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Rapport de Stage de
Perfectionnement
Tunisie Telecom
Unité Gestion des Services Kasbah
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Rapport de Stage Tunisie Telecom
Remerciement
Je tiens aussi à remercier le chef de service du bureau d’études ainsi que les
membres de la salle de transmission et les équipements de rattachement de Kasbah pour
leurs collaborations.
Ainsi qu’à tous ceux qui m’ont directement ou indirectement aidé à élaborer ce
travail.
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Sommaire
Introduction général ……………………………………………………………………………………………..page 6
A) Présentation de Tunisie Telecom ………………………………………………………………….page 7
1) Aperçu général ………………………………………………………………………………………..page 7
2) Activités de l’office de Tunisie Telecom ……………………………………………………page 7
A) Centre de Service Clientèle (CSC) ………………………………………………………………….page 7
I) Introduction ………………………………………………………………………………………….….page 7
II) Hiérarchie d’un réseau de lignes d’abonnés ……………………………………….…….page 8
1) Répartiteur Général …………………………………………………………………….……...page 8
2) Sous Répartiteur ………………………………………………………………………..………..page 9
3) Point de concentration ……………………………………………………..………………...page 9
4) Câblage …………………………………………………………………………………….………..page 10
a) Câble de transport ………………………………………………………………………..page 10
b) Câble de distribution …………………………………………………………………….page 10
c) Câble de branchement …………………………………………………………………page 10
I) Missions …………………………………………………………………………………………..page 11
1) Fondamentaux du travail au CSC ……………………………………………………….page 11
2) Installation de lignes ………………………………………………………………………….page 11
3) Dérangements …………………………………………………………………………………..page 12
a) Dérangements ………………………………………………………………………………page 12
b) Comment relever le dérangement ……………………………………………….page 13
A) Unité de Gestion d’Abonnés (UGA) …………………………………………………………….page 13
I) Introduction …………………………………………………………………………………………..page 13
II) Composition …………………………………………………………………………………………..page 13
1) Répartiteur Général …………………………………………………………………………..page 13
2) Table d’essai ………………………………………………………………………………………page 14
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Introduction Général
D'après des statistiques datant de Septembre 2015, il s'appert que le taux de
pénétration de la téléphonie et de l'internet mobiles en Tunisie sont respectivement
129.2% et 56.2%. Des taux qui démarquent la Tunisie des autres pays du continent
Africain.
Leader du secteur des télécoms en Tunisie, l'opérateur historique a établi un ensemble de valeurs
plaçant le client au centre de ses priorités. L’adoption de ces valeurs se traduit en particulier par une
amélioration continue des standards de l’entreprise et de la qualité des services. Tunisie Télécom
compte dans ses rangs plus de 6 millions abonnés dans la téléphonie fixe et mobile, en Tunisie et à
l’étranger. Elle joue en outre un rôle important dans l’amélioration du taux de pénétration de
l’Internet en Tunisie, ce qui lui permit d’atteindre le nombre 140 000 abonnés à la toile à la fin du
mois d’avril 2008. Tunisie Télécom a 24 directions régionales, 80 Actel et points de vente et de plus de
13000 points de vente privés. Elle emploie plus de 8000 agents.
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1) Répartiteur Général
Il s’agit d’un bâti en métal composé de deux divisions ou faces, une du coté central et l’autre du
coté abonné. Le coté central est formé par les réglettes horizontales constituées de broches métalliques et
correspondantes au numéro de téléphone de l’abonné.
Le coté abonné comporte des réglettes verticales où sont raccordées les lignes extérieurs qui sont
appelées têtes. Chaque tête contient 112 paires (et donc 112 abonnés) réparties sur 16 amorces
contenants chacune 7 paires.
Ces deux cotés sont reliés entre eux par des jarretières. Ainsi à chaque abonné va correspondre
un numéro, une tête, une amorce et une position (couleur) spécifiques.
