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REPUBLIQUE DU BENIN

***@***
MINISTÈRE DE l’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
***@***
UNIVERSITÉ D’ABOMEY-CALAVI
***@***

ECOLE DOCTORALE DES SCIENCES ÉCONOMIQUES ET DE GESTION

Master recherche économe

Discipline : économie institutionnelle

Exposé sur :

LA THEORIE DES DROITS DE


PROPRIETE DE ROMUALD
COASE (1960)

Présenté par :

Jean-Bertin C.A. AZONSOU & Sylvanos NASSIKINHAN

Sous la supervision de : Professeur Yves SOGLO

Mai 2022
PLAN

Introduction

I. Compréhension du droit de la propriété.

II. Les fondements économiques des droits de propriété de Coase

1. Défaillances de marché et intervention de l’état

2. Le théorème de coase

3. Validité de l’analyse coassienne

III. Les apports de la théorie des droits de propriété à la nouvelle

économie institutionnelle

Conclusion
Introduction
La nouvelle économie institutionnelle a vu le jour suite aux inégalités observées dans
l’allocation des ressources entre les agents économiques. Ce nouvel institutionnalisme s’est
construit à partir des années 1960 et a été nourrit par de multiples réflexions parmi lesquels on
trouve notamment ceux de North et de Williamson, ainsi que les travaux liés à la théorie
économique coassienne des droits de propriété. La théorie des droits de propriété est l’une des
principales idéologies ayant contribuées au regain de l’économie institutionnelle. Cette
approche consiste à définir des modèles dans lesquels on précise la structure, formelle ou
informelle, de propriété, définie comme l’ensemble complexe des conditions sociales d’usage
sur les ressources rares. En effet Romuald Coase en 1960 a développé une vision qui recouvre
un certain institutionnalisme et qu’il est convenu d’appeler le « théorème de coase ». Cette
vision a été le point de départ de la construction d'une théorie économique des droits de
propriété, et d'un retour du thème de la propriété comme fondement de l'ordre économique qui
marque une bonne partie du nouvel institutionnalisme, la propriété privée étant vue comme la
base nécessaire de l’ordre marchand. Notre objet est d’analyser les caractères de la théorie
institutionnaliste de Coase dans ses apports à la nouvelle économie institutionnelle. Après
présentation des fondements économiques de la théorie des droits de propriété, nous nous
pencherons ensuite sur ses apports à la nouvelles économie institutionnelle puis enfin nous
passerons en revu les prolongements des travaux sur les droits de propriétés en rapport avec
l’économie institutionnelle.
I. Définition des droits de propriété.
Les classiques sont les premiers à aborder les notions de la propriété. Etant les auteurs de
l’économie politique, ils considèrent la propriété privée des moyens de production comme la
base du capitalisme.

Selon Furbotn et Pejovich, le droit de propriété est «l’ensemble de relations économiques et


sociales qui définissent la position de chaque individu par rapport à l’utilisation des ressources
rares ».

A Alchian pense que l’allocation des ressources rares dans une société représente un transfert
de droit pour l’utilisation des ressources et sous cet angle, tous les problèmes économiques
peuvent être analysés en termes de droit de propriété. La question de savoir comment la
valeur des biens pourraient être déterminé n’est autre que la question de savoir comment les
droits de propriétés pourraient être définis et échangés, et selon quelles modalités.

Le lien entre propriété privée et optimum est précisé par une relecture en termes économiques
des catégories juridiques traditionnelles de l’usus, du fructus et de l’abusus. La gestion des
richesses, susceptibles à tout moment de se transformer en ressources productives, est
décentralisée et confiée à des individus qui en assument pleinement les conséquences. Chacun
estime le coût d'opportunité de chaque emploi possible14 et décide en fonction de l'avantage
qu'il leur attribue, sur la base de ses goûts et du système d'évaluation social que le marché
donne via le système de prix d'équilibre. Chacun, muni des informations nécessaires, se livre
à un calcul économique et, supposé être rationnel, maximise le rendement de ses ressources.

L’Usus est la possibilité d'affecter librement et souverainement la ressource à l'emploi qui


paraît à son propriétaire le plus intéressant, de modifier cette affectation quand bon lui semble
et en particulier chaque fois que les évaluations sociales se modifient, c-ad chaque fois que les
prix d'équilibre varient. L'usus est donc la condition nécessaire à l'allocation optimale des
ressources en permettant l’affectation de la ressource à l’emploi le plus utile, et les
réaffectations selon les variations d’utilité (mesurées par les prix).

