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Projet Fin Cycle2
Projet Fin Cycle2
MEMOIRE
Présenté pour l’obtention du diplôme de
LICENCE
Filière : Génie Mécanique
Spécialité : CONSTRUCTION Mécanique
Par :
DJOUDI Yacine
HAMMOUM Mouad
Thème
Les revêtements à base de W réalisés par HVOF
Générale
INTRODUCTION GENERALE
En matière de protection des matériaux, on demande le plus souvent aux pièces de
résister à des sollicitations impliquant simultanément plusieurs phénomènes, par exemple :
abrasion, érosion, frottement, chocs, corrosion, stabilité chimique,…etc. Pour l’amélioration
du comportement des matériaux la tendance est donc, d’une part, d’adapter des solutions
faisant intervenir des techniques de traitements de surface adéquat et d’autre part, de recourir-
à la protection des matériaux par des revêtements durs et réfractaires.
Dans ce contexte, il existe diffèrent procèdes et parmi ces dernier l’hvof qui est utilisé pour
améliorer ou restaurer les propriétés ou dimensions de surface d’un composant. Les matériaux
fondus ou semi-fondus sont projetés sur la surface via un courant gazeux à température et
vitesse élevées (hyper-sonique), générant un revêtement dense qui peut être rectifié afin
d’obtenir une finition de surface de qualité.
1.1 APPLICATIONS
La projection thermique est une technique de revêtement intéressante, car elle permet l’utilisation
d’un vaste choix de matériaux et de processus qui ont un impact réduit sur l’environnement par
rapport processus de placage conventionnels.
Les matériaux de revêtement disponibles pour la projection incluent les métaux, alliages,
céramiques, plastiques et composites.
1.2 PROCESSUS
Comme pour les processus de projection thermique, le matériau de revêtement est chauffé et
propulsé par un courant gazeux sur la surface d’un composant afin d’obtenir une amélioration des
propriétés. Avec le processus HVOF, le flux gazeux est obtenu par mélange et allumage d’oxygène
et d’un carburant (gazeux ou liquide) dans une chambre de combustion, ce qui permet au gaz sous
haute pression d’être propulsé via un gicleur. De la poudre est introduite dans le courant, où elle est
chauffée et propulsée vers la surface du composant. Le revêtement résultant est constitué de fines
lamelles superposées.
Le processus HVOF est utilisé pour améliorer ou restaurer les propriétés ou dimensions de surface
d’un composant. Les matériaux fondus ou semi-fondus sont projetés sur la surface via un courant
gazeux à température et vitesse élevées (hyper-sonique), générant un revêtement dense qui peut être
rectifié afin d’obtenir une finition de surface de qualité.
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Chapitre 1
2.1 DÉFINITION
Le tungstène est un élément métallique très réfractaire, appartenant au groupe Va de la
classification périodique, qui comprend aussi le chrome et le molybdène. Ce métal, de la
famille des éléments de transition, est à la fois un « aristocrate » et un « athlète », dont les
qualités extrêmes exigent soin et précision dans l'élaboration du produit final. Il a été
découvert par Carl Wilhelm Scheele vers 1785 ; son nom, d'origine suédoise (tungstène,
« pierre lourde »), sert à le désigner dans les pays latins et anglo-saxons. En Allemagne et
dans les pays slaves, il est appelé wolfram (d'où son symbole : W). Utilisé d'abord comme
élément d'addition dans les aciers rapides, le tungstène pur a très vite été disponible sous
forme poudreuse. À ce titre, il a joué à deux reprises un rôle fondamental dans deux étapes
historiques de la métallurgie des poudres ; d'abord vers 1910, pour l'élaboration du tungstène
ductile, exigé par les fils de lampe à incandescence, puis vers 1925, dans la découverte et
l'expansion des outils de coupe ou de forage en carbure de tungstène cémenté. Les deux tiers
du tungstène extrait sont mis en œuvre par les techniques de frittage pour obtenir des pièces
ou des demi-produits à caractéristiques mécaniques ou physiques exceptionnelles : dureté,
résistance à l'usure ou à la corrosion, rigidité à très haute température, conductivité électrique.
