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DEDICACE
DIEU pour la vie et la santé qu’il nous a accordé durant cette première expérience
professionnelle.
REMERCIEMENTS
L’honneur est pour nous de manifester notre gratitude à tous ceux qui nous ont soutenus, aidés
et assistés durant ce stage.
Nous tenons également à rendre un hommage particulier à nos parents dont le soutien moral et
matériel n’a jamais fait défaut.
- M. KONGO SAMUEL, directeur technique du cabinet pour son soutien qui a été
quotidien.
- L’ESTP (Ecole Supérieure des Travaux Publics) à travers sa direction pour les efforts
consentit dans le cadre de la formation de ses étudiants.
Nos remerciements sont également destinés à nos enseignants pour leur abnégation à l’égard
de notre formation.
En somme, nous remercions sincèrement tous ceux qui de près ou de loin nous ont soutenus
durant ce stage.
DEDICACE……………………………………………………………………………………1
REMERCIEMENTS……………………………………………………………………….......2
AVANT-PROPOS……………………………………………………………………………..5
INTRODUCTION……………………………………………………………………………..7
I-HISTORIQUE ET LOCALISATION………………………………………………………..9
II-MISSIONS…………………………………………………………………………………10
III-ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT……………………………………………11
1-Contexte du projet…………………………………………………………………………..14
WEBOGRAPHIE……………………………………………………………………………..29
AVANT-PROPOS
À l’instar des grandes écoles polytechniques, l’Institut National Polytechnique Félix Houphouët
Boigny de Yamoussoukro (INP-HB) s’est assigné comme vocation première, la formation des
ingénieurs et techniciens supérieurs compétents dans divers secteurs d’activités.
Pour pouvoir atteindre ses objectifs, l’INP-HB regroupe en son sein six(6) grandes écoles :
Cette dernière (ESTP) forme des ingénieurs et des techniciens supérieurs en travaux publics.
Le cycle de technicien supérieur est constitué de quatre (4) filières à savoir :
Bâtiment et Urbanisme ;
Route et Transport ;
Hydraulique et Environnement
Géomètre.
Ainsi pour une meilleure formation de ses étudiants, l’ESTP offre des stages aux étudiants en
deuxième (2ème) année et en troisième (3ème) année.
C’est dans cette optique que nous, étudiant Géomètre en deuxième (2) année, avons effectué un
stage de production du 06 Juillet au 28 Aout 2015 dans le CABINET KOUAMELAN, cabinet
de géomètre-expert.
INTRODUCTION
La côte d’ivoire, frappée par les crises militaro-politiques de la dernière décennie a vu son
économie sombrer .Soucieux du bien-être des populations, les dirigeants actuels de ce pays se
sont fixés un objectif, celui de faire de cette nation un pays émergent à l’horizon 2020. Dès
lors les acteurs du développement économique et social se voient confiés la tâche de travailler
efficacement afin d’atteindre cet objectif. Conscient du fait que le développement d’un pays ne
peut se faire sans infrastructures modernes, l’Etat de côte d’ivoire a investi dans de nombreux
domaines comme l’agriculture, la production énergétique, le génie civil, la santé, etc. C’est dans
ce contexte qu’en 2013 a été lancée la construction de l’hôpital mère enfant de Bingerville,
cadre où nous avons effectué notre stage de production au sein du CABINET KOUAMELAN,
cabinet de géomètre expert. Cette première expérience professionnelle qui s’est déroulée dans
la période 06 juillet au 28 août 2015, avait pour thème « implantation de bordures de voiries
à l’hôpital mère enfant de Bingerville ».
C’est donc à juste titre que ce présent rapport s’attèlera à apporter des réponses à cette
problématique. Afin d’y parvenir, notre rapport s’articulera autour des points suivants :
Selon la loi n°70-487 du 3 août 1970, instituant l’ordre des géomètres-experts de Côte d’Ivoire
et réglementant le titre et la profession, adoptée par l’Assemblée Nationale, il est mentionné
dans l’article 1 que la profession de géomètre-expert est une profession libérale. Elle est exercée
par un technicien qui en son propre nom et sous sa responsabilité personnelle, lève, dresse à
toute échelle des documents topographiques. Les géomètres-experts tiennent donc chacun un
cabinet pour remplir leur mission et se faire proche de leur clientèle.
