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(14/09/2021)

Préambule

Quel est l’intérêt des études de droit ?

Fondamentale, nécessaire car droit au cœur de la société


La di culté des études de droit
Organisa on
Disserta on, commentaire d’arrêt, l’expression écrite
Permet de savoir le rôle de la loi, du juge, la répar on des personnes, comment s’établit un
acte d’un fait, les droits de chacun etc., de grands principes sont évoqués, c’est la base
nécessaire

Intro générale au droit car il donne une vision générale du droit, métaphore de l’arbre, le
droit est un arbre cons tue de ma ère spécialise (droit civil, cons tu onnel, du travail, du
sport etc.) l’intro g au droit permet d’avoir une vision générale de l’arbre, pour savoir
comment il fonc onne ; le juriste = plan en 2 par es mais cours en leçon ici, thème qui
corresponde aux séances de Td
2 notes : par el janvier (3h avec code civil, 2 sujets : disert ou commentaire d’arrêt) et
contrôle con nu (chargé de TD, galop d’essai novembre (50%), Interro écrite qcm, et dst (25)
par cipa on, DM (25)
Bibliographie
Code civil, vocabulaire juridique, les grands arrêts de la jurisprudence civil tom 1, ouvrage de
méthode LGDJ, livre romain Bo a, ouvrage pascal denier, Dalloz François terré et Nicolas
mollesses introduc on général au droit
Cours
13 leçons = 3h par leçon

1) No on de droit : qu’est-ce que le droit


2) Code civil (histoire)
3) Jus ce et son organisa on hiérarchique
4) Source du droit
5) Conven ons interna onales
6) Cons tu on
7) Loi votée par le parlement
8) Normes administra ves, hiérarchie des normes
9) Jurisprudence
10) Coutume pra que suivie par le corps social, pas de texte mais spontanément suivi
11) La doctrine opinion émise par les juristes sur le droit
12) La preuve : cas de li ge
13) Droit subjec f
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Leçon 1 : la no on de droit

Qu’est-ce que le droit ?

- La réponse est di cile, il existe pas de dé ni on o cielle du droit, il existe un lien


indissociable entre le droit et la société, l’adage est une règle ancienne qui est
exprimée sous forme la ne « ubi sociétas ibi jus » « là où il y a une société il y a du
droit », il n’y a donc pas de société sans droit car une société humaine sans con it
n’existe pas, le droit est l’aveu de faiblesse d’une société, il faut des règles pour
organiser et trancher ses con its.

- Le droit est le socle d’une civilisa on car sans droit on tombe dans la barbarie, le droit
permet de faire fonc onner une société grâce à l’ordre et la jus ce car la vertu
première du droit est de protéger les plus faible ; mais inversement il n’y a pas de
droit sans société car la fonc on du droit est d’organiser la vie en société, sans
humains il n’y a pas de droit, cela montre que le droit n’existe pas dans la nature des
choses, c’est une créa on humaine pour organiser la vie en société ; cela montre que
le droit est dépendant de la société par exemple le droit est di érents aux usa ; le
droit évolue dans l’espace et dans le temps, il se nourrit des aspira ons des hommes
et des femmes.

- Finalement le droit est un instrument perme ant d’organiser les rapports humains au
sein d’une société.

Sec on 1 la dé ni on du droit

- La Loi du 5 aout 2021, est la loi concernant la ges on de la crise sanitaire, ce e loi a
rendu obligatoire la présenta on du passe sanitaire pour accéder a certain lieu
notamment de loisir.

- C’est une règle de droit a deux caractères : tout d’abord elle est norma ve, elle
con ent un modèle de comportement qu’il convient de suivre ; à travers ce premier
caractère apparait une dis nc on entre le droit et le fait, le droit exprime un devoir-
être, le droit con ent une norme. Le droit imprime un modèle que les individus
doivent suivre, et le fait exprime ce qui est. Les personnes présentent-t-elle
e ec vement le passé et le masque est-il porter ? On voit la di érence entre la règle
de droit ce qui doit être et le fait ce qui est, et lorsque le fait est contraire au droit il y
a sanc on, la règle de droit est coerci ve. Pour autant la sanc on n’est pas
systéma que car le contrôle n’est pas systéma que, dans l’immense majorité des cas,
il n’y a pas de sanc on car les individus respectent la règle de droit, on voit tout de
suite quelle est la vertu de la règle de droit, la sanc on est un échec du droit, la
fonc on primaire du droit est la fonc on prophylac que, c’est-à-dire que la
perspec ve d’une sanc on insiste les individus à respecter spontanément la règle.
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- A travers ces deux caractères, le droit est un ensemble de normes suscep ble d’être
sanc onnés si nécessaire au moyen de la force publique.

La norma ve et la sanc on

Les caractères du droit

- La norma vité : le droit est une science mais pas comme les autres et notamment
comme les sciences dures, ce qui fait le propre du droit c’est qu’il con ent des
normes, c’est-à-dire qu’il prescrit quelque chose , il pose des normes à suivre ; c’est
ce que l’on appelle devoir être.

- Kelsen grand juriste qui a montrer la dimension norma ve du droit, le droit est
cons tué de normes, le sollem, il dis ngue le sollem du zien, le droit contrairement
aux sciences durs, le droit ne con ent aucune vérité objec ve, il ne décrit pas le
monde tel qu’il est mais tel qu’il doit être, cela explique que le droit évolue dans le
temps et dans l’espace, c’est ainsi par exemple que depuis 2013 il est autorisé de se
marier avec une personnes du même sexe alors que dans d’autres pays c’est
impossible, le droit est une conven on sociale. Les sciences dures con ennent des
vérités objec ves, elles con ennent des lois jamais démen (gravité) alors qu’en droit
elles sont démen (meurtre).

- Le droit con ent des normes, modèle a suivre, le législateur doit donc édicter des
normes mais parfois le parlement oublie son rôle norma f, il édicte des textes non
norma f, c’est-à-dire qui ne con ennent pas des règles a suivre (les lois symboliques,
état français reconnait o ciellement un fait historique ex 2001 29 janv. « la France
reconnait publiquement le génocide arménien » le législateur se comporte comme
un historien alors que ce n’est pas son rôle ex parfois le conseil cons tu onnelle va
censurer une loi des lors qu’elle n’a pas de normes en 2005 loi « le but de l’école est
la réussite des élèves » c’est non norma f c’est une évidence )

Les normes sont faites de deux choses

- Les règles de droit : les règles sont générales et abstraites, impersonnel, les règles ne
visent pas une ou plusieurs personnes mais elle s’adresse à toute la société.

C’est le cas de la loi, quand elle est promulguée elle s’applique a toute la France, la
règle est en vigueur indépendamment de sa mise en œuvre concrète devant le juge,
c’est une normes qui ne suppose pas une mise en œuvre concrète par ex le code
pénal puni le meurtre, si il n’y avait aucun meurtre en France, la règle resterait en
vigueur, ces règles sont très diverses, elle peuvent avoir des domaines di érents par
exemple la loi vote par le parlement français s’applique en France, une direc ve
européenne s’applique partout en Europe, a cote de ça un arrêté préfectoral
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s’applique au département, c’est impersonnel dans tous les cas mais s’applique à
di érentes échelles, les règles peuvent être contenu dans un texte, c’est le cas de la
loi des cons tuions, des direc ves européennes a cote de ces règles textuelles il
existe des règles non textuelle, c’est le cas de la jurisprudence, la coutume est une
règle générale mais elle n’est pas textuelle.

- Les normes individuelles : ces normes ne s’impose qu’a un ou plusieurs individus


déterminés, c’est le cas des décisions et des actes juridiques.

Les décisions ce sont des normes édictées par une autorités légi me qui s’impose a
une ou plusieurs personnes déterminées .
Il y a 3 grand types de décision :
• décision de jus ce, juge rend une décision qui s’impose aux par s aux procès,
• les décision de l’administra on certaines ac vités sont soumises au préalable
a une décision administra ve qui s’impose a la personne concernes
(demande de construire)
• les décisions de l’employeur, l’employeur a un pouvoir disciplinaire sur ces
salaries, il a le droit de donner des sanc ons a ses salaries (licenciement,
mise a pied etc..)

Les actes juridiques, ce ne sont pas des normes impose a une personnes mais des
normes voulus par une personne, ART 1100-1 code civil les actes juridiques sont des
manifesta ons de volonté des né à produire des e ets de droit

Deux types :
- Une conven on est un accord de volonté entre deux ou plusieurs personnes

- L’acte unilatérale est une manifesta on de volonté d’une seule personne (testament)

Il existe une hiérarchie entre la loi et la volonté individuelle et une dis nc on du droit et des
autres normes.

B) La sanc on, critère spéci que


La sanc on, critère de la règle de droit

La règle de droit est coerci ve, elle est assor e d’une sanc on, la sanc on est une mesure
prononcé par une autorité judiciaire ou administra ve en cas de non respect d’une règle de
droit, contrairement a d’autres règles de conduites, par exemple les règles de courtoisie, par
exemple dire bonjour est une norme, mais elle ne peut pas être sanc onnée si elle n’est pas
respectée, même chose pour une règle religieuse, il y a des normes mais elle ne sont pas
sanc onnées devant un juge.

Il y a 4 sanc ons possible en droit :


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➢ les sanc ons civiles, elles sont prononcés par les juridic ons civils et également dans
une moindre mesure par les juridic ons répressives, par exemple l’annula on d’un
acte ou d’un contrat, par exemple il faut être majeur pour se marier, excep ons avec
l’autorisa on du procureur et des parents, sans respect de ces règles le mariage peut
être annulé par le juge civils (tribunal judiciaire), autre chose, les dommages-intérêts,
c’est une somme d’argent verser a une vic me pour réparer son préjudice, par
exemple j’ai renversé un piéton sans faire exprès, cela sera réparer par des
dommages-intérêts, elles peuvent être également être donne par des juridic ons
répressive quand on a un enjeu de sanc on pénale.
➢ Les sanc ons pénales, prononces par les juridic on répressive en cas d’infrac on
pénale, c’est le code pénal qui prévoit ces sanc ons, par exemple meurtres etc., loi
du 24 aout 2021, ce e loi crée une nouvelle infrac on le doxing, c’est la divulga on
de donnée personnels sur internet pour nuire a la personne concerné ar cle 223-1-1
du code pénal (3ans prison et 45 000€ d’amende)
➢ les sanc ons administra ves prononcées par une autorités administra ves (par
exemple un préfet).
➢ Les sanc ons disciplinaire, prise par une instance disciplinaire en cas de
manquement a un statut, une personne en fonc on de son ac vité a des règles lies a
un statut qui peuvent être sanc on, les avocats sont soumis à une déontologie, ils
peuvent être radies du barreau.

Ces sanc ons peuvent se cumuler, harcèlement sexuelle pendant un cours, cet étudiant
encours plusieurs sanc ons : civils, pénal, disciplinaire.

