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COSSU
Certification
Appréciative
Inquiry
Travail
de
Terrain
:
Description
du
projet
Application
des
principes
de
l’AI
à
un
travail
d’accompagnement
pour
faire
évoluer
ses
pratiques
managériales
du
stade
opérationnel
au
stade
«
managing
director
»
Ce
travail
a
été
fait
avec
un
Directeur
d’une
banque
américaine
installée
en
France
:
Frédéric
G.
Frédéric
est
installé
à
Paris
;
il
travaille
trois
jours
de
la
semaine
à
Londres
et
deux
à
Paris.
Patron
d’une
petite
unité
d’une
vingtaine
de
personnes,
il
est
identifié
comme
«
élément
à
fort
potentiel
»,
mais
hésite
à
accepter
les
évolutions
qu’on
lui
propose.
Au
moment
où
il
est
venu
me
voir,
il
était
en
phase
d’évolution
de
carrière
mais
pris
dans
un
entrelacs
de
questionnements
et
de
doutes.
Visiblement
freiné
dans
le
développement
de
son
projet
professionnel
d’évolution
dans
la
hiérarchie
par
des
inquiétudes
sur
la
pertinence
de
son
mode
de
fonctionnement
et
l’impression
de
devoir
payer
un
prix
exorbitant
(sur
le
plan
personnel
et
sur
le
plan
de
ses
pratiques
relationnelles
avec
son
équipe)
pour
devenir
membre
du
cercle
restreint
des
«
Managing
Directors
».
Je
lui
ai
proposé
un
accompagnement
fortement
marqué
par
la
démarche
«
appréciative
inquiry
»
:
-‐ Redéfinir
son
projet
et
son
objectif
en
termes
positifs
-‐ Travailler
sur
ses
succès
passés,
ses
réussites,
aussi
bien
professionnelles
que
personnelles
et
en
tirer
des
ressources
et
des
enseignements
-‐ Articuler
le
résultat
de
ce
dernier
travail
avec
sa
démarche
du
jour
:
reformuler
son
projet
en
adoptant
une
démarche
créative
-‐ Identifier
concrètement
les
mesures
à
mettre
en
place
pour
avancer
et
en
faire
un
plan
d’action
-‐ Mettre
en
œuvre
Cette
démarche
a
duré
cinq
mois,
à
raison
d’une
séance
de
travail
toutes
les
trois
semaines.
Elle
est
très
marquée
par
les
principes
de
l’Appréciative
Inquiry,
bien
qu’à
l’époque
je
n’avais
pas
encore
bénéficié
de
la
formation
de
praticien.
Mais
le
ver
était
dans
le
fruit
:
les
enseignements
de
Jean
Pagès
que
j’ai
eu
la
chance
de
croiser
il
y
a
dix
ans
étaient
très
présents
dans
ma
pratique.
Aujourd’hui,
Frédéric
a
été
promu
Managing
Director
et,
au-‐delà,
a
accédé
à
des
responsabilités
«
Zone
Europe
»,
à
la
tête
du
«
Financial
Investors
Client
Group
».
Il
a
mis
en
place
une
organisation
qui
fonctionne
de
manière
performante,
qui
lui
convient
et
qui
est
citée
en
exemple.
Il
a
fait
siens
les
principes
inspirés
de
l’AI
et
en
diffuse
la
culture
dans
son
groupe.
Phase
1
du
travail
:
De
l’Incertitude
à
la
formulation
d’un
Vrai
Projet
Il
s’agissait
pour
moi
de
mettre
Frédéric
en
contact
avec
un
vrai
projet
porteur
et
lui
donner
les
moyens
de
dépasser
ses
doutes
et
mettre
en
œuvre
ses
capacités
et
ses
qualités.
En
effet,
le
sujet
pour
lequel
il
m’avait
approché
était
exprimé
comme
suit:
«
Je
voudrais
y
voir
plus
clair
sur
mon
avenir
professionnel
et
prendre
les
choses
de
manière
plus
sereine.
