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1- Généralités
2-Tracé en plan
2.1. Définition
Il est constitué par la projection horizontale sur un repère cartésien topographique de
l’ensemble des points définissant le tracé de la route. Il vise à assurer de bonnes
conditions de sécurité et de confort tout en s'intégrant au mieux dans la topographie du
site.
La disposition générale du tracé en plan est dans ses grandes lignes déterminée par un
ensemble de contraintes identifiées dans le cadre des études préalables et relevant des
domaines de l’environnement, de la topographie, de la géologie ou de l’habitat
croisées avec les fonctionnalités attendues de la voie (localités à desservir, points de
passage obligés pour le tracé, etc).
Le tracé en plan est profondément marqué par l'influence de la dynamique des
véhicules : leur stabilité n'est acquise qu'à condition de respecter les lois liant vitesse
du véhicule, rayon de courbure du tracé en plan et dévers de chaussée (comprenant
l'effet des forces centrifuges). Il faut tenir compte également de l'influence des facteurs
physiologiques intervenant lors de la conduite et éventuellement des problèmes de
visibilité.
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Ninouh Tarek
Paramètres de conception géométriques des routes
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Paramètres de conception géométriques des routes
Il existe toutefois des cas ou l’emploi d’alignement dans un tracé en plan se justifie:
- En plaine ou, des sinuosités ne seraient absolument pas motivées ;
-Dans des vallées étroites ;
-Le long de constructions existantes ;
- Pour donner la possibilité de dépassement.
Donc la longueur des alignements droits dans un tracé en plan dépend de:
-La vitesse de base, plus précisément de la durée du parcours rectiligne ;
-Des sinuosités précédentes et suivant l’alignement ;
-Du rayon de courbure de ces sinuosités ;
Ainsi un seuil de stabilité physique peut être déterminé à partir des contraintes
dynamiques. Il s'avère cependant que pour des raisons psychologiques, ce seuil n'est
jamais atteint par les conducteurs qui conservent instinctivement une marge de
sécurité.
Des essais ont permis de démontrer que ce seuil de sécurité peut être fixé à 2/3 du seuil
de stabilité. De même, pour le dimensionnement, il est tenu compte généralement
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Vitesses
50 Km/h 70Km/h 90Km/h 110 Km/h 130 Km/h
Dévers
-2.5% 112 286 580 1024 1662
72 181 362 631 1007
0% 98 242 473 808 1267
66 162 318 541 848
Remarque
En gras Valeurs du rayon au seuil de confort, En dessous Valeur du rayon au seuil de
sécurité
Lorsque le trafic des poids lourds atteint une certaine importance, il est nécessaire de
prévoir des surlargeurs de virage pour les rayons inférieurs à 200 m et permettant à des
poids lourds de type semi-remorque de ne pas déborder de leur voie. La valeur de cette
surlargeur est généralement de :
S=50/R.
Des études de giration plus précises méritent d'être réalisées lorsque le concepteur est
contraint de projeter des rayons très faibles, bien que les normes sur les véhicules
imposent à ces derniers de pouvoir tourner entre deux cercles concentriques de rayons
5,30m et 12,50m.
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L'exemple qui suit montre une manière de déterminer les caractéristiques minimales
d'un virage permettant la giration du véhicule à l'empattement maximum.
Les calculs ont été effectués dans des conditions optimales de giration. Pour les
projets, il faut tenir compte de la marge de sécurité du conducteur, des conditions de
non-arrachement de la chaussée, de la pente interne qui devra rester limitée et de la
sur-largeur nécessaire.
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Cet élément permet, également, la transition entre deux dévers transversaux différents
(condition de gauchissement) et permet d'intégrer dans le temps les variations
d'accélération transversale (condition de confort dynamique). Dans le cas de routes en
relief difficile, la réduction de longueur voire la suppression des raccordements
progressifs peut être envisagée. Dans ce cas, la variation du dévers débutera dans
l'alignement droit en évitant d'empiéter sur la courbe.
3. Profil en long
3.1. Définition
Le profil en long est une coupe longitudinale de la route suivant le plan vertical
passant par l’axe du tracé, développé et représentée sur un plan à deux échelles
différentes.
