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Activité partielle : L’urssaf précise le régime social de la monétisation des jours de repos
Publiée le 24/09/2020
Les jours de repos monétisés afin de compenser la perte de rémunération liée au placement en activité partielle sont soumis au régime social des revenus
de remplacement, dans la limite de 3,15 Smic, précise l’Urssaf dans une note diffusée sur son site internet le 21 septembre 2020.
Après avoir diffusé, le 13 juillet dernier, une première note relative au régime social des sommes issues de la monétisation de jours de repos permettant de compenser
la baisse de rémunération liée au placement en activité partielle (v. l’actualité no 18112 du 31 juillet 2020), l’Urssaf met à jour sa position par une nouvelle note
d’information diffusée sur son site internet le 21 septembre 2020. L’organisme rappelle que ce dispositif est en vigueur jusqu’au 31 décembre 2020.
Le mécanisme de monétisation
Subordonnée à un accord collectif d’entreprise ou de branche, la monétisation de jours de repos conventionnels ou d’une partie des congés annuels excédant 24 jours
ouvrables a été instituée par la loi du 17 juin 2020 relative à diverses dispositions liées à la crise sanitaire (L. no 2020‐734 du 17 juin 2020, art. 6, JO 18 juin ; v.
l’actualité no 18085 du 22 juin 2020). La monétisation peut intervenir à l’initiative de l’employeur ou du salarié.
Comme le résume la note de l’Urssaf, l’employeur peut ainsi imposer aux salariés placés en activité partielle et bénéficiant du maintien intégral de leur
rémunération, la monétisation de leurs jours de repos conventionnels ou de congés annuels en vue de les affecter à un fonds de solidarité. L’objectif est alors de
compenser la diminution de rémunération subie par les autres salariés placés en activité partielle.
Du côté du salarié, s’il est placé en activité partielle et qu’il souhaite compenser la diminution de sa propre rémunération, il peut demander la monétisation de ses
jours de repos.
Sont éligibles à la monétisation les jours acquis et non pris, qu’ils aient ou non été affectés à un compte épargne‐temps, dans la limite de cinq jours par salarié.
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