Jusque
là,
j’ai
été
plutôt
bon,
mais
j’ai
l’impression
d’atteindre
un
seuil.
Aujourd’hui
il
y
a
beaucoup
de
lassitude
et
d’incertitude.
Mon
environnement
professionnel
me
déçoit,
mon
management
aussi.
Je
me
sens
insatisfait.
J’aime
ce
que
je
fais,
j’ai
une
relation
claire
à
mon
univers
professionnel
en
général
,
mais
j’ai
un
regard
plutôt
cynique
concernant
mon
évolution
de
carrière
et
les
évolutions
de
carrière
en
général,
j’ai
l’impression
que
monter
dans
la
hiérarchie
risque
de
me
couper
du
terrain
et
de
me
rendre
à
la
longue
moins
légitime.
Je
voudrais
ne
plus
“me
poser
plein
de
questions”
sur
ce
qui
m’attend.
Sortir
de
l’état
cyclothymique:
parfois
je
prend
du
plaisir
à
faire
ce
que
je
fais,
parfois
je
me
sens
stressé
et
sombre
(inquiet).
Je
ne
sais
plus
comment
aborder
mon
évolution
professionnelle
;
aujourd’hui,
mon
environnement
professionnel
me
pèse. Pour
conserver
ma
position,
j’ai
besoin
d’accepter
de
grandir
dans
la
hiérarchie.
Je
ne
peux
le
faire
de
manière
épanouissante
que
si
“j’emmène
mon
clan”.
Ma
crainte
est
que
dans
ce
mouvement
je
“casse
la
tribu”.
Je
ne
suis
pas
sûr
que
ma
hiérarchie
apprécie
sur
la
durée
un
fonctionnement
de
type
«
l’Etat
dans
l’Etat
».
«
Ce
qui
me
manque
aujourd’hui,
c’est
d’avoir
un
schéma
concret»
(sic)
Il
a
été
proposé
à
Frédéric
de
réécrire
l’objet
de
sa
demande
en
termes
positifs.
En
dehors
de
la
problématique
qui
nous
occupait,
et
au
cours
de
nos
échanges,
j’ai
identifié
chez
mon
client
une
réelle
disposition
à
avancer
dans
le
positif
qu’il
suffisait
d’encourager.
Je
lui
ai
donc
remis
ce
micro
document
très
explicite:
Il
convient
que
vous
réécriviez
votre
projet
en
termes
positifs
(le
cerveau
ne
peut
pas
intégrer
solidement
un
objectif
d’action
en
négatif
–
le
négatif
est
le
domaine
de
l’interdit
et
de
l’immobile,
le
positif
est
le
domaine
de
la
projection
et
de
l’action).
Dans
le
travail
que
vous
commencez,
la
dialectique
est
décisive.
Il
est
important
de
vous
exercer
à
penser,
dire
et
écrire
positif
(entraînez
vous
vis
à
vis
de
vos
enfants:
par
exemple,
au
lieu
de
leur
dire
“arrête
de
manger
comme
ça
...”
vous
pouvez
dire
“
il
est
important
que
tu
manges
comme
ceci,
en
faisant
cela,
etc...
»
)
Pour
vous
aider
sur
les
deux
points
ci-dessus,
quelques
questions:
“Qu’est-ce
c’est
pour
vous
ne
plus
se
poser
de
question?”
“Qu’avez
vous
envie
de
faire
?
Qu’est-ce
qui
vous
conviendrait
?
Qu’avez-vous
envie
de
voir,
d’entendre
de
vous
dans
votre
environnement
professionnel
?
»
A
l’issue
de
ce
travail,
l’objet
du
projet
était
rapidement
devenu
:
«
Je
veux
grandir
professionnellement
en
étant
en
phase
avec
mes
principes
directeurs,
conserver
une
équipe
qui
gagne
et
rester
en
contact
avec
le
terrain,
tout
en
consolidant
la
confiance
de
ma
hiérarchie
et
devenir
une
vraie
force
de
proposition.