Le Fructus signifie que le rendement de la ressource est entièrement perçu par l'individu qui
peut donc décider en fonction de ce rendement, l'intérêt individuel englobant la totalité de
l'intérêt social de l'emploi de la ressource. Le calcul économique coûtavantage peut se
déployer, la comparaison entre coût individuel et avantage individuel de chaque emploi
recoupant exactement celle entre coût social et avantage social de ce même emploi. Le fructus
correspond à l'obtention du résultat de sa possession mais de sa possession dans l'état où son
travail et son investissement l'ont amené. C'est donc aussi la condition d'une allocation inter-
temporelle efficiente des ressources (donc de l’investissement) en permettant à son titulaire la
perception du rendement donc en liant emploi et rendement.

L’Abusus est la possibilité d’aliéner la ressource donc d'organiser son transfert vers un autre
propriétaire et un autre emploi plus profitable puisque sur-évalué. C'est également une
condition de l’allocation et de la réallocation sociale des ressources, selon les variations
d’utilités, donc une condition d'allocation optimale des ressources, chaque resource allant à
son emploi le plus estimé c-a-d socialement le plus efficace. Si la propriété privée offre les
potentialités ci-dessus, elle se transforme en instrument d’efficience comme l’affirment les
deux piliers de la justification libérale de la privatisation. Le premier est le principe de la
maximisation du surplus potentiel de l'échange par l'échange inter-individuel libre. Si le
surplus est maximisé quand on laisse les agents contracter librement, il suffit de favoriser ce
marchandage par une définition correcte des règles du jeu. D'où l'importance de préciser les
droits, de définir la propriété pour faciliterles conventions, les transferts de ressources et
laisser ensuite fonctionner l'initiative privée15. Le second principe découle du théorème de
Coase qui montre que, en l’absence de coûts de transaction, toute attribution, à condition que
les droits soient parfaitement définis, permet d'aboutir, du fait des transactions sur les droits
qui peuvent se dérouler par la suite, à un optimum parétien.

II. Les fondements économiques des droits de propriété de Coase


1. Défaillances de marché et intervention de l’état
Les économistes néo-classiques ont montré que dans une situation de « concurrence
imparfaite », où un au moins des agents économiques partenaires de l’échange n’est pas
preneur de prix mais faiseur de prix, l’équilibre n’est pas optimal. Ils proposent alors de
rapprocher dans toute la mesure du possible ces structures économiques de l’idéal de la
concurrence parfaite. Cette volonté a inspiré depuis un siècle les politiques de la concurrence ;
elle constitue pour les néoclassiques le premier fondement de l’intervention publique dans
l’économie.
Pour ces économistes, l’intervention de l’État est, en outre, justifiée par les « défaillances de
marché », dont on distingue traditionnellement trois catégories selon la nature des biens
considérés ou des technologies utilisées :

– Les biens collectifs sont des biens qui peuvent être consommés par plusieurs individus en
même temps. On les caractérise souvent par une double propriété : la non-excludabilité et la
non-rivalité. Ce sont des biens disponibles pour tout le monde, à tout moment et dont la
consommation ne nécessite pas de coût. L’affectation des ressources à l’équilibre n’est dans
ce cas pas optimale : chacun compte sur les autres pour contribuer au financement de ce bien
(situation dite du « passager clandestin »), qui n’est donc pas produit ou en trop faible quantité
par rapport à ce qui serait optimal.

– Le monopole naturel est une situation où les rendements d’échelle sont croissants, c’est-à-
dire où les coûts moyens d’une entreprise diminuent avec l’augmentation de la production. Ce
défaut de marché pose un problème de tarification car la fixation du prix au coût marginal
(inférieur au coût moyen puisque décroissant), qui correspondrait à une situation collective
optimale, ne rémunérerait pas les dépenses engagées par le producteur privé et l’entraînerait à
produire à perte.

– Enfin, on parle d’effets externes quand l’action d’un agent économique a un effet positif ou
négatif sur le bien-être d’un autre sans passer par un prix. L’hypothèse de système complet de
marché n’est alors pas vérifiée parce qu’un bien (l’effet externe) n’a pas de prix. On peut
donner comme exemple d’externalité négative les fumées polluantes émises par une
entreprise, qui diminuent le bien-être des individus habitant dans son voisinage.