Ce e sanc on est un critère à géométrie variable

Il y a deux dis nc on,

Les règles impéra ves :


Ce sont des règles auquel il n’est pas possible de déroger par une conven on contraire cad
que les individu ne peuvent pas souscrire un contrat pour déroger la règle, par exemple,
l’obliga on de présenter un passe sanitaire dans certains lieux, est une règles impéra ves car
le restaurateur et le clients ne peuvent pas se me re d’accord pour déroger au passe
sanitaire, ou encore le mariage, les époux sont soumis a un régime primaire impéra f, cad un
ensemble de règles auquel les époux ne peuvent pz déroger par un contrat, par exemple
contribuer aux charges du mariage a propor on de ses facultés, en cas de non respect au
moment du divorce l’un pourra demander une indemnités

Les règles supplé ves de volontés :


ce sont les règles qu’ils est possible d’aménager par une conven on contraire car elle ne
s’applique que dans le silence de la conven on par exemple, si les époux n’établisse pas de
contrat de mariage, ils sont soumis au régime de la communauté aux acquêt, tous les biens
acquis pendant le mariage a tre onéreux, sont communs aux époux, c’est un régime
supplé f cad que les époux peuvent déroger a ce régime en établissant un contrat de
mariage, ou se soume re a la sépara on des biens ; mais la règles supplé ve reste une règle
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de droit sanc onné, car elle s’applique dans le silence de la conven on et elle sera
sanc onne juridiquement

Dis nc on entre droit dur et droit souple

Le droit dur est la règle de droit tradi onnelle, c’est-à-dire contraignante, on s’expose a une
sanc on en cas de non-respect, les règles supplé ves sont du droit dur

Le droit souples, est non contraignant, leur non-respect ne donne pas lieu à des sanc ons ,
ce sont des règles qui tendent a guider une ac on, elle sont incita ve, mais pas assor e
d’une sanc on, ce droit souple est d’appari on récente.
Il a deux origines, :
➢ une publique cad que les administra on française on recours au droit souple pour
guide l’ac on des acteurs et ainsi elles vont publies des recommanda ons, chartes,
avis ou encore plan, mais qui ne sont pas sanc onnées, ce moyen a massivement été
u lise pendant la crise sanitaire (ne pas u lisés les fontaine a eau pendant la crise
sanitaire dans les entreprises, mais ce n’est pas une obliga on, c’est une
recommanda on) elles sont pourtant d’une grande e cacité .
➢ La seconde origine est privées, grâce aux entreprises mul na onales qui publient des
chartes etc. pour guider l’ac on de leur fournisseurs etc., c’est du droit souple, pas
sanc onné devant le juge mais elles incite les collaborateurs et prestataire a
respecter ces conseils. La RSE, responsabilité sociétale des entreprises, elle n’est pas
là que pour les pro ts mais elle joue un rôle dans la société, rôle éthique

Le droit et les autres normes

A. La règle de droit et la morale

- La morale est un ensemble de règles de conduites qui tendent au bien par opposi on
au mal.
La règle de droit et la morale n’ont pas la même nalité, le droit a pour nalité d’organisé
la vie en société, il ne vise pas à rendre l’individu meilleur en soi, il vise à organiser des
rapports sociaux fait de con its inévitables alors que la morale a pour nalité première
l’améliora on de l’individu, la règle de droit est tourné vers la société alors que la moral
est tournes vers l’individu et le rendre meilleur. Ce e di érence de fonc on est
primordiale, l’individu a la garan e de ne pas être jugé moralement mais selon les
critères objec fs de la règle de droit .
Par exemple, l’a aire Polanski, il y a une dis nc on du droit et de la morale, il a en droit
conclue une transac on avec la vic me, il peut donc con nuer à produire des lms.
Il n’y a pas le même contenu au niveau des règles, car de nombreuses règles de droits n’ont
soit aucun rapport à la morale, soit même son contraire a la morale.
Tout d’abord des règles amorales, indi érentes a toute idée de morale par exemple les règles
de répar on du conten eux, il y a des règles qu’on peut quali er d’immorales, par exemple
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la prescrip ons de l’ac on publiques en cas de crime ou de délit, la plupart des crimes même
les plus graves ne peuvent plus être sanc onnes après un certain temps.
- En n il n’y a pas de sanc on en terme de règle morale, dis nc on entre obliga on
civil qui est contraignante, l’obliga on dite naturelle qui est un devoir morale, qui n’a
pas de sanc on, par exemple l’obliga on alimentaire d’une famille, elle est civile
entre parent et enfants, juridiquement sanc onnée (art 203 code civil) a l’inverse elle
n’existe pas entre frères et sœurs mais c’est une obliga on naturelle, c’est moral. Une
obliga on civil peut naitre de l’exécu on volontaire ou d’une promesse d’exécu on
envers autrui, on ent compte du devoir morale en cas de promesse, elle pourrait y
être contrainte, ou en cas d’exécu on volontaire, le droit ens compte de ce e
exécu on volontaire mais elle ne peut pas en avoir le retour.

- L’in uence de la morale sur le droit, Ripert a ré échis au rapport entre la morale et le
droit, « la règle de droit est nourrit par la sève morale qui l’abreuve. » de
nombreuses règles de droits ont en relate une origine purement morale, il s’agit
d’assurer le bien au sein de la société, par exemple toute personne qui commet une
faute s’engage à réparer le dommage causé par ce e faute (art1240 code civil).

-
Néanmoins il existe un déclin de la morale tradi onnelle, cad un déclin de ce e idée
de contrainte morale qui s’impose a l’individu car l’homme moderne accepte de
moins en moins sa soumission a des règles morales antérieur.
Par exemple, la libéralité faite par un homme marié pour entretenir sa maitresse, la Cour de
cassa on dans un arrêt du 29 oct. 2004 gallopin, a considéré que ce e libéralité n’était pas
contraire aux bonnes mœurs, on a nalement ce e idée d’exalta on, par ex, les pra ques
sadomasochiste, la cour européenne des droits de l’homme a rendu un arrêt du 17 fév. 2005,
en Belgique la cedh considère que les pra que sado relève de l’autonomie personnel, elle ne
peuvent pas donne lieu à des sanc on pénale sauf en cas de circonstances par culièrement
graves

- Muta on de la morale : elle tend à être remplacée par l’idée d’éthique, la morale
renvoie à des impéra fs absolus cad des règles contraignante auquel il n’est pas
possible de déroger alors que l’éthique n’est pas une valeurs absolue, elle est
changeante cad qu’elle vise a trouver la solu on la plus acceptable dans une société
donnée, dans l’éthique il y a l’idée de compromis, on s’adapte a une situa on
donnée, par exemple, la bioéthique, c’est l’éthique appliquée au progrès médicale, le
progrès médicale doit être encadrée par des valeurs éthique, les lois de bioéthique
sont régulièrement révisée loi du 2 aout 2021, elle a modi é l’équilibre entre le
progrès médicale et le respect de certaines valeurs, alors que la PMA était réservée
aux couple herero, aujourd’hui une femme seule ou un couple de lesbienne ont accès
a la PMA, ce e idée d’un changement éthique montre que les règles ne sont pas
absolue.

B. la règle de droit et la religion


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Deux grandes idées :

- il y a une dis nc on entre droit et religion, ce e dis nc on n’existe pas dans tous les
pays du mondes et notamment dans de nombreux pays musulmans (Iran etc.) la
charia s’applique dans la vie civile, la France est un pays de tradi on chré enne et
selon ce e religion il existe une dis nc on entre spirituelle et temporelle, la religion
n’a pas a s’appliquer dans la vie civil « rendez a césar ce qui a appar ent a césar »
malgré ce e tradi on de sépara on entre religion et droit, dans l’ancien droit français
ce e sépara on n’était pas si ne e, il y avait en réalité bcp de chevauchement,
l’église tenait l’état civil, a la révolu on il y a eu laïcisa on, c’est vraiment a ce e
révolu on que ce e dis nc on a été pleinement consacrée et ce e sécularisa on a
été plus renforcée par la loi de 1905, de sépara on de l’église et de l’état art 2 « la
république ne reconnait ne salarie, ni ne subven onne aucun culte » notre
cons tu on française rend compte que ce e dis nc on art 1er de 1958 dé nit la
France comme une république laïque, il y a clairement une dis nc on, la
conséquence est que la religion n’étant pas une règle de droit, elle ne peut pas
contraindre celui qui ne s’y est pas soumis volontairement, le juge ne peut pas se
fonder sur un texte religieux, par exemple l’a aire du digicode, qui a donne lieu a un
arrêt de la cour de cassa on 18 déc. 2002, un contrat de bail, le locataire demandais
a son locataire qu’il nance l’installa on d’une serrure mécanique car il était juif et ne
pouvait pas u lisé d’électricité, mais les convic ons n’entrent pas dans le champs
contractuel, deuxième exemple, le licenciement d’un boucher musulman le 24 mars
1998, qui refusait d’être en contact avec de la viande de porc, il l’a licencié, la cour de
cassa on a rme que le licenciement est jus é, en n la cour d’appel de Douai 17nov
2008, annula on d’un mariage pour défaut de virginité de la femme, elle a considéré
que le mariage était valable.

- Néanmoins, le droit reconnait les religions, et la liberté religieuse. Finalement en


droit français la religion n’est pas une norme collec ve qui s’impose a la société mais
pour autant il reconnait la liberté religieuse, en tant que liberté individuelle. C’est une
liberté fondamentale garan t par di èrent texte l’art 10 de DDH de 1789, ce e
liberté est protéger par l’art 9 CEDH « toute personne a le droit a la liberté de
cons… » Pour autant comme toute liberté elle a des limites, l’état a le droit de limiter
ce e liberté autrement dit l’état peut porter a einte à la liberté religieuse quand
plusieurs points sont respecter, a einte a la loi, elle doit être propor onnés. Si ces
condi ons sont respecter, alors l’état peut porter a einte a cela, par exemple le port
de signes religieux dans les écoles 30 juin 2009.

- Le port du signe religieux ostensibles est interdit dans les écoles, collèges et lycées.
Les agents de l’état et auxilliaires de jus ces ne peuvent pas porter de signes
ostensibles

- Les entreprises privées, les employeurs, règlement intérieur = a aire Bebilou, une
salaries licencie pour port du voile, dans une décision du 25 juin 2014 la cour de
cassa on a considérer le licenciement jus e, car il était noté dans le règlement

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intérieur, 22NOV 2017 restric on de la liberté religieuse doit être prévu par le
règlement intérieur, ne doit pas visé une religion en par culier et ce e restric on qui
n’est jus er que lorsque la personne est au contact de la clientèle, l’employeur doit
pouvoir proposer un autre post

Sec on 2 les divisions du droit

Concep ons du droit

A. Le droit objec f et subjec f

Quand on dis ngue Droit objec fs et droit subjec f

➢ Droit objec f est l’ensemble des règles de conduite qui s’impose a une société, il
s’agit de règles de droits envisagée dans leur dimension sociale, exemple ART203
code civil parents qui doivent subvenir aux besoins de leurs enfants.
➢ Le droit subjec f, est une préroga ve reconnue a un individu qui est sanc onnée par
le Droit objec f, ici la règle de droit est envisagée du point de vue de l’individu, quels
sont les droits que reconnait le droit objec fs a l’individu
Par exemple la règle objec ve de l’art 203 mais donne lieu a une règle subjec ve. Par
exemple Art 9, chacun a le droit a sa liberté, droit objec fs consacre un droit subjec f

Certains droits subjec fs sont dit fondamentaux, cad qu’ils sont consacre par un texte de
valeur supra législa ve (cons tu on ou CEDH)

Il y a 3 généra ons de droit subjec fs

1. Dans l’ancien droit il n’existait pas de droit de l’homme, c’est à la révolu on française
que l’on a consacré la DDHC 1789, qui concerne les droit civil et poli que par exemple
droit de propriété 2 et 17, la liberté individuelle ou encore la liberté religieuse
2. les droits consacre par les préambules de la cons tu on de 1946, ce sont des droits
économiques et sociaux, qui exprime l’idée d’une créance sur l’état, l’état doit
garan r aux individus certains droit économiques et sociaux droit de grève alinéa 7 ,
droit instruc ons et culture alinéa 13
3. Développé au plan interna onales, droit de solidarités, droit a la paix, droit
environnement saint

d’un cote ce dvlpt des droits fondamentaux garan t la libertés individuelle, car ils sont
soumis au respect de ces règles mais cela abou t a avoir une vision individualiste du droit, il
n’est plus pense comme un droit individuel

il y a deux droit qui coexistent le droit au logement et a la propriété


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B. Le droit naturel et posi f

C’est une dis nc on qui relève de la philosophie du droit, c’est une science qui s’intéresse au
fondement du droit. Pourquoi une règle de droit est-elle obligatoire.