La majeure partie du tiers restant sert d'addition dans les alliages, tandis qu'une très petite
quantité est transformée en composés chimiques divers.[ CITATION httku \l 1036 ]
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Chapitre 1, Généralités sur le Tungstène
Numéro atomique 74
Masse atomique 183.85 g.mol -1
Electronégativité de Pauling 1,7
Masse volumique 19,3 g.cm-3 à 20°C
Température de fusion 3410 °C
Rayon atomique (Van der Waals) 0,137 nm
Rayon ionique 0,068 nm (+4) ; 0,067 nm (+6)
Configuration électronique [ Xe ] 4f14 5d4 6s2
Energie de première ionisation 768,6 kJ.mol -1
Potentiel standard - 0,05 V ( W+4 / W )
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Chapitre 1, Généralités sur le Tungstène
Caractéristique physiques
Caractéristiques mécaniques
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Chapitre 1, Généralités sur le Tungstène
Le tungstène est remarquable pour ses propriétés mécaniques et physiques. Son point de
fusion est le plus élevé de tous les métaux, ce qui en fait un métal très réfractaire.
Sa dureté est de l’ordre de 6.5 et 7.5 sur l’échelle Mohs, ce qui le situe dans le même
ordre de grandeur que l’acier trempé. Mais c’est sous forme de carbure (WC) que sa dureté est
exceptionnelle. C’est pourquoi il est utilisé sous cette forme pour la fabrication d’outils pour
l’usinage et le décolletage.
Cependant, l’utilisation la plus connue reste la fabrication de filaments pour les
ampoules électriques à partir de composés du tungstène (tungstates).
Il est également utilisé pour réaliser de la soudure verre sur métal car il a un coefficient
de dilatation proche du verre borosilicate. Jusqu’en 1961, on utilisait ce métal pour la
fabrication des petites billes qui se trouve à la pointe des stylos à bille : maintenant c’est de
l’inox, qui évite les problèmes d’oxydation.
L'usinage du tungstène nécessite une bonne connaissance du matériau. Les procédés de
mise en forme comme le cintrage ou le pliage doivent généralement être appliqués au-dessus
de la température de transition fragile-ductile.
Dans le cas du tungstène, cette température est plus élevée que pour le molybdène. Plus
les feuilles à traiter sont épaisses, plus la température de préchauffage nécessaire est élevée.
Les feuilles nécessitent une température de préchauffage plus élevée pour la coupe et le
poinçonnage que pour les opérations de pliage.
Il est difficile d'utiliser des procédés d'usinage avec le tungstène. Nos alliages de
tungstène contenant de l'oxyde de cérium ou de l'oxyde de lanthane sont légèrement plus
faciles à couper. Cependant, le niveau d'usure des outils est toujours très important et des
ébréchures peuvent apparaitre. Dans le tableau ci-dessous ne montre les caractéristiques
(tableau 1)[ CITATION htt \l 1036 ]
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Chapitre 1, Généralités sur le Tungstène
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Chapitre 2
La tribologie
3 LA TRIBOLOGIE
3.2 L’USURE
L'usure est un phénomène complexe et il n'y a pas une définition unique en tribologie.
L'usure peut néanmoins être définie comme la perte ou le déplacement non désiré de
Matière à la surface d'un solide au mouvement relatif ou en contact avec une autre
Substance.
L'usure d'un matériau peut avoir plusieurs origines (diffusion atomique, adhésion...) et être
Influencée par de nombreux paramètres. Ce phénomène est constitué de trois étapes reliées
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Chapitre 2, La tribologie
Les unes aux autres et qui se déroulent sur des points de contact individuels soient
L’interaction des surfaces, les changements dans la couche de surface et l'endommagement
Des surfaces. II faut garder à l'esprit que ce n'est pas une propriété intrinsèque du matériau.
L'usure dépend tout autant des conditions mécaniques et thermiques imposées par le
Contact que des matériaux en contact. [ CITATION Jon \l 1036 ]
D-autre part, nous devons distinguer l'usure douce de l'usure sévère. L'usure douce
Survient généralement sous de faibles charges où les interactions métalliques restent
Limitées. Les débris d'usure sont constitués de fines particules et sont souvent sous la forme
D’oxydes. Il n'y a pas de déformation sous la surface du matériau. L'usure sévère apparaît
Lorsque des pressions plus fortes sont appliquées. i1 y a une déformation plastique au-dessous
de la surface. Les débris obtenus ont une taille plus importante, de l'ordre de 1
Millimètre carrée. II est intéressant de remarquer la rapidité de transition d'un mode à l'autre
lorsque la charge appliquée est accrue (Figure 2).
