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PROCÈS DE BRÉTIGNY
UN ENCADRANT OPÉRATIONNEL RISQUE 3 ANS DE PRISON,
LA SNCF UNE AMENDE !
Un cheminot, le DPX âgé de 24 ans à l’époque, chargé de la maintenance de la voie est le seul
accusé individuel. Il lui est reproché de ne pas avoir détecté l’anomalie lors d’une tournée d’inspection
huit jours plus tôt.
Il nous faut réagir devant cette injustice. Ce drame en est une conséquence. Le DET a validé
L’encadrant opérationnel risque gros d’un point le budget emploi de son établissement, les
de vue pénal et il ne peut porter toute cette dirigeants nationaux qui ont imposé ce budget en
catastrophe sur ses épaules, alors qu’aucun des sachant que ça allait contraindre les échelons
dirigeants de l’entreprise qui ont pris des inférieurs à adapter les règles de sécurité ou les
décisions aboutissant à cette situation n’est pas de maintenance, les administrateurs
inquiété. représentants la tutelle (les différents ministères)
qui demandaient à chaque budget un coup de
S’il est normal de dénoncer cette injustice et de rabot supplémentaire sur les effectifs, et bien sûr
se sentir solidaire de ce collègue, il nous faut l’État lui-même qui n’a pas octroyé les
aussi agir pour ne plus jamais revivre cette subventions suffisantes et surtout qui a institué
situation et mettre les encadrants en conscience cette idéologie mortelle qu’on peut toujours faire
qu’ils ne peuvent pas rester seuls avec leurs plus avec moins, que les cheminots sont des
problèmes. feignants privilégiés et qu’il suffit de supprimer
des moyens pour les obliger à bosser un peu plus,
eux aussi ont des responsabilités !