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2) Sous Répartiteur
Le sous répartiteur est une armoire implantée sur la voie publique, situé entre câbles de
distribution et câbles de transport ou entre deux câbles de distribution ; c’est un organe de
raccordement qui relie le répartiteur aux PC, c’est à l’intérieur de celui-ci que seront éclatés les câbles
de transport en câble de distribution ou autrement dit des câbles de grande capacité en câbles de
capacité inférieure grâce au fils jarretières.
3) Point de concentration
Les points de concentration (PC) sont des boîtes installées sur les poteaux ou sur façade ou
comme réglettes à l’intérieur du local. C’est aussi l’endroit où viennent se raccorder les câbles de
branchement d’abonnés.
On distingue deux types de PC selon la capacité :
- PC à 7paires : utilisés pour les quartiers de logement normal.
- PC à 14 paires : utilisés pour les grands bâtiments ; immeubles ; hôtels…
- Un PC comporte 8 paires mais au moment de leur utilisation on laisse toujours une de
ces paires non branchée pour l’utiliser comme réserve pour le cas urgent.
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Le principal rôle de PC est de relier les câbles de distribution avec les câbles de branchement en
divisant les paires des câbles et les envoyant chacune à un abonné, elle permet aussi de localiser les
défauts soit côté abonné soit côté sous répartiteur S/R.
Raccordement : La boite de distribution comprend à sa partie inférieure un orifice conçu pour la
pénétration du câble de distribution. Une réglette inférieure la divise en deux parties la première
permet sur sa face arrière de raccorder sur les broches à vis des conducteurs du câble de distribution et
la deuxième, sur sa face avant, qui permet le raccordement sous ces bornes à vis des câbles à paires
(5/9) desservant les abonnés.
4) Câblage
On distingue trois types de câbles :
a) Câble de Transport :
Ces câbles proviennent directement du répartiteur général pour arriver finalement au sous
répartiteur de son côté transport.
b) Câble de Distribution
Ces câbles relient le sous répartiteur (de son côté distribution) au point de concentration. Ces
câbles sont utilisés par ailleurs dans le cas d'une tête directe, i.e. un abonné se localisant relativement
aux alentours du répartiteur général (une distance approximative de 600 m).
c) Câble de Branchement
Ces câbles partent du point de concentration jusqu'au poste de l'abonné.
I) Missions
1) Fondamentaux du travail au CSC
Code Couleur pour les câbles téléphoniques
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- On appelle paire l'ensemble de 2 fils torsadés ensemble. La mise en paires permet de limiter la
diaphonie entre les fils ainsi que de les protéger des perturbations électromagnétiques extérieures.
- Chaque paire est composée d'une couleur et d'un accompagnant. L'amorce 1 et 2 ont pour
accompagnant le gris et l'incolore et l'amorce 3 et 4 ont pour accompagnant l'orange et le violet.
1) Installation de Lignes
** Donnés clés:
Outre les coordonnées de l'abonné, on retrouve principalement :
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2- Ordre de travail : Nouvelle installation (NIS) / Reprise d'abonnement (RA) / Transfert (TR)
4- Indique le nombre de socle de transport, le numéro de l'amorce ainsi que le numéro de pair.
5- Indique le nombre de socle de distribution, le numéro de l'amorce ainsi que le numéro de pair.
- Au niveau du SR : On repère le socle de transport et celui de distribution pour ensuite poser les
jarretières.
-Jarretières posées, on vérifie l'existence d'une tonalité à l'aide d'un poste téléphonique connecté au sous
répartiteur.
-On appelle le numéro du téléphone fixe indiqué dans l'ordre de travail pour voir si l'appel est transféré
vers notre poste téléphonique relié au sous répartiteur. Il s'agit d'une étape pour vérifier que les données
indiquées dans l'OT sont correctes.
- Au niveau du PC: on pose un câble 5/1 pour faire rejoindre la ligne téléphonique jusqu'au domicile de
l'abonné.
