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Introduction
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I- Techniques volumétriques
L’analyse volumétrique, parfois appelée analyse titrimétrique, est une méthode quantitative d’analyse qui
est basée sur la mesure de la quantité de matière d’une solution titrée qui se combine à l’analyte. Le terme
volumétrie signifie spécifiquement la détermination du volume de la solution de réactifs nécessaire pour
compléter la réaction. Ces méthodes sont importantes du fait qu’elles sont généralement rapides, pratiques
et souvent exactes.
N’importe quel type de réaction chimique en solution devrait théoriquement être utilisé pour l’analyse
titrimétrique. Cependant, les réactions les plus souvent utilisées se répartissent en deux catégories
principales :
Pour plus de commodité toutefois, ces deux types de réactions sont divisés en quatre classes principales :
(iv) Les réactions de formation d'ions complexes M(aq) +nL(aq) → MLn (aq)
Mots clefs
- Dosage : est l'action qui consiste à déterminer la quantité de matière, la fraction, ou la concentration d'une
substance précise (l'analyte) présente dans une autre ou dans un mélange (la matrice).
- Titrage : Pour ce faire, deux réactifs sont mis en contact. Dans une première solution se trouve l'espèce
dont on ignore la concentration ; la solution est appelée solution titrée. La concentration du second réactif,
quant à elle, est bien connue ; la solution est appelée solution titrante.
Solution étalon : solution contenant le réactant, de concentration connue, utilisée pour effectuer une analyse
volumétrique (autre terme: solution titrante standard).
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Point d’équivalence : est atteint lorsque la quantité de titrant ajouté correspond à la quantité
stoechiométrique de la substance à doser. Point théorique qui ne peut pas être déterminé
expérimentalement.
Fin de titrage : est atteinte lorsque l’on détecte par des méthodes optiques, potentiométriques,
conductimétriques, etc., un changement d’une propriété physique associée avec la condition d’équivalence.
Indicateur : est souvent ajouté à la solution de l’analyte. Il doit posséder une propriété physique (par. ex. la
couleur) qui change brusquement (fin de titrage) à l’approche ou au point d’équivalence.
Titrage en retour : on ajoute un excès de la solution titrante. L’excès est ensuite déterminé par titrage en
retour avec une seconde solution étalon.
Etalon primaire : un étalon primaire est un composé de très grande pureté qui sert de référence lors d’une
méthode titrimétrique volumétrique et gravimétrique. L’exactitude d’une telle méthode est fortement
⇒ L’exactitude d’une méthode titrimétrique ne peut pas être meilleure que l’exactitude de la concentration
de la solution étalon utilisée durant le titrage.
⇒ La concentration de la solution étalon est déterminée par deux méthodes :
-Méthode directe : un standard primaire est soigneusement pesé, dissout, et dilué à un volume exactement
connue dans un jaugé volumétrique
Les meilleures solutions étalons sont celles préparées par la méthode directe.
Les concentrations des solutions étalons sont généralement exprimées en unité de: molarité C (nb de moles
réactif par litre de solution) ou de normalité CN (nb d’équivalents de réactif par litre de solution)
- Molarité: (M) Nombre de moles d’une espèce chimique par litre de solution.
M = mol l−1 = mmol ml−1
- Pourcentage :
utilisé pour des solutions très diluées ou billion: (ppm ou ppb) ppm = mg/kg (106), ppb = μg/kg (109)
- Molalité: (m)
- p-Fonction :
La masse volumique (« density » en anglais) d’une substance ou solution est sa masse par unité de volume
(en unité SI, la densité est exprimée en kg m-3 ou g/cm-3)
La densité (« specific gravity » en anglais) est le rapport de la masse d’une substance ou solution avec la
masse d’un volume équivalent d’eau, à 4°C (sans dimension)
- Équilibre chimique : un état où les vitesses de réaction directe et inverse sont égales.
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I-I. Titrage acido-basique
Les instruments utilisés dans le dosage volumétrique sont : la pipette, la burette, l’éprouvette graduée, le
ballon jaugé et l’erlenmeyer, un pH-metre, indicateurs colorés. Des mesures fiables du volume sont
effectuées à l’aide d’une pipette, burette et d’une fiole jaugée.
Rappels:
- Acide d’Arrhenius : une substance qui donne des ions hydrogène (H+) lorsqu’elle est dissoute dans
l’eau.
