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TP N 01 Essai de Traction
TP N 01 Essai de Traction
P N° 01 : Essai de traction 1
I- Généralités :
Pour la résolution de problèmes de calcul des structures mécaniques on constate la
nécessité d’avoir quelques données expérimentales concernant les matériaux utilisés. Il est clair
que, par exemple, les grandeurs des modules d’élasticité (E ou G) et du coefficient de poisson (μ)
varient en fonction des propriétés des matériaux (en premier lieu de la composition chimique du
matériau) et dans une certaine mesure, des condition de traitement thermique et d’usinage.
- Mais, il faut encore avoir les caractéristiques mécaniques de résistance des matériaux
(tels la limite d’écoulement, la limite de rupture, l’allongement à la rupture la striction à la
rupture, etc…).
parfois il faut avoir des données sur les propriétés du matériau de résister aux hautes
températures, de travailler sous des charges variables, ect…
- On a conçu en conséquence une grande variante d’essais mécaniques qui fournissent les
principales caractéristiques du matériau, directement utilisées lors des calculs.
- les essais mécaniques des matériaux portent sur des éprouvettes dont les dimensions et la
forme peuvent varier selon les appareils de mesure ( Machines d’essais ) dont on dispose, et les
conditions d’essais.
- Si l’on veut obtenir des caractéristiques objectives d’un matériau, il convient d’observer
la condition d’homogénéité de l‘état de contrainte, c’est-à-dire d’assurer la constance de l’état de
contrainte pour tous les points de l’éprouvette.
Cette condition est satisfaire par exemple en traction, partiellement pendant la compression
d’une éprouvette courte et lors de la traction d’un tube mince.
II- Introduction :
Pour dimensionner des structures on a besoin de connaître les capacités de résistance du
matériau utilisé afin de pouvoir appliquer.
a) La condition de résistance des contraintes normales (σ)
σ (théorique)O [σ] (admissible)
b) La condition de déplacement linéiques (δ)
δ (théorique)O [δ] (admissible)
Nous avons besoin de connaître également toutes les caractéristiques telles que :
e Contrainte de limite élastique () d’écoulement.
max Résistance maximale.
E Module d’élasticité longitudinal.
Coefficient de poisson ect…
Toutes ces caractéristiques sont regroupées dans les courbes caractéristiques de traction
(loi de comportement) que l’on détermine expérimentalement.
III- Le but :
L’essai de traction a pour but l’évaluation des caractéristiques d’un matériau. L’essai
consiste à exécuter sur une éprouvette de forme cylindrique des forces croissantes qui vont la
déformer progressivement puis la rompre.
T.P N° 01 : Essai de traction 2
IV- Principe
1. Eprouvette proportionnelles :
* Forme générale (fig. 1)
La partie calibrée (partie utile) doit être raccordée par des congés aux têtes d’amarrage.
Celles-ci pouvant être de toute forme adaptée aux dispositifs de fixation de la machine d’essai.
V- Exemple d’essai :
L’essai de traction constitue le type principal des essais de propriétés mécaniques des
matériaux, parce qu’il fournit les principales caractéristiques pour divers matériaux métalliques et
non métalliques directement utilisées lors des calculs des structures mécaniques. Il se fait par
l’application d’une charge croissante de l’éprouvette prélevée dans le matériau à étudier, et on
enregistre, au cours de l’essai les allongements correspondants.
1. Les éprouvettes pour les essais :
Dans l’essai de traction on utilise le plus souvent, des éprouvettes cylindriques, de section
circulaire et, pour les tôles en utilise des éprouvettes de section rectangulaire.
l0 S0 = π.d0²/4
h h
R d0
Repères
D
lc
l total = lc + 2h + 10 (mm)
l0
S0 = b0 . Δ0
R
Δ0
B
b0
h lc h
l total
- Pour rendre comparables les résultats d’essais, on a défini un certain nombre de
promotions à respecter dans les éprouvettes d’essai de tractions. Ainsi, pour les éprouvettes
cylindriques on doit respecter un rapport bien précis entre la longueur de référence ( entre
repères ) ( l0 ) et le diamètre initial ( d0 ) de l’éprouvette.