I- HISTORIQUE ET LOCALISATION
II- MISSIONS
L’ETUDE ET L’IMPLANTATION DE
Lotissement ;
Route, Terrassement, voies ferrées, pipelines…
Lignes électriques, drainage, adduction d’eau, lutte contre l’érosion…
AUTRES
Mesurages des précisions d’équipements sportifs en vue d’une homologation de
performance;
Relevés d’architecture pour création de copropriété ;
Nivellements, cubatures de terrain et de matériaux ;
Délimitation et bornage de propriété.
LA DIRECTION GENERALE
LE SECRETARIAT
LA COMPTABILITE
Ce service est assuré par M.TEHE, il est chargé de la gestion financière de l’entreprise ainsi
que du paiement du personnel.
LE SERVICE TECHNIQUE
o LE SERVICE CHANTIER
Il est chargé de la réalisation sur le terrain des différents travaux confiés au cabinet.
Il est constitué des différentes brigades topographiques dont les chefs sont des
techniciens supérieurs ou des techniciens et de deux chauffeurs pour le transport
des équipes et du matériel.
o LE SERVICE TRAITEMENT
Ce service est composé essentiellement de techniciens supérieurs. Il s’occupe du
dépouillement et du traitement informatique des données brutes ramenées du
terrain ainsi que leur restitution sur un support graphique. Il est aussi chargé de la
réalisation de dossiers techniques et de tout document nécessaire aux travaux de
terrain.
1- Contexte du projet
C’est dans ce contexte que la Fondation Children Of Africa, ses partenaires et l’Etat de Côte
d’ivoire se sont engagés à apporter leur contribution pour relever ce défi. Cet engagement a été
matérialisé par le lancement de la construction d’un hôpital dénommé Hôpital Mère Enfant
Dominique Ouattara de Bingerville d’un coût de 6 milliards de francs CFA excepté
l’équipement.
Cet ouvrage sera doté d’équipements modernes qui en feront une référence dans la sous-région
Ouest-africaine ; il offrira divers services, notamment la pédiatrie médicale et chirurgicale avec
des spécialités dont la dermatologie, la cardiologie pédiatrique de pointe, la gynécologie
médicale et chirurgicale.
L’Hôpital Mère Enfant de Bingerville, établissement privé à caractère social et à but non
lucratif, avec pour mission d’assurer des soins de santé curatifs promotionnels et préventifs aux
personnes à faible revenu, permettra d’avoir accès à des services de soins de qualité et
consacrera la priorité à la mère et à l’enfant.
Les travaux de construction de cet hôpital, débutés en 2013, ont mis à contribution plusieurs
entreprises dont LE CABINET KOUAMELAN chargé de réaliser les travaux concernant l’état
des lieux du site retenu pour le projet, l’implantation des bâtiments, le suivi et le contrôle des
travaux, la réalisation des Voiries et Réseaux Divers (VRD), etc…
Ces travaux étant déjà entamés à notre arrivée au cabinet, nous avons assisté à ceux concernant
l’implantation des bordures de voiries de l’hôpital au cours de notre stage, qui s’est déroulé
dans la période du 06 juillet au 28 août 2015 dans le dit cabinet.
tenir compte de l’intervisibilité entre les différents sommets de la polygonale, qui devra être
observée planimétriquement et altimétriquement.
La finalité de cette étape est la confection du plan d’état des lieux (graphique et numérique).
B- L’implantation de l’ouvrage
Après l’étude et la conception du projet sur la base du plan d’état des lieux, le Cabinet fut
sollicité pour l’implantation de la clôture, des bâtiments, des réseaux d’assainissement, etc.
1- Définitions
1.1- Implantation
L’implantation est l’opération qui consiste à reporter sur le terrain, suivant les indications
d’un plan, la position de bâtiments, d’axes ou de points isolés dans un but de construction
ou de repérage.
La plupart des tracés d’implantation sont constitués de droites, de courbes et de points
isolés.
Les instruments utilisés doivent permettre de positionner des alignements ou des points :
théodolites, équerres optiques, rubans, niveaux, etc.
L’instrument choisi dépend de la précision cherchée, elle-même fonction du type
d’ouvrage à implanter : précision millimétrique pour des fondations spéciales,
centimétrique pour des ouvrages courants, décimétriques pour des terrassements, etc.
