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Youna THOUVIGNON L3

Art Egyptien
11/10/2021

L’ARCHITECTURE FUNÉRAIRE À L’ÉPOQUE GRÉCO-ROMAINE

I/ ALEXANDRIE :

La tombe de Tigrane Pasha Street à Alexandrie IIe s. ap. J.-


C.
Alexandrie : majoritairement population grec.
Tombe Tigrane découvert en 1952 ?
Marjorie VENIT : a écrit beaucoup de chose sur les tombes.
Ici on a un accès par un escalier, tombe souterraine creusé
dans la roche qui se trouve sous le niveau actuel de la ville
moderne (difficulté de la majorité des fouilles
d’Alexandrie). Escalier débouche sur un corridor
débouchant sur deux pièces de part et d’autre. A droite une
antichambre et à gauche une chapelle funéraire carrée
creusé de 3 niches.
Tombe typique de l’époque romaine du 2e siècle, avec une chapelle funéraire qui épouse forme d’un
triclinium des maisons romaines. On a déjà vue cela dans la tombe principale de la fin du cours
dernier. Renvoie au banquet funéraire qui est important chez Grec, romain et Egyptiens.
Pilier marqué à l’entrée de chacune des niches : ils vont recevoir un décor (récapitulatif sur image 2)

Plafond du dôme de la chambre funéraire, avec


un motif de Gorgoneion

Représentation d’un roi debout Couloir


d’entrée de la chambre funéraire

Plafond en dôme orné de motif végétaux animé d’animaux (félin, oiseau…). Type de décours qu’on
retrouve chez les Grec (Grèce ou macédoine). Visage de face avec des serpents : gorgoneïone : motif
protecteur et apotropaïque courant dans motif funéraire d’Alexandrie. Au centre du dôme, il veille
sur le reste de la tombe.
L’empereur Adrien était très friand d’architecture en Dôme et de l’Egypte où il a passé beaucoup de
temps et où il a introduit cette architecture. Donc tombe postérieur à Adrien.
Youna THOUVIGNON L3

Décors qui orne le linteau de la porte (de chaque côté) : attitude active de la marche (celle des
hommes), coiffe en Nemes (royale). Il porte le Réus (cobra dressé sur le front du pharaon donc
encore une fois attribut royale). Porcelet (le justaucorps), pagne à motif de plume : tous cela sont des
vêtements archaïques portés avant l’époque romaine.
Récipient de forme globulaire avec un petit bouton et porté par une hanse. Situle censé évoquer les
seins de la déesse Isis dans les cultes à mystère Isiaque.
Rien qui permet de l’identifier au proprio de la tombe (qu’on ne connait pas) mais figure de rois sont
fréquente dans les tombes d’Alexandrie qui s’inscrit dans mode de l’époque tardive qui intègre des
éléments de vocabulaire royaux à des tombes de citoyens. Pour glorifier leurs tombes.

A l’intérieur de la chambre funéraire, de part et


d’autre de l’entrée, il y a deux figures qui gardent
l’entrée : des serpents. Figures gardiennes sont
souvent des serpents. Décors peint et non sculpté, ce
qui montre que les deux types de décors existait à
Alexandrie.
Ils vont être différenciés contrairement à ceux de la
tombe principale de la semaine dernière. Reproduise
attribut avec lesquels ils ne sont pas familier, c’est ce
qui se passe ici avec le Pschent qui est difficile ici à
reconnaitre. Serpent + Pschent = Agathodaimon. Peut
aussi avoir une barbe postiche. Il s’agit de
Isis-Thermouthis Sérapis sous sa forme
l’interprétation du dieu Sérapis qui connait une
d’Agathodaimon
grande popularité à partir de l’époque ptolémaïque.
C’est une iconographie qu’on voit essentiellement à Alexandrie car culte propre aux élites grecques.
En contrepartie, un serpent avec un disque solaire dans corne de vache. Représenté de manière
stylisé un art égyptien : propre aux gréco romain. Représentation d’Isis Thermouthis : Isis qui renvoie
à la fertilité, la fécondité, la récolte.
Deux serpents complémentaires qui font référence à Isis et Sérapis. Leurs rencontre est fréquente
dans tombe Alexandrie.
Fréquent que tombe soit gardé par créature monstrueuse en Grec et en Egypte (dès le début de
l’époque Ptolémaïque).