- Base d’Arrhenius : une substance qui donne des ions hydroxyde (OH-) lorsqu’elle est dissoute dans
l’eau.
- Lors d’un titrage on fait réagir un réactif titrant avec le réactif titré à doser (réaction chimique).
Alors l’espèce titrée est détruite par cette réaction (contrairement à un dosage où on conserve l’espèce
intacte).
- Toute transformation chimique, quelles que soient les conditions (température, pression) et quelles que
soient ses caractéristiques (totale, non totale, lente, instantatanée,...) admet au moins un réactif limitant.
-- Si le (ou les) réactif(s) limitant disparaissent à l’état final de la transformation, alors la réaction est totale.
Si la réaction n’est pas totale, le (ou les) réactif(s) limitant ne disparaissent pas à l’état final.
- Pour un titrage : – l’équivalence est obtenue pour un volume de solution titrante versé tel qu’il y ait
changement de réactif limitant. C’est à dire tel que titré et titrant soient tous deux limitant ; – lorsque le
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volume versé est inférieur au volume équivalent (imaginez une microgoutte) c’est bien sûr le titrant qui est
limitant ; – lorsque le volume versé est supérieur au volume équivalent (imaginez une citerne versée) c’est
- La constante d’équilibre associée à la réaction AH(aq) + H2O(l) = A – (aq) + H3O + (aq) s’appelle constante
d’acidité du couple AH(aq)/A− (aq) . Elle est notée KA et a pour expression : KA = [A−] f × [H3O+] f / [AH]f où
- Cas particulier : la constante d’équilibre associée à la réaction H2O(l) + H2O(l) = HO– (aq) + H3O + (aq) est la
constante d’acidité du couple H2O(l)/HO− (aq). Mais elle se nomme plus particulièrement produit ionique de
- Une réaction acido-basique Acide1(aq) + Base2(aq) = Base1(aq) + Acide2(aq) est considérée totale si la
constante d’équilibre associée K = [Acide2]f ×[Base1]f / [Acide1]f ×[Base2]f est supérieure à 104 .
Etude expérimentale :
1-Généralités :
Pour étudier une réaction acido-basique et en tirer des informations on doit passer par le tableau
d’avancement de la transformation :
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On désire doser l’espèce A (espèce titrée) par l’espèce titrante B :
On rappelle qu’à l équivalence, les deux réactifs sont totalement consommés : leur quantité de matière
est donc nulle.
a b
b. 2ème cas : on veut titrer un acide dont la dissociation est limitée dans l’eau :
Comme la réaction HA(aq) + H2O(l) = A- (aq) + H3O+(aq) est limitée alors il subsiste dans la solution les
espèces : HA(aq) ; A-(aq) et H3O+(aq).
Lorsque l’on titre cette solution, on considère que la seule espèce acide présente est HA(aq) et donc
la concentration de la solution sera la concentration de soluté apporté.
A − (aq)
A H O+ = K = 1014 K
−
(aq ) (aq) A
K=
HA −
=
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A
OH HA K
e e
(aq ) (aq) K
( aq)
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c. 3ème cas : on veut titrer une base complètement dissociée dans l’eau :
On raisonnera comme pour l’acide totalement dissocié dans l’eau, on considèrera que la base dosée est
-
OH et on utilisera une solution d’acide chlorhydrique pour effectuer ce dosage.
(aq)
d. 4ème cas : on veut titrer une base dont la dissociation est limitée dans l’eau :
Comme pour l’acide dont la dissociation est limitée, on va utiliser une solution d’acide chlorhydrique
comme solution titrante en considérant que la seule base présente est A-
(aq)
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2-Etude du titrage d’une solution d’acide chlorhydrique par une solution d’hydroxyde de
sodium :
3) Expérience :
On utilise le montage décrit ci-dessus, on peut ajouter de l’eau distillée dans le bécher afin que les
électrodes du pH-mètre trempent, cela ne modifiera pas les résultats de l’expérience.
On dose 20 mL de solution d’acide chlorhydrique de concentration inconnue par une solution
d’hydroxyde de sodium de concentration 1.0*10-2 mol/L.
