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SOMMAIRE
I. GENERALITES DE LA CELLULE
INTRODUCTION ------------------------------------------------------------------------------------------------------ 5
1. TERMINOLOGIE --------------------------------------------------------------------------------------------------- 5
2.3. Etude de la constitution physico chimique des cellules : Techniques analytiques ------ 62
INTRODUCTION
1. TERMINOLOGIE
La biologie est la science de la vie. Elle étudie tout ce qui concerne les êtres vivants et se
subdivise en plusieurs disciplines selon l‘aspect envisagé:
b. Histologie: étudie la structure des tissus et des cellules qui constituent les êtres vivants.
La cellule est la plus petite entité vivante. Le tissu est un ensemble de cellules spécialisées
et adaptées à une même fonction (exemple: tissu musculaire). L‘instrument utilisé par
l‘histologie est le microscope optique. L‘appellation ―optique‖ signifie que ce microscope
utilise de la lumière visible (photons).
a. Organisation
Les être vivants sont des ensembles structurés. La physique et la chimie ont montré que
les atomes et les molécules, qui existent aussi dans le monde inerte, sont déjà structurés.
Mais l‘organisation du monde vivant va bien plus loin. En effet, les molécules se
rassemblent pour former des organites. Plusieurs organites s‘ordonnent pour former une
cellule. Les êtres unicellulaires ne dépassent pas ce stade. Un ensemble de cellules forme
un tissu. Les tissus d‘organismes entrent dans la constitution des organes, dont
l‘assemblage forme un organisme. On peut même aller plus loin et considérer) les
différents groupes populations.
b. Transformations constantes
- Transformation des substances absorbées
- Mouvements cellulaires dans un même organisme
- Mouvement de l‘organisme entier
On appelle ―métabolisme‖ l‘ensemble des échanges de matière et d‘énergie effectués par
un être vivant avec son milieu.
c. Croissance et reproduction
- Les cellules peuvent se reproduire (mitose)
- La reproduction cellulaire aboutit à la croissance de l‘organisme par augmentation du
nombre de cellules.
d. Irritabilité
L‘organisme vivant vit dans un milieu déterminé (son environnement). Tout changement
dans l‘environnement est appelé ―stimulus‖ (exemple: changement de température). Le
stimulus engendre une réaction de l‘organisme qui vise à s‘adapter aux changements de
l‘environnement. C‘est l‘irritabilité.
e. Evolution
Les organismes vivants peuvent introduire, lors de la reproduction, des changements dans
les caractéristiques de leur forme et de leur fonction. Ces changements deviennent alors
héréditaires.
Structure physique
a. Hétérogénéité: l‘être vivant est compartimenté. Pour les êtres supérieurs, on peut citer
comme exemple le compartiment vasculaire.
b. Unité: toutes les cellules d‘un animal font partie du même organisme
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La cellule
a. Définition: la cellule est l‘unité biologique de base, limitée par une membrane semi-
perméable, capable d‘autoreproduction en l‘absence d‘autres systèmes vivants.
b. Taille: de 1-2 microns (m =1/1000 de mm) à 1 m (exemple: cellules nerveuses).
c. Forme: si la cellule n‘a pas de support (ex: globules blancs), elle prend une forme
sphérique. Si elle a un support, celui-ci détermine la forme. Elle est alors cylindrique,
cubique,...
On distingue deux éléments principaux: la membrane et le protoplasme.
La membrane est sous la forme d‘une couche de faible épaisseur (75 Ǻ) formant une
enveloppe à la périphérie de la cellule ;
NB : 1 Ǻ = 1 Angström = 1/ 10.000.000 mètre).
Elle intervient dans la protection du cytoplasme et le maintien de la forme de la
cellule, dans les échanges de matière et d‘énergie, dans la communication entre
cellules et entre la cellule et son milieu, ainsi que dans la locomotion cellulaire
éventuellement.
Le protoplasme ou cytoplasme est la composante plus volumineuse.
Il se trouve à l‘état de gel. Un gel est un mélange de deux phases :
- la phase dispersante, qui est liquide. Dans le cas de la cellule, ce liquide est
l‘eau. ;
- la phase dispersée: il s‘agit de particules solides en suspension dans la phase
dispersante. Dans la cellule, cette phase est surtout de nature protéique. La dispersion
n‘est pas homogène.
Le cytoplasme contient les organites qui sont de petites structures fonctionnelles ayant
chacune une forme et un rôle propre. Ils baignent dans le cytoplasme cellulaire. Le noyau est
l‘organite essentiel de la cellule. Il contient le matériel héréditaire, délimité par une membrane
qui le sépare du cytoplasme.
Son diamètre est de l‘ordre du micron.
Cellules épithéliales: elles ont une fonction de protection ou de sécrétion. Elles sont
tassées les unes contre les autres, sans interposition de substance intercellulaire.
Cellules conjonctives: elles entrent dans la constitution des tissus conjonctifs, qui ont un
rôle de remplissage ou de soutien. Les principales cellules des tissus conjonctifs sont les
fibroblastes: cellules allongées avec des prolongements cytoplasmiques, ce qui leur donne
un aspect étoilé. Le noyau des fibroblastes est de forme elliptique.
Il faut cependant signaler qu‘il existe de nombreux autres types de cellules dans les tissus
conjonctifs.
* Cellule musculaire striée: les muscles striés sont contrôlés par la volonté. La cellule
musculaire striée est très allongée. Elle contient de nombreux noyaux allongés et
périphériques. La cellule musculaire striée doit son nom à l‘alternance de zones claires
(bande I) et de zones sombres (bande A) appelées stries. Au milieu de la bande I se trouve
une mince ligne sombre appelée ligne Z. Au milieu de la bande A se trouve la zone claire
H.
Cellules sanguines:
Faisons une simple revue des classes essentielles des molécules constitutives des êtres
vivants.
Chaque cellule est un monde contenant 200 trillions (1018) de molécules. Néanmoins le
nombre des composants de base est très faible vue la complexité des organismes vivants
Ces composés de base sont limités pour l'essentiel : au carbone (C), à l'hydrogène, (H) à
l'oxygène (O), à l'azote (N).
Pour une moindre part : au phosphore (P) et soufre (S).
Une vingtaine (20) d'autres éléments ne figurent qu'à l'état de trace (- 1 % de la matière
vivante.
La constitution chimique de toutes les cellules est quasi-identique et originale vis-à-vis des
matériaux qui lui sont fournis par les aliments :
- le catabolisme des aliments donne l'énergie chimique et les petites molécules
- l‘anabolisme utilise ces petites molécules pour faire de nouvelles synthèses.
Tous les constituants principaux de l'organisation moléculaire des cellules subissent
des renouvellements incessants sauf l'ADN, seule molécule stable dans l'organisme.
Les pièces maîtresses de la composition chimique des cellules sont l'eau, les sels
minéraux et les composés carbonés qui sont les protéines, les lipides, les glucides et les
nucléotides.
A partir de différents types de molécules (petites, moyennes et grosses) se constituent des
associations successives en édifices macromoléculaires complexes. Ceux-ci donnent des
éléments cytologiques accessibles de l'architecture cellulaire.
1.1.1 L'eau
Elle est le constituant le plus abondant de la matière vivante : 60 à 90 % de la masse
cellulaire. Comme exemples on a : fœtus de 3 mois où eau représente 94 % du poids du
corps ; le nouveau né 69 % ; l‘homme adulte 63 % ; le muscle 83 % ; le poumon70%.
L‘eau sert de solvant, de milieu de dispersion et de régulateur thermique. Elle fournit des
liaisons d‘hydrogène et l‘atome accepteur électronégatif est l‘oxygène ou l‘azote. Ainsi dans
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l‘ADN, l‘adénine et la thymine sont liés par deux liaisons d‘hydrogène et la guanine et la
cytosine sont liées par trois liaisons d‘hydrogène : A=T et G=C.
Dans la nature, on a un très grand nombre d‘acides aminés dont 20 seulement rentrent
dans la constitution des protéines biologiques.
1.2 Les peptides, les polypeptides et les protéines
Ce sont des polymères plus ou moins longs d‘acides aminés unis par des liaisons peptidiques
(liaisons covalentes fortes en milieu aqueux) qui se forment entre le groupe carboxyle
(COOH) d‘acide aminé et le groupe amine (NH2) de l‘acide aminé suivant.
R R R R
Un peptide ne possède que quelques acides aminés dipeptide, tri peptide ou tétra- peptide
etc.
Un poly peptide a un nombre d‘acides aminés inférieur à 150.
Une protéine a un nombre d‘acides aminés supérieur à 150.
Généralement le nom de l‘enzyme indique sa fonction, ase étant ajouté au nom du substrat.
Classification sommaire :
- Hydrolases : protéases, lipases, glycosidases, DNAses, RNAses etc.
- Synthétases et polymérases : ADN, ARN polymérases.
- Transférases : transfert de radicaux : glycosyltransférases, glucosyltransférase,
fucosyltransférase, ou les transaminases qui transfert un radical aminé (NH2),
- Oxydoréductases : déshydrogénases, transporteurs d‘hydrogène (FAD, NAD) ou
les cytochromes oxydases, transporteurs d‘électrons.
et des acides gras non saturés ayant une ou plusieurs doubles liaisons :
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Glycérol : CH2OHCHOHCH2OH
Glycérides : ils ont trois fonctions alcool estérifiées par un, deux ou trois acides gras,
semblables ou différents. C'est la forme de stockage des acides gras dans la cellule.
Les têtes polaires des phospholipides présentent des charges électriques et des groupements
de réactivité qui les confèrent des propriétés différentes. Tous portent une charge négative au
niveau du phosphate estérifiant le glycérol. Les phosphoglycérides neutres (PE et PC) portent
une charge positive sur l‘atome d‘azote ce qui donne une charge globale nulle. La
glycérophosphosérine (PS) a des charges positives et négatives supplémentaires qui les
confèrent une globale négative comme les autres phopholipides (AP, GP et PI).PI peut être
modifié par estérification des fonctions hydroxiles de l‘inositol par un ou 4 phophates.Ces
polyphosphoinositides portent un grand nombre de charges négatives.
glycéride a deux chaînes d'acides gras aliphatiques de 14 à 24 atomes de carbones
saturés ou insaturés.
de polyosides très ramifiés, ce qui les diffère des protéines et des nucléotides. Les sucres ont
quatre principales fonctions :
- fonction énergétique des oses : source d‘énergie fondamentale pour la cellule,
- fonction structurale : les polyosides sont des molécules structurales les plus abondantes
sur la terre (cellulose des parois des plantes, la chitine qui est exosquelette des insectes, les
glycosaminoglycanes du tissu conjonctif des animaux,
- Oses, comme constituants essentiels des acides nucléiques et participent au déroulement
de nombreuse réactions métaboliques,
- Les sucres forment avec les lipides et les protéines les glycoprotéines et les glycolipides
une diversité moléculaire aux lipides et aux protéines ; ce qui donnent une modification
de leurs propriétés physiques entraînant des réactions spécifiques.
Ils comprennent :
1.2.4.1 Les oses : oses ou monosaccharides sont les sucres simples, très
solubles dans l'eau.
Ainsi le D ribose, constituant des ARN est un pentose et glucose, sucre de base des
animaux est un hexose.
CH HO
CHO CHO 2 CHO
CHO
O
1.2.4.2 Polysaccharides
Ils se forment par polymérisation d'oses : le groupe OH d'un monomère se combine avec le
groupe aldéhyde ou cétone d'un autre monomère avec élimination d‘une molécule d'eau
(H2O).Ce sont des macromolécules dont le nombre d'oses varie de 2 à 9 pour les
oligo-saccharides et supérieur à 9 pour les polysaccharides. Le glycogène est le sucre de
réserve le plus commun des cellules (foie, muscle).
C'est un polymère de D glucose constitué de chaînes ramifiées (30 000 monomères environ).
Chez les mammifères on n‘a pas de glucides extracellulaires purs, ils sont complexés
avec les protéines et les lipides sous forme de glycoprotéines et les glycolipides.
Les glycoprotéines ont une liaison covalente entre protéine et polysaccharides. Ces
composés sont classés en 2 groupes :
les O-oligo-saccharides : sont liés à l'oxygène du groupe hydroxyde de la sérine, la
thréonine ou l'hydroxylysine pour le collagène.
les N- oligo-saccharides : sont liés à l'azote de l'amine de l'asparagine.
Ainsi dans les "O- liés", le galactose ou le N- acétylgalactosamine sont attachés à la sérine ou
à la thréonine.
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Les O-liés sont généralement plus courts et de composition plus variable que les N-liés qui
sont les plus semblables parmi les glycoprotéines membranaires et sériques. Les
glycoprotéines à N-oligosaccharides forment deux classes : une classe complexe avec hexoses
simples (glucose, galactose) ou des dérivés Bglucosamine ; Bgalactosamine, N-
acétylgalactosamine, acide neuraminique, acide sialique et une classe riche en mannose ne
rnfermant que la N-acétylgalactosamine et beaucoup de résidus mannose.
Dans les "N- liés" se trouve la séquence:
L‘ADN et ARN sont des polymères reliés entre eux par des liaisons phosphodiesthers. Le
squelette est constitué de 6 atomes : 2 oxygènes et 4 carbones entre 2 groupements
phosphates.
Ils sont constitués par l'association d‘une base, d‘un acide phosphorique et d‘un sucre.
- une base organique, parmi les bases puriques :(Adénine et guanine) ou les bases
pyrimidiques (cytosine, thymine et uracile)
Dans le nucléotide, la base est liée au carbone 1' du sucre par une liaison
N-glucidique et le groupe phosphate est lié à la fonction alcool portée par le carbone 5' du
sucre.
