Vous êtes sur la page 1sur 14

Le Témoin oublié : Scoop, précisions et

coïncidences royales...

Nous étions jeunes, large d’épaule et nous lisions (encore) Libé… et en ce 3 mars 1983, la Une du
canard à Popaul (JP Sartre) nous apprenait qu’à l’âge de 76 ans, Georges Rémy, dit Hergé, venait de
nous quitter…

Serge July, directeur emblématique de Libération, avait l’habitude de dire, en parlant de son journal,
qu’il n’était sans doute pas le « meilleur journal de France », mais que certains jours, son journal était
le plus beau du monde, et donc en ce triste matin de 3 mars 1983, la Une fût sans doute l’une des
plus belle « Une » de l’histoire du journal de la rue Béranger ( !) :

Pourquoi, dire-vous, honorer (avec quelques jours de retard…) le 33 ième anniversaire de la mort du
plus célèbre des belges sur un site consacré à Rennes le Château ?
Rappelons d’abord quelques évidences, plusieurs personnalités belges sont fondamentalement
capitales dans le déroulé de l’affaire de RLC, et ce depuis l’origine !

Clovis, né à Tournai (on pense que sa mère, Basine, était originaire de Jendrain Jandrenouille,
également en Belgique), sans Clovis il n’y eût pas de dynastie mérovingienne brillante, et pas de
revendications plantardiennes… Philippe de Cherisey, belge d’adoption et célèbre apporteur
d’affaires, Paul Rouelle, ami du précédent et, comme lui, arracheur de dents liégeois, Johan, le
probloc et rédac chef de ce site (Mâtin, quel site !), André Douzet, non lui il n’est pas belge, mais
aurait mérité de l’être, vu le caractère hautement surréaliste de certaines de ses assertions…

Ces choses étant dites, il n’est pas inutile de rappeler encore, que lors de la publication estivale « Le
Témoins Oublié », un chapitre fut consacré entièrement à l’univers de la BD…

Mais avant de revenir sur ces faits, quelques news du pays de Monsieur Cros…

Attention SCOUP !

Lors de la dernière publication du Témoin Oublié, nous avions donné, en partage absolu, une
photographie d’Ernest Cros, celui sans qui il n’y aurait pas d’affaire de Rennes le Château… nous
n’hésitons devant rien et en donnons une autre, plus extraordinaire encore, puisqu’il s’agit du
ménage Cros… Ernest et madame, qui était la fille des propriétaires de Bains de Ginoles, Christine
Cros née Lassave.
Comme souvent, à cette époque, les propriétaires à des fins publicitaires se faisaient photographier
devant leur établissement, donc au centre Ernest et madame ainsi qu’une servante amenant une
bosson… à gauche assise à l’entrée, la jeune personne doit être Octavie Lassave, que l’on verra
apparaitre dans les années 50 lors de la renaissance de l’affaire de Rennes…

En fin d’article, nous donnerons le verso de cette carte postale, avec un texte pour les ADSA
(amateurs de solutions acrobatiques).

Je voudrai également remercier deux internautes qui fréquentent les forums pour leur action qui a
permis de corriger une erreur qui depuis longtemps égarait les chercheurs… il s’agit des pseudo-
nommés Jasmina 31 et Hermes, merci encore à eux.

Ces deux chercheurs se sont effectivement aperçus que depuis de nombreuses années une mauvaise
information se trouvait dans le recueil « Les Archives de Rennes le Château » Pierre Jarnac, pour des
raisons que l’on ignore une page d’écriture a été attribuée à Ernest Cros :

Or depuis les découvertes récentes sur Ernest Cros, on s’étonne d’ailleurs que les premiers
chercheurs, qui avaient encore toutes les informations sous la main ne l’ait fait dans les années 60 et
70, donc depuis les découvertes qui furent décrites dans le Témoin Oublié, nous avons produit une
page d’écriture d’Ernest Cros, et qui elle ne souffre as de contestation, puisqu’elle est issue de son
dossier de Légion d’Honneur !
Donc, merci encore une fois à Hermes et à Jasmina 31 pour leur participation à l’éclatement de la
Vérité, l’affaire de Rennes a trop souffert de ces fausses affirmations et documents présentés comme
originaux alors qu’ils provenaient d’une récupération résultant d’une visite chez un brocanteur…