-
Le jusnaturalisme est l’idée qu’une règle n’est obligatoire que par ce qu’elle est
conforme a un idéal supérieur révéler par la raison, c’est le droit naturel qui désigne
un ensemble de règle universelle et immuable révéler par la raison, pour ces auteurs
il y a une hiérarchie entre le droit naturel et posi f, il ne su t pas qu’une règle soit
voter, il faut qu’elle soit jus er par le droit naturel qui est supérieur,
- Le posi visme juridique est qu’une règle de droit est obligatoire car elle est en
vigueur, défendu par Kelsen, la source du droit est le droit posi f, c’est le droit en
vigueur dans une société donné a un moment donné, il change dans le temps et dans
l’espace
Quel est nalement la bonne école, les deux approches sont complémentaires

Branches du droit

A. Droit privé/droit public

- C’est une dis nc on consacré mais a nuancée.


- La di érence en droit privé et droit public, :
➢ le droit privé organise les rela ons entre les personnes privés, personnes
physique et personne morale (abstrait, groupement de personnes ou de bien
doté de la personnalité juridique, ex société commerciale) le droit privé
s’intéresse au rela on entre personne morale et physique.
➢ Le droit publique régit les rela on entre la puissance publique (état,
administra on, collec vité territoriale) et les usagers = l’intérêt general
La dis nc on est issue du droit romain, consacré à la révolu on française, en 1790,
qui ont clairement dis ngues, d’une part les fonc on judiciaire ( privé) et
administra ve (publique) sous napoléon en 1799, conseil d’état crée, juridic on
supérieur de l’ordre administra f, deux types d’ordre juridic onnel, judiciaire (entre
personnes privé) a la tète la cour de cassa on et l’ordre administra f a la tête le
conseil d’état
- On la retrouve a l’université, droit public/ droit privé.
- Néanmoins, elle doit être nuancée, il existe des ma ères mixtes, qui relève a la fois
du droit prive et du droit publique ( droit pénal, tradi onnellement privé, mais elle
est dominée p Ar l’intérêt general, car il s’agit de sanc onner les personnes qui font
des infrac on, droit immobilier aussi)
- Il existe des in uence réciproque entre les deux ma ère, le droit publique est
in uencé par le droit privé ( ex le juge administra f fait l’applica on des principes du
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code civil en ma ère contractuelle) et inversement, ( mouvement de


cons tu onnalisa on du droit privé)
- Droit PV et droit publique sont souvent confronté a des ques ons communes ( ex
enfant né handicapé à cause d’une erreur de diagnos c du médecin, arrêt quarez et
perruche)

Les branches du droit privé et du droit public

- Privé : droit civil (ma ère fondamentale), c’est le droit commun, applicable entre
personne prive a défaut de disposi on dérogatoire, il se trouve dans le code civil
( napoléon 1804) livre 1 : personnes, livre 2 : biens, livres 3 : obliga on, livre 4 :
suretés. Livres 5, mayo e
- 2534 ar cles dans le code civil
- droit pénal, sanc on les infrac ons à la loi, code pénal.
- Droit commercial, rapports entre commerçant, code de commerce, tribunaux de
commerce
- Droit du travail qui organise les rela ons entre employeur et salariés, conseil de
prudhommes
- Procédure civil, règle d’organisa on du proces civil
- Procédure penale
- Droit assurance, consomma on etc..

- Public : droit cons tu onnel, s’a ache à l’organisa on des ins tu ons de la
république française

- Droit administra f

- Droit des nances publique, compte publique

- Droit scal etc..

Leçon 2 : L’évolu on du droit

La fonc on fondamentale du droit est d’organiser la vie en société, les lois sont faites pour
répondre au besoin des hommes, et de leur société, les besoins évoluent dans le temps.
Le droit reste a aché à une culture, règles di érentes en fonc on des pays, il évolue dans
l’espace

Sec on 1 : l’évolu on de droit dans le temps

- Du point de vue du droit civil, l’évènement majeur est le code civil en 1804
- Quel est le droit antérieur au code civil

A. Le droit romain
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Le droit romain a eu une in uence majeur sur le droit francais, la gaulle a été soumise au
droit romain jusqu’en 476, le droit romain est réintroduit au moyen Age, dans le sud de la
France a par r du 12e s, les redacteurs du code civil se sont inspirés du droit romain, droit
des obliga on, le premier texte majeur est la loi des 12 tables, l’une des premieres
codi ca on, l’interet du droit romain est que les romain n’ont pas inventer le droit mais ils
ont fait du droit une science, cad qu’il y a eu de nombreuses theorie construite par les
juristes romaine ( dis nc on entre droit et ac on, privé / public etc) parceque il y avait a
rome il y avait des juristconsultes qui forgent des theorie sur le droit, et ce ont ces travaux
qui ont été repris apres. (-2 a 3 age d’or du droit romain) Gaius, manuel a l’a en on des
etudiant ou encore ulpien. Ces travaux sont passé a la posterite grace a une codi ca on du
droit romain qui a été faite peu de temps avant la chute de l’empire romain par Jus nien, qui
est un empereur d’orient, c’est le corpus juris civilis qui est un code regroupant les regles de
droit romain, dans lequel on trouve di erente par e, les deux plus importante, les ins tute,
manuel de droit au etudiant, le digeste qui est un receuil des travaux des juristconsulte. Ils
vont être réu liser au moyen Age grâce a une réédi on

B. Ancien droit

Période assez longue (476- 1789), on peut envisager 3 principales étapes,


1. un droit savant, est remplacé par des coutumes verbale, c’est à ce e époque que l’on
applique les ordalies qui sont des jugement rendus au nom d’une divinité.
2. A par r du 12e s, réintroduc on du droit romain dans le sud de la France grâce a un
juriste italien, Irnerius, chez les juristes du moyen Age, vont se développer les
Glossateurs, ils vont ré échir aux ques ons de leur temps, con its de lois, ces juristes
médiévaux ont répondu aux ques ons de leur temps en puisant dans le droit romain,
ils ont fait la glose du droit romain, en l’appliquant ; peu à peu la France est coupée
en deux, dans le sud de la France le droit romain est appliquer ( les pays de droit
écrits) alors que dans le nord de la Loire ce sont les pays de droit coutumier.
3. A par r du 15-16e s c’est l’uni ca on progressive du droit français, sous la
conjonc on de di érents facteurs, tout d’abord le droit romain qui devient même
dans le nord de la France, une sorte de droit naturel car il est savant et écrits,
intellectuellement supérieur aux coutumes, ensuite le rôle de l’église, qui reme e en
cause des ordalies, et en n le droit canon a une in uence considérable ( ex principe
du consasualis en droit contractuel) et troisieme facteur, les droit de France avec a
par r du 11-14e s declin de la feodalité ; 1539 ordonnance de villiers-coterets est
encore en vigueur, elle impose l’usage du français dans tous les contrats, jugements
et actes.

C. Droit intermédiaire

On parle de droit intermédiaire car c’est une courte période entre l’ancien droit et le code
civil (1789-1804).
Deux périodes :
- la révolu on française et le consulat avec coup d’état de 1799,
La révolu on se caractérise par une remise en cause de la monarchie absolue, l’idée que le
pouvoir appar ent au roi, au pro t de la république, changement majeur de régime,
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monarchie absolue a pouvoir républicains, dans le droit privé 3 apports : la liquida on du
régime féodale, avec aboli on des privilèges 4 aout 1789, déclara on au pro t des individus,
les registres d’état civil sont re rer des paroisses au pro t des mairies

- Le droit issue du code civil

Le droit issu du code civil a pour origine la volonté poli que d’un homme, celle de napoléon,
en prenant le pouvoir et en devenant empereur, il veut doter la France d’un seul code,

A. Le code civil

1. Adop on

Le droit privé est un droit morceler, les révolu onnaire ont voulus adopter un code civil, 4
projet a la révolu on mais aucun n’a abou , c’est grâce a napoléon qu’il a pu abou r, le code
civil est une grande erté car il était dans un style par culier et très simple à lire, il a été
rédiger par 4 juristes, la commission est composé de deux représentant de chaque par e
(Nord-sud) Bigot de preangeau et tronchet pour les coutumiers et portalis malgu ???
Portalis a présenter le projet a la commission et a rédiger le discours

2. Son esprit

Le code civil n’est pas une une œuvre dogma que, c’est une œuvre de compris, de
reconcilia on de la France qui est dechiré poli quement entre les par sants de la revolu on
et ceux pour la monarchie, et une fracture territoriale, entre nord et sud, l’esprit du code civil
est donc de reuni er, les redacteurs vont donc rechercher un equilibre entre les aquis de la
revolu on et certains principes de l’ancien droit et de la meme manière dans le code civil ils
vont puisée dans l’ancien droit et dans le droit coutumier, il est parvenue a un equilibre,
ce e recheche d’equilibre on le retrouve dans la concep on de la propriété privée art 544,
les rédacteurs du code civil soume e les contractant au respect de l’ordre publique et des
bonnes mœurs, dis nc on entre meubles et immeubles n’est pas une dis nc on majeur en
droit art518, régime de la communauté entre époux, coutume de paris alors que le regime
en droit romain est plutôt sépara ste, ce code civil du 21 mars, a par r de ce e date il
abroge les lois romains ainsi que les coutumes, desormais une seule source : le code civil.
Mais egalement, les redaceturs ce sont inspire de Domat, juriste du 17e s qui a preparer le
travaille de codi ca on, en rassemblant les textes de lois dans un plan general, et Pothier,
juriste du 18e s, qui a entrepris de faire une synthese entre droit romain et droit coutumier et
les redacteurs du code civil on largement puise dans les ecrits de pothier, certains ar cles
sont une reprise pur des phrases de pothier ( notamment pour la vente) le 19e s, c’est
l’epoque du rayonnement du code civil, il s’exporte avec les conquetes naopleonienne, age
d’or du code civil, qui est une reference mondiale du droit, l’a achement des juristes au code
civil, est marque par l’ecole d’egeses du code civil, partant de l’idee que toute ques ons,
trouve sa reponse dans le code civil, a par r du debut du 20e s commence le declin du code
civil exlipsée par le code civil allemand le BDB, en 1900, qui donne un « coup de vieux » au

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code civil francais, notamment avec la revolu on industrielle, le code civil commence a
declinnée en importance au 20e s, le japon par ex a ‘abord été inspiree du code civil français
mais sera détourné par le code civil allemand

B. Les autres apports de l’époque napoléonienne

Il a également opté pour la créa on d’ins tu ons, il y a d’autres codes publie sous napoléon
mais pas de la même ampleur : code de procedure civil 1806-1975 code de commerce en
1807-2000 code d’instruc on en 1810 et code penale de 1810

Nombreuses ins t cree, conseil d’etat, et les prefets.

