, des visites sur sites, etc.

Par ailleurs, le Groupe privilégie son site Web, www.managem-ona.com, qui


met à la disposition de tous, l’ensemble des éditions et des publications du
Groupe. Au fil des années, cet outil devra constituer une véritable base de don-
nées relative aux informations financières du Groupe.
DEVELOPPEMENT

DURABLE

MANAGEM ! RAPPORT ANNUEL 2008


LE DÉVELOPPEMENT

DURABLE,
VALEUR INTRINSÈQUE AU COEUR
DES PRÉOCCUPATIONS DU GROUPE
L’activité minière est un outil fort de
développement des régions. Elle
était à une certaine époque la prin-
cipale incitation pour promouvoir
l’infrastructure de base des régions
où elle s’était développée, et reste
aujourd’hui un pivot important de
développement.
L’activité minière n’a pas uniquement
apporté l’emploi et l’amélioration des
revenus de son personnel et de la
collectivité ; elle a toujours été le un
moteur permettant l’apport d’infra-
structures médicales, scolaires et
socioculturelles. Elle permet égale-
ment d’accélérer et de faciliter l’ac-
cès aux besoins vitaux et l’intégration
des technologies d’eau et d’énergie
électrique dans les régions où elle est
présente. Ces infrastructures de base,
directement nécessaires pour l’acti-
vité minière et indirectement pour le
développement régional, nécessitent
des investissements de l’ordre de
25% à 30% du coût de projet de
développement.
45
Engagé dans une politique de développement soutenu et durable, le Groupe
investit pour augmenter ses capacités de production, mieux maîtriser leurs
impacts sur l’environnement et saisir des opportunités de croissance externe
et de diversification dans de nouveaux métiers. Une dynamique renforcée par
une politique innovante des Ressources Humaines, valorisant le sens du client,
l’initiative et la création de valeur.
Confirmer notre engagement QSE, développer nos Ressources Humaines,
maîtriser nos métiers, respecter notre environnement et affirmer notre engage-
ment envers nos partenaires sont les fondamentaux de notre politique de
Développement durable.
Pour satisfaire ses partenaires, de notre personnel par la préven- dans nos démarches d’amélioration.
clients, actionnaires, personnel et tion et le respect de la sécurité
société civile et afin de pérenniser dans les lieux de travail et par l’in- Pour augmenter ses chances de
et améliorer en permanence ses tégration de la sécurité dès la succès, MANAGEM s'est doté d'une
performances, MANAGEM s’est fixé phase de conception des projets. organisation spécifiquement dédiée
plusieurs objectifs prioritaires : • Préserver notre environnement à la démarche de développement
• Atteindre, maintenir et améliorer naturel en veillant au respect de durable. C'est au sein de la Direction
le niveau de qualité le plus élevé la réglementation et à l’ensem- des Ressources Humaines et de la
pour nos produits et services, ble des exigences auxquelles Communication que la direction
conformément aux spécifications notre Groupe a souscrit. de coordination de ces différentes
de nos clients. • Prévenir les risques industriels par actions est assurée entre l'ensemble
• Améliorer nos performances en le développement d’une politique des filiales en s’appuyant sur les res-
continu. générale de Risk-Management. ponsables Développement Durable
• Préserver la santé et la sécurité • Impliquer tous nos partenaires des branches.

LA QUALITÉ, SOURCE DE SATISFACTION DE NOS CLIENTS

“Maintenir et améliorer le niveau de


qualité le plus élevé pour nos produits
et services conformément aux exigences
de nos clients internes et externes”
A. Abarro
Les filiales de MANAGEM ont toutes des services, mais aussi les pro-
adopté un Système de cessus qui permettent de les
Management Qualité mobilisant créer et de maintenir la qualité
l’ensemble de leurs ressources au niveau le plus élevé.
autour de la satisfaction des clients • Faire de la qualité un outil de
et la maîtrise et l’amélioration conti- capitalisation du savoir-faire du
nue des processus. La qualité est une Groupe, en adoptant une
notion centrale qui, au sein du démarche qualité garante d’un
Groupe, se décline suivant trois axes meilleur savoir-faire et d’une plus
: grande expertise
• Placer le client (y compris les
prestataires) au centre des Ainsi, la plupart des filiales ont certi-
préoccupations. fié leur système de Management
• Améliorer en continu et durable- Qualité selon la norme internatio-
ment la qualité des produits et nale ISO 9001 V 2000.
46

MANAGEM ! RAPPORT ANNUEL 2008


LA SANTÉ ET LA SÉCURITÉ, VECTEUR DE PRÉSERVATION DE NOS SALARIÉS, DES RISQUES
D’ACCIDENT DU TRAVAIL ET DES MALADIES PROFESSIONNELLES

“La Sécurité de nos collaborateurs sur


les lieux de travail est en même temps
une exigence éthique fondamentale et
un des premiers critères de performance
de notre entreprise.”
A. Abarro
Pour mieux maîtriser les risques d’hy- Les responsables doivent égale- Les audits périodiques de la démar-
giène, de sécurité et de santé liés à ment être à l’écoute : leur respon- che sécurité et du système de pré-
ses activités, MANAGEM a formalisé sabilité est directement engagée vention effectués par des experts,
sa propre politique et ses propres si un accident survient à l’un des permettent une amélioration des
pratiques en la matière. membres de leur équipe. C’est indicateurs par l'efficacité des
pourquoi chaque responsable actions mises en place.
Les processus “qualité et sécurité” doit allier ses objectifs de produc-
tendent à être réellement appliqués tivité aux exigences de sécurité, Par ailleurs, une structure de
par chacun, quel que soit le poste travail et sécurité ne pouvant être Médecine de travail est présente
de travail. Pour réussir un tel chal- dissociés. sur chacun des sites miniers et
lenge, MANAGEM a mis en place industriels. Son rôle : mener des
des formations pour intervenir direc- La mise en place progressive des actions de prévention en termes
tement sur le comportement Comités d’Hygiène et de Sécurité d’ergonomie et d’hygiène et assu-
humain. Le plan de formation, dédié permet également de renforcer les rer le suivi, le contrôle et la protec-
aux opérateurs, est conçu pour leur exigences de MANAGEM et de for- tion du personnel contre les nuisan-
permettre d’enrichir leurs compéten- maliser les processus déjà appli- ces et les risques de maladies.
ces et de réduire les risques d’erreurs qués depuis plusieurs années. Enfin,
sur le lieu de travail. Tout au long de le Risk-Management permet de L’évolution des accidents constatés
leur apprentissage, ils assimilent les prévoir les risques réels et potentiels par les différents sites d’exploitation
règles élémentaires d’hygiène et de pouvant survenir et l’évolution de de MANAGEM sur la période consi-
sécurité pour éviter toutes situations leurs conséquences afin de péren- dérée est présentée dans le
de mise en danger. niser les activités du Groupe. tableau ci-dessous :

2000 2005 2006 2007 2008 Var. 07/06 Var.08/07


Taux de fréquence 22,14 7,37 7,74 8,21 8,40 6,4% 2,3%

Ces chiffres mettent en exergue l’efficacité des mesures prises par MANAGEM pour améliorer le niveau de sécurité
et réduire ainsi le nombre d’accidents sur ses sites de près de 60% entre 2000 et 2008.
47
L’ENVIRONNEMENT,
UN PATRIMOINE À PRÉSERVER

La préservation de l’envi-
ronnement est une des
valeurs du Groupe ONA.
MANAGEM a fait de cette
problématique pourtant
relativement récente au
Maroc un axe majeur de
sa stratégie globale de
développement.

Les investissements en R&D ont per- généralement recherchée entre chimiques et caractérisation minéralo-
mis à MANAGEM de transformer les 25 km et 60 km de distance du gique et environnement), les unités
menaces en opportunités : les rejets site industriel. “hydrométallurgie” de MANAGEM,
des sites miniers, dont le stockage • Imperméabilisation des digues et Techsub (sondage et travaux souter-
était autrefois problématique bassins : permet d’éviter les pertes rains) et CMG (production de concen-
compte tenu des nuisances sur l’en- par infiltration et les risques de pol- trés de zinc, de cuivre et de plomb).
vironnement, sont aujourd’hui valori- lution des écoulements souterrains.
sés grâce aux procédés d’hydromé- • Surveillance et contrôle des flux Conscient de son rôle pionnier en
tallurgie. Cela représente une vérita- des procédés industriels, et sur- matière d'environnement au
ble avancée, pour le Groupe, mais veillance des risques d’infiltration. Maroc, MANAGEM généralise pro-
avant tout pour l’environnement. • Lutte contre l’émanation de gressivement la méthode PEE à
poussières et surveillance et l’ensemble des sites du groupe et
Concernant les rejets ne pouvant d’émanation des gaz. intègre la composante environne-
être valorisés, le Groupe a mis en • Végétalisation des sites et adoption mentale à toutes ses activités par le
place dans chaque mine des d’un système de goutte à goutte pour biais d'études d'impact systémati-
zones circonscrites réservées aux économiser la consommation d’eau. ques (Akka, Draâ Sfar, LAMEKAL,
produits dangereux. Ces zones sont • Réhabilitation des sites fermés : BAKOUDOU...).
soigneusement choisies pour leur protection des ouvrages, drainage
imperméabilité et toutes les précau- des eaux de pluie, couverture des Le souci de MANAGEM pour l’envi-
tions nécessaires sont prises pour digues, étude d’impact et suivi ronnement se traduit également
réduire au maximum l’impact de permanent de la qualité des eaux. par une surveillance et un contrôle
48 notre activité sur l’environnement. continu des rejets, l’affectation des
Pour structurer sa démarche environ- ressources pour la protection de
LA PRÉSERVATION DE L’ENVI- nementale, MANAGEM s'appuie sur la l’environnement, la rationalisation
RONNEMENT, TRADITION DE méthode PEE (Plan Environnement de la consommation d’eau et de
MANAGEM. Entreprise), expérimentée en 2000 sur l’énergie et la certification progres-
le site de Guemassa. Le site industriel sive de nos sites miniers à la norme
• Traitement et recyclage des eaux est désormais certifié selon la norme ISO 14001, norme internationale
industrielles : l’eau étant une den- ISO 14001. Le périmètre certifié com- relative au système de manage-
rée rare pour les mines, elle est prend REMINEX (recherche, analyses ment environnemental.

MANAGEM ! RAPPORT ANNUEL 2008


de la naissance de l’hydrométallur-
gie, deuxième métier principal de
MANAGEM et dont les procédés bre-
vetés sont à la pointe des produc-
tions propres.
Grâce à une équipe multidisciplinaire
de Managem (R&D, Ingénierie,
Exploitation), un projet de valorisation
des rejets liquides des usines d’Oxyde
de Zinc et de Cobalt pour produire du
Sulfate de Sodium a vu le jour.

LA PRÉVENTION DES RISQUES


INDUSTRIELS
En 2008, MANAGEM a participé à lancé par le Ministère de l’Energie,
l’enquête menée par le Ministère de des Mines, de l’Eau et de Dans le cadre d’une politique géné-
l’Aménagement du Territoire, de l’Eau l’Environnement (MEMEE), en colla- rale de Risk-Management, la démar-
et de l’Environnement (MATEE). Cette boration avec la Coopération che de prévention des risques indus-
étude portait sur l’impact de l’activité Technique Allemande (GTZ). triels, pilotée sur le site de Guemassa,
minière sur l’environnement à travers poursuit plusieurs objectifs :
deux sites : Guemassa (mine en acti- L’INNOVATION ET LE PROGRÈS • Identification des risques environ-
vité) et Bleida (mine en arrêt). TECHNOLOGIQUE AU SERVICE nementaux et industriels suscepti- 49
DE L‘ENVIRONNEMENT bles de survenir.
Par ailleurs, le Groupe participe à tra- • Évaluation des conséquences pos-
vers sa branche cobalt et spécialités, Le Centre de Recherche, outil incon- sibles.
à la mise en œuvre de la compo- tournable au développement de • Mise en place des actions d’amé-
sante “gestion intégrée des déchets MANAGEM, intègre comme stratégie lioration et des moyens de
dangereux”, et ce dans le cadre du permanente la recherche de procé- contrôle, de limitation et de pro-
programme de Gestion et de dés de valorisation des digues, dont tection au cas où les risques rési-
Protection de l’Environnement (PGPE) l’une des innovations est à l’origine duels restants se manifesteraient.
MANAGEM, UN ENGAGEMENT

SOCIAL ET SOCIÉTAL
L’engagement social et
sociétal de MANAGEM
tourne autour de deux axes :
la motivation et l’implication
de son personnel dans un
projet d’entreprise ambitieux
et la participation de l’entre-
prise au développement
des régions dans laquelle
elle est implantée.

LA MOTIVATION ET PROMOUVOIR LE BIEN-ETRE naires, on compte l’école des mines


L’IMPLICATION DU PERSONNEL DU PERSONNEL de Marrakech pour la formation des
superviseurs, avec les universités de
LUTTER CONTRE Le Groupe déploie un nombre Marrakech, ou de Fès pour des pro-
L’ANALPHABETISME important d’avantages sociaux pour grammes spécifiques en hydrométal-
ses collaborateurs qui viennent en lurgie et en QSE. Des partenariats sont
Des programmes d'alphabétisation complément du salaire et contri- également passés avec plusieurs
sont mis en place sur l’ensemble buent à améliorer le confort de établissements publics : le Ministère
des sites exploités par MANAGEM, chacun. Ces avantages se décli- de l’Environnement, pour la promo-
et sont assurés en partenariat avec nent de manières différentes : pri- tion de la protection de l’environne-
l’Institut Français et/ou par nos pro- mes, indemnités, mais aussi retraite ment et le développement durable,
pres formateurs. complémentaire, assurance mala- le Ministère de l’Artisanat pour le sou-
die complémentaire, taux de crédit tien des artisans dans la formation, la
MAITRISER NOS METIERS préférentiel logement, bonification fourniture de matières premières ou
OPERATIONNELS d’aide au logement, centres et dans la R&D.
colonies de vacances et loisirs
MANAGEM encourage ses retraités agréés… Tout est ainsi mis en œuvre LA PARTICIPATION AU DÉVE-
à participer aux programmes de pour instaurer un climat social serein LOPPEMENT DES RÉGIONS.
formation continue afin d’assurer la et offrir à chacun un cadre profes-
relève et la capitalisation des sionnel adapté à ses exigences et L’entreprise met un point d’honneur
métiers. Les retraités sont ainsi inci- son bien-être. à se mobiliser en faveur du déve-
50 tés à partager leur savoir et leur loppement des régions dans les-
savoir-faire avec leurs successeurs. FAVORISER LE DIALOGUE quelles elle est implantée. Cette
Aujourd’hui, deux équipes de retrai- SOCIAL AVEC LES PARTENAIRES participation est mise en œuvre via
tés travaillent à plein temps sur les différents partenariats avec des
sites de AGM et CMG pour former Poursuivant l’objectif de développer le ONG locales et permet de pro-
les compétences sur ces deux dialogue social, MANAGEM déve- mouvoir des actions sociales dans
sites, véritables pépinières pour les loppe des partenariats avec de nom- tous les sites exploités, chacun
autres sites. breux organismes. Parmi ces parte- avec leurs spécificités.

MANAGEM ! RAPPORT ANNUEL 2008


ment des régions et des populations le développement de l’irrigation, etc.
voisines des sites exploités. Au-delà MANAGEM contribue ainsi de
de son engagement pour l’environ- manière active au désenclavement
nement et la maîtrise des risques des régions et au développement
industriels, le Groupe MANAGEM s’im- socioculturel des populations
plique localement dans des projets
économiques, sociaux et culturels. CONTRIBUER AU DEVELOPPEMENT
Situés pour la plupart dans des DE LA CONDITION DES FEMMES
régions arides et enclavées, les diffé- DANS LES RURALITES
rents sites mettent tout en œuvre pour
s’inscrire au mieux dans leur environ- Afin de faciliter le quotidien des fem-
nement, et tentent de le transformer mes évoluant dans le monde rural,
en apportant le maximum aux popu- MANAGEM contribue à leur épanouis-
lations alentour : construction de rou- sement à travers plus actions :
tes, alimentation en eau et électricité, • Lutter contre l’analphabétisme et
construction de structures éducatives acquérir des métiers permettant
et sanitaires, création d’emplois, etc. d’être autonome et innovante
(couture et broderie) tout en favori-
En parallèle et en étroite collabora- sant l’apprentissage de la lecture et
tion avec différentes associations, le de l’écriture. Cette action est cir-
UNE PREOCCUPATION Groupe soutient toutes les actions qui conscrite aux sites de Marrakech et
CONSTANTE ET UNE ATTENTION visent la lutte contre l’analphabé- d’Imiter, ainsi qu’aux projets nou-
SOUTENUE AU PROFIT DES tisme, l’apprentissage de métiers veaux comme la reprise du site de
POPULATIONS AVOISINANT générateurs de revenus pour les fem- TAZALAGHT.
LES SITES MINIERS mes dans le milieu rural, l’encourage- • Prévenir les risques liés à l’hygiène et
ment à la poursuite des études des la santé via des campagnes de
MANAGEM est avant tout une entre- enfants, les services de santé, la réa- consultations gynécologiques et
prise citoyenne en ce qu’elle parti- lisation et l’équipement de forge pour des séances de sensibilisation sur
cipe activement au développe- alimenter les foyers en eau potable, les MST.

51
PROMOUVOIR L’EDUCATION fication des douars nécessiteux,
POUR TOUS via des associations ou en sollici-
tant les communes.
L’éducation est indispensable à
l’avenir de tous les enfants, notam- En 2008, MANAGEM a fait l’objet d’un
ment lorsque, vivant dans des audit réalisé par VIGEO, agence
régions isolées, l’accès au savoir est européenne de mesure de la res-
difficile. C’est pour le Groupe MANA- ponsabilité sociale. Six domaines de
GEM met en place plusieurs actions la responsabilité sociale ont été audi-
de promotion de l’éducation : tés : les droits humains, les ressources
humaines, l’environnement, les rela-
• Distribution de kits scolaires aux tions clients-fournisseurs, le gouverne-
enfants des douars avoisinants nos ment d’entreprise et l’engagement
sites miniers et industriels. sociétal. Le périmètre audité est le
• Promotion et encouragement de • Aide matérielle et assistance siège social de Casablanca ainsi
la scolarisation des filles situées technique pour l’adduction que les sites de Guemassa et AKKA
dans les villages éloignés du col- d’eau potable par le creusement Gold Mining.
lège, par le financement de de puits d’eau et la distribution
bourse d’accès à l’internat. d’eau aux douars nécessiteux Sur l’ensemble des domaines audi-
• Contribution à l’épanouissement pendant la période estival. tés, les résultats obtenus confortent
et à la préparation préscolaire • Prise en charge de projets d’irriga- nos actions et notre vision quant aux
des enfants de 3 à 5 ans par la tion par khettara dans les sites choix et aux orientations pris par le
construction et le parrainage de situés dans l’Anti-Atlas. Groupe, qui font de MANAGEM une
garderies. • Faciliter l’accès et le désenclave- entreprise citoyenne qui s’intègre
• Transport scolaire des élèves ment des régions par l’intégra- parfaitement dans son environne-
lycéens, notamment au niveau tion aux projets de route. ment socioéconomique. Compte
du site d’IMITER. • Contribuer à l’électrification tenu du niveau de performance en
• Organisation de journées portes rurale, soit depuis le lancement matière de responsabilité sociale,
ouvertes au profit des élèves et du projet en faisant profiter les VIGEO a recommandé à MANAGEM
des étudiants pour leur permettre zones traversées par les lignes de déposer sa candidature pour
de se préparer à intégrer le électriques, soit en contribuant obtenir le label “Responsabilité
monde industriel. directement aux projets d’électri- Sociale” de la CGEM.
• Contribution à l’amélioration de
la santé des élèves.
• Participation à la construction de
salles de classe, de murs de clô-
ture entourant les écoles situées
aux abords des routes, etc.

FAVORISER L’ACCES A L’EAU


POTABLE ET PARTICIPER AUX
PROJETS D’IRRIGATION,
D’ELECTRIFICATION ET DE
DESENCLAVEMENT
52
Le Groupe MANAGEM contribue au
développement des infrastructures
essentielles des territoires alentour
des sites dans lesquels il est
implanté en fournissant son aide de
différentes manières :

MANAGEM ! RAPPORT ANNUEL 2008


UNE POLITIQUE DYNAMIQUE DE GESTION DES

RESSOURCES HUMAINES

L’ambition de MANAGEM est


de délimiter les ressources
dont regorgent les hommes et
les femmes, de les dévelop-
per et de les valoriser afin que
l’organisation et ses collabora-
teurs évoluent de concert.

ACTUALITÉ 2008

L’année 2008 a été marquée par une nouvelle organisation orientée “chaîne de
valeur”, à même de répondre efficacement aux défis de développement du
Groupe MANAGEM. Le premier défi a été de gérer le très fort ralentissement de l’ac-
tivité sur le 4ème trimestre, eu égard de l’effondrement des cours des métaux de
base, et surtout du Cobalt.

LES COLLABORATEURS EN CHIFFRES

L’effectif MANAGEM a augmenté de 8,05% entre 2007 et 2008 (15,4% entre


2006 et 2007) pour une évolution prévue de +22,5%. L’écart est dû principale-
ment au ralentissement de l’activité à partir du 4ème trimestre 2008.
L’effectif s’est donc établi à 2 389 salariés permanents, pour un taux d’encadre-
ment de 15,3%

STRUCTURE DES EFFECTIFS

RÉPARTITION DES EFFECTIFS RÉPARTITION DES EFFECTIFS RÉPARTITION DES EFFECTIFS


PAR CATÉGORIES PAR TRANCHES D’ÂGE PAR TRANCHES D’ANCIENNETÉ

Cadres Dirigeants Cadres supérieurs Plus de 55 ans 25 ans et moins 20 ans et plus
0,54% 2,93% 3,18% 7,41% 13,53%
Cadres
11,85%
De 46
à 55 ans
De 12
à moins
53
23,36%
de 20 ans
De 26 Moins
Agent de 13,11%
à 35 ans de 2 ans
maîtrise
33,78% 43,63%
19,76 De 5
à moins
de 12 ans
11,73%
Ouvriers Employés et De 36 à 45 ans
54,96% Techniciens 32,27% De 2 à moins
9,96% de 5 ans
18,01%
LES MOUVEMENTS DU PERSONNEL Par ailleurs, MANAGEM multiplie les • La cooptation : ce procédé a fait
Le nombre de recrutements a pro- initiatives porteuses en constituant ses preuves pour toucher des per-
gressé d’environ 4%, s’élevant à des panels formés d’ingénieurs sonnes en activité et expérimen-
388 nouvelles recrues dont 90 experts et des Directeurs de sites tées, pour des postes de respon-
cadres. Le nombre de cadres pour assurer une présence active sabilité.
recrutés a progressé quant à lui de dans les forums organisés par les • La mixité : les femmes représentent
89,4%. Parmi les 90 cadres recru- grandes écoles, aussi bien au seulement 12% de l’encadrement
tés, 1 provient d’une mutation arri- Maroc qu’à l’étranger. et 15% des cadres dirigeants.
vée du Groupe, 9 ont plus de 5 ans
d’expérience et 14 ont un parcours D’autre part, des opérations de par- MANAGEM organise également
professionnel de 1 à 5 ans. tenariat sont régulièrement conclues tous les ans des journées d'intégra-
avec des organismes de formations tion consacrées à l'accueil des jeu-
Le taux de démission des cadres a (ENSAM, Université Cadi Ayyad, Institut nes recrues cadres, agents de maî-
enregistré une inflation, évoluant à Polytechnique) en termes de trise et techniciens. Ces journées
près de 81% par rapport à 2007, conventions (dans le but de promou- sont l’occasion pour les nouveaux
s’établissant à 11,6%. voir les métiers de la mine dans les collaborateurs de se connaître
cursus universitaires) et de cycles de entre eux, de se familiariser avec
LA MIXITÉ formation pour nos collaborateurs (à leur entreprise et de rencontrer les
Les femmes représentent environ des fins de promotion). membres de l’instance dirigeante
12% de l’effectif des cadres et du Groupe. Un livret d’accueil est
ETAM et 15,4% des cadres diri- Dans cette perspective, MANAGEM mis à la disposition des nouvelles
geants. MANAGEM compte, parmi prône : recrues depuis 2008.
ses effectifs des collaborateurs de • L’entreprise élargie : des cadres
neuf (9) nationalités étrangères, ayant quitté l’entreprise l’ont réin- FAVORISER LA DIVERSITÉ EN
dont un chef d’exploitation. tégrée, munis d’une expérience RESPECTANT ET EN ENRICHISSANT
externe enrichissante qui leur LES DIFFÉRENCES
NOS AMBITIONS donne accès à des postes de
responsabilités avec une éton- L’un des plus grands défis de MANA-
ATTIRER ENCORE DAVANTAGE DE nante énergie et une implication GEM consiste à parfaire sa réussite
TALENTS DÉSIREUX D’ÉVOLUER donnant du sens à leurs missions. concernant la gestion de la diver-
sité dont elle puise sa force grâce à
L’objectif poursuivi par MANAGEM une équipe pluridisciplinaire et aux
est d’attirer des talents vers des cultures diversifiées. De fait, l’expa-
métiers souvent difficiles, ou par triation et/ou la mobilité s’affirment
nature moins attractifs, afin de les comme un outil de gestion de car-
accueillir et de les responsabiliser rière crucial, mais également
pour développer leurs compéten- comme un moyen d’encourager le
ces et leur offrir des perspectives de développement professionnel.
carrière motivantes et diversifiées. Il
s’agit également d’accélérer la Un effort particulier est fait pour l’in-
mobilité interne au sein des filiales sertion des jeunes dans le cadre de
du Groupe MANAGEM, y compris à contrats “formation insertion”, en
l’international, mais aussi au sein concertation avec l’ANAPEC. Cela
des filiales du Groupe ONA. leur permet d’obtenir une véritable
54

MANAGEM ! RAPPORT ANNUEL 2008


qualification professionnelle à travers Les efforts importants pour intégrer un
le développement de la formation nombre croissant de cadres originai-
en alternance et de l’apprentissage. res des pays de l’Afrique de l’Ouest
dans nos exploitations au Maroc et la
Par ailleurs, à travers son expérience politique de réduction du nombre
en Afrique de l’ouest, MANAGEM a su d’expatriés sur les implantations où
s’adapter aux particularités des pays nous projetons d’opérer sont autant
et des sociétés dans lesquelles elle de preuves de la confiance que nous
s’implante. Le Groupe s’attache donc accordons aux collaborateurs issus
à favoriser l’émergence des collabo- de ces pays et à l’importance que
rateurs et des cadres locaux. nous attachons à la diversité.

UNE GESTION DE CARRIÈRE DYNAMIQUE ET VALORISANTE ET UNE


OFFRE DE FORMATION ENRICHIE

MANAGEM privilégie un système de gestion de carrière orienté vers la perfor-


mance et le développement personnel. Dans cette perspective, le Groupe
a inclus une voie “Expertise” ouverte aux collaborateurs reconnus à la fois
pour leur savoir-faire et leur savoir-être.
Concernant les évolutions de carrières, les postes de cadres dirigeants, de
cadres supérieurs, de cadres mais aussi de techniciens, sont principalement
pourvus par la voie de la promotion interne. Ainsi, MANAGEM offre des parcours
d’évolution de carrière où la seule limite est celle que le collaborateur s’impose.

ACCROÎTRE LA MOBILITÉ VOLONTAIRE, VECTEUR D’ACCÉLÉRATION DE CARRIÈRE


MANAGEM privilégie une politique active en matière de mobilité, considérant
qu’il s’agit d’une source d’enrichissement du parcours professionnel du colla-
borateur et, pour l’entreprise, d’un moyen de pourvoir rapidement et effica-
cement des postes clés pour son développement.

Pour l’entreprise, la mobilité est un moyen efficace de développer les com-


pétences, d’ouvrir la voie à des parcours professionnels attrayants et de favo-
riser une nouvelle dynamique d’entreprise tout en développant des synergies
entre les diverses branches du Groupe.

Aussi, toutes les entités du Groupe se sont particulièrement mobilisées pour


organiser et faciliter les diverses formes de mobilité fonctionnelle, géographi-
que, intermétiers, interfiliales et internationales. L’ouverture sur le Groupe ONA
constitue par ailleurs un levier supplémentaire d’offrir de nouvelles perspecti-
ves à nos collaborateurs.