L’idée que l’État devait intervenir pour corriger certaines défaillances de marché a
principalement été développée au sortir de la première guerre mondiale par l’économiste
britannique Pigou (1932). Ce dernier s’est en particulier intéressé aux externalités. Il a
identifié, dans de telles situations, l’existence d’une divergence entre ce qu’il a appelé « le
produit net privé », par exemple le profit d’une entreprise polluante, et le « produit net
collectif. Cette divergence conduit à une allocation des ressources non optimale. Dans la
perspective de Pigou, le rôle de l’État est de réduire cette divergence pour se rapprocher le
plus possible d’un optimum de Pareto. Sa principale proposition consiste à faire peser sur les
agents économiques la totalité des coûts de leur action, principalement en leur imposant une
taxe égale à la baisse de bien-être qu’ils provoquent (ou une subvention égale à sa hausse en
cas d’externalité positive). L’entreprise polluante prendra ainsi en compte dans ses coûts la
baisse de produit engendrée par son activité et son produit privé, diminué, sera rendu égal au
produit collectif. En maximisant son produit privé, l’entreprise maximisera le produit
collectif, l’allocation des ressources sera par conséquent optimale. C’est pour s’opposer à
cette idée qu’en présence d’externalités l’État devait nécessairement intervenir que Coase a
écrit en 1960 son article « The Problem of Social Cost ».

2. Le théorème de coase

L’idée développée par Coase qu’en l’absence de coûts de transaction la négociation permettait
d’atteindre un optimum a conduit à la formulation du théorème éponyme. En effet, Coase part
de l’idée que l’échange ne porte pas tant sur un bien que sur le droit d’utiliser ce bien, c’est-à-
dire sur les droits de propriété, que cette utilisation provoque des effets externes ou non. Il
écrit : « J’ai expliqué dans « Le problème du coût collectif » que ce qui est échangé sur le
marché, ce n’est pas, comme il est souvent supposé par les économistes, des entités
physiques, mais les droits d’exercer certaines actions, et que les droits que les individus
possèdent sont établis par le système légal ». Il avance l’idée qu’une allocation optimale des
ressources peut être atteinte grâce au mécanisme des prix, même en présence de nuisances,
c’est-à-dire d’externalités négatives. Quelle que soit l’allocation initiale des droits, ici de nuire
ou d’être protégé des nuisances, des négociations directes entre les parties concernées portant
sur ces droits vont se poursuivre, jusqu’à ce que soient épuisées toutes les possibilités
d’échanges mutuellement avantageux. On atteint alors par définition une situation Pareto-
optimale. Cette solution ne fait intervenir l’État que pour définir et attribuer initialement les
droits et elle permet de parvenir à une allocation optimale par la négociation directe. En outre,
cette allocation des ressources est, dans les exemples de Coase, indépendante de l’attribution
initiale des droits : peu importe qui en est le bénéficiaire, ce qui est nécessaire c’est que les
droits soient attribués à l’un ou l’autre des partenaires de la négociation (à celui qui provoque
la nuisance ou à celui qui la subit). L’idée générale que l’échange conduit à une allocation
optimale, et que cette allocation est indépendante de l’attribution initiale de droits, dans un
monde où les droits de propriété sont clairement définis et où les coûts de transaction sont
nuls, est appelée « théorème de Coase ». Bien que Coase ne l’ait pas énoncé lui-même, il ne le
réfute pas. Le premier à utiliser ce terme est Stigler en 1966 : « Peu importe qui, aux yeux de
la loi, est responsable des dommages […] le théorème de Coase affirme qu’en régime de
concurrence parfaite, les coûts collectifs sont égaux aux coûts privés ». Ce théorème de Coase
a fait l’objet de nombreuses formulations différentes qui chacune comportent des
interprétations variables sur le contenu de ses hypothèses et sa portée
3. Validité de l’analyse coassienne

Comme Coase ne s’appuie que sur des exemples, s’interdisant toute généralisation et plus
encore toute démonstration, la validité et la portée de son argumentation ont fait l’objet de
nombreux débats. Nous retiendrons ici deux séries d’objections. La première porte sur l’idée
que le résultat de la négociation est indépendant de l’attribution initiale des droits. Cette
conclusion ne prend pas en compte les effets sur les comportements dans la négociation d’une
modification du niveau de richesse des agents conséquente à un changement dans l’attribution
des droits (l’effet de richesse). Elle ignore également le fait qu’il peut y avoir une différence
entre le montant qu’une personne est disposée à payer pour acquérir un droit donné et celui
qu’elle est prête à accepter pour y renoncer (l’effet de dotation). La seconde série d’objections
tient au cadre de l’échange retenu par Coase. Ses exemples portent sur des négociations
directes sur le prix entre deux partenaires. Il n’existe pas chez lui, comme dans le modèle de
concurrence parfaite, de commissaire-priseur qui centralise l’offre et la demande, propose un
prix et évite ainsi la confrontation directe entre agents économiques. Or, contrairement à ce
que Coase suppose, toutes les négociations directes mutuellement bénéfiques n’ont pas
nécessairement lieu, même lorsque les négociateurs ne sont qu’au nombre de deux. En effet,
dans une négociation à deux sur un prix, il y a un prix en deçà duquel le vendeur ne veut pas
vendre et un prix au-delà duquel l’acheteur ne veut pas acheter. Sous l’hypothèse que
l’échange est volontaire, le prix auquel l’échange aura lieu se situera entre ces deux « prix de
réserve » mais on ne sait pas à quel niveau : c’est l’indétermination de l’échange. Toute la
négociation consiste donc pour chaque participant à « pousser » le prix de l’échange vers le
prix de réserve de l’autre participant. Ainsi les agents peuvent mentir, tricher, profiter d’un
rapport de force en vue d’influencer en leur faveur le résultat des négociations. Ces
négociateurs peuvent donc adopter des comportements qui limitent les gains collectifs de
l’échange. Ce problème, dit du partage du surplus de l’échange, ne peut que s’accentuer si on
augmente le nombre de personnes à la négociation, mais la critique perd alors de sa pertinence
puisque cette situation correspond, pour Coase, à des coûts de transaction positifs.

