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Vincent Desreumaux
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Nous étudions la volonté d’un certain General Equilibrium and Social Justice:
nombre d’auteurs, au premier rang desquels Neoclassical Theory as a Political
H. Varian dans les années 1970, d’inscrire Philosophy?
une théorie de la justice dans le cadre We study the willingness of some authors,
standard de la théorie de l’équilibre général including H. Varian in the 70’s, to elaborate
dans la version canonique qu’en propose a theory of justice that would fit standard
Pareto. Nous montrons, via une incursion general equilibrium theory in its Pareto’s
dans les travaux de certains socialistes de canonical version. We first show, through an
marché des années 1930, que tout l’édifice analysis of market socialism in the 30’s, that the
normatif de la théorie parétienne repose sur Paretian ethic is based on the value judgment
le jugement de valeur dit de la souveraineté of consumer sovereignty. Then we are able to
du consommateur, ce qui nous permet de discuss the specific contribution of Varian,
mettre en relief et de discuter la contribution who, by introducing the criterion of equity
originale de Varian qui introduit le critère as envy-freeness, produces a – very specific –
d’équité comme absence d’envie, parvenant theory of justice that seems compatible with this
ainsi à inscrire une théorie de la justice value judgment and can stand at the heart of
– très particulière – au cœur du modèle standard general equilibrium analysis.
orthodoxe, qui respecte, autant que possible,
ce jugement de valeur.
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4. Voir aussi Fleurbaey [1996], dont le chapitre 10 est consacré aux théories de la justice relatives au
modèle de l’équilibre général. Dans ces théories, « les préférences des individus sont auto-centrées (la
satisfaction de chacun ne dépend que de sa propre consommation) et purement ordinales » [Fleurbaey,
1996, p. 203].
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5. Compte tenu des principes éthiques mis en évidence pour la théorie économique parétienne, notre
analyse fait mention des seules philosophies politiques individualistes, dans la lignée desquelles se situe
selon nous la théorie néoclassique. L’absence d’autres traditions philosophiques – holistes par exemple –
dans le présent article, n’est dictée que par cette raison.
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6. Pour une présentation détaillée de ce débat et des ses implications philosophiques, voir Desreumaux
[2009].
7. Voir Bergson [1954].
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8. Que l’on songe aux critères de compensation potentielle (des années 1930 et 1940), qui visaient
précisément à esquiver ce problème des comparaisons interpersonnelles. Sur ce point, voir Desreumaux
[2009].
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9. Le contenu normatif du modèle de l’équilibre général a déjà fait l’objet d’analyses critiques, dont celles
de Dupuy [1977] et Perroux [1969], entre autres. À l’issue d’une analyse qui montre que le modèle de
l’équilibre général de Walras était un chaînon d’une construction ambitieuse de philosophie morale, un
peu comme chez Smith la notion de main invisible est un élément participant d’une analyse éthique plus
vaste, et après avoir signalé que les théoriciens de l’équilibre général succédant à Walras conservèrent son
modèle mathématique mais abandonnèrent toute la partie éthique de la réflexion de l’auteur de Lausanne,
Bridel conclut quant à lui par l’interrogation suivante : « Même si beaucoup d’économistes ne s’en soucient
guère, on peut légitimement se demander si, ce qui passe pour de la théorie pure n’est pas, en fait, une
variante implicite et sophistiquée de l’approche explicitement normative de Smith. » [Bridel, 1988, p. 97]
10. Voir Dupuy [1977, p. 94-95].
11. En supposant au moins l’existence et une forme de stabilité de l’équilibre général concurrentiel. On
sait pourtant que la stabilité de l’équilibre n’est en réalité pas démontrée, comme cela ressort des travaux
de Sonnenschein, Mantel et Debreu dans les années 1970. Il est remarquable que les théories d’économie
normative que nous étudions ici ne fassent pas mention de ces résultats négatifs, qui auraient pu, pourtant,
apparaître rédhibitoires. Cela peut supporter l’idée selon laquelle le modèle de l’équilibre général est trop
attrayant à leurs yeux pour que soit abandonnée la tentative d’y inscrire une théorie de la justice sociale.