55
OFFRIR DES PERSPECTIVES Par ailleurs, deux composantes sont Le processus d’appréciation et de
ATTRAYANTES DE RÉMUNÉRATION ET prises en compte dans la définition rétribution est porté par un Comité
DE CARRIÈRE des rémunérations. La première est Carrière. Par ailleurs, tous les responsa-
MANAGEM offre des parcours pro- le fixe (présent) auquel répondent bles hiérarchiques sont impliqués,
fessionnels motivants et de réelles trois étapes pour décision : depuis la définition des objectifs
possibilités de promotion sociale. • Le positionnement du collabora- jusqu’à la restitution des résultats en ter-
De manière générale, MANAGEM teur par rapport au poste. mes d’avancement, de projet de car-
s’efforce sur l’ensemble de ses sites • L’établissement de la matrice des rière et d’évolution de la rémunération.
d’offrir des salaires et des avantages salaires équitables sur la base des
sociaux compétitifs par rapport à salaires de référence du marché DÉVELOPPER LES COMPÉTENCES
ceux du marché local et à ceux national. DES COLLABORATEURS PAR UNE
offerts par des entreprises compara- • L’étude de l’écart du salaire de OFFRE DIVERSIFIÉE ET ADAPTÉE AUX
bles pour des qualifications équiva- chaque collaborateur par rapport BESOINS DE CHACUN
lentes. Pour ce faire, MANAGEM cher- au salaire de référence, corres- La formation professionnelle repré-
che en permanence à identifier des pondant à son niveau de respon- sente pour MANAGEM un moyen
canaux fiables permettant de déve- sabilité et au niveau de maîtrise privilégié de développer des com-
lopper la connaissance des prati- du poste occupé. pétences qui concernent toutes les
ques et des standards en la matière catégories du personnel et toutes
(enquêtes de rémunération et mem- C’est seulement à l’issue de ces les étapes de la vie professionnelle.
bre du cercle Magellan, réseau pro- trois étapes que les décisions
fessionnel des RH internationales, …). d’augmentation sont prises. Les Ainsi, la formation professionnelle
augmentations peuvent être déli- doit répondre autant aux besoins
La politique de rémunération de vrées sous formes diverses : de l’entreprise (en détectant et en
MANAGEM poursuit par ailleurs plu- • Une rémunération cash. développant les compétences et
sieurs objectifs : • Des avantages sociaux : hormis les les potentiels dont elle a besoin
• Permettre à l’entreprise de maîtri- régimes de base, MANAGEM offre aujourd’hui et qu’elle recherchera
ser et d’optimiser le coût total des à ses collaborateurs une couver- dans le futur), qu’aux aspirations de
éléments de rémunération et des ture supplémentaire en termes de ses salariés. Pour ce faire, MANA-
avantages individuels ou collec- retraite, santé et prévoyance. GEM met en place plusieurs dispo-
tifs (salaires de base, primes et • Des prestations sociales : pour sitifs à destination de ses salariés :
indemnités, parts variables, pré- les enfants, il peut s’agir d’une • Le développement de l’appren-
voyance, retraite...). participation aux frais de circon- tissage.
• Permettre aux salariés de perce- cision, de cadeaux Achoura, de • L’acquisition de compétences
voir une rémunération équitable colonies de vacances, etc.). adaptées à l’évolution de leur
tenant compte de leurs efforts et Pour la famille, cela peut se tra- métier.
de leurs résultats et leur permet- duire par une participation aux • Le développement de leur capa-
tant de disposer de divers com- frais relatifs à la location d’une cité de réflexion, d’initiative et
posants de rétribution compati- maison de vacances, à un d’adaptation.
bles avec leurs propres objectifs. voyage organisé, etc.) une aide • Le maintien, tout au long de leur vie
• Développer encore davantage au logement, etc.). professionnelle, de leurs connais-
la cohérence, l’équité et la clarté sances et de leur employabilité.
dans le système de rémunéra- La deuxième composante envisagée • L’encouragement à la mobilité
tion, en mettant en place et en prend en compte des éléments basés professionnelle grâce à des com-
revoyant progressivement un sys- sur le court terme (moins d’un an), et pléments de formation préparant
56 tème commun de classification est calculée, en fonction du niveau de à de nouvelles fonctions.
des familles d’emplois. responsabilité, par rapport à : • Une offre de formations qualifian-
• La performance individuelle via des tes ou diplômantes.
La politique de rémunération de objectifs SMART alignés aux objec-
MANAGEM répond à des règles tifs de l’entité et de l’entreprise. MANAGEM développe principale-
établies et se base sur trois axes : • La performance entité. ment deux types de formations. Il
• L’équité interne. • La performance entreprise. s’agit d’abord de la formation
• La compétitivité externe. continue, laquelle s’articule autour
• La capacité financière. de quatre axes :

MANAGEM ! RAPPORT ANNUEL 2008


• La formation interne, dispensée au verture (développement person- des fins de promotion.
profit de la population, de l’enca- nel, management, communication,
drement et des opérateurs. etc.) qui concernent à 85% les cadres. Lancé en 2009, MANAGEM déve-
L’objectif est ainsi de formaliser loppe un projet de centre de forma-
l’apprentissage et le perfectionne- Le deuxième type de formation tion visant à satisfaire les besoins en
ment des métiers de la mine, du développé par MANAGEM sont les compétences des exploitations et des
traitement minéralurgique et hydro formations longue durée qui poursui- directions opérationnelles et fonction-
métallurgique et les métiers de vent deux objectifs principaux : nelles, et ainsi accompagner les pro-
support, pour améliorer le niveau • Accompagner l’évolution de car- jets de développement de son orga- 57
de maîtrise des opérateurs. rière des cadres à hauts potentiels nisation. Ce centre de formation per-
• Les formations spécifiques (cœur de et des dirigeants. mettra également de développer les
métier), principalement prévues • Contribuer au projet de dévelop- compétences individuelles et collecti-
pour la catégorie des ETAM (80%). pement personnel initié par les col- ves, de capitaliser le savoir-faire
• Les formations métiers communs laborateurs. acquis, de formaliser et de gérer le
(Finance, qualité, Audit, SI, …), dédiées • Élaborer des cycles de formation en savoir de l’entreprise et d’améliorer for-
particulièrement aux cadres (90%). partenariat avec des organismes tement les performances sécurité.
• Les formations transversales d'ou- de formation pour les techniciens à
DÉVELOPPER LA COMMUNICATION ment de la valeur pour ses utilisa-
INTERNE teurs internes.
Le SI de MANAGEM, fortement inté-
La politique de communication gré et centralisé au siège, assure
interne mise en place par MANA- une large couverture fonctionnelle
GEM poursuit l’objectif de commu- des domaines de gestion et des
niquer à tous les intervenants inter- métiers spécifiques : achats, stocks,
nes les informations stratégiques comptabilité et finance, Ressources
(vocation, vision et valeurs), opéra- Humaines, GMAO, LIMS, logistique,
tionnelles (projets, chiffres, réalisa- gestion des données minières, etc.
tions…) et professionnelles (RH, Grâce à une plate-forme technolo-
social…) nécessaires à la réalisa- gique performante et sécurisée, le
tion de leurs activités. réseau d’entreprise garantit une flui-
Dans cette perspective, la Direction et dynamique entre ses collabo- dité des transactions et une dispo-
des Ressources Humaines diffuse rateurs et outil de gestion RH pour nibilité de l’information à tout
régulièrement une revue de presse les managers. moment et à tout endroit.
électronique permettant de suivre • Une charte graphique qui décrit
l’activité du Groupe ONA et MANA- les règles à respecter dans la réa- Pour cela, MANAGEM s’appuie sur
GEM et les principaux événements lisation de tout support de com- des ERP de grande renommée
économiques ou sociaux en rap- munication, qu’il s’agisse du (Oracle Appli, HR Access, etc.) et
port avec nos activités. choix des couleurs, de la typogra- sur des progiciels métiers spéciali-
La DRH édite également des bro- phie ou des visuels. sés (Coswin, Reflex, Lims, Vulcan,
chures d’information spécifiques au etc.) qu’elle complète au besoin
profit des différentes directions de Enfin, pour ses besoins d’illustration, par des développements spécifi-
développement, de valorisation et la DRH a réalisé un reportage pho- ques pointus.
d’ingénierie. tographique afin d’étoffer la ban-
Par ailleurs, la DRH gère l’événe- que d’image et ainsi constituer une Ainsi, le SI permet de porter au
mentiel en organisant des manifes- photothèque MANAGEM compor- mieux les processus internes de
tations, tant en interne qu’en tant un millier de visuels. MANAGEM. À travers des tableaux
externe (séminaires d’intégration, de bord dynamiques mis à la dis-
conventions et conférences de LES SYSTÈMES D’INFORMATION, position des décideurs, il permet
presse, etc). Elle apporte égale- OUTIL D’AIDE À LA DÉCISION également de suivre de manière
ment son appui aux autres entités efficace l’activité opérationnelle.
du Groupe dans la réalisation Le Système d’Information (SI) est un
d’événements qui les concernent vecteur permettant la mise en Dans ce cadre, MANAGEM prévoit
(inaugurations, cérémonies, tables œuvre de la stratégie de MANA- de développer son système de
rondes, etc). GEM. Il accompagne les change- pilotage afin de maîtriser encore
Par ailleurs, MANAGEM dispose, ments stratégiques et organisation- davantage le reporting à différents
depuis 2003, de différents supports nels de l’entreprise au Maroc et à niveaux. Il est à noter que la phase
favorisant la communication : l’international, s’adapte aux exigen- de conception et de définition des
• Une plate-forme intranet, support ces réglementaires et aux règles de besoins a démarré durant le
de partage d’informations rapide gouvernance et crée constam- second semestre 2008.

58

MANAGEM ! RAPPORT ANNUEL 2008


LES ACTIVITES DE

MANAGEM
FAITS

MARQUANTS
RÉSULTAT NET PART DU GROUPE

Le Résultat Net Consolidé et le


Résultat Net Part du Groupe ont
atteint respectivement - 641 et - 589
MDH, reflétant incontestablement
l’évolution du résultat des activités
opérationnelles.

BILAN DE RECHERCHE

Au cours de l’année 2008, un vaste pro-


gramme de recherche a été réalisé,
conduisant à d’importantes découver-
tes de réserves-ressources pour les diffé-
rents métaux. C’est notamment le cas
des métaux suivants :
CHIFFRE D’AFFAIRES RÉSULTAT DES ACTIVITÉS
OPÉRATIONNELLES LE CUIVRE
Durant l'année 2008, le chiffre d’af- • Découverte de nouvelles réser-
faires consolidé de MANAGEM s'est L’Excédent Brut d’Exploitation (EBE) ves-ressources à AKKA : + 2 954
établi à 2 090 MDH, enregistrant par s’est élevé à 240 MDH contre 646 KT TV, ce qui équivaut à cinq ans
rapport à celui de 2007 une baisse MDH en 2007, sous l’effet combiné d’exploitation supplémentaires.
qui s’explique notamment par les de la baisse du chiffre d’affaires et • Découverte d’un nouveau gise-
éléments suivants : de l’augmentation des coûts de ment à Bouskour (+ 3 166 KT).
• La baisse du taux de change production causée par la flambée
moyen Dollar/Dirham sur l’année. des coûts des intrants et par la L’ARGENT
• La dégradation des cours des métaux baisse de la teneur à CMG. • Découverte de nouvelles réserves :
de base (cuivre, zinc et plomb). + 614 TM, soit l’équivalent de 2,7
• La chute importante du cours du Le résultat des activités opération- années d’exploitation supplémen-
cobalt au second semestre. nelles s’établit quant à lui à - 621 taires, ramenant la durée de vie
• Le recul des volumes vendus des MDH, en net recul par rapport à d’Imiter à dix ans d’exploitation.
produits suivants : celui enregistré en 2007, traduisant
• Le cuivre d’AKKA, dû aux essais la baisse de l’EBE, mais aussi la LE COBALT
de traitement du minerai prove- baisse du résultat sur instruments • Découverte de nouvelles réserves :
nant des nouveaux gisements. financiers. + 4 010 TM, cette hausse des
• La fluorine, suite à la sous-activité niveaux de réserves à la mine de
60 connue au premier semestre au La baisse des résultats sur instru- Bou-Azzer permettant d’augmen-
niveau de la mine (inondée en 2007). ments financiers s’explique notam- ter sa durée de vie de 2,2 années.
ment par la constatation d’une
Toutefois, le chiffre d’affaires de SMI charge de 204 MDH, en vue d’un LES AUTRES MÉTAUX DE BASE
est quant à lui en augmentation, allégement du portefeuille de cou- • Découverte de nouvelles réserves
tiré vers le haut par l’effet combiné verture Or d’AKKA, mais aussi par la à Hajjar (+ 445,2 KT), permettant
de l’augmentation des volumes non-récurrence des gains réalisés de rallonger la durée de vie de
(+13%) et des prix de vente en en 2007 pour 90 MDH. cette mine d’une année.
USD/Oz (+26%) qui ont permis d’at- • Découverte de nouvelles ressour-
ténuer légèrement la baisse. ces à Koudiat Aicha (+ 1 181 KT).

MANAGEM ! RAPPORT ANNUEL 2008


ACTIVITÉ DES BRANCHES

LES MÉTAUX DE BASE

• Réussite des essais de pilotage du cuivre d’Agoujgal à l’échelle industrielle,


conduisant à une amélioration notable de la récupération.
• Importante hausse de la production du cuivre de CMG (+ 26,7% par rapport à
2007) grâce à l’amélioration de la teneur traitée, suite à l’alimentation de l’usine
par le tout-venant de Tighardine dont la teneur est riche en cuivre (la production
dans ce chantier a été menée en parallèle avec les travaux de développement).
• Reprise de la production de la fluorine suite aux travaux de remise en état du site
inondé en octobre 2007, engendrant une hausse de la production de + 71% au
2ème semestre par rapport au premier semestre.
• Refonte de l’infrastructure minière du projet Aval Draa Sfar en suivant la concep-
tion canadienne des cheminées de jet. Ceci permettra de sécuriser la tenue des
terrains aux alentours de l’infrastructure principale.
• Entrée en production de l’unité d’Or à AKKA au début du mois de décembre
2008, après l’achèvement des différents travaux ayant eu lieu au courant de l’an-
née. Le démarrage de cette unité permettra d’affecter toute la capacité de l’an-
cienne usine au traitement du cuivre.

LES MÉTAUX PRÉCIEUX

• Amélioration de la production Argent de + 26 TM par rapport à 2007, suite à l’amé-


lioration des paramètres de production (tonnage traité, teneur et récupération usine).
• Amélioration du prix moyen de vente de l’argent suite à la restructuration du por-
tefeuille de couverture opérée en juin 2008 : 7$/Oz réalisé en 2008 contre 5,5$/Oz
réalisé en 2007, pour un impact de + 55 MDH.
• Finalisation de l’étude de faisabilité de Bakoudou et lancement des consultations
pour le financement.
• Acquisition d’un permis d’exploration aurifère au Soudan.
• Arrêt des différents travaux au Mali, en Tunisie et en Mauritanie afin de compiler les
données obtenues et de décider du sort des projets miniers dans ces différents pays.

LE COBALT ET SPÉCIALITÉS

• Baisse importante du cours du cobalt au 2ème semestre de l’année : 12,8$/lb contre


40,5$/lb réalisé au 1er semestre 2008. Ainsi, la moyenne de l’année 2008 s’établit à
26,5$/Lb au lieu de 26,3$/Lb réalisé en 2007 pour un impact de + 6 MDH.
• Bonne performance de la production des hydroxydes de Bou-Azzer : + 48% grâce
à la hausse du tonnage des haldes traitées et à l’amélioration du rendement de
récupération, permettant de compenser une partie des besoins en hétérogéni-
tes dont l’exportation provenant de la RDC a été arrêtée suite à une contrainte
réglementaire intervenue dans le pays.
• Amélioration de la production des cathodes de cobalt de + 108 TM par rapport 61
à 2007 grâce à la mise en production du projet d’extension Cobalt et à l’amélio-
ration du rendement de transformation global.
• Arrêt de l’activité Oxyde de Zinc au dernier trimestre de l’année suite à la chute
des cours de Zinc.
• Poursuite de la campagne de sondages à Pumpi Gare dont l’objectif est de tester
les avals des impacts des tranchées et des puits. L’évaluation préliminaire des res-
sources de cobalt-cuivre de Pumpi en RDC a été réalisée au cours du dernier tri-
mestre de l’année.
• Finalisation des travaux relatifs aux projets lancés en 2008 : sulfate de sodium et
Gold House.
ACTIVITÉ GLOBALE

PRODUCTION

Réalisé Réalisé Réalisé Réalisé Évolution Évolution


2007 1er semestre 2e semestre 2008 2008 /2007 S2 / S1
2008 2008
CMG Concentrés Zinc (T) 93 023,8 43 100,0 46 510,0 89 610,0 -3,7% 7,9%
Concentrés Plomb (T) 21 545,0 10 020,0 11 160,0 21 180,0 -1,7% 11,4%
Concentrés Cuivre (T) 8 665,0 4 860,0 6 121,0 10 981,0 26,7% 25,9%
Oxyde de Zinc (T) 10 358,0 4 811,0 3 777,0 8 588,0 -17,1% -21,5%
SMI Argent (Kg) 168 297,0 94 144,0 100 201,0 194 345,0 15,5% 6,4%
AKKA Cuivre AKKA (T) 15 398,0 5 958,3 8 800,4 14 758,7 -4,2% 47,7%
Or AKKA (Kg) 770,6 387,2 349,2 736,5 -4,4% -9,8%
SAMINE Fluorine (T) 78 817,0 20 950,0 35 774,0 56 724,0 -28,0% 70,8%
CTT Concentrés de cobalt (T M) 1 559,9 765,1 690,8 1 456,0 -6,7% -9,7%
Hydroxydes Cobalt (TM) 273,8 192,5 212,7 405,2 48,0% 10,5%
Arsenic (T) 9 584,6 5 125,0 4 831,0 9 956,0 3,9% -5,7%
Cathodes de cobalt (TM) 1 571,8 836,3 843,8 1 680,1 6,9% 0,9%
Oxyde de Cobalt (TM) 4,4 9,4 21,8 31,1 NS NS
Dérivés de Nickel (T) 358,1 86,0 84,5 170,5 -52,4% -1,7%
Sulfate de cuivre (Kg M) 99 637,4 21 002,0 24 754,0 45 756,0 -54,1% 17,9%
Charbon aurifère (Kg) 155,6 78,0 79,1 157,1 1,0% 1,5%

Au cours de l’année 2008, plusieurs T à la fin de l’année 2008. Il faut tou- tion de fluorine a enregistré un recul
faits sont venus marquer la produc- tefois relativiser cette diminution qui de - 28% par rapport à fin 2007,
tion des produits de MANAGEM. reste assez faible malgré l’arrêt d’ex- atteignant - 22 093 TC. Cette chute
ploitation calamine lors du dernier tri- de la production s’explique par la
CONCENTRES DE ZINC, mestre de l’année suite à la baisse diminution du rythme de production
CUIVRE ET PLOMB des cours. En effet, les performances consécutive aux travaux de remise
opérationnelles de l’activité ont en état du site sinistré. Cette baisse a
Grâce à l’amélioration de la teneur connu une nette amélioration : toutefois été compensée par la
du cuivre traité suite à l’alimentation hausse notable du niveau de pro-
de l’usine par le tout venant de • La teneur en zinc du minerai pro- duction enregistrée au cours du
Tighardine à teneur riche en cuivre duit a été améliorée de + 30,3%, second semestre de + 71% par rap-
(la production est menée en paral- passant de 13,95% en 2007 à port au premier.
lèle avec le projet de la galerie de 18,6% en 2008.
recherche), la production de cuivre • Le rendement de transformation de OR ET CUIVRE D’AKKA
s’est améliorée de 26,7% en 2008, l’usine a été amélioré de +2,5 points,
par rapport à fin 2007. soit une amélioration de 87,1% fin La production d’or et de cuivre
2008, contre 84,6% fin 2007. d’AKKA a diminué d’environ - 4%
La production de zinc et de plomb par rapport à la clôture 2007,
a quant à elle faiblement diminué ARGENT impactée par la forte perturbation
par rapport à 2007 (- 3,7% pour le de la production, suite aux diffé-
62 zinc, - 1,7% pour le plomb), suite à La production d’argent sortant de rents pilotages et essais industriels
la baisse de la production de Hajjar SMI a augmenté de 15,5% par rap- du traitement du cuivre d’Agoujgal
due à une baisse du rythme de port à fin 2007, cette hausse s’expli- dans l’unité aurifère. En effet, le
production à partir des tailles sous quant notamment par : minerai traité provenant du gise-
dalle ainsi qu’à l’extraction à partir • L’amélioration du tonnage traité de ment d’Agoujgal est un minerai
des tailles à faible teneur. Cette + 54 152 TTV grâce à l’augmenta- oxydé dont le traitement a néces-
baisse a toutefois été compensée tion du rythme d’extraction fond. sité plusieurs mois de mise au point
partiellement par l’amélioration du • L’amélioration des teneurs de 3 g/T. pour déterminer le procédé de trai-
rythme d’extraction de Draâ Sfar. • L’amélioration du rendement de tement adéquat. Cependant, le
+ 0,7 point. rythme de production du cuivre a
OXYDES DE ZINC connu une progression de 48% au
FLUORINE cours du 2ème semestre 2008, par
La production d’oxyde de zinc a rapport au premier semestre de la
enregistré une diminution de - 1 770 À la fin de l’année 2008, la produc- même année.

MANAGEM ! RAPPORT ANNUEL 2008


ARSENIURES DE COBALT • Amélioration du débit du grillage.
• Amélioration du rendement de
Par rapport à 2007, la production de transformation global de + 0,92
concentré de cobalt a diminué de - point, soit 84,99% à fin 2008 contre
6,7 % en 2008, soit - 103 TM. Cette 84,07% à fin 2007.
baisse importante trouve sa source • Augmentation des tonnages pro-
dans les arrêts fréquents opérés par venant de Bou-Azzer (hydroxydes).
l’usine afin de mettre en place les
équipements nécessaires à l’extension ARSENIC
(leur mise en service est prévue pour
début 2009), mais également à dimi- La production de l’arsenic a connu
nuer la teneur du concentré de - 10%. une amélioration de + 3,9% en 2008
par rapport à l’année précédente,
HYDROXYDES DE COBALT dont la cause principale réside dans
l’amélioration du débit du grillage.
La production des hydroxydes de
Bou-Azzer s’est améliorée de 48% à HYDROXYDE DE NICKEL
fin 2008 par rapport à fin 2007 (405,2
TM contre 273,8 TM produites à fin La production des hydroxydes de
2007). Cette amélioration s’explique nickel a enregistré une diminution de
essentiellement par l’augmentation - 52,4 % par rapport à fin 2007.
du tonnage traité suite au démar- Cette baisse s’explique principale- 63
rage du projet d’extension de 50% ment par l’épuisement du stock exis-
de l’usine Hydro en juillet 2007. tant à traiter au début de 2007 qui
était de 200 T de Nickel.
CATHODES DE COBALT
OR DANS LE CHARBON
La production des cathodes de
cobalt a augmenté de 6,9% par Au cours de l’année 2008, la produc-
rapport à l’année précédente, et ce tion d’or a connu une amélioration de
pour plusieurs raisons : + 1% par rapport à fin 2007, grâce à
• Recyclage de solides cobaltifères la mise en exploitation de Sti fatma et
(précédemment considérés Bleida, mais aussi grâce à l’améliora-
comme rejets) lors de l’arrêt de tion du rendement de récupération de
l’unité pour maintenance. l’or provenant du stérile grillé.
VENTES

RÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES RÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES


PAR NATURE DE PRODUITS 2007 PAR NATURE DE PRODUITS 2008

Services Métaux de base Services Métaux de base


230,8 MDH et fluorine 306,3 MDH et fluorine
10% 566 MDH 15% 509 MDH
26% 24%

Cobalt et Métaux Cobalt et Métaux


Spécialités précieux Spécialités précieux
1 097 MDH 315 MDH 898 MDH 377 MDH
50% 14% 43% 18%

Au cours de l’année 2008, le chiffre d’affaires a enregis-


tré une baisse de -118,5 MDH par rapport à la clôture
2007, soit 2 090,3 MDH contre 2 208,8 MDH. Cette évo-
lution s’explique par :
• La baisse du taux de change moyen Dollar/Dirham
sur l’ensemble de l’année, l’effet parité représentant
une perte de - 94,1 MDH (parité moyenne à fin
décembre 2008 de 7,59$/DH contre 8,05$/DH à fin
décembre 2007).
• La dégradation des cours des métaux de base (cui-
vre, zinc et plomb).
• Le recul des volumes vendus du Cuivre d’AKKA, dû
aux essais de traitement du minerai provenant des
nouveaux gisements et de la Fluorine, suite à la sous-
activité connue au premier semestre au niveau de la
mine (inondée en 2007).

64

MANAGEM ! RAPPORT ANNUEL 2008


INVESTISSEMENTS

Les investissements consolidés comptabilisés à la fin de l’année 2008 s’élèvent à 949,5 MDH et se décomposent
comme suit :

Rubrique d'Investissement Montants en MDH


Remplacement et maintenance 258,8
Projets de développement 257,2
Recherche et développement Maroc et international 208,9
Infrastructures 157,0
Développement et amélioration de la productivité des sites en exploitation 62,6
Systèmes d'information 4,5
Autres 0,5
Total 949,5

LES DÉVELOPPEMENTS ENREGISTRÉS

LES RECHERCHES MENÉES

RESERVES/RESSOURCES
• Découverte de nouvelles réserves : + 614 TM d’argent à SMI, ramenant la durée de vie de la mine à dix ans d’exploitation.
• Découverte de nouvelles réserves cobalt : + 4 010 TM. La durée de vie de la mine de Bou-Azzer s’élevant désormais
à dix ans d’exploitation.
• Découverte de nouvelles réserves-ressources de cuivre à AKKA : + 2 954 KT TV, ce qui équivaut à cinq ans d’exploi-
tation supplémentaire.
• Le programme d’exploration réalisé dans les chantiers extérieurs de CMG a permis de découvrir de nouvelles ressour-
ces à Koudiat Aicha (+ 1 181 KT) et à Bouskour (+ 3 166 KT).

