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Exe
ercices : les dériivés mono
m haloggénés des
Plan du cours Première période allcane
es.
Huitième chapitre
Exe
ercice 1 : SN
Substitutions
Exe
Nucléophiles et
ercice 2 : méca
anisme SN2
k
Eliminations
S
PCSI
Diaporama projeté
LES DERIVES
jeudi 2 février 12 1
MONOHALOGENES
ENFLURANE
2
La chimie organique
Depuis
ses
débuts,
que
l’on
peut
situer
lorsque
Wöhler
a
synthétisé
l’urée
en
1828,
la
chimie
organique
a
considérablement
évolué
;
elle
était
destinée
à
fournir
des
biens
de
consommation
courante
(colorants,
teinture,
parfums,
aspirine,
quinine,…).
Depuis
ces
débuts,
assez
humbles,
la
chimie
organique
a
déplacé
ses
centres
d’intérêt
vers
les
domaines
de
la
médecine,
de
l’ingénierie,
de
l’agriculture,
de
la
cosmétique
ou
encore
les
communications
ou
de
l’énergie.
!
!
3
Dans cet exposé
A
l’aube
des
années
2000,
une
prise
de
conscience
a
eu
lieu
également
:
il
ne
s’agit
plus
uniquement
de
répondre
à
des
demandes
toujours
croissantes
de
matière
produite,
mais
de
produire
plus
tout
en
polluant
moins.
Cette
prise
de
conscience
a
été
formalisée
par
le
livre
de
Paul
Anastas
et
John
Warner,
«
Green
chemistry
:
theory
and
practise
»,
paru
aux
Etats-‐Unis
en
1998.
Les
déYis
relevés
par
les
chimistes
consiste
à
créer
de
nouvelles
réactions
chimiques
(c’est
l’aspect
fontamental,
lié
à
la
recherche)
et
à
imaginer
de
nouveaux
procédés
(c’est
l’aspect
appliqué,
lié
au
développement
industriel)
aYin
de
respecter
les
douze
principes
de
la
chimie
verte
et
de
contribuer
à
l’essor
d’une
chimie
durable.
4
Dans cet exposé
Les
réactions
en
chimie
organique
peuvent
être
classées
soit
par
type
de
réaction,
soit
par
type
de
mécanisme.
Dans
cet
exposé,
et
selon
les
prescriptions
du
programme,
nous
limiterons
à
trois
grands
types
de
réaction
:
Nous
pourrions
y
ajouter
les
réarrangements,
qui
ne
seront
pas
du
tout
abordés
dans
la
suite.
5
Les 3 types de réaction étudiées 1/3
6
Les 3 types de réaction étudiées 2/3
7
Les 3 types de réaction étudiées 3/3
8
page 6
Quelques définitions
10
-
est également employé comme substantif. Exemple : l’anion Cl est le
nucléofuge dans l’hydrolyse d’un chlorure d’alkyle. ♦ Voir aussi page 6 :
nucléophile, adj.
♦ Domaine : Chimie. ♦ Définition : 1. Se dit d’un réactif qui forme avec
un autre réactif, l’électrophile, une liaison en apportant le doublet
d’électrons liants. 2. Qualifie également toute transformation impliquant
un processus de ce type. ♦ Note : 1. Ce terme est également employé
comme substantif. Exemple : l’ion OH- peut être le nucléophile dans
l’hydrolyse d’un chlorure d’alkyle. 2. Les réactifs nucléophiles sont des
bases de Lewis. ♦ Voir aussi : électrophile. ♦ Équivalent étranger :
nucleophile (n.), nucleophilic.
Source : Journal officiel du 18 avril 2001.
11
104
page 6
Quelques définitions
électrophile, adj.
♦ Domaine : Chimie. ♦ Définition : 1. Se dit d’un réactif qui forme avec
un autre réactif, le nucléophile, une liaison dont les deux électrons
proviennent du nucléophile. 2. Qualifie également toute transformation
impliquant un tel processus. ♦ Note : 1. Ce terme est également employé
comme substantif. Exemple : lors de la nitration du benzène, le cation
NO2+ est l’électrophile. 2. Les réactifs électrophiles sont des acides de
Lewis. ♦ Voir aussi : électrofuge, nucléophile. ♦ Équivalent étranger :
electrophile (n.), electrophilic.