La liaison N-glucidique est liée à l‘azote N1 pour la pyrimidine et N 9 pour les purines.
La présence de groupes phosphate confère aux nucléotides le caractère acide. Ils jouent un
rôle important dans la vie cellulaire. L'ATP et le GTP sont des molécules riches en énergie
impliquée dans de nombreuses voies métaboliques.
Le ribose est un pentose de la série D, dont tous les hydroxyles sont orientés à droite
(représentation de Fisher). Dans les acides ribonucléiques (RNA), il est cyclisé en
ribofuranose : anomère β spécifiquement.
• Le désoxyribose, composant des acides désoxyribonucléiques (DNA) est dérivé du ribose
parune réduction de la fonction alcool secondaire du carbone n°2. Le désoxyribose confère à
cet acide nucléique une plus grande stabilité propre à sa fonction de conservation de
l‘informationgénétique.
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• Les bases azotées des acides nucléiques appartiennent à deux classes de molécules selon le
noyau aromatique qui en constitue le squelette.
• Le noyau pyrimidine est le plus simple : c‘est un noyau aromatique à six atomes, quatre
carbones
et deux azotes ; les deux azotes en position méta (n° 1 et 3).
• Le noyau purine est constitué de deux noyaux hétérocycliques accolés, un de six atomes et
l‘autre de cinq atomes, ayant deux carbones en commun au milieu. Par rapport à ces carbones
communs, les azotes occupent des positions symétriques (n° 1 et 3 à gauche, n° 7 et 9 à
droite).
• Les différentes bases rencontrées dans les acides nucléiques en dérivent selon les
substituants
que portent les atomes de ces noyaux. De nombreux médicaments appartiennent aussi à ces
deux classes de bases azotées.
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• Les sucres (ribose ou désoxyribose) se lient aux bases azotées par des liaisons impliquant un
des azotes de la base (azote n°1 des pyrimidines ou azote n°9 des purines) et le carbone n°1
de l‘ose (carbone réducteur ou fonction semi-acétalique). Ce sont des liaisons N-osidiques.
• La liaison d‘une base azotée avec un des sucres donne un nucléoside. Un nucléoside est
donc
formé d‘une base et d‘un sucre liés par une liaison N-osidique. Dans un nucléoside, on
numérote
les atomes de la base par des chiffres : 1, 2, 3, etc... et pour les distinguer, les carbones du
sucre sont numérotés 1‘, 2‘, 3‘, etc...
• La liaison d‘un nucléoside avec un phosphate se fait par une estérification de la fonction
alcool
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primaire (carbone n°5‘) du sucre et une des trois fonctions acides du phosphate.
• L‘ester obtenu est un nucléotide. Un nucléotide est donc formé d‘une base azotée, liée par
une
liaison osidique avec un sucre, lui-même lié par une liaison ester avec un phosphate.
• Dans le métabolisme des acides nucléiques interviennent des substrats riches en énergie, les
nucléosides triphosphates. Un nucléoside triphosphate est un nucléotide dont le phosphate est
lui-même lié à un ou deux autres phosphates par des liaisons anhydride d‘acides.
• Les bases azotées sont conventionnellement désignées par une initiale et par une couleur :
l‘adénine par A et la couleur verte, la guanine par G et la couleur jaune, etc...
• Chaque base peut entrer dans la structure de deux nucléosides, selon que le sucre est un
ribose ou un désoxyribose.
• Chaque nucléoside peut être lié à un, deux ou trois phosphates. On les désigne par des sigles
conventionnels : GMP pour guanosine monophosphate, CDP pour cytidine diphosphate, ATP
pour adénosine triphosphate, etc...
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1.2.5.8 Adénosine
• Un nucléotide est une molécule composée d‘un nucléoside lié par une liaison ester à un
acide phosphorique.
• Les acides nucléiques sont des macromolécules résultant de la condensation de très
nombreux nucléotides, liés par des liaisons phosphodiester.
• L‘uridine mono phosphate (UMP) ou acide uridylique est un exemple de nucléotide.
• Les autres ribonucléotides sont : l‘AMP, le GMP et le CMP.
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• Un nucléotide est une molécule composée d‘un nucléoside lié par une liaison ester à un
acide
phosphorique.
• Les acides nucléiques sont des macromolécules résultant de la condensation de très
nombreux
nucléotides, liés par des liaisons phosphodiester.
• Le thymidine monophosphate (dTMP ou TMP) ou acide thymidylique est un exemple de
nucléotide.
La thymine étant toujours liée à un désoxyribose on néglige souvent de préciser
désoxythymidine
monophosphate ou dTMP.
• Les autres désoxyribonucléotides sont : le dAMP, le dGMP et le dCMP.
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• L‘adénosine triphosphate est un nucléotide composé. Sa structure comporte une base azotée,
l‘adénine, liée par une liaison N-osidique au β-D-ribose et trois phosphates.
• Les fonctions acides des acides phosphoriques distaux sont fortement ionisées au pH
physiologique.
Les liaisons anhydrides unissant les acides phosphoriques sont des liaisons riches en
énergie (ΔG ≥ 31 kJ/mol).
• L‘ATP est un des substrats des RNA-polymérases.
• Le coenzyme ATP/ADP est un coenzyme transporteur d‘énergie universel.
• Les enzymes utilisant un nucléoside triphosphate comme substrat ou comme coenzyme,
nécessitent
en même temps la présence du cation Magnésium comme cofacteur.
• Les autres nucléosides triphosphates sont en fonction du sucre ou de la base qu‘ils
contiennent : le GTP, le CTP, l‘UTP, le dATP, le dGTP, le dCTP (voir BM 06/6) et le dTTP.
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• Une liaison hydrogène est une liaison de faible énergie entre deux atomes attirés l‘un vers
l‘autre pour des raisons électrostatiques l‘un étant riche en électrons donc nucléophile et
l‘autre n‘ayant que les protons de son noyau donc électrophile.
• Ainsi l‘atome d‘hydrogène, dont l‘unique électron est par nécessité dans l‘orbitale qui unit
cet atome au reste de la molécule, ne peut qu‘être électrophile et comme tel attiré par les
atomes ayant des doublets électroniques libres.
• Les atomes d‘azote et surtout d‘oxygène possèdent respectivement deux et quatre électrons
de leur couche périphérique qui ne participent pas aux orbitales des liaisons covalentes de la
molécule. Ceci leur confère un caractère nucléophile qui leur permet d‘exercer une attraction
sur les atomes électrophiles voisins, en particulier les atomes d‘hydrogène : cette attraction
constitue une liaison hydrogène.
• Lorsque les orbitales qui unissent d‘un côté l‘atome d‘hydrogène à la molécule de gauche et
de l‘autre côté les doublets électroniques libres avec l‘atome nucléophile sont dans le même
axe, la liaison hydrogène est plus forte.
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1.2.5.13 Hybridation A – T
• Lorsqu‘un acide nucléique est en solution les molécules forment des liaisons hydrogènes
associant
les nucléotides deux par deux, de sorte qu‘un nucléotide à adénine se lie avec un nucléotide
à thymine (ou à uracile dans un RNA) et un nucléotide à guanine avec un nucléotide
à cytosine.
• On désigne cette liaison sous le terme d‘hybridation.
• L‘hybridation adénine-thymine est moins stable (2 liaisons hydrogène, -21 kJ) que celle
entre guanine et cytosine.
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1.2.5.14 Hybridation G – C
• Lorsqu‘un acide nucléique est en solution les molécules forment des liaisons hydrogènes
associant les nucléotides deux par deux, de sorte qu‘un nucléotide à adénine se lie avec un
nucléotide à thymine (ou à uracile dans un RNA) et un nucléotide à guanine avec un
nucléotide à cytosine.
• On désigne cette liaison sous le terme d‘hybridation.
• L‘hybridation guanine-cytosine est plus stable (3 liaisons hydrogène, -63 kJ) que celle entre
adénine et thymine.
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• Pour former un acide ribonucléique les nucléotides (GMP, AMP, UMP, CMP), sont
condensés les uns sur les autres avec des liaisons phosphodiester entre le carbone 3‘ d‘un
premier nucléotide et le carbone 5‘ du nucléotide suivant.
• De sorte que ces liaisons définissent un sens à la molécule : le début étant le nucléotide dont
le phosphate en 5‘ ne serait lié à aucun autre nucléotide et la fin correspond au nucléotide dont
la fonction alcool en 3‘ n‘est pas estérifiée.
• Selon leurs fonctions, on distingue plusieurs espèces d‘acides ribonucléiques :
— rRNA = acide ribonucléique ribosomique, qui participe à la structure des ribosomes ;
— tRNA = acide ribonucléique de transfert, transporteur des acides aminés activés pour la
traduction ;
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— mRNA = acide ribonucléique messager, produit de la transcription d‘un gène qui porte
l‘information à traduire.
• Les molécules d‘acide désoxyribonucléiques sont formées de deux chaînes dont les
nucléotides sont hybridés deux à deux sur toute la longueur.
• Les deux chaînes sont antiparallèles, c‘est à dire que l‘extrémité 5‘ de l‘une est du côté de
l‘extrémité 3‘ de l‘autre.
• Pour que tous les nucléotides puissent s‘hybrider ; il faut que l‘ordre dans lequel ils sont liés
ensemble soit complémentaire de la chaîne opposée.
• Les bases azotées liées par les liaisons hydrogènes sont tournées vers l‘intérieur, tandis que
les riboses et les acides phosphoriques, hydrophiles sont tournés vers l‘extérieur.
• La chaleur peut dissocier les deux chaînes : c‘est la fusion du DNA. Cette fusion est
réversible : les deux chaînes peuvent s‘hybrider à nouveau.
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• La structure secondaire du DNA est telle que les deux brins sont enroulés l‘un autour de
l‘autre. Chacun des deux brins est orienté (5‘→3‘) dans le sens opposé à celui de l‘autre brin
(3‘→5‘). On dit qu‘ils sont antiparallèles.
• Les bases azotées sont tournées vers l‘intérieur de la double hélice de façon à ce que
chacune
s‘hybride avec une base de l‘autre brin (A avec T, C avec G, etc..). On dit que les bases
successives de chacun des brins sont complémentaires.
• La double hélice a un « pas » de 3,4 nm c‘est à dire qu‘il y a environ 10 paires de
nucléotides
pour chaque tour d‘hélice.
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La cellule est limitée par une membrane plasmique et renferme un certain nombre d'organites.
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La cellule Procaryote ne possède pas de noyau. Elle a un seul chromosome formé d'ADN qui
correspond au matériel génétique non séparé du cytoplasme.
La cellule eucaryote contient un noyau bien limité par une enveloppe. Son matériel génétique
est l'acide désoxyribonucléique (ADN).
Les protozoaires ont une seule cellule eucaryote, capable de se mouvoir (amibes,
paramécies).
Les Métazoaires sont pluricellulaires. Les cellules forment les tissus (épithéliaux, musculaires,
conjonctifs, de soutien, cartilagineux, osseux et nerveux).
A l'exception des hématies, et des cellules nerveuses, la cellule subit un cycle où alternent
deux grandes phases: la phase d'activité fonctionnelle ou interphase et la phase de
multiplication ou mitose.
Les virus échappent à cette classification. Isolés, ils ne manifestent aucune activité vitale. Par
contre, dans les cellules eucaryotes ou Procaryotes qu'ils infectent, leur matériel génétique
(ADN ou ARN) se réplique et dirige la synthèse des protéines virales.
1.3.1 Les Cellules eucaryotes : caractères distinctifs par rapport aux procaryotes.
Le Noyau :
Le noyau, est un organite très complexe qui contient l'ADN où sont les informations
nécessaires au maintien des caractéristiques et à la synthèse des protéiques spécifiques de
l'espèce.
Il est arrondi ou ovulaire et limité par une membrane nucléaire qui possède 2 feuillets (interne
et externe) et des pores. Il contient un ou 2 nucléoles,
des mottes de chromatines ou filaments d'ADN super spiralisés ou hétérochromatine, des
zones moins condensées ou eu-chromatine de l'ADN ;
L'ADN nucléaire est le dépositaire de la plus grande partie de l'information génétique
(mitochondries en possèdent aussi).
Cela confère au noyau toute son importance dans la division cellulaire et le contrôle du
phénotype.
Le noyau est siège de la réplication, de la correction des erreurs de la réplication et de la
transcription en ARNm traduit en protéine par les ribosomes dans le cytoplasme.
Le nucléole contient des fibrilles et des grains d'ARNr qui participent à la formation des
ribosomes cytoplasmiques.
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Les bactéries, formes vivantes actuelles les plus anciennes, se classent en archaebactéries et
en eubactéries.
Les archaebactéries: se distinguent par l'organisation de leur paroi, l'existence d‘acides gras
ramifiés dans leur membrane, la présence de nucléotides particuliers, par la forme des
ribosomes et la constitution des ARN polymérases. L'analyse phylogénétique de la séquence
de l'ARN 16S des archaebactéries les désigne comme un règne à part.
Les eubactéries : forment une population hétérogène comprenant :
- mycoplasmes : parasites des espèces animales et végétales,
- les bactéries photosynthétiques ;
- Les cyanobactéries, autotrophes photosynthétiques : utilisation de l'énergie
lumineuse pour la synthèse de leurs propres constituants.