Les pilastres à motif d’Anubis, ou de prêtre d’Anubis, de


part et d’autre de la niche centrale
En pendant de ces figures de gardien, on a deux piliers à
décors avec une figure anthropomorphe à tête de chacal.
On pense que c’est Anubis, mais comme sa tête est très noir
mais pas son corps (alors qu’il est généralement tout en
noir), on peut aussi pensé que ça peut être un prêtre
portant un masque d’Anubis. Mais sa simple présence
implique les momies (présente par iconographie dans les tombes grecque). Rôle de gardien de tombe
aussi. Et aussi, à l’époque romaine, associé au dieu hermès (dieux psychopompe, qui assure le
voyage des âmes vers l’au-delà).
Anubis armé est fréquent à l’époque romaine, mais il porte ici un costume archaïque.
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Horus sous forme de faucon sur le mur gauche Serpents sur le pilastre gauche de la niche
de la niche gauche gauche

Sur les piliers on trouve aussi les faucons et des serpents très grands. A l’époque romaine on voit se
développer beaucoup de bijoux en forme de serpent car animal attribut d’Isis qui est très vénéré à ce
moment-là.
Faucon est animal attribut du dieu Horus. Porte une couronne sur la tête, qui pourrait être un
Pschent écrasé ou le cobra dressé (quoi qu’il en soit une couronne royale).

Horus sous forme de faucon sur les murs


gauche et droit de la niche droite

Ici aussi faucon pour dire présence royale et pour protéger la tombe.

Sphinx sur les pilastres gauche et droit de la


niche droite

Pour comprendre comment fonctionne décors de pilier.


Un pilier marqué peint avec de chaque côté une face qui porte un décor.
Présence de sphinx. Uniquement le roi qui peut être figuré en Sphinx donc à nouveau présence du
Roi dans la tombe. Il porte le Nemes asses bien représenté ici (pas trop stylisé), l’uréus. Protégé
tombe car attitude allongé. Iconographie grecque différente de celles des Egyptiens.
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Intérieur pilier peint en décors pilier avec couronnement symétrique en forme de couronne rouge de
basse Egypte. Insiste encore sur symbole royaux pour décors décoratif détaché de représentation
anthropomorphique.

La niche centrale de la chambre funéraire


Décors principal, de la tombe est celui des trois
niche qui peuvent permettent d’avoir une idée
sur ceux qui pouvait être enterré là.
Lit funéraire qui n’est pas Egyptien (il devrait
évoquer le corps d’un lion). Ici c’est une kliné qui
est un lit funéraire et de banquet grec. Momie
pas selon les canon de l’art Egyptien. Or, ici, il y
a la forme du corps révélé en dessous des
bandelettes et pas de masque funéraire en
continue. Décors croisillon (losange) avec petite pastille losange à l’intérieur. Caractéristique de
momie produit à l’époque romaine. Une tendance qui incite à usé de motif géométrique de plus en
plus complexe dès l’époque ptolémaïque. Celle du Louvre en est un bon exemple. On essaye de
décorer les momies par l’entrecroisement des bandelettes. Les momies RHOMBIQUE sont des
momies à décors de losange entrecroisé à l’intérieur desquels on place des pastilles en stuc doré.
Ici c’est donc une momie typique de l’époque romaine donc momie contemporaine qui reflète des
techniques de momification de l’époque.
Entouré de deux personnages féminins avec un costume étrange : elles portent le Nemes
normalement masculine et réservé au Roi. N’apparait par exemple normalement pas pour les
déesses. Elles ont l’umerus qui peut être porté par les déesses mais surtout continuité du Nemes.
Robes à motifs de plumes (sert à évoquer texte religieux et souvent porté par des déesses). Celle de
droit à des ailes, ce qui n’est pas le cas de la deuxième déesse. Elles évoquent Isis et Neftis car ce
sont celle qu’on attendrait dans ce genre de posture (mais uniquement de leur posture).
Osiris momifié par Anubis, veillé par ses deux sœur Isis et Neftis= scène mythologique souvent
représenté.
Ici cette scène est représentée à la manière gréco romaine.
Divinité souvent représenté pour leur présence mais sans forcément soucis de leurs identifications.
Déesse porte des palmes qui apparaissent dans icono G et E. Chez les grecs c’est associé à la victoire.
Dans le contexte égyptien, cela évoque fraicheur, renouveau, renaissance, fertilité, fécondité. Ici
donc sans doute une notion de victoire sur la mort. Motif qui va avoir un double sens de lecture qui
va enrichir efficacité, pouvoir et force de ces symboles.
Scène placé sous un disque solaire ailé. Eteint ses ailes au-dessus du corps pour le protéger. En
dessous, guirlande florale fréquent dans icono gréco romaine. Fleurs avait aussi importance dans les
pratique funéraire Egyptienne.
Deux piliers surmontés par des faucons, servent à représenter le dieu Horus. Placé sur des piliers
peints pour donner l’impression d’être réalisé en albâtre (pierre précieuse durant époque romaine).
Encore une fois fusion des deux iconographies. Pierre peinte de manière illusionniste fréquent chez
grecs, surmonté d’un motif purement égyptien : faucon portant un pschent.
Débat des historiens :
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Est-ce vraiment le mythe osirien, ou est-ce la scène de la momification avec le défunt entouré de
deux prêtresses. Déjà, on a une momie avec des caractéristiques contemporaines, une kliné, et des
figures féminines qui ne correspondent pas à la représentation qu’on a de ces déesses.
Deux interprétations qui ne s’exclue par l’une et l’autre par peut avoir plusieurs niveau de lecture qui
permettent de promettre même destin au défunt qu’à la divinité.

