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Conclusion

Comme nous l’avons annoncé en introduction, nous avons tenté de montrer les
différents champs dans lesquels le rouge marque le passage d’un état à un autre et fait figure de
transition.

Dans un premier temps, au niveau féminin, il exprime des sentiments et émotions


signalant un inconfort et invitant le personnage à (ré)agir face à cette situation : refus, fruite …
Nous avons également vu que les termes de rouge désignaient souvent des jeunes filles nubiles,
autrement dit entre l’enfance et l’âge adulte, prêtes à changer de tuteur, de maison ... De plus,
ces jeunes filles sont souvent décrites comme belles, charmantes, selon les critères de beauté de
l’époque où la rougeur du teint et la blancheur de la peau s’entremêlent et sont des qualités
nécessaires pour être mariées. Les personnages féminins sont volontiers idéalisés. Nous avons
aussi évoqué des parties plus érotiques jouant sur la sexualisation et des cas masculins, sur
l’ambiguïté. Tous ces attraits sont bien sûr éphémères puisque ni la jeunesse ni la beauté ne
durent.

Puis nous avons traité de la représentation de l’aurore ainsi que de celle du crépuscule
qui offrent de très belles images poétiques et usent de ce qui semble être des formules, des
structures de vers fixes reprises par plusieurs auteurs et mimant la cyclicité du phénomène. De
plus, Aurore est souvent représentée sur un char, faisant le tour de la Terre, toujours dans un
cercle, un cycle. L’aurore est l’entité décrite selon le plus grand nombre de termes différents,
renvoyant probablement à autant de nuances visibles dans le ciel lors du lever du jour. Les
demi-saisons, quant à elles, présentent leur lot de floraison et de maturation de fruits, et
expriment toute la renaissance dont elle font preuve par le verbe rubere, marquant l’action et
l’adjectif purpureus, la richesse, la qualité mais aussi des nuances obscures, notamment pour le
vin à l’automne. Que ce soit à l’échelle de la journée ou de l’année, ces périodes à la fois ouvrent
et ferment une temporalité, sont et la naissance et la mort d’un cycle.

Ensuite nous avons observé quelques cas de métamorphoses présentant du rouge au


moment des transformations. Il s’agit souvent de mortels changés en fleur ou animal,
conservant une dimension organique, vivante bien que sous une autre forme. L’ambivalence du
phénomène est tangible par le mélange des termes cruor et sanguis, symbolisant la mort et la
vie. La couleur se justifie non seulement par un processus vital souvent défaillant mais

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également par le réemploi des attributs du personnage dans ceux de sa forme finale. Enfin nous
avons étudié la présence du rouge lors de rituels et cultes, notamment funéraires. Ces rites
marquent les différentes étapes de la vie, permettant une évolution positive de l’individu. Le
rouge est souvent joint au blanc, comme dans une optique de purification, de retour à un état
antérieur tout en ne le retrouvant pas puisque les rituels invitent à un avancement, à un état
encore jamais connu. Le blanc renvoie également à un aspect cultuel, voire divin.

Nous avons tenté de justifier l’emploi de chaque terme chromatique dans ses contextes
d’apparition. Plusieurs des termes annoncés, recherchés et examinés n’apparaissent pas dans
notre étude, autrement dit, dans les différentes formes de transitions analysées. C’est le cas
d’assyr ou sandyx par exemple, qui sont de surcroît très peu usités chez nos auteurs. Certains
termes sont plus récurrents que d’autres et couvrent de nombreux champs, dans des perspectives
variées. Nous avons résumé les termes rencontrés et leurs contextes d’emploi dans un tableau :

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Nous espérons vous avoir convaincu de la valeur transitionnelle du rouge, qui n’est pas son seul
aspect. En effet, tous les champs n’ont pas été traités ici mais nous aurions pu davantage nous
attarder sur les dieux, les personnages mythologiques, notamment Nisus, ou encore la pourpre,
bien qu’elle ait déjà été largement étudiée. Précisons également que le rouge n’intervient pas à
chaque mention d’un élément cité dans notre étude. En effet, pour ne prendre que quelques
exemples, l’aurore ou la jeune fille ne sont pas toujours mentionnées avec un terme
chromatique :