Être
un
vrai
leader
au
niveau
‘executive’»
Phase
2
A
la
recherche
des
ressources
Avec
cet
objectif
général
:
«
Être
un
vrai
leader
au
niveau
executive»,
il
y
avait
ces
trois
points
importants
:
-‐ En
phase
avec
mes
principes
-‐ Rester
en
contact
avec
le
terrain
et
ne
équipe
qui
gagne
-‐ Consolider
la
confiance
de
ma
hiérarchie
Afin
de
faire
émerger
son
modèle
de
réussite
et
les
ressources
de
Frédéric
et
ce
qui
le
mettait
en
«
haute
énergie
positive
»,
nous
avons
travaillé
quatre
points,
en
allant
chercher
ses
succès
passés
:
1°)
le
premier
:
tracer
«
une
ligne
de
vie
»
et
focaliser
l’attention
sur
les
«
peak
stories
»
(les
épisodes
de
sa
vie
personnelle
et
professionnelle
où
il
s’est
senti
en
pleine
possession
de
ses
moyens
et
fier)
2°)
le
second
:
questionner
Frédéric
sur
ce
qui
est
important
pour
lui
(ce
qu’il
appelle
«
mes
principes
»
et
que
les
coachs
appellent
les
«
valeurs
»),
en
reliant
systématiquement
le
résultat
du
travail
avec
les
histoires
liées
aux
pics
de
la
ligne
de
vie
3°)
le
troisième
:
le
mettre
en
situation
d’exploration
des
modèles
de
leader
qui
d’après
lui
savent
rester
en
contact
avec
le
terrain
et
rechercher
dans
ses
qualités,
ses
histoires,
les
points
qu’il
pense
avoir
en
commun
4°)
le
quatrième
:
comment
jusqu’à
présent
il
a
su
emporter
la
confiance
de
sa
hiérarchie
et
ce
qu’il
sait
qu’on
dit
de
lui
Il
est
ressorti
de
ce
qui
est
important
pour
lui
:
De
son
travail
sur
les
succès
passés,
émergent
des
«
zones
hautes”
concernant
sa
Famille
et
l’existence
dans
son
univers
professionnel
d’un
“Clan”
ou
d’un
chef
de
bande
référent
Ce
sont
des
périodes
fortes,
qui
le
renforcent.
Ces
points
conditionnent
ses
périodes
de
haute
énergie
positive.
Il
est
ressorti
de
ses
«
peak
stories
»,
sur
le
plan
professionnel,
trois
expériences
significatives
:
1. Sa
période
de
«
Coopération
»
à
Londres
pour
AXA,
il
explore,
découvre,
se
passionne
et
avance
sur
de
multiples
champs
professionnel
2. Son
passage
chez
JP
Morgan
où
les
voyages,
l’esprit
de
création
entrepreneurial
le
«
booste
»
3. Son
passage
chez
Merryl
Lynch
où
il
développe
ses
activités
en
équipe,
«
en
bande
»
et
où
il
révèle
son
mode
de
fonctionnement
«
clanique
»,
et
son
profil
de
«
chef
de
tribu
»
qu’il
confirme
chez
son
employeur
actuel.
Ce
travail
a
été
complété
par
un
travail
sur
ses
talents
et
ses
qualités,
à
partir
d’un
questionnaire
de
4
pages
dont
le
résultat
a
été
confronté
à
la
«
ligne
de
vie
».