Ça c’est fait…

Revenons à nos affaires de belges et rappelons les faits !

http://www.portail-rennes-le-chateau.com/mallory-mosley.html

En bref, et pour ceux qui auraient la flemme de relire l’ article, nous nous étions perçus en
recherchant dans le passé d’Henry de Monfreid (rappelons-le, ami d’Ernest Cros auteur du Rapport
Cros, élément fondamental dans l’affaire de RLC), donc en recherchant dans son passé, nous nous
étions aperçu, avec surprise, que par la bande dessinée d’avant-guerre, nous pouvions en trois
vignettes, relier Henry de Monfreid, ici à gauche en compagnie de Tintin dans les cigares du Pharaon,
au milieu nous trouvions dans le même album, et en couverture Tintin et l’auteur de Blake et
Mortimer (Jacobs) et à droite, une vignette d’un album de Blake et Mortimer qui représente Olrik
sous les traits d’Oswald Mosley…

Olwald Mosley, chef du parti fasciste anglais, mais également beau-père d’une artiste peintre venue
par on ne sait quel miracle à Rennes le Château…

Bref, ces coïncidences nous avaient laissé penser qu’une relation trouble avait pu relier, de Monfreid,
Hergé et Jacobs dont on sait que pour chacun des trois l’après-guerre fût délicate, ainsi que Mosley
qui lui, n’eût jamais l’idée de cacher ses accointances fascistes…

Le texte, dans sa première version, allait plus loin dans la recherche des véritables motivations de
Monfreid, Hergé et Jacobs, qui ne furent pas des fascistes convaincus, mais plutôt, soit des
opportunistes intéressés (Monfreid), soit des pacifistes embarqués dans la guerre… mais comme il
était délicat d’observer une relation (de Monfreid à RLC) sans prendre plus ou moins position, nous
avons préféré, avec le rédac chef de ce site (Mâtin, quel site !) d’occulter toute la partie « politique »
pour ne laisser apparaitre que la partie visible et observable… les vignettes et la présence de
Rosemary Mosley à Rennes le Château, ce qui était incontestable.
Mais cet auto-caviardage privait les lecteurs d’une partie, non polémique mais qui n’avait de sens
sans la partie que nous avions censurée…

Nous allons réparer cela…

Un peu plus bas nous donnerons une autre possibilité (que les relations fascistoïdes) ayant pu
rapprocher Henry de Monfreid et Hergé, mais dans un premier temps, il me tient à cœur de signaler
pourquoi je n’ai pas parlé des visites de Joseph Kessel à Rennes le Château, lui aussi relation d’Henry
de Monfreid…

C’est dans ce texte que je parlais de Joseph Kessel… on sait qu’il a rencontré Monfreid pour un
reportage, Henry lui a servi de guide, on sait aussi que c’est lui qui a permis à Henry de publier son
premier livre. Henry avait déjà publié des articles dans différents journaux, grâce à l’intervention de
la femme de Paul vaillant Couturier… et l’on sait que Joseph Kessel est venu à Rennes le Château…
est-il venu à Rennes à la suite de conversation qu’il aurait eu avec Henry de Monfreid ou d’autres
auteurs également admirateur d’Henry de Monfreid… on ne sait !

Mais ce que l’on sait de source sûre (et une simple dose d’intelligence devrait également suffire pour
appréhender ce qui va suivre), c’est que Joseph Kessel et Henry de Monfreid n’étaient pas (comme le
signale perfidement un site web…) des amis de longue date !!!

Kessel méprisait Monfreid, d’une part pour sa ladrerie légendaire, son absence de scrupule mais
surtout pour la prise de position mussolinienne d’Henry de Monfreid ! Joseph Kessel, le juif, le
résistant, l’homme du Chant des Partisans ne pouvait pas être ami d’un homme comme de
Monfreid…

Freddy Tondeur, qui a interrogé le grand Kessel quelques temps avant sa mort, pour les besoins de
son livre « Sur les traces d’Henry de Monfreid » reprend les propos tenus par Kessel sur de Monfreid,
et ceux-ci ne sont pas à son avantage…
Nous connaissons tous la fougue et l’engagement de Kessel… peut être que son opinion sur de
Monfreid est excessive, on ne trouve chez Henry aucun des caractères qui font les fascistes ! Henry
est un solitaire, individualiste, anarchiste absolument rétif à toute autorité, bien loin de ce que l’on
pense trouver chez un adorateur du Duce…

Même s’il fût fasciné par la personnalité du Duce (Churchill le fût aussi), l’engagement d’Henry
auprès des troupes italiennes ne sembla avoir eu pour but que de récupérer ce que le Négus lui avait
« volé » !!!