Caractères généraux :
Leur taille varie entre 1 et 10 µm ; exception faite des critispires long de 30 µm et les
rickettsies ont 0,3 µm. Les bactéries ont un cytoplasme homogène ou granuleux limité par une
membrane plasmique. Il renferme les ribosomes, un ou plusieurs nucléoïdes (ADN). Le
chromosome bactérien est circulaire, mais peut être linéaire ; le cas des Streptomycètes.
L‘ADN des bactéries aérobie est relié à un mésosome par un complexe enzymatique qui
permet sa duplication. La cellule est entourée par une paroi de 8 à 30 µm d'épaisseur,
complexité variable avec le type de bactérie.
Caractères distinctifs :
Les bactéries peuvent posséder :
- une capsule formée poly-saccharide, amorphe qui entoure parfois plusieurs bactéries.
Le diamètre est de 0,2 µm ;
- des inclusions de glycogène, de lipides, de soufre qui sont les réserves de substances
- des chromatophores sont des lamelles portant des pigments chlorophylliens ;
- des mésosomes chez les bactéries aérobies, équivalents des mitochondries des
eucaryotes.
- des pilis, expansions courtes, rigides, adhésives de la paroi,
- un ou plusieurs flagelles, expansions motrices du cytoplasme.
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Les mycoplasmes sont des bactéries naines d'un diamètre de 400 nm et non visibles au
microscope optique. Les mycoplasmes ou les pleuropneumoniae-like-organism) (PPLO) sont
des bactéries pathogènes de l'appareil respiratoire humain.
Ce sont les cellules les plus simples actuellement. Elles sont entourées par une paroi réduite
externe, souple, de forme aléatoire sans rigidité. Ils ont un ADN circulaire, des ribosomes, et
un appareil enzymatique important. La membrane contient beaucoup de cholestérol, absent
chez les autres procaryotes bactériens.
Les spirochètes sont des bactéries allongées, ADN circulaire en contact direct du cytosol. Ce
sont des parasites de l'homme, responsables de maladies graves telles que la syphilis et la
spirochétose, ictéro-hémorragique.
Cas particuliers des cyanophytes
Les cyanophytes et les bactéries, en raison de leur affinité, appartiennent à l'embranchement
des Schizophytes.
- Les cyanophytes sont des êtres vivants en colonies, de forme filamenteuse et sont
constitués par une rangée de cellules.
- cytoplasme central, ADN circulaire non cloisonné;
- membrane associée à un pigment sensible à la lumière, la phycocyanine, qui rend
les cellules aptes à une vie autotrophe.
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Les virus sont des agents pathogènes responsables de nombreuses maladies infectieuses, du
banal rhume à la poliomyélite et au SIDA.
Outre les virus animaux ou les virus des plantes, certains virus n'infectent que des bactéries et
sont désignés sous le nom de bactériophages. Ceux-ci n'ont pas d'organites cellulaires et de
métabolisme propre. Ils sont constitués par un seul acide nucléique qui est soit ADN ou un
ARN protégé par une coque protéique, la capside en phase extracellulaire. L'ADN ou l'ARN
est libre et inerte. Après infection de la cellule hôte, l'ADN viral se multiplie en détournant le
métabolisme cellulaire pour synthétiser ses propres constituants. Dans ce cas on parle
d'infection virale. Dans certains cas le génome bactérien intègre l'ADN viral et devient un pro
virus; c'est le cycle de lysogénie. Dans le 1er cas les vibrions sont constitués et on a lyse de la
cellule hôte, c'est le cycle lytique.
La capside est formée d'unités dites capsomères et leur agencement permet de distinguer trois
types de virus.
- Les virus à symétrie hélicoïdale : la mosaïque du tabac
- Les virus à symétrie cubique: virus de la Poliomyélite, le rhinovirus
- Les virus à symétrie complexe du type phage (bactériophage).
Cette structure est loin de celle des bactéries.
Les virus sont à la limite du vivant et d'inanimé. Pas de cellules.
Types de virus
52
Ce programme n‘est réalisé que pour un petit nombre de phénomènes biologiques, comme le
chimiotactisme bactérien. On dispose souvent
Qu'est ce que c'est que la biologie? C'est l'étude des êtres vivants. Ainsi la biologie cellulaire
est l'étude de la vie de la cellule.
Les microscopes : Ils utilisent la déviation d'un flux ondulatoire de particules (FP) soit non
chargées, les photons, soit chargées électriquement, les électrons, au travers de lentille (L) de
manière à former un objet (O) à étudier (AB) une image agrandie (A'B') sur un écran (E).
La réalisation de cette image sera d'autant plus fine que la distance entre deux points voisins
de l'objet, perçus comme étant séparés, sera plus faible. Cette distance minimale, ou pouvoir
séparateur "" du microscope, est améliorée par l'augmentation de l'indice de réfraction (n) du
milieu transparent qui sépare l'objet de l'objectif (L2), par l'augmentation du demi angle
d'ouverture de l'objet (µ) et par la diminution de la longueur d'onde () du rayonnement utilisé
Cette technique est la plus ancienne utilisée. Elle est également celle dont il existe le plus de
variantes. Le principe est le suivant, la préparation est éclairée par une lampe. Les molécules à
observer vont interagir avec la lumière de plusieurs façons
- soit en émettant de la lumière à une autre longueur d'onde plus grande que celle d'origine.
C'est la microscopie à fluorescence.
54
C'est le cas le plus simple. Les structures à observer sont colorées, soit qu'elles le
Soient naturellement, soit que ce soit le résultat d'un marquage.
La lumière blanche émise par une lampe est concentrée sur la préparation et la
traverse. Selon l'intensité de la coloration, la lumière sera plus ou moins absorbée et l'endroit
apparaîtra plus ou moins sombre, les zones peu marquées restant relativement claires.
La coloration est due soit à un colorant qui se fixe de façon préférentielle à une
molécule particulière ou une famille de molécules, soit à un précipité sombre. Ce précipité est
du à l'action d'une enzyme et se produit à l'endroit ou celle ci se trouve, ce qui permet
d'observer la répartition de l'enzyme dans la structure biologique.
Les microscopes photoniques (ou optiques) courant, à fond clair, utilisent comme source
lumineuse (S) la lumière visible (radiation de 400 à 760 nm). Son pouvoir séparateur,De ce
fait, il sert essentiellement à l'étude des tissus (histologie), ainsi qu'à la localisation in situ de
constituants biochimiques (histochimie, histoenzymologie). Il est équipé de 3 systèmes de
lentilles transparentes (verre): un condensateur (L1) qui concentre la lumière sur l'objet, un
objectif et un oculaire qui, successivement, grossissent l'image qui sera projetée sur un écran
ou une plaque photographique (E).
Pour que la lumière puisse traverser l'objet à observer, l'épaisseur des échantillons ne
doit pas dépasser 10 µm.
- La microscopie à fluorescence
Les radiations utilisées ont une longueur d‘onde comprise entre 200 nm et 390 nm ;
inférieure à celle du spectre visible. Il permet l'étude des acides nucléiques qui absorbent
spécifiquement à une longueur d‘onde de 260 nm.
La lumière ultraviolette (non visible) est utilisée pour l'observation en microscopie à
fluorescence de substances émettant de la lumière visible sans l'impact des ultraviolets
(substances auto fluorescentes ou de substances ayant été couplées à un colorant fluorescent
(fluorochrome) qui se fixent électivement sur certains constituants cellulaires (ex. l'orangé
acridine rend l'ADN fluorescent).
Les fluorochromes :
la fluorescéine qui fluoresce en vert, et la rhodamine en rouge sont beaucoup utilisées comme
marqueurs en immunofluorescence.
Cette technique permet d'observer les cellules sans préparation ni coloration dans
leur milieu d'origine. C'est donc l'une des rares qui permet d'observer des cellules vivantes.
Elle est ainsi très utilisée en ingénierie cellulaire.
Le principe est basé sur le fait que les structures biologiques sont transparentes, mais qu'elles
ont un indice de réfraction différent. Les rayons lumineux vont donc subir des déviations en
passant d'un milieu à un autre, cela se traduit par un déphasage entre les rayons. En
supprimant les rayons lumineux en fonction de leur déphasage, on obtient une image en
niveau de gris, qui visualise tous les changements de milieu à l'intérieur de l'objet observé.
En pratique, on supprime ces rayons déphasés en plaçant des diaphragmes qui
bloquent la lumière dans l'axe de l'objectif, mais laissent passer ceux de la périphérie.
Il possède des systèmes optiques qui exploitent les propriétés de diffraction des cellules
vivantes. La lumière traversant les parties relativement denses ou épaisses de la cellule étant
retardée par la recombinaison de ces deux séries d'ondes donnant des images fortement
contrastées.
peuvent être étudiés par microcinématographie grâce à une succession de prises de vues
effectuées à des intervalles de temps courts et projetées ensuite sur un écran à une vitesse
permettant de suivre, de manière arbitrairement accélérée, un phénomène continu qui se
déroule très lentement.
1 nm = 10-3 µm = 10-6nm
Préparation de coupes
La plupart des tissus et des cellules sont trop épais pour qu'un examen à haute résolution
puisse être directement pratiqué. La technique la plus couramment mise en œuvre consiste à
obtenir des tranches minces ou coupe de l'objet biologique, coupe histologique de 5 à 10 µm
observables au microscope photonique ou coupe ultra-fine (80 nm) observable au T.E.M.
- Les tissus étant trop mous pour être coupé directement, la préparation, des
échantillons, implique plusieurs étapes :
la fixation : faite immédiatement après le prélèvement de l'échantillon. Cela le
préserve de l'autolyse et facilitera la pénétration du colorant dans les cellules.
La fixation se fait par immersion de petits fragments de l'échantillon dans un mélange de
fixateur qui provoque la précipitation ou la coagulation des protéines. Une meilleure fixation
est obtenue par perfusion de l'animal anesthésié avec le fixateur.
Une fixation prolongée dans les métaux lourds (argent, osmium) confère un fort
contraste aux coupes histologiques ou aux coupes ultrafines.
Ex : la fixation à l‘osmium prolongée de 48 h à 37°C a permis au cytologiste italien
Golgi de découvrir l'Appareil de Golgi
60
L'inclusion : Solidification des tissus fixés et déshydratés qui seront ensuite coupés. La
déshydratation est assurée par immersion des fragments d'échantillons dans des bains
successifs d'alcool éthylique à 70°, 90°, 100° puis dans un liquide miscible avec le produit
d'inclusion (benzène, xylène pour la microscopie photonique, oxyde de propylène pour le
TEM.
Liquide d'inclusion : une cire liquide qui se solidifie à froid. Paraffine pour MO et ou une
résine plastique polymérisable à chaud (Epon 812), araldite pour le TEM).
La coloration : elle est souvent indispensable pour visualiser les structures cellulaires
dépourvues de contraste.
Le microscope optique : déparaffinage des coupes par un solvant est fait avant la coloration.
Cette coloration peut être utilisée comme simple coloration topographique.
Ex : la coloration à l'hématéine-éosine, colore le noyau en bleu et le cytoplasme en rose.
D'autres colorants réagissent électivement avec d'autres structures.
Les colorants basiques : l'hématoxyline, bleu de toluidine colorent les structures acides qui
sont de ce fait, basophiles (acides nucléiques) et inversement les colorants acides : (éosine
fuschine acide) colorent les structures basiques dites acidophiles.
Cependant les acides aminés qui sont amphotères, sont capables de s'ioniser en acide ou base
selon le PH du milieu.
61
Il existe des colorations fondées sur l'utilisation de réactifs spécifiques. Elles sont mise en
oeuvre pour l'identification de certaines substances : cytochimie ou de certaines enzymes
(enzymologie).
Le contraste des coupes est réalisé avec des sels métaux lourds tels que l‘acétate d'uranyle et
le citrate de plomb, en Microscopie électronique. Les différents constituants cellulaires étant
plus ou moins révélés selon leur degré d'imprégnation par ces sels.
Pour un échantillon de petite taille (bactérie, virus) le contraste peut être augmenté,
uniquement sur l'environnement (coloration négative) ou sur un seul côté grâce à une
vaporisation de l‘or ou de la platine sous une incidence rasante ; ombrage métallique.
Les échantillons, pour le SEM, sont fixés, déshydratés et couverts d'une mince couche de
métal vaporisé sous vide (ombrage), la surface métallique balayée par le mince faisceau
d'électrons émet les électrons secondaires à l'origine de la formation de l'image.
Le SEM couplé à une microsonde électronique permet d'identifier (en fonction de leur
longueur d‘onde) et de localiser (grâce au balayage) de nombreux éléments présents même en
très faible quantité dans une cellule.
62
L'étude de l'organisation cellulaire peut être complétée par une caractérisation in situ de
certains constituants biochimiques. Une telle analyse met en oeuvre des méthodes non
destructives, physiques ou chimiques.
Cytoenzymologie : in situ, les méthodes de détection par enzymes sont des méthodes
indirectes. Elles révèlent non pas l'enzyme, mais leur activité grâce au produit de la réaction.
Ainsi il est primordial de préserver l'activité de l'enzyme et d'éviter la diffusion dans la
cellule. Comme les fixateurs dénaturent les enzymes, leurs activités sont révélées sur des
coupes congelées. Après incubation de la coupe en présence du substrat spécifique de
l'enzyme, la visualisation de la réaction précise la localisation intracellulaire de l'enzyme :
Soit directement : cas de produit insoluble et coloré. C‘est le cas des oxydoréductases la
peroxydase et le succinate déshydrogénase soit indirectement lorsqu'il doit être insolubilisé et
coloré: le cas des hydrolases : phosphatases acides ou alcalines.