Il
en
est
ressorti
quelques
points
forts
intéressants
:
- Capacité
d’analyse
analyser
les
choses
compliquées
avec
recul
et
les
mettre
en
ordre
- Communication/Ecoute
:
aime
le
contact
avec
les
autres
et
communique
facilement
- Persévérance
:
ne
baisse
pas
les
bras
facilement
- Combativité
:
non
seulement
se
fixer
un
objectif
et
s’y
tenir,
mais
aussi
être
agressif
o faire
avancer
les
choses
o acharnement/violence/adrénaline
o pas
peur
des
conflits
o donne
des
résultats
o persuasif,
inspire
confiance
- Curiosité/Créativité
:
Chercher
et
trouver
l’info,
schémas
non
usuels,
professionnellement
les
gens
viennent
me
chercher
pour
monter
des
activités
nouvelles
- Capacité
à
communiquer
son
énergie
et
entrainer
les
autres
Ses
Modèles
de
Leaders
:
les
leaders
«
claniques
»
qui
ont
réussi
à
maintenir
le
contact
avec
le
terrain
que
Frédéric
a
identifié,
ont
le
même
goût
que
lui
pour
les
contacts
humains,
ils
sont
eux
aussi
dans
la
transmission,
l’écoute,
la
curiosité
et
la
combativité.
Ils
montrent
comme
lui
un
sens
aigu
de
la
fidélité
et
de
la
protection.
Dans
ses
rapports
avec
la
hiérarchie,
Frédéric
pose
son
propre
diagnostic
:
il
revendique
son
autonomie,
n’hésite
pas
à
confronter
les
idées
et
agit
toujours
en
force
de
proposition.
Il
constate
que
sa
hiérarchie
l’écoute.
Phase
3
:
Projection
et
Démarche
Créative
Nous
reprenons
la
liste
de
ses
talents
Et
travaillons
sur
deux
axes
:
Comment
les
utilise-‐t-‐il,
spécialement
quand
il
est
en
«
Haute
Energie
Positive
»
?
Qu’est-‐ce
qu’il
peut
faire
de
plus
qu’il
ne
fait
aujourd’hui,
aidé
de
«
son
arsenal
»
?
Je
propose
à
Frédéric
d’envisager
sa
situation
professionnelle
dans
5
ans,
comme
résultat
de
son
projet
de
leader
idéal.
De
le
visualiser
CONCRETEMENT
ce
qu’il
fait,
comment
et
où
il
le
fait.
Démarche
créative:
Comment
avancer
dans
la
hiérarchie
tout
en
maintenant
ou
en
re-‐
créant
une
tribu
(re-‐créer
les
règles
du
groupe,
les
relations
à
l’intérieur
du
groupe
ou
le
groupe
lui-‐même)
?
Il se voit :
- toujours
dans
une
position
de
“chef
de
clan”,
mais
avec
une
garde
rapprochée.
- structurer
l’équipe
pour
avoir
un
nombre
restreint
d’adjoints
- imposer
une
ou
deux
personnes
du
clan
avec
un
potentiel
de
managing
director,
qu’il
puisse
«
emmener
vers
le
haut
»
et
qui
auront
pour
mission
de
diffuser
la
culture
du
groupe
- rester
présent
auprès
du
groupe
au
quotidien
par
des
visites
sur
leur
site,
des
déjeuners,
des
pauses
informelles
- associer
sa
hiérarchie
à
son
projet
et
valider
avec
elle
A ce moment du travail ce premier cercle d’adjoints n’existait pas.
Après
cette
étape,
Frédéric
a
travaillé
sur
les
modalités
de
constitution
de
son
premier
cercle
:
profils,
identification
des
personnes
de
son
cercle
d’adjoints
et
sur
une
proposition
d’organisation
pour
sa
hiérarchie.
Lorsque
nous
avons
terminé
notre
travail
d’accompagnement,
il
avait
déjà
négocié
son
plan
de
développement
avec
ses
patrons
de
Londres
et
de
New
York,
identifié
trois
membres
du
«
cercle
rapproché
»
et
«
mis
en
place
»
une
adjointe.
Résultats
Cet
accompagnement
a
eu
lieu
au
premier
semestre
2011.
Il
a
mis
en
place
son
organisation
progressivement.
Fin
2011,
Frédéric
était
promu
Managing
Director.
Aujourd’hui
il
est
membre
de
l’Executive
Team
Européen.
Les
Phases
1
et
2
de
cet
accompagnement
sont
très
proches
des
phases
«
Define
»
et
«
Discovery
»
de
l’AI.
La
Phase
3
est
un
mix
des
phases
Dream
et
Design.