En effet, Hailé Sélassié fâché des articles parus sur son pays dans la presse française, et signé Henry
de Monfreid, avait nationalisé (en fait Henry fut expulsé d’Ethiopie en 1933) les possessions qu’Henry
détenait en Ethiopie… une minoterie, une usine de production d’électricité… et Henry n’aura de
cesse de combattre le Négus, jusqu’à ce qu’il récupère son bien… lors de l’entrée des troupes
italiennes en Ethiopie !

Henry de Monfreid et sa femme furent faits prisonniers par les anglais à l’issue de la guerre…

Voilà, encore une fois, comme nous n’avions pas voulu aborder ces périodes troubles, nous n’avions
pas donné notre avis sur Joseph Kessel « ami de longue date » de Monfreid !

Même Hergé moque le caractère vénal d’Henry


(dans une édition tardive des Cigares du Pharaon)

Mais revenons à nos deux héros : de Monfreid et Hergé… visiblement ils se connaissaient, au moins
Hergé connaissait-il de Monfreid de réputation pour le dessiner dans un de ses albums, même si les
délais paraissent un peu courts… Les Cigares du Pharaon paraissent en 1932 et le premier livre de
Monfreid parait en… 1932 !

Pourrait-il y avoir un autre lien entre ces deux personnages, un autre lien que la réputation d’Henry
de Monfreid, encore bien pâlotte en ces temps ou qu’une accointance politique nauséeuse loin
d’être établie…

Oui, il y a, et elle n’est pas banale !

Nos deux héros, appelons les Georges et Henry ont en commun d’être de grand-père paternel
inconnu…
La grand-mère d’Henry, Marguerite Barrière deviendra pour les besoins de son art, Caroline de
Monfreid… Henry racontera son histoire dans les deux premiers tomes de l’Envers de l’Aventure : La
vocation de Caroline, (I) 1953 et L’Oncle Locamus ou Caroline chez les bourgeois, (II) 1954. Caroline
se mariera une première fois mais son mari, un nommé Jacoby , quittera rapidement le domicile pour
se fixer aux Amériques… elle accouchera ensuite, en 1856, du père d’Henry… cet enfant n’aura
jamais officiellement de père, c’est un certain Gédéon Read, négociant en bijoux de Boston qui
s’occupera de Caroline et de son fils… dans l’Envers de l’Aventure on le voit apparaître brièvement,
toujours pour venir en aide aux Monfreid…

Lors de son mariage, George aura un problème pour prouver son identité, on ne trouve pas trace
d’une déclaration de naissance…

Mais, quand on lit la biographie des années de jeunesse d’Henry de Monfreid, si l’on n’est pas
persuadé de la paternité de Gédéon Read, cela ne pose pas poser de problèmes particuliers à Henry,
ou à George son père, ni d’ailleurs à sa grand-mère…

Il y a pourtant une autre version de cette naissance romanesque de George Daniel de Monfreid, l’ami
de Gauguin et d’Ernest Cros…

Lisons pour cela Daniel Grand Clément, le biographe d’Henry de Monfreid :

« Dans les années 1920, un professeur d'histoire du lycée de Perpignan révèle qu'il a en sa possession
des documents prouvant la véritable origine des Monfreid. On y lirait que Marguerite, au cours d'une
tournée, serait devenue la maîtresse du fils d'une famille royale « d'un royaume du Nord », c'est-à-
dire du duc de Brabant, futur Léopold II, futur roi des Belges… Gideon Reed, homme de confiance de la
cour de Belgique, qu'il connaissait en tant que joaillier, se serait chargé de la recherche, et aurait eu la
responsabilité de suivre, protéger et financer la jeune femme et l'enfant « royal »…

Marguerite aurait accouché à Paris d'un enfant légitime. Les destructions de la Commune de Paris, et
notamment l'incendie de l'Hôtel de ville, seraient responsables de l'absence d'archives prouvant ces
différents liens familiaux. Car il ne reste ni acte de naissance, ni transcription de décès, ni à Paris, ni
même à New York.