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Paramètres de conception géométriques des routes
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L'échelle de l'axe y (altitude) doit être, généralement, 10 fois que celle de l'axe x. (sauf
indication contraire).
On reporte en même temps dans le cartouche des renseignements en bas du graphique
les informations suivantes :
1) Choix du plan horizontal de référence (Plan de comparaison) ;
2) Définir le terrain naturel (TN) : tracé + cotes ;
3) Définir de projet : tracé + cotes ;
4) Numéroter la position des profils en travers ;
5) Indiquer les distances (partielles et cumulées) ;
6) Indiquer la déclivité du projet : On obtient la pente en calculant le quotient du
dénivelé (c’est-à-dire du déplacement vertical) par le déplacement horizontal
correspondant. Une pente s’exprime sous forme d’un pourcentage ;
7) Indiquer les caractéristiques géométriques du projet : alignements droits et courbes
(vue en plan).
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On peut colorier de manière différente les remblais (en rouge) et les déblais (en jaune).
Les profils en travers fictifs (surface nulle) dont on doit déterminer la position
(abscisse et éventuellement l’altitude) sont les points d’intersection entre le terrain
naturel et l’axe du projet ; ces profils particuliers sont utiles pour le calcul des
cubatures. Il faut connaître leur position en abscisse par rapport aux deux profils en
travers qui les encadrent.
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Les pertes de tracé, si elles ne sont pas gênantes pour l'usager, peuvent parfois
engendrer une perception erronée du tracé routier de jour comme de nuit. En
conséquence, il est nécessaire d'assurer la visibilité d'une longueur de route compatible
avec la distance d'accommodation moyenne pour la vitesse pratiquée (distance
conducteur – point sur lequel il fixe son attention). En cas d'impossibilité, on évitera la
réapparition de la route à une distance inférieure à cette longueur.
Cette longueur est fonction de la vitesse et est de l'ordre de 180 m à 40Km/h et 500 m
à 90Km/h.
Pour cette approche, il est nécessaire d'utiliser des perspectives qui permettent une
synthèse entre les deux éléments en deux dimensions. Les outils informatiques actuels
incluent généralement cette fonctionnalité.
L'expérience acquise dans ce domaine permet d'édicter quelques règles simples à
respecter :
• essayer de faire coïncider les courbes de tracé en plan avec les courbes de profil
en long en essayant de respecter une proportion entre le rayon en plan et le rayon
en profil en long par exemple retient : Rvertical >6 Rhorizontal) ;
• éviter qu'un début de courbe faible (< 300m) se situe en point haut de profil en
long car cela entraîne une dégradation de la perception du virage ;
• éviter de positionner des carrefours ou accès en point haut, courbes ou zone de
visibilité réduite (éventuellement côté externe des courbes non déversées après
vérification des conditions de visibilité).
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En pratique
• jusqu'à 70 km/h, c'est la contrainte de visibilité nocturne sur obstacle qui est
dimensionnante.
Sur la base d'un faisceau de phares, d'axe horizontal situé à 0,75m et de 1 degré
d'ouverture, et pour une distance d'arrêt en courbe d (en m), le rayon est donné par la
formule :
R = d²/ (1,5+0,035d)
• pour 80 Km/h, c'est la distance d'arrêt en ligne droite qui est retenue ;
• Au-delà, la contrainte principale relève du confort et concerne l'accélération
verticale subie par les usagers.
Bien que le confort ne puisse être mesuré précisément car fortement dépendant du
système de suspension du véhicule, de la flexibilité des pneumatiques et de la charge
transportée entre autres, les normes internationales admettent une accélération
verticale centrifuge maximale de 0,3 m/s² soit environ g/33.
La condition résultante est :
Cette condition est le maximum recommandé. Cependant, pour les routes à faible
caractéristiques (relief difficile notamment), la sécurité n'étant pas mise en jeu, des
valeurs d'accélération supérieures peuvent être admises mais au détriment du confort
des usagers. La valeur maximale envisageable peut être portée à 0,5 m/s².
4. Profil en travers
4.1. Définition
Le profil en travers d'une route est une coupe transversale menée selon un plan vertical
perpendiculaire à l'axe du tracé projeté.