- Le droit postérieur au code civil

A. 20e s

les valeurs sur lesquelles repose le code civil de 1804 vont être remises en causes au 20e s,
d’un point de vue economique le code civil est liberale il consacre la libertes contractuelle,
et la liberte de propriete et d’un point de vue societale, mœurs, il au contraire conservateur,
par exemple le divorce si il est possible est tres midement conscree, les enfants né hors
mariage n’ont aucun droit, tradi on reste importante.
Au20e s elles sont remises en causes, la socialisa on de l’économie, ce esocialisa on resulte
de l’interven on de l’état dans l’economie, cad qu’on parle d’état providence, avec un état
qui intervient massivement dans l’économie, c’est a par r du 20e s que se développe des
législa on économique extérieur au code civil, développement du droit de travail qui va
déroger progressivement au loi du code civil, par exemple interdic on de me re n a un
contrat du travail librement, === procédure de licenciement au 20e s.
Droit de la consomma on, avec un code qui va régir les rapports spéci ques entre les pro et
les conso, règle dérogatoire au code civil par ex dans le code civil, impossible de rétracter un
contrat alors qu’en droit de la consomma on droit de rétracta on existe. Cela a contribuer a
l’adop on de nombreux codes nouveaux, spéciaux, propre a une ma ère considérer, il existe
74 codes en vigueur en France. Le code civil est ad concurrencer par d’autres codes qui
régisse une ma ère par culier, ces codes ne sont pas de même nature, le code napoléon est
un code innova on cad que les rédacteurs vont créer des règles nouvelles, en les agençant
dans un code structuré, aujourd’hui le code ne fait qu’intégrer des lois déjà existante en
vigeure en les integrant dans un ensemble.

La libéra on de la société, le code civil de 1804 est du point de vue des mœurs un code
conservateur avec comme modelé le mariage, ce modèle sur lequel repose le code va voler
en éclat au 20e s, par exemple en 1938, est abroger l’incapacité de la femme marié, en 1972,
reconnaissance entre lia on légi me et naturelle cad un enfant dont les enfants ne sont pas
maries a la même droit que les enfants dont les parents sont maries, 1975, loi d’avortement,
et divorce par consentement mutuel, en 1999 créa on du pacs .
2013, ouverture du mariage aux couple homosexuelle, 2021, ouverture de la PMA aux
femmes

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B. 21e s
Le 21e s, deux dé s majeur, numérique et Europe :
Le numérique est la principale révolu on du siècle, avec développement des ordinateurs et
internet, ce e évolu on technologique modi e en profondeur le droit,
3ex : la preuve, le principe est que la preuve d’un acte doit être rapportée par écrit des lors
que la somme en jeu est supérieur ou égale a 1500€, ques on de l’écrit dématérialisée,
depuis l’an 2000, l’écrit numérique a en principe la même valeur que l’écrit papier ; ensuite
ques on de l’intelligence ar cielle, simula on de raisonnement grâce a des algorithme,
prédire channe de succès d’une ac on ? uberisa on du droit, l’idée est le contournement
d’un monopole au moyen de plateforme numérique,

05/10/2021
L’Europe : C’est un dé s pour le code civil , on peut constater cela . Pour rappel la France est
dans l’Union européenne qui repose sur le traité de Rome qui vise à instaurer un marché
commun . Le conseil de l’Europe avec comme texte principe la conven on européenne des
droit de l’homme de 1940 , elle vise à instauré une --- uniforme des droits de l’homme .
En quoi est-ce un dé s ? Pour UE au début des années 2000 les ins tu on européennes
telles que le commission européenne ont œuvrer pur l’instaura on d’un code civil européen
qui se subs tuerait au code civil na onaux . Dans l’immédiat ce code civil aurait un domaine
limité car certaines ma ères échappent à la compétence des ins tu ons européenne
comme le droit de la famille . Ce projet a été très cri quée en France , parce que les français
sont très a aché à ce code civil .
Deux cri ques :

• C’est une perspec ves contestable , dangereuse . « Le code n’est pas un instrument
communautaire » , il est porteur d’une culture juridique na onal . Remplacer les
codes na onaux par un code civil européen serait un appauvrissement des cultures
juridiques na onaux .

• C’est une perspec ve inu le car la créa on d’un marché commun n’implique pas
nécessairement l’uniformisa on de la juridic on civil .

Ce projet n’a pas été adopté , les ins tu ons européenne n’ont pas élaborer un code civil
contraignant en revanche il existe des instruments op onnel c’est-à-dire des règles que les
contractant peuvent décider d’appliquer dans leur contrat . Il existe le principe du droit
européen des contrats , les contractants peuvent s’y soume re ou non .
Deuxième dé s au regard du rôle du juge , sous l’angle du contrôle de propor onnalité . Le
conseil de l’Europe , la cours européenne des droits de l’homme impose au états membres
une interpréta on uniforme des droits fondamentaux des droits de l’homme . Dans ce cadre
la cours procède au contrôle de propor onnalité .
2010 : La Cours de cassa on a repris ce fameux contrôle de propor onnalité ( le juge peux
écarter au cas d’espèce écarter l’applica on d’une loi dès lors que ce e applica on créer une
a eint dispropor onner à ses droits fondamentaux ) . C’est une véritable révolu on ,c’est un
changement de rôle pour la cass . A la base , elle a été créé pour imposer une applica on et
une interpréta on de la loi civil en France . Les révolu onnaires ont voulu uni er la loi , pour

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que partout la même loi soit appliquer . Elle applique donc un contrôle de légalité , veiller à
ce que les juges locaux ont correctement appliquer la loi . Son rôle tradi onnel est d’être la
gardienne du code civil .

Les droits fondamentaux garan t par le conven on des droits de l’homme perme ent aux
juges de reme re en cause le code civil . On est dans une logique d’égalité devant la loi .

Sec on 2 : l’évolu on du droit dans l’espace

Il s’agit d’avoir une approche géographique


1. La diversité du système juridique
Quatre grands systèmes dans le monde :
o Le système de droit civil
o Le système de common low
o Le système de droit coutumier
o Le système de droit religieux
De nombreux pays appar ennent à des systèmes mixtes comme au Maghreb , en Afrique
subsaharienne , aux Etats-Unis .
On va se concentrer sur le système de droit civil et de common low

- Les droits de tradi on civiliste :


Pour décrire ces droits on parle de droits de tradi on civiliste , romaniste ou encore romano
germaniste ou encore de droit con nental .
Ils reposent tous sur un code , les règles de droits sont exprimé dans un code , dans un corpus qui
con ent un ensemble de texte . Ce sont tout les pays in uencé par le droit romain ( corpus juris civilis
, code qui a été édité sous jus nien ) tous ces pays on repris ces tradi ons . Avec la colonisa on ce
modèle s’est exporté en Amérique du sud , au chili , au brésil , en Afrique et récemment en Chine en
2020 .
- Les droits de common low
Ce sont tous les droits , tous les systèmes in uencé par le droit Anglais . Ici le droit ne résulte pas d’un
code , il résulte du juge . C’est essen ellement le juge qui va xer les règles de droit . C’est pour cela
qu’il existe dans ces pays une cours suprême qui ont un rôle de législateur .

L’ar cula on des systèmes

Dès lors qu’il existe plusieurs système juridique , il y a une concurrence et un mouvement
d’harmonisa on .

La concurrence des systèmes :


Le droit cons tut au plan mondial un marché puisque chaque Etat a intérêt que les entreprises se
soume ent à ses règles car cela contribue au rayonnement de l’Etat . Chaque Etat a intérêt à être le
plus a rac ve possible pour que les entreprises restent dans l’Etat en ques on .
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duingbusness = Classement des Etats qui ont la facilités à faire des a aires . Les pays de comow low
sont toujours mieux classé du à leur non code civil

L’harmonisa on des systèmes :

Ce e diversité s’a énue parce qu’il y a une harmonisa on des règles qui existent en Europe et dans
le monde qui est moins intense car il n’y a pas de codi ca on mondiale
Quelle est la nalité du droit ?

Leçon 3 : LA JUSTICE
En e et , le droit n’est qu’un moyen au service d’une n qui est la jus ce

Qu’est ce que la jus ce ? Il faut se référer à Aristote qui considère que la jus ce est l’art de donner à
chacun la part qui lui revient . Mais comment s’y prendre pour déterminer ces parts ? Il dis ngue
deux types de jus ce , le jus ce distribu ve et la jus ce commuta ve .

La jus ce commuta ve ou arithmé que qui consiste à respecter une stricte égalité entre les
individues . Il faut qu’ils reçoivent la même chose . Elle s’applique dans les rapports entre individues .
Elle permet un équilibre entre deux patrimoines .
Exemple : Je tape et blesse ce qui empêche à la personne de vivre correctement . Quelle est le rôle de
ce e jus ce ? La jus ce commuta ve va xer des dommages et intérêt à hauteur du préjudice .

La jus ce distribu ve : Concerne les rapports des individues à l’égard de la société et ce e jus ce ne
vise plus à respecter l’arithmé que mais à tenir compte des mérites de chacun . Ce qui explique que
des fonc onnaires n’ont pas le même salaire . Ou encore concernant le partage des béné ce dans
une société .

Il existe un sens plus précis de la jus ce .


Elle renvoi à l’exercice juridic onnelle des tribunaux , c’est-à-dire que chaque jour les tribunaux sont
saisit de li ges . Les juges vont trancher les li ges en disant le droit . Lorsqu’on parle de la jus ce , on
parle de l’ac vité des juges .
Il existe un symbole de la jus ce qui est ( yeux bander symbole de l’impar alité du juge , elle a une
balance qui est le symbole de l’équilibre entre les par es et a un glaive qui est le pouvoir de
commandement du juge) .

Sec on 1 La mission de la jus ce

1. Préserver la paix sociale en me ant n à des li ges par l’applica on à la règle de droit .

Cela suppose que les par es aient accès au juge et qu’il puisse rendre une décision .

➢ L’accès à la jus ce : Cons tut un droit fondamentale .


Le droit d’accès à la jus ce : le droit cons tut un service publique disposant dans le COJ à
l’ar cle L11-2 « Le service publique de la jus ce concourt à l’accès aux droit et assure un égal
accès à la jus ce . La jus ce garan t l’e ec vité de la règle , il ne su t pas qu’elle soit édicté ,
encre faut-il que les jus ciable puissent me re en œuvre ces règles devant le juge . On
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retrouve ce e idée dans la liberté . Toutes personnes à le droit de saisir un juge pour que
l’a aire soit examiner . Les par s sont aussi placé sur un pied d’égalité puis il y aussi la
fraternité . En e et l’Etat prévoit la gratuité des services publiques .Bien évidemment l’avocat
n’est pas gratuit mais il existe un bureau d’aide juridic onnel pour les personnes sans
ressources .
Ce droit est garan t par :
la déclara on universel des droit de l’homme de 1948 adopté dans le cadre des na ons
union son ar cle 8 dispose que « toutes personnes »
Conven on européenne des droits de l’homme en son ar cle 6
Conseil cons tu onnel dans une décision du 21 Janvier 1994
➢ La mise en œuvre de ce droit devant la jus ce :
Il existe des procédé variable , pas la même selon les juridic ons . Malgré ce e diversité , il
existe des procédure communes

- Procédures variables :

Notre système repose sur la procédure dite accusatoire et la procédure inquisitoire .


La procédure accusatoire est le procès civil . Le li ge entre deux personnes privée concerne
l’intérêt privée des par s on dit que le procès est la chose des par s . Ce sont les par s qui
ont l’ini a ve de l’ac on , déterminent l’objet de leur demande et établis les preuves de ce
quelle avance . Le juge a un rôle passif qui se contente d’arbitrer entre deux demandes
La procédure inquisitoire correspond au procès pénal et administra f qui me ent en jeu
l’intérêt général étant donné que l’Etat est concerné par le procès .
Le procès est ici la chose du juge , c’est lui qui va se charger de l’enquête .
Il faut nuancer ce e opposi on car la procédure peut également u liser les deux types .
Ex : La procédure civil est essen ellement accusatoire mais il y a également des règles qui
tendent à se rapprocher de l’autre : le juge civil à le droit de diriger une enquête , chercher
plus de preuve
Dans le procès pénal , la par e civil est une véritable par e au procès qui a des droits et qui
peut prendre des ini a ves
Il y a une hybrida on dans ces systèmes .
- Des exigences communes :
Peut importe le type de procès , il y a des exigences communes posé par la conven on
européenne des droits de l’homme qui pose le droit à un procès équitable que ce soit en ma ère
civil , pénal et aussi en ma ère administra ve dès lors qu’est en jeu une a einte privée .

