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L'audit fiscal paraît comme étant la formule qui répond au mieux aux
préoccupations de l'entreprise et ce pour diverses raisons :
L'intensité des liens que la fiscalité entretient avec la comptabilité ;
L'importance et la complexité de la matière fiscale ;
Le risque financier attaché au non-respect de la règle fiscale.
Le rapport d'audit fiscal devrait comporter les parties suivantes présentées dans
l'ordre suivant:
- 1ére partie: Régime fiscal de l'entité auditée ;
- 2èmepartie: La mesure du risque fiscal ;
- 3èmepartie: Les recommandations pour corriger les anomalies
constatées ou réduire le risque fiscal ;
- 4èmepartie: les recommandations pour améliorer l'efficacité fiscale.
Il est cependant nécessaire de rappeler au niveau du rapport d'audit les clauses
convenues dans la lettre de mission se rapportant aux objectifs de la mission, à
la période sur laquelle porte la mission, à l'étendue de l'activité de l'entité
concernée par la mission d'audit et la variété des impôts concernés par la
mission.
• Les utilisateurs du rapport d'audit fiscal ne sont pas tous des spécialistes en
fiscalité, et peuvent par conséquent, ne pas comprendre certains ou plusieurs
passages du rapport s'ils n'ont pas été au début informés du régime fiscal
applicable à la société;
• La plupart des anomalies et insuffisances qui seront soulevées dans le corps du
rapport sont dues à une déviation par rapport au régime fiscal applicable à
l’entité, d'où la nécessité de rappeler les grandes lignes du régime fiscal pour
permettre de situer l’insuffisance par rapport à l’obligation.
L'auditeur fiscal s’appuie sur la comptabilité pour mener ses travaux. Il s'agit
pour l’auditeur fiscal de chercher si l’entreprise a :
- d'une part, respecté ses obligations déclaratives selon les normes fiscales en
vigueur ;
- d'autre part, optimisé sa pratique fiscale.
Par conséquent, l'auditeur doit vérifier si l'entreprise n'est pas surimposée ou si,
au contraire, elle n'encourt pas le risque d'une imposition supplémentaire.
Questions Méthodologie
1 Historique de l'entreprise Interview des dirigeants
2 Examiner la nature exacte de Vérifier la conformité avec l'objet social
l'activité exercée
3 Quels sont les lieux où s'exerce Interview des dirigeants
l'activité de l'entreprise ?
4 Qui sont les principaux Rechercher à partir des données
fournisseurs et clients ? comptables
5 Examiner la composition du Déterminer qui sont les dirigeants de
capital ? droits et de fait de l'entreprise
Qui sont les dirigeants ?
6 L'entreprise appartient-elle à un Examiner l'organigramme du Groupe
groupe de société ?
Oui Non
7 L'entreprise dispose-t-elle Examiner l'organigramme du Groupe
d'établissements situés à
l'étranger ?
Oui Non
8 Existe-t-il d'autres relations avec Interview des dirigeants
l'étranger ? Rechercher à partir des données
Oui Non comptables
9 Conclusions :
Pistes d'audit :
Ex : si relations avec l'étranger, vérifier l'application des principes de
territorialité.
QUESTIONS Observations
Existe-t-il un plan comptable
professionnel spécifique à l'activité
1. Examiner les documents
de l'entreprise ?
Oui non
2. La structure juridique ou l'activité
exercée conduisent-elles à
l'application
Oui non
De régime particulier en matière (Ex : type de convention
2.1. de BIC ou de BNC ? d'établissement ou agrément au code
Oui non des investissements)
De régime particulier en matière (Ex : type de convention
2.2. de TVA ? d'établissement ou agrément au code
Oui non des investissements)
Impôts, taxes et autres cotisations (Ex :taxes parafiscales sur le
2.3. propres aux secteurs d'activités ? défrichement des bois et forêts, café
Oui non cacao)
Questions Observations
Analyser les missions de ces personnes
Existe-t-il dans l'entreprise Analyser les circuits et la qualité de
1. un ou plusieurs fiscalistes ? l'information dont bénéficient ces personnes
Oui non Porter un jugement subjectif sur leur
mission
2.1.5 : Les caractéristiques fiscales de l'entreprise
A ce niveau l'auditeur va tenter de cerner, les incidences fiscales liées à la
structure juridique et à l'activité exercée par l'entreprise, les engagements fiscaux
de l'entreprise et enfin les avantages fiscaux dont l'entreprise a bénéficié ou
aurait pu bénéficier.