La niche gauche de la chambre


funéraire ; comparaison avec une
statuette provenant de l’Acropole
de Cyrène
Jusqu’à présent, motif du répertoire
égyptien qui évolue avec art gréco
romain en trouvant des parallèles
entre les deux. Ici, on a de parallèle
dans aucun des deux arts.
Disques solaire ailé avec deux uréus,
protégeant une figure central de face, pied joint, debout, cheveux court avec bouclette. Justaucorps
court avec plume qui n’est pas Egyptien ou romain. Palme qui émerge de chacune de ses épaules.
Deux chacals assis de chaque côté. Dans l’art E, ils sont normalement représenté allongés en position
de sphinx E. Donc motif égyptiens figuré de manière classique, mais qui adopte attitude d’un sphinx
grec. Deux figure de part et d’autre, homme, costume intégrale de plume (qui ne pourrait appartenir
à des femmes), ailé et portant Nemes avec Uréus. Ils tendent bras vers figures centrale en signe
d’adoration. De part et d’autre, on a des piliers représenté en piédestal avec un motif de forme ovale
en haut. Pourrait être des œufs avec des guirlandes florales autour.
Pas de parallèle avec iconographie antérieur. Si on se rappelle du pharaon du début avec sa situle,
qu’on utilise lors de culte d’initiation. Il y avait déjà des cultes à mystère chez les E mais au sens des
mystères chrétiens : reproduction de pièce de théâtre très longues durant des fêtes. Ce sont les
mystères d’Osiris, qui visait à revisiter les différentes étapes de l’assassinat et revis d’Osiris. A
l’époque ptolémaïque on voit apparaitre mystère à initiation qui sont des cultes secret auquel ont
appartiens en étant initié. La situle ne permet donc pas de certifier que c’est la tombe d’un Isiaque,
mais avec la scène précédente où on voit la représentation d’un mythe Isiaque ou reproduction avec
déesse, certain chercheur pense que c’est la représentation d’un défunt en train d’être initier (prêt à
renaitre symboliquement). Donc ici, il aurait un costume évoquant les mêmes bandelettes de la
momie, ce qui suit l’idée que certain rituel Isiaque simulait la mort de l’initier qui, après sa
renaissance, échappe donc à la mort. Ici, il est avec deux prêtre qui font sont initiation, et il est
encore emballer de bandelette. Les palmes représentent la victoire.
Menue particulier lors des banquets Isiaque, et œuf dédié à Isis.
Dieux Sérapis parfois représenté avec ails qui dépassent de la chevelure, donc comme le pp sur
l’image.
On ne peut pas être certain mais ce sont là des indices qui font pencher en faveur d’une initiation.
Le seul parallèle qu’on a trouvé c’est la petite statuette représentant Isis (disque solaire avec cobra à
l’intérieur) figuré avec bandelette de momie (motif rhombique) dont elle émerge.
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La niche droite de la chambre funéraire