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Généralement on prend :
l0
10 (Eprouvettes longues)
d0
l0
5 (Eprouvettes courtes)
d0
Sachant que la section S0 = π.d0²/4 on a d 0 4S0 / 1.13 S0 .
On peut exprimer la longueur de référence l0 comme suite :
l0 = 10. d0 = 11.3 S0 (Eprouvettes longues)
l0 = 5. d0 = 5.65 S 0 (Eprouvettes courtes)
- le plus souvent, pour les éprouvettes cylindriques normales ayant le diamètre d 0=10mm,
les longueurs de référence correspondantes sont : l0=100mm ou l0=50mm.
- On peut également utiliser d’autres éprouvettes proportionnelles pour lesquelles les
rapports des dimensions doivent être respectés.
- Dans les cas des éprouvettes rectangulaires, on adoptera de préférence le même rapport
des dimensions (longueur, aire) que pour les éprouvettes circulaires.
- La longueur calibrée (lc) de l’éprouvette est toujours quelque peu supérieur à la longueur
de référence (l0). La partie utile de l’éprouvette est terminée par deux têtes destinées à la fixation
et ayant une section plus importante pour éviter la rupture dans les parties fixées dans les
mâchoires. Dans cette région, les conditions de travail sont plus sévères, en raison des
irrégularités locales dans la répartition des contraintes.
- les arrondis sont prenais pour éviter les concentrations de contraintes à la traction entre
les deux parties de section.
- la fixation de l’éprouvette dans les mâchoires est réalisée au moyen de dispositifs à
rotules (les sièges sphériques des mors) assurant le centrage de la charge ( et excluant toute
flexion transversale).
- l’allongement de l’éprouvette peut être mesuré grossièrement en enregistrant le
déplacement relatif des mâchoires ou avec plus de précision à l’aide d’extensomètres (jauges de
déformation collées sur la surface de l’éprouvette).
Eprouvette normale L = 100 mm S = 150 mm² .
La machine de traction enregistre la variation de déformation (a allongement en fonction
de la charge P).
P
P daN P daN
3250
D 2800
4500
B C
2210
3450 A 1900
E
0 A% = 1.2% a
0 A% = 24% a 0 A% = 28% a
Aluminium
Acier A48 Acier C35
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ds
M dN
x
Lorsque la contrainte est constante sur (S) σ(yz) = cte , on a une répartition uniforme de la
contrainte normale (σ), sur toute la section (S); alors la force de traction (N) est :
N s dN s .ds .S
N
S s
N
b) Déformation ( ) : (au niveau d'une section S(x))
L'allongement d'une barre soumise à la traction fait apparaître au niveau d'une section S(x)
un déplacement δ(x)
x
l δ(l) = Δl
x δx dx dδ
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N1
F
σ= A0 Cr= Courbe réelle
M Cc
= Courbe conventionnelle
C
N
C
E C1
P
σmax
σéc
σé
l
ε=
σP
l0
O O T
εp εé
ε totale
Courbe caractéristique de traction d’un acier a faible teneur en carbone
2. Interprétation du diagramme :
1er)Le tronçon (O. P. E. C) est la zone d’ELASTICITE
Pour les faibles déformations, l’effort exercé croît proportionnellement à l’allongement ; le
matériau suit la loi de HOOKE.
F l E Fl 0
σ = E .ε avec E = tg α E.
S0 l0 l0 ES0
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* Si l’éprouvette a été chargée dans les limites de la portion (OP) puis déchargée on a
pl 0 et la déformation est purement élastique total él
3. Exploitation de l’essai de traction :
a) Si on arrête de charger l’éprouvette au point (C’) puis on décharge progressivement
l’éprouvette, la relation qui lié la contrainte (σ) et la déformation (ε) représentée par la droite
(O’C’), parallèle à (OC).
La direction de la droite définie par l’angle (α) caractérise l’élasticité du matériau ; et on
a : tg E
Donc le module d’élasticité longitudinale (module de YOUNG) est numériquement égale
à la tangente de l’angle d’inclinaison du segment rectiligne de la courbe caractéristique par
rapport à l’axe des abscisses. C’est la signification géométrique du module d’élasticité
longitudinale (E).