Il y a trois garan t :

1)L’indépendance du juge à l’égard du pouvoir exécu f


Il y a deux types de magistrats :
o Magistrat du siège : Car ils sont assis . Il est un juge qui va trancher le li ge en disant le droit .
Son indépendance est garan par sa nomina on par le président de la république mais après
avis du conseil supérieur de la magistrature , ils sont inamovibles
o Les magistrats du parquet : Ne sont pas indépendant , ne sont pas des juges , ils me ent en
œuvre les poursuites pénal dans le cadre de la poli que dé nit par la garde des sceaux . Il ne
rend pas la jus ce , il poursuit .
La CEDH dans un arrêt medve ef conte Fr du 29 MARS 2010 : Le parquet français n’est pas une
autorité judiciaire dans la mesure où il n’est pas indépendant .

2)Le juge doit-être impar al vis – a vis des par s .


3) Le délais raisonnable . La cedh impose que la décision de jus ce dans un délais raisonnable . Elle
peut sanc onner quand la jus ce rend une décision tardivement

2-La décision de jus ce


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A Les méthodes du juges

Il existe une méthode tradi onnel qui est le syllogisme mais nous verrons que le juge peut avoir
recours à d’autres techniques .
Le syllogisme :
C’est un raisonnement logique qui est quo diennement u lisé par les juges .
Il est construits en trois temps :
- La majeur : c’est-à-dire la règle générale
- La mineur : énoncé du cas d’espèce
- La conclusion : l’applica on de la règle général au cas d’espèce
Exemple : Tous les hommes sont mortel
En l’espèce Socrate est un homme
Socrate est mortel
Si tous les hommes sont mortel et que Socrate est un homme donc Socrate est mortel .
Ce syllogisme doit être manié avec prudence pour pas abou r à ses sophismes qui a
l’apparence de la logique mais qui est des né a trompé .
Ex : les Etoiles brillent la nuit . Le soleil est une étoile donc le soleil brille la nuit .
Ex : Tous les chats sont mortels . Socrate est mortel donc Socrate est un chat .

Le syllogisme est au cœur de l’ac vité du juge car le rôle du juge est appliquer une règle de
droit à des faits donc nécessairement le syllogisme est au cœur de son ac vité car il va
rappeler la règle de droit , l’appliquer en espèce et y porter une conclusion .
Le syllogisme est au cœur du droit car il permet la quali ca on juridique des fait , c’est-à-dire
le ra achement des faits à une règle de droit . La quali ca on juridique des faits est
contrôlée par la cours de cassa on .

Ar cle 221-6 du code pénal « le fait de causer par maladresse , imprudence – cons tut un
homicide involontaire---- emprisonnement »
Pour appliquer ce e ar cle , il faut se demander si les faits reproché son suscep ble de
cons tuer un homicide involontaire
Le syllogisme n’est pas simple car parfois se pose un problème d’interpréta on .
Qu’est-ce que ‘interpréta on ? C’est une opéra on qui consiste à déterminer le sens et la
portée d’une règle de droit ou d’un fait .
Il existe une interpréta on stricte dans la loi pénal .
L’interpréta on des règles de droits relève de la cours de cassa on en ma ère privée .
Il peut y avoir un problème d’interpréta on des faits . Il reviendra au juge d’apprécier au vue
des éléments de prendre une décision on appel cela le pouvoir souverain d’apprécia on des
juges du fond . La cours de cassa on ne contrôle pas ce e apprécia on .

Comment le juge va-t-il interpréter la règle de droit ?


Quelles sont ses méthodes ?
Il faut dis nguer en ma ère pénal et civil
En ma ère pénal le juge a les points liées plus que le juge pénal n’a pas le droit d’aller au-delà
de ce qui est strictement prévue par le code pénal .
En ma ère civil le juge a davantage d’œuvre et de manœuvre . Le juge va pouvoir interpréter
le texte en se fondant sur le sen ment d’ordre logique .

Quels sont ses arguments ?


Arguments par analogie : il s’agit d’étendre la règle à un cas similaire de celui qui a été prévue
dès lors que la ra olegis l’impose . Ex : il existe en ma ère de divorce une règle qui est la
presta on compensatoire . Lorsqu’un divorce est prononcé une somme d’argent est versé à
une autre des né à composer la disparité que créer la rupture que créer la rupture dans la

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condi on de vie des époux . Par analogie , la cass la étendue dans le cadre dans le cadre de
l’annula on du mariage .
Argument a pari : Il s’agit d’étendre la règle à un cas pour lequel son applica on est le plus
évidente
Argument à contrario : Il s’agit d’écarter la règle au cas inverse que celui qu’elle envisage .
S’applique qu’au cas précis .
Principe d’interpréta on stricte des excep on : le juge ne peut pas étendre une excep on au-
delà de son domaine a n de perme re au principe de s’appliquer .
Là où la loi ne dis ngue pas il ne convient pas de dis nguer ubi les os dis nguis : Le juge ne
peut pas ajouter une condi on qui n’est pas prévue pas le texte
QCM 23 NOVEMBRE
19/10/2021
Cours de cassa on créér sous le nom de tribunal de cassa on sous napoleons . Créer pour
que la jus ce soit rendu en uniformité .

B La décisions de la cours de cassa on .


La cours de cassa on n’est pas un troiseime degrés de juridic on , elle ne rejuge pas le fond
du li ge , les faits du li ges . Son rôle est de véri er la conformité de la décisions a aqué aux
règles de droit donc c’est ainsi que la cours de cassa on ne se repenche pas sur le fond du
li ge , elle ne condamne pas , ne tranche pas le li ge , n’annule pas un contrat . Elle véri e si
les juges du fond ont bien appliqué la loi .
Il y a deux types d’arrêts de la cours de cassa on :
➢ Arrêts de cassa on lorsque que la cours es me que la cours d’appel n’a pas respecté
la règle de droit .
Par ces mo fs = disposi f . Elle casse et annule l’arrêt rendu par la cours d’appel . Elle va le faire en
énonçant la ou les règles de droit qui ont été violé par la cours d’appel et cet énoncé qui jus e la
cours de cassa on s’appelle un visa . Lorsqu’elle casse un arrêt , elle dispose de deux possibilités :
- il y a une cassa on sans renvoi c’est-à-dire qu’elle met un terme dé ni f à la procédure , elle
es me qu’il n’y a pas de nécessité de renvoyer l’a aire dans une autre cours . Rare mais des
renvois existent.
- Une cassa on avec renvoie : elle es me qu’il est nécessaire qu’une autre cours d’appel rejuge
le li ge , en appliquant la règle de droit . Il est nécessaire que d’autres magistrats tranchent le
li ge. Sois sur un autre ressort territorial mais dans la même cours d’appel mais autrement
composé . Un fois que le renvoi est saisit , la cours d’appel est la cours d’appel de renvoi ce e
cours d’appel peut prendre une décision dans deux sens possible . Soit elle se plie à l’arrêt et
au quel cas un nouveau pourvois est possible . Soit la cours d’appel de renvois résiste , elle
n’applique pas la règle posé par la cours de cassa on , un nouveau pourvoi est possible à
l’assemblée pléniaire . 2020 : ¼ arrêt de la cours de cassa on a été ---

➢ Arrêt de rejet lorsque le pourvois est rejeté c’est lorsque la cours de cassa on
considère que la cours d’appel à correctement appliqué la règle de droit . Dans ce e
hypothèse , la décision a aqué devient dé ni ve .
Dans un arrêt de rejet , la cours de cass va expliquer les raisons qui jus e le rejet mais il existe une
procédure simpli é qui est prévue par l’ar cle 1014 du code de procédure civil prévoit que lorsque le
moyen n’est pas sérieux , la cours de cass va pouvoir rejeter le pouvoir sans mo ver sa décision .

Tous les arrets de la cours de cassa on n’ont pas la même importance . Il y a une hiérarchie .
Premiers nombre= année du pourvoi
Ensuite si il y a la le re F = forma on de trois magistrats
Le re FS = Forma on de sec on donc 9 magistrats
Le re FP = Forma on plénière donc tous les magistrats de la chambre ont par cipé à la forma on de
la chambre
Le re B= Arrêt publié au bulle n de la cours de cassa on . Le bulle n est une sélec on d’arrêt les
plus importantes publié chaque mois .
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Le re R= Rapport annuel de la cours de cassa on

Les réformes récentes de la cours de cassa on :


Trois réformes récentes ini é sous l’impulsion de son ancien premier président qui était bertrand
LOUVELLE succédé par Chantal ARENS .
Il a réformé la cours de cassa on sous l’in uence des arret de la cous européenne des droits de
l’hommes , deux ont vue le jours mais pas la troisième
1) La réformes du style des arrêts de la cours de cassa on : les arrêts étaient rédigés sous la
forme d’a endu c’est-à-dire que les di érentes étapes de raisonnements étaient divisés en
paragraphe qui commençaient toujours par « a endu que … » . Depuis le 1 Octobre 2019 la
rédac on des arrets est passé au style direct , c’est-à-dire que les a endu ont été supprimé
1. Rappel des faits de la procédure
2. L’énoncé du moyen , expose les arguments du pourvoi
3. Réponse de la cours
2) Mo va ons dites enrichit : avant la cours de cassa on avait recours à un ellipse , elle exposait
sommairement la règle ou le principe mais sans expliqué en détail les raisons du rejet de la
cassa on . Les conséquences est que les arrêts étaient courte . aujourd’hui la cours de
cassa on mo ve d’avantage ses arrêts et elle le fait spéci quement en présence d’un
revirement de jurisprudence . Elle explique en détail le revirement de jurisprudence
3) L’instaura on d’un ltrage des pourvoi en cassa on car trop de nouveau pourvoi . IL y a 25
mille pourvoi saisit chaque année . Il fallait donc que la cours se concentre sur son œuvre
jurispruden elle , c’est-à-dire qu’elle ne statue que sur des pourvois posant des ques ons
d’interpréta ons de la loi ou des droits fondamentaux . Ce projet a été fortement cri qué ,
plus qu’il s’inscrivait en rupture avec son rôle qui est de garan r l’uniformité de la loi en
France . Veuillez à ce que la loi soit appliqué partout . Il y a vingt ans le délais était de deux
ans maintenant il est d’un an .
Les juridic ons administra ve :

Heritage de la Révolu on . Sépara on entre les fonc ons judiciaires et administra ve . Issus de la loi
de 1790 . elles sont compétentes dès lors que l’administra on est par au li ge . Les juridic ons
administra ves reposent sur la structure pyramidale .
D’abords il y a le tribunal administra f , ensuite il a les cours administra f d’appel et en n le conseil
d’Etat qui est la plus haute juridic on administra ve qui siege au palais royal , il est saisit de pourvoi
en cassa on . Les par s sont représenter par des avocats aux conseils qui ont le droit de plaider .

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LECON 4 : LES SOURCES DU DROIT

Qu’est ce qu’une source du droit ?