Source : Journal officiel du 18 avril 2001.
empilement, n.m.
♦ Domaine : Chimie. ♦ Définition : Disposition compacte des atomes,
des molécules ou des ions dans une structure organisée, par exemple une12
structure cristalline. ♦ Équivalent étranger : close packing, stacking.
page 7
La sélectivité
13
La sélectivité
Où
Qui Comment
14
La sélectivité 1/3
Où
Qui Comment
cétone
ester
amide
alcool
15
page 8
La sélectivité 2/3
Où
Qui Comment
La
régiosélectivité
va
traduire
la
capacité
à
toucher
sélectivement
un
atome
au
sein
d’une
fonction
réactive
(par
exemple,
quel
atome
de
carbone
C
de
la
double
liaison
CC
?)
alcool secondaire
La sélectivité 3/3
Où
Qui Comment
La
stéréosélectivité
va,
elle,
se
baser
sur
la
capacité
à
former
un
produit
ayant
une
structure
tridimensionnelle
déYinie
;
il
s’agira
donc
de
contrôler
la
façon
dont
les
substituants
vont
se
positionner
dans
l’espace
par
rapport
à
certains
éléments
de
symétrie
de
la
molécule.
HO OH A B
A B KMnO4 / H2O
C C E D
C C B + C C
A
E D D HO OH
E
O stéréosélectivité
A B stéréospécificité
C C A OH
A B 1) RCO3H HO B
E D E
D C C B
C C + A C C +
E D 2) NaOH/H2O E OH HO D
A B
C C
E O D stéréosélectivité 17
stéréo
Partie I :
Substitution
Nucléophile et
Elimination
18
page 10
19
page 11
Présentation
R désigne un groupe alkyle, donc dérivant d’un alcane ; ce ne sera pas un groupe aryle,
comme le groupe phényle.
Quatrième chapitre
Exe
ercices : les dériivés mono
m haloggénés des
Pas d’insaturation dans ces composés (à moins qu’il y en ait dans le groupe noté « R »).
allcane
es.
20
page 11
H H3C
H3C
C Br C Cl
C Br
H3CH2C H3CH2C
H3CH2C
H H H3CH2CH2C
21
dérivés monohalogénés ou monohalogénoalcanes
H
H3C H3C
C Cl
C Br C Br
H3C H 3C
H H3C H 3C
bromure de chlorure d’
tertiobutyle isopropyle
22
dérivés monohalogénés ou monohalogénoalcanes
tBuCl
CH2Cl2
CCl4
23
Obtention : halogénation des alcanes
24
H3C
page 14
1.2. Polarisation de la liaison carbone-halogène.
En accord avec les différences d’électronégativité des atomes C d’une part et X d’autre part,
Structure et réactivité
l'atome d'halogène attire à lui les deux électrons de la liaison parce qu'il est plus électronégatif
que l'atome de carbone. La liaison C-X n'est pas purement covalente, elle a un certain caractère
ionique : l'atome d'halogène est porteur d'une charge partielle -, l'atome de carbone porte une
charge partielle +.
H
109°28'La liaison C-X se comporte donc comme un petit dipôle électrique : elle est polarisée, et la
molécule RX possède un moment dipolaire permanent. Le moment dipolaire est une grandeur
C Cl
vectorielle :
H3C
H3C
I H
µHI
µHI
H µ
Cl
H3C
H3C
Parce que l’électronégativité - échelle de Pauling - notée , augmente de l'iode au chlore (elle
25
augmente quand on remonte une colonne de la classification périodique), il en résulte que :
page 14
c ro is s an t e
polarisation
C-Cl
C-Br
C-I
26
électronique permanent, "statique".
Un autre effet est très important, il s'agit de la polarisabilité de la liaison C-X. Dans un atome, les
électrons éloignés du noyau sont responsables de l'établissement des liaisons chimiques, ce sont page 14
les électrons de valence. Ces électrons sont moins liés au le noyau atomique quand l'atome est
volumineux. Ces électrons seront très sensibles à l'approche d'un champ électrique créé par un
La liaison C-X est polarisable et la liaison la plus polarisable
réactif approchant. Il en résultera une nouvelle distribution de la densité électronique entre les
Polarisabilité des liaisons
atomes C et X. Ce phénomène porte le nom de polarisabilité. C’est une mesure de la capacité
des électrons de la couche de valence à suivre l’influence d’un champ électrique externe.
est la liaison C - I, puis C - Br, la liaison C - Cl est la moins
Ceci est un effet électronique "dynamique".