Ces caractéristiques sont présentées sous la forme d'un tableau :
Tableau V : Questionnaire sur les caractéristiques fiscales de l'entreprise
Questions Méthodologie
Les incidences fiscales liées à la structure juridique et à l'activité
1.
exercée par l'entreprise
L'entreprise exerce-t-elle une activité industrielle
1.1 ou commerciale ou non commerciale
Oui non
L'entreprise relève-t-elle de plein droit au BIC ou
1.2 du BNC ?
Oui non
2. Les engagements fiscaux de l'entreprise
L'entreprise a-t-elle bénéficié d'un agrément
Vérifier le respect des
2.1 fiscal ?
conditions
Oui non
L'entreprise a-t-elle exercé certaines options ou Vérifier le respect des
2.2.
pris certains engagements ? conditions
Les avantages fiscaux dont l'entreprise a bénéficié ou aurait pu
3.
bénéficier. Exemples
Exonération de certains bénéfices
3.1
Oui non
Importance de crédits de TVA
3.2
Oui non
Achats (importation) en franchises de TVA
3.3.
Oui non
Conclusions :
4.
Pistes d'audits :
Documents à
Question Méthodologie
examiner
Examiner les Analyser la valeur juridique de
courriers adressés ces documents (s'agit-il d'une
à l'entreprise par simple demande d'information,
l'administration d'une notification de
redressement, d'une mise en
demeure...)
Les garanties du contribuable
sont-elles respectées
Les éléments de réponse fournis
par l'entreprise permettent-ils à
L'administration a-t- l'administration de conclure le
elle adressé à contrôle, ou au contraire, risque-
l'entreprise une Examiner la t-elle de devoir chercher des
demande demande et la éléments de réponse plus précis
1
d'information au titre réponse fournie dans le cadre d'une autre
d'exercice non par l'entreprise procédure (pour obtenir une
prescrit ? réponse complète) ?
Oui non Ex : l'administration ne devra-t-
elle pas engager une vérification
de comptabilité ?
L'entreprise a-t-elle
déposé auprès des
L'instruction de ces demandes
services fiscaux une
Examiner la ou par l'administration ne risque -t-
ou plusieurs
2 les demandes. elle pas de mettre en évidence
réclamations
certaines carences ?
contentieuses ou
Oui non
gracieuses ?
Oui non
3 L'entreprise a-t-elle Examiner les L'entreprise a-t-elle correctement
reçu une ou des documents et les tiré les conséquences pour les
notifications de réponses de exercices suivants ?
redressements, l'entreprise Oui non
résultat de contrôles
sur pièces ?
Oui non
L'auditeur fiscal peut utiliser avec beaucoup d'intérêt les techniques de base de
l'analyse financière. Celle-ci peut être pratiquée à partir des éléments déclarés
par l'entreprise sur les liasses fiscales. Il est intéressant de connaître avec
précision l'état de santé financière de l'entreprise. En effet, une entreprise
connaissant de sérieuses difficultés de trésorerie pourrait financer certains de ses
besoins en minorant ou en retardant ses paiements auprès du trésor.
L'auditeur fiscal doit donc s'assurer que les valeurs inscrites à l'actif ont la nature
d'immobilisations incorporelles et non de charges.
1.1.2.1 : L'acquisition
En plus pour être admis en déduction l'amortissement doit remplir les conditions
suivantes :
Enfin l'auditeur s'assure que les amortissements comptabilisés ont été bien
détaillés sur le tableau des immobilisations et des amortissements qui doit être
joint à la déclaration des résultats afin d'éviter que l'entreprise perde le droit de
les déduire.