E. Rabinowicz répertorié quatre mécanismes d'usure fondamentaux schématisés à la
Figure (3) [11] :
L'adhésion ;
L'abrasion ;
La fatigue de surface ;
La réaction tribochimique
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Chapitre 2, La tribologie
L'usure adhésive se rencontre lorsque des surfaces glissent l'une contre l'autre. Les fortes
Pressions entre les aspérités en contact résultent d'une déformation plastique. Il y a
Formation et destruction des jonctions interraciales mais aussi transfert de matière d'une
Surface à l'autre.
Il est aussi possible de différencier les types d'usure en fonction du mouvement relatif
entre
Les éléments du système tribologique comme le montre la Figure 4. On distingue alors
L’usure par glissement, par roulement, par impact, par érosion et par petits débattements
(Mouvements alternatifs de faible amplitude et de haute fréquence).[ CITATION Zum \l 1036
]
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Chapitre 2, La tribologie
Figure 4: Classement des processus d'usure en fonction du mouvement des corps mis en
jeu
3.2.1 Usure adhésive
Cette forme d’usure apparaît lorsque deux surfaces glissent l'une sur l'autre. I.V.
Kragelskii représente une revue des relations proposées jusqu'au Milieu du 20eme siècle.
Mais. Jusque dans les années 50, il n'y avait pas vraiment de loi qui régissait le phénomène
D’usure par glissement même si les scientifiques admettaient deux tendances :
L'usure augmente avec la distance parcourue mais pas d'une façon linéaire ;
L'usure augmente avec l'accroissement de la dureté du matériau. [ CITATION Kra \l 1036 ]
(1)
Avec K=k/3 et P=H
K est le coefficient d'usure et H la dureté la plus faible des deux surfaces. K permet de
Comparer de façon fiable l'usure de différents systèmes.
Dans le cas des métaux, les connaissances actuelles des mécanismes d'usure par glissement
Ont montré que ceux-ci dépendent de : [ CITATION Bhu \l 1036 ]
La structure électronique des matériaux : l'adhésion sera plus forte lorsqu'un
des matériaux agit comme donneur d'électrons et l'autre comme accepteur ;
L'aptitude des matériaux à former des solutions solides ou des composés
intermétalliques ;
La structure cristalline : les composés qui cristallisent dans le système
hexagonal compact subissent en général une usure moins importante que ceux
qui sont cubiques centrés ou cubiques à faces centrées ;
L'orientation du cristal : l'usure est plus faible lorsque la densité atomique est
élevée
D'autre part, il faut prendre en considération trois facteurs dépendant les uns des autres
[ CITATION Hut \l 1036 ]:
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Chapitre 2, La tribologie
Les tensions mécaniques : les plus importantes sont la tension normale à la
surface de chaque corps en glissement et les tensions de cisaillement sous
la surface. La première contrôle l'étendue de la plasticité aux contacts des
aspérités tandis que la seconde dépend de la valeur du coefficient de
frottement µ ;
Le phénomène d'oxydation : dans l'air, pratiquement tous les métaux se
recouvrent d'une fine couche d’oxyde ;
La température : elle varie avec la vitesse de glissement et à un certain
moment elle peut être supérieure à 1 000 K. La Figure 6 illustre l'influence
de la charge normale et de la vitesse de glissement sur la sévérité de l'usure
et sur la température de 1' interface.
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Chapitre 2, La tribologie
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Chapitre 2, La tribologie
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Chapitre 2, La tribologie
3.3 LA CORROSION
3.3.1 Introduction
La corrosion peut être définie comme une dégradation physique d’un matériau et
L’altération de ses propriétés chimiques sous l'influence de son milieu environnant.
L’importance de la corrosion n’est plus à démontrer. En effet, elle peut affecter de
Nombreuses matériaux, en particulièrement, les aciers qui constituent les matériaux de base
Dans la construction de nombreuses structures sont fortement exposés à la corrosion qu’ils
Soient au contact d’atmosphères humides, immergés en eau douce ou saline, implantés dans
Les sols ou en présence de solutions plus ou moins agressives. [ CITATION NLe \l 1036 ]
3.3.2 Définition
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Chapitre 2, La tribologie
3.3.3.2 Corrosion galvanique
Appelée aussi corrosion bimétallique, elle est due à la formation d'une pile
Électrochimique entre deux métaux qui diffèrent par leur potentiel de corrosion. Le métal
Ayant le potentiel de corrosion le plus négatif subit une corrosion accélérée par l'autre métal.