L'atome I étant plus volumineux que l'atome de brome, plus volumineux que l'atome de chlore, il Volume de
en résulte que la liaison la plus polarisable est la liaison C-I. Moment polarisabilité
augmente aussiElectronégativité
Cette polarisabilité de la liaison Longueur quand la longueur de la liaison augmente
Liaison C-Y dipolaire
(pm)
(électrons plus éloignés des noyaux). Or, d'après les données quide Y c'est la liaison C-I qui est 30
suivent,
la plus longue. (debye) (10 en m3)
En conclusion :
C-C 154 2.5 0 0.52
C-N 148 3.0 0.7 0.60
C-O 143 3.5 0.8 0.58
C-F 135 4.0 1.51 0.62
La liaison C-X est polarisable et la liaison la plus polarisable est la
C-Cl 177 3.2 1.57
liaison C - I, puis C - Br, la liaison C - Cl est la moins polarisable.
2.56
C-Br 194 3.0 1.48 3.63
C-I 214 2.7 1.29 5.65
C-H 109 2.2 0.4 0.67
27
page 14
c ro is s an t e
polarisation
C-Cl
C-Br
C-I
28
page 14
é c ro i s s a n t e
p o l ar i s a b i l i t
C-I
C-Br
C-Cl
29
page 16
30
page 16
31
SUBSTITUTIONS NUCLÉOPHILES
32
page 17
33
BILAN GENERAL D’UNE SN
SN
Y R X R Y X
Dans
tous
les
cas,
qu’il
soit
neutre
ou
bien
anionique,
le
réactif
nucléophile
porte
un
doublet
libre.
34
Exemples
3. La réaction SN2
36
page 19
Selon
ce
mécanisme,
le
réactif
est
attaqué
par
un
nucléophile
à
partir
du
côté
opposé
au
groupe
sortant
et
l’établissement
d’une
liaison
s’effectue
en
même
temps
que
la
rupture
de
la
liaison
entre
l’atome
de
carbone
et
le
groupe
sortant.
Cette unique étape du mécanisme SN2 est bimoléculaire : il s’agit d’une SN2.
37
Les groupes volumineux gênent l’approche du
carbone électrophile
Accès facile
38
Les groupes volumineux gênent l’approche du
carbone électrophile
Accès facile
39
Les groupes volumineux gênent l’approche du
carbone électrophile
40
page 19
Me Me Me
δ− δ+ δ−
C Br I C Br I C + Br
I δ+ δ−
Et H
H Et H Et
Me Me Me
δ− δ+ δ−
C Br I C Br I C + Br
I δ+ δ−
H Et
Et H Et H
42
page 21
43
page 21
44
page 21
Me Me
I- C Br I C Br-
Et Et
H H
(R)-(-)-2-bromobutane (S)-(+)-2-iodobutane
Inversion relative
de configuration
ou Inversion de WALDEN
45
Mécanisme de la réaction SN2
Etat de transition
46
Influence du groupe alkyle R
Accès facile
C H3 C H2 B r
47
Influence du groupe alkyle R
Accès facile
C H3 C H2 B r
48
réactivité : influence du groupe alkyle
Me M
I- C B
Br I C
Et
Me Me
e H H
(R)-(-)-2-brromobutane (S)-(+)-2-iodo
I- C B
Br I C Br- In
nversion relativ
d configuration
de
Et Et ou Inversion de WAL
H H 2.3.Influence de
d quelquess facteurs sur
s la réactio
on SN2
(R)-(-)-2-brromobutane (S)-(+)-2-iodobu
utane
In
nversion relative Influence du grouppe alkyle R
d configuration
de H
ou Inversion de WALD DEN C 3
CH
CH3
B
Br H
CH3 Br H
H
2.3.Influence de
d quelquess facteurs sur
s la réactio
on SN2 Br H
H
Br CH3 CH3
CH3
a n t e
moins
s s
Influence du grouppe alkyle R
cro i
réactivité
H
C 3
CH
CH3
H B
Br H réac
ctivité crois
ssante par le mécanism
me S N2
CH3 Br
H H
Br H
Br CH3 CH3
plus
RX RX
CH3
moins
RX
tertiaire réac
ctivité crois
ssante par le mécanism
me S N2
secondaire primaire Illu
ustration de la gên
gêne stérrique importante
e des 3 groupes
s méthyles
d'une S
49
app
proche peu gêné
ée par les 3 atom
mes d'hydrogène
e
Illu
ustration de la gênee stériquee lors
page 22
RX RX RX
tertiaire secondaire primaire 50
réactivité : influence du nucléofuge
51
page 23
52
réactivité : influence du nucléophile
-!
