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Module gestion du tourisme || développement des destinations

Présentation du
Maroc
Prof : Mme Atek

Boudiaf Serine
Allal Lina
Maroc
La géographie du Maroc :
Le Maroc est un pays du nord-ouest de l'Afrique. Sa longue côte donnant sur
l'océan Atlantique se termine au cap Spartel, limite occidentale du détroit de Gibraltar et où
débute le littoral méditerranéen.
Au sud du Maroc se trouve le territoire contesté Sahara occidental, revendiqué et contrôlé en
grande partie par le Maroc. À l'est et au sud-est, le Maroc est limitrophe de l'Algérie. À l'ouest-
sud-ouest et à quelque distance de la côte atlantique se situent les îles Canaries tandis qu'à
672 km à l'ouest-nord-ouest du littoral marocain, on rencontre Madère. Au nord du détroit
de Gibraltar se trouve l'Espagne.
La capitale administrative est Rabat. Parmi les grandes villes remarquables on
trouve Casablanca, Agadir, Fès, Marrakech, Meknès, Tanger, Oujda, Nador.

Politique :
Le Maroc a pour régime politique une monarchie constitutionnelle dont le souverain actuel est le
roi Mohammed VI, de la dynastie alaouite, établie depuis 1666 et l'une des plus anciennes du
monde contemporain.
Le Maroc est membre de l'Organisation des Nations unies, de la Ligue arabe, de l'Union du
Grand Maghreb, de la Francophonie, de l'Organisation de la coopération islamique, du Groupe
des 77, de l'Union pour la Méditerranée et de la Communauté des États sahélo-sahariens.
Le Maroc est le seul pays africain à ne pas faire partie de l'Union africaine jusqu'au 30 janvier
2017 où il finit par la réintégrer. En 1987, le Maroc a tenté, sans succès, d'adhérer à la CEE, et
s'est vu octroyer en 2008 un « statut avancé » auprès de l'UE. Le 15 mai 2009, il a rejoint
le Centre Nord-Sud du Conseil de l'Europe. En juin 2004, le Maroc est désigné en tant qu'allié
majeur non-membre de l'OTAN par les États-Unis 
Les potentialités naturelles, culturelles et socioéconomiques
Au Maroc, la protection des ressources « naturelles » se centre sur la rareté de l’eau engendrée non
seulement par la recrudescence des sécheresses, mais aussi par la dégradation des forêts et des sols
qui compromet l’efficacité de la mobilisation des eaux par les barrages à cause de l’envasement. Ceci
soulève la question de l’aménagement des bassins versants amont, comme le montre l’exemple du
Projet Oued Srou (POS). Ce projet, objet d’une coopération germano-marocaine, concerne une zone
de moyenne montagne très sensible à l’érosion du fait de son substrat à dominante argileuse et de
ses massifs forestiers constamment sous pression anthropique.

Les premières actions du projet, basées sur la lutte contre l’érosion, n’ont pas réussi à stimuler la
participation de la population. Des mésententes ont rapidement éclaté entre la GTZ (Allemagne),
animée par l’approche participative, et le gouvernement marocain qui prône l’aménagement
techniciste du territoire visant, en premier lieu, à lutter contre l’envasement de la retenue du barrage
d’Ahmed-el-Hansali. Ce désaccord a retardé l’enclenchement d’une approche participative d’autant
plus difficile que la population est analphabète, mal organisée et déstabilisée par la misère et le
chômage. Après quelques années de recherche, une approche s’inspirant de la tradition locale en
matière de gestion des ressources « naturelles » a été mise en œuvre. Toutefois, ses objectifs n’ont
pas été entièrement atteints. Si les principales réalisations ont touché les terres privées, l’intégration
du domaine forestier à ce processus a échoué. Par ailleurs, pour la première fois au Maroc, des
actions ont été destinées spécifiquement aux femmes.