Henry de Monfreid quant à lui trouvait cette histoire ridicule. Il n'en est averti qu'en 1916 par une
lettre… Pourtant, la rumeur va se maintenir, et bon nombre des membres de la famille demeurer
persuadés que ce bon gros M. Reed n'est pas leur aïeul.

La similitude de traits entre Léopold et les Monfreid est, il est vrai, parfois troublante, et les dates
correspondent.
A gauche Léopold II, roi des belges et à droite George Daniel de Monfreid, ami d’Ernest Cros…

En 1855, le futur Léopold vient tout juste d'épouser Marie-Henriette d'Autriche mais les deux jeunes
gens ne s'aiment pas. En juillet, pour améliorer les relations entre la couronne belge et Napoléon III, le
couple princier accepte l'invitation que lui fait l'empereur de venir séjourner à Saint-Cloud pendant
quelques semaines. Peut-être le jeune duc a-t-il connu Marguerite pendant cette période. Il a vingt
ans, elle en a trente-trois... Rien ne demeure de cette éventuelle passade.

Mais le souverain montrera toute sa vie un goût forcené pour les petites femmes de Paris. L'une
d'elles, Blanche Delacroix écrira ses Mémoires. Les circonstances de sa rencontre avec le roi ne
manquent pas de points communs avec celle qui eut peut-être lieu, quarante-cinq ans auparavant,
avec « la grand-mère d’Henry de Monfreid ».

Blanche a seize ans (le roi soixante-cinq...), elle vit dans un hôtel avec un compagnon dont le portrait
n'est pas sans rappeler Jacoby. Le souverain, qui l'a remarquée, lui propose de devenir sa maîtresse,
par le biais d'une entremetteuse. Cet émissaire est, explique la jeune femme, l'épouse d'un joaillier de
la rue de la Paix, car « nombreuses sont les épouses de marchands de parures féminines qui se livrent
à la pratique de telles démarches dont le résultat comporte inévitablement d'intéressantes
commandes pour leur mari ». Autre détail, le roi tient à ce que Blanche change son prénom, qu'elle se
nomme désormais « Caroline »... Puis, plus tard, comtesse de Vaughan comme Marguerite Barrière
devint Caroline de Monfreid. Quant à son compagnon, bien sûr, il part à Buenos Aires... »

Henry de Monfreid serait le petit-fils du roi des belges ! On l’a lu, lui n’y croyait pas trop, mais les
descendants d’Henry, qui ont écrit des livres sur leur famille, ont tous envisagé avec sérieux cette
hypothèse !

Certains, notamment Freddy Tondeur dont on a déjà parlé, ont tenté d’expliquer le mutisme d’Henry
(comme dans beaucoup d’autres affaires dont on sait qu’il a été partie prenante et dont il ne dit pas
un mot ni dans ces livres, ni dans ses lettres…) par les relations difficile qu’il eût avec son père et sa
grand-mère…
Voyons maintenant notre second héros, George Rémy dit Hergé…

Lui aussi a des soucis avec son ascendance, pas avec son père donc, qui comme chez Henry de
Monfreid est connu et identifié, mais avec le père de son père… officiellement inconnu !

Or dans Tintin et le secret d’Hergé, paru en 1993 aux Presses de la Cité et réédité en 2009, Serge
Tisseron, l’auteur n’affirme pas moins que, je cite :

«Il y a de fortes chances pour que le roi Léopold II soit le grand-père de Hergé»

Pour preuve de ses affirmations, il veut signaler dans un premier temps qu’Hergé lui-même, dans ses
vignettes sous-entend cette possibilité :

Tintin à l'entrée du château de Moulinsart au-dessus de laquelle


on aperçoit un dauphin couronné, allusion au successeur d'un roi…

Alors, bien sûr Serge Tisseron est psychanalyste et interprète jusqu’au moindre « saperlipopette »
poussé par Tintin, dans les moments d’énervements maximums…

On donne ici son argumentaire, voici ce qu’expliquait le psychiatre et psychanalyste Serge Tisseron
lors d’une conférence intitulée Tintin et le secret d’Hergé, conférence donnée à l’Alliance française
de Toronto.

Ce secret de famille bien gardé n’a en réalité jamais été confirmé. Georges Remi n’a jamais su qui
était son grand-père paternel et ce n’est pas faute d’avoir demandé. L’enfance de l’auteur a été
fortement marquée par le poids de ce secret de famille que Serge Tisseron dit avoir repéré en
analysant les aventures de Tintin.