La règle de droit est une rivière qui prend sa source quelque part , par qui est-elle posé ? Quelle est
son origine ?
➢ Il y a plusieurs sources du droits : deux familles :
- Les sources directes qui sont des en tés qui vont pouvoir créer une règle de droit
juridiquement obligatoire . Il y a le législateur au sens large , le juge qui va xer des
jurisprudence et en n le peuple qui va créer des coutumes .
1) Les textes : On parle de texte plutôt que la loi car la loi désigne le texte voter par le parlement
. Il y a d’autres textes que les lois votées par la parlement . Il y a la cons tu on , décret ,
règlements , arrêté , conven on interna onale , direc ve européens .
La France est un pays de droit écrit . La source première du droit est le texte de loi . On parle de
légicentrisme , le cœur du droit c’est la loi . Pourquoi ? C’est un héritage de la Révolu on Française ,
le texte , la loi assure la vertu , la garan des généralités . Finalement lorsque la loi est général et
impersonnel , elle garan t la légalité des citoyens donc les révolu onnaires se mé ent du juge hors
que le juge est la bouche de la loi . Ce e tradi on juridique est aujourd’hui remise en cause par le
rôle grandissant du juge
2) Jurisprudences : Il y a un débat sur si la jurisprudence cons tut une véritable source du droit . Dans
la concep on de la juridic on le juge ne peut pas créer une règle de droit , il ne peut qu’appliquer la
loi mais ce e concep on n’a pas été reprise par Portalis : le juge créer des jurisprudences , des règles
de droit en interprétant la loi . . La jurisprudence est un règle de droit créer par le juge dans le cadre
de l’interpréta on d’un texte .
3) Coutume :
On parle de règle spontanément suivie par le peuple , part une par e du peuple ,par le corp social qui
croit en son caractère obligatoire . Aucun juge n’impose une règle c’est le peuple lui-même qui
s’impose à un usage . EX : La femme prend le nom de son mari n’est pas écrite dans le code civil .

-Les sources indirectes qui sont des sources qui ne vont pas créer une règle de droit mais qui
vont in uencer le juge ou le législateur dans la créa on d’une règle de droit .
Les sources indirectes qui in uencent le législateur ou le juge dans l’élabora on d’un règle de droit
sont au nombre de trois . Le droit est un instrument perme ant de régir la vie en société . Le droit
est in uencer par l’évolu on . Ex : Loi du 2 aout 2021 : Conserva on d’ovocyte . ce e loi réponds a
une évolu on technologique et s’inscrit sur une évolu on sociologique car les femmes ont des
enfants de plus en plus tard .
1) Facteur sociaux économique
2) Des acteurs
Des personnes qui vont in uencer le législateur dans la créea on de la règle de droit . Il y a d’abord la
doctrine qui in uence par sa science puis il y a les groupes de pression ( manisfesta on , grève )
- La doctrine :Opinions émises sur le droit par des professionnelle de droit . La doctrine ne
créer par une règle de droit . La principe œuvre de doctrine des professeurs sont la thèse
mais elle in uence le juge et le législateur . Le législateur va pouvoir reprendre des produts
doctrinaux . Parfois la doctrine in uence la jurisprudence
- Les groupes de pressions : on veut faire pressions sur le législateur . Par exemple le lobbyng ,
l’ac on peut être média que mais généralement les associa ons préfère faire ca en privée .
3) Des valeurs
Qu’elles sont les valeurs qui in uencent ? La moral , la religion , l’équité .

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L’équité est un correc f de la loi dès leur que celle-ci abou t à des conséquences injustes .
Lorsqu’on statut en équité on statut en fonc on de ce qui est équitable. La revolu on française
est très hos le à l’équité car elle renvoit à l’arbitraire du juge car le juge va pourvoir écarter la loi
en interprétant sur ce que le juge ---
Ar cle 12 procédure civil : le juge tranche le li ge conformément aux règles de droit qui lui
applicable .
Le juge français a l’obliga on de statuer en droit . Il ne peut pas s’écarter de la règle de droit .
Il y a trois limites :
- l’ar cle 12 permet par excep on que le juge peut juger en équité . Accord des par s , Libre
disposi on des par s
- Le juge va pouvoir prendre l’équité en interprétant la jurisprudence
- contrôle de propor onnalité : Lorsque le juge ecarte l’applica on d’une lors dès lors qu’elle
créer une a einte dispropor onné » au droit fondamentaux il y a derrière l’idée d’équité .

Sous l’ancien régime , il y a une formule : « Que Dieu nous préserve de l’équité des parlements. »
Formule qui cri que le recours à l’équité par le parlement d’ancien régime
Le droit anglais est di érent du droit francais .
Il y a l’éqete et le common low

Comment s’ar culent-elles ?


Il existe une hiérarchie
Présenta on de la pyramide de Kelsen :
- L’énoncé de la théorie :
Le système de pensé est le norma visme , ce e théorie a été publié par Kelsen dans l’ouvrage
théorie pur du droit publiée en 1933 . Pour lui le droit est construit comme une pyramide . La norme
inférieur doit-être conforme à la norme supérieur . Ce e théorie repose sur le posi visme juridique.
La règle de droit est obligatoire car conforma à la norme supérieur . Les normes s’auto-jus ent .
- L’applica on :
Ce e pyramide est parfaitement adapté pour décrire la hiérarchie des textes en droit interne puisque
ce sont des normes de la même nature , de la même origines , il y a une unité du système
Cri que : BRUNO LEPETIT
1) L’excès de posi visme juridique

Une règle est obligatoire car conforme à celle supérieur hors si ce système fonc onne pour les étages
inferieurs . Comment expliquer que la norme supérieur soit supérieur ? il faut dépasser le posi visme
juridique et regarder leurs valeurs .

2) L’inadapta on au pluralisme juridique

Comment ar culer la pyramide entre les normes française et les normes européennes ?
Il y a-t-il une hiérarchie entre ces normes ? Complexe car les conven ons interna onal sont
supérieurs à la loi .

Pluralisme des sources : pyramide opératoire pour une pyramide entre les textes . Où met-on la
jurisprudence ?
Le juge va pouvoir dans le cadre du contrôle de conven onnalité écarter une loi dès lors qu’il es me
qu’elle est contraire à une conven on interna onale

26/10/2021
LECON 5 LES CONVENTIONS INTRNATIONALES

La France est signataire de très nombreuses conven on interna onales et ce e nombreuses


adhésion s’est renforcé après la seconde guerre mondiale car il y a eu une prise conscience, il faut
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traité les con its et non par la guerre . On retrouve aujourd’hui des conven on dans deux nombreux
domaines . Il y a des conven ons de guerre , de scalité , de droit du travail , d’environnement .
Quelle est sa place dans la hiérarchie . Il existe une primauté des conven on interna onales . Toutes
les conven ons interna onales sont supra législa ve mais en ma ère de droit européen il y a un
certain renforcement de primauté .

La primauté des conven ons interna onales :


Elles sont supra-législa ves selon l’ar cle 55 de la Cons tu on . Ill y a la ques on de la primauté sur
la Cons tu on .
Il faut voir :
la primauté acquise de la conven on sur la loi :
Ar cle 55 de la cons tu on qui précise que les traités sont supra-législa ve . Si on lit le texte on
constate des condi ons . Premièrement il faut qu’elle soit publié au JORF . Deuxième condi ons ; il
faut que le conven on soit ra é ou approuvé . C’est-à-dire qu’il faut que la République françaises
décide d’intégrer la conven on dans son système juridique
Ces condi ons sont aussi disposé dans l’ar cle 52 de la Cons tu on . Pour un accord , le Président n’a
pas un intervenir .
Quel est le rôle du parlement ? Ar cle 53 de la cons tu on prévoit l’interven on du parlement pour
certains domaines de traité .
Ce n’est pas parce qu’un Etat signe que la conven on rentre en vigueur il faut quelle soit ra er ou
appouver.
------------------------------------------Conven on de New-york--------------------------------------------------
Il y a eu des hésita ons sur la primauté de la loi .
Comment ce e primauté est-elle assuré ? Qui va assuré ce e primauté sur la loi ? C’est le juge qui va
apprécier ce e primauté dans le cadre de contrôle de conven onalité . C’est un contrôle par lequel le
juge apprécie la conformité d’un loi à la conven on .
Dans un premier temps , le conseil d’Etat a été ré cent deconsacré ce e primauté car ce e primauté
repose sur l’ar cle 55 de la Cons tu on . Pour le conseil d’Etat c’est une exugence cons tu onnel . Et
donc le conseil d’Etat dis ngué entre deux situa on . Soit la loi étai antérieur à la conven on
interna onal et dans ce cas, le juge pouvait écarté la loi en faisant jouer la primauté de la conven on
interna onale . En ra ant la conven on interna onale , le parlement a implicitement abrogé la loi
intérieur .
Si la loi était postérieur le conseil d’Etat es mait que la légalité de l’administra on devait s’apprécier
par rapport à la loi car la loi faisait écran avec la conven on interna onale ( arret semoules de
France) . 15 JUIN 1975 LOI SUR L’IVG : Ce e loi a faut k’objet un recours par 60 députés car elle était
contraire du droit à la vie . Les demandes au conseil cons tu onnel de contrôler la conven onnalité
de la loi

Il y a deux arrêts importants :


L’arret jacque vabre : Rendu par la cours de cassa on réunis en chambre mmixte le 24 Mai 1975 . Il
s’agissait d’un ar cle du code des douanes qui instaurait une taxe et un contribuable disait qu’elle
était contraire à l’ar cle 95 du traité de Rome . Ici se posait la ques on du contrôle de
conven onnalité . La cours de cassa on décide
Arrêt Nicolo :
Et la conven on contesté
L’abscence de primauté dans l’ordre interne

Sec on 2 la primauté renforcé du doit européen


L’union européenne : traité de mastricht

09/11/2021
2. LA PORTE DE L’ARRET DE LA COURS
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La portée individuelle :
La cours européenne n’est pas un noueau degrés de juridic on , elle n’a pas le pouvoir de reme re en
cause les décisions . La cours européenne des droits de l’homme se borne à constater une viola on et
va seulement condamner le pays concerné au pays d’une somme d’argent c’est ce qu’on appel la
sa sfac on équitable
Le législateur a renforcé la portée individuelle des arrêts de la cours du à son insu sance .
Loi GUIGOU 15 JUIN 2000 : En ma ère pénal , il y a une procédure de réexamen de l’a aire

En ma ère civil il y a aussi une procédure de réexamen par un loi du concernant l’état des personnes
Assemblée plénière 4 octobre 99 : Reconnaissance des lles mansson à l’égards du père et de la mère
.
Aller à la cedh n’est pas que pour faire condamner un état mais aussi se voir réexaminer son a aire

La portée générale

Au de-là du cas individuel du requérant , il faut des porté général pour faire cesser la viola on .
Les arrêts de la cedh sont rela ves car ne concernent que les requérants .
La France n’est pas l’obliga on d’adopter une loi rela ve au conten eux . L’Etat n’a pas l’obliga on
d’adopter des mesures générales .
En pra que les états vont se conformer de manière général aux arrêts de la cours car si la France
main ent la solu on général contraire elle s’expose à ce que de nouvelles requêtes soient formé .
Dans l’a aire Mazurek crt France la France a été condamné car elle réduisant de moi é la succession
des enfants adultérins . Très vite le 3 DEC 2001 un loi dispose de la suppression de ce e dis nc on .

La cours de cassa on modi e sa jurisprudence pour se conformer aux arrêts de la cours . Elle l’a fait
en ma ère de GPA , elle fait un revirement de jurisprudence en adme ant la reconnaissance à la
lia on . Elle va plus loin en disant qu’il est nécessaire de se conformer au arret de la cours sans
a endre une condamna on de la France et cela a été rendu dans un arrêt du 15 AVRIL 2011 . En e et
la Belgique a été condamner par la cedh car les droits de garder le silence et le droit à avoir un avocat
n’avaient été respecter .