H!2!O!! ! ! !<! ! ! ! !O!H!
-!
R!O!H! ! ! ! !<! ! ! ! !R!O!
-!
N!H!3! ! ! ! !<! ! ! ! !N!H!2!
-!
R!S!H! ! ! ! !<! ! ! ! !R!S!
53
Nucléophilie comparée
Effectiveness Nucleophile
Br -, I-
- -
BONS nucléophiles
Good CH 3S , RS
HO-, CH3 O-, RO-
CN -, N3 -
Cl-, F -
CH 3COO-, RCOO-
nucléophiles MOYENS
Moderate
CH 3SH, RSH, R 2 S
NH3 , RNH2 , R2 NH, R 3 N
H2 O
FAIBLES nucléophiles
Poor CH 3OH, ROH
CH 3COOH, RCOOH
54
réactivité : influence du solvant
Propanone DMSO
55
réactivité : influence du solvant / exemple
Solvent! k!(solvent)!
Type! Solvent! k!(methanol)!
C!H!3!C! N! 5000!
polar aprotic! (!C!H! )! N!C!H!O! 2800!
3! 2!
(!C!H!3!)!2!S!=!O! 1300!
ETAT DE TRANSITION
H
δ− δ− liaison CO presque formÈe
Ep HO C I
HO Me-I
REACTIFS
I Me-OH
PRODUITS
57
coordonnÈes rÈactionnelles
Profil énergétique de la réaction SN2
58
Retour sur le déroulement stéréochimique de la
réaction SN2
CH3
H3C
inversion de configuration
HO
Br
+ NaOH - NaBr H
H
C6H13
H13C6
(2R)-(-)-2-bromooctane (2S)-(+)-octan-2-ol
(α)D = - 34,25∞ (α)D = + 9,9∞
puretÈ ÈnantiomÈrique : 100 % puretÈ ÈnantiomÈrique : 100 %
inversion de Walden
59
Retour sur le déroulement stéréochimique de la
réaction SN2
2 1
SCH3
H3CS
2
1 inversion de configuration C Br
-
CH3CH2O
-
C H3CH2CO
Br
RELATIVE H
H
CH3
H3C
3 (1S) 3
(1S)
60
page 26
4. La réaction SN1
61
page 26
CH3
Etape cinétiquement limitante CH3
k1
H3C C Br H3C C + Br-
k-1
CH3 CH3
carbocation
CH3
CH3
H O + H3C C k2 >> k1
HO C CH3
CH3
CH3
62
page 26
La première étape cinétiquement limitante est monomoléculaire : il s’agit d’une SN1.
v = k.[RX]
On
notera
que
la
vitesse
de
la
réaction
est
indépendante
de
la
concentration
en
réactif
nucléophile.
63
page 27
CH3
(S)
H3C HO
voie A H
Et
Et H
H3C
voie A voie B
(R)
voie B OH
H
Et
H O
50:50 on obtient un
mélange racémique
64
Conclusion :
65
page 28
66
Influence de quelques facteurs sur la réaction SN1
67
page 29
ro i s s a n t e
réactivité c
RX RX RX
primaire secondaire tertiaire
68
page 30
La
réaction
SN1
est
favorisée
pour
les
dérivés
tertiaires
et
avec
tous
les
autres
dérivés
qui
conduisent
à
des
carbocations
stables.
C!H!2!=!C!H!-!C!H!2! C!H!2!-!C!H!=!CH
! !2!