La
Phase
4
est
une
phase
de
type
Destiny.
Enseignements
L’Appreciative
Inquiry,
avant
d’être
un
process
est
un
état
d’esprit,
plus
qu’une
démarche
:
une
posture.
Je
retire
de
mes
diverses
expériences
où
je
me
suis
«
senti
porté
par
»
l’AI,
l’idée
que
l’on
peut
appliquer
les
principes
de
l’AI
à
d’autres
domaines
que
le
Conseil
:
aussi
divers
que
le
coaching,
la
formation,
le
développement,
le
management….,
l’éducation
des
enfants..
voire
les
relations
de
couple
!!!
Comme
je
l’annonçais
en
introduction,
je
n’étais
pas
encore
formé
au
process
de
l’AI
quand
j’ai
effectué
ce
travail.
Mais
j’avais
le
bénéfice
d’une
présentation
générale
de
la
démarche,
qui
m’avait
été
présentée
rapidement
tout
à
la
fin
de
ma
formation
de
coach
par
l’actuel
président
de
l’IFAI
(à
l’époque
l’IFAI
n’existait
pas
encore).
L’AI
est
donc
bien
avant
tout
un
état
d’esprit,
une
vision
du
monde.
Je
retire
une
première
conclusion
immédiate
de
ce
dernier
point:
parler
de
l’appréciative
inquiry
et
offrir
une
ouverture
sur
ses
avantages,
c’est
déjà
la
mettre
au
monde.
En
cela
c’est
une
première
évaluation
de
la
puissance
de
la
démarche.
Une
deuxième
conclusion
de
cette
expérience:
ceux
qui
bénéficient
de
ses
apports
en
sont
très
facilement
les
ambassadeurs.
Depuis
cette
expérience,
Frédéric,
transmet
cet
état
d’esprit
autour
de
lui.
Il
m’a
depuis
demandé
de
travailler
avec
la
même
démarche
pour
deux
de
ses
Directeurs.
Une
troisième
réflexion,
concerne
l’attrait
du
concept.
Il
n’est
pas
dogmatique,
ce
n’est
pas
du
positivisme
angélique.
Il
est
pragmatique,
s’il
se
concentre
sur
les
succès
et
le
positif,
il
n’ignore
pas
ce
qui
freine
et
reste
à
l’écoute
du
négatif,
pour
en
faire,
autant
que
possible
une
ressource.
Des
multiples
évocations,
je
constate
que
ce
point
entraine
systématiquement
l’attention
de
l’interlocuteur.
Grâce
à
ces
deux
simples
phrases
de
présentation
sur
l’AI,
nous
avons
pu
travailler
avec
un
grand
organisme
financier
sur
un
projet
de
«
formations
ateliers
»
destinés
à
l’origine
à
«
renforcer
la
capacité
du
management
de
proximité
à
travailler
dans
le
stress
et
l’urgence
»
et
dont
l’intitulé
est
très
vite
devenu
«
Être
aux
commandes
et
Agir
ensemble
au
quotidien
dans
un
environnement
mouvant
et
dans
l’urgence
»..
Cette
formation
atelier
aurait
aussi
bien
pu
faire
l’objet
de
ce
travail
sur
l’expérience
de
terrain.
Les Outils
La
quasi
totalité
des
outils
utilisés
a
été
présentée
dans
la
description
ci-‐dessus.
Ce
que
l’on
peut
ajouter,
c’est
que,
dans
ce
cas
précis,
comme
il
s’agissait
d’un
accompagnement,
les
principaux
outils
créés
sont
des
listes
de
questions.
Certaines
préparées
à
l’avance,
d’autres
venant
spontanément
au
fil
du
travail.
D’autres
sont
des
adaptations
d’outils
existants
comme
la
ligne
de
vie,
ici
utilisée
pour
faciliter
l’émergence
et
la
narration
des
succès
passés
pertinents.
Ce
que
j’ai
envie
d’ajouter
ici,
reprend
en
premier
lieu
ce
que
je
disais
dans
la
partie
«
enseignements
»
:
l’AI
est
une
posture.