- Au niveau du domicile de l'abonné: on fait la connexion du câble 5/1 avec un câble gris par un
domino.
1) Dérangements
a) Dérangements rencontrés lors du stage
Ce dérangement se dévoile dans le cas d’une coupure accidentelle de câble et
Isolement
ceci fait que le courant n’atteint plus l’appareil.
Normal à
Il n’y a plus de dérangement sur la ligne.
l’essai
Intervention de l'équipe: on se dirige vers le PC (dont la localisation est indiquée dans l'avis de
dérangement). Tout en se servant d'un poste téléphonique directement relié à la position de l'abonné sur
le PC, l'équipe teste la présence d'une tonalité.
L'existence d'une tonalité : ceci indique que le dérangement est issu du domicile de l'abonné
(reste à vérifier l'issu du dérangement: câble 5/1, poste téléphonique...)
La non existence d'une tonalité: ceci implique que le problème provient du répartiteur général
et donc l'équipe du CSC renvoie le dérangement vers la table d'essai .Ensuite des tests sont
menés au niveau du SR pour peut-être permuter une paire avec une autre.
II) Composition
1) Répartiteur Général
Cet organe est implanté pour :
Protéger les équipements contre les surcharges via des modules parafoudres insérés dans les têtes.
Déconnecter les lignes par exemple suite à des réclamations de résiliation, de transfert etc..
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** Réglettes verticales : Ces réglettes comportent les lignes du réseau téléphonique. Une réglette
verticale est composée de 16 amorces avec 7 paires sur chacune ; ce qui fait un total de 112 paires.
** Réglettes horizontales: ces réglettes sont reliées au central où aboutissent les câbles de
raccordement des équipements individuels.
1) Table d’essai
La table d'essai est un équipement qui permet de déterminer la nature des dérangements sur les
lignes d’abonnés à partir du répartiteur général. Après traitement, les demandes sont aiguillées vers le
CSC soit sous la forme d'ordres de travaux ou d'avis de dérangement.
2) Système informatique
Les réclamations sont reçues par l'UGA grâce au système informatique implanté dans l'unité et
qui offre principalement deux applications : le GIS et le Workflow
a) GIS
- Le GIS (Geographic System Information) est un système d’information conçu pour informatiser
des travaux d’étude d’un nouveau projet de réseau téléphonique ou d’une nouvelle installation d’un
réseau téléphonique.
- Ci-dessous quelques captures d'écran pour couvrir un peu le mode de fonctionnement de
l’application.
1- Panneau de connexion : Chaque membre de l'équipe de l'unité UGA dispose de son propre nom
d'utilisateur et mot de passe qu'il doit entrer pour pouvoir accéder à l'application.
2- Ouverture d’un réseau : L'application étant accessible, un réseau doit être sélectionné selon la
position géographique du répartiteur général.
3- Consultation des demandes : Une fois l'application est lancée et le réseau est sélectionné, le menu
consultation permet de contrôler les ordres de travaux parvenus à l'unité. Les trois principaux ordres de
travaux, fréquemment consultés lors de mon stage, étaient : nouvelle installation, transfert et reprise
d'abonnement.
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4. Consultation par numéro d’abonné : Les demandes peuvent être filtrées selon différents critères dont
le numéro de l'abonné. En cochant la case "Demandes avec numéros affectés entre", les ordres de
travaux du jour seront affichés dans la liste déroulante à droite.
b) Workflow
- Un workflow, ou flux de travaux, est la représentation d'une série de tâches ou d'opérations effectuées
par une personne, un groupe de personnes, un organisme, etc…
- L'utilisation principale de l'application workflow dans l'unité UGA est le suivi des ordres de travaux
(suivi des OTs) concernant l'ADSL. Les tâches peuvent être une déconnexion de jarretière (suite à une
demande de résiliation), un tirage de jarretière (suite à une demande suspension provisoire), un
transfert de réglettes ADSL etc…
- Une autre fonctionnalité rencontrée lors du stage est le parc ADSL: une fois le numéro fixe de l'abonné
est entré, les informations concernant son abonnement ADSL sont affichées.