Elle est due à une différence d'accessibilité de l'oxygène entre deux parties d'une
Structure, créant ainsi une pile électrochimique. Cette attaque sélective du métal est observée
dans les fissures et autres endroits peu accessibles à l’oxygène. [ CITATION Mar \l 1036 ]
3.3.4.1 Corrosion par piqures
C'est une forme de corrosion localisée produite par certains anions, notamment les
Halogènes et plus particulièrement les chlorures, sur les métaux protégés par un film d'oxyde
Mince. Elle induit typiquement des cavités de quelques dizaines de micromètres de diamètre.
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Chapitre 2, La tribologie
3.3.4.2 Corrosion inter granulaire
C'est une autre forme de corrosion localisée s'attaquant aux joints de grains, rendant la
Structure mécaniquement fragile.
3.3.4.3 Corrosion sous-contrainte
L’oxygène joue un rôle important dans les mécanismes de corrosion du fer et des
Alliages de fer en milieu aéré. Dans l’eau de mer aérée, la concentration en oxygène dissous
Est très variable puisqu’elle dépend des facteurs physiques, chimiques et biologiques
suivants :
Échanges à l’interface air/océan, diffusions et mélanges au sein de la masse d’eau,
Phénomènes de photo-oxydation, réactions d’oxydation chimique, etc. La dissolution de
L’oxygène est gouvernée par des lois physiques et dépend de la pression atmosphérique, de la
Température et de la salinité de l’eau. La solubilité de l'oxygène décroît lorsque la
température et la salinité augmentent, mais elle s’accroît avec la pression. La solubilité de
l’oxygène est de2,8.10-4 mol/l à 20°C en eau pure alors qu’elle est réduite à 2,3.10-4 mol/l à
20°C pour une salinité de 35%. En général, la concentration en oxygène dissous est comprise
entre 0 et 5.10-3mol/l. [ CITATION NLe1 \l 1036 ].
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Chapitre 2, La tribologie
3.3.5.2 Influence de PH
Figure 13: Influence de la concentration en NaCl sur la corrosion de Fer danses Solutions aérées.
3.3.5.4 Température
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Chapitre 2, La tribologie
3.3.6 Facteurs métallurgique
Les facteurs métallurgiques sont nombreux et ont de grandes influences sur les
Processus réactionnels de la corrosion. Nous ne citerons sommairement que les plus
Importants, à savoir:
composition de l'alliage;
procédé d'élaboration;
impuretés;
traitements thermiques;
traitements mécaniques;
additions protectrices;
caractéristiques cristallographiques (il s'agit essentiellement du type de structure à
L’échelle du réseau et de la dimension des grains) [ CITATION JBe \l 1036 ]
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Chapitre 3
La projection thermique
4 LA PROJECTION THERMIQUE
La projection thermique permet d'obtenir des dépôts denses et durs avec des taux de porosité
relativement faible, la grande vitesse et la température convenable associées au procédé HVOF
assure le bon étalement des particules sur le substrat et un bon contact interfacial et interlamellaire,
naturellement ceci explique la diminution du taux de porosités et des oxydes et le bon accrochage
mécanique.
Et en ce qui concerne les avantages de cette technique elle est réalisée avec des couts réduit et
améliore les performances et les propriétés électrique avec une possibilité d’utiliser les composants
dans des températures plus élevés ou plus basse et aussi dans des environnements chimiques
exigeants elle améliore aussi l’efficacité des matériaux et la durée de vie des composant en contact
C’est pour cela que Le point plus important pour l'avenir de la projection thermique concerne
certainement la prise de conscience, au niveau des bureaux d'études notamment, des possibilités
offertes par l'ensemble des procédés proposés et donc la possibilité de les intégrer dès la conception
d'une pièce.
Conclusion
Références
bibliographiques
Références bibliographiques
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Archard J.F., J. o.-9. (s.d.).
Bhushan B. and Gupta B.K., H. o.-H. (s.d.).
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Références bibliographiques
Remarque :
- La mise en page est très mal faite
- Les références bibliographiques : enlever
toute référence d’un site internet
- La liste des figures et tableau elle doit être
insérer automatiquement
- Ecrire l’introduction générale et la
conclusion
- Les remerciements et dédicaces
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