4) Courbe obtenue :
courbe est maximal. Nous savons que ce coefficient directeur est donné par la dpH
.
dérivée
dV1
On peut alors tracer une nouvelle courbe dpH/dV1 = g(V1), qui donne l’évolution du coefficient
directeur en fonction du volume de solution titrante versé :
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On obtient alors le volume équivalent : ici V1E = 20 mL. Mais il est difficile de lire le pH à l’équivalence
(car le saut de pH est quasi vertical).
Cette méthode est pratique car elle peut permettre de lire facilement le pH à l’équivalence : pHE = 7.0
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**Concentration de la solution d’acide chlorhydrique :
➢ On a à l’équivalence :
c V 1.0 *10−2 20 *10−3 −2
➢ Pour vérifier la valeur du pH à l’équivalence, on peut remarquer que la réaction fait réagir mole à
mole des ions oxonium et les ions hydroxyde, ce qui produit deux moles d’eau. Comme les ions cités
précédemment sont accompagné d’ions sodium et d’ions chlorure, la solution obtenue à
l’équivalence est une solution de chlorure de sodium dont l’eau pure dont le pH est égale à 7.0.
Titrage d’un acide non totalement Titrage d’une base non totalement
dissocié dans l’eau (par de
l’hydroxyde de sodium) : dissociée dans l’eau (par une
Le pH à l’équivalence est basique solution d’acide chlorhydrique) : Le
car d’après l’équation de la réaction pH à l’équivalence est acide car
de dosage, on a, à l’équivalence, une d’après l’équation de la réaction de
solution basique de l’espèce A-(aq)
dosage, on a, à l’équivalence, une
solution acide de l’espèce HA(aq)
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Rq : la taille du saut de pH dépend de la concentration des solutions utilisées dans le dosage.
4-Titrage colorimétrique :
Quelque soit le titrage a effectué, il est possible d’utiliser un indicateur coloré pour repérer
l’équivalence.
Titrage d’une solution d’acide chlorhydrique (environ 1*10-2 mol/L) par une solution d’hydroxyde de
sodium à 1.0*10-2 mol/L, à l’aide du bleu de bromothymol (zone de virage jaune 6.0-7.6 bleu).
Au début, la solution dans le bécher est jaune (On a mit quelques gouttes de BBT, c’est sa couleur acide).
On arrête de verser la solution titrante lorsque cette couleur vire au bleue, à la goutte près. On lit le volume
équivalent : VE = 20 mL.
2-Pourquoi avons nous choisit cet indicateur coloré ?
a. La règle à respecter :
L’indicateur coloré choisi pour suivre un titrage acido-basique doit être introduit en très petite quantité
(quelques gouttes car c’est un couple acide-base qui pourrait perturber la réaction étudiée), et doit avoir sa
zone de virage contenue dans le saut de pH de la réaction étudiée (ou la zone de virage contient le pH à
l’équivalence).
(a) Titrage d’une solution d’un acide de pKA = 8. (b) Titrage d’une solution d’un acide de pKA = 9, 2.
Fig 1: Titrages de deux acides faiblement dissociés dans l’eau par une solution de soude.
Un titrage pH-métrique n’est pas toujours adapté à l’espèce à titrer. Les figures a et b montrent que
plus l’acide que l’on titre avec une solution de soude a un pKA élevé et plus le saut de pH est faible et la
détermination de Véq est imprécise.
La situation devient nette pour le dosage d’une solution d’ions ammonium NH+4 (aq) de pKA = 9, 2.
Le saut de pH est quasi invisible. Figure b.
On a alors recours à un titrage conductimétrique. On remplace la sonde de mesure du pH par une sonde
qui mesure la conductivité σ de la solution au cours du titrage et on trace ensuite la courbe σ = f (Vb).
L’équation de la réaction de titrage est :
NH4+(aq)+ HO – (aq) = NH3(aq) +H2 O(l)
σ = Σ λi · [...]i
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Fig. 2: Évolution de la conductivité σ au cours du titrage d’une solution d’ions NH+4(aq) par une solution de
soude.
En négligeant [H3 O+ ]f de l’autoprotolyse de l’eau. Notez qu’il ne faut pas oublier la présence des ions
Na+ (a apportés par la solution titrante qui est une solution de soude (Na+ (a + OH− (aq)).
q) q)
On obtient alors la courbe de titrage conductimétrique représentée sur la figure 2. Le volume
équivalent est repéré par l’intersection de deux segments de droite.