64
La méthode directe : la coupe qui représente l‘antigène (Ag) plus des anticorps spécifiques
(Ac.) ayant un marqueur détectable donne un complexe (Ag-Ac.)
Ag + AcAg-Ac
La méthode indirecte: utilisation de 2 anticorps (Ac), l'un dirigé contre l'autre : l‘Ac. l de lapin
dirigé contre l‘Ag humain. Puis un Ac.m (mouton) marqué dirigé contre l'Ac. 1. Cette
méthode d'amplification de la réaction a l'avantage d'utiliser un 2e Ac. marqué
commercialement sous cette forme.
Agh+Ac1 + Ac2Ag-Acl-Ac2
Dans la majorité des cas, les analyses biochimiques nécessitent l'obtention de systèmes
simples et homogènes (organites cellulaires, macromolécules) et de fait, la mise en oeuvre
de méthodes détruisant l'intégrité des cellules et conduisant à la dispersion de leurs
constituants. Une telle démarche implique donc :
La séparation des constituants de la cellule par des Techniques de fractionnement contrôlé
L‘étude des constituants isolés par divers modes de caractérisation adoptés à cette étude.
- De nombreuses molécules peuvent être dépistés par liaison avec des partenaires.
Exemple :
- Acides nucléiques se lient à des séquences nucléotidiques complémentaires et
aux protéines de régulation spécifiques de leurs séquences,
- Les récepteurs se lient aux ligands,
- Les antigènes aux anticorps
- Des protéines aux partenaires.
Des techniques plus complexes reconstituent un processus cellulaires comme la fusion
cellulaire, le transport ou la migration moléculaire.
La mise au point des techniques spécifiques et sensible est une des dimensions les plus
créative de cette approche.
Un autre préalable à la purification est de disposer de technique d‘évaluation de la pureté.
Différents types d‘électrophorèse sur gel donnent souvent des résultats spectaculaires.
C‘est quand on dispose de techniques de mesure de sa fonction et de sa pureté que l‘on peut
procéder à la purification de la molécule.
Les constituants abondants (actine, tubuline) ne nécessitent qu‘une purification de 20 100
fois, les protéines rares, moins de 0 ,1 % des protéines cellulaires telles que les (facteurs de
transcription, les protéines de signalisation) ont besoin d‘avoir une purification plus poussée.
Quelle la procédure ?
1. lyse des cellules avec précaution pour ne pas endommager les molécules. Cette lyse
peut être mécanique (homogénéiseur), chimique avec des détergents doux pour extraire les
lipides membranaires.
2. l‘homogénat est centrifugé pour séparer le culot cellulaire des constituants solubles.
Si la molécule est soluble et de quantité suffisante, elle peut être séparée par des
méthodes de chromatographie sophistiquées :
- la chromatographie d‘affinité
C‘est une technique sélective. Un ligand qui se lie à la molécule est fixé de façon covalente à
une matrice solide. Lorsqu‘un mélange de molécules passe à travers la colonne, la molécule
cible se lie à la matrice et les autres molécules migrent. Après rinçage de la colonne, la
mol écule cible est éluée par compétition avec la ligand libre ou en modifiant les paramètres
comme le pH ou la force ionique.
- La filtration sur gel :
66
Elle sépare les molécules en fonction de leur taille. Des billes inertes d‘agarose, de
polyacrylamide ou d‘un autre polymère sont fabriqués pour présenter des pores d‘un diamètre
donné.
Des molécules de taille sont exclues des pores et sont éluées les premiers dans un volumes
mort ou volume du tampon à l‘extérieur des billes de la colonne.
Les petites molécules, les sels sont éluées plus tardivement dans un volume qui est égal qu
volume total de la colonne.
Les molécules de taille intermédiaire pénètre dans les pores en fonction de leur rayon
moléculaire. Ce paramètre appelé rayon de Stockes, peut être quantifier si la colonne est
étalonnée avec des molécules de dimension connue. Ces omlécules sont éluées entre le
volume mort et le volume total.
La plupart des tissus animaux sont constitués de plusieurs types de cellules différents qu'il
convient d'obtenir sous forme de population homogène pure, ce qui conduit :
- à dissocier les cellules, généralement par digestion enzymatique (trypsine,
collagènes) de la substance et des jonctions intercellulaires, en présence de chélateurs du
calcium, EDTA ou Ethylène Diamine Tétra Acétique.
2.4.2. Ultracentrifugation
67
Les techniques de centrifugation sont couramment utilisés pour séparer, en fonction de leur
taille et ou de leur densité, des fractions pures de différents organites cellulaires ou de
macromolécules.
La densité des constituants biologiques étant très faibles, leur vitesse de sédimentation en
milieu aqueux dépend essentiellement de leur taille et du champ de gravitation ; elle est
négligeable sous l'effet de la simple gravitation terrestre ; en soumettant ces constituants
(particules, macromolécules) à une force centrifuge beaucoup plus élevée, ils atteignent leur
vitesse limite beaucoup plus rapidement.
Libération du contenu des cellulaires en premier lieu par divers procédés plus ou moins
brutaux :
La première étape, l'homogénéisation, est un broyage des tissus ou des cellules dans une
solution de sucre ou de saccharose tamponnée.
La deuxième étape, le fractionnement des constituants cellulaires, en utilisant deux facteurs :
- Soit la vitesse de sédimentation qui dépend essentiellement de la taille des
particules : la centrifugation différentielle pour la séparation grossière des organites et la
centrifugation en gradient de sédimentation pour la purification des fractions organites.
- Soit la densité en créant des gradients de densité appropriés à la séparation de
particules (ribosomes) ou macromolécules (ADN, ARN, protéines, etc.) C‘est la
centrifugation en gradient de densité à l'équilibre.
L‘Ultracentrifugation différentielle comporte une succession de centrifugations réalisées
pendant des temps déterminés, avec des accélérations croissantes.
La centrifugation en gradient de densité, au contraire, sépare
les particules en une seule étape grâce à un gradient de viscosité continue créé de manière
artificielle dans le tube de centrifugation, la densité du gradient étant inférieur à celle des
particules à séparer. Ex : Ainsi un gradient de saccharose peut créer avec une concentration de
5 % au sommet du Tube, correspondant à une densité de 1,02 et une concentration de 20 % à
la base, correspondant à une densité de 1,08.
Au cours de la centrifugation, les particules contenues dans l'homogénat (déposé au sommet
du tube) se répartissent par classe de taille en bandes distinctes. Si la centrifugation se
poursuit au delà du temps favorable à la séparation des bandes, celles-ci vont se superposer au
fond du tube, les densités du solvant étant plus faibles que celles des organites.
A la fin on récupère le gradient par fractions égales (élution) en perçant le fond du tube ou en
aspirant le liquide à partir du fond.
68
600G
10 mn
Surnageant1 et Culot 1 : noyaux et cellules entières
15 000
5 mn
Surnageant2 et Culot 2 : mitochondries,lysosomes et peroxysomes
100.000 G
60mn
Surnageant3 et Culot 3 : microsomes, MP, AG, polysomes
300. 000 G
120 mn
Surnageant4 et Culot 4 : ribosomes
Cytosol
Principe de L’ultracentrifugation
70
Chromatographie
Les constituants d'un mélange mis en solution ; phase mobile peuvent être séparés à
travers un support ; phase stationnaire selon divers critères tels que la solubilité, adsorption,
charges électriques, affinité chimique, etc.
Principes de la chromatographie
Electrophorèse :
Méthode la plus fréquente pour séparer les molécules ionisées : acides aminés, protéines,
acides nucléiques, etc. En effet, des molécules en solution, placées dans un champ électrique,
se déplacent à une vitesse déterminée par le rapport de leur charge sur leur masse. La
molécule la plus chargée et à masse égale migre plus rapidement vers une électrode.
Actuellement la migration par électrophorèse se fait sur un support dont la nature est adaptée
à celle des éléments à séparer.
IEF convient à la séparation des enzymes dont l'activité serait altérée par le SDS. La
révélation des Iso-enzymes peut être pratiquée, sur le gel après migration, par leur substrat.
Cependant ces deux techniques SDS-PAGE ET IEF ne révèlent que les protéines majeures.
Une meilleure résolution est obtenue en réalisant une électrophorèse en deux dimensions sur
gel de Poly-acrylamide.
-.Certaines de ces techniques ne sont pas pratiquées sur le gel, mais après transfert sur un blot
(blotting ou l‘électrotransfert).
Caractérisation
La spectrophotométrie est une technique qui permet d'identifier et de doser certaines
molécules en se fondant sur les modalités de leur absorption de la lumière (rayonnements
visibles, UV, infrarouges). Le spectrophotomètre qui possède un système de décomposition
de la lumière permet de mesurer la densité optique (DO) d'une substance en solution :
- soit à longueur d'onde variable, ce qui procure un spectre d'absorption caractéristique de la
substance et permet son identification et son degré de pureté par comparaison avec des
spectres de référence (pic à 278 nm pour les protéines, à 260 nm pour les acides nucléiques).
- Soit à longueur d'onde fixe, ce qui permet de calculer la concentration par rapport à une
courbe étalon ou de procéder à un repérage.
Toutes les cellules animales sont capables de vivre en culture et de synthétiser les précurseurs
des acides nucléiques. Dans ces conditions, il faut les avoir dissociées par hydrolyse
enzymatique (Trypsine, Collagénase) et mises en suspension par agitation du milieu.
- Conservation de fragment d'organe peut se faire (survie) en culture au moins
quelques heures.
- Condition de culture : une asepsie rigoureuse, dans une solution saline tamponnée,
isotonique PH neutre + substances nutritives indispensables (glucose, sels minéraux, acide
aminé, vitamines) et supplée avec du sérum fournissant les facteurs de croissance. La
température doit être compatible avec celle du milieu in vivo.
* Les lectines, protéines végétales possèdent une affinité caractéristique pour un ou deux oses
donnés et se lient aux éléments accessibles des polysaccharides entrant dans les
glycoprotéines et les glycolipides.
76
Couplées à une substance opaque aux électrons, les lectines sont largement utilisées
pour étudier les caractéristiques de la surface cellulaire et ses variations au cours de certains
processus évolutifs (différenciation, transformation de cellules en culture, maturation des
spermatozoïdes.
* L'iode peut être artificiellement fixé par liaison covalente sur des protéines possédant des
résidus de Tyrosine. Utilisé comme élément radioactif (125 I) iode 125 révèle, grâce aux
rayons X émis, la répartition et la cinétique de telles protéines (radio-iodination).
Ex : Le mode d'approvisionnement des cellules germinales mâles en fer lié à une protéine de
transport (apotransferrine) a été élucidé grâce à l'utilisation de la transferrine avec double
marquage (59 Fer - 125 I apoTf) avec le fer 59 et Iode 125.
endogènes (naturels) seront incorporés de la même façon dans les macromolécules lors de la
synthèse.
Ex : isotopes plus lourds que les isotopes naturels, fournis en quantités supérieures
seront incorporées dans les molécules nouvellement synthétisées. On aura deux types de
molécules lourdes et légères qui seront isolés par centrifugation en gradient de densité.
Ex : Meselson et Stahl ont utilisé l'azote lourd 15 N par rapport à l'azote léger 14 N
pour étudier les modalités de la réplication de l'ADN.
Ainsi une grande partie de la biologie expérimentale repose sur l'utilisation d'isotopes
radioactifs qui diffèrent des éléments stables présents dans la nature par la masse de leur
noyau sans aucune modification de leur propriété chimique. Ex : l'hydrogène : 1 H naturel ; 2
H deutérium ; 3 H tritium qui est instable, se transforment en noyau stable plus des particules
radioactives. Un isotope est caractérisé par sa ½ vie (demi-vie) = temps nécessaire pour que
se produise la désintégration de la moitié des noyaux radioactifs initialement présents dans
l'échantillon.
- l'activité de l'échantillon = nombre de noyaux se désintégrant par seconde à un moment donné.
L‘‘unité de désintégration par second : dps = le Becquerel (Bq). La curie = 3,7 x 10¹º
Bq.
La radioactivité spécifique d'un échantillon = sont activité rapportée à une mole.
Les isotopes radioactifs sont incorporés commercialement dans des molécules simples,
d'usage courant (précurseurs radioactifs) ; les plus utilisés en Biologie émettant des
rayonnements sont :
Isotopes ½ vie Précurseurs radioactifs
3 H (tritium) 12,3 ans acides aminés, oses, nucléotides
14 (carbone 14) 5 730 ans acide aminé - nucléotides
32 P (Phosphore 32) 14,3 jours nucléotide
Soufre 35 (35 S) 87,2 jours acide aminé soufré (méthionine)
Le précurseurs radioactifs dit "chauds" (acide aminé, nucléotides, oses, acides gras)
ont les mêmes caractéristiques que les molécules non radioactives dites "froides", sont
incorporées dans les macromolécules au cours de leurs synthèses (protéine, acides nucléique,
glucides, lipides).
Ces macromolécules deviennent radioactives.
Il faut faire un choix judicieux du précurseur; grande spécificité de marquage.
Ex : Thymidine pour l'ADN
78
L'injection des précurseurs radioactifs à l'animal (in vivo) ou dans une culture
cellulaire (in vitro) est l'opération dite un pulse.
Un Pulse bref (2 à 10 nm) permet de repérer les molécules nouvellement synthétiser
avec un précurseur chaud et leur localisation intracellulaire.
Un pulse bref suivi d'une chasse plus ou moins longue, consiste à fournir aux cellules
le précurseur froid en excès (quantité 500 à 1000 fois supérieure à celle du précurseur chaud,
afin de diluer le précurseur marqué.