La Licorne

«J’ai commencé par le seul album qui contient le mot «secret»: Le Secret de la Licorne». Dès 1982, en
analysant cette œuvre, le psychanalyste a décelé la présence d’un secret de famille.

Un fils caché

Le parchemin apprenant que le Château de Moulinsart, dans lequel vit le Capitaine Haddock, a été
cédé par le roi Louis XIV à son ancêtre François, Chevalier de Hadoque, est un élément important qui
a amené Serge Tisseron à explorer la piste du père: «Pourquoi le Roi Louis XIV, qui méprisait les
nobles, aurait-il fait don d’un château à ce noble et pourquoi aurait-il écrit «à notre cher et aimé
François Chevalier de Hadoque» sur ce parchemin. L’ancêtre du Capitaine Hadoque ne pouvait être
qu’un proche du roi, un frère, un fils caché».

En analysant les noms des personnages et de certains albums, il a constaté que les lettres KAR
revenaient régulièrement (Alcazar, Rakham, Raskar Kapak, Castafiore, Carreidas…), ce qui ne pouvait
être dû au hasard.

Le psychanalyste tintinophile a découvert la signification de ces trois lettres dans l’album Le Sceptre
d’Ottokar, où se trouve une brochure touristique de la Syldavie (pays imaginaire) disant que «le roi
porte le nom de «Muskar», c'est-à-dire le valeureux, de Muskh «valeur» et de Kar «roi»».

Ses premières recherches ont reçu l’aval de Hergé lui-même avant de paraître, en 1983, dans un
article intitulé La question du père dans les aventures de Tintin. Suite à cela, il a sorti un livre Tintin
chez le psychanalyste en 1985.

Les trois générations du secret

Puis, la parution d’une biographie d’Hergé par Pierre Sterckx et Thierry Smolderen en 1987 a donné
un nouveau souffle à ses recherches en confirmant certaines de ses hypothèses. Découvrant l’arbre
généalogique d’Hergé, il a pu identifier les trois générations du secret, qu’il a décrit au public en
faisant le parallèle avec les aventures de Tintin.

Sa grand-mère Marie Devigne, femme de chambre chez la Comtesse de Dudzeele, a mis au monde
des jumeaux nés de père inconnu, «probablement noble peut-être le roi des Belges lui-même»
(Léopold II avait pour habitude de coucher avec les servantes des familles nobles qu’il côtoyait). ..

De Marie à Irma

Il souligne que celle-ci (la Castafiore) parle sans arrêt, mais est incapable de dire les noms
correctement, ce qui serait «caractéristique d’une personne voulant garder un secret». Par ailleurs,
elle chante régulièrement L’air des Bijoux du Faust de Gounod, qui raconte l’histoire d’une servante
éprise d’un noble, parallèle évident avec Marie Devigne. De plus, cette femme de haut rang, comme
la comtesse de Dudzeele, est fréquemment accompagnée de son habilleuse Irma, «Marie» inversé,
comme Marie Devigne…

Les deux jumeaux Léon et Alexis (père et oncle d’Hergé) ont pris un nom de famille qui n’était pas le
leur: celui d’un ouvrier, Philippe Remi, qui a accepté de faire un mariage blanc avec Marie Devigne
pour ne pas que les enfants soient considérés comme des «bâtards. Les jumeaux Remi ont été élevés
au château de la Comtesse qui les habillait avec des vêtements ne correspondant pas à leur statut
social de fils d’employée. .. L’un des deux jumeaux, Alexis Remi, est le père de Hergé, qui a d’abord
signé ses dessins G. Remi, puis G.R. et enfin Hergé !
De tous les mystères qu'il parvient à élucider, Tintin n'éclaire jamais celui de ses origines: à moins,
avance l'analyste Gérard Guasch, que toutes ses aventures ne soient qu'une quête sans fin de sa
mère.

Le résultat est un être libre, sans attache, ni personne à qui rendre des comptes.

Pour Serge Tisseron, encore, ce duo maladroit (les Dupondt) renvoie aux secrets de famille du
dessinateur: son père est né, avec un jumeau, de père inconnu au tournant du 19è siècle, honte
suprême pour sa mère, servante dans un château (Moulinsart') dont la comtesse recueille et élève
ces enfants comme les siens.