LECON 6 LA CONSTITUTION

Nous sommes sous la cons tu on du 04 Octobre 1958 .


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Il y a eu deux grands évènements qui ont modi er sa porté .


Ini alement la cons tu on de 58 est un texte ins tu onnelle qui a pour fonc on d’organiser les
ins tu on de la République en dé nissant les organisa ons etc .
La cons tu on de 58 , ini alement n’a pas été envisager comme une charte de droits fondamentaux
contrairement à la cons tu on Américaine .
La philosophie de ce e cons tu on va être transformer par une décision rendu par le conseil
cons tu onnel rendu en 1971 le conseil cons tu onnel va étendre le champ de cons tu onnalité .
Dans ce e décisions le champ du contrôle est étendu jusqu’au bloc de cons tu onnalité . Cela va
modi er le rôle du conseil cons tu onnel , il n’est plus seulement le garant du bon fonc onnement ,
il devient le gardien des droits et libertés fondamentaux car il va pouvoir prononcé
l’incons tu onnalité d’une loi .

Ensuite nous avons une loi cons tu onnelle , en e et sous Sarkozy , le 23 juillet 2008 la QPC rentre
en vigueur . La QPC permet à un jus ciable d’invoquer l’incons tu onnalité d’une loi .

Sec on 1 : LES NORMES CONSTITUTIONNELLES

Ce sont toutes les normes de valeurs cons tu onnelles sur lesquelles le conseil se fonde pour exercer
son contrôle .

§1 Le texte de la cons tu on
Est composé de 89 ar cle qui organise la république française
Il n’existe pas dans les ar cles de la cons tu on de 58 de consécra on de droits de fondamentaux .
Tout va changer avec la créa on du bloc de cons tu onnalité .

§2 La créa on du bloc de cons tu onnalité .

D’autres normes que les ar cles de la cons tu on sont crées .


Elle date du 16 JUILLET 1971 à propos de la liberté d’associa on . Le conseil cons tu onnel consacre
la valeur cons tu onnel de la liberté d’associa on en vue de ces normes . Donc le conseil voit dans la
liberté d’associa on un PFRLR .
Qu’est-ce qui a permis d’étendre ainsi le champ du contrôle ?
Ce qui a permit cela est le préambule de cons tu on de 58 . Car ce préambule fait par de la
cons tu on et renvoi à d’autres normes que les seuls ar cles de la cons tu on .
Quelles sont donc les normes à valeurs cons tu onnalité ?
Il y a six normes qui cons tu le bloc .
1. Les ar cles de la cons tu on dans son ensemble
2. La déclara on des droits de l’homme et du citoyen de 89 .
3. Préambule de la Cons tu on de 46 qui proclame des libertés fondamentaux , économique
et sociaux
4. Principes fondamentaux reconnue par les lois de le République . Pour véri er ce e règle il y a
trois condi ons : valeur essen elle et générale ; principe conforme à la tradi on
républicaine ; les principes doivent avoir été jusqu’en 46 appliqué en con nue .
5. Les principes à valeurs cons tu onnelles , consacrés par le conseil en dehors d’une source
écrite précise . Principe de droit à la dignité 84, fraternité 06 Juillet 2018
6. Charte de l’environnement de 2004
A coté de ces normes , il existe des objec fs de valeurs cons tu onnelles . Ce ne sont pas des
principes à valeurs cons tu onnelles . Le conseil cons tu onnelles ne peut pas censurer une loi si
elle porterait a einte à un objec fs de valeurs cons tu onnelles . OVC est un but du législateur qui
va jus er qu’une a einte soit porté par le législateur qui va jus er l’a einte porté par ce législateur
qui va jus er l’a einte
29 JANVIER 1988 : Loi qui prévoit la réquisi on des logements vaquant , elle est une a einte une
droit de propriété mais est jus er par l’objec f de donner un logement au plus démunies
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SECTION 2 : LE CONTROLE DE CONSTITUTIONNALITE

Ini alement , en 58 , le contrôle était très limité car DE GAULLE ne voulait pas une cours suprême à
l’américaine car il disait que la cours suprême est le peuple . Le conseil n’a pas été conçu pour être
une juridic on chargé de la protec on des droits fondamentaux car si on crée une juridic on de
protec on on confère au juge des pouvoirs considérables .

§1 LES MODALITES DU CONTROLE

9 JUGES
Juges de la régularités des élec ons . Le conseil est saisit de deux manières :
➢ Le contrôle a priori : Le contrôle avant la promulga on de la loi par le président de la
république . Une fois que la loi est voté , un délais de 15 jours doit-être laissé par le président
pour une éventuel saisine par le conseil cons tu onnel .
vant le conseil pouvait être saisit que par le PR , le PM et le Président des assemblée . C’était
un recours excep onnelle car seule les plus hautes autorités de l’Etat pouvaient le saisir .
Il y a le contrôle obligatoire des lois organiques qui organisent les ins tu ons .
Et le contrôle faculta f des lois ordinaires . Durant les dix premières années le conseil a rendu
que 5 décisions . Depuis 74 les députés ou sénateurs peuvent saisir le conseil
cons tu onnel . Cela va perme re à l’opposi on de contester une loi . Cela marque la n de
la souveraineté de la majorité . Entre 77 à 87 le conseil va rendre 116 décisions sur les lois
ordinaires
➢ Le contrôle a posteriori : Le contrôle après la promulga on de la loi .
Pourquoi a-t-il été instauré ?
L’idée est de dire que la cons tu on était absente du procès judiciaire et du procès
administra fs alors même qu’elle est devenue un instrument des protec ons des droits
fondamentaux .
Pourquoi la cons tu on était absente ?

Les condi ons d’acces à la QPC sont posé par l’ar cle 61-1 de la Cons tu on
Il faut une disposi on législa ve ; une instance en cours devant une juridic on ; seul les
droits et les libertés sont en cause ; peut le faire à tout moment de la procédure ; la loi ne
doit pas être déclaré conforme à la cons tu onnalité

L’ar cula on entre qpc et de conven onnalité

Pourquoi on parle de Qpc et non de QC ? Car il d’agit d’un préalable à deux conséquences .
-
Le juge ne peut pas trancher le li ges tant qu’il n’a pas ----
Lorsqu’une QPC est posé , elle doit être examinée dans un délais de trois mois
- Dans ce e volonté de replacer la cons tu on au cœur de la protec on des droits
fondamentaux , la réforme confère un caractère prioritaire par rapport au contrôle de
conven onnalité . ce n’est que lorsque que la qcp est reje é que le contrôle de
conven onnalité est mise en avant
§2 LA DECISION DU CONSTITUTIONNEL
Le conseil cons tu onnel ne rend pas des arrêts mais des décisions .
Arrêt = décisions qui tranche un li ge . Ce e décision est divisé en deux par es :
Les mo fs :
Les disposi fs :
Le conseil procède en deux temps . Il véri e si l’ar cle de loi porte a einte à une règle cons tu onnel
. Si il constate que l’ar cle porte a einte , la disposi on n’est pas incons tu onnel . Le législateur
peut porter a einte à une valeurs cons tu onnel sous deux condi ons : l’intérêt générale et
propor onné à l’objec f visé . Pour apprécier la propor onnalité de l’a einte mets en place la
technique du triple pestes : est ce que l’a einte est adapté ?
Est-ce que pour protéger la sécurité publique il faut censurer les réseaux ?
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Est-ce que l’a einte est nécessaire ? L’a einte doit être propor onner au sens strict

13/11/2021

1. Conforme
2. Contraire
3- L’ar cle de lois est déclaré conforme à la cons tu on mais sous réserve d’interpréta on .
Exemple : lorsque le conseil examine la loi sur le pacs et dans le cadre de cet examen il posé de
nombreuses interpréta on considérants que certains ar cles devaient être interprété de telle ou telle
manière .

LECON 7 LA LOI

Deux sens : D’abords un sens matérielle et un sens organique .


Le sens matérielle : s’a ache au contenue la norme , la loi est une règle de droit écrit , une règle
textuelle par opposi on à la jurisprudence qui a une origine judiciaire et à la coutume qui est
d’origine populaire Si on prends se sens large on peut dire que la conven on est un texte .
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Ici on pense à la loi , le texte adopté par le parlement .

Il faut savoir qu’il existe de nombreux types de lois comme les lois organiques , nance , ordinaire , de
programma on , de loi de nancement de la sécurité social .
On va s’intéresser aux lois organiques qui précisent les modalités du fonc onnement des ins tu ons
de la république ( 30 DEC 2009 QPC )
La cons tu on prévoit que les lois organiques sont obligatoires soumises à un contrôle de
cons tu onnalité . A l’inverse , les lois ordinaires sont soumises à un contrôle faculta f .

L’approche chronologique de la loi


La loi est au cœur de notre système juridique puisque , le pouvoir norma f appar ent au parlement .
On parle donc que légicentrisme . Cela a été vrai jusqu’à la seconde guerre mais après cela on assiste
à la crise de la loi qui couvre une autorité de la loi car la loi est remise en cause par le juge soit dans le
cadre du contrôle de cons tu onnalité ou le cadre de conven onnalité . Il faut respecter la hiérarchie
des normes . Tout est a aire d’interpréta on .
Portalis : L’o ce des lois est de xer les principes généraux d’une ques on .
Il y a un phénomène d’in a on législa ve c’est-à-dire que dès qu’il y a un problème on vote une loi .
Cela créer du désordre car cela porte a einte à la sécurité juridique .

Adop on de la loi
Domaine de la loi : Précisé à l’ar cle 34 de la cons tu on . Le parlement à une compétence . Il y a les
compétences exclusive c’est-à-dire que seule le parlement peut édicter des textes dans une ma ère .
On a aussi des compétences partagé .
Il appar ent aussi aux règlements de me re en œuvre les principes posés par la loi .
Tout ce qui ne relève pas du domaine de la loi , relève du domaine du règlement disposé à l’ar cle 37
de la Cons tu on . Tout ce qui n’est pas xé à l’ar cle 34 relève des règlements .
En outre l’ar cle 38 de la cons tu on permet au gouvernement d’intervenir dans le domaine de la loi
, on appel cela les ordonnances . Ce e ordonnance suppose une loi d’habilita on ,c’est-à-dire que le
parlement va autoriser le gouvernement à légiférer . Une ordonnance à valeur reglementaire ne peut
faire l’objet d’une QPC il faut a endre qu’elle soit ra er donc qu’elle devienne loi .
Les ordonnances ra é dans le délais sont désormais possible d’une QPC

L’élabora on de la loi :
Il y a texte préparatoire qui est soumis au parlement . Ce texte a deux formes : projet de loi préparé
par le Gouvernement et les proposi ons de lois préparé par le parlement .
Ils sont soumis soi à l’assemblée na onale ou au sénat et lors de son examen , les parlementaires
disposent d’un droit d’amendement c’est à dire qu’ils ont le droit de proposer des modi ca ons de
textes . Le gouvernement peut aussi proposer des choses aux parlementaires .

Sous quinze jours pour perme re la saisine du conseil cons tu onnel .