I) Matériel Utilisé
A) La Transmission
I) Centre de Transmission
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Cette unité a pour fonction d’assurer la liaison entre les centraux de commutation qui appartiennent à
la même zone à couvrir. Ces liaisons sont souvent à très grande distance d’où le nom LGD.
Le centre des Lignes de Grandes Distances assure plusieurs tâches dont on cite:
-Le test des lignes de transmission lors des constructions ou en cas de dérangement (L'équipe
reçoit une notification par SMS ou par mail dans le cas d'un dérangement).
-Changement du trafic sur des liaisons qui présentent des risques de rupture.
Initialement développé dans les années 1970 pour les lignes numériques à longue distance
(LGD), le câble coaxial a depuis été remplacé pour cette application par la fibre optique.
Actuellement, on trouve principalement des câbles coaxiaux dans les applications suivantes :
Entre l'antenne TV et le poste de télévision.
Dans le réseau câblé urbain.
Dans les câbles sous-marins et les liaisons téléphoniques.
1) Faisceau Hertzien
Le faisceau hertzien est un support de transmission qui utilise les ondes radioélectriques de
fréquence élevée (micro-ondes) pour établir une liaison entre un émetteur et un récepteur. Son
avantage majeur est qu’il n’exige pas de câbles car l’envoi et la réception de données se font par
l’intermédiaire d’une onde électromagnétique.
2) Fibre optique
La fibre optique est un fil en verre ou en plastique de très faible diamètre, ayant la propriété de
conduire la lumière.
C'est un câble qui offre un débit largement supérieur à celui offert par un câble coaxial ou une
paire torsadée.
Les fibres monomodes: utilisées dans les réseaux longues distances (transocéaniques par
exemple).
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Les fibres multimodes: les premières à avoir été inventées, conviennent aux courtes distances ou
aux bas débits.
Tunisie Télécom est en cours de développer son réseau FTTH (Fiber To The Home ou fibre jusqu'à
la maison) qui est un réseau dont la partie terminale est composée de fibre optique. Ce système est plus
performant que le réseau ADSL.
I) Techniques de Transmission
1) PDH
- La hiérarchie numérique plésiochrone (PDH) est une technologie utilisée dans les réseaux de
télécommunications afin de véhiculer les voies téléphoniques numérisées.
- Le transfert de données est basé sur un flux à 2 048 kbit/s. Pour la transmission de la voix, ce
flux est séparé en 30 canaux appelés intervalles de temps de 64 kbit/s et 2 canaux de 64 kbit/s utilisés
pour la signalisation et la synchronisation.
- Le débit exact des données dans le flux de 2 Mbit/s est contrôlé par une horloge dans
l'équipement générant les données.
- Afin d'amener plusieurs flux de 2 Mbit/s d'un point à un autre, ils sont combinés par
multiplexage en groupes de quatre. Cette opération consiste à prendre 1 bit du flux 1 suivi d'un bit du
2, puis le 3 et enfin le 4. L'équipement émetteur ajoute également des informations permettant de
décoder le flux multiplexé.
E2 correspondant à 8 Mbit/s
E3 correspondant à 34 Mbit/s
E4 correspondant à 140 Mbit/s (le plus haut débit normalisé)
L'utilisation du PDH se limite le plus souvent à 140 Mbit/s après quoi on lui préfère la SDH.
1) SDH
- Jusqu'aux années 90, les réseaux de transmission utilisaient la technologie PDH. Cependant, cette
dernière présentait des inconvénients. On en cite le multiplexage bit à bit de la trame qui implique
l'impossibilité d'accéder à un niveau inférieur sans démultiplexage. Le deuxième inconvénient concerne
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la compatibilité. Avec la technologie PDH, deux hiérarchies de différentes normes ne peuvent pas être
interconnectées qu'au travers d'équipements intermédiaires.