.Les profils en travers permettent de calculer les paramètres suivants :
a- la position des points théoriques d’entrée en terre des terrassements ;
b- l’assiette du projet et son emprise sur le terrain naturel ;
c- les cubatures (volumes de déblais et de remblais).
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Il existe trois types de profils en travers: les profils en remblai, en déblai ou bien les
profils mixtes.
On commence par dessiner le terrain naturel à partir d’un plan horizontal de référence
qui n’est pas forcément celui du profil en long, de manière à obtenir le profil en travers
à l’échelle maximale sur le format choisi. L’échelle de représentation est de l’ordre de
1/100 à 1/200 (jusqu’à 1/50 pour les voies les moins larges). Il n’y a pas d’échelle
différente en abscisse et en ordonnée de manière à pouvoir mesurer directement sur le
graphique des longueurs dans toutes les directions ou bien des surfaces.
L’abscisse de chaque point du terrain naturel (ou du projet) est repérée par rapport à
l’axe du profil en travers (donc négative à gauche et positive à droite), l’ordonnée est
toujours l’altitude du point. On y superpose ensuite le gabarit type du projet (largeur
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5. Profil en travers-type
5.1 Définition
Le profil en traves type est une coupe transversale menée selon un plan vertical
perpendiculaire à l'axe du tracé projeté déterminé par le projeteur dans les projets de
nouvelles routes ou l’aménagement de routes existantes. Il contient tous les éléments
constructifs de la future route, dans toutes les situations (remblais, déblais ou
mixte).L’application du profil en travers type sur le profil correspondant du terrain en
respectant la cote du projet permet le calcul de l’avant mètre des terrassements.
Les profils types ont pour but de définir les caractéristiques transversales de la route à
projeter. Il n’est besoin que d’un seul profil type si la route présente les mêmes
caractéristiques transversales sur toute sa longueur, s’il n’est pas le cas, on est obligé
d’établir autant des profils en travers type (2 ou 3) tant qu’il y aura de tronçon de la
route ayant des différentes caractéristiques.
Sur les profils en travers types le terrain naturel n’est pas figurée que d’une façon
arbitraire et comme élément auxiliaire de rattachement
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L’EMPRISE :
Partie du terrain qui appartient à la collectivité et affectée à la route ainsi qu’à ses
dépendances.
L’ASSIETTE :
Surface du terrain réellement occupée par la route. PLATE-FORME : surface de la
route qui comprend la chaussée et les accotements.
PLATEFORME:
C’est la surface de la route située entre les fossés ou les crêtes des talus de
remblais, comprenant la chaussée et les accotements, éventuellement les terre-pleins et
les bandes d’arrêts.
CHAUSSÉE :
Surface aménagée de la route sur laquelle circulent les véhicules. Elle est constituée
d’une ou plusieurs voies de circulation.
ACCOTEMENTS :
Zones latérales de la plate-forme qui bordent extérieurement la chaussée.
L’accotement est constitué de la berme et de la bande dérasée.
Pour les routes à chaussées séparées, on intègre un terre-plein central (TPC) entre les
deux chaussées.
TERRE-PLEIN CENTRAL:
Il s’étend entre les limites géométriques intérieures des chaussées.il comprend:
-Les surlargeurs de chaussée (bande de guidage).
-Une partie centrale engazonnée, stabilisée ou revêtue.
BERME :
Elle participe aux dégagements visuels et supporte des équipements (barrières de
sécurité, signalisations..). Sa largeur qui dépend tout de l’espace nécessaire au
fonctionnement du type de barrière de sécurité à mettre en place.
FOSSE :
C’est un ouvrage hydraulique destiné à recevoir les eaux de ruissellement
provenant de la route et des talus et les eaux de pluie.
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7. dévers
Le dévers ou pente transversale permet de favoriser l'évacuation des eaux de surface.
Dans les rayons de courbure faible, il contribue à l'équilibre dynamique des véhicules.
Toutefois, cette contribution reste limitée et sa valeur est donc plafonnée
(généralement à 7%). Au-delà de cette valeur plafond, d'autres problèmes surviennent
et notamment des difficultés constructives. Ce maximum doit être réduit dans certains
cas comme par exemple les zones enneigées ou soumises à verglas fréquent ainsi que
les zones où la pente en profil en long est déjà forte.
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Bibliographie
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