Postera depulerat stellas aurora micantes ; (OV. met. 7, 110)


Le lendemain, dès que l’aurore a chassé les étoiles scintillantes,

Nam cur in Phrygiis Iunonem et Pallada siluis


nunc quoque iudicium non tenuisse pudet ? (OV. ars 1, 623-624)
Sinon, pourquoi, aujourd’hui encore, Junon et Pallas rougiraient-elles
d’avoir perdu leur cause dans les bois de Phrygie ?

Avec un autre corpus, nous aurions probablement obtenu d’autres résultats : plus, ou
moins de termes, d’autres perspectives d’études … En effet la couleur est un champ lexical
large et riche. Il serait également intéressant d’analyser de façon égale les relations du rouge
avec le blanc et/ou l’or, ou avec d’autres couleurs. Une étude sur l’articulation des trois couleurs
primordiales – blanc, noir, rouge – dans une même œuvre pourrait aussi être digne d’intérêt, ce
qui a déjà été un peu fait par Joël Thomas dans l’Énéide116. Enfin, il serait à propos d’étendre
ce type d’études à d’autres genres littéraires : comédie, tragédie ou ouvrages en prose mais aussi
à d’autres époques, notamment plus tardives – Sénèque, Saint-Augustin …

116
Joël Thomas, Structures de l’imaginaire dans l’Enéide, Paris, Les Belles Lettres, 1981.

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Bibliographie
1. Sources primaires

A. Corpus
CATULLE, Poèmes, texte établi et traduit par Georges LAFAYE, Paris, Les Belles Lettres, CUF,
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OVIDE, Héroïdes, texte établi par et traduit par Marcel PREVOST, Paris, Les Belles Lettres, CUF,
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OVIDE, Les Amours, texte établi et traduit par Henri BORNECQUE, Paris, Les Belles Lettres,
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OVIDE, L’art d’aimer, texte établi et traduit par Henri BORNECQUE, Paris, Les Belles Lettres,
CUF, 1924.

OVIDE, Les Fastes, texte établi et traduit par Robert SCHILLING, Paris, Les Belles Lettres, CUF,
1993.

OVIDE, Les Métamorphoses, texte établi et traduit par Georges LAFAYE, Paris, Les Belles
Lettres, CUF, 1925.

OVIDE, Pontiques, texte établi et traduit par Jacques ANDRE, Paris, Les Belles Lettres, CUF,
1977.

OVIDE, Les Remèdes à l’amour et Les Produits de beauté pour le visage de la femme, textes
établis et traduits par Henri BORNECQUE, Paris, Les Belles Lettres, CUF, 1930.

OVIDE, Tristes, texte établi et traduit par Jacques ANDRE, Paris, Les Belles Lettres, CUF, 1968.

PROPERCE, Elégies, texte établi et traduit par Simone VIARRE, Paris, Les Belles Lettres, CUF,
2005.

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TIBULLE, Elégies, texte établi et traduit par Max PONCHONT, Paris, Les Belles Lettres, CUF,
1926.

VIRGILE, Bucoliques, texte établi et traduit par Eugène de SAINT-DENIS, Paris, Les Belles
Lettres, CUF, 1942.

VIRGILE, Enéide, texte établi et traduit par Jacques PERRET, Paris, Les Belles Lettres, CUF,
1977.

VIRGILE, Géorgiques, texte établi et traduit par Eugène de SAINT-DENIS, Paris, Les Belles
Lettres, CUF, 1926.

B. Autres sources antiques

a. Latines
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Lettres, CUF, 1967.

CICERON, La Nature des dieux, texte établi par Clara AUVRAY-ASSAYAS, Paris, Les Belles
Lettres, 2002.