TABLEAUX RECAPITULATIFS DES RESSOURCES RESERVES PAR SITE

SMI Ressources réserve Extrait Bilan année Ressources réserve Durée Tonnage
à fin 2007 à fin 2008 2008 à fin 2008 de vie Extrait Annuel
Réserves 1 822,0 211,0 614,0 2 225,0 9,9 225,0
Ressources mesurées et indiquées 1 539,0 0,0 -93,0 1 446,0 6,4
Total 3 361,0 211,0 521,0 3 671,0 16,3

Bou-Azzer Ressources réserve Extrait Bilan année Ressources réserve Durée Tonnage
à fin 2007 à fin 2008 2008 à fin 2008 de vie Extrait Annuel
Réserves 17 318,0 1 852,0 4 010,0 19 476,0 10.5 182 692,0
Ressources mesurées et indiquées 1 783,0 0,0 -703,0 1 080,0 0.6
Total 19 101,0 1 852,0 3 307,0 20 556,0 182 692,0

SAMINE Ressources réserve Extrait Bilan année Ressources réserve Durée Tonnage
à fin 2007 à fin 2008 2008 à fin 2008 de vie Extrait Annuel
Réserves 986 650,0 180 699,0 -101 601,0 704 350,0 2,4 290 000,0
Ressources mesurées et indiquées 1 177 650,0 0,0 232 600,0 1 410 250,0 65
Total 2 164 300,0 180 699,0 130 999,0 2 114 600,0

AKKA- Cuivre Ressources réserve Extrait Bilan année Ressources réserve Durée Tonnage
à fin 2007 à fin 2008 2008 à fin 2008 de vie Extrait Annuel
Réserves 2 466 329,0 595 861,0 1 878 432,0 3 748 900,0 5,0 820 000,0
Ressources mesurées et indiquées 1 805 440,0 1 075 825,0 2 881 265,0
Total 4 271 769,0 595 861,0 2 954 257,0 6 630 165,0

AKKA- Or Ressources réserve Extrait Bilan année Ressources réserve Durée Tonnage
à fin 2007 à fin 2008 2008 à fin 2008 de vie Extrait Annuel
Réserves 6 259,0 704,0 45,0 5 600,0 8,0 210 000,0
Ressources mesurées et indiquées 4 752,0 -1 216,0 3 536,0
Total 11 010,0 704,0 -1 171,0 9 136,0
HAJJAR Ressources réserve Extrait à Bilan année Ressources réserve Durée Tonnage
à fin 2007 2008 2008 à fin 2008 de vie Extrait Annuel
Réserves 762 387,0 477 482,0 445 205,0 730 110,0 1,8 400 000,0
Ressources 237 750,0 80 125,0 317 875,0
Total 1 000 137,0 477 482,0 525 329,0 1 047 984,0

DRAÂ SFAR Ressources réserve Extrait à Bilan année Ressources réserve Durée Tonnage
à fin 2007 2008 2008 à fin 2008 de vie Extrait Annuel
Réserves 9 396 610,0 647 280,0 -116 070,0 8 633 260,0 8,6 1 000 000,0
Ressources 1 388 871,0 -93 104,0 1 295 767,0
Total 10 785 481,0 647 280,0 -209 174,0 9 929 027,0

TIGHARDINE Ressources réserve Extrait à Bilan année Ressources réserve Durée Tonnage
à fin 2007 2008 2008 à fin 2008 de vie Extrait Annuel
Réserves 390 000,0 71184,0 -97 000,0 221 944,0 2,8 80 000,0
Ressources
Total 390 000,0 71184,0 -97 000,0 221 944,0 2,8 80 000,0

KOUDIAT AICHA Ressources réserve Extrait à Bilan année Ressources réserve Durée Tonnage
à fin 2007 2008 2008 à fin 2008 de vie Extrait Annuel
Réserves
Ressources 2 314 930,0 9 000,0 1 181 192,0 3 487 122,0 7,0 500 000,0
Total 2 314 930,0 9 000,0 1 181 192,0 3 487 122,0 7,0 500 000,0

BOUSKOUR Ressources réserve Extrait à Bilan année Ressources réserve Durée Tonnage
à fin 2007 2008 2008 à fin 2008 de vie Extrait Annuel
Réserves
Ressources 3 166 763,0 3 166 763,0 6,3 500 000,0
Total 3 166 763,0 3 166 763,0 6,3 500 000,0

LES PROJETS RÉALISÉS duction d’environ 500 Kg d’or/an. tonnes de minerai à des teneurs de
Les principaux faits marquants de 5,04%Zn, 1,64%Pb et 0,28%Cu entre
PROJETS BRANCHE D’ACTIVITE 2008 sont : le niveau - 640 et le niveau – 1 050. Au
COBALT & SPECIALITES • La réalisation des travaux de cours de l’année 2008, plusieurs tra-
génie civil. vaux ont été réalisés :
Projet Sulfate de Sodium • L’entrée en production est prévue • Poursuite des travaux de fonçage
Le projet Sulfate de Sodium consiste pour le premier trimestre 2009. du puits 3; le démarrage de l’ex-
à valoriser les effluents de l’usine traction prévu début 2010.
d’oxyde de zinc riches en sels de Projet pilote de la Serpentine • Refonte de l’infrastructure minière
sulfates de sodium, l’objectif pour- L’objectif de ce projet est de produire du projet en suivant la conception
suivi étant de produire le sulfate de à partir de 2012 des sulfates de canadienne des cheminées de jet.
sodium ainsi que deux autres pro- magnésium, de la silice précipitée et • Poursuite des travaux de réalisa-
duits secondaires (l’hydroxyde de du sulfate de sodium. La finalisation tion de la rampe Aval : la rampe
66 Magnésium et l’Oxyde de Zinc). et la validation du procédé ainsi que est à la côte -770 m.
Ainsi, l’année 2008 a connu : le démarrage d’une étude de mar- • Poursuite de la réalisation de la
• La finalisation des travaux du projet. ché pour les dérivés de magnésium rampe et des différents accès
• L’entrée en production pour le ont marqué l’année 2008. aux chantiers de production.
premier semestre 2009. • Réalisation d’une partie de l’infra-
PROJETS BRANCHE D’ACTIVITE structure d’aérage et ventilation
Projet de Gold House BRANCHE METAUX DE BASE de la mine.
Ce projet consiste à produire des
lingots d’or à partir de l’or contenu Projet Aval Draâ Sfar Tighardine
dans les concentrés de cobalt pro- Ce projet vise la mise en exploitation Le projet Tighardine poursuit l’objectif
duits à partir des stériles du grillé et de la partie aval du gisement aval de réaliser les travaux de développe-
à partir du minerai de Bleida. Si la 640 (5,2 MTTV), l’objectif étant de pro- ment du gisement sur les chantiers
production d’or en lingots prévue longer la durée de vie de la mine de extérieurs afin de pérenniser la mine
pour 2009 est de 200 Kg, l’objectif 7 années supplémentaires en exploi- de CMG. Les principaux faits mar-
est de parvenir à un rythme de pro- tant une réserve minière de 5 715 790 quants de l’année 2008 sont :

MANAGEM ! RAPPORT ANNUEL 2008


chantier Achemach vise à pérenni- soire en attendant l’acquisition
ser la mine de SAMINE. Son déve- d’équipements nécessaires pour
loppement est axé sur deux pan- maintenir les accès.
neaux distincts qui sont séparés par • Le serrage de la maille de géo-
l’oued Akhrid. Les travaux réalisés au chimie sol sur le site d’Ovala.
cours de l’année ont principale- • L’acquisition d’une machine de
ment concerné : sondages d’ores et déjà arrivée
• Le lancement des travaux de l’in- sur site.
frastructure de base. • Le retraitement des données des
• Le creusement de la galerie de anciens travaux pour élaborer
recherche au panneau Est. une modélisation des corps
• La réalisation d’une étude d’im- minéralisés mis en évidence pour
pact dans le but de cerner les lancer dès que possible une
actions envers l’environnement étude d’orientation.
de la mine.
Prospect aurifère Les Saras en
PROJETS BRANCHE D’ACTIVITE République Démocratique du
• La conception d’une nouvelle METAUX PRECIEUX Congo
méthode d’exploitation pour la La convention passée avec l’Etat et
mise en production de la struc- Projet Bakoudou prévoyant l’acquisition de ce permis a
ture cuprifère à pendage faible. Le projet Bakoudou concerne la été signée en novembre 2007. Depuis,
• La continuation des travaux d’ex- mise en exploitation d’une mine de nombreux travaux ont été réalisés :
ploration des extensions aval et d’or au Gabon, les réserves plani- • Travaux de géochimie stream
Est du gisement. fiées étant estimées à 1,7 million de sédiment sur l’ensemble du site,
• Le lancement d’un deuxième tonnes de minerai avec une teneur permettant de mettre en évi-
puits venant doubler la capacité moyenne de 2,86 g/T d’or. Au cours dence 6 anomalies géochimiques.
d’extraction. de l’année 2008, plusieurs événe- • Réalisation de travaux de géochi-
ments ont marqué le projet : mie sol à maille lâche sur 3 ano-
Projet Cuprifère d'AKKA • Finalisation de l’étude de faisabi- malies importantes et resserrage
Le lancement des projets cuprifères lité du projet. de la maille sur une anomalie.
avoisinant la mine d’AKKA • Réalisation d’une partie des sonda- • Réalisation de tranchées sur une
(Agoujgal, Tazalakht…) s’attache à ges de certification dans la zone A. anomalie sur laquelle deux
saturer l’outil de traitement de la • Réalisation de sondages dans les anciens sondages ont été réalisés.
mine et d’en améliorer la rentabilité extensions immédiates de la zone A. • Obtention de résultats préliminai-
opérationnelle. Chaque “sous-pro- • Obtention des résultats de ces res encourageants.
jet” a connu des faits marquants au sondages qui ont conduit à se • Les travaux de recherche seront
cours de l’année 2008 : focaliser sur la zone ouest et sud- poursuivis par la géochimie sol sur
• UNITE D’OR ouest de la zone A. l’ensemble des anomalies, tandis
Au début du mois de décembre de • Réalisation de sondages courts sur que des tranchées et des sonda-
l’année 2008, l’entrée en production les anomalies Moyabi et Lekoko. ges sur les cibles les plus promet-
faisant suite à l’achèvement des dif- • Réalisation de la géochimie sol teuses seront réalisés.
férents travaux ayant eu lieu au cou- ainsi que des tranchées sur les
rant de l’année a permis d’affecter la autres anomalies de Magnima Prospects aurifères au Soudan
capacité totale de l’ancienne usine (proches de la zone A). La convention avec l’État pour l’acqui-
au traitement du cuivre. • Lancement du financement du sition de deux permis aurifères a été 67
• AGOUJGAL projet. signée en septembre 2008. Depuis,
Les essais de pilotage pour amélio- • Préparation des équipes d’ingé- seuls des travaux de synthèses sur les
rer les performances de traitement nierie pour le lancement de la travaux antérieurs ont été réalisés, per-
du minerai oxydé d’Agoujgal ont été construction. mettant de définir le programme
réalisés et couronnés de succès. d’exploration à mettre en place.
• TAZALAKHT Prospect d'ETEKE
Le lancement des travaux de Ce permis de recherche au Gabon Prospect aurifère en Mauritanie
recherche visant l’évaluation des a un potentiel de 15 T d’or et com- Concernant ce permis, une campa-
ressources minières ont été enga- prend trois sites aurifères potentiels. gne de géochimie sol a été réalisée
gés tandis qu’une étude de faisabi- L’année 2008 a été marquée par : en 2008, après réalisation d’une syn-
lité est encours de finalisation. • La formation d’une équipe pour thèse des travaux antérieurs, et force
le lancement de l’exploration est de constater que les résultats
Projet Achemach dans ce permis. obtenus sont encourageants.
Le projet de mise en exploitation du • Arrangement de l’accès provi-
LES INDICATEURS CLÉS

RÉSULTATS CONSOLIDÉS (EN IFRS)

31/12/2007 30/06/2008 31/12/2008 Evolution /07


Chiffre d’affaires MDH 2 208,8 1 371,2 2 090,3 -5,4%
Excédent Brut d'exploitation MDH 646,1 446,8 240,2 -62,8%
Résultat d'exploitation courant MDH 67,1 194,5 -286,2 -526,4%
Résultat d'exploitation MDH 172,5 163,7 -620,7 -459,8%
Résultat financier MDH -8,0 -18,4 -26,6 233,6%
Résultat avant impôts MDH 164,6 145,3 -647,3 -493,3%
Résultat net consolidé MDH 158,1 73,2 -640,9 -505,4%
Résultat net part du Groupe MDH 193,7 88,3 -589,2 -404,1%
Marge brute d'autofinancement retraitée (*) MDH 589,3 325,1 65,0 -89,0%
Investissements MDH 667,4 449,1 949,6 42,3%
Effectifs 2283,0 2288,0 2388,0 4,6%
(*) I Retraitée des impacts de restructuration du portefeuille de couverture

MTM Trading et Option de Change 7,9 MDH à fin 2007, soit un écart
sur le résultat d’exploitation de de18,7MDH qui s’explique essentiel-
2008 équivalant à - 328 MDH et lement par la hausse des charges
dont l’évolution s’explique par nettes d’intérêts.
plusieurs facteurs :
» Constitution d’une provision de Le Résultat Net Consolidé atteint
204 MDH afin de réduire l’exposi- pour sa part - 640,9 MDH à fin 2008,
tion des couvertures Or de AKKA. contre 158,1 MDH à fin 2007, soit -
» - 90,5 MDH MTM : l’impact des 799,0 MDH d’écart. Cet écart
dérivés en trading d’AKKA positifs considérable s’explique par :
non récurrents en 2007. • La baisse du résultat d’exploita-
» - 52,7 MDH : option de change tion de - 793,3 MDH.
en transaction de MANAGEM SA. • La baisse du résultat financier de
- 18,7 MDH (dont effet charges /
• La hausse des coûts opératoires, produits d’intérêts de - 24 MDH).
tirant le résultat d’exploitation à la • La hausse des impôts de - 12,0
baisse d’environ -259 MDH. Cette MDH, cet impact tenant compte
Le résultat d’exploitation réalisé à fin hausse s’explique principalement d’un effet de - 4,6 MDH comme
2008 s’élève à - 620,7 MDH, contre par l’augmentation des prix des rappel d’impôt suite au contrôle fis-
172,6 MDH réalisés à la fin de l’an- intrants liée à la hausse des prix cal. Toutefois, le contrôle fiscal a eu
née 2007, représentant une baisse d’achat des principaux consom- un effet positif global sur les résultats
de -793,3 MDH. Cet écart impor- mables de l’ordre de + 44%, et de 2008 par rapport à 2007 de l’or-
tant s’explique notamment par : venant impacter le résultat d’ex- dre de 7 MDH, et ce grâce à la pro-
• La hausse des volumes produits ploitation de -138 MDH. Notons vision de 60 MDH (entre 2005 et
de + 93 MDH qui se décline prin- enfin que l’effet teneur a lui aussi 2007 pour CTT et SMI) contre une
cipalement par produit : joué un rôle non négligeable. charge réelle comptabilisée en
» Hausse de la production des • La hausse des amortissements 2008 de 52,2 MDH.
cathodes de Cobalt (+25,3 MDH). techniques d’une valeur de 42 • L’impact positif des impôts diffé-
68 » Hausse de la production de MDH, dont 13 MDH représentent la rés de + 25,0 MDH qui s’explique
l’Oxyde de Cobalt (+19,6 MDH). hausse d’amortissements techni- principalement par la hausse des
» Hausse de la production de l’ar- ques de CTT suite à la hausse des impôts différés sur les déficits fis-
gent (+19,7 MDH). investissements en équipements et caux de CMG (+11,9 MDH) et
» Hausse de la production du cui- 8 MDH pour SMI, dû principale- par la hausse de l’impôt différé
vre de CMG (+10,5 MDH). ment à la hausse des investisse- sur l’IAS 39. Ainsi, l’option de
• La baisse des prix de vente de ments en infrastructures minières. change en transaction & tran-
- 59 MDH. ding de MANAGEM SA. s’élève à
• La baisse de la parité à - 94,1 MDH. Le résultat financier s’établit quant à + 13,0 MDH.
• La diminution de l’impact IAS 39 lui à - 26,6 MDH à fin 2008, contre -

MANAGEM ! RAPPORT ANNUEL 2008


Enfin, le résultat net part du Groupe
s’établit à - 589, 2 MDH à fin 2008,
contre 193,7 MDH à fin 2007, soit
un écart de - 782,9 MDH s’expli-
quant par :
• La baisse du Résultat Net
Consolidé de - 799,0 MDH.
• La variation des intérêts minoritaires
pour une valeur de + 16,0 MDH
(principalement pour CMG dont le
résultat a connu une baisse en
2008 relativement à 2007).

SITUATION FINANCIÈRE

En MDH 31/12/2007 30/06/2008 31/12/2008 Evolution/2007


Capitaux propres de l'ensemble 703,7 776,1 1 310,0 606,2
Capitaux propres part du Groupe 563,5 609,5 1 044,2 480,8
Fonds de roulement 374,9 112,0 -731,5 -1 106,4
Besoins en fonds de roulement d'exploitation 685,3 749,6 189,1 -496,2
Endettement financier(*) 713,4 1 065,4 1 230,8 517,4
(*) I L’endettement financier est composé des dettes à long terme, moyen terme et court terme diminué de la trésorerie actif

À la fin de l’année 2008, les capitaux propres du Groupe ont varié de + 480,8 MDH par rapport à la clôture 2007.
Cette évolution s’explique par plusieurs facteurs :
• Résultat Net Part Groupe : - 589,2 MDH.
• Distribution de dividendes : - 127,6 MDH.
• Écart de conversion : + 15,0 MDH.
• Variation nette de juste valeur des instruments financiers : + 1 183,3 MDH.
• Autres variations : - 0,7 MDH.

Par ailleurs, le besoin en fonds de roulement d’exploitation a atteint 189,1 MDH fin 2008, contre 685,3 MDH en 2007,
représentant une baisse de - 496,2 MDH expliquée par :
• La hausse des stocks et encours : + 76,4 MDH.
• La baisse des créances clients : - 321,0 MDH.
• La hausse des dettes fournisseurs courants : + 140,1 MDH dont + 62,4 MDH de dettes provenant de CTT, + 52,8
MDH de dettes d’AGM et + 28,5 MDH de CMG.
• Les variations des autres débiteurs et créditeurs courants de - 111,1 MDH.

Le Fonds de roulement est également en baisse de - 1 106,4 MDH par rapport à la clôture 2007, cette baisse s’ex-
pliquant par la conjugaison de plusieurs éléments :
• Augmentation des capitaux propres de l’ensemble de + 606,2 MDH.
• Diminution des provisions non courantes : - 54,5 MDH.
• Augmentation des avantages du personnel : + 7,5 MDH. 69
• Variation des instruments dérivés de couverture : - 1 414,7 MDH.
• Hausse des immobilisations corporelles et incorporelles : - 370 MDH.
• Autres variations : + 250,9 MDH.

Enfin, l’endettement financier est en hausse de 517,4 MDH par rapport à la même période de l’année 2007, et
s’explique par plusieurs facteurs :
• Hausse des dettes à court terme envers les établissements de crédit : + 584,8 MDH.
• Diminution des emprunts à long terme de - 40 MDH.
• Remboursement de l’emprunt obligataire de CMG de - 62,5 MDH.
• Diminution de la Trésorerie-Actif dont l’impact s’élève à 35,1 MDH.
RÉSULTATS SOCIAUX DE MANAGEM SA.

31/12/2007 30/06/2008 31/12/2008 Evolution%


Chiffre d'affaires 113,6 66,9 119,0 4,7%
Résultat d'exploitation 6,0 2,1 -2,6 -142,9%
Résultat financier 33,3 122,1 113,6 241,1%
Résultat avant impôts 39,2 124,2 122,7 212,9%
Résultat net 38,4 123,2 121,3 216,0%

PERSPECTIVES le projet d’augmentation de la


capacité de la mine d’Imiter, tout
BRANCHE D’ACTIVITÉ en accélérant le rythme de recher-
MÉTAUX DE BASE che avec un objectif de décou-
verte ambitieux. Par ailleurs, MANA-
Concernant l’activité des métaux GEM mettra tout en œuvre pour
de base, MANAGEM se fixe l’objec- mener à bien la réussite du démar-
tif de réussir l’opération de mise en rage du projet aurifère Bakoudou
valeur des gisements de cuivre au Gabon.
autour de la mine de AKKA. Par ail-
leurs, le Groupe procédera à la BRANCHE D’ACTIVITÉ
sécurisation de la durée de vie de COBALT & SPÉCIALITÉS
la mine de SAMINE afin d’assurer
La hausse des prestations de servi- une production de 100 KT/an. Enfin, MANAGEM se fixe comme objectif
ces explique en grande partie MANAGEM s’attachera à mener à de couronner de succès le démar-
l’évolution du chiffre d’affaires de + bien les projets miniers entrepris qui rage de plusieurs projets d’enver-
4,7 %, représentant une augmen- alimentent l’usine de CMG : Draa gure, parmi lesquels : sulfate de
tation de + 5,4 MDH par rapport à Sfar, Tighardine, Bouskour, etc. sodium, fours en RDC, extension de
l’année précédente. + 50% de la capacité de traite-
BRANCHE D’ACTIVITÉ ment des hydroxydes et du projet
D’autre part, la baisse du résultat MÉTAUX PRÉCIEUX Pumpi.
d’exploitation de - 8,6 MDH est due
principalement à la hausse des Pour cette branche d’activité, l’en-
investissements de recherche à l’in- treprise met actuellement en place
ternational de - 8,5 MDH (amortis en
intégralité pour l’année en cours).

Enfin, le résultat net s’établit à 121,3


MDH à la fin de l’année 2008, contre
38,4 MDH réalisés à la même
période en 2007, soit une hausse de
82,9 MDH (+ 216%). Cette évolution
s’explique comme suit :
• Baisse du résultat d’exploitation
de - 8,6 MDH.
• Hausse du résultat financier de +
70 80,2 MDH liée aux produits de
participation de dividendes : +
133,9 MDH provenant de CTT.
• Hausse du résultat non courant
de + 11,8 MDH (essentiellement
la plus value sur cession des titres
Semafo à la filiale MANAGEM
International).
• Hausse des impôts dont l’impact
s’élève à - 0,5 MDH.

MANAGEM ! RAPPORT ANNUEL 2008


COUVERTURES
LA CHARTE DE COUVERTURE

La nature même des activités de MANAGEM l’expose à des risques de fluctuations des taux de
change et des prix des principales matières que le Groupe commercialise :
• Métaux précieux : or et argent.
• Métaux de base : cuivre, plomb, zinc et nickel.
• Métaux spéciaux : cobalt.

Afin de protéger le groupe MANAGEM des variations du prix des matières premières et du taux
de change, une large politique de couverture a été mise en place, limitant l’impact significa-
tif de ces variations sur sa rentabilité, dans le cadre des activités existantes ainsi que pour les
nouveaux projets de développement. Pour assurer une gestion efficace des risques de mar-
chés, le recours aux instruments financiers dérivés est admis dans l’objectif de couverture.

Les prises de décision intervenant dans le cadre d’opérations de couverture sont basées sur l’ap-
probation de plusieurs comités :
• Le Conseil d’Administration.
• Le Comité des Risques et des Comptes.
• La Présidence et la Direction Générale.

OBJECTIF DE COUVERTURE

La politique de couverture développée par MANAGEM poursuit tout à la fois des objectifs
de sécurité, d’optimisation et de souplesse.

SECURITE
Il convient dans un premier temps de sécuriser le résultat sur une base annuelle (budget)
ou pluriannuelle (plan stratégique) en se prémunissant contre d’éventuelles évolutions défa-
vorables des cours des matières premières pour en réduire l’impact sur les résultats.

Par ailleurs, il est nécessaire de sécuriser la rentabilité des projets miniers en mettant en
place des couvertures permettant d’assurer un cours qui garantit la rentabilité du projet et
qui sécurise une capacité d’autofinancement pour faire face au service de la dette, le cas
échéant. La plupart du temps, cet objectif répond aux covenants et aux exigences des
organismes de financement.

OPTIMISATION
L’objectif d’optimisation vise à profiter, au moins partiellement, des évolutions favorables du 71
prix des matières premières. Prendre en compte ce paramètre est d’une importance capi-
tale pour ne pas affecter la compétitivité du Groupe, et saisir ainsi les opportunités offertes
par son environnement.

SOUPLESSE
Quelle que soit la qualité des prévisions, les volumes de ventes des matières premières et
les montants correspondants en devises peuvent subir des variations. Il importe donc que
la politique de gestion retenue puisse permettre d’adapter les couvertures aux risques d’ex-
ploitation réels, évitant ainsi des situations de sur couverture.
PÉRIODE DE COUVERTURE Métaux précieux :
• 80% pour l’année N.
LES METAUX • 60% pour l’année N+1.
La période de gestion correspond • 35% pour l’année N+2.
à la maturité des opérations de
couverture et ne doit en aucun cas Concernant les couvertures sur des
dépasser la durée de vie des réser- opérations de transformation de
ves certifiées. En vertu de règles de matières primaires ou secondaires,
prudence, la maturité des opéra- le ratio de couverture peut attein-
tions est limitée à 5 ans pour les RATIOS DE COUVERTURE dre 100% du métal payable.
opérations de restructurations des
couvertures historiques relatives aux Au cours de la période de gestion, INSTRUMENTS DE COUVERTURE
positions sur l’or et l’argent. Notons les engagements de couvertures
toutefois qu’une fois arrivée à par rapport aux volumes de ventes Tous les instruments de couvertures
échéance, aucune position ne doit prévisionnelles de métal net paya- standards et liquides sont autorisés
excéder un maximum de 3 ans. Par ble ne doivent pas dépasser certai- dans la mesure où ils sont dans le
ailleurs, la maturité des opérations nes limites pour les nouvelles opéra- sens de la position à couvrir. Ainsi,
est limitée à 3 ans pour les nouvel- tions (hors les opérations de restruc- les ventes à terme et les achats de
les opérations de couverture. turations de positions historiques) : PUT Plain Vanilla sont autorisés, tout
comme les ventes de CALL, à
LE CHANGE Métaux de base : condition qu’elles soient associées
La durée de couverture du change • 75% pour l’année N. à des achats de PUT pour former un
est généralement limitée à l’exer- • 50% pour l’année N+1. tunnel d’options symétrique ou asy-
cice budgétaire. • 25% pour l’année N+2. métrique à prime nulle.

PORTEFEUILLE DE COUVERTURE

CLOTURES DES OPERATIONS DE COUVERTURE AU COURS DE L’ANNEE 2008

OPERATIONS PHYSIQUES BILAN DE COUVERTURE REALISE


VENTES T Fixing T Fixing T Cours T Métal Prix de Prix du Bilan de
Métal Conc. Métal fixing clôturé couverture marché couverture
payable Sec payable USD/T en USD/T en USD/T en USD
Zinc 35 336 87 624 34 173 1 914 15 900 1 701 1 864 -2 596 318
Plomb 12 250 22 137 13 282 1 791 8 725 947 2 090 -9 973 965
Cuivre CMG 2 577 10 283 2 571 6 759 1 659 6 509 7 357 -1 407 433
Cuivre AKKA 3 068 9 860 1 905 4 397 1 205 6 467 8 041 -1 896 450
Total cuivre 5 645 20 144 4 476 5 754 2 864 6 491 7 645 -3 303 883

OPERATIONS PHYSIQUES BILAN DE COUVERTURE REALISE


Onces KG Onces Cours Onces Cours Cours Bilan de
VENDUES métal fixées fixing client clôturée couverture marché couverture
72 en USD/Oz en USD en USD en USD
Argent 6 208 722 223 464 6 189 520 14,90 5 364 298 5,72 14,53 -47 246 925
Or (BC+NCourant) 16 011 508 16 317 875,46 18 316 101 890 -14 454 837
Or soulte payée
(Rés.N.courant) -1 735 350
Total -79 311 279

MANAGEM ! RAPPORT ANNUEL 2008


ENGAGEMENTS DE COUVERTURE

COUVERTURE TOTALE (selon niv de cours marché)


Produit Année Qte couverte (en T) Cours de couverture (en USD)
Argent 2009 180,8 6,22
2010 180,8 6,22
2011 94,1 7,92
Total Argent 455,6 6,57
Or 2009 0,961 312
2010 1,157 382
2011 1,157 420
2012 1,157 441
Total OR 4,433 392
ZINC 2009 16 200 1 712
Total Zinc 16 200 1 712
Plomb 2009 8 940 975
2010 240 2 030
Total Plomb 9 180 1 003
Cuivre 2009 1 320 5 924
2010
Total cuivre 1 320 5 924
Cu AKKA 2009 180 7 500
2010 180 7 500
Total cuivre 360 7 500

RESTRUCTURATIONS DU PORTEFEUILLE DE COUVERTURES OPEREES A FIN DECEMBRE 2008

L’argent 2008 en bénéficiant partiellement équivalentes à 3 années supplé-


Sur les années 2008-2010, la position des cours élevés actuels, mais non mentaires de durée de vie.
de SMI était couverte à environ 85% durables sur le long terme selon les
de la production prévisionnelle, tandis prévisions des analystes des gran- Les opérations réalisées :
que la couverture est de 44% en 2011. des banques. Ainsi, la restructura- • Mise en place par SMI d’un Swap
La couverture mise en place per- tion proposée se fixe plusieurs acheteur de 529 756 TOZ sur le
met de supporter de fortes pertes objectifs : mois de juin 2008 à 9,45 USD/TOZ.
d’opportunité puisqu’elle atteint des • Racheter une partie des positions • Mise en place par SMI d’un Swap
niveaux proches de 6,22 USD/Oz existantes ayant des niveaux rela- vendeur d’argent de 22 073 TOZ
pour 2008-2010, le prix couvert tivement faibles par rapport aux par mois sur la période s’étalant
étant légèrement amélioré à l’hori- niveaux actuels du marché. de janvier 2010 à décembre
zon 2011, atteignant des niveaux • Remplacer les positions existantes 2011 (24 échéances), soit 529
de 7,9150 USD/Oz. par d’autres positions qui amélio- 752 TOZ à 9,52 USD/TOZ.
À la fin de l’année 2007, les couver- rent le prix de couverture.
tures représentaient un engage- • Financer les rachats en mettant en Cette opération a notamment permis
ment de 20.6 MTOZ et un MTM de place une couverture supplémen- de générer un “Cash Flow” de 3,9 MUSD,
- 179 millions d’USD. taire pour la période 2010-2011, mais également d’améliorer dans les
cette couverture supplémentaire mêmes proportions le chiffre d’affaires
Les objectifs poursuivis : ayant été rendue possible grâce de SMI au cours du 1er semestre tout en 73
SMI souhaitait améliorer son “Cash au niveau élevé des cours actuels améliorant le niveau d’engagement
Flow” et son résultat d’exploitation et aux découvertes de réserves des années 2010 et 2011.

Date d'opération Type Sens Qte mensuelle Date de début Date fin Nbr d'échéances Strike Total
26/06/08 SWAP Vendeur 22 073 31/01/10 31/12 /11 24 9,52 $/Oz 529 752

Profitant de la baisse du marché de l’argent, SMI a annulé cette position en générant un gain supplémentaire de 260 KUSD.
Cette opération a entraîné, en plus d’un gain de 2,1 MDH, la reprise de la charge non courante de 30 MDH constatée au
premier semestre.
Le cuivre et l’or d’AKKA

La situation de départ :
En 2007, la révision à la baisse du niveau de production de l’or d’AKKA a conduit MANAGEM à réduire ses positions
Or en lissant les engagements de 2007-2011 sur 2012, permettant ainsi de réduire le niveau d’engagement par
année à 37 200 Oz au lieu de 45 240 Oz, mais également en rachetant des couvertures sur 2007 grâce à des res-
sources provenant d’arbitrages cuivre/or.

À la fin de l’année 2007, les positions représentaient un engagement de 186 010 Oz avec un MTM de - 101 MUSD.
Toutefois, une réduction plus importante s’est avérée nécessaire pour faire face aux difficultés opérationnelles liées
au gisement d’or d’AKKA.

Les opérations réalisées :


Les opérations réalisées ont pour but de réduire l’exposition Or sur 2008 et ce, grâce à une réduction de création
de ressource à travers un transfert cuivre/or (AKKA) et à une réduction des rachats de position avec paiement de
soulte ou paiement différé.