On laisse entendre au père d’Hergé que son géniteur, jamais nommé, serait un personnage
d'importance, peut-être le roi des Belges Léopold II, connu pour sa consommation effrénée de jeunes
femmes. Ce trouble généalogique transparaît dans "Le Secret de la Licorne", où les parchemins
laissent entendre à l'ancêtre de Haddock qu'il est un enfant illégitime de Louis XIV.

https://heroscontemporainsetpsychanalyse.wordpress.com/2011/11/14/tintin-herg-et-le-secret-de-
famille/

Alors, histoire vraie ou affabulation concernant des personnages célèbres, si Henry de Monfreid n’est
à cette époque (les années 20) qu’un baroudeur qui n’a pas encore fait fortune littéraire, son père
George Daniel possède une belle notoriété et peut intéresser les amateurs de généalogies
acrobatiques… cela nous rappelle quelqu’un, mais nous n’allons pas en parler !

Qu’importe alors si Henry de Monfreid et Hergé soient vraiment les petits fils du roi de Belgique
Léopold II, ce qui importe est que tous deux furent informés, à un moment de leur existence de cette
possibilité… et il ne serait alors pas étonnant qu’Hergé (rappelons-nous qu’à la date de création des
Cigares du Pharaon, livre dans lequel apparait Henry de Monfreid, celui-ci n’est absolument pas
connu) ait voulu que son cousin le sauve d’une mort certaine…
Même si quelques temps après ces « retrouvailles », Hergé préfère recouvrir le secret d’un lourd
voile…

Doit-on prendre à la lettre les mots qu’Hergé place dans la bouche d’Henry de Monfreid…

Et que penser de cette vignette du sceptre d’Ottokar où Hergé se met lui-même en scène, comme le
faisait Hitchcock, il est à gauche en uniforme vert… que penser de cet Homme (Hergé) qui regarde
son fils (Tintin) se faire éjecter de la cour royale bâillonné comme si on l’empêchait de crier la
vérité…

Tintin emmené sous les yeux d’Hergé, chassé de la Cour…

Nous nous demandions comment Henry de Monfreid et Hergé avaient pu intervenir dans l’histoire
de Rennes le Château, avec cette extraordinaire conjonction de vignettes de bande dessinées… peut
était-ce simplement parce qu’ils descendaient tous deux des Saxe Cobourg…

Et que pour se retrouver à Rennes le Château, il faut, comme Rosemary Mosley, être aidé par la
filière mérovingienne…
Partie réservée aux ADSA

Revenons donc sur la carte postale représentant les époux Cros, et sans doute, Octavie Lassave (la
personne qui m’a renseigné n’est pas certaine à 100% que cela soit Octavie…

On remarque que sur la carte est inscrit : Affectueux souvenir, à vendredi ! Octavie.

Sur ces cartes, il ne fallait écrire que sur le recto, l’autre face étant réservée à l’adresse… et si donc,
l’Octavie qui signe ses affectueux souvenirs était Octavie Lassave, celle que l’on imagine assise à
distance respectueuse de sa sœur et de son beau-frère ?

Pourquoi pas, dira-t-on ?

Mais à qui cette Octavie envoie-t-elle ses souvenirs ?

On dira qu’il y a sans doute de nombreuses Adèle de Gaillard de par le monde ? Peut-être, mais il n’y
a qu’une seule Adèle de Gaillard qui a hérité des cheveux du roi de France et du Dauphin !

L’Intermédiaire des Chercheurs et Curieux Octobre 1916 :


Nous n’irons pas jusqu’à dire qu’il est prouvé maintenant que la belle-sœur d’Ernest Cros connaissait
Adèle de Gaillard, qui possédait des vrais cheveux du dauphin de France, le roi disparu, mais comme
dit plus haut, cela s’adresse aux ADSA…

Rappel : Ernest Cros connaissait depuis très longtemps, Ricardo Vinès qui fut un des plus fervents
militants du mouvement Naundorfiste et dans son dernier livre, où il règle son compte à toutes les
idées fausses de l’affaire de Rennes, Gérard de Sède pensait que si argent Saunière avait obtenu,
c’était avec le mouvement Naundorfiste…

Rennes le Château, c’est plus fort que toi !

Vous aimerez peut-être aussi