DONAT, Tiberius Claudius Donatus, Interpretationes Virgilianae, édition dirigée par Georges
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PLINE L’ANCIEN, Histoire Naturelle. Livre II, texte établi et traduit par Jean BEAUJEU, Paris,
Les Belles Lettres, CUF, 1951.

PLINE L’ANCIEN, Histoire Naturelle. Livre XXI, texte établi et traduit par Jacques ANDRE, Paris,
Les Belles Lettres, CUF, 1969.

VARRON, La Langue latine, texte établi et traduit par Pierre FLOBERT, Paris, Les Belles Lettres,
CUF, 1985.

b. Grecques
ARISTOTE, Métaphysique, traduction d’Alexis Pierron et de Charles ZEVORT, Paris, Joubert,
1840.

HOMERE, Iliade, texte établi et traduit par Paul MAZON, Paris, Les Belles Lettres, CUF, 1937.

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2. Sources secondaires

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GAFFIOT Félix, Le Grand Gaffiot. Dictionnaire Latin-Français, Paris, Hachette, [1934], 2014.

ERNOULT Alfred et MEILLET Antoine, Dictionnaire étymologique de la langue latine : histoire


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Thesaurus linguae latinae : editus auctoritate et consilio academiarum quinque Germanicarum
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TLFi : Trésor de la langue Française informatisé, http://www.atilf.fr/tlfi, ATILF - CNRS &
Université de Lorraine.

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Table des matières
Introduction ................................................................................................................................ 1

I.Rouge éphémère : pudor et beauté féminins .................................................................................... 6


1.Le pudor féminin : des émotions au statut social ........................................................................ 8
A.La honte ...................................................................................................................................... 8
B.La gêne ...................................................................................................................................... 14
C.Tout feu, tout flamme : le sentiment amoureux ........................................................................ 16
D.Rubor et pudor uirginis : de l’enfance au mariage .................................................................... 19
2.Beauté divine, beauté féminine ................................................................................................... 22
A.Le printemps de la vie : jeunesse et beauté féminine ................................................................ 22
B.Du bout des lèvres ..................................................................................................................... 26

II.Rouge cyclique, « Ô rouge ! suspends ton vol » ............................................................................ 32


1.« Le soleil s’est noyé dans son sang qui se fige … » .................................................................. 32
A.D’ Ἕως à Aurore : représentations de l’aube dans la poésie latine .......................................... 33
a.Réécriture d’une image grecque : Aurora anthropomorphe .................................................. 35
b.Aurore rougeoyante : début d’un processus .......................................................................... 37
c.Représentations équines : « Aurore, arrête ton char ! » ....................................................................... 38
B.« Le soleil s'est couché ce soir dans les nuées. » ..................................................................................... 42
2.Du temps des cerises aux vendanges........................................................................................... 45
A.Le Printemps : une renaissance de la nature ............................................................................................ 45
a.Fleurs ................................................................................................................................................... 45
b.Fruits .................................................................................................................................................... 47
c.Printemps ............................................................................................................................................. 48
B.« Sois le bienvenu, rouge Automne » ...................................................................................................... 51
a.Maturité tardive .................................................................................................................................... 51
b.Le sang de la vigne .............................................................................................................................. 53

III.Transition symbolique : quand la page se tourne … ..................................................... 57


1.Métamorphoses ............................................................................................................................ 57
A.Destin floral ............................................................................................................................................. 57
B.En or rouge .............................................................................................................................................. 62
C.Le chant du cygne .................................................................................................................................... 63
2.Rites et cultes ................................................................................................................................ 65
A.La mort et les rituels funéraires ............................................................................................................... 65
a.Manifestations d’une émotion .............................................................................................................. 66
b.Mort et honneurs funèbres ................................................................................................................... 67
B.Cultes à des déesses ................................................................................................................................. 71
C.Sacrifices.................................................................................................................................................. 73

Conclusion .............................................................................................................................................. 75
Bibliographie........................................................................................................................................... 79

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