III. Les apports de la théorie des droits de propriété à la nouvelle


économie institutionnelle

Les droits de propriété constituent, dans le nouvel institutionnalisme, le cœur des institutions
formelles. Une des fonctions majeures des institutions politiques serait de construire et de garantir des
droits de propriété clairs et bien définis, et de promouvoir des formes de propriété efficace. Cet aspect
est central, aussi bien chez les théoriciens des droits de propriété que chez North. L’ important, dans le
nouvel institutionnalisme, se situe d’une part dans la manière de conceptualiser la propriété et d’autre
part dans le primat affirmé de la propriété privée, comme moyen de promouvoir la protection, la
valorisation et la création de richesses, ce qui va de pair avec le lien privilégié établi entre propriété
privée et marché : la définition et la protection de droits de propriété privés sont ce qui permet le
développement des marchés, et par là la création, la valorisation et l’allocation optimale des
ressources.

Contrairement aux anciennes analyses de l'économie du bien-être, la théorie des droits de


propriétés propose une libre négociation entres les agents économiques (impliqués dans des
situations particulière d’imperfection du marché) pour rétablir l’équilibre optimale. Le rôle de
l’état se limite à ses fonctions régaliennes qui consistent à définir les règle (fixé les droits de
propriété des personnes physiques et morales).
CONCLUSION

Au-delà de ses travaux sur les droits de la propriété qui restent la référence fondamentale en la
matière, et qui sont aujourd’hui plus que jamais d’une grande actualité face aux interrogations
croissantes sur l’expansion de la marchandisation, et de l’appropriation privée des ressources,
tout particulièrement dans le domaine de la connaissance, Coase a construit une théorisation
majeure des institutions, et plus précisément de la diversité institutionnelle. Cette complexité
est ce qui fait l’intérêt de ses apports, en particulier sur l’analyse des systèmes de règles et des
régimes de propriété. Elle permet, à travers une grammaire des règles, la conceptualisation
d’une très grande diversité d‘arrangements institutionnels et organisationnels. Le souci de
prendre en considération la diversité et la complexité comme dimensions majeures des
institutions est une de ses grandes forces. Elle conduit aussi, à notre sens, à des incertitudes et
des indéterminations majeures sur les caractères des institutions du capitalisme contemporain,
de même que sur la nature fondamentale des communs, au-delà de la diversité possible de
leurs configurations, dans la mesure où l’on souhaite effectivement faire des communs,
comme elle semble le penser, un des types d’arrangement institutionnel fondamentaux du
capitalisme, sinon la forme sociale la plus générale de nos sociétés.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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Alchian, A.A. and Demsetz, H. (1973) “The Property Right Paradigm”, The Journal of
Economic History, Vol. 33, No. 1. pp. 16-27.
Bertrand, E. (2006), “La thèse d’efficience du « théorème de Coase ». Quelle critique de la
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Bowles S. et Gintis, H. (1993), « Th revenge of Homo Economicus : Contested Exchange and
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Boyer R. et Hollingworth J. (1997) Contemporary Capitalism. The embeddedness of
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Chavance, B. (2007), L’économie institutionnelle, La Découverte, Collection Repères, Paris.
Coase, R. H. (1937) “The Nature of the Firm”, Economica, Volume 4, Issue 16, November,
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Coase, R. H. (1960) “The Problem of Social Cost”, Journal of Law and Economics, Vol. 3
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Olivier W (2012) : Comment comprendre les « communs » : Elinor Ostrom, la propriété et la
nouvelle économie institutionnelle

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