In vivo : injection en 2 minute du chaud et suivie d'une perfusion plus longue du froid.
In vitro : après le pulse, on transfert l'échantillon dans un milieu de culture contenant
Le précurseur froid. Des prélèvements successifs sont faits à des intervalles de temps
échelonnés. Détermination de la cinétique des macromolécules radioactives.
Micromanipulation
Interventions directes sur la cellule peut être pratiqués grâce à une micromanipulation et un
appareil miniature : dissection de cellules isolée, transplantation de noyau, irradiation des
79
Toutes les cellules d'un même organisme possèdent le même patrimoine génétique, la même
information cellulaire. Il y a donc une transmission conforme de l'information cellulaire aux
générations successives de cellules.
Chez les eucaryotes comme chez les procaryotes des expériences ont montré que :
- Le support de l'information cellulaire = ADN ;
- La transmission conforme est assurée par réplication de l'ADN ;
- La transformation de l'information cellulaire en organisation spécifique s'effectue
grâce à la biosynthèse des protéines.
Entre l'ADN et les protéines, on a un intermédiaire qui est l'ARN. Il est transcrit à
partir de l'ADN et traduit en protéines. Ainsi l'ADN dirige la synthèse de l'ARN, ce qui assure
la transcription de l'information. L'ARN dirige la synthèse des protéines = traduction de
l‘information.
TRANSCRIPTION TRADUCTION
ADN----------------ARN---------------------Protéines
Les acides nucléiques sont des polymères linéaires des nucléotides monophosphates,
unis entre eux par des liaisons covalentes (liaisons diester phosphoriques) ou Polynucléotides.
- Le nombre de monomères est de plusieurs millions dans l'ADN et de quelques
dizaines ou centaines dans l'ARN.
- Le squelette du polynucléotide est orienté car les nucléotides ne peuvent s'unir que
par des ponts phosphodiesters qui unissent le carbone 3' du désoxyribose au carbone 5' du
désoxyribose du nucléotide suivant. De ce fait, les deux extrémités de la molécule de
nucléotide présente :
. une fonction 5' phosphate libre (5'P)
. une fonction 3' hydroxyle (3'OH) libre.
L'enchaînement des nucléotides pendant la synthèse des acides nucléiques se fait dans le sens
5' vers 3' dont le schéma du nucléotide est :
5'P---------3'OH
5'P------------3'OH
3'OH-----------5'P
ADN bi caténaire
La structure de l'ADN en solution est une double hélice dont les pas mesurent 3,5 nm
ce qui correspond à 10 paires de bases par pas (10 Pb).
L'ADN a des milliers de spires de la double hélice. La longueur de l'ADN humain
déroulé et mis bout à bout vaut 800 fois. La distance terre-soleil. Pourtant l'ADN de toutes les
cellules d'un être peut rentrer dans un cube à glaçon.
La séparation des deux chaînes d'ADN peut être faite expérimentalement par la
rupture des liaisons d'H entre les bases complémentaires,. On obtient de l'ADN simple brin ou
mono-caténaire dit dénaturé.
La dénaturation de l'ADN peut se faire par chauffage à une température supérieure
aux normes physiologiques (60°C - 95°C). La séparation des deux brins étant plus facile que
l'ADN est plus riche en paires de bases A =T qu'en
C G.
La dénaturation peut être suivie par spectrophotomètre, car l'ADN absorbe moins de
lumière UV à 260 nm que l'ADN mono-caténaire. Ainsi, lorsque la température augmente et
que l'ADN se dénature, son absorption des UV augmente
- Après dénaturation, si le refroidissement est brusque, l'ADN reste dénaturé.
- Par contre si le refroidissement est lent, la structure bi caténaire se reforme.
- La dénaturation peut se faire également par des agents de déstabilisation les liaisons
d'hydrogène.
85
. Solution alcaline
. Solution concentrée d'urée.
- De nombreux ADN ne sont pas linéaires, mais circulaires : ADN de bactéries, ADN
de la mitochondrie et ADN de certains virus.
- La double hélice présente fréquemment des super-enroulements. Dans ce cas, une
séparation correcte des deux brins n'est obtenue que par clivage d'une liaison diester
phosphorique par la désoxyribonucléase.
Conclusion : Le système est simple pour expliquer la diversité des espèces dans le
monde vivant et le polymorphisme au sein de chaque espèce. Ce qui compte c'est l'ordre des
nucléotides dans la disposition des bases et le nombre des nucléotides. L'ADN de 20
nucléotides seulement (virus). Le nombre de combinaisons possibles est de 420 séquences
soit mille milliards de possibilités.
Les généticiens estiment que chez l'homme qui a 5,6 pictogrammes d'ADN par cellule
(pour 0,002 pictogrammes chez le bactériophage T2); on a 256 suivis 2,4 milliards de zéros
possibilités de varier l'ordre de succession de bases dans l'ADN.
dispersive, chacun des deux brins de l'ADN est une mosaïque de segments
parentaux et nouveaux.
Tout organisme qui possède 600 gènes (Mycoplasme), 6 000 gènes (Levure), 30 00
gènes (Homme) au moins doit disposer de mécanisme de régulation de l‘expression génique.
Les organismes comme la levure, les bactéries ont une régulation réalisée
essentiellement par les signaux environnementaux (température ou la teneur en nutriments).
Les organismes pluricellulaires ont une régulation plus complexe :
- les gènes contrôlent le développement à partir d‘un œuf fécondé ;
- les cellules émettent des signaux qui règlent l‘expression génique par un contact direct ou
par des molécules sécrétées (facteurs de croissance, hormones) ;
- des protéines qui sont des facteurs de transcription activent ou inactivent les gènes en se
liant aux séquences d‘ADN adjacentes des régions codantes ;
Les ARN sont synthétisés à partir des segments bien définis de l'ADN, ce sont les unités de
transcription. Ces unités sont définies par un site promoteur et un site de terminaison
correspondant à des séquences de désoxyribonucléotides. Ces séquences sont reconnues par
les ARN polymérases.
L'orientation de la séquence de nucléotide du promoteur détermine le sens du
déplacement de l'ARN polymérase. Ceci permet aussi l'identification et la sélection de la
chaîne d'ADN qui servira de matrice c'est-à-dire la chaîne informative ou bien chaîne codante
Selon les gènes qui s'expriment pour la synthèse d'un ARN, l'une ou l'autre chaîne de
l'ADN constituera le brin codant. La transcription de tous les types d'ARN ; ARN m, ARN t et
ARN r, obéit aux règles générales de la synthèse des acides nucléiques. Chez les mammifères,
les gènes s'exprimant en ARN m représentent 98 % des instructions stockées dans l'ADN. Les
unités de transcription correspondant aux ARNr et ARNt représentent que 2 % de
l'information cellulaire. Cependant ils représentent 95 % des ARN cellulaires.
Les agents de la polymérisation
Les ARN polymérases sont constitués de plusieurs chaînes polypeptidiques formant
des complexes enzymatiques volumineux.
Les ARN Polymérases n'exigent pas d'amorce pour être efficaces comme les ADN
polymérases. Chez les procaryotes, la synthèse d'ARN est assurée par un seul type d'ARN
Polymérase.
88
Une séquence à moins de 35 paires de bases (-35 Pb) avant le site d'initiation et l'autre
TATA à moins de 10 paires de bases (- 10 Pb ) du site d'initiation Chez les Eucaryotes, le
site promoteur est formé de deux séquences homologues à celles des bactéries : l'une à (-75
Pb)du site d'initiation et l'autre TATA à (-25 Pb) du site d'initiation.
Les promoteurs des divers ARN m fonctionnent à des rythmes variables: certains toutes les
secondes, d'autres les 10 minutes.
Ils participent au contrôle du taux de l'expression génique. En effet, certains ARN m sont peu
représentés, alors que ceux des protéines majeures sont plus nombreux.
L'ARN Polymérase parcourt l'ADN dans le sens 3' vers 5'. L'élongation du nouveau brin se
fait dans le sens 5' vers 3' (antiparallèle au sens de la lecture de la chaîne informative).
Dans coiffe des Eucaryotes la guanosine méthylée est liée à un groupe pyrophosphate et à
une séquence non codante avant le codon d‘initiation AUG.
les Procaryotes n'ont pas de coiffe :
Les ARNr représentent 80 % des ARN cellulaires. On a 3 formes chez les Procaryotes et 4
formes chez les Eucaryotes. Les ARN r associés aux protéines donnent les ribosomes,
véritables machines à synthétiser les protéines.
Malgré les différences dans leur constitution physico-chimique, les ribosomes des Procaryotes
et Eucaryotes fonctionnent de la même manière.
91
Les Ribosomes sont formés de 2 sous unités : une grande sous unité et une petite sous unité.
Ces 2 sous unités se réunissent de part et d'autre de l'ARNm à traduire. Elles diffèrent par leur
taille et leur coefficient de sédimentation.
Chez les Eucaryotes, 3 types d'ARNr : 28S, 5S, 5,8S associés à 50 protéines ;
3.7.2. La transduction:
un virus peut affecter deux bactéries successivement. Il peut prélever un gène (cistron) de la
première bactérie et le transmettre à la deuxième: c'est la transduction. Cette dernière doit être
capable de le transmettre à ses descendantes (caractère lié au gène)
C'est l'information génétique qui confère aux cellules la capacité de maintenir un haut degré
d'organisation. Cette information s'exprime par la synthèse de nombreuses protéines.
- bactérie : 1000 à 2000 types différents
- Homme : 5 000 à 10 000 types différents
La structure primaire des protéines est définie pour une séquence linéaire d'un petit
nombre d'unités : 20 acides aminés.
Les protéines adoptent des configurations spatiales variées et adaptées à leurs fonctions. Elles
se lient spécifiquement à d'autres molécules ; autres protéines, glucides, lipides, acides
nucléiques etc. ce qui augmente la diversification et la multiplicité de leurs fonctions. La
synthèse des protéines se fait dans une seule direction comme celle des acides nucléiques. La
liaison se fait entre le Carboxyle d'un acide aminé et la fonction amine (NH2) du 2e acide
aminé; donc la synthèse débute par le groupement NH2 et s'achève par le groupement CO2H.
La synthèse d'un polymère ayant une longueur définie requiert une ponctuation et des signaux
de terminaison. Le produit final subit des modifications :
- changement de longueur
- liaison entre 2 chaînes
- adjonction d'un groupement méthyle etc.
C'est un code dégénéré : il comporte des redondances: certains acides aminés correspondent à
plusieurs codons dits codons synonymes. Ex: certains acides aminés correspondent à :
. 6 codons : Leucine, serine, arginine
. 4 codons : thréonine, alanine
. 2 codons : phénylalanine
. 3 codons : isoleucine.
Il est non chevauchant et sans ponctuation car chaque nucléotide n'appartient qu'à un seul
codon et il n'existe pas de nucléotides sans signification intercalée entre 2 codons.
Le code génétique est universel : c'est le même chez tous les êtres vivants.
Ex : ARNm de la globine humaine peut être traduite par un extrait cellulaire de germe
blé.
La clé du code génétique est le passage de la l‘ADN, ARN m, ARNt lié à l‘acide aminé et
protéine.
Initiation : La synthèse d'un polypeptide débute à l'extrémité 5'P de l'ARNm au niveau d'un
codon d'initiation AUG. Elle peut être décomposée en plusieurs étapes :
Fixation de la petite sous unité du ribosome à l'extrémité 5'P de l'ARNm. Cette phase
nécessite une courte séquence de nucléotide précédant le codon AUG. Elle est
positionnée correctement grâce à l'énergie d'une molécule de GTP. Chez les
Eucaryotes la CAPE est indispensable à l'initiation.
Fixation du 1er aa-ARNt : Le 1er aminoacyl ARNt est fixé au complexe ARNm -
petite sous unité de ribosome grâce à une protéine risobamale inter-agissant avec
ARNt. Le 1er ARNt est fixé spécifiquement à une molécule de méthionine grâce à la
méthionine ARNt Synthétase.
Fixation de la grande sous unité ribosomale au complexe formé qui est reconnu par
deux protéines ribosomales. Cela est accompagné par l'hydrolyse du GTP donnant le
GDP et la libération des derniers facteurs d'initiation. L'élongation du polypeptide
impose que le 1er ARNt occupe le site P du ribosome.
Elongation : elle nécessite l'intervention de facteurs d'élongation (EF), deux sont essentiels
chez les bactéries. Un ribosome progresse pas à pas le long de l'ARNm. Cette progression se
fait en 3 mouvements pour un acide aminé et répétitif pour chaque acide aminé.
Inhibiteurs de la transcription :
Inhibiteurs de la traduction
Dans la bactérie :
Toutes les membranes biologiques sont des assemblées moléculaires de lipides et de protéines
unis par des interactions non covalentes. Elles sont essentiellement constituées d'une bicouche
de phospholipides dans laquelle sont incluses diverses classes de protéines.
La composition de la plupart des membranes est uniforme en lipide ; ce n'est pas le cas de
celle des protéines.
Le rapport protéine/lipide d'une membrane reflète son activité.
Ce rapport en poids sec est estimé pour la membrane plasmique à 1, pour la membrane
interne de la mitochondrie > 3 (centrale énergétique de la cellule) et pour la
membrane de la graine de myéline à 0,2 (simple fourreau protecteur) des fibres
nerveuses.
Les molécules lipidiques sont plus petites que celle des protéines; ainsi les lipides sont
les constituants membranaires les plus nombreux : 50 molécules de lipides pour une
protéine.