1.2- Bordure
Une bordure est un élément vertical ou incliné bordant les zones de circulation piétonnes
ou véhicules, pouvant constituer une partie du dispositif d’écoulement des eaux pluviales.
Les bordures de trottoir de type T sont plus spécialement destinées aux voiries urbaines.
Les bordures T1 et T2 sont les plus fréquemment utilisées mais il existe également des
bordures T3 et même T4, plus hautes.
Les bordures CS1 – CS2 – CS3 et CS4 sont des caniveaux à simple pente destinés à être utilisés,
soit avec des bordures de type A, soit avec des bordures de type T.
Les bordures AC1 et AC2 sont des bordures d’accotement franchissables avec caniveau simple
pente intégrée.
Dans le cadre de notre stage, les bordures implantées sont en béton de type T2 et T2CS2
permettant de délimiter les voies de circulation piétonnes ou véhicules des espaces verts et
permettant aussi l’écoulement naturel des eaux pluviales vers les regards.
1-3 Voirie
La voirie peut être définie comme l’ensemble des voies réservées à la circulation de tous
les véhicules (voitures, poids lourds, transport en commun), des deux roues et des piétons
ainsi que les aires de stationnement. Celles-ci peuvent être classifiées en fonction de leur
trafic, de l’étendue de leurs zones desservies et leur typologie.
2- Etude préliminaire
2.1- Documentation
Notre source documentaire était constituée du plan d’aménagements des abords de l’hôpital
(voir annexe).
Pour cette phase, nous avons commencé par implanter les points des alentours du bâtiment
principal. En effet, ayant préalablement déterminé sur le plan la distance séparant le
bâtiment des bordures les plus proches, nous avons, à la chaine, mesuré ces distances et
implanté ces points qui nous ont servis de référence pour l’implantation des points suivants.
Par la suite, nous avons implanté les autres points de proche en proche par rayonnement en
utilisant leurs coordonnées polaires.
Principe utilisé
Soit le point P à implanter à partir de deux points de référence A et B.
L’opérateur en station en A prend référence sur B et guide l’aide qui tient la canne munie
d’un réflecteur : il l’aligne d’abord dans la direction AP en ouvrant l’angle α puis
effectue une première lecture de la distance station-miroir. Il en déduit la valeur à
corriger pour se positionner sur le point P, déterminé ainsi en quelques approximations.
Profitant d’un alignement existant, l’opérateur en station en O, aligne suivant OO’ l’aide qui
implante le point A à une distance de 4.00 m de O. L’opérateur déplace alors la station au point
A, prend référence sur O et ouvre un angle de 100 gr (ou 300 gr), il aligne ensuite l’aide pour
l’implantation du point A’ à une distance de H1 par rapport au point A.
Le processus est ainsi répété pour l’implantation des points B’ et C’, points appartenant à la
courbe.
Une fois les points implantés en planimétrie, un nivellement par rayonnement a été réalisé
de sorte à déterminer l’altitude des différents points à partir d’une référence connue et
ensuite régler l’altitude des sommets de chaque piquet pour les faire correspondre à celles
prévues par le projet.
Pour ce faire nous avons utilisé comme référence le niveau de dallage du bâtiment principal
qui est à l’altitude de 99,65 m.
On obtient :
Une fois les lectures à effectuer calculées et notées, nous avons effectué la lecture avant sur
chaque piquet et l’aide, selon les indications de l’opérateur, enfonce le piquet avec le marteau
pour augmenter la lecture ou le relève pour diminuer la lecture jusqu’à ce que l’opérateur lise
la bonne lecture sur la mire.
Ainsi après chaque réglage le sommet du piquet se trouve à l’altitude prévue par le projet et
correspondra au niveau du fil d’eau des bordures.
Fondation
Mise en place d’une couche de béton de propriété.
Pose
Les bordures et les caniveaux sont mis en œuvre sur le lit de béton frais.
Calage
Il est nécessaire de bloquer les bordures vers l’arrière.
Ce blocage a été réalisé par la confection de bourrelet continu (dosseret) sur toute la longueur
de la bordure.
Joints
Enfin, les joints ont été réalisés à partir de mortier de sorte à solidifier l’ensemble.