• Transfert cuivre/Réduction de l’exposition Or 2008 :


Les opérations réalisées se fixent l’objectif de réduire l’exposition Or sur 2008 grâce au gisement de cuivre
(AKKA) dont la production n’a pas été couverte. Les cours du cuivre étant élevés, il a été possible de grever
légèrement les prix de vente du cuivre d’AKKA tout en restant sur de bons niveaux historiques (entre 6000 et 6
500 USD/TM). Ainsi, grâce aux transferts cuivre-or, 16 186 Oz ont été rachetées en 2008. Le tableau suivant
détaille les rachats effectués :

Cours d'achat $/Oz 550 $/Oz 600 $/Oz 550 $/Oz Total
Janvier 1000 1000
Février 1250 1250
Mars 940 940
Mois de rachat

Avril 940 334 1274


Mai 940 940 334 2214
Juin 940 940 334 2214
Juillet 940 334 1274
Août 334 334
Septembre 334 334
Octobre 1450 334 1784
Novembre 1450 334 1784
Décembre 1450 334 1784
Total 10360 Oz 2820 Oz 3006 Oz 16186 Oz

Par ailleurs, afin de n’opérer aucun report sur les années futures, des rachats au marché ont été effectués pour un
montant d’environ 5 000 Oz.

• Transfert cuivre/Réduction de l’exposition Or 2009 :


74 L’exposition Or relative à l’année 2009 a été réduite d’environ 20%, soit 6 894 Oz, grâce à une création de res-
source à travers un transfert cuivre/or (AKKA). Le détail de cette réduction d’or est résumé dans le tableau suivant :

RACHAT OR
Date Sens Produit Qte Nbr Date de Date Strike Banque
d'opération mensuelle d'échéances début fin
22/08/08 Achat Swap 848 Oz 3 31/01/09 31/03/09 500 $/Oz BNP
15/10/08 Achat Swap 1 450 Oz 3 31/01/09 31/03/09 550 $/Oz BNP
Total 2 298 Oz sur 3 mois soit 6 894 Oz 532 $/Oz

MANAGEM ! RAPPORT ANNUEL 2008


Le zinc

La situation de départ :
Pour le zinc, les ratios de couvertures sont à des niveaux acceptables et
décroissants avec le temps, puisque l’année 2008 était couverte à 35% et l’an-
née 2009 à 31%. Au 1er janvier 2008, les couvertures portaient sur 30 000 TM
de zinc avec un MTM de 20 millions USD.

Les opérations réalisées :


L’objectif de couverture est d’augmenter légèrement et graduellement la pro-
tection des activités de MANAGEM, mais également de sécuriser le niveau du
cours retenu dans le cadre du budget 2008. Néanmoins, étant donné l’intérêt
de la courbe à terme sur le zinc (flat, absence de “Backwardation”), les années
2008 et 2009 ont été couvertes.

Les couvertures mises en place ne sont pas des couvertures massives puisqu’el-
les ne représentent que 4% d’engagement supplémentaire au maximum.
Cette décision permet de rester dans le cadre dicté par la charte et de profi-
ter d’éventuelles opportunités futures.

Date d'opération Sens Produit Qte Date de Date Nbr Strike


mensuelle début fin d'échéances $/T
06/03/2008 Achat Put 100 30/04/2008 31/12/2009 21 2300
06/03/2008 Vente Call 150 30/04/2008 31/12/2009 21 3975

Le plomb de CMG

Les opérations réalisées :


À l’instar du zinc, l’objectif de couverture poursuivi ici est d’augmenter légèrement et graduellement la protection des
activités de MANAGEM tout en sécurisant le niveau du cours pour 2009 et 2010. Là encore, les couvertures mises en
place ne sont pas des couvertures massives et ce, pour rester dans le cadre dicté par la charte et profiter d’éventuel-
les opportunités futures.

Date d'opération Type Sens Qte Date de Date Nbr Strike Barrière Banque
mensuelle début fin d'échéances $/T $/T
06/08/2008 Put Achat 25 30/09/08 31/12/09 16 2 610 1 700 BNP
06/08/2008 Call Vente 50 30/09/08 31/12/09 16 2 610 BNP

Date d'opération Type Sens Qte Date de Date Nbr Strike Barrière Banque
mensuelle début fin d'échéances $/T $/T
07/08/2008 Swap Vente 20 31/01/09 31/12/10 24 2 030 BNP 75
Le cuivre de CMG

La situation de départ :
Afin de se protéger contre une baisse des cours, CMG souhaitait disposer d’une couverture couvrant un montant mini-
mum de 6 000 USD/TM (niveau du budget 2008). Concrètement, les ventes prévisionnelles de cuivre de CMG se sont
élevées à 3 328TM pour l’année 2008, dont 420 TM sont déjà couvertes au cours de 3 260 USD/TM. L’année 2009 est
quant à elle également couverte à hauteur de 420 TM au cours de 3 260 USD/TM.
Les opérations réalisées :
Les opérations résumées dans le tableau suivant ont été initiées en 2008 :

Date d'opération Type Sens Qte Date de Date Nbr Strike Barrière
mensuelle début fin d'échéances $/T $/T
18/02/08 Put Achat 25 31/03/08 31/12/09 22 7 000
Call Vente 25 31/03/08 31/12/09 22 8 375
13/02/08 Down out Put Achat 20 31/03/08 31/12/08 10 8 770 6 750
Call Vente 40 31/03/08 31/12/08 10 8 770
18/06/08 Put Achat 25 31/07/08 31/12/09 18 7 000
Call Vente 25 31/07/08 31/12/09 18 9 300
26/06/08 Put Achat 25 31/07/08 31/12/09 18 7 500
Call Vente 25 31/07/08 31/12/09 18 8 850
30/06/08 Down out Put Achat 25 31/07/08 31/12/09 18 8 840 6 400
Call Vente 25 31/07/08 31/12/09 18 8 840

Par ailleurs des opérations de sécurisation des fixings du 1er semestre ont été opérées, les opérations échues en
2008 étant au nombre de 2 :
• La mise en place d’un Swap de 100TM sur moyenne mai à 8 695$/T.
• La mise en place du tunnel (exécutée le 2 mai) : un achat de PUT sur 224 TM de cuivre à échéance mai 2008
à 8 400 USD/TM ainsi qu’une vente de Call sur 224 TM de cuivre à échéance mai 2008 à 8 900 USD/TM.

Le cuivre d’AKKA

Une opération de couverture a été réalisée au cours du mois d’août concernant le cuivre d’AKKA. Le tableau sui-
vant détaille la structure optionnelle qui a été mise en place :

Date d'opération Type Sens Qte Date de Date Nbr Strike Banque
mensuelle début fin d'échéances $/T
07/08/08 Put Achat 15 31/01/09 31/12/10 24 7 500 MS
Call Vente 30 31/01/09 31/12/10 24 8 750 MS

Mark to Market du Hedging Book en KUSD à fin décembre 2008

À la fin de l’année 2008, le Mark to Market s’élève à 127,2 MUSD, en baisse significative par rapport à la fin du mois
de décembre 2007. Cette baisse importante fait suite à la clôture des positions et à la baisse enregistrée par l’en-
semble des métaux de base et des métaux précieux.

76

MANAGEM ! RAPPORT ANNUEL 2008


DÉRIVÉS MATIÈRES 31/12/2007 31/12/2008 Variation (en KUSD)
Total MTM - 3 17 187 - 127 232 189 955
DÉRIVÉS MATIÈRES EN "COUVERTURE DE FLUX DE TRÉSORERIE" (CFH)
SMI (Argent) - 1 78 743 - 68 852 109 891
Akka (OR) - 8 8 087 - 46 022 42 065
Cuivre Akka 1 495 1 495
CMG (Métaux de base) - 4 9 566 10 311 59 876
Zinc - 2 0 305 7 753 28 058
Plomb - 2 6 540 - 1 153 25 387
Cuivre - 2 720 3 711 6 431
Total - 3 16 396 - 103 068 213 328
DÉRIVÉS MATIÈRES EN "TRADING"
SMI (Argent) - - -
Akka (OR) - 1 686 - 24 794 - 23 108
Cuivre Akka 58 58
CMG (Métaux de base) 896 572 - 324
Zinc 5 5
Plomb 896 567 - 329
Cuivre 0 0
Total - 7 91 - 24 164 - 23 373

IMPACT MTM FIN DÉCEMBRE 2008 31/12/2007 31/12/2008


USD / MAD 7,6968 8,0147
DÉRIVÉS MATIÈRES 31/12/2007 31/12/2008 Variation (en KDH)
Total MTM - 2 441 321 - 1 019 725 1 421 596
DÉRIVÉS MATIÈRES EN "COUVERTURE DE FLUX DE TRÉSORERIE" (CFH)
SMI (Argent) - 1 375 748 - 551 825 823 923
Akka (OR) - 67 7991 - 368 856 309 134
Cuivre Akka - 11 986 11 986
CMG (Métaux de base) - 381 497 82 638 464 135
Zinc - 156 287 62 135 218 421
Plomb - 211 168 - 9 242 201 926
Cuivre - 20 935 29 745 50 681
Total - 2 435 236 - 826 057 1 609 179
DÉRIVÉS MATIÈRES EN "TRADING"
SMI (Argent) - - -
Akka (OR) - 12 979 - 198 716 - 185 737
Cuivre Akka 467 467
CMG (Métaux de base) 6 893 4 581 - 2 312
Zinc 3 838 77
Plomb 6 893 4 543 - 2 350
Cuivre 0 0
Total - 6 085 - 193 668 - 187 582
DÉRIVÉS CHANGE EN "TRADING "
Managem 2 909 - 49 813 - 52 722
Total Impact Trading - 3 177 - 243 481 - 240 304

Le MTM métaux s’élève à 1 019 MDH, contre 2 441 MDH à la fin de l’année 2007, soit une baisse de 1421 MDH.
Concernant le change et les métaux, l’impact Trading s’élève à - 243,5 MDH à la fin de l’année 2008, représentant
une variation négative par rapport à fin 2007. Dans le détail, cet impact représente un impact Change de - 52,7MDH
et un impact Trading matières de - 187,6 MDH.
En effet, suite à la décision de racheter l’équivalent de 38% des positions du portefeuille de couverture Or d’AKKA, ces
positions ont été déqualifiées et leur MTM d’un montant d’environ 25 MUSD a été enregistré en Trading.
DONNÉES COMPTABLES ET

FINANCIÈRES
78

MANAGEM ! RAPPORT ANNUEL 2008


ÉTATS FINANCIERS

CONSOLIDES
EXERCICE CLOS LE 31 DÉCEMBRE 2008

COMPTE DE RESULTAT CONSOLIDE


TABLEAU DE FLUX DE TRESORERIE CONSOLIDE
BILAN CONSOLIDE
VARIATION DES CAPITAUX PROPRES CONSOLIDES
NOTES AUX COMPTES CONSOLIDES
NOTE 1. DESCRIPTION DE L'ACTIVITE
NOTE 2. EVENEMENTS SIGNIFICATIFS INTERVENUS AU COURS DE L’ANNEE
NOTE 3. REGLES ET METHODES COMPTABLES
NOTE 4. EVOLUTION DU PERIMETRE DE CONSOLIDATION AU COURS DE L’EXERCICE 2008
NOTE 5. INFORMATIONS SECTORIELLES
NOTE 6. CHIFFRE D’AFFAIRES
NOTE 7. ACHATS ET AUTRES CHARGES EXTERNES
NOTE 8. FRAIS DE PERSONNEL ET EFFECTIFS
NOTE 9. AMORTISSEMENTS ET PROVISIONS D’EXPLOITATION
NOTE 10. AUTRES PRODUITS ET CHARGES D’EXPLOITATION
NOTE 11. RESULTAT FINANCIER
NOTE 12. IMPOTS
NOTE 13. ACTIFS DESTINES A ETRE CEDES ET PASSIFS LIES
NOTE 14. RESULTAT PAR ACTION
NOTE 15. GOODWILL
NOTE 16. IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
NOTE 17. IMMOBILISATIONS CORPORELLES ET IMMEUBLES DE PLACEMENT
NOTE 18. AUTRES ACTIFS FINANCIERS
NOTE 19. STOCKS ET EN-COURS
NOTE 20. CREANCES CLIENTS ET AUTRES DEBITEURS
NOTE 21. TRESORERIE ET EQUIVALENT DE TRESORERIE
NOTE 22. CAPITAUX PROPRES
NOTE 23. PROVISIONS
NOTE 24. AVANTAGES DU PERSONNEL
NOTE 25. DETTES FINANCIERES
NOTE 26. DETTES FOURNISSEURS
NOTE 27. INSTRUMENTS FINANCIERS
NOTE 28. AUTRES ENGAGEMENTS
NOTE 29. PARTIES LIEES
NOTE 30. TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE
NOTE 31. PERIMETRE DE CONSOLIDATION AU 31 DECEMBRE 2008
NOTE 32. RESPONSABILITE DE L’INFORMATION FINANCIERE, DATE D’APPROBATION ET POUVOIR DE RECTIFICATION

79
COMPTE CONSOLIDE
COMPTE DE RESULTAT CONSOLIDE (EN MILLIONS DE DIRHAMS)

2008 2007
Chiffre d'affaires 2 090.3 2 208.8
Autres produits de l'activité 49.8 2.1
Produits des activités ordinaires 2 140.1 2 210.9
Achats -1 470.1 -1 125.5
Autres charges externes -548.3 -473.6
Frais de personnel -430.9 -363.4
Impôts et taxes -15.5 -11.5
Amortissements et provisions d'exploitation -537.6 -576.7
Autres produits et charges d'exploitation nets 576.1 406.9
Charges d'exploitation courantes -2 426.3 -2 143.7
Résultat d'exploitation courant -286.2 67.1
Cessions d'actifs -26.4 -1.8
Résultats sur instruments financiers -240.3 89.9
Autres produits et charges d'exploitation non courants -67.7 17.3
Résultat des activités opérationnelles -620.7 172.5
Produits d'intérêts 22.6 21.7
Charges d'intérêts -56.4 -34.3
Autres produits et charges financièrs 7.2 4.6
Résultat financier -26.6 -8.0
Résultat avant impôt des entreprises intégrées -647.3 164.6
Impôts sur les bénéfices -60.9 -48.9
Impôts différés 67.4 42.5
Résultat net des entreprises intégrées -640.9 158.1
Part dans les résultats des sociétés mises en équivalence
Résultat net des activités poursuivies -640.9 158.1
Résultat de l'ensemble consolidé -640.9 158.1
Intérêts minoritaires -51.7 -35.6
Résultat net - Part du Groupe -589.2 193.7
Résultat net par action en dirhams
• de base -69.3 22.8
• dilué -69.3 22.8

TABLEAU DE FLUX DE TRESORERIE CONSOLIDE (EN MILLIONS DE DIRHAMS)

31 déc 08 31 déc 07
Résultat net de l'ensemble consolidé -640.9 158.1
Ajustements pour
Dotations aux amortissements et provisions, pertes de valeur 505.6 578.4
Profits/pertes de réévaluation (juste valeur) 240.3 -90.0
Résultats des sociétés mises en équivalence 26.6 1.8
Produits des dividendes
Capacité d'autofinancement après coût de l'endettement financier net et impôt 131.6 648.4
Élimination de la charge (produit) d'impôts -6.4 6.5
Élimination du coût de l'endettement financier net 56.4 34.3
Capacité d'autofinancement avant coût de l'endettement financier net impôt 181.6 689.1
Incidence de la variation du BFR 490.1 -228.9
Impôts payés -60.9 -48.9
Flux net de trésorerie liés aux activités opérationnelles 610.8 411.3
Incidence des variations de périmètre
Acquisition d'immobilisations corporelles et incorporelles -949.6 -667.4
Acquisition d'actifs financiers 1.8 0.0
Variation des autres actifs financiers -0.2 -6.0

80 Cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles


Intérêts financiers versés
0.7
-56.4
0.0
-34.3
Flux net de trésorerie liés aux activités d'investissement -1 003.7 -707.6
Augmentation de capital -0.5
Dividendes payés aux actionnaires de la société mère -127.6 -93.6
Dividendes payés aux minoritaires -0.3 -0.1
Émission de nouveaux emprunts 120.0 400.0
Remboursement d'emprunts -142.5 -62.5
Variation des créances et dettes résultant de contrats location-financement
Autres flux liés aux opérations de financement
Flux net de trésorerie provenant des activités de financement -150.4 243.3
Incidence de la variation des taux de change 3.0 -16.5
Incidence de changement des méthodes et principes comptables 0.4 0.0
VARIATION DE LA TRESORERIE ET EQUIVALENTS DE TRESORERIE -539.9 -69.5
Trésorerie et équivalents de trésorerie net à l'ouverture* -250.9 -181.5
Trésorerie et équivalents de trésorerie net à la clôture* -790.8 -250.9
VARIATION DE LA TRESORERIE ET EQUIVALENTS DE TRESORERIE -539.9 -69.5

MANAGEM ! RAPPORT ANNUEL 2008


BILAN CONSOLIDE (EN MILLIONS DE DIRHAMS)

ACTIFS 31 déc 08 31 déc 07


Goodwill 305.4 305.4
Immobilisations incorporelles net 289.9 297.5
Immobilisations corporelles net 2 440.6 2 063.0
Immeubles de placement net 18.0 18.2
Autres actifs financiers 415.1 342.6
- Instruments dérivés de couverture 87.2 6.9
- Prêts et créances net 11.5 11.1
- Actifs financiers disponibles à la vente 316.5 324.6
Créances d'impôts sur les sociétés
Impôts différés actifs 173.7 328.0
Autres débiteurs non courants net 5.9 0.0
Actif non courant 3 648.7 3 354.7
Autres actifs financiers 0.0 3.0
- Instruments financiers dérivés 2.9
- Prêts et créances et placements net 0.0 0.1
Stocks et en-cours net 344.5 268.1
Créances clients net 294.3 615.4
Autres débiteurs courants net 404.5 314.8
Trésorerie et équivalent de trésorerie 146.0 181.1
Actif courant 1 189.4 1 382.4
TOTAL ACTIF 4 838.1 4 737.1

CAPITAUX PROPRES ET PASSIFS 31 déc 08 31 déc 07


Capital 850.8 850.8
Réserves 776.8 -471.9
Écarts de conversion 5.9 -9.1
Résultat net part du Groupe -589.2 193.7
Capitaux propres attribuables aux actionnaires ordinaires de la société mère 1 044.2 563.5
Intérêts minoritaires 265.7 140.3
Capitaux propres de l'ensemble consolidé 1 310.0 703.7
Provisions 24.8 79.3
Avantages du personnel 88.7 81.2
Dettes financières non courantes 1 466.9 2 841.3
• Instruments financiers dérivés 1 106.9 2 441.3
• Dettes envers les établissements de crédit 360.0 400.0
• Dettes représentées par un titre
Impôts différés Passifs 26.6 24.1
Autres créditeurs non courants 0.2 0.0
Passif non courant 1 607.2 3 025.9
Provisions
Dettes financières courantes 1 066.7 494.6
• Instruments financiers dérivés 49.8
• Dettes envers les établissements de crédit 1 016.9 432.1
• Dettes représentées par un titre 62.5
Dettes fournisseurs courantes 492.1 351.9
Autres créditeurs courants 362.1 161.0
Passif courant 1 920.9 1 007.5
TOTAL PASSIF 3 528.1 4 033.4
TOTAL CAPITAUX PROPRES ET PASSIFS 4 838.1 4 737.1

VARIATION DES CAPITAUX PROPRES CONSOLIDES (EN MILLIONS MAD)

Capital Réserves Réserves Résultat net Total Part Intérêt Total


de conversion part du Groupe du Groupe minoritaire
Au 1 janvier 2007
er
850,8 -940,3 -1,5 173,3 82,3 15,4 97,6
Effets des changements de méthode comptable/correction d'erreur 0,0
Montants retraités à l'ouverture 850,8 -940,3 -1,5 173,3 82,3 15,4 97,6
Variation nette de juste valeur des instruments financiers 386,7 386,7 160,6 547,3
Ecarts de conversion -7,6 -7,6 -7,6
Total des produits (charges) comptabilisés directement en capitaux propres
Dividendes distribués
0,0 386,7
-93,6
-7,6 0,0 379,1
-93,6
160,6
-0,1
539,6
-93,7
81
Résultat de l'exercice 193,7 193,7 -35,6 158,1
Autres variations 175,3 -173,3 2,0 0,0 2,0
Au 31 décembre 2007 850,8 -471,9 -9,1 193,7 563,5 140,3 703,7

Au 1er janvier 2008 850,8 -471,9 -9,1 193,7 563,5 140,3 703,7
Effets des changements de méthode comptable/correction d'erreur
Montants retraités à l'ouverture 850,8 -471,9 -9,1 193,7 563,5 140,3 703,7
Variation nette de juste valeur des instruments financiers 1 183,3 1 183,3 177,4 1 360,7
Ecarts de conversion 15,0 15,0 15,0
Total des produits (charges) comptabilisés directement en capitaux propres 0,0 1 183,3 15,0 0,0 1 198,3 177,4 1 375,8
Dividendes distribués -127,6 -127,6 -0,3 -127,9
Résultat de l'exercice -589,2 -589,2 -51,7 -640,9
Elimination titres d'autocontrôle
Autres variations 193,0 -193,7 -0,7 0,0 -0,7
Au 31 décembre 2008 850,8 776,8 5,9 -589,2 1 044,2 265,7 1 309,9
82

MANAGEM ! RAPPORT ANNUEL 2008


NOTES AUX COMPTES CONSOLIDES
NOTE 1 / DESCRIPTION DE L'ACTIVITE Reporting Standards), les IAS (International en conformité avec les normes comptables
Accounting Standards) et leurs interprétations internationales en vigueur, a conduit le Groupe
Opérateur de référence du secteur minier au SIC et IFRIC (Standards Interpretations Committee à faire des estimations et formuler des hypothè-
Maroc et dans la région, le Groupe MANA- et International Financial Reporting Interpretations ses ayant une incidence sur les états financiers
GEM déploie son expertise à travers deux Committee). et les notes les accompagnant.
grands métiers : l’exploitation minière et l’hy-
drométallurgie. Les principes et méthodes comptables du Le Groupe procède à ces estimations et
Groupe sont décrits ci-après. appréciations de façon continue sur la base
Les activités du Groupe incluent l’exploration, de son expérience passée, ainsi que de divers
l’extraction, la valorisation et la commerciali- Le bilan d’ouverture au 1er janvier 2006 a été autres facteurs jugés raisonnables et consti-
sation de substances minérales. retraité conformément aux dispositions de la tuant le fondement de ces appréciations.
norme IFRS 1 “Première adoption des Normes
Parallèlement à ces activités, le Groupe inter- Internationales d’Information Financière”, sur Les montants qui figurent dans les futurs états
vient également au niveau de la Recherche & la base des normes et interprétations appli- financiers consolidés sont susceptibles de dif-
Développement et l’ingénierie, visant le déve- cables au 31 décembre 2008 et telles que férer de ces estimations en fonction de l’évo-
loppement de nouvelles méthodes et procé- publiées au 31décembre 2008. lution de ces hypothèses ou de conditions dif-
dés d’exploitation des gisements miniers. férentes.
En tant que premier adoptant des IFRS, les
Les opérations du Groupe sont principale- règles spécifiques à une première adoption, Les principales estimations significatives faites
ment conduites au Maroc. Toutefois, MANA- telles que définies dans IFRS 1 ont été appli- par le Groupe portent notamment sur l’éva-
GEM est présent dans certains pays africains quées. Les options retenues à la date de tran- luation des engagements envers les salariés,
à travers des prises de participation dans des sition (1er janvier 2006) sont les suivantes : les Goodwill, les immobilisations incorporelles
entreprises minières locales. et les provisions.
• Les regroupements d'entreprises antérieurs
Les principaux produits du Groupe sont le cobalt, à la date de transition aux IFRS n'ont pas été DEPRECIATION DES STOCKS
l’oxyde de cobalt, le zinc, l’oxyde de zinc, la fluo- retraités. Les stocks et en-cours de production indus-
rine, l’argent, l’or, le cuivre et le plomb. • La majorité des immobilisations corporelles trielle sont évalués au plus bas de leur coût
n'a pas fait l'objet de réévaluation. Seules de revient et de leur valeur nette de réalisa-
NOTE 2 / EVENEMENTS SIGNIFICATIFS quelques installations techniques ont fait l’ob- tion. Le calcul de dépréciation des stocks est
INTERVENUS AU COURS DE L’ANNEE jet d’une réévaluation au 1er janvier 2006. fondé sur une analyse des changements pré-
• L’application, conformément aux dispositions visibles de la demande, des technologies ou
Plusieurs événements significatifs sont interve- de la norme IFRS 1, de l’interprétation IFRIC 1 du marché afin de déterminer les stocks
nus au cours de l’année 2008 : (variation des passifs existants relatifs au déman- obsolètes ou en excès.
tèlement, à la remise en état et similaires).
• Baisse importante du cours moyen du Les dépréciations sont comptabilisées parmi
cobalt au 2ème semestre : 12,8 $/lb réalisé Par ailleurs, le Groupe a suivi les dernières les charges d’exploitation courantes ou en
contre 40,5 $/lb au premier semestre 2008. publications de l’IASB et de l’IFRIC. Parmi ces charges de restructuration, le cas échéant,
• Baisse du taux de change : 7,59 MAD/USD dernières normes et interprétations publiées, suivant la nature des montants concernés.
en moyenne en 2008 au lieu de 8,05 mais non encore adoptées par l’Union euro-
MAD/USD en moyenne en 2007. péenne (UE) : DEPRECIATION DES CREANCES CLIENTS ET
• Découverte de nouvelles réserves, soit DES PRETS
l’équivalent de 4 010 TM de cobalt à BOU- • Le Groupe estime que l’application d’IFRS 8 Une dépréciation des créances clients et des
AZZER, 614 TM d’argent à IMITER et 2 954 KT ne devrait pas modifier de façon significa- prêts est comptabilisée si la valeur actualisée
de tout venant de cuivre à AKKA. tive son information sectorielle par rapport à des encaissements futurs est inférieure à la
• Réussite des essais de pilotage du traite- celle présentée conformément à IAS 14. Le valeur nominale. Le montant de la déprécia-
ment du cuivre d’AKKA, conduisant à une Groupe MANAGEM a opté pour l’application tion prend en compte la capacité du débi-
amélioration notable de la récupération au anticipée de cette norme pour la période teur à honorer sa dette et l'ancienneté de la
2ème semestre : 58% contre 29,5% réalisé clôturée à la date du 31 décembre 2007 et créance. Un taux de recouvrabilité plus faible
au 1er semestre, ramenant la moyenne pour les périodes comparatives. que celui estimé, ou la défaillance de nos
annuelle à 43,3%. • L’amendement d’IAS 23, coûts d’emprunt principaux clients, peut avoir un impact
• Constatation d’une provision de l’ordre de applicables à compter du 1er janvier 2009, négatif sur nos résultats futurs.
200 MDH, en vue d’un rachat partiel du por- ne devrait pas avoir d’impact sur les comp-
tefeuille de couverture Or d’AKKA. tes consolidés du Groupe puisque le traite- FRAIS D’EXPLORATION ET DE RECHERCHE
• Finalisation de l’étude de faisabilité du pro- ment comptable proposé par cette norme MINIERE, FRAIS DE DEVELOPPEMENT CAPITALI-
jet aurifère de BAKOUDOU au Gabon. correspond au principe comptable actuel- SES, GOODWILL, IMMOBILISATIONS INCORPO-
• Poursuite de la campagne de sondages en lement retenu par le Groupe. RELLES ET IMMOBILISATIONS CORPORELLES
République Démocratique du Congo. • La révision d’IAS 1 applicable aux exercices Le Groupe active les dépenses d’exploration