Plus généralement, alors que Bridel [2000] cherche à expliquer l’attachement des économistes au modèle
de l’équilibre général, qui persiste malgré ses « hypothèses restrictives », son caractère « caricatural » et les
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personne, mais « agie » par tous12. Autrement dit, c’est la somme de tous les
choix individuels isolés – leurs actions – qui la produit, mais personne ne
l’a pensée – c’est-à-dire fabriquée, à partir d’un plan d’ensemble préalable –
dans sa globalité13. En termes d’organisation socio-économique, cette grille
de lecture permet de faire apparaître le contraste entre économie de marché
et économie centralisée. Comme le fait remarquer Dupuy, la planification
consiste précisément en « la fabrication d’états sociaux » [ibid., p. 86]. Or cette
fabrication serait nécessairement l’œuvre d’un acteur central, dont il faudrait
supposer l’omnipotence et l’omniscience. Cette figure serait en principe
absente de la société de marché que formalise la théorie de l’équilibre général.
problèmes liés à la stabilité, il mentionne « l’aura quasi mystique que d’innombrables économistes attribuent
aux mécanismes de marché », [Bridel, 2000, p. 59] liée au mystère du « miracle » de la main invisible.
12. Voir Dupuy [1977, p. 86-87].
13. Il faut signaler le caractère en partie illusoire de cette vision de la théorie de l’équilibre général. Selon
la formule de Berthoud, la théorie de l’équilibre général s’apparente à une « machine ». Il faut donc non
seulement qu’elle ait été fabriquée, mais encore, que son fonctionnement soit régi par un centre. Voir,
sur ce thème, l’analyse de Berthoud [1988]. Walras lui-même ne l’ignorait pas, ce dont témoigne l’image
célèbre du crieur de prix.
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14. Voir, sur cette ambivalence, l’analyse éclairante d’Albert et Hahnel [1990, chapitre 1, sous-section
1-6 de l’édition en ligne].
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15. Les deux principaux auteurs ayant élaboré le concept de fonction de bien-être social. Voir Bergson
[1938] et Samuelson [1947, chapitre 8].
16. Ce point de vue est très largement partagé par les économistes parétiens. Depuis le rejet fondateur
des comparaisons interpersonnelles par L. Robbins au début des années 1930, dont le pas est emboîté
par Kaldor et Hicks, et par tout un courant parétien en économie du bien-être au xxe siècle. Voir sur ce
point Desreumaux [2008].
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17. Cette difficulté est particulièrement aiguë dans la théorie utilitariste où, comme le résume Picavet, « la
fiction théorique de l’observateur impartial est comme le point-limite d’une doctrine de l’homogénéité :
tous les systèmes d’évaluation sont d’emblée ramenés à la perspective d’une seule personne » [Picavet,
1996, p. 311]. Il nous semble qu’aucune théorie individualiste du bien-être social, dès lors qu’elle éla-
bore une fonction de bien-être social unique censée agréger la multitude des préférences individuelles,
n’échappe à cet écueil.
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Ces dernières ont rarement été explicitement revendiquées par les auteurs
néoclassiques, qui présentent le plus souvent l’équilibre général comme une
abstraction scientifique. Il y a toutefois à ce constat une exception instructive.
Nous proposons ci-dessous, en procédant à une incursion dans les travaux
néoclassiques relevant de ce qu’on a appelé le socialisme de marché, de
mettre au jour les propriétés éthiques que des auteurs néoclassiques prêtent
au marché.
Le marché, tel qu’il est conçu dans la tradition de l’équilibre général qui
nous occupe ici, est d’abord le lieu où s’exercent les choix individuels. Sur
le marché règne la liberté de choix, liberté d’offrir et de demander des biens
et services conformément à ses goûts. Grâce à cette dernière, les préférences
individuelles sont révélées sur le marché, de sorte que ce sont lesdites
préférences qui dictent ce qui est produit dans l’économie et déterminent
les destinataires de cette production. Cette thématique, qui relève de la
« démocratie économique », est sous-jacente à tous les textes de Lerner et
Lange. Le second, notamment, fait explicitement état des liens étroits qu’il
suppose entre le marché, la liberté de choix, et l’expression des préférences
individuelles :
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effet, avec une distribution plus égalitaire du revenu, le choix libre des
consommateurs serait encore plus libre. » [Lippincott, 1938, p. 32]
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18. Lerner s’appuie alors sur Trotsky (et son ouvrage Soviet Economy in Danger) pour montrer qu’un des
plus grands révolutionnaires russes affirme avec force l’importance du marché, qu’il associe, lui aussi, à la
démocratie ; voir Lerner [1934, p. 59].