I- ANALYSES
Au terme de ces huit semaines de stage de production, le bilan que nous pouvons dégager
est globalement positif parce que ce stage a été pour nous un moyen de confrontation avec
les réalités du métier de géomètre, métier que nous avons choisi. En effet, les travaux
auxquels nous avons assisté sur toute la période tels que la délimitation, l’état des lieux
d’une parcelle et l’implantation des bordures de voiries, objet de ce présent rapport, nous
ont permis de passer à la phase pratique de tous les cours théoriques que nos professeurs
nous dispensent. Aussi avons-nous constaté que la maitrise des concepts théoriques de la
topographie est indispensable si nous souhaitons avoir un bon rendement une fois sur le
terrain. En plus d’avoir appris sur les méthodes de travail dans un cabinet de géomètre-
expert, nous avons pu utiliser des outils de topographie moderne comme la station totale ce
qui a rendu certaines tâches moins fastidieuses et plus rapide. Cependant quelques
remarques sont à signaler à notre humble avis et tout notre souhait, c’est qu’elles soient
participantes à l’avancée du cabinet qui nous a accueillis.
II- CRITIQUES
Notre participation aux travaux réalisés par le cabinet KOUAMELAN pendant ce stage de
production nous a permis de relever les actions qui constituent un obstacle au bon
déroulement des travaux dudit cabinet ; ce sont :
En ce qui concerne les travaux réalisés à l’hôpital mère-enfant de Bingerville, il faut signaler
l’absence de coordination entre les différentes entreprises en intervention sur le chantier ce
qui a souvent perturbé l’implantation et la pose des bordures.
III- SUGGESTIONS
Afin de pallier les faiblesses énumérées ci-dessus et être plus performant dans l’exécution
de ses futurs contrats, nous suggérons au Cabinet KOUAMELAN de :
Faire l’inventaire des outils de travail qui sont en vieillissement afin de prévoir dès
que possible leur remplacement ;
Veiller à ce que les deux branches du service technique, moteur du cabinet, soient
en excellente collaboration en demandant aux techniciens de terrain de suivre la
phase de traitement des données récoltées sur le terrain.
CONCLUSION
Ce stage de production a été pour nous l’occasion d’élargir notre champ de vision sur le métier
de géomètre d’une manière générale et de façon plus spécifique l’occasion d’approfondir nos
connaissances sur les travaux d’implantation de bordures de voiries.
Une bordure de voiries est un élément vertical ou incliné bordant les zones de circulation
piétonnes ou véhicules, pouvant constituer une partie du dispositif d’écoulement des eaux
pluviales.
Nous retiendrons que, avant de poser les bordures de voiries, ceux-ci nécessite une implantation
au préalable de la part du géomètre. Cette implantation, qui n’est rien d’autre que leurs
matérialisations sur le terrain à l’aide de piquets, comporte deux grandes phases : l’implantation
planimétrique et l’implantation altimétrique.
Quant à l’implantation altimétrique, elle consistait à régler les sommets de chaque piquet à
altitude prévue par le projet en opérant par nivellement direct à l’aide d’un niveau ; à ce stade
on détermine à partir d’une référence altimétrique les lectures à effectuer sur mire sur chaque
piquet qu’on enfonce ou relève pour respectivement augmenter ou diminuer la lecture effectuée
jusqu’à obtenir la bonne.
On pose ensuite les bordures en faisant correspondre le fil d’eau de celles-ci aux sommets des
piquets. Il s’en suivra plus tard la pose des couches de bitume qui auront pour limite le fil d’eau
de ces bordures.
Compte tenu du fait que la période de notre stage était écoulée, nous n’avons pu assister qu’à
l’implantation et la pose des bordures devant l’entrée principale de l’hôpital. Néanmoins cette
première expérience professionnelle restera pour nous un moment inoubliable car elle nous a
été d’une grande utilité pour la compréhension de nos cours reçus pendant ces deux premières
années.
BIBLIOGRAPHIE
Serge Milles et Jean Lagofun « topographie et topométrie modernes 1 » Editions Eyrolles p397
Koko Akanza « cours de topométrie générale » TSG 2, INPHB, 2015 (non publié)
WEBOGRAPHIE
www.area-urbanisme-79.fr, AREA URBANISME, GUIDE des MATERIAUX DE
REVETEMENT et du PETIT MOBILIER URBAIN relatifs à l’espace public, 2011, consulté
le 14 août 2015.
http://childrenofafrica.org/fr/actualitehmeb/hopitalmereenfantdebingerville, consulté le 14
août 2015.