- La technologie SDH émerge et résout ces limites. Elle offre la possibilité de transmettre dans une même
trame des services de types et débits différents, telles que les conversations téléphoniques, les données
informatiques, notamment Internet, et la vidéo numérique.
- Pour la norme SDH, les niveaux sont organisés hiérarchiquement en STM-n (Synchronous Transport
Module, niveau n).
- Les réseaux SDH les plus déployés sont aujourd’hui des réseaux STM-1 (155 Mb/s), STM-4 (622
Mb/s) et STM-16 (2.5 Gb/s).
- Afin de conserver toutes les informations d’un signal analogique original, en vue de sa numérisation,
il est nécessaire de l’échantillonner à un intervalle régulier avec une fréquence supérieure à deux fois la
fréquence maximale (théorème de Shannon). Si nous prenons la voix dont la bande passante est environ
de 300-3400 Hz, il faut donc l’échantillonner à 8 KHz. Or, 1 / 8 KHz = 125 μs, est bien le temps de base
de la trame synchrone émise par SDH, chaque trame étant composée de 9 fois 270 octets (2430 octets).
D'où le débit du STM-1: 9*270*8*8000 = 155.52 Mb/s
Une trame SDH se compose d’un en-tête appelé SOH (Section Over Head) de 81 octets, qui
contient toutes les informations relatives à la structure de la trame ainsi que les données relatives à la
signalisation. Au sein de la trame, les données utiles sont placées dans des conteneurs virtuels VC
adaptés à leur débit. Les signaux à transporter proviennent de liaisons qui peuvent être synchrones ou
asynchrones. Pour faciliter leur transport on accumule dans un VC (Virtual Container). Il y a différents
conteneurs virtuels pour chaque type de signaux à transmettre. Par exemple pour le STM-4, on associe
le VC-4.
Un conteneur est composé des données utiles et d’un en-tête de conduit POH (pour Path
OverHead) de 9 octets qui assure notamment les fonctions de contrôle de parité et d’identification du
type de données transportées. L’en-tête SOH comporte un pointeur permettant au débit des données
transportées de varier dans le temps. La SDH est donc une technologie de transmission qui permet de
multiplexer des flux sur des supports à 155 Mbit/s, 622 Mbit/s, 2.5 Gbit/s ou 10 Gbit/s. il est ainsi
possible d’extraire directement des flux à 2 Mbit/s, 34 Mbit/s, 45 Mbit/s ou 155 Mbit/s, sans qu’il soit
besoin de multiplexer et démultiplexeur le signal en passant par tous les débits intermédiaires. Elle est
adaptée à une architecture en anneau, favorable à une très bonne qualité de service, puisqu'en cas de
rupture de câble, l’autre branche de l’anneau est utilisée, ce qui n’est pas possible avec une liaison point
à point. Elle permet donc une bonne fiabilité et une bonne flexibilité dans l’extension de la bande
passante et de l’ajout ou de la suppression de sites sur l’anneau.
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L’opérateur Tunisie Telecom a déjà dépensé une fortune pour la construction d’une
infrastructure de Metro SDH. Il voulait donc profiter de l’infrastructure existante pour fournir des
services Ethernet de nouvelle génération. Pour de tels déploiements, la gestion de la bande passante sur
le réseau est essentielle, en raison de la faible capacité des anneaux existants SDH et le fait qu’ils
peuvent être facilement sursouscrits lorsqu’ils sont utilisés pour les services de données.
L’avantage de l’EOS est qu’il introduit un service Ethernet tout en conservant tous les attributs de
l’infrastructure SDH, comme la restauration rapide SDH, contrôle de la qualité des liens et l’utilisation
du réseau de gestion existant de SDH. Avec EOS, la trame Ethernet complète est encore préservée et
encapsulée à l’intérieur de la charge utile de SDH à l’entrée du réseau et est extraite à la sortie.