Explication : au début du titrage Vb < Véq, l’espèce titrante HO− est le réactif limitant. La
solution perd donc progressivement ses ions NH+ 4 (aq) qui sont consommés avec les ions HO− par la
réaction et gagnent les ions Na+ (aq) apportés par la solution titrante. Les ions Na
+
(aq)
n’interviennent
pas dans la réaction de titrage, ils s’accumulent donc dans le bécher du titrage. Les ions NH+ 4 (aq) ont
une conductivité molaire ionique plus élevée que celle des ions Na+ . En effet λ −3
(aq) NH+4 = 7, 34 · 10 S.I.
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I-2. Titrage Redox
Rappels :
Une réaction d’oxydoréduction met en jeu deux couples d’espèces chimiques. Dans chaque
couple, se trouvent :
Une réaction d’oxydoréduction fait réagir un oxydant d’un couple avec le réducteur de
l’autre couple.
Exemple : Lorsque du fer se retrouve dans de l’eau, il rouille. Il se produit une réac- tion
d’oxydoréduction entre le fer et le dioxygène dissout dans l’eau.
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Degré d’oxydation ou nombre d’oxydation (no) d’un élément :
a) Définition :
➢ Pour caractériser l’état d’oxydation d’un élément dans une combinaison on définit un nombre appelé le
nombre d’oxydation (no)
➢ Le (no) représente la charge que prendrait l'élément si toutes les liaisons de la combinaison était brisées
➢ Un même élément peut avoir des (nos) différents
b) Détermination du nombre d’oxydation :
➢ Le (no) d’un élément dans un corps simple est nul ex : 𝑁𝑎,𝑂2, 𝑛𝑜 = 0
➢ Le no de l’hydrogène dans toutes ses combinaisons est +I sauf dans les hydrures ou est égale a –I
Ex : 𝐿𝑖𝐻 𝑒𝑡 𝑁𝑎𝐻 ⇒ 𝑛𝑜(𝐻) = −1
➢ Le no de l’oxygène est égale à –II sauf dans les peroxydes et dans le cas de F2O il est égale à –I et +II
Ex : 𝐻2𝑂2 𝑛𝑜 𝑂2 = −1, 𝐹2𝑂 𝑛𝑜 𝑂2 = +2
➢ Dans une molécule la somme des différents éléments est nulle
Ex : 𝑁𝑂2 : 𝑛𝑜 𝑂2 = −2
𝑛𝑜 𝑁2 + 2𝑛𝑜 𝑂2 = 0 ⇒ 𝑛𝑜 𝑁2 = 4
➢ Dans un ion composé, la somme de no des différents éléments est égale à la charge de l’ion
Ex : 𝐶𝑟2𝑂7 2− + 𝑁𝐻4 +
2 𝑛𝑜 𝐶𝑟 + 7𝑛𝑜 𝑂 = −2 ⇒ 𝑛𝑜 𝐶𝑟 = +6
𝑛𝑜 𝑁 + 4𝑛𝑜 𝐻 = +1 ⇒ 𝑛𝑜 𝑁 = −3
➢ Cas particulier : 𝐹𝑒3𝑂4 cet oxyde est une combinaison de 𝐹𝑒𝑂 et 𝐹𝑒2𝑂3
𝐹𝑒2𝑂3 : 𝐹𝑒 3+: 𝑛𝑜 𝐹𝑒 = +3
𝐹𝑒𝑂: 𝐹𝑒 2+: 𝑛𝑜 𝐹𝑒 = +2
c) Variation du no au coure d’une réaction redox :
Au cours d’une réaction redox :
- Le no de l’oxydant diminue (en valeur algébrique)
- Le no du réducteur augmente (en valeur algébrique)
Ex : 𝟐𝑭𝒆 𝟑+ + 𝑺𝒏 𝟐+ → 𝟐𝑭𝒆 𝟐+ + 𝑺𝒏 𝟒+
+III +II
+II +IV
d) intérêt du no :
➢ Il permet de reconnaitre une réaction redox
𝐶𝑢𝑂 + 𝐻2𝑆𝑂4 → 𝐶𝑢𝑆𝑂4 + 𝐻2𝑂 ⇒ Pas une réaction redox le no ne change pas
➢ Il permet d’équilibrer une réaction redox
b) Normalité d’une solution redox : Le nombre d’eq g de soluté par litre de solution
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Potentiel Redox
• Définition d’électrode:
Le potentielle redox est appelé potentiel d’électrode a fin de pouvoir comparer le pouvoir oxydant ou le pouvoir
réducteur des couples redox on définit une grandeur appelé « Potentiel redox ».