Carbocation primaire
stabilisé
allylique
70
Influence du nucléofuge
é c ro i s s a n t e
réactivit
Cl-
RO- Br-
NH2- I-
HO-
nucléophiles bases
bases nucléophiles
71
Influence du nucléophile
v = k.[RX]
72
influence du solvant
Dielectric
Constant
Solvent Structure (25°C)
Water H2 O 79
Formic acid HCOOH 59
Methanol CH3 OH 33
Ethanol CH3 CH2 OH 24
Acetic acid CH3 COOH 6
73
influence du solvant : exemple
C H3 C H3
solvolysis
C H3 C C l + R O H C H3 C O R + H C l
C H3 C H3
k(solvent)
Solvent k(ethanol)
water 100,000
80% water: 20% ethanol 14,000
40% water: 60% ethanol 100
ethanol 1
74
Profil énergétique de la réaction SN1
H3C
ETAT DE TRANSITION
C
liaison CBr presque rompue
Ep H3C
CH3 ETAT DE TRANSITION
liaison CO presque formÈe
δ− δ+ CH3
Br C CH3
CH3
H3C
δ+ δ−
H3C C OH
H3C
Ea2
HO Ea1
CH3
Br C CH3
CH3
CH3
HO C
REACTIFS CH3
Br
CH3
PRODUITS
75
Postulat de Hammond [1955]
«
Lorsque
deux
états
consécutifs
–ex
:
un
état
de
transition
et
un
intermédiaire
réactionnel-‐
apparaissent
consécutivement
lors
d’une
réaction
et
ont
une
énergie
voisine,
leur
interconversion
s’effectue
avec
un
mimimum
de
réorganisation
».
76
Le postulat de Hammond
C’est
un
postulat
qui
a
été
énoncé
en
1955
par
Hammond.
!
!
77
Le postulat de Hammond
Ep Ep
Etat de Etat de
transition transition
précoce tardif
Réactif
Intermédiaire
Intermédiaire Réactif
C.R
78
Influence de la polarité du solvant
Energie
potentielle
E.T 1
Ea1
E.T 2
Le solvant
S2
est plus
Ea2 polaire
que
le solvant S1
carbocation
intermédiaire
79
mercredi 28 janvier 2015 :
décès d’Yves Chauvin, prix Nobel de chimie en 2005
80
déroulement de la réaction SN1
81
déroulement de la réaction SN2
82
S5.NS11 versus
N versus
S 2
N SN2 en fonction des structures
5.1. SN1 ou SN2 en fonction des structures
S 1 versus S 2
SN1 N
ou SN2 en fonction des N
variations structurales variations structurales
5.3. SN1 versus SN2 de différentes chlorures d’alkyle lors d’une solvolyse. 84
SN1 versus SN2 vitesse de solvolyse
Vitesse
de
solvolyse
des
chlorures
d’alkyle
dans
l’éthanol
aqueux
à
50%
à
44,6°C
Y X
R
R
Y X
86
Les réactions
d’éliminations
87
extrait de « Au
cœur
des
réactions
chimiques : la vie privée des atomes » de Peter Atkins / Ed. de Boeck
89
IV Les réactions d’élimination ; étude de la réaction d’élimination E2
L'atome d'halogène exerce un effet inductif attracteur qui se transmet de liaison en liaison, en
s'atténuant cependant. Il en résulte que les atomes d'hydrogène liés au(x) atomes de carbone(s) en
position β de l'halogène, ont un caractère acide, et qu'ils pourront être arrachés sous l'action d'une
base forte.
R R R
X
R
base
(β) δ+ base forte
90
+ (α) + X + baseH
chauffage
Le bilan de la réaction d'élimination sera le passage du dérivé monohalogéné à l'alcène :
R R R
X
R
base
(β) δ+ base forte
+ (α) + X + baseH
chauffage
δ+ R
H H H R
il y a élimination de HX
Exemple :
CH3
- + H3C
CH3-CH2-O Na
H3C C Br C CH2
éthanol
55°C H3C
CH3
91
ène exerce un effet inductif attracteur qui se transmet de liaison en
ndant. Il en résulte que les atomes d'hydrogène liés au(x) atomes de ca
alogène, ont un caractère
Réactions acide, et qu'ils pourront être arrachés sous l'a
de béta-élimination
R2
X
R3
R1
H H
Base
réaction avec les bases
réactions d'élimination E 92
Bilan général d’une réaction de béta-élimination
H
β α
C C + CH 3 CH2 O-Na+
CH3 CH2 OH
X
A haloalkane Base
dérivé RX base FORTE
C C + CH3 CH 2OH + Na+ X -
alcène
An alkene
93
exemple
94
La réaction est régiosélective
HO- K+
H3C CH2 CH CH3 H3C CH CH CH3 H3C CH2 CH CH2
éthanol
80°C
Br 75% 16%
régiosélective OH
9%
(il se forme un peu de produit de SN)
95
La réaction est régiosélective
B!r! C!H!3!C!H!2!O!-!N!a!+!