NOTE 3 / REGLES ET METHODES COMPTABLES


ouverts à compter du 1er janvier 2009
devrait avoir une incidence sur la présenta-
et de recherche minière selon les principes
comptables exposés ci-dessous.
83
tion des états financiers du Groupe.
RÉFÉRENTIEL COMPTABLE • Le Groupe est en cours d’analyse des Les dépenses d’exploration activées sont
récentes publications de l’IASB. revues pour perte de valeur en cas d’indices
En application de l’avis n°5 du Conseil National de pertes de valeur et sont dépréciées dans
de la Comptabilité (CNC) du 26/05/2005 et BASES D’ÉVALUATION le cas où la valeur comptable de ces actifs
conformément aux dispositions de l’article 6 excéderait leur valeur recouvrable.
dans son paragraphe 6.2 de la circulaire Les états financiers consolidés sont présentés
n°06/05 du Conseil Déontologique des en millions de dirhams (MDH), arrondis au mil- Les conditions de capitalisation des frais de
Valeurs Mobilières (CDVM) du 13/10/2005, les lion le plus proche. Ils sont établis selon la développement sont énoncées ci-dessous.
états financiers consolidés du Groupe MANA- convention du coût historique, à l’exception Une fois capitalisés, ces frais sont amortis sur la
GEM sont préparés en conformité avec les de certaines catégories d’actifs et passifs, durée de vie estimée des produits concernés.
normes comptables internationales adoptées conformément aux principes édictés par les
au sein de l’Union Européenne au 31/12/2008, IFRS. Les catégories concernées sont men- Le Groupe doit en conséquence évaluer la
et telles que publiées à cette date. tionnées dans les notes suivantes. faisabilité commerciale et technique de ces
projets et estimer les durées de vie des pro-
Les normes comptables internationales com- UTILISATION D'ESTIMATIONS ET HYPOTHÈSES duits qui en résultent. S'il s'avérait qu'un produit
prennent les IFRS (International Financial L’établissement des états financiers consolidés, n'était pas en mesure de satisfaire aux atten-
tes initiales, le Groupe pourrait être dans l'obli- IMPOTS DIFFERES Le contrôle est présumé exister lorsque la
gation de déprécier dans le futur, tout ou par- Les impôts différés actifs comptabilisés résul- mère détient, directement ou indirectement
tie des frais capitalisés ou de modifier le plan tent pour l'essentiel des déficits fiscaux repor- par l’intermédiaire de filiales, plus de la moitié
d'amortissement initial. tables et des différences temporelles déduc- des droits de vote d’une entité, sauf si dans
tibles entre les valeurs comptables et fiscales des circonstances exceptionnelles où il peut
Le Groupe a par ailleurs à son actif des des actifs et passifs. Les actifs relatifs au report être clairement démontré que cette déten-
immobilisations incorporelles acquises en en avant des pertes fiscales sont reconnus s'il tion ne permet pas le contrôle.
espèces ou par le biais d'opérations de est probable que le Groupe disposera de
regroupement d'entreprises ainsi que les bénéfices imposables futurs sur lesquels ces Pour déterminer si une entité du Groupe
Goodwill en résultant. pertes fiscales pourront être imputées. exerce un contrôle sur une autre, il est tenu
compte également de l’existence et de l’ef-
Outre les tests de dépréciation annuels relatifs Les estimations de bénéfices futurs sont réali- fet des droits de vote potentiels exerçables
aux Goodwill, il est procédé à des tests ponc- sées à partir des budgets et prévisions de ou convertibles à la date d’arrêté des comp-
tuels en cas d'indice de perte de valeur des résultats comptables, après ajustements fis- tes. Cependant, la répartition entre le pour-
actifs incorporels détenus. Les dépréciations caux. Ces estimations sont réalisées sur la centage d’intérêt du Groupe et les intérêts
éventuelles résultent d'un calcul de flux de base des hypothèses de marché qui pour- minoritaires est déterminée sur la base du
trésorerie futurs actualisés et/ou de valeurs de raient ne pas être confirmées dans le futur. pourcentage actuel d’intérêt.
marché des actifs concernés. Une évolution
des conditions de marché ou des flux de tré- Les actifs et passifs d’impôts différés, quelle La quote-part de résultat net et de capitaux
sorerie initialement estimés peut donc que soit leur échéance, doivent être com- propres revenant aux tiers vient respective-
conduire à revoir et à modifier la déprécia- pensés lorsqu’ils sont prélevés par la même ment en déduction du résultat net et des capi-
tion comptabilisée précédemment. autorité fiscale, et concernent une même taux propres de l’ensemble consolidé et est
entité fiscale qui dispose du droit de com- présentée sur la ligne “intérêts minoritaires”.
Concernant les tests de dépréciation des penser les actifs et passifs d’impôts exigibles.
immobilisations incorporelles et corporelles, la Ainsi, chaque entité du Groupe a procédé à Une liste des filiales du Groupe à la date de
norme IAS 36 “Dépréciation d'actifs” précise la compensation des impôts différés actifs et clôture est fournie au niveau de l’annexe.
que lorsque des événements ou modifica- passifs.
tions d'environnement de marché indiquent PARTICIPATIONS DANS LES ENTREPRISES
un risque de dépréciation de ces immobilisa- PROVISION POUR RETRAITE ET AUTRES ASSOCIEES ET COENTREPRISES
tions, celles-ci font l'objet d'une revue détail- AVANTAGES POSTERIEURS A L’EMPLOI Les sociétés dans lesquelles le Groupe exerce
lée afin de déterminer si leur valeur nette Le Groupe participe à des régimes de retraite une influence notable sur la gestion et la poli-
comptable est inférieure à leur valeur recou- à cotisations définies. Par ailleurs, certains tique financière sont consolidées selon la
vrable (la plus élevée de la valeur d'utilité et autres avantages postérieurs à l'emploi méthode de la mise en équivalence ; l’in-
de la juste valeur diminuée des coûts de comme la couverture médicale ou les fluence notable étant présumée lorsque plus
vente) pouvant conduire à la comptabilisa- indemnités de départ en retraite font l'objet de 20% des droits de vote sont détenus.
tion d'une perte de valeur. La valeur d'utilité de provisions. L'ensemble de ces engage-
est estimée en calculant la valeur actuelle ments est calculé sur le fondement de cal- Selon la méthode de la mise en équivalence,
des flux de trésorerie futurs. La juste valeur culs actuariels reposant sur des hypothèses les titres de participation sont comptabilisés au
repose sur les informations disponibles jugées telles que le taux d'actualisation, le taux d’in- coût, ajusté des modifications post-acquisition
les plus fiables (données de marché, transac- flation médicale, les augmentations de salai- dans la quote-part de l’investisseur dans l’entité
tions récentes...). res futurs, le taux de rotation du personnel et détenue, et des éventuelles pertes de valeurs
les tables de mortalité. Ces hypothèses sont de la participation nette. Les pertes d’une
La fermeture planifiée de certains sites, des généralement mises à jour annuellement. entité consolidée selon la méthode de la mise
réductions d'effectifs complémentaires ainsi en équivalence qui excèdent la valeur de la
que la révision à la baisse des perspectives de RECONNAISSANCE DES REVENUS participation du Groupe dans cette entité ne
marché peuvent, dans certains cas, être consi- Les revenus sont comptabilisés à la juste sont pas comptabilisées, sauf si :
dérées comme des indices de perte de valeur. valeur de la contrepartie reçue ou à recevoir
lorsque l'entreprise a transféré à l'acheteur les • Le Groupe a une obligation légale ou impli-
Des hypothèses et estimations sont prises en risques et avantages importants inhérents à la cite de couvrir ces pertes.
compte dans la détermination de la valeur propriété du bien. ou
recouvrable des immobilisations corporelles, • Le Groupe a effectué des paiements au
parmi lesquels on notera notamment les JUSTE VALEUR DES DERIVES ET DES AUTRES nom de l’entreprise associée.
perspectives de marché, l'obsolescence et la INSTRUMENTS FINANCIERS
valeur de réalisation en cas de cession ou de La juste valeur des instruments financiers qui Tout excédent du coût d’acquisition sur la
liquidation. Toute modification de ces hypo- ne sont pas négociés sur un marché actif est quote-part du Groupe dans la juste valeur
thèses peut avoir un effet significatif sur le déterminée à l’aide des techniques d’éva- des actifs, passifs et passifs éventuels identi-
montant de la valeur recouvrable et pourrait luation. Le Groupe sélectionne les méthodes fiables de l’entreprise associée à la date
84 conduire à revoir le montant des pertes de
valeur comptabilisées.
et retient les hypothèses qui lui paraissent les
plus adéquates en se basant principalement
d’acquisition, est comptabilisé en tant que
Goodwill mais n’est pas présenté au bilan
sur les conditions de marché existant à la parmi les autres Goodwill du Groupe. Ce der-
PROVISIONS date de chaque clôture nier est, en effet, inclus dans la valeur comp-
Le montant des provisions comptabilisé par table de la participation mise en équivalence
le Groupe est basé sur la meilleure estima- PRINCIPES DE CONSOLIDATION et est testé pour dépréciation dans la valeur
tion de la sortie d’avantages économiques comptable totale de la participation. Tout
futurs à la date où le Groupe a comptabilisé FILIALES excédent de la quote-part du Groupe dans
cette obligation. Le montant des provisions Les sociétés dans lesquelles le Groupe exerce la juste valeur nette des actifs, passifs et pas-
est ajusté à chaque date de clôture, en un contrôle exclusif de fait ou de droit sont sifs éventuels identifiables de l’entité sur le
tenant compte de l’évolution éventuelle de consolidées selon la méthode de l’intégration coût d’acquisition, est comptabilisé immé-
l’estimation de la sortie d’avantages futurs globale. Le contrôle s’entend comme le pou- diatement en résultat.
attendue. voir de diriger les politiques financières et
opérationnelles d’une entité afin d’obtenir les Les participations dans des entités sur lesquel-
Lorsque l’effet “temps” est significatif sur l’éva- avantages de ses activités. Les états finan- les le Groupe a cessé d’exercer une influence
luation d’une obligation de sortie d’avanta- ciers des sociétés contrôlées sont consolidés notable ne sont plus consolidées à partir de
ges futurs, les provisions sont actualisées, l’ef- dès que le contrôle devient effectif et jusqu’à cette date et sont évaluées au plus bas de leur
fet de désactualisation étant comptabilisé ce que ce contrôle cesse. valeur d’équivalence à la date de sortie du
ultérieurement en charges financières. périmètre ou de leur valeur d’utilité.

MANAGEM ! RAPPORT ANNUEL 2008


Le Groupe a fait le choix, comme autorisé par Les comptes des entités étrangères non auto- l’objet de test de pertes de valeur annuel dès
la norme IAS 31 “Participations dans des coen- nomes, dont la monnaie fonctionnelle est diffé- l’apparition d’indices susceptibles de remet-
treprises”, de consolider selon la méthode de rente du dirham et dont l’activité est le prolon- tre en cause la valeur comptabilisée au bilan.
l’intégration proportionnelle les entités sur les- gement de la société mère, sont convertis en Les pertes de valeur enregistrées ne peuvent
quelles il exerce un contrôle conjoint. dirham selon la méthode du cours historique. pas faire l’objet d’une reprise ultérieure.
Lorsque la quote-part de la juste valeur des actifs,
Les participations dans des entités sur lesquelles CONVERSION DES OPERATIONS EN MONNAIES passifs et passifs éventuels acquise excède le
le Groupe a cessé d’exercer un contrôle conjoint ETRANGERES coût d’acquisition, un écart d’acquisition négatif
ne sont plus consolidées à partir de cette date et Les transactions en monnaies étrangères, est immédiatement comptabilisé en résultat, et
sont évaluées soit au coût soit conformément c’est-à-dire dans une monnaie différente de la ce après réestimation de l’évaluation des actifs,
aux dispositions de la norme IAS 39. monnaie fonctionnelle de l’entité, sont conver- passifs et passifs éventuels identifiables.
ties au cours de change en vigueur à la date Lors de la cession d’une filiale ou d’une entité
Les participations dans des filiales, des coentre- de la transaction, ou au cours de change de contrôlée conjointement, le montant du
prises et des entreprises associées qui sont clas- la couverture qui leur est affectée. Goodwill attribuable à la filiale est inclus dans
sées comme détenues en vue de la vente (ou le calcul du résultat de cession.
incluses dans un Groupe destiné à être cédé Les actifs et passifs libellés en devises étran-
qui est classé comme détenu en vue de la gères sont évalués au cours en vigueur à la Pour les acquisitions ayant eu lieu avant le 1er
vente) selon IFRS 5 sont comptabilisées confor- date de clôture. janvier 2006, le Goodwill est maintenu à son
mément aux dispositions de cette norme. coût présumé qui représente le montant
Les différences de change correspondantes comptabilisé selon les principes comptables
Actuellement, le Groupe ne dispose pas dans sont enregistrées au compte de résultat tan- marocains (avis n°5 du Conseil National de la
son périmètre de consolidation d’entreprise dis que les variations de juste valeur des ins- Comptabilité - CNC). Le classement et le trai-
associée ou de coentreprise. truments de couverture sont enregistrées tement des regroupements d’entreprises qui
conformément au traitement décrit dans la ont eu lieu avant le 1er janvier 2006 n’ont pas
EXCLUSIONS DU PERIMETRE DE CONSOLIDATION note “Instruments dérivés”. été modifiés à l’occasion de l’adoption des
Conformément aux dispositions des IFRS, il n’y normes IFRS au 1er janvier 2006, conformé-
a pas d’exclusion du périmètre de consolida- REGROUPEMENTS D’ENTREPRISES ment aux dispositions de la norme IFRS 1.
tion du Groupe. Les participations non signifi-
catives sont traitées en tant que titres AFS. REGLES SPECIFIQUES A LA PREMIERE ADOPTION IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
Le Groupe a retenu l’exemption de ne pas
RETRAITEMENTS DE CONSOLIDATION retraiter les regroupements d’entreprises anté- Les éléments comptabilisés en immobilisa-
Toutes les transactions intragroupes, ainsi que rieurs à la date de transition (1er janvier 2006), tions incorporelles sont essentiellement des
les actifs et passifs réciproques significatifs et ce conformément à la norme IFRS 1. frais d’exploration et de recherche minière,
entre les sociétés consolidées par intégration des brevets et des logiciels.
globale ou intégration proportionnelle sont éli- REGROUPEMENTS POSTERIEURS AU 1ER JANVIER
minés. Il en est de même pour les résultats inter- 2006 FRAIS D’EXPLORATION ET DE RECHERCHE MINIERE
nes au Groupe (dividendes, plus-values...). Les acquisitions de filiales sont comptabilisées Conformément à la norme IFRS 6 “Prospection
selon la méthode de l’acquisition. Le coût et évaluation de ressources minérales”, le
Les résultats des cessions internes réalisées d’acquisition comprend, à la date du regrou- Groupe maintient ses principes comptables
avec les sociétés mises en équivalence sont pement, les éléments suivants : relatifs à l’évaluation et à la comptabilisation
éliminés dans la limite du pourcentage d’in- des dépenses d’exploration minière. Ces
térêt du Groupe dans ces sociétés. • La juste valeur, à la date d’échange, des actifs dépenses incluent principalement les coûts
remis et des passifs encourus ou assumés. directement liés aux éléments suivants :
DATE DE CLOTURE • Les éventuels instruments de capitaux pro-
Toutes les sociétés du Groupe sont consoli- pres émis par le Groupe en échange du • Études géologiques d'ordre général pour éva-
dées à partir de comptes annuels arrêtés au contrôle de l’entité acquise. luer le potentiel d'une zone ou d'un permis.
31 décembre 2008. • Les autres coûts éventuellement attribua- • Travaux de géologie de détail et géochimie.
bles au regroupement d’entreprises. • Travaux de géophysique.
CONVERSION DES ÉTATS FINANCIERS ET DES • Travaux de sondages.
OPÉRATIONS EN MONNAIES ÉTRANGÈRES Les actifs, passifs et passifs éventuels identifia- • Travaux miniers.
bles de l’entité acquise qui répondent aux cri- • Echantillonnage.
CONVERSION DES ETATS FINANCIERS tères de comptabilisation énoncés par la • Essais de traitement.
DES SOCIETES ETRANGERES norme IFRS 3 sont comptabilisés à la juste
Les comptes des filiales étrangères autono- valeur à l’exception des actifs (ou groupe Les dépenses d’exploration incluent égale-
mes, dont la monnaie fonctionnelle est diffé- d’actifs), répondant aux dispositions de la ment les coûts engagés pour l’obtention ou
rente du dirham, sont convertis en dirham norme IFRS 5 pour une qualification d’actifs l’acquisition des droits d’explorer un “permis
comme suit : non courants destinés à être cédés, alors de recherche minière”.

• À l’exception des capitaux propres pour les-


comptabilisés et évalués à la juste valeur
diminuée des coûts nécessaires à la vente. Les dépenses de prospection sont comptabilisées :
85
quels les cours historiques sont appliqués, Dans le cas d’une première consolidation
les comptes de bilan sont convertis sur la d’une entité, le Groupe procède dans un délai • À l’actif, si ces dépenses permettent d’iden-
base des taux de change en vigueur à la n’excédant pas un an à compter de la date tifier de nouveaux gisements.
date de clôture. d’acquisition à l’évaluation de tous les actifs, ou
• Les comptes de résultat et les tableaux de passifs et passifs éventuels à leur juste valeur. • En charges de la période au cours de
flux de trésorerie sont convertis sur la base laquelle elles sont encourues, si elles n’ont
des taux de change moyens de la période. Le Goodwill, ou “écart d’acquisition”, corres- pas permis l’identification de nouvelles
• L’écart de conversion en résultant est porté pond à la différence entre le coût d’acquisi- réserves minières.
au poste “Écarts de conversion” inclus dans tion et la part d’intérêts de l’acquéreur dans
les capitaux propres. la juste valeur nette des actifs, passifs et pas- Les dépenses d’exploration activées sont
sifs éventuels identifiables. Il suit les principes amorties sur la durée des réserves identifiées
Les Goodwill et ajustements de juste valeur pro- définis dans le paragraphe “Goodwill”. et revues pour perte de valeur en cas d’indi-
venant de l’acquisition d’une entité étrangère ces de perte de valeur.
sont considérés comme des actifs et passifs de GOODWILL
l’entité étrangère et sont exprimés dans la mon- Le Goodwill est évalué dans la monnaie fonc- AUTRES IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
naie fonctionnelle de l’entité acquise et sont tionnelle de l’entité acquise. Il est comptabi- Les immobilisations incorporelles sont inscrites
convertis en dirham au taux de clôture. lisé à l’actif du bilan. Il n’est pas amorti et fait au coût d’acquisition initial diminué du cumul
des amortissements et des éventuelles pertes IMMOBILISATIONS CORPORELLES
de valeur. Les coûts d’entretien courants sont comptabi-
REGLE SPECIFIQUE A LA PREMIERE ADOPTION lisés en charges de la période à l’exception
Les immobilisations incorporelles identifiables Dans le cadre de la première application des de ceux qui prolongent la durée d’utilisation
acquises dont la durée d’utilité est définie normes IFRS et conformément aux disposi- ou augmentent la valeur du bien concerné
sont amorties en fonction de leur propre tions de la norme IFRS 1, le Groupe a pro- qui sont alors immobilisés.
durée d’utilité dès leur mise en service. cédé à l’évaluation à la juste valeur au 1er
janvier 2006 de certains de ses actifs (essen- Les amortissements sont pratiqués en fonc-
Les immobilisations incorporelles identifia- tiellement certaines installations techniques), tion des durées d’utilité des immobilisations
bles acquises dont la durée d’utilité est indé- et a retenu cette valorisation comme coût corporelles ou de leurs composants, et ce
finie, ne sont pas amorties mais font l’objet, présumé. Les évaluations à la juste valeur ont dans la limite de la durée de vie du gisement
tous les ans, de tests de perte de valeur ou été réalisées par des experts indépendants. pour les équipements et autres actifs miniers.
dès l’apparition d’indices susceptibles de
remettre en cause la valeur comptabilisée PRINCIPES APPLICABLES DEPUIS Immeubles et constructions :
au bilan. Le cas échéant, une perte de LE 1ER JANVIER 2006
valeur est enregistrée. Conformément à la norme IAS 16, les immobili- Autres Immobilisations corporelles :
Les immobilisations incorporelles dont la sations corporelles sont comptabilisées au coût Le mode d’amortissement retenu par le
durée d’utilité est définie sont amorties selon d’acquisition historique ou de fabrication initial, Groupe est le mode linéaire. L’ensemble des
les périodes définies dans le paragraphe diminué du cumul des amortissements et, le cas dispositions concernant les immobilisations
“Immobilisations corporelles”. échéant, du cumul des pertes de valeur. corporelles est également appliqué aux
Les intérêts financiers des capitaux utilisés actifs corporels détenus par l’intermédiaire
Ce mode d’amortissement reflète fidèlement pour financer les investissements pendant la d’un contrat de location financement. Les
le rythme de consommation des avantages période précédant leur mise en exploitation durées d’amortissements de ces immobilisa-
économiques. sont parties intégrantes du coût historique. tions sont fournies ci-après :

IMMOBILISATIONS CORPORELLES Mode d'amortissement Durée d'amortissement


Infrastructures minières Linéaire Durée d'exploitation prévisionnelle du gisement
Installations techniques Linéaire 5 à 10 ans
Matériel et outillage Linéaire 5 à 10 ans
Matériel de transport Linéaire 4 à 5 ans
Mobilier, matériel de bureau et aménagements divers Linéaire 5 à 10 ans
Autres immobilisations corporelles Linéaire 5 à 10 ans

IMMEUBLES DE PLACEMENT tant qu’actifs au plus faible de la valeur d’immobilisations concernées, et amortis sur
actualisée des paiements minimaux au titre la durée ferme du bail.
Les immeubles de placement sont les biens de la location et de leur juste valeur, détermi-
immobiliers détenus pour en retirer des loyers, née au commencement du contrat de loca- TEST DE DÉPRÉCIATION ET PERTES DE VALEUR
pour valoriser le capital ou les deux, plutôt tion. Le passif correspondant dû au bailleur DES ACTIFS
que pour les utiliser dans la production et la est enregistré au bilan en tant qu’obligation
fourniture de biens et de services ou à des fins issue du contrat de location financement, en Conformément aux dispositions de la norme
administratives ou les vendre dans le cadre passifs financiers. IAS 36, le Groupe examine au moins une fois
de l’activité ordinaire. par an les valeurs comptables des immobilisa-
Ces immobilisations sont amorties sur la tions corporelles et incorporelles à durée d’utilité
Conformément à l’option offerte par la durée la plus courte entre la durée d’utilité définie afin d’apprécier s’il existe un quelcon-
norme IAS 40, les immeubles de placement des actifs et la durée du contrat de location que indice montrant que ces actifs ont pu per-
sont comptabilisés au coût diminué du financement, lorsqu’il existe une assurance dre de la valeur. Si un tel indice existe, la valeur
cumul des amortissements et des éventuelles raisonnable qu’il n’y aura pas de transfert de recouvrable de l’actif est estimée afin de déter-
pertes de valeur. propriété au terme du contrat. miner, s’il y a lieu, le montant de la perte de
valeur. La valeur recouvrable est la valeur la plus
Dans le cadre de la première application des Pour les contrats de location simple où le élevée entre sa juste valeur diminuée des coûts
normes IFRS et conformément aux disposi- Groupe est preneur, les paiements effectués de vente et sa valeur d’utilité.
tions de la norme IFRS 1, le Groupe a pro- (autres que les coûts de services tels que l’assu-
cédé à l’évaluation à la juste valeur au 1er rance et la maintenance) sont comptabilisés en Les Goodwill et les immobilisations incorporel-
janvier 2006 de certains immeubles de pla- charges dans le compte de résultat sur une les à durée d’utilité indéfinie font l’objet d’un
cement, et a retenu cette valorisation base linéaire sur la durée du contrat de location. test de dépréciation annuel. Un test de

86 comme coût présumé. Les évaluations à la


juste valeur ont été réalisées par des experts Les contrats de location signés par le Groupe
dépréciation complémentaire est réalisé à
chaque fois qu’un indice de perte de valeur
indépendants. (bailleur) avec ses clients sont des contrats de a pu être identifié.
location simple. Dans ces contrats, les pro-
CONTRATS DE LOCATION duits des loyers sont enregistrés de manière Le Groupe a déterminé que le plus petit
Conformément à la norme IAS 17 « Contrats linéaire sur les durées fermes des baux. En niveau auquel les actifs pouvaient être testés
de location », les contrats de location sont conséquence, les dispositions particulières et pour perte de valeur est constitué par les dif-
classés en contrats de location financement avantages définis dans les contrats de bail férentes mines exploitées par le Groupe.
lorsque les termes du contrat de location (franchises, paliers, droits d'entrée) sont étalés
transfèrent en substance la quasi-totalité des sur la durée ferme du bail, sans tenir compte Lorsque la valeur recouvrable d’une Unité
risques et avantages inhérents à la propriété de l'indexation. La période de référence rete- Génératrice de Trésorerie (UGT) est inférieure à
au preneur. Tous les autres contrats de loca- nue est la première période ferme du bail. sa valeur comptable, une perte de valeur est
tion sont classés en location simple. Les frais directement encourus et payés à des alors comptabilisée en résultat. Cette perte
tiers pour la mise en place d'un contrat de de valeur est affectée en premier lieu sur la
Les actifs détenus en vertu d’un contrat de location sont inscrits à l'actif, dans le poste valeur au bilan du Goodwill. Le reliquat est
location financement sont comptabilisés en “immeubles de placement” ou autres postes affecté au reste des actifs inclus dans l’UGT

