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1 INTRODUCTION
Véritable centre de contrôle de notre système nerveux central, notre cerveau
doit traiter quotidiennement des millions d’informations. Face à ce flux
permanent de données, cet organe vital nous permet de réaliser de
nombreuses actions, aussi bien manuelles qu’intellectuelles. C’est ce que les
scientifiques nomment les fonctions, aptitudes ou capacités cognitives.
Malheureusement, il est normal de constater une baisse de ces capacités
cognitives telles que la mémoire, la perception ou l’attention. Ces troubles
s’expliquent par le vieillissement normal de l’organisme. Néanmoins, cette
déficience cognitive peut être plus ou moins sévère selon les cas.
Plusieurs études ont en effet mis en évidence le lien étroit entre notre
alimentation et la santé de notre cerveau. Le déclin des capacités mentales
peut conduire à l’apparition de cas de démences, qui se caractérisent par un
ensemble de maladies cérébrales. C’est pourquoi de nombreux travaux de
recherche sont en cours pour lutter contre la déficience cognitive et améliorer
le quotidien des patients atteints de troubles cognitifs. Parmi les solutions
envisagées, la supplémentation en oméga-3 pourrait la prévenir la déficience
cognitive légère.
Si, adopter une alimentation équilibrée est indispensable, optimiser certains
apports nutritionnels peut également permettre d’agir sur nos aptitudes
cognitives et de lutter contre le déclin cognitif.
Réputés pour leurs bienfaits pour la santé cardiovasculaire, les acides gras
oméga-3 présentent également un grand intérêt pour la santé cérébrale.
Plusieurs études ont montré qu’un apport adéquat en oméga-3 pourraient
contribuer à limiter le déclin cognitif et l’incidence de la maladie d’Alzheimer.
Cette hypothèse a été démontrée par des analyses sanguines, qui montrent des
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taux plasmatiques et tissulaires en oméga-3 plus faibles chez les personnes
présentant une démence que chez les personnes saines du même âge.
2.2 APPORT OPTIMAL EN OMEGA-3 :
NERVEUX :
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S-adénosyl méthionine, une molécule indispensable à la méthylation de l’ADN.
Grâce à cette synthèse, la vitamine B9 permet de moduler l’expression de
certains gènes et de prévenir l’accumulation d’homocystéine, un acide aminé
dont l’accumulation est associée au développement de troubles
cardiovasculaires et cognitifs. Intervenant dans la même voie métabolique que
la vitamine B9, la vitamine B12 est aussi connue pour ses effets
neuroprotecteurs. Elle intervient dans la protection de la gaine de myéline qui
entoure les fibres nerveuses. Souvent moins connue que ses consœurs, la
vitamine B6 intervient également pour le maintien des fonctions
neurologiques. Elle est en effet nécessaire à la synthèse des
neurotransmetteurs, des molécules qui assurent la transmission des messages
nerveux.
Si ces trois vitamines B sont indispensables au système nerveux, de nombreux
cas de carences ont été constatées ces dernières années. Ces situations de
manque en vitamines B seraient principalement dues à un apport insuffisant et
à des problèmes d’absorption de ces molécules. Pour lutter contre ces carences
et permettre un apport optimal en vitamines B, des formes hautement
biodisponibles sont désormais proposées sous forme de compléments
alimentaires. Sur le catalogue Super smart, on retrouve par exemple une forme
naturelle de vitamine B6 (Pyridoxamine), une forme biodisponible de vitamine
B9 (Super Folate) et une forme active de vitamine B12 (Méthyl cobalamine).
3.2 EFFETS DE LA VITAMINE D SUR LES FONCTIONS
NEUROLOGIQUES :
Connue pour être indispensable pour le maintien des os, la vitamine D dispose
en réalité de nombreux autres atouts au sein de l’organisme. Des études
récentes ont en effet permis d’identifier des récepteurs à cette vitamine dans
différentes régions de l’organisme, notamment au niveau du système nerveux.
En s’intéressant au rôle de la vitamine D dans les fonctions neurologiques, des
scientifiques ont constaté que cette molécule interviendrait dans l’expression
de neurotrophines, des molécules essentielles au développement des
neurones. D’autres chercheurs sont quant à eux parvenus à mettre en évidence
l’implication de la vitamine D dans plusieurs voies métaboliques des cellules
neurales. Des études complémentaires ont également permis d’établir une
corrélation entre une déficience en vitamine D et l’apparition de troubles
métaboliques. Des faibles taux en vitamine D ont été associés à l’apparition de
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troubles cardiovasculaires et à des signes de démences. Il apparaît ainsi que
cette vitamine joue un rôle clé pour lutter contre le déclin cognitif. Une
supplémentation en vitamine D pourrait ainsi s’avérer bénéfique pour le
maintien des fonctions cognitives, notamment chez les sujets carencés ou à
risque de carence comme les personnes âgées.
3.3 EFFETS ANTI-AGE DE LA VITAMINE E POUR LES
FONCTIONS COGNITIVES.
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