+!
C!H!3!C!H!2!O!H!
2-Bromo-2-! 2-Methyl-2-butene! 2-Methyl-1-butene!
methylbutane! (major product)!
B!r! C!H!3!O!-!N!a!+!
+!
C!H!3!O!H!
1-Bromo-1-methyl-! 1-Methyl-! Methylene-!
cyclopentane! cyclopentene! cyclopentane!
(major product)!
96
La règle de Saytzev
L o r s
d e
l a
r é a c t i o n
d e
déshydrohalogénation
d’un
dérivé
monohalogéné,
en
présence
d’une
base
forte
et
par
chauffage,
on
obtient
majoritairement
l’alcène
le
plus
stable.
L’alcène
le
plus
stable
est
très
souvent
le
plus
substitué
»
1841 – 1910
97
début de l’histoire
98
épisode 2...
99
épisode 3
100
Peter Atkins
101
Deux mécanismes limites sont là aussi généralement admis : le mécanisme E1 et le mécanisme
E2.
Nous n’envisageons que le mécanisme E2 dans la suite du cours parce que tous
les dérivés monohalogénés réagissent essentiellement suivant ce mécanisme.
La$ réaction$ d’élimination$ E2$ a$ lieu$ selon$ un$ mécanisme$ synchrone$ au$ cours$
duquel$ l’extraction$ de$ l’atome$ d’hydrogène$ et$ celle$ de$ l’halogène$ ont$ lieu$ en$
même$temps.$
Br
CH3
H3C
H
B
Illustration du mécanisme E2
102
41
Mécanisme E2 : H et Br en position décalée anti
Br
CH3
H3C
H et Br doivent être en position
H et Br doivent Í tre en position dÈcalÈe ANTI lors
CH3
Décalée ANTI
H3C de l'Èlimination E2
H
B
103
Mécanisme E2 : mouvement des électrons
-
CH3 O:
CH3 O
H H
C C
C C
Lv
-H and -Lv are anti and coplanar Lv
(dihedral angle 180°)
Leaving Group
H3 C H
Ph CH3
alcène Z
(Z)-2-phénylbut-2-ène
107
Exemple E2 : représentation de Newman
Cl
CH3 Ph
CH3 Ph
H CH3
H CH3
H
Base
108
Dernière illustration...
La
réaction
d’élimination
E2
a
lieu
selon
un
mécanisme
synchrone
au
cours
duquel
l’extraction
de
l’atome
d’hydrogène
et
celle
de
l’halogène
ont
lieu
en
même
temps.
109
Stéréospécificité de la réaction E2
E2 avec le 2-bromo-3-méthylpentane
RR alcène E SR alcène E
SS alcène Z RS alcène Z
La
réaction
d’élimination
E2
est
stéréospéci:ique
ANTI.
110
Mécanisme E2 sur un dérivé du cyclohexane
H et Br dooivent être dans un mê
H
Me équilibrre
Br
H
H
H
Quel atome H va être éliminé lors de la réaction E2 ?