MANAGEM ! RAPPORT ANNUEL 2008


au prorata de leurs valeurs comptables. Le coût de revient correspond au coût d’ac- comptable de l’actif et la valeur des flux de
quisition ou aux coûts de production encou- trésorerie futurs estimés, actualisés le cas
La valeur recouvrable des UGT est déterminée à rus pour amener les stocks dans l’état et à échéant. Le montant de la perte est compta-
partir des projections actualisées des flux de tré- l’endroit ou ils se trouvent. Ces derniers com- bilisé en dépréciation des comptes de
sorerie futurs d’exploitation, sur une durée de trois prennent, sur la base d’un niveau normal créances, en contrepartie d’une dotation
ans extrapolée dans la limite de la durée du d’activité, les charges directes et indirectes pour dépréciation de l’actif circulant.
gisement. Le taux d’actualisation retenu pour de production. Les coûts de revient sont
ces calculs et le coût moyen pondéré du capi- généralement calculés selon la méthode du TITRES DE PARTICIPATION DES SOCIETES NON
tal diffèrent en fonction des UGT et des secteurs coût moyen pondéré. CONSOLIDEES ET AUTRES TITRES IMMOBILISES
d’activités dans lesquels elles interviennent. Ces Les titres de participation des sociétés non
taux varient entre 6.29 et 12.06% La valeur nette de réalisation des stocks corres- consolidées et les autres titres immobilisés sont
pond au prix de vente estimé dans le cours nor- qualifiés d’actifs disponibles à la vente (AFS) et
Pour une filiale cotée, la valeur recouvrable mal de l’activité diminué des coûts estimés figurent au bilan pour leur juste valeur. Les per-
de l’Unité Génératrice de Trésorerie (UGT) rete- pour achever les produits et des coûts estimés tes et gains latents sont enregistrés dans une
nue est sa capitalisation boursière à moins nécessaires pour réaliser la vente. composante séparée des capitaux propres.
que celle-ci soit inférieure à la valeur nette Pour les titres cotés, la juste valeur correspond
comptable, auquel cas, une estimation de la TITRES D’AUTOCONTRÔLE ET ACTIONS PROPRES au cours de Bourse. Pour les autres titres, si la
valeur d’utilité est effectuée. juste valeur n’est pas estimable de façon fia-
Les titres d’autocontrôle et actions propres ble, elle correspond au coût d’acquisition net
ACTIFS NON COURANTS DÉTENUS EN VUE DE détenus par le Groupe sont enregistrés en des dépréciations éventuelles.
LA VENTE ET ACTIVITÉS ABANDONNÉES diminution des capitaux propres consolidés
pour leur coût d’acquisition. Les cessions ulté- Une dépréciation est constatée en cas de
Les actifs ou groupes d’actifs non courants rieures sont imputées directement en capi- signes objectifs de dépréciation des actifs
destinés à être cédés, satisfont aux critères taux propres et ne donnent lieu à l’enregistre- autres que ceux classés en transaction. Sauf
d’une telle classification si leur valeur compta- ment d’aucun résultat. exception, le Groupe considère qu’une
ble est principalement recouvrée par le biais baisse significative ou durable est présumée
d’une transaction de vente plutôt que par leur ACTIFS FINANCIERS lorsque l’instrument de capitaux propres a
utilisation continue. Cette condition est consi- perdu 20% au moins de sa valeur sur une
dérée comme remplie lorsque la vente est Les actifs financiers doivent être classés selon période de 6 mois consécutifs.
hautement probable et que l’actif (ou le les quatre catégories suivantes :
groupe d’actifs destiné à être cédé) est dispo- Ce critère de baisse significative ou durable
nible en vue de la vente immédiate dans son • Actifs évalués à la juste valeur en résultat : de la valeur du titre est une condition néces-
état actuel. La direction doit s’être engagée juste valeur avec variations de juste valeur saire mais non suffisante pour justifier l’enre-
envers un plan de vente, et dont on s’attend à en résultat. gistrement d’une provision. Cette dernière
ce que la vente soit conclue dans un délai de • Actifs détenus jusqu’à l’échéance : coût n’est constituée que dans la mesure où la
douze mois à compter de la date où l’actif ou amorti, les provisions pour dépréciations dépréciation se traduira par une perte proba-
groupe d’actifs a été qualifié d’actif non cou- éventuelles étant constatées en résultat. ble de tout ou partie du montant investi. La
rant destiné à être cédé. Cette catégorie n’est pas utilisée par le reprise de cette perte de valeur par le
Groupe. compte de résultat ne peut intervenir qu’au
Le Groupe évalue à chaque date d’arrêté s’il • Prêts et créances : coût amorti, les provi- moment de la cession des titres, toute reprise
est engagé dans un processus de sortie sions pour dépréciation éventuelles étant antérieure étant comptabilisée en capitaux
d’actif ou d’activité et présente ces derniers, constatées en résultat. propres.
le cas échéant, en “actifs non courants des- • Actifs disponibles à la vente : juste valeur
tinés à être cédés”. Ces actifs non courants avec variations de juste valeur en capitaux INSTRUMENTS DERIVES
détenus en vue de la vente sont présentés propres, ou en résultat, pour provisionner une Les instruments dérivés sont comptabilisés au
séparément des autres actifs au bilan. Les dépréciation objective durable (six mois) ou bilan à leur juste valeur sur les lignes instru-
éventuelles dettes liées à ces actifs non significative (baisse supérieure à 20%) et ments dérivés en actifs financiers courants ou
courants destinés à être cédés sont égale- dans ce cas, toute baisse ultérieure sera por- non courants, ou passifs financiers courants
ment présentées sur une ligne distincte au tée en résultat tandis que toute hausse ulté- ou non courants. L’impact comptable des
passif du bilan. rieure sera portée en capitaux propres. variations de juste valeur de ces instruments
dérivés peut se résumer de la manière sui-
Les actifs non courants détenus en vue de la ÉVALUATION DES CREANCES CLIENTS ET vante :
vente et les groupes d’actifs destinés à être ACTIFS FINANCIERS NON COURANTS
cédés sont évalués au plus faible de leur Les créances clients, prêts et autres actifs • Application de la comptabilité de couverture :
valeur comptable et de leur juste valeur dimi- financiers non courants sont considérés
nuée des coûts de sortie. À compter de la comme des actifs émis par l’entreprise et » Pour les couvertures de flux futurs de tréso-
date d’une telle classification, l’actif cesse sont comptabilisés selon la méthode du coût rerie (Cash Flow Hedge), la part efficace
d’être amorti. amorti. Ils peuvent, par ailleurs, faire l’objet
d’une provision pour dépréciation s’il existe
de la variation de juste valeur des instru-
ments dérivés est enregistrée directement
87
Une activité abandonnée représente une une indication objective de perte de valeur. en capitaux propres et la part inefficace
activité ou une zone géographique significa- impacte les autres produits et charges
tive pour le Groupe faisant soit l’objet d’une Une provision pour dépréciation des créan- financiers.
cession soit d’un classement en actifs déte- ces est constituée lorsqu’il existe un indicateur
nus en vue de la vente. Les résultats des acti- objectif de l’incapacité du Groupe à recou- » Pour la couverture d’investissement net à
vités abandonnées sont présentés, au vrer l’intégralité des montants dus dans les l’étranger, le gain ou la perte résultant de
compte de résultat, distinctement du résultat conditions initialement prévues lors de la la couverture sera différé en capitaux pro-
des activités poursuivies. transaction. Des difficultés financières impor- pres jusqu’à la cession totale ou partielle
tantes rencontrées par le débiteur, la proba- de l’investissement.
STOCKS bilité d’une faillite ou d’une restructuration
financière du débiteur ou un défaut de paie- • Dans le cas où la comptabilité de couver-
Les stocks sont évalués au plus bas de leur ment constituent des indicateurs de dépré- ture n’est pas appliquée, la variation de
coût de revient ou de leur valeur nette de ciation d’une créance. Le montant de la pro- juste valeur des instruments dérivés est
réalisation. vision représente la différence entre la valeur enregistrée en résultat.
VALEURS MOBILIÈRES DE PLACEMENT Les impôts exigibles et/ou différés sont comp- à leur date de départ en retraite. Cette provi-
tabilisés au compte de résultat de la période sion est actualisée.
Conformément à la norme lAS 39 “Instruments sauf s’ils sont générés par une transaction ou
financiers : comptabilisation et évaluation”, les un événement comptabilisé directement en PROVISIONS
valeurs mobilières de placement sont évaluées capitaux propres.
à leur juste valeur. Aucun placement n'est ana- Le Groupe comptabilise une provision dès
lysé comme étant détenu jusqu'à l'échéance. Une entité du Groupe doit compenser les lors qu’il existe une obligation légale ou impli-
Pour les placements considérés comme déte- actifs et passifs d'impôt exigible si, et seule- cite envers un tiers qui se traduira par une sor-
nus à des fins de transaction, les variations de ment si, cette entité : tie de ressources, sans contrepartie attendue,
juste valeur sont comptabilisées systématique- nécessaire pour éteindre cette obligation et
ment en résultat (en autres produits et charges • À un droit juridiquement exécutoire de pouvant être estimée de façon fiable. Les
financiers). Pour les placements disponibles à la compenser les montants comptabilisés. montants comptabilisés en provisions tien-
vente, les variations de juste valeur sont comp- et nent compte d’un échéancier de décaisse-
tabilisées directement dans les capitaux pro- • À l'intention, soit de régler le montant net, ments et sont actualisés lorsque l’effet du
pres ou en résultat (en autres produits et char- soit de réaliser l'actif et de régler le passif passage du temps est significatif. Cet effet
ges financiers) dans le cas d'indication objec- simultanément. est comptabilisé en résultat financier.
tive d'une dépréciation plus que temporaire de
la valeur mobilière ou en cas de cession. Une entité du Groupe doit compenser les Les provisions pour restructuration sont comp-
actifs et passifs d'impôt différé si, et seule- tabilisées dès lors que le Groupe a établi un
TRÉSORERIE ET ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE ment si, cette entité : plan formalisé et détaillé dont l’annonce a
été faite aux parties concernées.
Conformément à la norme lAS 7 “Tableau • A un droit juridiquement exécutoire de com-
des flux de trésorerie”, la trésorerie et équiva- penser les actifs et passifs d'impôt exigible Lorsqu’une obligation légale, contractuelle
lents de trésorerie figurant dans le tableau et ou implicite rend nécessaire le réaménage-
des flux de trésorerie consolidés, comprend • Les actifs et passifs d'impôts différés ment de sites, une provision pour frais de
la trésorerie (fonds en caisse et dépôts à vue) concernent des impôts sur le résultat préle- remise en état est comptabilisée en autres
ainsi que les équivalents de trésorerie (place- vés par la même autorité fiscale. charges d’exploitation. Elle est comptabilisée
ments à court terme, très liquides, qui sont sur la durée d’exploitation du site en fonction
facilement convertibles en un montant Ainsi, les soldes nets d’impôts différés sont du niveau de production et d’avancement
connu de trésorerie et qui sont soumis à un ris- déterminés au niveau de chaque entité fiscale. de l’exploitation dudit site.
que négligeable de changement de valeur).
Les placements dans des actions cotées, les AVANTAGES DU PERSONNEL Les coûts engagés pour limiter ou prévenir
placements dont l'échéance initiale est à des risques environnementaux et qui engen-
court ou moyen terme sans possibilité de sor- Les engagements du Groupe au titre des drent des avantages économiques futurs, tels
tie anticipée ainsi que les comptes bancaires régimes de couverture maladie à prestations que l’allongement des durées de vie des
faisant l'objet de restrictions (comptes blo- définies et des indemnités de fin de carrière immobilisations, l’accroissement de la capa-
qués) autres que celles liées à des réglemen- sont déterminés, conformément à la norme cité de production et l’amélioration du
tations propres à certains pays ou secteurs IAS 19, sur la base de la méthode des unités niveau de sécurité, sont immobilisés. Lorsque
d’activités (contrôle des changes, etc.) sont de crédit projetées, en tenant compte des le Groupe estime qu’il a une obligation légale
exclus de la trésorerie et des équivalents de conditions économiques propres à chaque ou implicite liée à un risque environnemental
trésorerie du tableau des flux de trésorerie. pays (pour le Groupe, essentiellement le dont l’extinction devrait se traduire par une
Maroc). Les engagements sont couverts par sortie de ressource, une provision correspon-
Les découverts bancaires liés à des opérations des provisions inscrites au bilan au fur et à dant aux coûts futurs estimés est comptabili-
de financement sont également exclus de la mesure de l’acquisition des droits par les sala- sée sans tenir compte des indemnités d’assu-
trésorerie et des équivalents de trésorerie. riés. Les provisions sont déterminées de la rance éventuelles (seules les indemnités d’as-
façon suivante : surance quasi certaines sont comptabilisées
DÉCOMPTABILISATION DES ACTIFS FINANCIERS à l’actif du bilan). Lorsque le Groupe ne dis-
• La méthode actuarielle utilisée est la pose pas d’un échéancier de reversement
Un actif financier tel que défini par la norme méthode dite des unités de crédits projetés fiable ou lorsque l’effet du passage du temps
lAS 32 "Instruments financiers : informations à (“Projected Unit Credit Method”) qui stipule est non significatif, l’évaluation de ces provi-
fournir et présentation” est sorti du bilan en que chaque période de service donne lieu sions se fait sur la base des coûts non actua-
tout ou en partie lorsque le Groupe n'attend à constatation d'une unité de droit à pres- lisés. Les autres coûts environnementaux sont
plus de flux de trésorerie futurs de celui-ci et tation et évalue séparément chacune de comptabilisés en charges de la période où ils
transfère la quasi-totalité des risques et avan- ces unités pour obtenir l'obligation finale. sont encourus.
tages qui lui sont attachés. Ces calculs intègrent des hypothèses de
mortalité, de rotation du personnel et de FRAIS D’AUGMENTATION DE CAPITAL
IMPÔTS DIFFÉRÉS projection des salaires futurs.
88 Le Groupe comptabilise les impôts différés
• La méthode dite du corridor est appliquée.
Ainsi, seuls les écarts actuariels représentant
Les frais d’augmentation de capital sont imputés
sur les primes d’émission, de fusion ou d’apport.
pour l’ensemble des différences temporelles plus de 10% du montant des engage-
existant entre les valeurs fiscales et compta- ments sont comptabilisés et amortis sur l'es- PASSIFS FINANCIERS
bles des actifs et des passifs du bilan, à l’ex- pérance de durée résiduelle moyenne de
ception des Goodwill. vie active des salariés du régime (DVAR). DETTES FINANCIERES
Les emprunts et autres passifs financiers por-
Les taux d’impôt retenus sont ceux adoptés Depuis le 1er janvier 2007, les gains et pertes teurs d'intérêt sont évalués selon la méthode
ou quasi adoptés à la date de clôture de résultant des changements d’hypothèses du coût amorti en utilisant le taux d'intérêt
l’exercice en fonction des juridictions fiscales. actuarielles ne sont reconnus que lorsqu’ils effectif de l'emprunt. Les frais et primes
Le montant d’impôts différés est déterminé excèdent 10% de la valeur de l’engagement d'émission viennent impacter la valeur à l'en-
au niveau de chaque entité fiscale. actualisé. La fraction excédant 10% est alors trée et sont étalés sur la durée de vie de l'em-
étalée sur la durée de vie active moyenne prunt via le taux d'intérêt effectif.
Les actifs d’impôts relatifs aux différences résiduelle des salariés.
temporelles et aux reports déficitaires ne sont Dans le cas des dettes financières issues de
comptabilisés que dans la mesure où il est Les indemnités de départ en retraite font éga- la comptabilisation des contrats de location-
probable qu’un profit taxable futur déterminé lement l’objet d’une provision. Cette dernière financement, la dette financière constatée
avec suffisamment de précision sera dégagé est évaluée en tenant compte de la probabi- en contrepartie de l'immobilisation corporelle
au niveau de l’entité fiscale. lité de la présence des salariés dans le Groupe, est initialement comptabilisée à la juste

MANAGEM ! RAPPORT ANNUEL 2008


valeur du bien loué ou, si celle-ci est infé- RÉSULTAT PAR ACTION avoir un impact sur la présentation des états
rieure, à la valeur actualisée des paiements financiers du Groupe
minimaux au titre de la location. Le résultat de base par action est calculé en Révision IFRS 3 : Regroupement des entreprises
divisant le Résultat Net Part du Groupe par le Amendement IAS 27 : États financiers conso-
AUTRES PASSIFS FINANCIERS nombre moyen d’actions en circulation au lidés et individuels
Les autres passifs financiers concernent cours de l’exercice. Le nombre moyen d’ac- Amendement IFRS 2
essentiellement les dettes fournisseurs et les tions en circulation de la période et des exer- IFRIC 13 : Programme de fidélisation du client
autres créditeurs. Ces passifs financiers sont cices antérieurs présentés est calculé hors IFRIC 14, IAS 19 : Limitation d’un actif au titre
comptabilisés au coût amorti. actions d’auto détention et actions détenues des prestations définies, obligations de finan-
dans le cadre de plans d’options d’achat. cement minimum et leur interaction.
Lorsque le Groupe prend l’engagement de
racheter des actions détenues par des mino- À ce jour, le Groupe n’a pas émis d’instrument NOTE 4 / EVOLUTION DU PERIMETRE DE
ritaires dans une filiale consolidée, il constate, financier ayant un effet dilutif. Dès lors, le CONSOLIDATION AU COURS DE
conformément aux dispositions IAS 32, une résultat de base par action est équivalent au L’EXERCICE 2008
dette financière égale à la valeur actuelle du résultat dilué par action.
prix d’acquisition. En l’absence de dispositions L’entité Manatrade (New Manatrade) nouvel-
spécifiques prévues par les IFRS, le Groupe LISTE DES NORMES ET INTERPRÉTATIONS NON lement crée est incluse dans le périmètre de
choisit d’enregistrer la contrepartie de cette APPLICABLES AU GROUPE consolidation à partir du 1er janvier 2008. Elle
dette en Goodwill. est consolidée par intégration globale.
LISTE DES NORMES ET INTERPRETATIONS NON
PRODUITS DES ACTIVITÉS ORDINAIRES APPLICABLES AU GROUPE NOTE 5 / INFORMATIONS SECTORIELLES

Les produits des activités ordinaires du IFRS 2 Paiement fondé sur des actions NIVEAUX D’INFORMATION SECTORIELLE
Groupe sont composés principalement des IFRS 4 Contrats d’assurance
natures suivantes de chiffre d’affaires : IAS 26 Comptabilité et rapports financiers La segmentation primaire du Groupe MANA-
des régimes de retraite GEM est basée sur les secteurs d’activités tan-
• Ventes de biens et services produits. IAS 29 Information financière dans les éco- dis que la segmentation secondaire est
• Contrats de construction. nomies hyper inflationnistes basée sur les secteurs géographiques.
• Revenus locatifs. IAS 41 Agriculture
IFRIC 2 Parts sociales des entités coopérati- Les transactions intersecteurs portent princi-
Un produit est comptabilisé en produits d’ac- ves et instruments similaires palement sur les ventes du concentré d’or et
tivités ordinaires lorsque l'entreprise a transféré IFRIC 11 Actions propres et transactions intra- le sulfate de cuivre qui interviennent entre CTT
à l'acheteur les risques et avantages impor- groupes et certaines filiales relevant du secteur mine,
tants inhérents à la propriété des biens. IFRIC 5 Droits aux intérêts émanant de fonds notamment AGM et CMG. Ces transactions
de gestion dédiés au démantèle- sont facturées par CTT en se référant aux prix
Les produits des activités ordinaires sont éva- ment, à la remise en état et à la du marché international
lués à la juste valeur de la contrepartie reçue réhabilitation de l’environnement
ou à recevoir. Les produits des loyers sont IFRIC 6 Passifs résultat de la participation à PREMIER NIVEAU D’INFORMATION SECTORIELLE :
comptabilisés de façon linéaire sur les durées un marché déterminé - déchets SECTEURS D’ACTIVITES
fermes des baux. Les charges locatives refac- d’équipements électriques et élec-
turées aux locataires sont portées en diminu- troniques Exploitation minière
tion des comptes de charges correspon- IFRIC 7 Application de l’approche du retrai- Cette activité consiste à exploiter plusieurs
dants et sont exclus du chiffre d’affaires. tement dans le cadre d’IAS 29 : gisements par le Groupe MANAGEM ainsi
information financière dans les éco- qu’à produire des concentrés aussi variés
En général, les produits d’activité ordinaires nomies hyperinflationnistes comme les concentrés de zinc, cuivre,
relatifs à la vente de biens et services sont IFRIC 8 Champs d’application de la norme plomb et la fluorine. La production concerne
comptabilisés lorsqu'il existe un accord formel IFRS 2 également les métaux précieux tels que l’or
avec le client, que la livraison est intervenue, IFRIC 12 Accord de concession de services et l’argent.
que le montant du revenu peut être mesuré SIC 7 Introduction de l’Euro
de façon fiable et qu'il est probable que les SIC 29 Informations à fournir – accords de Hydrométallurgie
avantages économiques associés à cette concession de services Cette activité porte sur la transformation et la
transaction reviendront au Groupe. valorisation de minerais pour obtenir des pro-
LISTE DES NORMES APPLIQUEES A CE JOUR duits à forte valeur ajoutée notamment les
AUTRES PRODUITS DE L’ACTIVITÉ PAR ANTICIPATION ET NON ENCORE APPROU- dérivés métalliques et spécialités chimiques,
VEES PAR L’UNION EUROPEENNE tels que les cathodes de cobalt, l’oxyde de
Les autres produits liés à l'activité incluent des cobalt, le sulfate de nickel, le sulfate de cui-
produits à caractère non récurrent ou non AS 23 révisée : Coûts d’emprunts vre, le sulfate de Sodium, le charbon aurifère
directement liés aux opérations décrites dans
le paragraphe “chiffre d'affaires”.
IFRS 8 : Secteurs opérationnels et le trioxyde d’arsenic. L’hydrométallurgie fait
appel à des techniques et technologies spé-
89
LISTE DES NORMES PUBLIEES PAR L’IASB ET NON cifiques comme : l’extraction liquide liquide,
COÛT DE L’ENDETTEMENT NET APPLIQUEES PAR ANTICIPATION électrolyse, séchage, calcination, grillage,
etc.
Il inclut les charges et produits d'intérêts sur la IAS 1 La présentation des états financiers
dette nette consolidée, constituée des révisée en septembre 2007 n’a pas DEUXIEME NIVEAU D’INFORMATION SECTORIELLE :
emprunts, des emprunts obligataires, des été appliquée par anticipation SECTEURS GEOGRAPHIQUES
autres dettes financières (y compris les dettes par le Groupe MANAGEM. Cette Le découpage géographique des activités
sur les contrats de location financement). norme est d’application obligatoire du Groupe retenu est le suivant :
à partir de l’exercice 2009.
La dette nette consolidée correspond à la
dette brute moins la trésorerie et équivalents LISTE DES NORMES ET INTERPRETATIONS Maroc
de trésorerie. PUBLIEES PAR L’IASB/IFRIC MAIS NON ENCORE Europe
APPROUVEES PAR L’UNION EUROPEENNE Autres
Les coûts d'emprunts qui sont directement
attribuables à l'acquisition, la construction ou IAS 23 révisée en 2007 : Coût d’emprunts
la production d'un actif qualifié sont incorpo- Révision IAS 1 : Présentation des états finan-
rés dans le coût de cet actif. ciers (révision 2007), cette norme pourrait
INFORMATIONS PAR SECTEUR D’ACTIVITÉ

Les principaux agrégats du compte de résultat entre les différents secteurs d’activités se décomposent comme suit :

AU 31 DÉCEMBRE 2008 (EN MILLIONS DE MAD) Mine Hydro Divers Total


Externe 2 013.3 56.1 21.0
Intersecteurs
Chiffre d'affaires total 2 013.3 56.1 21.0 2 090.3
Résultat d'exploitation courant
Résultat des activités opérationnelles -757.8 131.3 5.7 -620.7
Résultat financier -31.8 4.5 0.7 -26.6
Part dans le résultat des sociétés mises en équivalences
Impôts sur les sociétés 36.9 -27.2 -3.2 6.4
Résultat des activités poursuivies -752.7 108.6 3.2 -640.9

Le CA divers correspond principalement aux ventes réalisées par le segment opérationnel service notamment Reminex et Techsub.
Les principaux éléments du bilan peuvent être affectés aux différents secteurs d’activités de façon suivante :

AU 31 DÉCEMBRE 2008 (EN MILLIONS DE MAD) Mine Hydro Divers Total


Actifs 3736.5 1015.9 85.6 4838.1
Titres mis en équivalence
Total actifs consolidés 3736.5 1015.9 85.6 4838.1
Investissements 630.1 278.6 40.9 949.6
Passifs 3199.9 260.3 67.9 3528.1
Total passifs consolidés 3199.9 260.3 67.9 3528.1

AU 31 DÉCEMBRE 2008 (EN MILLIONS DE MAD) Mine Hydro Divers Total


Actifs 3287.2 766.1 683.8 4737.1
Titres mis en équivalence
Total actifs consolidés 3287.2 766.1 683.8 4737.1
Investissements 484.6 169.0 13.8 667.4
Passifs 3490.0 -15.1 558.5 4033.4
Total passifs consolidés 3490.0 -15.1 558.5 4033.4

INFORMATIONS PAR SECTEURS GÉOGRAPHIQUES

AU 31 DÉCEMBRE 2008 (EN MILLIONS DE MAD) Maroc Europe Autres Total


Chiffre d'affaires 128.2 1962.1 2090.3
Autres produits (si applicable) 49.8 0.0 49.8
Total 178.0 1962.1 2140.1
Investissements 949.5 0.1 949.6
Actifs sectoriels 4459.6 378.5 4838.1

AU 31 DÉCEMBRE 2008 (EN MILLIONS DE MAD) Maroc Europe Autres Total


Chiffre d'affaires 146.4 2041.4 20.9 2208.8
Autres produits (si applicable) 2.1 2.1
Total 148.5 2041.4 20.9 2210.9
Investissements 667.2 0.1 667.4
Actifs sectoriels 3287.2 766.1 683.8 4737.1

NOTE 6 / CHIFFRE D’AFFAIRES

Le chiffre d’affaires (produit des activités ordinaires) du Groupe MANAGEM est constitué des éléments suivants :
• Ventes de biens et services produits.
• Contrats de construction.

90 • Revenus locatifs.

Le chiffre d’affaires se décompose de la manière suivante :

(EN MILLIONS DE MAD) 31 déc 08 31 déc 07


Chiffre d'affaires (a) 2 090.3 2 208.8
Autres produits de l'activité (b) 49.8 2.1
Total produits des activités ordinaires 2 140.1 2 210.9
(a) I Y compris des prestations de services au titre des exercices 2007 et 2008 pour respectivement 43,1 MDH et 40,8 MDH.
(b) I Les autres produits de l’activité comprennent principalement la variation de stock de produits.

Au terme de l’année 2008, le chiffre d’affaires consolidé est du même ordre que l’année précédente, soit 2 090,3 MDH contre 2 208,8 MDH en
2007. Cette stagnation s’explique principalement par :

• La baisse importante du taux de change (7,59 MAD/USD en moyenne en 2008 au lieu de 8,05 MAD/USD en moyenne en 2007.)
• L’effet positif de l’amélioration du prix de vente de l‘argent suite à la restructuration du portefeuille de couverture opérée en juin 2008 : 7 $Oz
contre5,5 $/Oz réalisé à fin décembre 2007 : impact + 55MDH
• Amélioration du prix de vente du Zinc par rapport à 2007 : impact +126 MDH atténuant l’impact de la baisse des Prix de vente du plomb du
Cuivre et de l’oxyde de zinc (-241,3 MDH).

MANAGEM ! RAPPORT ANNUEL 2008


NOTE 7 / ACHATS ET AUTRES CHARGES EXTERNES

Les achats et charges externes se décomposent comme suit :

(EN MILLIONS DE MAD) 31 déc 08 31 déc 07


Achats de marchandises -0.2 -11.8
Achats de matières premières -1 469.8 -1 113.7
Achats (a) -1 470.1 -1 125.5
Loyers opérationnels -28.7 -26.3
Entretien et réparations -36.5 -37.6
Rémunération de personnel extérieur à l'entreprise -123.7 -108.0
Charges externes diverses -359.5 -301.8
Autres charges externes (b) -548.3 -473.6
Total Achats et Autres charges externes -2 018.4 -1 599.2
(a) I L’augmentation des achats de 344,6 MDH résulte principalement du renchérissement à l’international des coûts des intrants, soit un impact de -138 MDH lié à la hausse des prix de l’ordre de + 44%
(b) I L’accroissement des autres charges externes pour un montant de 74,7 MDH est dû aux charges importantes engagées dans le cadre des programmes de développement, notamment ceux relatifs
aux essais de pilotage de traitement du cuivre d’AKKA et des charges d’exploitation additionnelles pour le site de DRAA LSFER.

NOTE 8 / FRAIS DE PERSONNEL ET EFFECTIFS

FRAIS DE PERSONNEL

Les charges de personnel de l’exercice sont détaillées, ci-dessous, par nature de coût :

(EN MILLIONS DE MAD) 31 déc 08 31 déc 07


Salaires et traitements -300.0 -257.6
Autres charges sociales -123.4 -97.6
Dotations nettes aux provisions pour avantages du personnel -7.5 -8.3
Autres
Total -430.9 -363.4

La note 25 détaille les autres informations relatives aux avantages du personnel.

EFFECTIFS MOYENS

Les effectifs permanents moyens des entreprises consolidées par intégration se ventilent comme suit :

31 déc 08 31 déc 07
Cadres Non cadres Intérimaires Autres Cadres Non cadres Intérimaires Autres Variations
Activité Mines 113 1 359 2 121 1 316 2 2%
Activité Hydro 94 496 2 60 406 27%
Autres 159 168 2 144 160 67 -1%
Total 366 2 023 46 325 1 882 69 7%

RÉMUNÉRATIONS DES ORGANES D’ADMINISTRATION ET DE DIRECTION

Les organes d’administration et de direction sont composés du :

• Conseil d’administration dont les membres sont rémunérés par des jetons de présence.
• Comité de direction dont les membres perçoivent des rémunérations salariales

La note 30 détaille les autres informations relatives aux rémunérations des organes d’administration et de direction.

NOTE 9 / AMORTISSEMENTS ET PROVISIONS D’EXPLOITATION

Les variations d’amortissements et de provisions ayant un impact sur le résultat d’exploitation courant pour les périodes clôturées les 31 décembre
2008 et 31décembre 2007 se décomposent comme suit :
91
(EN MILLIONS DE MAD) 31 déc 08 31 déc 07
Amortissements nets impactant le résultat d'exploitation courant
Immobilisations incorporelles -185.0 -180.7
Immobilisations corporelles -367.4 -344.4
Immeubles de placement -0.2
Sous-total -552.6 -525.1
Provisions et Pertes de valeur nettes impactant le résultat d'exploitation courant
Immobilisations -0.4
Stocks -39.2 -11.6
Créances -0.3 5.1
provisions pour risques et charges 54.5 -44.6
Sous-total 15.0 -51.6
Total -537.6 -576.7
(a) I Une description des variations d’amortissement et de perte de valeur des immobilisations est incluse dans les notes 17 et 18 de ces états financiers.
(b) I Le détail des variations des pertes de valeur relative aux stocks et aux créances est inclus dans les notes 20 et 21 de ces états financiers.
(c) I Les mouvements de provisions pour risques et charges sont détaillés dans la note 24 de ces états financiers.

L’écart par rapport au poste amortissements et provisions du compte de résultat s’explique par les éléments cités ci-dessus.
NOTE 10 / AUTRES PRODUITS ET CHARGES D’EXPLOITATION

Les autres produits et charges d’exploitation s’analysent de la façon suivante :

(EN MILLIONS DE MAD) 31 déc 08 31 déc 07


Cession d'actifs -26.4 -1.8
Cessions de filiales et participations
Résultats sur dérivés matière - Trading -187.6 97.4
Résultats sur dérivés de change - Trading -52.7 -7.6
Autres produits et charges* 508.3 424.3
Total autres produits et charges d'exploitation 241.6 512.4
(*) I Les variations de valeur entre les deux périodes sont imputables à la variation de juste valeur des dérivés matière (Trading).

Les autres produits et charges d’exploitation non courants se détaillent comme suit :

(EN MILLIONS DE MAD) 31 déc 08 31 déc 07


Autres produits non courants 43.9 32.7
Autres charges non courantes -111.7 -15.4
Autres produits et charges d'exploitation 576.1 406.9
Total autres produits et charges d'exploitation non courants 508.3 424.3

Le poste autres produits et charges d’exploitation enregistre principalement les productions des immobilisations à soit même.

NOTE 11 / RESULTAT FINANCIER

Le résultat financier aux 31 décembre 2008 et 2007 se décompose de la façon suivante :

(EN MILLIONS DE MAD) 31 déc 08 31 déc 07


Charges financières
Intérêts sur emprunts -56.4 -34.3
Autres charges financières -4.7
Résultat sur titres disponibles à la vente
Pertes de valeur
Dotations nettes aux provisions
-61.1 -34.3
Produits financiers
Intérêts et autres produits financiers 22.6 21.7
Variations de juste valeur des actifs et passifs financiers évalués en juste valeur
Résultat sur titres disponibles à la vente
Reprises des pertes de valeur
Gains et pertes de change financiers 11.9 4.6
34.5 26.3
Résultat financier -26.6 -8.0

• Les charges d’intérêts ont connu une augmentation de 22 MDH suite à celle de l’endettement financier + 517 MDH.
• Les intérêts et autres produits financiers incluent les intérêts des placements en bons de trésor pour 8,6 MDH et le produit de cession des titres de
placement pour 6,48 MDH.

NOTE 12 / IMPOTS

CHARGE D’IMPÔT
Reconnue en compte de résultat
La charge d’impôt pour les exercices clos les 31 décembre 2008 et 2007 s’analyse comme suit :

(EN MILLIONS DE MAD) 31 déc 08 31 déc 07


Charge d'impôt courant

92
Charge de l'exercice -60.9 -48.9
Ajustement de la charge d'impôt provenant d'exercices antérieurs
-60.9 -48.9
(Charges)/produits d'impôts différés
Variations des différences temporaires 2.5 -26.6
Variations des taux d'imposition 0.0 0.4
Variation des déficits fiscaux antérieurs 64.9 68.7
67.4 42.5
(Charge)/Produit total d'impôt 6.4 -6.4

• La charge d’impôt courant correspond aux montants payés et/ou restant à payer à court terme aux administrations fiscales au titre de l’exercice
2008, en fonction des règles en vigueur dans les différents pays et des conventions spécifiques.
• La charge d’impôt de l’exercice inclue les rappels d’imposition dans le cadre des contrôles fiscaux de CMBA/CTT et SMI soit 24,6 MDH.