L'agencement des lipides et des protéines donne un modèle en mosaïque fluide car les
membranes biologiques sont des entités dynamiques : les molécules sont mobiles et
se renouvellent en permanence.
Les membranes biologiques sont asymétriques : différence de composition en lipides
et protéines de chacune des deux faces ce qui entraîne différence fonctionnelle ; des
oligosaccharides liés aux protéines de la face opposée à la face cytoplasmique de la
membrane.
Toutes les membranes biologiques dérivent d'une membrane préexistante.
La biosynthèse des lipides se fait dans la membrane du réticulum endoplasmique (RE)
et leur transfert se fait par les vésicules de ce RE ou par des protéines de transport
solubles dans l'eau.
Chez la bactérie, la biosynthèse des lipides est associée à la membrane plasmique.
Les protéines sont synthétisées la plupart sur RE associé aux ribosomes, sauf que la spectrine
liée aux protéines intrinsèques est synthétisée dans le cytosol sur les ribosomes non liés.
99
Toutes les membranes biologiques délimitent des compartiments clos: cellules, organites
cellulaires, grains de sécrétion, etc.
Constituants
Lipides: par leur nombre les lipides constituent l'élément architectural des membranes. Cela
est témoigné par la destruction des membranes par des solvants des lipides ou par des lipases.
- Les lipides membranaires les plus abondants sont les phospholipides. Des
expériences ont montré qu'ils sont disposés en bicouche dans les membranes biologiques :
(dépôt sur la face liquide, diffraction aux rayons X).
Si la proportion en eau est faible, les lipides forment des micelles, genre de liposomes qui sont
des sphères artificiels ou membranes artificielles.
- Les membranes contiennent d'autres lipides : glycolipides où les lipides sont associés
aux oses ; le cholestérol est un composé complexe formé de 4 cycles carbonés.
Disposés en bicouche, les lipides confèrent à la membrane certaines de leurs propriétés
fondamentales :
- Les membranes sont imperméables à la plupart des molécules biologiques : acides
aminés, protéines, acides nucléiques qui sont solubles dans l'eau et insolubles dans les
solvants organiques.
- Les membranes n'ont pas une architecture figée car les lipides constituent une phase
fluide, siège de mouvements aléatoires : chaînes aliphatiques des lipides sont flexibles, aptes à
la flexion et à la rotation. Ces molécules lipidiques peuvent faire un déplacement latéral dans
la couche; un déplacement d'une couche à une autre qui est le Flip-flop.
Cette mobilité de la bicouche lipidique dépend de trois facteurs :
la température élevée augmente la fluidité, mais cette augmentation doit être
physiologique ;
les chaînes carbonées courtes et riches en doubles liaisons augmentent également la
fluidité.
Une teneur importante en cholestérol diminue la fluidité.
100
La liaison N-----O donne une orientation fixe à la molécule donc une orientation précise du
spin de l‘électron non apparié.
La Résonance paramagnétique électronique permet de suivre l'électron célibataire et de
mesurer la mobilité des lipides.
Les protéines : elles confèrent aux membranes leurs propriétés spécifiques. Chaque membrane
est caractérisée par une panoplie unique en son genre, de protéines (enzymes, récepteurs,
transporteurs, etc..).
Les protéines sont insérées dans la bicouche lipidique bi-moléculaire. Elles ont aussi deux
régions : hydrophobes en relation avec les acides gras dans l'épaisseur de la bi-couche et
hydrophiles, riches en ions en contact avec l‘environnement aqueux.
Selon le mode d'insertion des protéines dans la bi-couche on a: les protéines intégrales ou
intrinsèques, solidaires à la bi-couche et sont les plus nombreuses: 70 % des protéines ; les
protéines périphériques ou extrinsèques, situées à la périphérie de la bi-couche.
Les glucides : ils rentrent dans la constitution des glycolipides et glycoprotéines. Ils ne sont
pas libres. Ces glycoprotéines constituent les antigènes de surface des membranes.
Ce modèle de membrane est dit mosaïque fluide confirmée par l'étude des liposomes par
cryofracture- cryo-décapage.
Ainsi, la disposition des protéines et des lipides dans la membrane est obligatoire. Elle dépend
des charges portées par les molécules et la configuration la plus stable sur le plan
thermodynamique.
101
La membrane plasmique
Les protéines intrinsèques sont difficilement éliminées de la bicouche, alors que les protéines
extrinsèques sont faciles à détacher.
A l'intérieur de la bicouche, la partie hydrophobe de la protéine se présente: soit sous
forme d'hélice, protéines type α ; soit sous forme de replis, de feuillets.
Ex: les transporteurs du glucose sont des protéines avec 12 replis membranaires, 492
acides aminés, 25 segments dont 13 hydrophiles (milieux aqueux) et 12 hydrophobes en
hélice insérés dans l'épaisseur de la couche lipidique.
Le déplacement des protéines dans la membrane dépend de la fluidité des lipides
(démonstration à voir dans l'étude de la membrane plasmique).
Architecture de membrane :
102
Les Jonctions sont des structures variables. Elles ont les rôles suivants:
Chez les organismes pluricellulaires, chaque cellule, grâce à la membrane qui délimite
le protoplasme, contribue à son fonctionnement propre tout en participant à la vie de la société
pluricellulaire, à laquelle elle appartient. En effet, la membrane plasmique représente :
- une entité structurale, frontière matérielle qui isole le compartiment cellulaire des
fluctuations du milieu cellulaire ;
Organisation moléculaire
Les globules rouges, dépourvus d'endomembrane, constituent un matériel particulièrement
favorable à l'étude de la constitution chimique et de l'organisation moléculaire de la
membrane plasmique. L'hémolyse des hématies, qui entraîne la fragmentation de leur
membrane et la libération de leur contenu, permet d'obtenir facilement des "fantômes
membranaires" dont les deux faces sont accessibles à l'étude.
La membrane tripartite
Comme toutes les membranes biologiques, la membrane plasmique présente certaines
propriétés caractéristiques :
- elle se présente au microscope électronique à transmission (TEM) sous l'aspect
tripartite avec une épaisseur de 10 nm.
- elle se conforme au modèle en mosaïque fluide, avec à de rares exceptions près, un
rapport protéine /lipide = 1
La membrane plasmique est caractérisée par :
- sa richesse en cholestérol, ce qui augmente sa stabilité tout en maintenant sa fluidité ;
- l'éventail de ses protéines constitutives qui, outre leur implication dans l'architecture
membranaire, sont les supports des grandes fonctions de la membrane plasmique (échanges,
coordination fonctionnelle, spécificité).
La membrane contient au moins une cinquantaine de protéines différentes. On a des
enzymes, des récepteurs, des perméases, des protéines d'encrage des éléments du
cytosquelette ou de la lame basale, des protéines de régulation des fusions membranaires...)
- L'asymétrie de ses deux faces, matérialisée de façon évidente en microscopie
électronique de transmission (TEM) sous l'aspect d'un feutrage de fins filaments, orientés
perpendiculairement à la membrane tripartite, sur la face extracellulaire est dit : Cell-coat ou
glycocalyx.
Les deux faces diffèrent également par la nature de leurs protéines et par la richesse de
couche lipidique externe en lipides saturés, peu mobiles.
105
- Les relations topographiques étroites qu'elle présente sur la face cytoplasmique, avec
des micros filaments et des microtubules, éléments du cytosquelette.
Le Cell-coat
Le cell-coat correspond à l'ensemble des rameaux oligo-saccharidiques liés aux
protéines et aux lipides membranaires sous formes de glycoprotéines et glycolipides. Il fait
donc partie intégrante de la cellule. Son épaisseur varie : 5 à 10 nm et peut atteindre 50 à 200
nm au niveau des microvillosités, constituant de la partie apicale des cellules absorbantes
(intestin, cellule du tube rénale) ou la surface de certaines amibes.
- Les glycoprotéines de la face extracellulaire sont plus nombreuses et plus variées que
les glycolipides. Cela vient au fait que les lipides sont homogènes, alors que les protéines sont
hétérogènes. En plus sur une protéine plusieurs oligosaccharides peuvent s'y fixer, ce qui n'est
pas le cas des lipides.
106
Chez les mammifères, le Cell-coat confère une charge négative à la surface de la membrane,
parce que les glycoprotéines et glycolipides contiennent de nombreux oses chargés
négativement (acide sialique).
Un bel exemple est donné par une telle spécificité des Ag membranaires des hématies dans le
système ABO des groupes sanguins.
- groupe O : substance H ou substance XIV (Phénotype Bombay) + fucose (glucosyl
transférase) correspond aux individus du groupe O.
La perméabilité osmotique
L'osmose est le mouvement net d'eau qui se produit entre deux solutions dont les
concentrations en solidité sont différentes, quand les solutions sont séparées par une
membrane perméable seulement à l'eau (membrane semi-perméable).
109
Transports actifs
Dans la perméabilité active, la cellule dépense de l'énergie. Dans ce cas, elle agit dans le sens
opposé des lois physiques. Ex : le transport du sodium et du potassium (Na+ K+) des acides
aminés se font activement.
Pompe Na+ / K+
Suivant les gradients normaux de diffusion:
Na doit entrer passivement et K+ sort passivement
endocytose est la pénétration des particules ou des liquides dans le cytoplasme par
invagination de la membrane.
- Phagocytose ou macropinocytose est l‘absorption de grosses molécules
- Pinocytose ou micropinocytose est l‘absorption de liquides.
- Exocytose : elle permet le rejet des corps dont la cellule n'a pas besoin. Ex :
déchets métaboliques ou des produits destinés à l'excrétion : hormone.
Mécanisme endocytose
111
La propriété fondamentale de toutes les cellules vivantes réside dans leur aptitude à croître et
à se diviser en donnant naissance à deux cellules filles qui héritent de la même identité que la
cellule mère. Croissance et division cellulaire représentent deux phases de la vie de la cellule,
deux phases de son cycle cellulaire.
Interphase : jusqu‘en 1950, les biologistes ne savaient rien sur ce qui se passait dans la
cellule entre deux mitose, à l‘interphase. L‘autoradiographie et les techniques de
112
synchronisation des cellules de culture, où elles se divisent en même temps, ont permis
l‘étude du métabolisme au cours de l‘interphase. Cette technique a montré que la réplication
de l‘ADN ne se fait pas pendant la prophase, mais pendant une période limitée de
l‘interphase.
L‘interphase comprend plusieurs stades : stade le G 1(Gap = intervalle) antérieur à la
synthèse de l‘ADN, le stade S qui est la synthèse de l‘ADN, le stade G2 qui sépare S de la
prophase.
Cette notion du cycle cellulaire est essentielle en pathologie et en thérapeutique, en
particulier, l‘efficacité d‘une chimiothérapie anticancéreuse dépend du moment du cycle
cellulaire. Toutes les cellules se divisent sauf les hématies, les cellules nerveuses et
musculaires squelettiques. Le cycle cellulaire est l‘ensemble des modifications qu‘une cellule
subit entre sa formation par division de la cellule mère et le moment où elle se divise elle
même. Le cycle cellulaire comprend l‘interphase (G 1, S et G2) et la Mitose qui est formée de
la prophase, la métaphase, l‘anaphase et la télophase.
INTERPHASE
Les chromosomes ne sont pas individualisés.
Le matériel génétique est sous la forme de chromatine.
Le centrosome (MTOC, Centre Organisateur de Microtubules) est composé de deux centrioles
perpendiculaires entourés de matériel péri centriolaire.
Phase G1: période qui sépare la fin de la mitose et le début la synthèse de l‘ADN. Sa
durée est fonction de la nature de la cellule. Exemple : une heure chez l‘embryon de 6
mois, un an dans le foie des mammifères. Sa durée diminue dans les cellules
cancéreuses. Les mécanismes de contrôle de la croissance et de la différenciation chez
les êtres multicellulaires sont liés à la machinerie de G 1. Cette phase régule le cycle
cellulaire. La cellule contrôle son environnement et sa taille qui double avant la phase
S. La cellule en fin de G1 peut interrompre sa progression et entrer en G0 où elle reste
des jours, des mois ou des années sans se diviser. G1 est une phase de synthèse
d‘ARN et de protéines. A ce stade chaque chromosome est formé d‘une molécule
d‘ADN.
Phase S : synthèse d‘ADN qui passe de 2N à 4N. On a synthèse des ARN des histones.
Phase G2 : est courte 4 à 5 heures, elle démarre dès la synthèse de l‘ADN.
113
5.2 La mitose :
Elle distribue de manière égale l‘ADN entre les cellules filles. Le processus est complexe
pour diverses raisons. Les organites cellulaires subissent des modifications. La mitose
intéresse tous les éléments nucléaires, la caryodiérèse et tous les éléments cytoplasmiques, la
cytodièrèse. La mitose est caractérisée par la spiralisation des chromosomes, apparition du
fuseau mitotique, disparition de la membrane nucléaire, séparation des chromatides au début
de l‘anaphase, répartition égale des chromosomes entre les cellules filles.
Fin PROPHASE
La membrane nucléaire disparaît.
Les chromosomes ne sont plus dans un noyau.
Ils sont emprisonnés dans la cage constituée par les fibres tutoriales.
METAPHASE
ANAPHASE
car ils sont guidés par la cage formée par le fuseau lui-même.