Encore disque solaire ailé encadré d’Uréus.
Personnage masculin qui a le même costume que
ceux qui initiait dans la salle précédente. (Nemes,
uréus, pantalon quadrillé mais pas d’aile).
Agenouillé. Palme fréquente dans l’iconographie
de la tombe. Les présente à une figure féminine
avec aile, nemes, uréus, et tend épis de blé à
l’homme en réponse à ses palmes. Renforces
icono isiaque de la scène car blé sont attribut d’Isis sous l’époque romaine. Attribut aussi des
prêtresses d’Isis.
Dernière, personnage masculin qui porte devant lui un encensoir, et un sceptre recourbé dans son
autre main (utilisé durant l’ouverture de la bouche (on faisait semblant d’ouvrir la bouche de la
momie, acte symbolique pour rendre au défunt ses capacité respiratoire. Evoque encore contexte
rituel de funérailles et de renaissance.
Encens est considéré comme le parfum des divinités.
Extérieur de la scène, petite colonne avec encore une fois un œuf orné de motif végétale.
Encore une fois iconographie Isiaque, qui peut représenter la conclusion de toute l’iconographie que
l’on a vue jusqu’à présent. Il a fini son initiation et porte maintenant le même costume que ceux qui
l’on initié.
Iconographie complexe mais révélateur du type de culte qui pouvait être célébré en Egypte à
l’époque Romaine. Comme on l’a vue avec la stèle de Cléopâtre, cette tombe a probablement été
commanditée par des adeptes de la déesse Isis, pour être inhumé ensemble entre adepte de la
déesse Isis.
Style et motif iconographique proprement Egyptiens, utilisé pour former des scènes inédites. Donc
peut-être pas personne Egyptienne mais reprennent ce vocabulaire avec une nouvelle signification :
symptomatique de l’époque romaine.

Alexandrie fonctionnait avec un modèle et une organisation grecque. Ils reprennent à leurs comptes
une iconographie égyptienne pour s’en servir dans leurs iconographies.
Pourquoi élément de style égyptiens si population de culture hellénistique ? Selon Hérodote, les
« Egyptiens sont les plus religieux des hommes ». Ces systèmes de croyance construit ont sans doute
séduit les Grecs.
Chez grec et romain, peu de motifs qui permettent de représenter l’au-delà et vision des rituels à
effectuer. Manque de vocabulaire eschatologique. Donc un certain nombre de pop grec ont peut-
être été séduit par l’ancienneté de l’art grec, et l’apparition d’un vocabulaire eschatologique très
fournit qui permet de représenter l’au-delà. Utilisation de motif E permet de renforcer leur décor.
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II/ TOUNA EL GEBEL :

• Les « tombes-temples » : de l’époque ptolémaïque à l’époque romaine. Construites en pierre,


façade égyptisante, rarement de décor peint
• Les « maisons-tombes » : époque romaine. Construites en briques crues et en calcaire stuqué, avec
peu d’éléments architecturaux égyptiens en façade, et un décor peint évoquant souvent un style et
des sujets grecs
Hermopolis Magna en Egyptiens. Pas une des quatre cité grecque, mais capital de son coin.
Uniquement habitant des polis qui pouvait prétende à la citoyenneté Romaine. Si on réside dans une
métropolis, on est enregistré comme égyptien, soit la classe la plus inférieur, donc pas de privilège.
Nécropole dès l’époque ptolémaïque. On va avoir deux types de temple :
Les tombes temples :
Les maisons temple : Tombe qui reprend architecture d’une maison.

Une rue de « maisons-tombes » à Touna el-Gebel


Maison temple sont des tombes qui s’alignent comme un vrai village.
Escalier pour accepter à un deuxième étage.

Tombe de Pétosiris
EXTERIEUR

La tombe de Pétosiris Dernier quart du IVe s. av. J.-C.


Tombe temple sont plus monumental, construire en
pierre et reproduisent la façade d’un temple.
Première tombe monumentale à s’importer ici.
Pétosiris était un prêtre du dieu TOT.
Tombe construite en pierre avec façade à quatre
colonnes végétales (végétaux déployer). Mus à mi-
hauteur (mur bahuts) : deux éléments typiques archi
cultuel égyptienne.
Mur avec un couronnement avec un tore et une corniche à gorge. Tores au sommet mur bahuts et
sur la façade totale. Corniche visible sur mur bahut et quasiment détruite sur la façade.
Porte d’entrée de la tombe avec un linteau qui ne couronne pas la porte mais s’interrompt en partie
médiane (fréquent époque ptolémaïque).
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La tombe de Pétosiris Dernier quart du IVe s. av. J.-C.