Culturelles :

Le Maroc dispose depuis la promulgation de la nouvelle constitution en 2011 d’un texte fondamental
qui affirme dès son préambule que le Royaume « entend préserver, dans sa plénitude et sa diversité,
son identité nationale une et indivisible. Son unité, forgée par la convergence de ses composantes
arabo-islamique, amazighe et saharo-hassani, s’est nourrie et enrichie de ses affluents africain,
andalou, hébraïque et méditerranéen ». Cette reconnaissance de la diversité des expressions
culturelles est appuyée par la garantie des droits, dont, notamment, le droit de la liberté d’expression,
le droit d’accès à la culture et le droit au soutien public. Elle est rehaussée également par la
reconnaissance explicite de la prééminence des conventions internationales sur le droit interne.

Socioéconomique :

Depuis les Printemps arabes, la Recma s’est fait l’écho du dynamisme de l’économie sociale et
solidaire au Maroc, en Algérie et en Tunisie au travers de plusieurs articles [1] qui ont mis l’accent
aussi bien sur les formes traditionnelles de solidarité que sur leur renouvellement dans un moment de
transition économique et politique. Les textes présentés dans ce dossier offrent un aperçu de la
pluralité des expériences menées dans ces trois pays du Maghreb. L’essor du mouvement associatif,
les mises en réseau nationales ou sous régionales, ou encore l’attention inédite des politiques
publiques (Ipemed, 2013) – dont témoignent les projets de loi-cadre sur l’ESS en Tunisie et au Maroc
et la nomination d’un ministre ad hoc en Tunisie en novembre 2018 – sont autant d’indicateurs de la
promotion de l’ESS dans un contexte socio-économique difficile pour les pays de la sous-région.
L’ESS est perçue par de nombreux acteurs – notamment les pouvoirs publics, nationaux ou locaux –
comme une contribution à la résolution des problèmes de sous-emploi, de pauvreté, de gestion des
ressources naturelles ou d’inégalités territoriales.
L’apport du secteur du tourisme sur le PIB
Selon les dernières statistiques, le PIB du Maroc en 2018 est de 120 milliards de dollars. Sur le
plan économique Africain, le Maroc se classe 5e puissance économique derrière l'Afrique Du
Sud, le Nigeria, l'Égypte et l'Algérie.
L'économie marocaine évolue sur un rythme de croissance rapide. Elle a enregistré durant les
cinq dernières années un taux de croissance moyen de 6,5 %. En effet, en 2001 et dans un
contexte de contre-performance du secteur agricole, de morosité de la conjoncture internationale,
l'économie marocaine a enregistré un taux de croissance estimé à 6,5 % contre 1 % en 2000,
5,2 % en 2002, 6,5 % en 2003 plus de 8 % en 2006 et quasiment 5 % en 2010.
Le PIB du Maroc se répartit en 2010 entre: l'agriculture (17,1 %), l'industrie (31,6 %) et les
services (51,4 %).

Évolution du 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2004–


PIB du Maroc
2010
(IMF)

PIB du Maroc
108,17
(en PPA) en 101,904 120,365 126,943 138,177 148,109 175,007 NA
1
milliards de $

PIB du Maroc
par personne 3 409 3 585 3 945 4 093 4 432 4 725 5 025 NA
(en PPA) en $

Moy.
Évolution du 4,4 5,4
4,8 3,0 7,8 2,7 6,5 de
PIB du Maroc (est.) (est.)
5,8 %

Dette
publique (en 51,8 47,1
59,4 63,1 58,1 53,6 51,9 NA
pourcentage (est.) (est.)
du PIB)

Les formes de tourisme :


Cette situation démontre bien les deux grands types de tourisme présenté au Maroc, soit
le tourisme balnéaire et culturel.

Les stratégies adoptées pour la mise en tourisme des


régions marocaine :

Accroître les recettes touristiques pour atteindre 140 milliards de dirhams en 2020, soit une
somme cumulée sur la décennie proche de 1 000 milliards de dirhams. Accroître de deux points
la part du PIB touristique dans le PIB national pour atteindre près de 150 milliards de dirhams
contre 60 aujourd'hui.

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