Comme la montre la figure ci-dessous, toute la trame Ethernet est encapsulée dans un entête EOS
par la fonction EOS du terminal à son entrée. La trame Ethernet est ensuite transférée sur l’enveloppe de
la charge utile SDH et sont transportées sur l’anneau SDH. La trame Ethernet est ensuite extraite par la
fonction EOS dans l’autre côté.
3) Le Système Ethernet
A cause du mal exploitation de ressource via technologie EOS, la migration vers le système métro
Ethernet était indispensable pour les nouveaux réseaux de données dans lesquelles la connectivité se fait
via des liens Gigabit et, le Metro peut les offrir de très haut débit par des applications gourmandes en
bande passante. L’adoption d’Ethernet n’est pas limitée à être une technologie d’accès. Il s’est propagé
pour devenir une technologie de transport ou de transmission. Depuis le début des années 2000, les
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déploiements du Metro Ethernet ont pris de nombreuses formes, certains ont fait leurs preuves, et
d’autres n’ont pas.
Lorsque la technologie Ethernet est utilisée comme une technologie de transport, le réseau d’accès peut
être construit soit en topologie en anneau, soit en topologie en étoile.
Le support physique : Définit le support physique par la norme IEEE 802.3. Des exemples sont
les systèmes 10BASE‐T, 100BASE‐T et 1000Base‐X.
Mode : indique la prise en charge du mode « Full duplex » ou du mode «Half duplex » et de la
négociation de la vitesse automatique entre les ports Ethernet.
Couche MAC : indique quelle couche MAC est prise en charge comme l’a été spécifié par la
norme 802.3.
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I) Matériel Utilisé
Connecteurs optiques
Ci-dessous les deux types de connecteurs rencontrés lors du stage.
Appareils de Mesures
J’ai eu à étudier l’utilité et le fonctionnement de 3 appareils à savoir :
I) Taches effectuées
1) Raccordement FO de nouveaux abonnées
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Une note est tirée de l’application WorkFlow qui indique le nom du client, le numéro de port, le
numéro de la paire et l’emplacement du central automatique.
Boucle :
Elle représente la tâche la plus fréquente pour les interventions des agents du centre, elle est de deux
types :
Boucle distante pour le test des équipements distants ainsi que le support.
1) Test de liaison
Pour tester une liaison avec un nouvel équipement, une boucle doit être faite au niveau du
Backbonne El Kasbah. Cette boucle s’appelle boucle distante. Le personnel peut alors tester la liaison en
utilisant l’appareil de test qui transmet un signal coté émission et réception.
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Conclusion
Il est hors de doute que ce stage ouvrier m'a beaucoup apporté car il m'a initié aux
rouages d'un pilier du secteur des télécommunications, à savoir un opérateur
téléphonique, et m'a permis de devenir un de ses acteurs à travers les différentes tâches
journalières.
J'ai beaucoup apprécié les différentes unités que j'ai explorées lors du stage mais le
CSC est celui qui m'a marqué le plus. Le travail dans cette unité est une vraie course
contre la montre. Des tas d'ordres de travaux et d'avis de dérangement qui doivent être
réglés dans les plus brefs délais pour satisfaire l'abonné. Outre les compétences
techniques que j'ai pues acquérir, j'ai pu mettre à jour mes qualités humaines et
relationnelles en entrant en contact avec les abonnés.
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Je suis très fière d'avoir intégré des équipes de l'opérateur historique qui fait face à
une période charnière à savoir l'évolution du réseau de la fibre optique et l'introduction
du réseau 4G.
Ce stage m'a offert un éventail de missions sans pour autant me restreindre sur un
thème ou un département bien déterminé. J'aspire dorénavant à me focaliser, via un
prochain stage, sur un sujet adapté à mon nouveau profil de futures ingénieures en
systèmes d'informations et sans pour autant m'éloigner du secteur de télécommunication.
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