TELOPHASE
Les organismes pluricellulaires possèdent une grande originalité, celle de s'édifier eux-
mêmes grâce à la prolifération d'une cellule unique, l‘œuf, qui contient le programme de leur
développement. Celui-ci débute par la segmentation de l‘œuf fécondé ou zygote. C'est la
période à laquelle toutes les cellules se divisent activement et de façon à peu près synchrone
(population en croissance exponentielle). Des inégalités de durée entre deux divisions
apparaissent ensuite avec le temps dans la génération de cellules conduisant à l'établissement
d'une population cellulaire stable avec un renouvellement contrôlé des cellules.
Le paramètre essentiel ne consiste plus alors en la survie individuelle de la cellule,
mais en celle de l'organisme.
Exemple : les 10¹³ cellules du corps humains se divisent à des rythmes différents dont
la durée oscille entre quelques heures et quelques années. Certaines cellules cessent même de
se diviser :
- une cellule intestinale vit quelques jours ;
- une hématie vit une centaine de jours ;
116
Les cellules permanentes ou pérennes : qui après leur multiplication pendant l'embryogenèse,
ont perdu leur aptitude à la division. Certaines d'entre elles (cellules nerveuses cellules
musculaires cardiaques ou squelettiques) assurent le renouvellement de leurs constituants.
D'autres ont même perdu leur capacité métabolique (cellule du cristallin).
N.B. Ce vieux dogme de cellule pérenne vient d'être mis en cause. Le tissu nerveux du
cerveau et de la moelle de la souris adulte est capable, en culture, de produire de nouveaux
neurones sous l'influence d'un facteur de croissance, l'E.G.f. (Epidermal Growth Factor). Ces
expériences incitent à penser qu'il existe, dans le cerveau des mammifères, un petit
contingent de cellules souches totipotentes c'est-à-dire capables de donner naissance à
plusieurs types cellulaires.
Les chromosomes sont décrits à la métaphase. Ils sont bien condensés et ressemblent à des
bâtonnets. A ce stade, ils sont colorés et classés par taille.
Critères morphologiques :
la taille où, on a dans l‘espèce des grands, moyens et petits chromosomes
5.3 La méiose
La méiose est un phénomène de régulation qui rend possible la reproduction sexuée.
L'organisme animal est diploïde c'est-à-dire que les cellules possèdent deux chromosomes. La
réduction du nombre de chromosomes sexuels permet d'obtenir un organisme à 2n
chromosomes (diploïde) après fécondation.
La série de mitoses accompagnées d'une différenciation cellulaire c'est-à-dire que
chaque cellule a un rôle précis à faire. Ces divisions en lignées sont formées de cellules
diploïdes ou lignée somatique.
La lignée germinale 2n chromosomes va subir la méiose et donner des gamètes qui
sont les cellules sexuelles à n chromosomes. On a deux types de gamètes : gamètes mâles ou
spermatozoïdes et les gamètes femelles ou ovules.
Morphologiquement, les gamètes mâles et femelles sont différents. Il existe des
animaux qui sont à la fois mâles et femelles tels que les hermaphrodites, comme l‘escargot.
La méiose est formée de deux séries de divisions successives. Ces deux séries, sont
constituées par :
- une seule division chromosomique qui se fait pendant la 1ère division de la
méiose, c‘est la première division ou division réductionnelle. Le nombre de
chromosome passe de 2 n chromosomes à n chromosomes.
- et une deuxième division ou division équationnelle où le nombre de chromosomes
des cellules filles reste le même ; une cellule à n chromosomes va donner deux cellules à n
chromosomes.
118
Gamétogenèse ou Méiose
La gamétogenèse aboutit à la formation des gamètes. La spermatogenèse et
l'ovogenèse se déroulent chez des individus différents dans les espèces dites gonochoriques.
C'est la règle chez les vertébrés. Leur sexe est déterminé à la naissance génétiquement
par la nature. Les chromosomes sexuels symbolisés par X et Y. L'un des sexes est
homogamétique (XX) et ne forme qu'une catégorie de gamètes, c'est la femelle chez les
mammifères et le mâle chez les oiseaux. L'autre sexe est hétérogamétique (XY) et forme deux
catégories de gamète qui diffèrent par la nature d'un chromosome sexuel. les deux types de
recombinaisons possibles entre ces gamètes, à la fécondation, forment des oeufs à potentialité
de développement mâle ou femelle.
La différenciation des gamètes présente une assez grande uniformité de caractères
dans tout le règne animal.
Durée du cycle : le temps nécessaire à la transformation d'une gonie en gamète mûr est
un cycle. La spermatogenèse est plus courte que l'ovogenèse. Cette différence est la plus
marquée chez les vertébrés : un cycle de l‘ovogenèse peut s'étendre sur toute la vie sexuelle
de la femelle alors que un cycle de la spermatogenèse ne dure que quelques semaines.
Résultats de la méiose :
Un spermatocyte I donne après la méiose quatre spermatozoïdes identiques et
fonctionnels ;
Un ovocyte subit deux divisions réductionnelles très inégales quant à la quantité du
cytoplasme partagé entre les cellules filles. Une seule d'entre elles conserve toutes les
réserves cytoplasmiques et sera fonctionnelle. Les autres sont des globules polaires.
Déroulement de la méiose
Dans une gonie qui a cessé de se multiplier, l'ADN chromosomique se duplique
pendant la pré-prophase de méiose ou pré-leptotène. Deux divisions sans duplication
immédiate de chromosomes lui succèdent.
Première division: elle comprend quatre principales phases qui sont la prophase, la
métaphase, l‘anaphase et la télophase.
120
Diacinèse : condensation maximale des chromosomes. Les bivalents ne restent liés que
par les chiasmas.
On a un déplacement des chiasmas de façon progressive jusqu'à séparation complète à
la métaphase.
6.1 NOYAU
L‘existence d‘un noyau vrai (ADN génomique), est une caractéristique des cellules
eucaryotes. On peut l‘isolé par ultracentrifugation. C‘est un organite permanent de la vie de la
cellule interphasique qui précède la division cellulaire (mitose ou méiose) par la laquelle
chaque cellule acquiert une identité. En effet, au cours de la division cellulaire, le noyau perd
son individualité (membrane se fragmente), le nucléole disparaît, la chromatine se condense
afin d‘assurer un partage équitable du matériel génétique entre les cellules filles.
Pendant l‘interphase, on a dans le noyau :
la transcription des ARN qui donneront les protéines permetant la différentiation
cellulaire et les activités physiologiques.
La préparation de la division par la réplication de la l‘ADN dans les cellules appelées
à se diviser.
libèrent leurs produits de sécrétion sur toute la périphérie cellulaire, basal dans les
cellules glandulaires polarisées à l‘excrétion exocrine.
La chromatine :
Dans les cellules eucaryotes, le noyau contient l‘ADN associé aux protéines dites histones
pour donner la chromatine. Les histones contiennent beaucoup d‘acides aminés comme
arginine et lysine ayant des charges positives qui les lient solidement à l‘ADN.
124
Des protéines non histones existent et assurent diverses fonctions. Elles sont en petite
quantité.
ADN et histones forment la fibre nucléosomique qui est l‘unité chromatinienne. Le degré
spiralisation de cette unité donne deux aspects de la chromatine :
Euchromatine : la chromatine dispersée
Hétérochromatine : la chromatine condensée.
La fibre nucléosomique
Elle est la conséquence répétitive de sous unités globulaires, les nucléosomes reliés par un
lien flexible d‘ADN connecteur. Extrait et condensé, l‘ADN est sous forme de collier de
perles. Les perles nucléosomiques sont Discoïdes.
Le nucléole
Le nucléole est le site de production des ribosomes. Il en résulte de mise en activité dans la
cellule interphasique de un ou plusieurs segments d‘ADN dits organisateurs nucléolaires. Ils
contiennent les gènes contenant l‘ADN des ribosomes.
A l‘interphase, les organisateurs nucléolaires sont situés au niveau d‘une constriction
secondaire subterminale, un, (amphibien), ou plusieurs, (5 chez l‘homme) chromosomes.
Structure du nucléole
Elle comprend trois régions identifiables au TEM.
un composant fibrillaire claire constitué d‘ADN de l‘organisateur nucléolaire.
Un composant fibrillaire dense, entourant le premier, est formé de fibres
ribonucléoprotéines (RNP) de 5 nm de diamètre qui correspond aux transcrits
primaires. C‘est la partie active du nucléole. Là, la protéine histone 1 est remplacée
par la nucléoline, protéine qui déroule l‘ADN pour la transcription.
Un composant granulaire périphérique, qui est la zone de stockage des préribosomes,
particules de 15 nm de diamètre.
Organisation du nucléole
La structure du nucléole est toujours en contact avec la chromatine en motte. La taille dépend
de son activité. Son volume dépend surtout de la composante granulaire périphérique. Le
nucléole est absent ou est très petit dans les cellules quiescentes, très volumineux dans les
cellules qui font la synthèse des protéines.
125
Le suc nucléolaire
Il est comme le cytosol un gel riche en cations, (Ca++, Na+ ; Mg ++). Il contient tout les
enzymes et les précurseurs nécessaires à la synthèse des acides nucléiques et des nucléotides
riches en énergie.
Les mitochondries sont des organites de toutes les cellules aérobies, dont le rôle fondamental
est la mise en réserve sous d'ATP l'énergie d'oxydation enzymatique des molécules nutritives.
Au microscope optique, on note que les mitochondries ont une dimension qui varie de 1 à 12
, mais fréquemment entre 0,5 et 1.
Leur forme est aussi diverse : globulaire ou filamenteuse. La forme varie avec la position de
la mitochondrie dans la cellule et avec la PH la pression osmotique du milieu. Les
mitochondries sont animées et peuvent se fragmenter. La forme varie avec la position qu'elles
occupent dans la cellule. Dans les entérocytes, les mitochondries sont filamenteuses au pôle
apical et granulaire au pôle basal.
Leur forme dépend de la pression osmotique et le PH du milieu. A PH acide, le chondriome
(ensemble des mitochondries) tend à devenir vésiculaire.
Au microscope électronique, la structure des mitochondries semble universelle quelle
que soit les cellules dont elle proviennent.
La mitochondrie est constituée de deux systèmes membranaires : le premier système
est la paroi de la mitochondrie qui comprend deux membranes, l'une externe et l'autre
interne, séparée par la chambre externe ou espace clair.
Le deuxième système comprend l'ensemble des crêtes de la mitochondrie et d'une chambre
interne ou matrice.
La paroi de la mitochondrie : elle est formée par les deux membranes à savoir la
membrane externe et la membrane interne. On peut isoler les deux membranes par
fractionnement des mitochondries.
A l'aide d'une solution hypotonique ou dans une solution digitonine, on fait éclater la
membrane externe sans effet sur la membrane interne.
Une centrifugation sépare donc les deux membranes.
La rupture ensuite de la membrane interne peut se faire à l'aide d'ultrason.
La membrane externe : 5 à 7 nm d'épaisseur et sa structure est semblable à l'ensemble des
membranes cellulaires = un feuillet clair entre deux feuillets sombres.
127
La membrane interne a même épaisseur que la membrane externe. Son aspect varie avec les
techniques de cryodécapage. Elle est faite d'unités tripartites.
Les crêtes des mitochondries sont les invaginations de la membrane interne qui donnent les
crêtes.La forme et l'implantation des crêtes sont variables. On a des crêtes courtes, longues,
transversales ou communicantes, bifurquées etc.
La membrane interne des crêtes est composée d'unités tripartites (2000 à 4000 unités par nm2
soit 104 à 105 par mitochondrie) ou d'un double feuillet lipidique où s'enfoncent des protéines
globulaires (modèles en mosaïque de Singer et Nicolson).
La membrane est isolée en unités par les ultrasons. Isolées, elles forment des vésicules. Les
têtes saillent vers le milieu ambiant et non vers le centre de la vésicule. Leur orientation est
l'inverse de celle qu'elles ont dans la mitochondrie.
L'existence des unités tripartites est contestée par certains chercheurs. La technique de
coloration négative, brutale entraîne des artefacts et le cryodécapage découvre une texture
globulaire. Les particules sphériques de 8 à 10 nm sont dans l'épaisseur de la membrane. Le
modèle en mosaïque et le modèle tripartite ne s'opposent pas ; sinon qu'en apparence. En effet
le nombre de particules globulaires est le même que d'unités tripartites. Les particules intra
membranaires seraient la traduction morphologique in vivo des unités triparties.
La chambre interne ou matrice est limitée par la membrane interne et les crêtes. C'est une
matrice finement granuleuse. Sa nature est fonction de l'activité de la mitochondrie. Elle
contient de l'ADN, RNA de mitochondrie, des grains qui sont des cations (Mg++, Ca++).
La phosphorylation des glucides, protides, lipides donne l‘acétyl COA qui entre dans le cycle
de Krebs.
La décarboxylation et la déshydrogénation de l‘acétylcoA (CH3 - C - S – COA) se réalise
dans la chaîne respiratoire pour aboutir à la formation des électrons, des ions H+ et de
l‘énergie sous forme d‘ATP.
La décarboxylation et déshydrogénation se font dans la matrice de la mitochondrie. Le FAD
(Flavine adénine dinucléotide) et le NAD (Nicotinamide adénine dinucléotide) interviennent
dans cette opération.
129
La formation de novo
la différenciation à partir de membranes préexistantes
la division de mitochondries existantes
Les deux premières hypothèses, n'ont pas pu être démontrées, mais des expériences réalisées
sur une souche de champignon sont en faveur de la troisième hypothèse.
La souche Neurospora crasa est cultivée en présence de la choline radioactive.
- La choline est incorporée dans les lécithines des phospholipides membranaires.