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19. Sur les implications normatives du critère de Pareto, et pour une démonstration de ce que, philoso-
phiquement, ce critère est bien moins « individualiste » qu’il n’y paraît, voir Picavet [1999]. De façon
générale, il n’entre pas dans notre propos de discuter la valeur normative des principes parétiens. Notre
objectif consiste à les mettre en évidence et à montrer leur influence sur ce courant de pensée.
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20. Le terme lui-même s’applique conventionnellement à toutes les fonctions de bien-être social forma-
lisées sous la forme W = f (U ) , ce qui signifie qu’elles endossent le jugement de valeur selon lequel le
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bien-être social dépend exclusivement des préférences individuelles. Voir Graaf [1957, p. 9].
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La métaphore de la main invisible prend alors tout son sens : c’est sans
chercher à le faire que les individus, par leur comportement intéressé,
aboutissent à un résultat collectivement favorable, c’est-à-dire efficace.
Mais si les marchés concurrentiels garantissent un résultat efficace, ils ne
produisent pas, seuls, la justice sociale. L’argument est connu, et parfaitement
synthétisé par Arrow :
« L’idée selon laquelle l’équilibre d’un système de prix concurrentiel
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22. Intitulé quant à lui « Distributive Justice » [Nozick, 1973]. Tout au long de ce qui suit, nous excluons
l’analyse de la théorie de Nozick en elle-même. Notre seul objet est bien celle de Varian.
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L’état des lieux à l’instant dressé par Arrow, fixé en fait depuis le début du
siècle, devait rester longtemps comme un achoppement incontournable de
la théorie néoclassique du bien-être : le marché concurrentiel conduit à un
optimum de Pareto, ce qui, du point de vue de l’éthique de la souveraineté
du consommateur, constitue un résultat à saluer, mais, seul, il ne fournit
pas de jugement sur la justice distributive, ce qui rend son propos sur le
bien-être social incomplet. L’indétermination en question ne semble pouvoir
être levée qu’à l’aide d’une fonction de bien-être social, laquelle permet de
produire un jugement sur la distribution – au prix d’une entorse à l’éthique
individualiste. C’est cette sorte de dilemme que Varian entend résoudre, en
introduisant au début des années 1970 le critère de l’équité comme absence
d’envie, parachevant par-là le projet philosophique de la théorie de l’équilibre
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23. Davantage que dans son article de l’année précédente, « Equity, Envy and Efficiency » (publié dans le
Journal of Economic Theory), plus strictement dédié à des lecteurs avertis en théorie économique.
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24. Notons que Varian s’inscrit ici dans un débat avec Nozick et Rawls sur les théories de la justice, ce
qui confirme notre thèse selon laquelle la théorie économique néoclassique a une vocation relevant de la
philosophie politique.
25. La démonstration se fonde sur un raisonnement par l’absurde. Supposons atteint le maximum d’une
fonction de bien-être social W(ui) croissante en chacun de ses arguments. Supposons qu’il ne s’agisse pas
d’un optimum de Pareto. Alors il est possible d’accroître au moins un ui, sans en réduire aucun autre.
Mais dans ce cas W augmente, et n’était donc pas à son maximum.
26. La solution de Nozick à cette question est basée sur la notion de “clause lockéenne”, laquelle d’ailleurs
ne convainc pas Varian.
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27. On a établi ci-dessus (section 1), plus en profondeur, la signification du rejet de la fonction du bien-
être social, sur lequel on ne s’étend donc plus ici.
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L’équilibre concurrentiel à revenus égaux repose donc sur les deux éléments
suivants : un critère statique d’évaluation de la distribution, l’absence d’envie,
une procédure permettant de faire converger la société vers un état social
final, le mécanisme marchand. Il est temps de présenter dans le détail ces
deux éléments.
Par essence, un critère statique de justice distributive doit répondre à
la question simple suivante : quelle est la bonne répartition d’un stock de
ressources ou de biens quelconques ayant de la valeur. Il s’agit de la question
du partage. Varian souligne alors que, si l’on n’ajoute aucune autre indication
aux données du problème, les individus ont tous, a priori, le même statut,
chacun peut faire valoir le même droit à obtenir une part des ressources.