Décors à l’intérieur et l’extérieur d’un monument.
Deux salles en cheminement axiale (on chemine toujours en
ligne droite). On a le pro naos et le naos. Ce plan est une copie
remarquablement exacte d’un temple dédié à Tot,
contemporain de Pétosiris. Ce temple est dans la ville, et a été
réalisé par le souverain Mectanémo (référence à la famille de
Pétosiris car son père a exercé sous son règne).

La tombe de Pétosiris Dernier quart du IVe s. av. J.-C.


Décors extérieur.
Sur la façade, décors en registre qui sont scène d’offrande à
la divinité. Renvoie au temple de tot mais ici c’est Pétosiris et
pas le roi représenté sur la façade. C’est donc un particulier
qui fait des offrandes à la divinité, ce qui est étrange dans
l’iconographie car appropriation d’un motif propre à la
famille royale.

PRONAOS

La tombe de Pétosiris Dernier quart du IVe s. av. J.-C.


Pro naos décoré dans l’intégralité de ses parois, en
registre. Principalement fabrication d’offrande et
offrande. Production champ et animalière, courant dans
décors tombe Egyptienne. Ecriture performative qui a le
pouvoir de reproduire ce qu’elle représente, donc permet
à Pétosiris d’avoir éternellement accès à ces offrandes.
Ouvrier aussi qui fabrique mobilier funéraire.

Deux détails représentatifs des scènes du pronaos.


Toute première tombe E dans laquelle on voit des inclusions du
monde Hellénistique. Extrême transition entre domination Perse et
Epoque ptolémaïque.
Vase d’iconographie grec mais qui viens à l’origine du proche orient :
traduit échange commerciaux qu’il y a entre ces deux cultures.
Tenue de certain personnage montre l’influ grec : superviseur des
ouvrier habillé en E porte une tunique courte au-dessus des mollets,
ceinture au niveau de la taille et haut un peu bouffant : c’est un
chiton qui est une tunique grec. Surement porté en Egypte à cette
période mais convention de représentation voulait qu’il soit
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représenté de manière traditionnelle égyptienne.


Aspectivité : visage de profil, torse de trois quart, œil de face…
Ceux qui sont vêtu à l’Egyptienne respectent convention de l’Aspectivité. Ceux habillé à la grecque
sont selon la représentation de vrai profil. Intégration d’un costume grec, d’un objet grec, mais aussi
convention de représentation grec.
Autre image : pareille avec superviseur en vrai profil et costume grec.

Scène de vendanges
Inspi grec se voit surtout dans scène de
vendange. Raisin associé au dieu Osiris, Dionysos
aussi donc on finit par fait le lien entre les deux :
deux dieux noyé, démembré, régénéré et associé
au dieu du vin.
Traine végétale avec représentation ondulé et
chatoyante.
On va retrouver des costumes grec (tunique
bouffante, ceinture, au-dessus du genou),
cheveux frisé et barbe (par tradition, Egyptien
sont représenté avec cheveux court, rasé et imberbe. Chevelu c’est étranger normalement). Ici, on a
plus peur des représentations étrangères.
Posture de certain des personnages : deux personnages nus (un enfant et un ado), Enfant souvent nu
chez les E, mais pas les ados, contrairement à chez les Grec avec les éphèbes. Intérêt pour
musculature et anatomie qui ne se voit pas normalement chez les E. Posture naturaliste qui ne
correspond pas au canon égyptien qui ne cherche pas à représenter la gestuelle naturelle.

Scène de vendanges
Ecrase le raisin. Rendu anatomique du corps.
Canon qui rappelle celui de Lysippe (figure élancé,
petite tête qui s’inscrit 8 fois dans le reste du
corps) et même un personnage avec la tête de
face (rare chez Egyptien), barbe fournit, chauve,
grimace : il représente un satyre.
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Ouest Wall, the Registre inferieur, écraser le raisin,


Détail
Scène de vendanges

En plus de ces scènes d’offrande qui reste malgré tout


assez classique, on a deux registres sur la part Sud du
pronaos qui montre conclusion du défilé d’apport
d’offrande. Cela est censé évoqué scène d’offrande
de manière canonique mais, avec un style
radicalement du style égyptiens tradi. Ils ont
représenté selon l’aspectivité, dans costume
égyptien, mais avec certain personnage qui
enfreignent ces éléments. Genre une femme
représenté à la grecque.