1.1.2.3 : La cession
Dans ce cas, l'auditeur s'assure que l'élément corporel cédé ou mis en rebut ne
figure plus au bilan de l'entreprise, de même que son amortissement cumulé. Il
vérifie aussi que la détermination de la plus-value sur cession est correcte en ne
tenant pas compte de la fraction d'amortissement entre la date de clôture du
dernier exercice et la date de cession.
Enfin, il vérifie que les plus-values provenant de la cession des biens corporels
réévalués ont été réintégrés à la base imposable à moins que l'entreprise décide
de les réinvestir conformément au code générale des Impôts
Constituent des stocks, l'ensemble des biens ou des services qui interviennent
dans le cycle d'exploitation de l'entreprise pour être :
- soit vendus en l'état ou au terme d'un processus de production à venir ou en
cours ;
- soit consommés au premier usage.
Les stocks comprennent les approvisionnements (matières premières ; les
matières consommables ; les emballages), les marchandises et les produits
(produits finis ; les produits intermédiaires ; produits résiduels).
En outre, l'auditeur vérifie que les procédures mises en place permettent une
saisie exhaustive des mouvements physiques des biens stockés et qu'un
inventaire a été effectué à la date de clôture et par la suite procède à un contrôle
arithmétique de quelques fiches.
Lors de l'utilisation des produits stockés pour les besoins propres de l'entreprise,
ou bien en cas de perte, de vol, de détérioration ou tout autres disparitions
injustifiées, l'auditeur doit s'assurer que la TVA déduite a bien été reversée au
trésor.
Pour les emballages commerciaux, l'auditeur doit distinguer entre d'une part les
emballages récupérables identifiables figurant généralement en immobilisations
corporelles destinés à la consignation et d'autre part les emballages non
récupérables ou perdus vendus avec les produits figurant à la date de clôture en
stocks d'emballages.
Sont regroupés dans la classe 4, les comptes rattachés aux comptes de tiers et
destinés à enregistrer les dettes et créances courantes, autres que financières.
L'auditeur passe donc en revue les principaux comptes suivants :
Il peut rapprocher par sondage les écritures comptabilisées en charges avec leurs
pièces justificatives et apprécier en conséquence si les charges sont engagées
dans l'intérêt de l'exploitation pour être admise à la déduction.
En matière de TVA, l'auditeur doit vérifier que la TVA à récupérer figure sur les
factures établies au nom de l'entreprise et faisant ressortir distinctement le
montant hors taxe et le montant de la taxe.
Il doit s'assurer de même que les dettes fournisseurs sont comptabilisées en TTC
et que la TVA est récupérée sur les seules dépenses y ouvrant droit.
Il s'assure notamment que toutes les factures reçues, relatives à l'exercice, ont
bien été prises en compte et enregistrées dans le mois de leur réception.
Enfin, il vérifie la régularisation de la taxe déjà déduite pour les avoirs reçus
mentionnant la TVA.
Pour apprécier la séparation des exercices, l'auditeur fiscal est appelé à vérifier
le respect du principe de l'annualité de l'impôt. Il pourra donc procéder
notamment aux contrôles suivants :
1.3.1.1 : Pour les achats
- relever les derniers bons de réception de l'exercice et s'assurer que les factures
correspondantes aux achats reçus sont enregistrées dans le même exercice ;
- relever les derniers bons de retour de l'exercice et s'assurer que les avoirs
correspondants sont enregistrés au même exercice ;
- faire le même travail que ci-dessus en prenant les premiers bons de réception et
de retour ainsi que les premières factures et avoirs de l'exercice suivant ;
- vérifier que toutes les charges de l'exercice ont été comptabilisées (exemple :
pour les loyers vérifier qu'on a quatre loyers trimestriels)
À cet effet, il doit rapprocher le journal des ventes aux factures et bons de
livraison. Pour le retour de marchandises, il peut effectuer les mêmes contrôles
ci-dessus. En plus, il doit examiner les avoirs émis après la date de clôture et
s'assurer que ceux concernant l'exercice clôturé ont bien fait l'objet de provision.