Varian parle de “symétrie” :
« Nous remarquons que ce problème de division est symétrique – aucun
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28. On a établi ci-dessus (section 1), plus en profondeur, la signification du rejet de la fonction du bien-
être social, sur lequel on ne s’étend donc plus ici.
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29. Ce sont les deux autres manières de mettre en œuvre le principe de l’égalité. La première ne tient pas
compte de la diversité des préférences individuelles. Quant à la seconde, elle suppose comparable l’utilité
des individus. Ni l’une ni l’autre, pour ces raisons respectives, ne se conforme convenablement à l’éthique
individualiste parétienne.
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C’est ainsi, par la concurrence sur des marchés parfaits, que se trouve
incarnée l’égalité des opportunités, ce qui renvoie, nous l’avons vu, à la
notion de démocratie entendue comme égale liberté de choix. Le résultat
de cette organisation marchande a été théoriquement démontré : il s’agira
d’un état social final efficace (premier théorème du bien-être) et équitable
(absence d’envie préservée), c’est-à-dire juste.
30. Autrement dit les dons, et les autres formes de transactions non marchandes comme les legs, sont
interdits. Dupuy y décèle une prohibition de l’altruisme et en tire ce commentaire : « Cette “justice”
marche la tête en bas. » [Dupuy, 1992, p. 72] Cette prohibition est le prix à payer pour assurer l’égalité
des opportunités, comme on l’a vu.
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Socialisme et liberté
31. Il n’entre pas dans notre propos de discuter d’un point de vue moral les présupposés normatifs de
l’économie du bien-être. Notre objectif est bien de les mettre en évidence, et de montrer comment ils ont
contribué à animer et façonner ce courant, pour aboutir aux formulations de Varian.
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Varian, de la théorie de l’équité comme absence d’envie, insiste lui aussi sur
ce mérite du critère d’absence d’envie, grâce auquel « chaque personne peut
évaluer sa position par rapport aux autres sans aucune aide extérieure32 »
[Pazner, 1977, p. 461].
En définitive, il nous apparaît que l’équilibre concurrentiel à revenus
égaux constitue l’achèvement de la quête des auteurs parétiens : intégrer une
analyse de la justice sociale dans le modèle de l’équilibre général. Avec cette
solution, c’est, d’une certaine manière, la théorie économique elle-même,
avec son cadre d’analyse – celui de l’équilibre général concurrentiel – et ses
jugements de valeur – la liberté de choix du consommateur souverain –,
qui constitue une théorie de philosophie politique au sens fort du terme,
se présentant comme alternative à l’utilitarisme et au contrat social. Se
trouve bel et bien dévoilée par Varian la « théorie économique de la justice »,
c’est-à-dire la réponse typique de la théorie économique néoclassique à la
question de la justice sociale. Cette ambition, à notre sens, transparaît dans
la remarque suivante :
« Cette approche de la question de la justice distributive a la caractéristique
très séduisante suivante : elle permet de puiser dans les méthodes et
techniques de l’analyse économique pour prouver que des allocations
justes, en général, existent. » [Varian, 1975, p. 242]
Conclusion
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Le paradoxe de Pareto est tout entier contenu dans cet étrange aveu :
si soucieux, en élaborant sa théorie de l’économie pure, de science et
d’objectivité, Pareto trahit néanmoins, à l’occasion explicitement, l’ambition
normative qui le porte aussi dans cette construction analytique. Cette
attitude éminemment ambivalente peut contribuer à expliquer l’émergence
du projet de l’économie du bien-être parétienne qui, comme on a cherché à
le montrer ici, nourrit pour la théorie de l’équilibre général une ambition qui
relève bel et bien de la philosophie politique.
contextes suggère certainement que cette idée est centrale pour toute discussion de la justice écono-
mique » [Thomson et Varian 1985, 126]. Pour Fleurbaey, il s’agit de « la règle d’allocation la mieux
justifiée par la théorie de l’équité », [Fleurbaey 2000, 1227], qui « [joue] un rôle privilégié d’allocation
particulièrement équitable » [Fleurbaey 1996, 204].
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Bibliographie
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Bibliographie • équilibre général et justice sociale...
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