Aucun
n atome H 111
Mécanisme E2 sur un dérivé du cyclohexane
H et Br dooivent être dans un mê
H
Me équilibrre
Br
H
H
H
AUCUN H et Br en position décalée ANTI
Aucun
n atome H 112
nd
canisme exemp
2 E2 sur
s le : illustrat
un dérivtionvé bromé
du méc anismedu
Eu2 sur
scyclohexan
un dériv ne :duu cyclohexanne :
vé bromé
H
Seul cet atome H est en
Aucun n atome H n'est en n H
H position décalée ANTI par
positiion décalée
e ANTI parr Br
rappo
ort à Br rapport à Br
ée
e ANTI parr position décalée ANTI par
rapport à Br
113
Mécanisme E2 sur un dérivé du cyclohexane
CH3 O-Na+
+
Cl CH 3OH
cis-1-Chloro-2- 1-Isopropyl- (R)-3-Isopropyl-
isopropyl- cyclohexene cyclohexene
cyclohexane (major product)
CH3 O-Na +
Cl CH 3OH
trans-1-Chloro-2- (R)-3-Isopropyl-
isopropyl- cyclohexene
cyclohexane
114
Mécanisme E2 sur un dérivé du cyclohexane
Règle de Saïtzev :
OK
CH3 O-Na+
+
Cl CH 3OH
cis-1-Chloro-2- 1-Isopropyl- (R)-3-Isopropyl-
isopropyl- cyclohexene cyclohexene
cyclohexane (major product)
CH3 O-Na +
Cl CH 3OH
trans-1-Chloro-2- (R)-3-Isopropyl-
isopropyl- cyclohexene
cyclohexane Règle de Saïtzev : 115
NON
Déroulement de la réaction E2
H
H 2 Cl
6 Cl H 6 2 H
1
1 H
H
H H
More stable chair Less stable chair
chaise plus stable
(no H is anti and
chaise moins stable
(H on carbon 6 is
MAIS aucuntoHCl)et Cl en
coplanar MAIS
antiH (porté
and partoC6)
coplanar Cl)
position décalée anti et Cl en position
décalée anti
116
Le mécanisme E1
117
épisode 3
118
Substitution ou élimination ?
119
Partie II : Additions
Electrophiles et
Nucléophiles
Journée PAF 6-1-15
120
mardi 6 janvier 2015
Les
alcènes
additions
électrophiles
121
1.Définition
H H
H H
122
Quelques composés communs possédant un système conjugué, comportant une alternance de
simples liaisons C C et de doubles liaisons C=C ; ce système entraîne une délocalisation électronique
importante.
béta-carotène
11
12
carotène
O
l’automne par la chlorophylle. Le 11 cis rétinal est la molécule qui absorbe la lumière incidente au
niveau des bâtonnets et des cônes de l’œil. Cette molécule est
associée à une protéine, l’opsine pour former la rhodopsine. Le
mécanisme de la vision lui même implique une isomérisation cis/trans.
Sous pression atmosphérique, les alcènes de C1 à C4 inclus sont gazeux. Ensuite, plus lourds, ils sont
double et
liquides puis solides. Voir tableau ci dessous.
Ils sont généralement très peu solubles dans l’eau (parce que des liaisons hydrogène ne peuvent pas
être créées) mais le sont dans des solvants organiques (alcanes ou dérivés monohalogénés).
Protéine
Une protéine dénaturée
masque la :
couleur rose couleur
orange
cuisson
124
Relation
structure-réactivité
125
Dans le formalisme de Lewis,
Les deux doublets d’électrons
de la double liaison sont semblables.
1 liaison « pi »
126
Mise en commun d’un doublet
d’électrons
Formation de la liaison
σ
Formation de la liaison
π
127
Il
n’y
a
pas
de
libre
rota0on
autour
d’une
double
liaison
C=C
et
la
double
liaison
est
un
système
plan.
128
Il
n’y
a
pas
de
libre
rota0on
autour
d’une
double
liaison
C=C
et
la
double
liaison
est
un
système
plan.
129
Energie de la double liaison
Conclusion
:
E(π)
<
E(σ)
:
la
liaison
π
est
moins
forte,
plus
fragile
que
la
liaison
σ
:
elle
sera
rompue
lors
de
l'addi7on
de
molécules
sur
la
double
liaison.
La
liaison
π
est
d'énergie
plus
faible
que
la
liaison
σ,
ce
qui
jus7fie
qu'elle
soit
plus
réac7ve
que
la
liaison
σ
et
que
l'on
puisse
y
faire
des
réac7ons
d'addi7on
sur
la
double
liaison.
130
Rupture de la liaison π
(fragile et nucléophile) Réactions
à l’approche d’un électrophile E d’addition
électrophile AE
E
(électrophile = H+, X∙, …)
131
Cassure des liaisons σ et π Réactions
sous l’action d’un oxydant d’ozonolyse
comme l’ozone O3
132
2.2. Réactivité de la double liaison
Les réactions envisagées seront les réactions
d’addition électrophile :
133
Additions électrophiles
134
Réactivité de la double
liaison
À RETENIR
Équation-bilan à
connaître
135
Réactivité de la double liaison
2 régioisomères
OÙ ??? = RÉGIOSÉLECTIVITÉ
136
FIN
137