Pour ce qui est des ventes livrées mais non encore facturées, il doit vérifier s'il
n'y a pas lieu de constater des intérêts de retard sur les clients.
Toute créance qui n'a pas pu être couverte peut faire l'objet de provision. La
déduction de ces dernières au titre des créances douteuses doit obéir aux
conditions de fond et formes suivantes :
1.3.2.1 : Conditions de fond
Les provisions doivent :
- être déductibles ;
-être probable ;
1.3.2.2 : Conditions de forme
En matière de TVA, il doit s'assurer que la base d'imposition est bien constituée
de toutes les sommes reçues ou à recevoir y compris les intérêts de retard.
Il doit aussi accorder une grande attention aux opérations non soumises à la
TVA.
Il est à noter que pour les créances annulées ou impayées, il doit s'assurer que les
TVA relatives sont restituées et qu'elles sont accompagnées de rectification
préalable des factures initiales (factures d'avoir).
L'auditeur doit vérifier que l'entreprise acquitte l'ITS sur les salaires dus au
personnel. C'est ainsi qu'il procède par un échantillon stratifié du personnel dans
ses différentes catégories et vérifie la prise en compte de tous les éléments du
salaire dans la base imposable ainsi que l'application du barème.
Il doit aussi s'assurer que tous les salaires et avantages en nature (logement,
nourriture, etc.) sont déclarés.
De même, il vérifie que les hautes rémunérations versées ne sont pas exagérées,
et que la rémunération des associés dans les sociétés de personnes ou celle de
l'exploitant de l'entreprise individuelle a fait l'objet d'une réintégration lors de la
détermination du bénéfice fiscal.
De même, il doit vérifier que les avances et acomptes aux personnels ont bien
été inscrits dans le compte spécifique « 421 : Avances et acomptes » et non pas
dans le compte « 422 : Rémunération due ». Ce contrôle s'effectue à travers la
justification des avances accordées par une autorisation hiérarchique et leur
conformité aux règlements arrêtés.
- les montants figurant en TVA déductible sont reportés dans les déclarations ;
- les pénalités d'assiette, les amendes et les pénalités de retard sont exclues des
charges déductibles.
Il examine de même que :
- les avis de mise en recouvrement correspondent aux bases notifiées
- Il a été tenu compte des déficits et des amortissements réputés différés en
période déficitaire (souvent omis)
- Contrôler les calculs des pénalités
- Les redressements ont été correctement enregistrés, notamment :
Pour les immobilisations comptabilisées à tort en charge et réintégrées à
la suite d'un contrôle fiscal, s'assurer que les écritures de régularisation
ont bien été effectuées.
S'assurer que les amortissements qui lui sont relatifs ont été correctement
calculés.
Enfin, l'auditeur doit s'assurer que le compte «442 : Etat, impôts et taxes »
enregistre tous les impôts dus à savoir l'IBIC, l'ITS, la TVA, ainsi que toutes les
autres taxes ; et de même vérifier l'exactitude arithmétique du solde de chaque
impôt dû en le rapprochant aux déclarations déposées.
Il est tenu même de vérifier que la TVA (TOB) a été facturée par les
établissements financiers pour que l'entreprise puisse les récupérer.
Vérifier l'encaissement des effets et s'assurer qu'il n'existe pas d'effets fictifs en
portefeuille dissimulant un détournement.
Le capital est fixé par les statuts de chaque société. Il représente la valeur
nominale des actions ou parts sociales des actionnaires ou des associés.
Il se compose ainsi par les apports faits à la société par ses actionnaires ou ses
associés en numéraire ou en nature.
Ce sont des déductions destinées soit à faire face à des pertes que des
évènements encours rendent probables, soit à couvrir des dépenses qui
correspondent à des charges ordinaires de l'entreprise mais dont l'importance et
le caractère nécessitent leur répartition sur un certain nombre d'exercice.
L'auditeur doit s'assurer que toutes les provisions pour risques et charges ont
bien été réintégrées dans le bénéfice imposable extra- comptable.