Apport d’offrandes
Femme de face quasiment.
Trois personnages à part : deux femmes adulte et un
enfant qui converge vers un arbre nu (motif rare
dans arbres E, mais parallèle à la mort chez les grecs.
La première est en vrai profil, elle porte une longue
robe au-delà de ses chevilles (chez les E elle
s’interrompt au-dessus).Cheveux relevé et en train
de saluer l’autre femme de ¾ complet qui porte
aussi robe à la grecque qui dénude sa poitrine. Voile
pour dire qu’elle est mariée. La première offre une
couronne de lierre (attribut de Dionysos et thème de
la victoire donc victoire sur la mort). Comme marié,
on peut supposer que c’est l’épouse de Pétosiris
dans ses habits de tous les jours.
Relief de transition entre le pronaos et le naos.
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Le sacrifice du taureau
Scène représentant sacrifice d’un taureau, encore
une fois fusion entre tradi grec et Egyptienne.
Sacrifice de taureau fréquent dans cadre funéraire
chez E, mais pas chez G. On a donc demandé à un
artiste sans doute grec de représenté un modèle qu’il
ne connaissait pas. Alors il a tenté de représenté avec
un schéma égyptien mais convention grecques.
Femmes accoudé à un piédestal, porte main à son
visage dans attitudes de contemplation dans
contexte funéraire (recueillement). Une autre femme
est adossé et épaulé à ce premier personnage, pour
exprimer proximité ce qui est jamais vue dans l’art E.
La troisième est en vrai profil, voilé (peut être encore
la femme de Pétosiris). Une chapelle domestique qui
devait accueillir un petit autel pour la divinité avec enfant qui passe devant. On arrive à la scène du
sacrifice avec la femme qui apporte des oiseaux devant taureau qui vas être égorgé et une femme
qui pose une couronne (victoire sur la mort) sur la tête d’un personnage. Un autre taureau est amené
et la couronne conclura la scène.

Le sacrifice du taureau dans le pronaos


Fond Egyptien et forme grec : typique du style
double. Nouveau motif iconographique avec
scène inédite avec malgré tous élément
traditionnelle des scènes Egyptienne (offrande
oiseau, sacrifice taureau).
Si on avait eu juste un sacrifice à la grecque,
c’est le moment avant la scène du sacrifice, ce
qui n’est pas le cas chez les E car sert à exprimer
l’apport des offrandes.
=> On a des scènes de préparation des
funérailles de Pétosiris auquel il participe, ce qui
est fréquent chez les E. Donc illustré dans ses fonctions importantes, alterné de scène de préparation
d’offrande. Cette scène représente personnage terrestre. Pas de mythe, de scène religieuse ou
d’extrait de livre. Que des scènes de préparation, majoritairement réalisé dans style égyptien, hormis
quelques éléments hellénistique, et frise du fond qui ont style hellénistique plus marqué.
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NAOS

Naos, décors plus marqué avec extrait de scène de livre


funéraire égyptien et Pétosiris et membre de sa famille qui
font face à des divinités. Elément biographique : funérailles
de son père et son frère et éléments de la vie dans l’eau
delà.

Autre vue de la tombe avec décors omniprésent.

Les parents de Pétosiris recevant une libation


face à la déesse du sycomore
Ici père et mère de Pétosiris avec une déesse
arbre (déesse sycomore) qui offre filet d’eau à
la mère et le père de Pétosiris. C’est fréquent
que ces déesses abreuvent les défunts (eau
important dans contexte funéraire). Défunt sur
trône, petite cône d’onguent pour parfumer
les perruques (elles sont parfumer avant d’être
porté mais représenté ici pour traduire
l’odeur). Parfumer par odeur divinité donc ils
sont des défunt.
Scène purement égyptienne sans influence hellénistique et scène religieuse avec extrait de livre
funéraire : typique du Naos.
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Relief de la chapel, Petosiris et Neshu


Pétosiris rend hommage à son père. Personnage avec
costume et posture typiquement égyptien.