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α
α α ε α α
ε
O O’ O O’
1er essai 2émé essai
La limite d’élasticité est contrainte la maximale jusqu’à laquelle le matériau ne révèle pas
de déformation résiduelle.
La limite d’élasticité conventionnelle représente la contrainte minimale pour laquelle la
déformation résiduelle atteint une valeur donnée (ordinairement, de 0.001 [%] à 0.05 [%] ). Elle
est affecter d’un indice correspondant à la valeur de la déformation résiduelle (σ 0.001 ou σ0.05 ).
Il faut remarquer que la limite d’élasticité et la limite de proportionnalité se prêtent
difficilement aux mesures et que leurs grandeurs dépendent, notamment, de la norme
conventionnelle adoptée pour l’angle d’inclinaison de la tangente et pour la déformation
résiduelle. Ceci étant, les quantités (σp et σel ) ne sont pas, habituellement, incluses dans les
formulaires des propriétés des matériaux.
3. Limite d’écoulement [σéc]:
La limite d’écoulement est la contrainte à partir de laquelle la déformation croît sans
accroissement notable de la charge.
Remarque :Lorsqu’un diagramme ne présente pas de palier d’ écoulement, on prend
conventionnellement pour limite d’écoulement la valeur de la contrainte pour laquelle la
déformation résiduelle est εplastique = 0.002 ou σ0. 2 ou σ0. 5 (l’indice 0.2 étant habituellement, omis
dans les désignations de la limite d’écoulement…
La limite d’écoulement se détermine facilement et constitue une des principales
caractéristiques mécaniques d’un matériau.
4. La résistance limite [σr]: (maximale à la rupture) ou σt (traction) et σc (compression)
Fmax
σr
S0est, et généralement, définie par le quotient de la force maximale que peut
supporter une éprouvette par l’aire initiale de sa section droite. Elle est une valeur
conventionnelle qui est considérée fréquemment, comme base de détermination des Contraintes
admissibles (ou « d’utilisation » [σ] = σr / n avec n > 1 étant qu’un coefficient de sécurité) ; on
note … [σ]
5. Energie potentielle de déformation spécifique de la rupture :
(Approximative égale, numériquement, au travail nécessaire pour produire la rupture Uds
=Ls = .d ) est représenté par l’aire délimité par le contour du diagramme de traction
0
OPECC1MN et l’axe des abscisses.
Parfois, cette grandeur est également considérée comme une propriété caractéristique du
matériau (l’essai de résilience) dépendant non seulement de la résistance de celui-ci, mais encore
de sa ductilité ( capacité de s’allonger).
On admet, couramment que la ductilité des matériaux est caractérisée par l’allongement
unitaire de l’éprouvette entre repères initiaux et par la striction (ou réduction ) de l’aire de la
section à la rupture.
Tableau des principales caractéristiques mécaniques d’un matériau
σéc σéc σr σr
Matériaux δ% E
traction Comp. traction Comp.
daN/cm² daN/cm² daN/cm² daN/cm² l0= 5d0 daN/cm²
Acier doux 2500 2500 3900 - 42 2.106
Acier 30 non trempé 3300 3300 5300 - 28 2.106
Acier 30 trempé 10300 9000 11000 - 11 2.106
T.P N° 01 : Essai de traction 12
Etranglement
P P
εr (réel maximal)
εr (moyenne)
Fi Fmax D
Fr B
l0 δi A
Fe C
α 0’ α
0 δp δ
F N l 0 mm F N l 0 100 N
mm 2 % E
mm
2
S0 l0
0 0 0 0 0
1000 0.29 35..38 0.01 2 x 105
1500 0.43 53.07 0.024 2.2 x 105
2000 0.58 70.77 0.032 2.2 x 105
2300 0.73 81.38 0.035 2.3 x 105
2800 0.8 99.07 0.039 2.5 x 105
3000 0.87 106.15 0.044 2.4 x 105
3200 0.95 113.23 0.056 2.02 x 105
3700 1.02 130.92 0.062 2.1 x 105
4000 1.17 141.54 0.07 20.2 x 105
4700 1.31 166.31 0.075 2.2 x 105
5100 1.46 180.46 0.108 1.6 x 105
6000 2.78 212.31 0.15 -
6600 3.8 233.54 0.17 -
7000 4.68 247.69 0.23 -
7500 5.85 265.39 0.29 -
8000 7.46 283.08 0.36 -
8200 8.19 290.61 0.39 -
8800 11.70 311.39 0.56 -
9000 14.6 318.47 0.65 -
8300 18 293.7 0.79 -
T.P N° 01 : Essai de traction 14
Eprouvette (traction)
Mors de fixation
Eprouvette
(compression) Manomètre
Pompe
Châssis
Piston
Bac
Huile sous pression Soupape
Châssis
amovible
Travail :
1- La courbe F = f (l0) + le caractéristique de traction (graphe).