MANAGEM ! RAPPORT ANNUEL 2008


IMPÔTS DIFFÉRÉS COMPTABILISÉS DANS LES CAPITAUX PROPRES

Les impôts différés comptabilisés en capitaux propres se décomposent comme suit :

(EN MILLIONS DE MAD) 31 déc 08 31 déc 07


Provenant de couverture de flux de trésorerie -280.4 -132.3
Provenant d'ajustement à la juste valeur de titres disponibles à la vente 12.6
Réserves IFRS 56.2 -33.5
Total -224.2 -153.2

Les actifs nets d’impôts sont limités aux capacités de chaque entité fiscale à recouvrer ses actifs dans un proche avenir.

IMPÔTS DIFFÉRÉS COMPTABILISÉS AU BILAN

(EN MILLIONS DE MAD) 31 déc 08 31 déc 07 31 déc 08 31 déc 07 31 déc 08 31 déc 07


Impôts différés
Provenant des différences temporaires 18,2 235,0 26,6 24,1 -8,4 210,9
Provenant des déficits fiscaux 152,3 87,3 0,0 0,0 152,3 87,3
Provenant des crédits d'impôt 3,3 5,7 0,0 0,0 3,3 5,7
Total 173,7 328,0 26,6 24,1 147,1 303,9

ACTIFS D’IMPÔTS NON CONSTATÉS

(EN MILLIONS DE MAD) 31 déc 08 31 déc 07


Différences temporaires déductibles 4.2 96.6
Pertes fiscales 91.7 94.0
Total 95.9 190.6

PREUVE D’IMPÔTS

(EN MILLIONS DE MAD) 31 déc 08 31 déc 07


Résultat net de l'ensemble consolidé -640.9 158.1
Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence 0.0 0.0
Résultat net de l'ensemble consolidé (hors S.M.E) -640.9 158.1
Impôt sur les bénéfices -60.9 -48.9
Impôts différés 67.4 42.5
Total charge fiscale 6.4 -6.5
Résultat de l'ensemble consolidé avant impôts (hors S.M.E) -647.3 164.6
Taux effectif d'impôt (Total charge fiscale/Résultat comptable avant impôts) -0.99% -3.9%
Impôt sur différences permanentes -41.3 -22.5
Impôt sur pertes fiscales non activées 90.0 -0.1
Crédits d'impôt non activés
Différence taux mère/fille 78.4 -36.6
Variation taux IS N/N-1 0.9
Autres différences 60.3 5.0
Charge fiscale recalculée 193.8 -59.7
Taux d'impôt légal au Maroc (Charge fiscale recalculée/Résultat comptable avant impôts) -29.94% -36.3%

NOTE 13 / ACTIFS DESTINES A ETRE CEDES ET PASSIFS LIES

Actuellement, le Groupe ne dispose pas d’actifs ou passifs destinés à être cédés.

NOTE 14 / RESULTAT PAR ACTION

EXERCICES CLOS LE 31 DÉCEMBRE


Nombre moyen pondéré :
2008 2007 93
• d'actions ordinaires émises 8 507 721 8 507 721
• d'actions détenues dans le cadre de plans d'options d'achat
• d'actions d'auto détention
Nombre d'actions retenu pour le calcul du résultat de base par action 8 507 721 8 507 721
Nombre d'instruments dilutifs
Nombre d'actions retenu pour le calcul du résultat dilué par action 8 507 721 8 507 721

Le résultat de base par action est calculé en divisant le résultat net part du Groupe par le nombre moyen d’actions en circulation au cours de
l’exercice. Le nombre moyen d’actions en circulation de la période et des exercices antérieurs présentés est calculé hors actions d’auto déten-
tion et actions détenues dans le cadre de plans d’options d’achat.
À ce jour, le Groupe n’a pas émis d’instrument financier ayant un effet dilutif. Dès lors, le résultat de base par action est équivalent au résultat dilué par action.
EXERCICES CLOS LE 31 DÉCEMBRE 2008 2007
Résultat net de l’exercice imputable aux actionnaires de la société mère -589.2 193.73
Nombre d'actions retenu pour le calcul du résultat par action 8 507 721 8 507 721
Résultat de base par action -69.3 22.8
dont part sur activités non poursuivies
Résultat dilué par action -69.3 22.8
dont part sur activités non poursuivies
(*) I Montants exprimés en dirham

NOTE 15 / GOODWILL

(EN MILLIONS DE MAD) 31 déc 08 31 déc 07


Au 1er janvier 305.4 305.4
Valeur brute 798.7 798.7
Pertes de valeur cumulées -493.3 -493.3
Acquisitions
Cessions et écarts d'acquisition classés en actifs détenus en vue de la vente
Écarts de conversion
Autres mouvements
Au 30 juin 305.4 305.4
Valeur brute 798.7 798.7
Pertes de valeur cumulées -493.3 -493.3

Au bilan, les Goodwill net concernent les sociétés suivantes :

EN MILLIONS DE MAD) 31 déc 08 31 déc 07


IMITER 161.2 161.2
CMG 130.9 130.9
CTT 13.3 13.3
Total 305.4 305.4

NOTE 16 / IMMOBILISATIONS INCORPORELLES

(EN MILLIONS DE MAD) Frais d'exploration Concessions brevets et droits similaires Concession Autres Total
Valeurs brutes
Au 1er janvier 2007 1 489,5 91,8 206,9 1 788,2
Acquisitions 174,9 0,5 32,4 207,8
Variations de périmètre
Cessions et actifs classés en actifs détenus en vue de la vente
Ecarts de conversion
Autres mouvements 6,5 -6,5 -
Au 31 décembre 2007 1 670,9 92,3 - 232,8 1 996,0
Au 1er janvier 2008 1 670,9 92,3 - 232,8 1 996,0
Acquisitions 186,3 1,7 27,4 215,4
Variations de périmètre -
Cessions et actifs classés en actifs détenus en vue de la vente -
Ecarts de conversion -
Autres mouvements -37,9 -37,9
Au 31 décembre 2008 1 857,2 94,0 - 222,3 2 173,5
Amortissements et pertes de valeurs -1 275,6 -58,4 -183,9 -1 517,9
Au 1er janvier 2007 -1 275,6 -58,4 - -183,9 -1 517,9
Amortissements -172,7 -8,0 -180,7
Pertes de valeur
Reprise de pertes de valeur
Cessions et actifs classés en actifs détenus en vue de la vente
Ecarts de conversion

94 Autres mouvements
Au 31 décembre 2007 -1 448,3 -66,3 - -183,9
-
-1 698,6
Au 1er janvier 2008 -1 448,3 -66,3 - -183,9 -1 698,6
Amortissements -176,4 -8,6 -185,0
Pertes de valeur
Reprise de pertes de valeur -
Cessions et actifs classés en actifs détenus en vue de la vente
Ecarts de conversion
Autres mouvements
au 31 décembre 2008 -1 624,7 -75,0 - -183,9 -1 883,6
Valeurs nettes
Au 31 décembre 2007 222,6 26,0 - 48,9 297,5
Au 31 décembre 2008 232,5 19,1 - 38,4 289,9

Les amortissements de la période sont comptabilisés en résultat au niveau du poste “amortissements et provisions d’exploitation”.

Le poste immobilisations incorporelles comprend essentiellement les dépenses relatives à l’exploration et à la recherche minière pour un montant
au 31 décembre 2008 de 186.3 MDH. Ces dépenses seront amorties sur les durées résiduelles des réserves y afférentes.

MANAGEM ! RAPPORT ANNUEL 2008


NOTE 17 / IMMOBILISATIONS CORPORELLES ET IMMEUBLES DE PLACEMENT

(EN MILLIONS DE MAD) Terrains Construction Matériel Immobilisations Immeubles Autres Total
et outillage de placement en cours
Valeurs brutes
Au 1er janvier 2007 20,8 1 303,1 2 393,1 108,5 19,3 600,4 4 445,3
Acquisitions 6,4 133,8 75,8 174,4 69,2 459,6
Variations de périmètre
Cessions et actifs classés en actifs détenus en vue de la vente -0,5 -16,0 -14,3 -30,8
Ecarts de conversion -0,1 -0,1
Autres mouvements 9,3 21,9 -42,4 11,2 0,0
Au 31 décembre 2007 27,3 1 445,7 2 474,9 240,5 19,3 666,3 4 873,9
Au 1er janvier 2008 27,3 1 445,7 2 474,9 240,5 19,3 666,3 4 873,9
Acquisitions 0,7 175,0 145,1 282,1 131,4 734,2
Variations de périmètre 0,0
Cessions et actifs classés en actifs détenus en vue de la vente -1,4 -231,9 -0,4 -15,1 -248,8
Ecarts de conversion 0,1 0,1
Autres mouvements 22,0 29,3 -54,9 41,6 37,9
Au 31 décembre 2008 28,0 1 641,2 2 417,3 467,1 19,3 824,3 5 397,3
Amortissements et pertes de valeurs
Au 1er janvier 2007 0,0 -708,8 -1 297,6 -1,1 -469,4 -2 476,9
Amortissements -115,9 -165,7 -62,8 -344,4
Pertes de valeur -0,4 -0,4
Reprises de pertes de valeur 0,0
Cessions et actifs classés en actifs détenus en vue de la vente 0,5 14,3 14,2 29,0
Ecarts de conversion 0,1 0,1
Autres mouvements 0,1 -0,1 0,0
Au 31 décembre 2007 0,0 -824,2 -1 449,1 0,0 -1,1 -518,3 -2 792,7
Au 1er janvier 2008 0,0 -824,2 -1 449,1 0,0 -1,1 -518,3 -2 792,7
Amortissements -133,6 -154,9 -0,2 -78,9 -367,6
Pertes de valeur 0,0
Reprises de pertes de valeur 0,0
Cessions et actifs classés en actifs détenus en vue de la vente 1,2 206,3 14,1 221,6
Ecarts de conversion 0,0 0,0
Autres mouvements 35,4 -35,4 0,0
Au 31 décembre 2008 0,0 -956,5 -1 362,2 0,0 -1,3 -618,6 -2 938,7
Valeurs nettes
Au 31 décembre 2007 27,3 621,6 1 025,8 240,5 18,2 148,0 2 081,2
Au 31 décembre 2008 28,0 684,7 1 055,1 467,1 18,0 205,7 2 458,6

Les amortissements et les pertes de valeur de la période sont comptabilisés au niveau des amortissements et provisions d’exploitation.

Les principales variations s’expliquent par :

• Les investissements, d’un montant de 734.2 MDH, réalisés essentiellement dans le cadre des projets d’extension, notamment les unités Sulfate
de Sodium, Gold House, extension capacité Hydro, nouvelle unité d’Or de AKKA et le développement du Puits Aval Draa Lasfar.
• Les amortissements de la période pour un montant de 367.6 MDH.

Le poste immeuble de placement comprend :

• Des terrains.
• Un plateau de bureau donné en location simple.

Ces immeubles sont inscrits à l’actif du bilan pour une valeur nette de 17,9 MDH au 31 décembre 2008. Le plateau de bureau fait l’objet d’un
contrat de location simple avec le Groupe Nareva. La juste valeur de ces immeubles a été estimée à 18,2 MDH au 31 décembre 2006 par rap-
port aux données de marché, l’estimation de la juste valeur des immeubles de placement étant réalisée lors de clôtures annuelles,

Par ailleurs, le Groupe a procédé à la réévaluation à la juste valeur des terrains classés en immeubles de placement à fin décembre 2008. Par
conséquent, leurs justes valeurs à cette date sont estimées à 10.9 MDH.

NOTE 18 / AUTRES ACTIFS FINANCIERS


95
Les autres actifs financiers du Groupe se décomposent en valeur nette comme suit :

(EN MILLIONS DE MAD) 31 déc 08 31 déc 07


Part non courante
• instruments dérivés de couverture 87.2 6.9
• prêts et créances 11.5 11.1
• actifs disponibles à la vente 316.5 324.6
Total 415.1 342.6
Part courante
• instruments dérivés de couverture 2.9
• actifs disponibles à la vente
• prêts et créances 0.0 0.1
Total 0.0 3.0
Total autres actifs financiers 415.2 345.6
ACTIFS FINANCIERS DISPONIBLES À LA VENTE OU TITRES DISPONIBLES À LA VENTE

Les actifs disponibles à la vente comprennent les titres de participation non consolidés, les autres titres immobilisés, principalement les bons de tré-
sor souscrits dans le cadre de la justification des 20% de la provision pour reconstitution de gisement et les titres et valeurs de placement non
reclassées en équivalents de trésorerie. L’ensemble de ces éléments est évalué à la juste valeur à la date de clôture.

Les actifs financiers disponibles à la vente au 31 décembre 2008 et 2007 se décomposent de la façon suivante :

(EN MILLIONS DE MAD) Juste valeur % d'intérêt Capitaux propres Résultat Date de clôture
Au 31 décembre 2008 316,5 31/12/08
Entité 1: Semafo 71,025 5,4
Entité 2: RGG 9,3 54
Entité 3: LAMIKAL 0,1 75
Entité 4: Autres ( BT) 236,09
Au 31 décembre 2007 324,6 31/12/07
Entité 1: Semafo 78,5 5,4
Entité 2: RGG 9,3 54
Entité 3: LAMIKAL 0,1 75
Entité 4: Autres ( BT) 236,7

(EN MILLIONS DE MAD) Notionnel 31 déc 08 31 déc 07


JV JV
Instruments matières 441
Contrat à terme 395,1
Autres instruments matières -46,2
Instruments de change 2,9
Change à terme 1,3
Autres instruments de change 1,6
Autres instruments dérivés
Dérivés de taux
Autres dérivés
Total -2 438,4

PRÊTS ET CRÉANCES

Les prêts et créances au 31 décembre 2008 se composent essentiellement des dépôts et cautionnements.

INSTRUMENTS DÉRIVÉS DE MATURITÉ SUPÉRIEURE À UN AN (PART > 1 AN)

(EN MILLIONS DE MAD) Entre Entre Entre Entre Total


< 1 an 1 et 2 ans 2 et 3 ans 3 et 4 ans 4 et 5 ans > 5 ans
Instruments matières 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Contrat à terme 0,00
Autres instruments matières 0,00
Instruments de change 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Change à terme 0,00
Swaps de change 0,00
Options de change 0,00
Autres 0,00
Autres instruments dérivés 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Swaps de taux
Options de taux
Dérivés actions
Autres
Total 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00

96 NOTE 19 / STOCKS ET EN-COURS

Les stocks et en-cours pour les exercices clos les 31 décembre 2008 et 2007 se décomposent comme suit :

(EN MILLIONS DE MAD) 31 déc 08 31 déc 07


Stocks de matières et founirtures consommables 249.6 183.3
Stocks de marchandises 6.3 6.3
Stocks de produits finis intermédiaires 162.3 112.9
En-cours de production
Total des stocks en valeur brute 418.2 302.5
Montant de la perte de valeur en début de période -34.5 -22.9
Perte de valeur constatée sur la période -69.2 -29.9
Reprise de perte de valeur suite à des sorties et des cessions 12.2 12.5
Reprise de perte de valeur devenue sans objet 17.7 5.9
Montant de la perte de valeur en fin de période -73.7 -34.5
Total des stocks en valeur de réalisation 344.5 268.1
Valeur des stocks avec clause de réserve de propriété (si applicable)

Au cours de l’année 2008 :


• Le montant des provisions est de 69,1 MDH.
• Le montant des reprises s’élève à 29,9 MDH.

MANAGEM ! RAPPORT ANNUEL 2008


NOTE 20 / CREANCES CLIENTS ET AUTRES DEBITEURS

La valeur brute et la valeur de réalisation des créances clients au 31 décembre 2008 et 31 décembre 2007 sont détaillées dans le tableau ci-dessous :

(EN MILLIONS DE MAD) 31 déc 08 31 déc 07


Fournisseurs débiteurs - avances et acomptes 56.7 34.2
Clients et comptes rattachés 295.4 616.1
Créances relatives aux contrats de location financement
Comptes d'associés débiteurs 76.5 42.0
Autres débiteurs 277.1 238.7
Total des créances clients et autres débiteurs non courants 705.8 931.0
Montant de la perte de valeur en début de période -0.8 -5.9
Perte de valeur constatée sur la période -0.4 0.1
Utilisation
Reprise de perte de valeur devenue sans objet 0.0 5.1
Autres mouvements 0.0
Montant de la perte de valeur en fin de période -1.1 -0.8
Total des créances clients en valeur nette 704.7 930.2

La variation des créances clients s’explique essentiellement par l’effet combiné de l’amélioration des délais de paiement clients et la baisse du
CA de décembre 2008. La variation des autres débiteurs s’explique essentiellement par :

• Augmentation du poste comptes d’associés débiteurs : 34,5 MDH.


• Recouvrement des crédits TVA après dénouement des CF : - 44,7 MDH.
• Augmentation du poste fournisseurs débiteurs : 22,4 MDH.

NOTE 21 / TRESORERIE ET EQUIVALENT DE TRESORERIE

La trésorerie et les équivalents de trésorerie se composent de fonds de caisse, des soldes bancaires ainsi que des placements à court terme en
instruments monétaires. Ces placements, d’échéance inférieure à trois mois, sont facilement convertibles en un montant de trésorerie connu et
sont soumis à un risque négligeable de changement de valeur.

(EN MILLIONS DE MAD) 31 déc 08 31 déc 07


Titres disponibles à la vente (AFS) 0.0 0.0
Banque 144.8 179.7
Autres comptes de trésorerie 1.2 1.3
Total 146.0 181.1

NOTE 22 / CAPITAUX PROPRES

POLITIQUE DE GESTION DU CAPITAL

Dans le cadre de la gestion de son capital, le Groupe a pour objectif de préserver sa continuité d’exploitation afin de servir un rendement aux
actionnaires, de procurer des avantages aux autres partenaires et de maintenir une structure de capital optimale susceptible de réduire le coût
du capital.

Pour maintenir ou ajuster la structure du capital, le Groupe dispose de plusieurs moyens :

• Ajuster le montant des dividendes versés aux actionnaires.


• Rembourser le capital aux actionnaires.
• Émettre de nouvelles actions.
• Vendre des actifs pour réduire le montant des dettes.

Le Groupe utilise différents indicateurs, dont le levier financier (endettement net/capitaux propres) qui fournit aux investisseurs une vision de l’endet-
tement du Groupe comparativement au total des capitaux propres. Ces fonds propres incluent notamment la réserve des variations de valeur des
couvertures des flux de trésorerie et la réserve de variation de valeur des actifs financiers disponibles à la vente (AFS). 97
VARIATION DES CAPITAUX PROPRES PART DU GROUPE

(EN MILLIONS DE MAD) 31 déc 08 31 déc 07


Capitaux propres consolidés Part du Groupe début d'ex 563.4 82.2
Dividendes versés -127.6 -93.6
Écart de conversion 15.0 -7.6
Variation nette de JV des instruments financiers 1183.3 386.7
Autres variations -0.8 2.0
Augmentation de capital
Résultat net (Part du Groupe) de la période -589.2 193.7
Capitaux propres consolidés Part du Groupe 1044.2 563.4
VARIATION DES INTÉRÊTS MINORITAIRES

(EN MILLIONS DE MAD) 31 déc 08 31 déc 07


Intérêts minoritaires en début d’exercice 140.26 15.4
Dividendes versés -0.29 - 0.1
Écartrt de conversion
Variation nette de JV des instruments financiers 177.45 160.6
Autres variations
Résultat de l’exercice -51.68 - 35.7
Intérêts minoritaires 265.7 140.3

L’amélioration des capitaux propres revenant aux intérêts minoritaires résulte principalement de la variation positive des instruments financiers dérivés
(MTM zinc, plomb et cuivre.).

NOTE 23 / PROVISIONS

Les provisions courantes et non courantes sont détaillées ci-après :

(EN MILLIONS DE MAD) 31 déc 08 31 déc 07


Pertes futures sur contrats
Provision environnement
Provision pour démantèlement
Restructurations
Litiges
Garanties
Autres risques 24.8 79.3
Total 24.8 79.3

(EN MILLIONS DE MAD) Solde au Ecart de Dotation de Reprise Reprise Effets de Reclassement Solde au 31
01/01/08 conversion l'exercice provisions provisions désactualisation décembre
utilisées non utilisées 2008
Pertes futures sur contrats 0,0
Provision environnement
Provision pour démantèlement
Restructurations 0,0
Litiges 0,0
Garanties 0,0
Autres risques 79,3 4,3 -54,5 -5,8 24,8
Total 79,3 0,0 4,3 -54,5 -5,8 0,0 24,8
Dont :
• Part non courante 79,3 0,0 4,3 -54,5 -5,8 0,0 0,0 24,8
• Part courante 0,0
(a) I Le montant des reprises de provisions utilisées se rapporte à hauteur de 54,0 MDH aux risques liés aux contentieux fiscaux dénoués en 2008.
(b) I Les provisions constituées au 31 décembre 2008 portent principalement sur les risques liés aux maladies professionnelles non couverts par une assurance durant la période 2003 – 2006, soit 24,4 MDH.

NOTE 24 / AVANTAGES DU PERSONNEL

Les hypothèses retenues au 1er janvier 2006, au 31 décembre 2006 et au 31 décembre 2008 se détaillent comme suit :

AU 1ER JANVIER 2006 :

HYPOTHÈSES ÉCONOMIQUES
• Date d’évaluation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 01.01.2006
• Taux d’inflation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,50%
• Taux d’inflation médicale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4%

98
• Taux d’actualisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
» Frais de santé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,20% ou 6,95% selon les entités
» Indemnité de fin de carrière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,20%
• Taux moyen des charges sociales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5.00%
• Taux d’augmentation des rémunérations (brut d’inflation) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,50%
• Taux de revalorisation des indemnités forfaitaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,50%

HYPOTHÈSES DÉMOGRAPHIQUES
• Mortalité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . TVF 88-90
• Invalidité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Non prise en compte
• Taux de mobilité par tranches d’âges :

TRANCHES D’ÂGES CADRES NON CADRES


29 ans et avant 20.00% 10.00%
30 à 34 ans 10.00% 5.00%
35 à 39 ans 7.50% 3.75%
40 à 44 ans 5.00% 2.50%
45 à 49 ans 2.00% 1.00%
50 ans et plus 0.00% 0.00%

MANAGEM ! RAPPORT ANNUEL 2008


• Taux d’occupation jusqu’à la retraite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Identique à celui de la date d’évaluation
• Âge de départ à la retraite :
» Personnel non minier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60 ans
» Personnel minier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55 ans

AU 31 DÉCEMBRE 2006

• Date d’évaluation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31.12.2006


• Taux d’actualisation :
» Frais de santé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Entre 3,90% à 4,60% selon les entités
» Indemnité de fin de carrière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Entre 3,45% et 4,30% selon les entités

Le reste des hypothèses économiques et démographiques est resté inchangé par rapport au 1er janvier 2006.

Conformément à la méthode du corridor, seuls les écarts actuariels représentant plus de 10% du montant des engagements sont comptabilisés
et amortis sur l'espérance de durée résiduelle moyenne de vie active des salariés du régime (DVAR). Par conséquent, la méthode du corridor n'est
appliquée qu'à compter du 1er janvier 2007.

Le Groupe estime que les hypothèses actuarielles retenues sont appropriées et justifiées mais les modifications qui y seront faites dans le futur peu-
vent cependant avoir un impact significatif sur le montant des engagements ainsi que sur le résultat du Groupe. Le test de sensibilité au taux d'ac-
tualisation est effectué à la date de clôture annuelle.

AU 31 DÉCEMBRE 2008

AUTRES AVANTAGES LONG TERME

(EN MILLIONS DE MAD) Retraites et indemnités assimilées Avantages sociaux accordés postérieurement
à l'emploi autres que les retraites
30 juin 08 31 déc 08 2008 30 juin 08 31 déc 08 2008
Montant des engagements à l'ouverture de l'exercice 23,2 24,4 23,2 59,4 62,4 59,4
Coût des services 0,8 0,8 1,5 2,1 2,1 4,1
Charge d'intérêt 0,5 0,5 1,1 1,4 1,4 2,9
Cotisations des participants 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Modifications des plans (Coût des services passés) 0,0 0,1 0,1 0,0 0,1 0,1
Variations de périmètre / 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Business Combination (seulement si significatif) 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Réduction 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Liquidation de régimes 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Prestations payées -0,1 -1,0 -1,1 -0,5 -0,6 -1,1
Pertes / Gains actuariels 0,0 -1,3 -1,3 0,0 0,0 0,0
Ecarts de Change 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Autres 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Montant des engagements à la clôture de l'exercice 24,4 23,5 23,5 62,4 65,4 65,4

(EN MILLIONS DE MAD) Retraites et indemnités assimilées Avantages sociaux accordés postérieurement
à l'emploi autres que les retraites
30 juin 08 31 déc 08 2008 30 juin 08 31 déc 08 2008
Valeur de marché des actifs affectés aux plans à l'ouverture 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Rendement attendus des actifs 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Cotisations de l'employeur 0,1 1,0 1,1 0,5 0,6 1,1
Cotisations des participants 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Variations de périmètre / 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Business Combination (seulement si significatif) 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Réduction 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Liquidation de régimes 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Prestations payées -0,1 -1,0 -1,1 -0,5 -0,6 -1,1
Pertes/Gains actuariels
Ecarts de conversion
0,0
0,0
0,0
0,0
0,0
0,0
0,0
0,0
0,0
0,0
0,0
0,0
99
Autres 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Valeur de marché des actifs affectés aux plans à la clôture 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0

(EN MILLIONS DE MAD) Retraites et indemnités assimilées Avantages sociaux accordés postérieurement
à l'emploi autres que les retraites
30 juin 08 31 déc 08 2008 30 juin 08 31 déc 08 2008
Coût des services 0,8 0,8 1,5 2,1 2,1 4,1
Charge d'intérêt 0,5 0,5 1,1 1,4 1,4 2,9
Rendements attendus des actifs 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Effet de la limitation des surplus 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Amortissement du coût des services passés 0,0 0,1 0,1 0,0 0,1 0,1
Amortissement des pertes/gains actuariels 0,0 0,0 0,0 -0,0 -0,0 -0,0
Réduction 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Liquidation suppression 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Autres 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Charge de la période 1,3 1,4 2,6 3,5 3,6 7,1
(EN MILLIONS DE MAD) Avantages du personnel
Montant (Provisions) au 1er janvier 2008 -81,2
Dotations de la période / Charges de la période (y compris les reprises de provision) -9,7
Reprises pour utilisation / Prestations payées 2,2
Variation de périmètre 0,0
Business combination (seulement si significatif) 0,0
Ecart de conversion 0,0
Montant (Provisions) au 31 Décembre 2008 -88,7

SENSIBILITÉ DE L’ENGAGEMENT PAR RAPPORT AU TAUX D’ACTUALISATION

(EN %) 31 déc 08
Sensibilité de l'engagement -10,47%
Sensibilité du coût des services -15,31%
Sensibilité de la charge d'intérêt (taux d'actualisation) 7,90%

SENSIBILITÉ DE L'ENGAGEMENT PAR RAPPORT AU TAUX D'INFLATION MÉDICALE

(EN %) 31 déc 08
Sensibilité de l'engagement 14,63%
Sensibilité du coût des services 22,30%
Sensibilité de la charge d'intérêt (taux d'actualisation) 14,73%

RETRAITES ET INDEMNITÉS ASSIMILÉES AVANTAGES SOCIAUX ACCORDÉS POSTÉRIEUREMENT


À L'EMPLOI AUTRES QUE LES RETRAITES
31 déc 08 31 déc 08
Hypothèses (moyennes pondérées)
Taux d'actualisation 5,00% 5,00%
Taux d'inflation médicale 4,00%
Taux d'augmentation des salaires 3,50%
Rendement attendu à long terme des actifs
Nombre de bénéficiaires :
• Actifs 2 194 2 194
• Retraités 245
Composition de l'actif de régime

(EN MILLIONS DE MAD) Retraites et indemnités assimilées Avantages sociaux accordés postérieurement
à l'emploi autres que les retraites
30 juin 08 31 déc 08 2008 30 juin 08 31 déc 08 2008
Engagement brut à l'ouverture de l'exercice 23,21 24,40 23,21 59,40 62,40 59,40
• part non financée 23,21 24,40 23,21 59,40 62,40 59,40
• part financée - - - - - -
Engagement brut à la clôture de l'exercice 24,40 23,47 23,47 62,40 65,35 65,35
• part non financée 24,40 23,47 23,47 62,40 65,35 65,35
• part financée - - - - - -

NOTE 25 / DETTES FINANCIERES

Les dettes financières courantes et non courantes du Groupe se décomposent comme suit :

(EN MILLIONS DE MAD) 31 déc 08 31 déc 07


Emprunts obligataires
Emprunts auprès des établissements de crédit 360 400
Dettes de location financement

100
Dettes sur engagement de rachat d'intérêts minoritaires
Autres dettes financières 1 106.9 2 441.3
Total dettes financières non courantes 1 466.9 2 841.3
Emprunts obligataires 62.5
Emprunts auprès des établissements de crédit 1 016.9 432.1
Dettes de location financement
Dettes sur engagement de rachat d'intérêts minoritaires
Autres dettes financières 49.8
Total dettes financières courantes 1 066.7 494.6
Total 2 533.6 3 335.9

Les dettes financières non courantes ont connu une baisse de 1 374,4 MDH dont :

• Emprunt CMT de CTT pour un montant global de 120,0 MDH.