Chapel, coté est du mur nord,


registre inférieur
Scène animalière très vivant
d’iconographie trad qui montre
renouveau, fertilité, fécondité.
Artiste ont pour habitude de
représenter des détails. Par
exemple, partie droite avec
scène de reproduction pour la
fertilité. Une vache qui allaite son
petit, une autre qui lèche son petit. Tout cela évoque fertilité et renouveau des naissances et du
défunt après la mort.

Les funérailles de Neshu, père de Pétosiris, conduites par


son petit-fils Teos
Grande scène sur plusieurs registres. Momie standard.
Envelopper dans un linceul. Pyramide pour représenter
traditionnellement une tombe.
Face à la momie, personnage plus grand que les autres.
Téos, prête de tot (histoire de génération). Effectue une
libation au-dessus de la momie. Costume des prêtres qui
l’identifie dans sa fonction.
Apport d’offrande et d’objet funéraire. On peut comparer
avec scène du pronaos. Ici respecte totalement trad
égyptienne contrairement à celui d’avant.
En bas, scène de sacrifice de taureau (tradition de le faire
à l’entrée de la tombe). Comme le pronaos mais ici représenté à l’Egyptienne.
Particularité de cette tombe avec deux scènes qui ont le même fond mais pas la même forme. Soit
deux équipes d’artisanat différent, soit des artisans qui maitrise les deux.
Au début, même, on pensait que Le naos avait été construit avant, mais non, cette dualité est un
choix délibéré.
=> Sert à exprimer transition entre le pro naos et le naos, soit la transition entre le monde des vivants
et celui des morts. P est représenté vivant dans le pronaos, et y’a des divinités dans le naos.
Représentation Egyptienne pour monde des morts.
Représentation Grecque pour monde des vivants.
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Le sacrifice du taureau dans le pronaos et le naos


Deux scènes du sacrifice qui s’oppose dans la représentation.

La tombe temple d’Isidora

La « tombe-temple » d’Isidora à Touna el-Gebel, IIe s. ap. J.-C.


On est durant l’époque romaine.
Pétosiris sera considéré après sa mort comme un saint intercesseur, et
des tombes seront construits autour de la sienne. Deux pilastres à
chapiteaux végétaux, représentation d’une façade de temple égyptien.

La « tombe-temple » d’Isidora à Touna el-Gebel, IIe s.


ap. J.-C.
Tombe constitué de deux salles, selon le plan pronaos
naos.
Ici niche au fond du naos. Sommet cintré, encadré de
colonne. Figuré un lit funéraire kliné aujourd’hui effacé.
Conque associé au monde hellénistique représenté au-
dessus. Décors radicalement différent de chez Pétosiris,
grande majorité éléments inspiré du monde grec, décors
plus restreint.

La « tombe-temple » d’Isidora à Touna el-Gebel, IIe s. ap. J.-C.


En dessous de la banquette, représentation d’un lit funéraire
Egyptien : donc les deux lits sur un même mur. Parois peinte de
manière illusionniste pour représenter pierre riche : marbre…
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« Maison-tombe » 4 dite « Maison de Dionysos

« Maison-tombe » 4, dite « Maison de Dionysos »,


à Touna el-Gebel
On va retrouver cela dans d’autre tombe, même
des maisons tombe : plutôt des sujet grec et pas de
décors égyptisant.
Ici représentation d’une kliné intégralement
sculpté, fait pour être reconnue comme une kliné
grecque. Donc un peu l’inverse d’Alexandrie : pas
de momie mais décors Egyptien de momie, mais ici
momie et décors Hellénistique.

« Maison-tombe » 4, dite « Maison de Dionysos », à


Touna el-Gebel
Peinture illusionniste qui représente décors pierre
précieuse. En partie supérieur des scènes étrangères au
vocabulaire égyptien. Genre le panier sur piédestal avec
serpent enroulé qui crache vers le bas.
Bâton sur la gauche, c’est un thyrse.
Iconographie intégralement hellénistique qui fait ref à
Dionysos et au dieu serpent.
Pourquoi on voit icono de ce type en province, loin
milieux hellénisé ? Il faut revenir au statut de cette ville :
c’est une métropolis donc on a une élite d’origine grecque administrativement considéré comme
Egyptien. Tombe hellénisante permet de revendiquer le statut grec qu’on leur refuse : discours qui
veut éliminer les liens avec l’Egypte.

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