- Pile
- Electrolyse
𝑎 𝑜𝑥 + 𝑛𝑒 − → 𝑏 𝑟𝑒𝑑
𝐸° + (𝑅𝑇 / 𝑛𝐹) ln ( [𝑜𝑥]𝑎/ [ 𝑟𝑒𝑑 ]𝑏 ) ou : E° : Potentiel standard , R : cst des gazes parfait = 8,3144j/mol K,
𝑅𝑇/ 𝐹 = 0,02569: 𝑙𝑛
L’équilibre de Nernst relie le potentiel d’électrode à la concentration des espèces qui participent à la réaction
redox
Cette équilibre sera déplacé soit dans le sens 1 ou 2 selon le pouvoir oxydant ou réducteur des (𝑜𝑥1/𝑟𝑒𝑑1 ) et
(𝑜𝑥2/𝑟𝑒𝑑2 )
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I-3. Titrage par précipitation
L'argentimétrie
Parmi les titrages par précipitation les plus courants, l'argentimétrie occupe une
place de choix. Ceci est dû au fait que le produit de solubilité des
(pseudo)halogénures d'argent est petit.
Les méthodes titrimétriques utilisant le nitrate d’argent (AgNO3 ) sont généralement appelées
« méthodes argentimétriques ». Les méthodes sont basées sur la formation d’un sel d’argent peu
d) Titrage de CI – selon Vollhard: titrage en retour: détermination de l’excès de AgNO 3 par NH 4 SCN,
potentiometrique) .
Exemple: Déterminer la courbe de titrage de 50.00 ml d’une solution de NaBr 0.00500 M par
AgNO 3 0.01000 M. K s = 5.2 x 10 -13 pour AgBr.
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Facteurs influençant l’acuité de la fin du titrage
De manière générale, un point de fin du titrage satisfaisant requiert une variation de 2 unités
de la p-fonction (ex. pAg) pour une variation de ± 0.1 ml au point d’équivalence.
Les facteurs influençant l’acuité de la fin du titrage sont les suivants :
a) Titrage direct de Ag +
L’ion de fer(III) sert d’indicateur. La solution vire au rouge dès l’apparition d’un léger excès
de SCN – :
Le milieu doit être acide pour éviter la précipitation d’hydroxyde de Fe(III). De plus
Fe(OH) 2+ ne forme pas de complexe avec SCN –.
b) Titrage en retour de Cl –
Le Cl – est précipité par un excès de AgNO 3 et cet excès est déterminé par SCN - .
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Quand tout le Ag + en excès a réagi avec SCN – (le SCN – réagit avec l’indicateur, Fe 3+,
ajouté à la solution) il se forme un complexe de retour rouge.
L’apparition de la couleur indique la « fin de titrage »
⇒ déterminer l’excès de Ag + ⇒ C Ag+ – [Ag + ] excès = [Ag + ] ayant réagi avec Cl –
⇒ on peut déterminer la quantité de Cl – .
Remarques:
a) K s (AgSCN) = 1.16×10 -12 ⇒ SCN – ne peut pas réagir avec Fe 3+ tant qu’il a y a
Ag+ présent en solution, mais on peut avoir formation locale momentanée de
[FeSCN)] 2+ pendant le titrage.
b) K s (AgCl) = 1.56×10 -10 > K s (AgSCN) = 1.16×10 -12
⇒ possibilité d’une réaction parasite lorsque tout l’Ag + est précipité
Le changement brusque de charge négative, puis positive à la surface des colloïdes, apparaît
au P.E.
Les amas d’ions chargés se repoussent et ne peuvent pas coaguler, ce qui explique l’opacité
de la solution au début du titrage. 30
Les indicateurs d’adsorption sont généralement des chromophores anioniques, qui sont attirés
par les particules de précipité chargées positivement, produits immédiatement après le P.E
Dans le titrage selon Mohr, Cl – ou Br – est tiré avec Ag+ en présence de CrO 4 2- .
Titrage potentiométrique
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A partir de ce moment, la diminution du pAg s’interrompt brusquement et sa valeur peu être
déterminée à partir du K s (AgCl) et [Cl– ].
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