- Les souches sont ensuite lavées et remises dans une culture ou la choline est non
radioactive
- la distribution des grains d‘argent qui témoigne le marquage radioactif pourrait se
faire de trois façons :
Prenons une mitochondrie contenant quatre grains radioactifs :
La distribution de ces grains au cours de la biogenèse des mitochondries permet l'émission de
trois hypothèses.
* Si les mitochondries se forment de Novo, la moyenne des grains de la population des
mitochondries marquée sera fixée.
* Si les mitochondries se forment à partir des membranes normalement marquées, cela
va augmenter le nombre total de grains
* Si les mitochondries se forment par division la moyenne des grains va baissée;
Destruction des mitochondries : les vieilles mitochondries sont détruites. Elles perdent les
crêtes, la membrane et matrice qui se répandent dans le cytoplasme. Elles peuvent êtres
détruites par phagocytose dans les vacuoles
Un lysosome
hyperbare, endotoxine), physiques (particules de silices, étain, zinc), des microbes (virus).
Cette destruction entraîne des maladies telles que les Pneumoconioses dues à la silice
(mineur).
Les streptococcies (Streptocoques) Lyse la membrane des lysosomes et libère des enzymes.
Les Thésaurismoses génétiques
Les maladies génétiques dues à l‘absence d‘enzymes qui dégradent des substances données.
Ainsi on a accumulation de ces substances.
Rôle nutritif :
Digestion à cause de ses enzymes
Dégradation (rôle nutrition)
Rôle de défense :
Phagocytose des corps étrangers qui pénètrent dans la cellule
Digestion des particules est la première activité des lysosomes. Les déchets sont
englobés dans des vacuoles où ils sont digérés et rejetés hors de la cellule.
la cellule par autophagie, dégrade certains de ses constituants pour récupérer des
particules qui sont réutilisées: dégradation de vieilles mitochondries, REG.
Fragilisation de la membrane
- inflammation locale : ex : la silicose qui est une maladie des mineurs
C‘est quand un métal rentre dans la plèvre des poumons.
- les lysosomes vont essayer de la phagocyter mais le métal qui est sous forme de
cristaux de silice déchire les membranes des lysosomes et provoquer une maladie grave, les
pneumoconioses (silice chez les mineurs) ; Streptococcie lyse de la membrane des lysosomes.
Goutte : chez les gens richement nourris, on a formation des urates sodiques qui donnent des
douleurs au niveau des articulations. Ces douleurs sont dues à la libération des enzymes des
lysosomes qui veulent dégrader les déchets.
Taille : elle varie beaucoup aussi ; et est très importante dans les cellules glandulaires
et les cellules nerveuses et petites dans les cellules musculaires. La taille de l'appareil de
Golgi varie avec le cycle cellulaire : très développée dans l'activité et petite dans les cellules
en repos.
La position de l'appareil de Golgi : elle est relativement fixe pour chaque type de
cellules.
- cellule d'origine ectodermique : l'AG est polarisé, placé entre le noyau et la surface
de l'épithélium.
- cellule exocrine : polarisation de l'AG placé entre le noyau et le pôle apical ou
excréteur.
- cellules endocrine : la disposition est variable
le dictyosome
La citerne, unité de base du dictyosome est un compartiment aplati et fenêtré ; elle
est limitée par des membranes lisses. Son diamètre varie entre 0,5 à 1 m.
le dictyosome est système lamellaire constitué par l'empilement de plusieurs
citernes ou saccules. Le nombre de citernes varie entre 5 et 8 et peut atteindre ou
dépasser 30.
Il existe un espace de 10 à 15 nm entre deux citernes voisines. L'Appareil Golgi est dépourvu
de ribosome, glycogène de même que le hyaloplasme qui entoure chaque dictyosome.
Chaque dictyosome possède deux faces entre lesquelles se placent les citernes
empilées :
- face cis (convexe) en rapport avec le réticulum endoplasmique et les vésicules de
transition.
- une face trans (concave) en rapport avec les vésicules ou vacuoles de sécrétion
Les membranes qui enveloppent les sécrétions proviennent des bords dilatés des saccules de
golgi. Ces membranes sont semblables à la membrane plasmique car les bords dilatés ont une
organisation asymétrique. C'est en fait la place luminale qui par exocytose constitue ces
membranes, or celle-ci est formée de glycolipides et glycoprotéines.
Nous pouvons noter également l'absence dans ces membranes les enzymes des citernes de
Golgi : phosphatase acide, sulfo et glycosyl -transférase.
Donc les bords dilatés des citernes Golgi qui donnent l'emballage des grains de sécrétion sont
une sous-catégorie de la membrane de Golgi. Ces membranes transfèrent par leur composition
141
Les glycosylations
La glycosylation est la fixation de chaînes glucidiques latérales sur une molécule protéique.
Mécanisme de la glycosylation démarre dans le REG et continue au cours du transfert vers
l'appareil de Golgi, dans lequel elle se termine.
Les glycoprotéines restent reliées à l'Appareil Golgi pendant l'opération. Cela est dû au fait
que les enzymes de transfert sont situés là selon une séquence précise. La galactosyl
transférase, fucosul et sialyl-transférase sont dans la face luminale et disposés selon un ordre
de séquence d'accrochage des sucres : (le fucose est pré-terminal et l'acide sialique est
terminal).
Comme destination des glycoprotéines, on a :
Les glycoprotéines intracellulaires, exemple celles des enzymes des lysosomes
Les glycoprotéines extracellulaires qui compensent les glycoprotéines de surface et les
glycoprotéines excrétées.
Hypothèse de Novikoff : Les lysosomes primaires se formeraient dans une zone bien
localisée du système (dénommée GERL). Les hydrolases se seraient transportées du REG
dans une citerne dépendant du REL situé sur la face trans. EN somme la zone spécialisée
serait une zone spécialisée du REL et non pas la face Trans. Cette zone par bourgeonnement
donne naissance aux lysosomes primaires.
Arguments opposés à la notion de zone spécialisée : on admet que les produits de sécrétions et
les enzymes seraient contenus dans la même citerne. De plus, si les enzymes des lysosomes
sont marquées par des isotopes radioactifs le marquage de toutes les citernes golgiennes.
Généralisation : La plupart des protéines sont sécrétées sous une forme inactive : pro-protéine.
Ces pro-protéines sont converties en protéines sécrétoires dans l'appareil de Golgi sous
l'influence des protéases golgiennes.
Le nucléotide : Le centre des péroxysomes de nombreuses espèces est occupé par une
structure dense appelée le nucléotide. Il est constitué de plusieurs tubules qui sont soit unis
étroitement en formation dense ou disposés autour d'un espace constituant la paroi d'un tubule
secondaire.
Le nucleoïde
Structure des cristalloïdes des péroxysomes des cellules hépatiques de rat. Ils sont constitués
de faisceaux de cylindres parallèles.
La plaque marginale
Définition : la plaque marginale est une structure plate, épaisse, linéaire disposée à la
périphérie du péroxysome. Elle est séparée de la face interne de la membrane par un espace
étroit pur dense au rayonnement électronique.
144
La plaque existe dans les péroxysomes de foie et rein de nombreux primates et dans d'autres
familles animales. Elle n'est pas constante. La plaque marginale est très dense aux è, elle est
homogène et légèrement plus épaisse que la membrane du péroxysome (8,5 nm).
Fonctions du péroxysome
Les enzymes du péroxysome sont constitués de :
La catalase qui transforme le péroxyde d'hydrogène en molécule d'eau. Le mécanisme
fait intervenir un donneur de H2 ou une 2e molécule de peroxyde d'H2
ou
ou
catalase
H
2 R - C - COOH + O2 ----------------------2 R - C - COOH + 2 H20
OH O
uricase
acide urique---------------------------Allantoïne + CO2 + H20
Cette réaction se fait chez tous les mammifères sauf chez les primates. Les enzymes, catalase,
uricase proviennent du hyaloplasme.
Biosynthèse
Les peroxysomes se forment par bourgeonnement du REL. Sa membrane est synthétisée par
REG qui ordonne aussi les protéines et les lipides.
146
Le hyaloplasme
C'est un milieu hyalin et homogène où baignent les organites cellulaires. C'est un milieu
aqueux où on a toutes les substances du métabolisme (glucide, lipide, protides, ARNm, ARNt,
ribosome, ions, etc.). Il correspond au cytosol, dernière phase obtenue après les
ultracentrifugations différentielles.
- Microtubules de 250
Mouvement cellulaire
On a deux sortes de mouvement dans la cellule. Toutes les cellules ont le pouvoir de se
déplacer par rapport à leur milieu.
- déplacement par rapport au milieu :
. Amiboïde
. Flagellaire
. Ciliaire
- Mouvement intracellulaire : c'est la migration des organites = mouvement lors de la
mitose, contractions (vacuole pulsatile).
Le cytosquelette
Le cytosquelette comprend des filaments communs à toutes les cellules (les filaments d'actine,
micro filaments de myosine) et des filaments intermédiaires spécifiques de certaines cellules:
micro filaments de vimentine, de desmine et de cytokératine.
La myosine
La myosine peut prendre plusieurs états à savoir les notées A, B et sous l‘action d‘enzymes
donner la mérmyosine légère, la méromyosine lourde et les sous fractions S1 et S2.
Elle comprend :
- la méromyosine légère qui est le corps du filament et
- la méromyosine lourde qui représente des ponts tournés vers l'extérieur
Ces méromyosines lourdes sont disposées en une hélice dont le pas est de 42,9 nm et les
unités S1 sont séparées les unes des autres de 14,3 nm..
La longueur des filaments varie avec le type de cellule :
- filaments courts dans les cellules nm musculaires
- filaments longs, 1,5 m dans les cellules musculaires
Mécanisme de contraction: les mouvements de contraction ou de relaxation ne modifient pas
la longueur des filaments. On a un glissement des filaments d'actine par rapport aux filaments
de myosine. Le segment S1 de la méromyosine lourde se fixe sur le site récepteur de l'actine
pour former un complexe d'actomyosine. Cette combinaison nécessite qu‘une molécule
d'ATP qui se fixe sur la myosine et que les sites d'attachement de l'actine, soit démasqués par
le Ca++. Le Ca++ se fixe sur la troponine et déplace la tropomyosine qui cache le site récepteur.
Le pivotement de la tête de myosine entraîne le glissement de l'actine. Ce mouvement
hydrolyse de l'ATP fixé sur le site catalytique de la myosine.
Le segment S1 de la myosine ne se déplace de l'actine que si une nouvelle molécule d'ATP
s'y fixe.
La relaxation se produit lorsque le Ca++ abandonne la troponine : la tropomyosine se déplace
et marque à nouveau le site d'attachement de l'actine sur la myosine
Les microtubules : ce sont des organes cellulaires qui forment le cytosquelette intervenant
dans la mobilité cellulaire, la différenciation morphologique, le maintien de la forme de la
cellule et enfin intervient le transport des substances.
On classe les microtubules en deux groupes :
microtubules labiles : elles sont libres. On les identifie par fixation aux
aldéhydes. La colchicine et vinblastine les dépolymérise disparition.
On les trouve dans le cytoplasme, les asters des centrioles, le fuseau
achromatique, axones cellulaires.
Les microtubules stables, sont résistantes à tous les fixateurs, à la
colchicine ou la
vinblastine, à des températures 4°C. Ils sont intégrés dans les
centrioles, axonème
cils, flagellés.
Les microtubules sont formés de proto fibrilles polymères appelés Tubulines. Il y a des
tubulines α et . Les monomères forment les tubulines et la nature chimique de ces
monomères est différente selon que c'est les tubulines & et .
La stabilité ou non des microtubules ne dépend pas de la nature même des polymères qui les
constituent, mais surtout des protéines qui sont associées aux tubulines. Les microtubules
diffèrent par leurs protéines associées.
- La polymérisation, favorisée par la présence du GTP, du Mg++ débute à partir d'un
germe de nucléation en forme d'anneau. Les tubulines s'assemblent pour donner les proto
filaments qui forment un cylindre = microtubule. Le germe porte le nom, in vivo, de centres
151
organisateurs : ils sont associés aux centrioles, aux corpuscules basaux, aux chromosomes. Il
s'agit de microtubules préexistants ou d'un pool de tubulines globulaires.
- Cils ou flagellés
Exemple de cellule dans l'organisme humain. Une coupe transversale d‘un cil montre deux
tubules centraux et 9 doublets ayant des bras.
Une coupe transversale d'un cil donne :
- 2 tubules centraux
- 9 doublets de tubules ayant des bras.
Organisation moléculaire des microtubules
C'est un cylindre creux formé de 13 proto filaments Un proto filament est formé de
polymères de protéines globulaires appelées tubulines. Les tubulines sont en équilibre
dynamique Elles se déplacent et sont remplacées aussitôt. Dans le cas de doublets c'est-à-dire
les microtubules qui portent des bras, ces bras correspondent à des enzymes appelés encore
des dynéines.
Les fonctions des microtubules : comme nous le savons, les microtubules ont des rôles
importants dans la vie cellulaire. Ils interviennent dans la mobilité, la différenciation : la
division, le transport de substance et le maintien de la forme des cellules.
Pour illustrer ces multiples fonctions nous citerons :
- Le rôle des microtubules dans les déplacements des chromosomes au cours de la
mitose (fuseau achromatique).
- Migration de substance dans les cellules, le cas de cellules qui contiennent des
pigments.
Mélanosomes
A. Conditionnent la disposition B. Pigments agrégés au centre
radiaire du pigment de la cellule qui ne contient
plus de microtubules.
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