• Remboursement emprunts CMT de CMG et AGM : - 80,0 MDH.
• Reclassement emprunt mois d’un an : - 80,0 MDH.
• Nette amélioration du MTM sur dérivés matières : - 1334,4 MDH.

MANAGEM ! RAPPORT ANNUEL 2008


NOTE 26 / DETTES FOURNISSEURS

(EN MILLIONS DE MAD) 31 déc 08 31 déc 07


Dettes fournisseurs 492.1 351.9
Autres créditeurs (hors instruments dérivés) 362.1 161.0
Total des dettes fournisseurs et autres créditeurs 854.2 512.9

NOTE 27 - INSTRUMENTS FINANCIERS

JUSTE VALEUR DES ACTIFS FINANCIERS IFRS7

En raison de leur caractère court terme, la valeur comptable des créances d’exploitation, de la trésorerie, des comptes courants de trésorerie est
une estimation de leur juste valeur.

La juste valeur des autres instruments financiers est déterminée par référence au prix de marché résultant d’échanges sur une Bourse de Valeurs
Nationales ou un marché de gré à gré.

Lorsqu’aucun cours de marché coté n’est disponible, la juste valeur est estimée à partir d’autres méthodes de valorisation telles que la valeur
actualisée des flux de trésorerie. En tout état de cause, l’estimation des valeurs de marché se fonde sur une certaine interprétation des informa-
tions de marché nécessaires à la valorisation. L’utilisation de différentes estimations, méthodes et hypothèses peut avoir un effet important sur les
montants estimés de juste valeur. Les méthodes utilisées sont les suivantes :

• Titres de participation dans des sociétés non consolidées :


» Pour les actions de sociétés cotées, la juste valeur est déterminée sur la base du cours de Bourse publié le jour de la clôture considérée.
» Pour les actions de sociétés non cotées, lorsque la juste valeur ne peut être déterminée de façon fiable, les titres sont valorisés à la quote-part
de situation nette IFRS, ou à défaut, à la quote-part de la situation nette établie selon les règles marocaines. En l’absence d’information sur la
situation nette IFRS ou Maroc Gaap, les titres sont valorisés à leur coût.

• Instruments dérivés : la valeur de marché des opérations de taux, de change et de matières est estimée à partir de valorisations provenant des
contreparties bancaires ou de modèles financiers communément utilisés sur les marchés financiers, sur la base des données de marché à la
date de clôture de l’exercice.

Le tableau ci-après détaille la valeur comptable et la juste valeur des actifs financiers comptabilisés au bilan :

(EN MILLIONS DE MAD) 31 déc 08 31 déc 07


Valeur comptable <
= > Juste valeur
Trésorerie et Équivalents de trésorerie 146.0 181.1
Clients et autres débiteurs 704.7 930.2
Autres actifs financiers 415.2 345.6
Total 1 265.9 1 456.9

JUSTE VALEUR DES PASSIFS FINANCIERS IFRS7

En raison de leur caractère court terme, la valeur comptable des concours bancaires courants, des dettes fournisseurs et autres créditeurs et des
emprunts à court terme apparaît comme une estimation de leur juste valeur.

La juste valeur des autres instruments financiers est déterminée par référence au prix de marché résultant d’échanges sur une Bourse de Valeurs
Nationales ou un marché de gré à gré.

Lorsqu’aucun cours de marché coté n’est disponible, la juste valeur est estimée à partir d’autres méthodes de valorisation telles que la valeur
actualisée des flux de trésorerie. En tout état de cause, l’estimation des valeurs de marché se fonde sur une certaine interprétation des informa-
tions de marché nécessaires à la valorisation. L’utilisation de différentes estimations, méthodes et hypothèses peut avoir un effet important sur les
montants estimés de juste valeur. Les méthodes utilisées sont les suivantes :

• Dettes de financement : la juste valeur des dettes de financement (emprunts obligataires, dettes auprès des établissements de crédit…) corres-
pond à leur coût amorti (valeur nominale diminuée des frais d’émission de l’emprunt si ces derniers représentent au moins 1% de cette valeur).

• Instruments dérivés : la valeur de marché des opérations de taux et de change est estimée à partir de valorisations provenant des contreparties
bancaires ou de modèles financiers communément utilisés sur les marchés financiers, sur la base des données de marché à la date de clôture
de l’exercice.
101
Le tableau ci-après détaille la valeur comptable et la juste valeur des passifs financiers comptabilisés au bilan :

(EN MILLIONS DE MAD) 31 déc 08 31 déc 07


Valeur comptable <
= > Juste valeur
Concours bancaires courants 1 016.9 432.1
Fournisseurs et autres créditeurs 854.4 513.0
Emprunts obligataires 0.0 62.5
Dettes de location financement
Autres passifs financiers 1 156.8 2 441.3
Options de vente octroyées à des minoritaires
Dettes de financement 360.0 400.0
Total 3 388.0 3 848.8
GESTION DES RISQUES

Le Groupe utilise des instruments financiers dérivés pour gérer son exposition aux fluctuations de cours de change et de prix de matières premières.

Les risques de change et de matières premières font l’objet d’une gestion décentralisée au niveau des filiales qui gèrent en concertation avec le
Holding, leurs risques de marchés.

RISQUE DE PRIX COUVERTS


Compte tenu de la nature de ses activités, le Groupe MANAGEM est largement exposé aux fluctuations des prix des matières premières qu’il com-
mercialise et aux taux de change avec lesquels sont libellées ses ventes.

La politique de couverture vise à protéger le Groupe MANAGEM des risques de prix susceptibles d'avoir un impact significatif sur sa rentabilité à
court et à moyen terme. Pour gérer ces risques de marchés, le recours aux instruments financiers dérivés (matières premières et change), est admis
dans l’objectif exclusif de couverture.
Les produits dérivés utilisés par le Groupe sont qualifiés de couverture de flux de trésorerie (Cash Flow Hedge) ou de Trading, au regard de la norme
IAS 39.

RISQUES DE PRIX DES MÉTAUX


MANAGEM couvre le risque attribuable aux variations du prix de vente des métaux, qui sont exprimées en dollars US.
La relation de couverture correspond à la couverture de flux de trésorerie futurs, issus de ventes futures de matières premières (zinc, plomb, cui-
vre, argent et or) déterminées en fonction d’un planning de production.
Les instruments dérivés ont vocation à couvrir un budget prévisionnel, soit des flux de trésorerie futurs. C’est une relation de type Cash Flow Hedge.

RISQUES DE CHANGE
La politique du risque de change au sein du Groupe vise à couvrir les expositions budgétaires en devises hautement probables et/ou les engage-
ments fermes à l’importation et à l’exportation.
Les expositions futures en devises sont déterminées dans le cadre d’une procédure budgétaire régulièrement réactualisée.
L’horizon de couverture actuel n’excède pas l’année à chaque date de clôture. Le Groupe a choisi de passer directement les variations de juste
en résultat Trading.

COMPTABILISATION AU 31/12/2008

Risque sur matières premières


Au 31 décembre 2008, l’enregistrement dans le bilan à la juste valeur des produits dérivés liés à la couverture du risque de matières premières
s’est traduit par une perte de - 1019 MMAD, enregistrée pour - 26 MMAD en couverture de flux de trésorerie et – 193.7 MMAD en Trading.

(EN MILLIONS DE MAD) 31 déc 08 31 déc 07


Total Mtm Total Mtm
Couverture de flux de trésorerie (a) (826.1) (2 429.0)
Argent (552) (1 376.0)
Or (369) (678.0)
Zinc 62 (156.0)
Plomb -9 (198.0)
Cuivre 42 (21.0)
Dérivés classés en Trading (b) (193.7) (6.0)
Total (a) + (b) (1 019.7) (2 435.0)

RISQUE DE CHANGE :
Au 31 décembre 2008, l’enregistrement dans le bilan à la valeur de marché des produits dérivés liés à la couverture du risque de change et de
2,9 MMAD et s’est traduite par une perte sur le résultat de - 2.7 MMAD.

(EN MILLIONS DE MAD) MtM au 31 déc 2007 MtM au 31 déc 2006 Impact sur le résultat Impact sur les capitaux propres
Dérivés classés en Trading (49,8) 2,9 - 52,7

ANALYSE DE SENSIBILITÉ

102 RISQUE DE MATIÈRES PREMIÈRES


Au 31 décembre 2007, le niveau de la juste valeur des dérivés sur les matières premières du Groupe est de -2 441 MMAD.
Le scénario correspondant à des variations de cours des métaux de + 10% maximisant le risque sur matières premières du Groupe, à savoir une
hausse de + 10% des cours de l’Argent, de l’Or, du Zinc, du Plomb et du Cuivre par rapport aux cours spot de clôture entraînerait une perte de - 2
880,7 MMAD enregistrée pour -2 978,3 MMAD en couverture de flux de trésorerie et pour + 97,6 MMAD en Trading, soit une variation de -439,4 MMAD.

(EN MILLIONS DE MAD) 31 déc 2008 +10% des cours spot Total variation Impact sur Impact sur
Total Mtm des sous-jacents de Mtm le résultat les capitaux
(a) au 31.12.2008 (b) (b) - (a) propres
Argent (551) (683) -132.0 (683)
OR (568) (667) -99.4 10 (677)
Zinc 62 46 -15.7 46
Plomb -5 (11) -6.0 (11)
Cuivre 42 38 -4.0 38
Total (1 019.7) (1 276.7) (257.0) 10 (1 286.7)

MANAGEM ! RAPPORT ANNUEL 2008


RISQUE DE CHANGE
Le niveau de la juste valeur des dérivés de change du Groupe au 31 décembre 2007 est d’environs - 6 MMAD.
Le scénario correspondant à des variations de change de 10% maximisant le risque de change du Groupe, à savoir une hausse de 10% du dol-
lar US vis-à-vis du dirham, entraînerait un gain de change en résultat de millions de MAD.

(EN MILLIONS DE MAD) 31 déc 2008 +10% des cours Total variation Impact sur Impact sur
Total Mtm au 31.12.2008 de Mtm le résultat les capitaux
(a) (b) (b) - (a) propres
Total (49.8) 59 108.8 59 0

Au 31 décembre 2008, les flux contractuels (principal et intérêts) non actualisés sur l’encours des passifs financiers par date de maturité sont les
suivants :

PAR ÉCHÉANCE EN MILLIONS DE MAD - 1 an 1 à 5 ans + 5 ans Total


Emprunts obligataires -
Emprunts auprès d'établissements de crédit 360 360.0
Dettes de location financement
Dettes sur engagement de rachat d'intérêts minoritaires
Autres dettes financières 1 016.9 1 016.9
Au 31 décembre 2008 1 016.9 360.0 1 376.9
Au 31 décembre 2007 494.6 400.0 894.6

NOTE 28 / AUTRES ENGAGEMENTS

ENGAGEMENTS DONNÉS DANS LE CADRE DE L’ACTIVITÉ COURANTE

(EN MILLIONS DE MAD) 31 déc 08 31 déc 07


Avals, cautions et garanties donnés 31.5 31.9
Dettes garanties par des actifs nantis ou hypothéqués
Autres engagements donnés
Total 31.5 31.9

ENGAGEMENTS REÇUS

Les engagements reçus se détaillent comme suit :

(EN MILLIONS DE MAD) 31 déc 08 31 déc 07


Avals, cautions et garanties reçus 2.8
Nantissement et hypothèques reçus
Autres engagements reçus
Total 0.0 2.8

AUTRES INFORMATIONS

En 2008, Le Groupe MANAGEM a contracté au profit de sa filiale CTT un financement à long terme pour un montant de 120 MDH dont les princi-
pales caractéristiques sont les suivantes :

EMPRUNT CTT
Montant principal du financement (CTT) 120 millions
Maturité 7 Ans
Taux 5,59 %

NOTE 29 - PARTIES LIEES

TRANSACTIONS AVEC LES PRINCIPAUX DIRIGEANTS 103


Les avantages accordés aux principaux dirigeants se décomposent comme suit :

(EN MILLIONS DE MAD) 31 déc 08 31 déc 07


Avantages à court terme 16.4 13.2
Avantages postérieurs à l'emploi
Autres avantages à long terme
Indemnités de fin de contrat de travail
Paiements en action
Total 16.4 13.2

Au titre de l’exercice 2008, les principaux dirigeants du Groupe ont perçu 16,4 MDH.
Au titre de l’exercice 2007, les principaux dirigeants du Groupe ont perçu 13,2 MDH.
La rémunération des administrateurs et des membres du Comité de Direction incluses dans les charges de personnel se décompose comme suit :

(EN MILLIONS DE MAD) 31 déc 08 31 déc 07


Administrateurs
Membres du comité de direction 16.4 13.2
Total 16.4 13.2

TRANSACTIONS AVEC LES AUTRES PARTIES LIÉES

Les transactions avec les autres parties liées se décomposent de la façon suivante :

(EN MILLIONS DE MAD) 31 déc 08 31 déc 07


Actif
Créances client (net) - -
Autres débiteurs courants
Autres actifs non courants
Passif
Dettes fournisseurs 17.6 4.5
Autres dettes courantes 150.0
Autres dettes à long terme
Total 167.6 4.5

(EN MILLIONS DE MAD) 31 déc 08 31 déc 07


Chiffre d'affaires
Autres produits
Achats et autres charges externes 17.2 - 14.1
Autres (FF) 3.1 - 3.6
Total 20.3 - 17.8

Les autres parties liées comprennent la maison mère ONA. Les transactions portent sur les avances en comptes courants et les rémunérations y afférentes.

NOTE 30 / TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE

DÉTAIL DE L'INCIDENCE DE LA VARIATION DU BFR SUR LA TRÉSORERIE DE L'EXERCICE

(EN MILLIONS DE MAD) 31 déc 08 31 déc 07


Variation des stocks 76 2.4
Variation des créances 237 211.3
Variation des dettes 329 15.3
Variation du BFR 490.1 228.9

RÉCONCILIATION DE LA TRÉSORERIE NETTE AFFICHÉE AU BILAN ET AU TFT

(EN MILLIONS DE MAD) 31 déc 08 31 déc 07


Trésorerie et équivalents de trésorerie nette - bilan 790.8 250.9
Trésorerie et équivalents de trésorerie - TFT 790.8 250.9
I Trésorerie nette = trésorerie et équivalent de trésorerie - dettes envers les établissements de crédit

NOTE 31 / PERIMETRE DE CONSOLIDATION AU 31 DECEMBRE 2008

La liste ci-dessous reprend les sociétés incluses dans les états financiers consolidés :

DÉNOMINATION SOCIALE Déc. 2008 Déc.2007 Méthode


% intérêts % intérêts de consolidation
104 MANAGEM
Compagnie Minière des Guemmassas
Maroc
Maroc
100,00%
76.91%
100,00%
76.91%
Consolidante
IG(*)
Compagnie de Tifnout Tighanimine Maroc 99.77% 99.77% IG
Akka Gold Mining Maroc 78.47% 78.47% IG
Manatrade Suisse 100.00%(**) 0.00% IG
MANAGEM international Suisse 100.00% 100.00% IG
Société Métallurgique d'Imiter Maroc 74.19% 74.19% IG
Société Anonyme d'entreprise Minière Maroc 99.77% 99.77% IG
Somifer Maroc 99.77% 99.77% IG
Reminex Maroc 100.00% 100.00% IG
Techsub Maroc 99.87% 99.87% IG
(*) I IG : intégration globale
(**) I Entrée dans le périmètre de consolidation de Manatrade en 2008

NOTE 32 / RESPONSABILITE DE L’INFORMATION FINANCIERE, DATE D’APPROBATION ET POUVOIR DE RECTIFICATION

Nous attestons, à notre connaissance, que les comptes sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image
fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat du Groupe MANAGEM et que le rapport annuel d’activité présente un tableau fidèle
des évènements importants intervenus au cours de l’exercice.

MANAGEM ! RAPPORT ANNUEL 2008


COMPTES SOCIAUX

COMPTE DE PRODUITS ET CHARGES (HORS TAXES)


NATURE OPERATIONS
Propres à Concernant TOTAUX TOTAUX DE
l'exercice les exercices DE L'EXERCICE L'EXERCICE
(1) précédents (2) 3=1+2 PRECEDENT
I

I-PRODUITS D'EXPLOITATION
• Ventes de marchandises (en l'état)
• Ventes de biens et services produits 118 970 194,09 118 970 194,09 113 619 618,34
• Variation de stocks de produits(±) (1)
• Immobilisations produites par l'entreprise pour elle-même. 23 106 775,56 23 106 775,56 14 836 801,76
• Subventions d'exploitation
• Autres produits d'exploitation 300 000,00 300 000,00 2 032 899,88
EXPLOITATION

• Reprises d'exploitation; transferts de charges.


TOTAL I 142 376 969,65 142 376 969,65 130 489 319,98
II-CHARGES D'EXPLOITATION
• Achats revendus (2) de marchandises
• Achats consommés (2) de matières et fournitures 48 559 690,96 7 053,99 48 566 744,95 37 110 436,56
• Autres charges externes 24 975 350,47 -67 636,02 24 907 714,45 24 522 079,57
• Impôts et taxes 2 168 411,61 88,00 2 168 499,61 2 758 945,50
• Charges de personnel 44 588 703,69 -4 713 796,15 39 874 907,54 37 626 372,84
• Autres charges d'exploitation 400 000,00 400 000,00 400 000,00
• Dotation d'exploitation 29 030 769,63 29 030 769,63 22 069 044,11
TOTAL II 149 722 926,36 -4 774 290,18 144 948 636,18 124 486 878,58
III-RESULTAT D'EXPLOITATION (I-II) -2 571 666,53 6 002 441,40
I

IV-PRODUITS FINANCIERS
• Produits des titres de participation et autres titres immobilisés. 133 945 000,00 133 945 000,00 50 899 116,00
• Gains de change 233 740,21 233 740,21 59 703,40
• Intérêts et autres produits financiers 22 041 141,80 22 041 141,80 9 606 187,79
• Reprises financières; transfert de charges 196 803,32 196 803,32 81 416,98
FINANCIER

TOTAL IV 156 416 685,33 156 416 685,33 60 646 424,17


V-CHARGES FINANCIERES
• Charges d'intérêts 42 105 983,52 100,00 42 106 083,52 27 018 433,48
• Pertes de change 25 520,59 25 520,59 135 788,99
• Autres charges financières
• Dotations financières 723 870,63 723 870,63 196 803,32
TOTAL V 42 855 374,74 100,00 42 855 474,74 27 351 025,79
VI-RESULTAT FINANCIER (IV-V) 113 561 210,59 33 295 398,38
VII-RESULTAT COURANT (III+VI) 110 989 544,06 39 297 839,78
I

VIII-PRODUITS NON COURANTS


• Produits des cessions d'immobilisations 98 602 181,19 98 602 181,19
• Subventions d'équilibre
• Reprises sur subventions d'investissement
• Autres produits non courants 17 651,00 17 651,00 225 585,00
• Reprises non courantes; transferts de charges
NON COURANT

TOTAL VIII 98 602 181,19 17 651,00 98 619 832,19 225 585,00


IX-CHARGES NON COURANTES
• Valeurs nettes d'amortissements des Immobilisations cédées. 86 920 628,23 86 920 628,23
• Subventions accordées
• Autres charges non courantes 100,00 100,00 317 715,00
• Dotations non courantes aux amortissements et aux provisions.
TOTAL IX 86 920 728,23 86 920 728,23 317 715,00
X-RESULTAT NON COURANT (VIII±IX) 11 699 103,96 -92 130,00
XI-RESULTAT AVANT IMPOTS (VII-X)
XII-IMPOTS SUR LES RESULTATS 1 380 059,00
122 688 648,02
1 380 059,00
39 205 709,78
814 356,00 105
XIII-RESULTAT NET (XI-XII) 121 308 589,02 38 391 353,78
I

TOTAL DES PRODUITS (I+IV+VIII) 397 413 487,17 191 361 329,15
TOTAL DES CHARGES (II+V+IX+XII) 276 104 898,15 152 969 975,37
RESULTAT NET (PRODUITS-CHARGES) 121 308 589,02 38 391 353,78

(1) I Variation de stocks : stock final-stock initial; augmentation (+) ; diminution (-)
(2) I Achats revendus ou consommés : achats - variation de stocks.
BILANS SOCIAUX - EXERCICE CLOS LE 31/12/2008
ACTIF EXERCICE
Brut Amortissements Net L'EXERCICE
et provisions PRECEDENT
I

IMMOBILISATIONS EN NON VALEURS (A) 6 252 765,93 6 108 652,73 144 113,20 216 169,80
• Frais préliminaires 17 199,00 17 199,00
• Charges à répartir sur plusieurs exercices 6 235 566,93 6 091 453,73 144 113,20 216 169,80
• Primes de remboursement des obligations
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES (B) 68 558 558,52 68 212 174,63 346 383,89 608 286,69
• Immobilisation en recherche et développement 67 477 334,97 67 477 334,97
• Brevets, marques, droits et valeurs similaires 1 081 223,55 734 839,66 346 383,89 608 286,69
• Fonds commercial
• Autres immobilisations incorporelles
IMMOBILISATIONS CORPORELLES (C) 64 430 376,66 45 716 290,57 18 714 086,09 16 885 216,54
• Terrains 1 771 534,06 1 771 534,06 1 771 534,06
ACTIF IMMOBILISE

• Constructions 5 930 787,94 741 348,47 5 189 439,47 5 485 978,86


• Installations techniques, matériel et outillage 686 909,39 616 235,22 70 674,17 92 990,03
• Matériel de transport 933 923,92 669 788,69 264 135,23 484 348,49
• Mobilier, matériel de bureau et aménagements divers 50 842 461,68 43 688 918,19 7 153 543,49 9 050 365,10
• Autres immobilisations corporelles
• Immobilisations corporelles en cours 4 264 759,67 4 264 759,67
IMMOBILISATIONS FINANCIERES (D) 1 523 377 375,43 1 523 377 375,43 1 610 301 416,96
• Prêts immobilisés 19 083,73 19 083,73 22 497,03
• Autres créances financières 10 000,00 10 000,00 10 000,00
• Titres de participation 1 523 348 291,70 1 523 348 291,70 1 610 268 919,93
• Autres titres immobilisés
ECARTS DE CONVERSION - ACTIF (E)
• Diminution des créances immobilisées
• Augmentation des dettes de financement
TOTAL I (A + B + C + D + E) 1 662 619 076,54 120 037 117,93 1 542 581 958,61 1 628 011 089,99
I

STOCKS (F)
• Marchandises
• Matières et fournitures consommables
• Produits en cours
• Produits intermédiaires et produits résiduels
ACTIF CIRCULANT

• Produits finis
CREANCES DE L'ACTIF CIRCULANT (G) 766 340 840,12 766 340 840,12 405 025 647,88
• Fournisseurs débiteurs, avances et acomptes 422 596,77 422 596,77 120 992,61
• Clients et comptes rattachés 123 891 761,26 123 891 761,26 80 796 845,50
• Personnel - Débiteur 186 802,53 186 802,53 291 749,59
• Etat - Débiteur 10 264 115,57 10 264 115,57 16 282 334,84
• Comptes d'associés 630 759 412,00 630 759 412,00 306 526 023,00
• Autres débiteurs
• Comptes de régularisation-Actif 816 151,99 816 151,99 1 007 702,34
TITRES ET VALEURS DE PLACEMENT (H) 37 200,00 37 200,00 456 100,00
ECART DE CONVERSION - ACTIF (éléments circulants) (I) 723 870,63 723 870,63 196 803,32
TOTAL II (F + G + H + I) 767 101 910,75 767 101 910,75 405 678 551,20
I TRESORERIE I

TRESORERIE - ACTIF 637 141 373,88 6 461 961,88 988 139,97


• Chèques et valeurs à encaisser
• Banques, T.G et C.C.P. débiteurs 637 075 352,05 6 395 940,05 953 679,71
• Caisses, Régies d'avances et accréditifs 66 021,83 66 021,83 34 460,26

106 TOTAL III


TOTAL GENERAL I + II + III
637 141 373,88
3 066 862 361,17 120 037 117,93
6 461 961,88
2 316 145 831,24
988 139,97
2 034 677 781,16

I Arrêté l'Actif du bilan 2008 à la somme de Deux milliards trois cent seize millions cent quarante-cinq mille huit cent trente et un dirhams et vingt-quatre centimes.

MANAGEM ! RAPPORT ANNUEL 2008


BILANS SOCIAUX - EXERCICE CLOS LE 31/12/2008
I

PASSIF EXERCICE EXERCICE PRECEDENT


CAPITAUX PROPRES
• Capital social ou personnel (1) 850 772 100,00 850 772 100,00
• moins: actionnaires, capital souscrit non appelé
= Capital appelé dont versé.......... 850 772 100,00 850 772 100,00
• Primes d'émission, de fusion, d'apport
• Ecarts de réévaluation
• Réserve légale 63 017 980,58 61 098 412,89
• Autres réserves 300 472 670,00 300 472 670,00
• Report à nouveau (2) 7 986 098,63 99 130 127,54
• Résultats nets en Instance d'affectation (2)
• Résultat net de l'exercice (2) 121 308 589,02 38 391 353,78
TOTAL DES CAPITAUX PROPRES (A) 1 343 557 438,23 1 349 864 664,21
CAPITAUX PROPRES ASSIMILES (B)
• Subventions d'investissement
FINANCEMENT PERMANENT

• Provisions réglementées pour amortissements dérogatoires


• Provisions réglementées pour plus-values en instance d'imposition
• Provisions réglementées pour investissements
• Provisions réglementées pour reconstitution des gisements
• Provisions réglementées pour acquisition et construction de logements
• Autres provisions réglementées
DETTES DE FINANCEMENT (C)
• Emprunts Obligataires
• Emprunts auprès des établissements de crédit
• Avances de l'Etat
• Dettes rattachées à des participations et billets de fonds
• Avances reçues et comptes courants bloqués
• Fournisseurs d'immobilisations, cautionnements reçus et autres dettes de financement
PROVISIONS DURABLES POUR RISQUES & CHARGES (D)
• Provisions pour risques
• Provisions pour charges
ECARTS DE CONVERSION - PASSIF (E)
• Augmentation des créances Immobilisées
• Diminution des dettes de financement
TOTAL I (A+B+C+D+E) 1 343 557 438,23 1 349 864 664,21
I

DETTES DU PASSIF CIRCULANT (F) 279 511 739,70 332 231 799,21
• Fournisseurs et comptes rattachés 66 037 026,56 15 727 210,77
• Clients créditeurs, avances et acomptes
PASSIF CIRCULANT

• Personnel - Créditeur 4 911 041,88 4 921 146,63


• Organismes Sociaux 5 423 001,12 4 202 285,87
• Etat - Créditeur 19 128 800,88 13 516 224,61
• Comptes d'associés - Créditeurs 173 016 677,20 287 584 366,20
• Autres Créanciers
• Comptes de régularisation-Passif 10 995 192,06 6 280 565,13
AUTRES PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES (G) 723 870,63 196 803,32
ECARTS DE CONVERSION-PASSIF (Eléments circulants) (H) 504 029,36 913 130,32
TOTAL II (F + G + H) 280 739 639,69 333 341 732,85
I TRESORERIE I

TRESORERIE - PASSIF
• Crédits d'escompte
• Crédits de Trésorerie
• Banques (soldes créditeurs) 691 848 753,32 351 471 384,10
TOTAL III
TOTAL GENERAL I+II+III
691 848 753,32
2 316 145 831,24
351 471 384,10
2 034 677 781,16
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(1) I Capital personnel débiteur (–)
(2) I Bénéficiaire (+) ; déficitaire (–)

I Arrêté le Passif du bilan 2008 à la somme de Deux milliards trois cent seize millions cent quarante-cinq mille huit cent trente et un dirhams et vingt-quatre centimes.
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RÉSOLUTIONS

PREMIERE RESOLUTION
L'Assemblée générale, après avoir entendu lecture des rapports du Conseil d'administration et des Commissaires aux
comptes, approuve le bilan et les comptes de l'exercice 2008 tels qu'ils sont présentés, se soldant par un bénéfice net
comptable de 121.308.589,02 DH.

Elle approuve également les opérations traduites par ces comptes ou résumées dans ces rapports.

DEUXIEME RESOLUTION
L'Assemblée générale donne aux administrateurs et aux Commissaires aux comptes quitus de l’exécution de leur mandat
pour l’exercice 2008.

TROISIEME RESOLUTION
L'Assemblée générale, après avoir entendu lecture du rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions
visées à l’article 56 de la loi 17-95 approuve les opérations conclues ou exécutées au cours de l’exercice.

QUATRIEME RESOLUTION
L'Assemblée générale décide, sur proposition du Conseil d’administration, d’affecter comme suit les résultats de l’exercice :

• Bénéfice net comptable 121.308.589,02 DH


• Réserve légale (5%) (-) 6.065.429,45 DH
• Report à nouveau sur exercices antérieurs 7.986.098,63 DH
—————————
• Solde 123.229.258,20 DH

qu'elle décide d’affecter au compte report à nouveau.

CINQUIEME RESOLUTION
L'Assemblée générale donne tous pouvoirs au porteur d'un original, d'une copie ou d'un extrait du présent procès-verbal
pour accomplir les formalités prescrites par la loi.

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Rapportannuel

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