Lors
d’un
récent
épisode
de
changement
dans
mon
environnement
personnel,
j’ai
eu
l’impression
d’ouvrir
un
champ
de
possibles
qui
a
permis
de
régler
une
crise
majeure,
en
«
basculant
en
mode
AI
».
En
invitant
à
revisiter
(en
phase
type
«
dream
»)
un
futur
concret,
j’ai
pu
contribuer
à
reconnecter
très
vite
les
acteurs
de
la
crise
(me
included)
à
l’univers
du
faire
et
du
construire,
là
où
les
conflits
ouverts
invitaient
à
l’immobilisme,
ou
pire
à
la
«
destruction
négative
»
(i.e
.
sans
intention
ni
vision
créatrice).
J’ai
pu
expérimenter
les
bénéfices
d’une
simple
phrase
comme
:
«
et
si
on
oubliait
-
maintenant
qu’on
a
posé
«
les
problèmes
»
-
de
parler
ce
qui
ne
va
pas,
ou
n’allait
pas,
ou
ce
que
tu
ne
veux
pas,
…
Peut-on
parler
de
ce
dont
tu
as
envie
?
Peux-tu
dire
comment
tu
te
vois
demain
?
ce
que
tu
aurais
plaisir
à
faire
?
».
«
Avoir
de
l’AI
sous
le
pied
»
c’est
en
tous
cas
se
donner
une
chance
supplémentaire
d’être
acteur.
Si
d’un
point
de
vue
de
la
gestion
du
changement
des
organisations,
l’AI
est
exceptionnellement
performant,
sur
un
plan
personnel
c’est
donc
aussi
un
outil
puissant.
Comme
pour
une
organisation,
«
se
faire
«
AI
»
plutôt
qu’hara-‐kiri
»,
c’est
utiliser
ce
que
l’AI
nous
apprend
pour
s’autoriser
à
poursuivre
son
projet
là
où
un
écueil,
un
échec,
un
incident
du
chemin
pourrait
engloutir
toute
notre
énergie.
Parce
qu’il
nous
reconnecte
à
nos
succès,
nos
savoir-‐faire
et
nos
points
forts,
et
surtout
à
l’objectif
redéfini
de
manière
positive.
La
formation
«
Praticien
AI
»
m’a
donné
un
outil.
Elle
a
formalisé
quelque
chose
qui
m’avait
séduit,
mais
restait
au
stade
du
concept.
Je
considère
qu’elle
m’a
apporté
une
caution
de
durabilité.
L’accompagnement
que
j’ai
rapporté
ici
en
était
imprégné,
mais
si
je
devais
le
faire
aujourd’hui,
le
process
serait
sûrement
plus
solide.
J’ai
l’impression
d’avoir
acquis
une
trame,
«
un
squelette
».
En
conclusion,
et
d’un
point
de
vue
très
personnel,
je
pense
que
l’AI
va
entrer
avec
une
proportion
très
significative
dans
les
ingrédients
d’un
nouvel
épisode
de
ma
vie
en
préparation.
Dans
les
enquêtes
BAWB
-‐
qui
font
émerger
les
récits
de
synergies
entre
réussites
économiques,
sociales
ou
managériales
et
la
contribution
au
bien
commun
–
j’ai
trouvé
plus
que
des
témoignages,
plus
que
l’opportunité
de
contribuer
aux
travaux
de
la
Case
Western.
J’ai
trouvé
le
plaisir
et
l’envie.
Une
juste
place.
Je
suis
allé
bien
au-‐
delà
des
trois
interviews
du
protocole
de
la
certification.
Outre
l’occasion
de
parler
d’appreciative
inquiry
et
de
susciter
la
curiosité
et
le
plaisir,
outre
l’occasion
de
constater
que
ces
synergies
sont
peut-‐être
plus
répandues
qu’on
ne
le
pense,
c’est
aussi
une
opportunité
de
remplir
une
mission
:
rapporter
ce
qui
va
bien.