Quelques Provisions
Les provisions destinées à faire face aux risques particuliers qui pourraient
résulter des opérations de réescompte d’effets souscrits par les établissements de
banque ou de crédit auprès des caisses de crédit agricole.
Une provision égale à 5 % du montant de leur encours par exercice social pourra
être constituée en franchise d’impôt par les établissements de banques agréés
comme banque de développement. Le montant cumulé des provisions ainsi
constituées ne pourra dépasser 10 % du montant total de l’encours.
Figurent dans la rubrique des produits d'exploitation tous les produits réalisés
dans le cadre de l'activité normale de l'entreprise. Et il en est de même pour les
charges d'exploitation.
· Le résultat financier
Les produits financiers sont tous les intérêts, quelle qu'en soit leur nature, acquis
par l'entreprise. Et ces derniers doivent dans tous les cas être compris dans les
résultats de l'exercice en cours et doivent être imposés dans les conditions de
droit.
Exemple d'intérêt :
- les créances non représentées par les obligations, effet public et autres titres
d'emprunts négociables ;
- les dépôts de sommes d'argent et des cautionnements en numéraires ;
- les comptes courants.
· Le résultat exceptionnel
· Le résultat fiscal
Les réintégrations
Certaines charges ou pertes non déductibles ou partiellement déductibles qui ont
été déduites du résultat comptable doivent faire l'objet d'une réintégration au
bénéfice imposable.
Il s'agit notamment :
- des amortissements non déductibles ;
- des amortissements comptabilisés mais réputés différés en période déficitaire ;
- des provisions non déductibles ;
- des rémunérations de l'exploitant individuel et des associés de sociétés de
personnes ;
- des rémunérations des associés des sociétés des capitaux ;
- la portion supérieure à 30% des frais de siège ;
- des impôts non déductibles ;
- des amendes et pénalités ;
- des pourboires et dons non déductibles.
Les déductions
Certains produits bien que faisant partie du bénéfice comptable ne sont pas
imposables et doivent par conséquent être déduits des résultats de l'entreprise.
Ainsi, peuvent être déduits :
Spécificité
Les frais d'entretien et de réparation sont déductibles s'ils n'ont pas pour
incidence d'augmenter, la valeur du bien. Dans le cas contraire, ils constituent
une immobilisation il faut alors les immobiliser et les amortir.
Par exemple, les dépenses engagées pour la création de logiciels affectés aux
besoins propres de l'entreprise doivent être inscrits au compte d'immobilisations
incorporelles alors que celles destinées à la commercialisation doivent être
constatées en charges
- S'assurer que les sommes versées aux personnes extérieures figurant au niveau
du compte « 632 : Rémunérations d'intermédiaires et honoraires » ont été
mentionnées sur la déclaration d'employeur.
- les dépenses exposées pour la remise en état d'usage d'un bien acheté
d'occasion sont considérées comme un élément du prix de revient du bien donc à
immobiliser
- les frais de publicité engagés par l'entreprise pour faire connaître ou asseoir la
notoriété de l'entreprise sont des charges déductibles (annonces, insertions,
échantillons, foires et expositions, cadeaux à la clientèle, catalogues,
publications affiches).
2.1.3 : Audit des charges de personnel : compte 66.
L'auditeur doit :
Le gérant minoritaire est considéré comme un salarié, il paie les impôts sur
salaires et il est déclaré à la CNPS. Sa rémunération est déductible.
CAS DES SA
Les administrateurs des S.A sont rémunérés par des indemnités de fonction qui
sont comptabilisés au compte 6581.
Ils constituent des charges déductibles fiscalement dans la limite de 3 000 000
de Francs par an par administrateur à l'exclusion des indemnités versées au PDG
et au Directeur Général Adjoint ou au PCA et Directeur Général ou à
l'Administrateur Général Adjoint. Les indemnités di mission et les
rémunérations versées en vertu d'un contrat de travail sont des charges
déductibles (loi de finance 2000).
La rémunération versée à l'associé unique d'une société unipersonnelle est une
charge déductible si la rémunération correspond à un travail effectif et si elle a
supporté les impôts sur les salaires.
L'auditeur doit :