Une loi rentre en vigueur sous l’ar cle 1 du code civil . L’entrée en vigueur suppose sa publica on au
journal o ciel . La date d’entrée en vigueur est xé par le texte lui-même car cela permet de di érer
l’entrée en vigueur d’une réforme a n de perme re au des nateur de ce e réforme de s’y préparer
par exemple il y a eu une loi du 23 MARS 2019 réformant du divorce , ce e loi n’est pas directement
entrer en vigueur car il y a eu un besoin de con rma on , elle est entrée en vigueur le 1er Janvier
2021 . Si le texte ne prévoit rien , il entre en vigueur le lendemain de sa publica on . En outre l’alinéa
2 prévoit que le texte peut entrer en vigueur sans a endre le lendemain de sa publica on

La récep on de la loi :
Nul n’est censé ignorer la loi veut dire qu’il n’est pas possible l’ignorance de la loi pour résister à son
applica on .neanmoins le conceil cons tu onnel se préoccupe l’accessibilité des lois aux citoyens . Il
dégage OVC d’accessibilité et d’intelligibilité d’une loi et il y a eu une hypothèse dans lequel le conseil
à sanc onner un texte car il était incompréhensible
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L’abroga on de la loi :
Certaines lois anciennes sont encore en vigueur .
Comment ? Il faut une loi pour abroger une loi .
On retrouve un principe de parallélisme des formes qui est respectueux de la hiérarchie des normes
et de la sépara on des pouvoirs . Ce qu’une loi à fait seule une nouvelle loi peut le défaire . Un juge
ne peut pas abroger une loi . Le juge est juste la pour appliquer une loi non pour le faire ou le
défaire . Ce e abroga on peut être expresse donc que la loi envisage expressément les disposi ons
antérieurs qui sont abrogé ou modi er . IL y a aussi l’abroga on tacite c’est-à-dire que même sans le
prévoir expressément lorsque que le législateur ----

Il n’existe pas d’abroga on par désuétude . La désuétude est que la loi devient au l du temps
inappliqué . Le juge ne peut pas appliquer refuser d’appliquer un texte au mo f qu’il serait tomber en
désuétue . C’est une vieille arret qui a posé ce e règle c’est l’arret du 07 MAI 1835 . Elle est
respectueuse de la sépara on des pouvoirs . Si il apparait --- il convient au législateur de faire évoluer
le droit . Le juge n’a pas le pouvoir d’abroger un texte de loi , il peut juste éventuellement l’interpréter
. Seul le juge du conseil cons tu onnel peut abroger un texte .

L’approche con ictuelle

C’est la ques on des con its de lois . Que faire lorsque deux lois rentre en con its .
1. Les con its de lois dans le temps
Quelle est la portée dans le temps d’une loi nouvelle ? Ar cle 2 du code civil : la loi ne dispose que
pour l’avenir , elle n’a point d’e et rétroac f . On voit ici un principe de non rétroac vité de la loi mais
nous allons voir que ce principe doit se concilier avec le principe d’applica on immédiate de la loi
nouvelle .
• Le principe de non rétroac vité de la loi : La loi ne dispose que pour l’avenir . La loi ne vient
pas reme re en cause le passé .Le passé ici faut se référer à un auteur : roubier : 1929 Le
droit transitoire : précise le sens de l’ar cle 2 : Signi e deux choses : la loi nouvelle ne peut
pas reme re en cause les condi ons de cons tu on d’une situa on juridique puisque toutes
situa ons a deux temps , la cons tu on et e ets .
Il n’est pas possible de poursuivre pour une infrac on commise postérieurement à la loi .
En ma ère civil la loi peut-être rétroac ve .
Il existe principalement trois excep ons au principe de non rétroac vité . Ils sont soient
favorable à la personne soi très encadrer . La voca on naturel de la loi est de fournir l’avenir
Excep on 1 : Loi pénal plus douce , la rétroac vité In ni us
Excep on 2 : Loi interpréta ve : précise le sens et la portée d’une loi antérieur . Ce e loi est par
nature rétroac ve car elle fait corp avec la loi interprété et donc comme elle ne fait que préciser elle
s’applique rétroac vement au jour de l’entrée en vigueur de la loi interprété
Excep on 3 : les lois de valida ons qui sont des lois visant à me re un terme à un conten eux de
masse en validant rétroac vement une situa on irrégulière sous l’empire de la loi ancienne
2. Deux lois applicables simultanément

16/11/2021

Con it de loi : détermina on de la loi applicable au li ge


En ma ère de mariage , il faut dis nguer entre les condi ons de formes c’est-à-dire le lieu du mariage
et les condi ons de fonds c’est adire l’âge , le condi ons ont prends la na onalité des époux pour
appliquer la loi .

Deux limites : lorsque la règle de con it désigne une loi étrangère , la loi étrangère
peut être exclu dans deux cas .
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D’abords c’est lorsqu’il s’agit d’une loi de police , impéra ve dans l’ordre interna onale quelque soit
la loi désignée . Exemple : l’ar cle 146-1 impose la présence des époux lors de la célébra on du
mariage . Ce e loi s’applique même si le mariage est soumis à une loi étrangère . Puis il y a l’ordre
publique interna onale c’est-à-dire qu’une loi étrangère peut être écarter lorsqu’elle porte a einte à
l’ordre publique interna onale

B LES CONFLITS INTERNES DE LOI

Con its entre deux lois françaises . Issus on ne peut resonner en appliquant la hiérarchie des
normes .On u lise le specialia generaligus derogant qui signi e que la règle speciale déroge à la règle
général . En présence d’un con it entre une règle spéciale et une règle générale il covient d’appliquer
la règle spécial . Pour déterminer ces règles il faut rechercher son domaine d’applica on . La règle
ayant le domaine d’applica on le plus large sera quali er de règle général . ce e règle de con it est
disposé à l’ar cle 11105 alinéa 4 du code civil . 11103 du code civil = force obligatoire du contrat .
Ce e règle est général car elle s’applique à tous les contrats . A l’inverse , dans le code la
consomma on il existe une règle spéciale . Lorsque le consommateur achète un bien à distance , il
dispose d’un droit de rétracta on de 14 jours . On a donc ici on con it entre deux règles . Dès lors
que l’on se trouve dans le domaine spéciale de règle on doit appliquer la règle spéciale .
La règle générale n’est écarter que lorsqu’elle est incompa ble avec la règle spécial c’est-à-dire que
lorsqu’il n’est pas possible d’appliquer en même temps ces deux règles . La règle générale peut se
combiner lorsque les deux règles spéciales n’entrent pas en con it

LECON 8 LES NORMES ADMINISTRATIVES

Elles sont en bas de la pyramides des normes mais leur importance est grandissante .
Le pouvoir exécu f a un domaine norma f .
Il y a deux types de normes :
Les règlements contraignantes et obligatoires : Ils sont édictées par le pouvoirs exécu f .

Quelles sont les types de règlements ?

On peut faire ici deux dis nc ons , selon l’autorité qui a édicté et selon son domaine , son contenue .
Il y a donc une dis nc on formelle et matérielle . Il faut maintenant dis nguer décret et arrêter . Les
décret sont pris par le PR ou PM . Les arrêter sont des règlements édicté adopter par une autorité
inférieur .
Il faut dis nguer entre les règlements autonomes et les règlements d’applica on . pour cela il faut
revenir au domaine de la loi . L’ar cle 34 dispose des principes généraux de la loi . Un décret
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d’applica on est un décret qui met en œuvre les principes dé nit pas une loi . A coté de ca il y a le
règlement autonome qui intervient dans le domaine exclusif du règlement c’est-à-dire celui xé par
l’ar cle 37 donc qui ne régit pas de l’ar cle 34 . Il existe une hiérarchie entre ces règlements. Au plus
haut il y a les ordonnances non ra és , ensuite les décrets de la république , puis les décrets du
premier ministre , les arrêter ministériel , préfectoraux puis municipaux

Le contrôle de légalité des actes administra fs :


Les di érents actes administra fs sont soumis à un contrôle de légalité . Il faut pas prendre légalité au
sens stricte mais c’est contrôle envers toutes les normes supérieurs
C’est le juge administra f qui élabore se contrôle . Toutes les personnes peuvent former un recours
devant le conseil d’Etat

Les normes non contraignantes :


On en a trois :
- Les circulaires : Textes élaboré par l’administra on pour guider l’ac on des fonc onnaires et
des agents publiques dans l’applica on de la loi ou des règlements . Devant le juge judiciaire
elle n’a pas de force obligatoire . La ques on est di érente devant le juge administra f
- Les recommanda ons : VOIR LECON 1
- Les réponses ministérielles : Réponses faite par un membre du gouvernement à une ques on
e ectuer par un parlementaire sur un problème de droit

LECON 9 LA JURISPRUDENCE

Vient de jurisprudencia qui veut dire source du droit . Revoit au sens de doctrine, au norme créé par
le juge . Deux termes : règle jurispruden elle ou règle prétorienne .

La jurisprudence à deux sens : ensemble des décisions de jus ce rendu par les tribunaux et par les
cours . Il y a environs 4 millions de décisions de jus ce rendu . Chacune de ces décisions con ent des
normes chaque elles con ennent des obliga ons à la charge des par s . Ces normes sont limités au
par s au li ges , n’ont pas une porté générale . On est pas en présence de règle général comme les
conven ons par exemple .

On va retenir ici le sens plus précis : La règle générale créer par le juge dans le cadre de
l’interpréta on des textes . Par exemple : A-t-on le droit de changer de sexe ? La réponse se trouve
dans un arret du 11 DEC 92 CC qui émet un revirement de jurisprudence .

La no on de jurisprudence
Il y a ici un débat qui n’a plus lieu d’être : Est-ce que la jurisprudence est une source du droit ?
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En droit posi f , la jurisprudence est devenue une source du droit .

La jurisprudence est-elle une source du droit ?


➢ Les arguments contre : Ar cle 5 du code civil : Il est défendu aux juges de prononce par voie
disposi ons générale et réglementaire des causes qui leur sont soumises .
Contrairement au système anglais le juge français n’est pas tenu de suivre le précédent qui a
été jugé dans un cas similaire . L’interpréta on e ectuer par le juge français ne s’impose que
dans le cadre du li ge . Dans un autre li ge , le juge pourra retenir une autre interpréta on .
Alors qu’en droit anglais il existe l’obliga on du droit obligatoire . De plus la jurisprudence
n’est qu’une interpréta on , le juge ne créer pas véritablement un règle de droit . La
jurisprudence n’est donc pas une source du droit autonome puisqu’elle dépend d’un texte
interprétée . Si le texte modi é ou abrogé la jurisprudence disparait avec lui
➢ Les arguments pour :
- Ar cle 4 du code civil : Le juge qui refusera de juger , sous prétexte du silence , de l’obscurité
ou de l’insu sance de la loi , pourra être poursuivi comme coupable de déni de jus ce .Dès
lors que la loi est obscure et incomplète c’est que la ques on à la ques on posé n’est pas
dans la loi , le juge a donc le pouvoir de juger
- L’arrêt de principe n’est pas un arrêt de règlement . L’ar cle 5 interdit au juge de légiférer
c’est-à-dire établir des règles générales sans statuer sur les faits qui lui sont soumis . En
théories , les juges ont le pouvoir de ne pas suivre d’anciennes décisions .
- L’interpréta on est créatrice car le juge ne révèle pas le sens préexistant d’un texte il donne
son interpréta on et donc comme souvent l’interpréta on est un choix de poli que juridique
. Dire oui ou non selon la ques on juridique posée .
Le droit posi f

On constate à cet égard que la jurisprudence est devenue une source de droit car elle a créé des règle
et est respecté par les juges du fond .
L’œuvre créatrice de la jurisprudence :
Elle peut être démontré en trois points :
1. La jurisprudence vient compléter la loi en l’adaptant à des ques ons posés , jurisprudence
sugundum legem
2. La jurisprudence praeter legem , la jurisprudence pali la loi , le juge va édicter une règle dans
le silence de la loi
3. Jurisprudence contra legem : contraire à la règle xé par la loi

Le régime de la jurisprudence
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