2- La courbe = f () + les caractéristiques de traction (graphe).
3- Calcul de module d’élasticité longitudinal (E) .
141.54 53.07
Méthode 1 E tgB E 1.92 10 5 N / mm 2
0.0007 0.00024
13
Méthode 2 E E
(voir le tableau) E i
E moy 1.94 10 5 N / mm 2
E moy i 0
E moy E exp
13
Donc le type de l’acier acier doux .
Remarque : E h E p parce que :
- La différence et remarquable sauf quelques erreurs dus probablement à la mauvaise
fiabilité de matérielle causé par la mauvaise lecture et l’utilisation des opérateurs ,et la
maintenance est complète de personne .
- On remarque aussi que l’éprouvette n’est pas de forme générale et n’est pas de
dimension de la partie calibré .
Donc c’est pour ça en a trouvé Eh Ep .
4
Fmax 9000
max max 318.47 N / mm 2
S0 28.26
Fr 8300
r r 293.7 N / mm 2
S 0 28.26
Interprétation :
1- Graphe F =f (l0)
A partir de traçage la courbe F =f (l0) en remarque que la courbe se devise en 2 zones
1- Zone de déformation élastique (0A).
2- Zone de déformation plastique (AB).
Dans la première zone on observe que (0A) c’est une droite qui passe par l’origine, quand
la charge l0 S0, si on lâche la pièce on remarque qu’elle revient à l’état initial (l0
= 0 , l0 = 60 mm , d0 = 6 mm) .
Dans la deuxième zone on observe que (AB) c’est une courbe , la force
usqu’à le points c qui est amélioré de propriété élastique d’un matériaux par déformation
plastique préalable qui est appelée (écrouissage) l0 S0 (CD) augmentation de la force
jusqu’à la force de F max l0 S0 (DB) diminution de F jusqu’à la force de rupture
l0 S0
Le changement brusque de forme de l’éprouvette provoque au centre de la zone de
striction (DB) la déformation d’un état de contrainte triaxial de traction qui réalise la rupture B,
la rupture B s’amorce au centre de la zone de structure en se propageant vers la surface de
l’éprouvette .
Comparaison de graphe F = f(l0) par le graphe professionnelle :
T.P N° 01 : Essai de traction 16
Il y a une petite erreur dans le graphe c'est-à-dire que de la droite [AB] , et la zone
d’écoulement AC sont différentes par rapport au résultat professionnelle , tout ça revient à
l’éprouvette , matérielle , …
Interprétation de graphe = f () :
A partir de cette courbe on observe que la zone de déformation élastique 0A c’est une droite
qui passe par l’origine quand la charge mais l’angle (un peu) , mais dans la deuxième
zone on observe que (AB) est une courbe , la contrainte qui est améliorée de propriété
élastique d’un matériaux par déformation plastique .
Tan que les contraintes (tondu) déformée jusqu’à la rupture.
Comparaison de graphe = f () avec le graphe professionnelle :
On remarque que le graphe expérimental = f () presque de la même graphe professionnelle,
mais il y a un petit changement dans l’inclinaison de la droite et la zone d’écoulement, cette
variation revient à les causes qu’on déjà montrées.