La société PREP'SERVICES demandeur (personne moral)
La société DESIRADE défendeur (personne moral) 2. Quels sont les faits ? Souhaitant automatiser, centraliser et dématérialiser son activité, la société PREP'SERVICES a confier cette tache a l'entreprise DESIRADE sur la base d'un cahier des charges. Un contrat est alors signer par les deux partie et engage la société DESIRADE de livrer le logiciel a des dates notifier. Malgré là présence de nombreux dysfonctionnement, incohérence la société PREP'SERVICES a du sollicité a nouveau la société DESIRADE afin de developper une nouvel fonctionnalité. Sur la base d'un nouveau contrat les délai n'ont pas été respecter et donc on du confier sur la demande de la société DESIRADE le projet a un autre développeur (AZENTA). La société DESIRADE a donc demander une somme de 6 300€ en contrepartie du code source malgré une faute de leurs part. Suite au manquement de la société DESIRADE, la société PREP'SERVICES a c'est adressé a la justice afin d'obtenir résolution au contrat 3. La procédure : Juridiction du 1er degré Cours d'appel de (ville) Cours de cassation
Tribunal : Tribunal de Commerce de Vienne Appelant : Demandeur au
Demandeur : PREP'SERVICES Intimé : pouvoir : Défendeur : DESIRADE Arrêt confirmatif Défendeur au Décision : La société DESIRADE devais (accord avec le pouvoir répondre a une obligation de résultat, par tribunal) Rejet du conséquent un dommage constable subit par Arrêt infirmatif pouvoir la société PREP'SERVICES. (non accord avec Casse et le tribunal) annule 4. Les prétentions : Demandeur Défendeur
– Déclarer recevable et bien fondée les – Débouter la société PREP’SERVICES de
demandes de la société PREP’SERVICES ; l’intégralité de ses demandes dans la mesure où celle-ci ne saurait remettre a posteriori en cause – Constater que la société DESIRADE a son accord pour renoncer à mettre en cause la manqué à son obligation de délivrance, responsabilité de la société DESIRADE ; obligation de résultat ; – Dire et juger que la société PREP’SERVICES est – Prononcer en conséquence la responsable des difficultés pour avoir manqué à résolution des contrats régularisés entre son obligation de collaboration ; la société PREP’SERVICES et la société DESIRADE ; – Débouter la société PREP’SERVICES de l’intégralité de ses demandes dans la mesure où – Condamner la société DESIRADE à elle ne justifie ni de la réalité, ni de la gravité des restituer la somme globale de 45 558 € griefs qu’elle allègue ; versée par la société PREP’SERVICES ; – Débouter la société PREP’SERVICES de – Condamne DESIRADE à verser à l’intégralité de sa réclamation financière qui n’est PREP`SERVICES 61 601 € à titre de justifiée ni dans son principe, ni dans son dommages et intérêts sur le préjudice montant ; subi. – Condamner la société PREP’SERVICES à payer à – Ordonner la capitalisation des intérêts la société DESIRADE une somme de 10 000 € au par année entière ; titre de l’article 700 du Code de procédure civile ;
– Ordonner l’exécution provisoire de la – Condamner la société PREP’SERVICES aux entiers décision à intervenir, nonobstant appel dépens de l’instance. et sans caution ;
– Condamner la société DESIRADE à payer à la société PREP’SERVICES la somme de 5 000 € au titre de l’article 700 du CPC ;
–Pour le temps passé par son expert- comptable pour remonter les irrégularités de calcul des heures complémentaire ainsi que des repos compensatoires et régulariser les erreurs sur les bulletins de paie
– Pour la mauvaise information délivrée par la société DESIRADE sur l’éligibilité de la société PREP’SERVICES au bénéfice du crédit d’impôt innovation, ce qui a eu pour conséquence, une obligation de remboursement des montants déclarés ;
– Pour les multiples déplacements au siège de l’agence lyonnaise de la société DESIRADE ;
– Du matériel informatique qu'elle a dû acquérir à la demande de DESIRADE, mais qui est aujourd'hui d’aucune utilité ;
– De graves perturbations pour l'entreprise causées par le dysfonctionnement de l'application en question ont ralenti la croissance et ont gravement affecté la rentabilité.
5. Les arguments Demandeur Défendeur
– La société n’a jamais envisagé de renoncer à – La société PREP’SERVICES a définitivement
engager la responsabilité de la société renoncé à engager sa responsabilité ; cela DESIRADE et rien ne démontre le contraire ; résultant de l’accord qu’ont trouvé les parties en août 2017 pour résoudre à – Le règlement du solde des prestations de l’amiable le différend qui les opposait : à 6 300 € HT ne s’explique que par le chantage savoir, le règlement par la société qu’elle a subi de la part de la société DESIRADE PREP’SERVICES du solde des prestations en quant à la transmission des codes sources contrepartie de la livraison d’une dernière relatifs à l’application litigieuse ; version du logiciel litigieux et des codes sources ; – Les jurisprudences produites par la société DESIRADE pour justifier de son argumentation – Après avoir dénoncé cet accord amiable, sur la renonciation présumée de la société elle l’a finalement exécuté en procédant le PREP’SERVICES à son action en justice sont 3 décembre 2017, au règlement du solde de inapplicables au cas d’espèce ; 6 300 € HT ;
– Aux termes d’un arrêt de la Cour d’appel de – A l’appui d’une jurisprudence abondante ROUEN du 11 octobre 2012, le paiement qu’elle produit à l’instance, elle entend intégral des prestations informatiques ne convaincre le tribunal que la responsabilité permet pas d’en déduire la bonne exécution du prestataire ne saurait être engagée des prestations et d’exonérer le prestataire de lorsque l’intégralité de la prestation a été sa responsabilité ; payée,
– S’agissant d’un logiciel spécifique développé – La société PREP’SERVICES ne justifie pas de pour ses propres besoins, la société DESIRADE la réalité ni de la gravité des griefs qu’elle avait une obligation de délivrer une prestation allègue à l’encontre de la société DESIRADE ; conforme au cahier des charges ; – La société PREP’SERVICES ne justifie ni du – Le prototype du logiciel livré le principe ni du quantum de sa réclamation 19 août 2016 était inutilisable de sorte qu’il n’a financière ; or, la réparation d’un préjudice pu être testé ; résultant de l’inexécution d’un contrat est régie par les articles 1231-2 et suivants du – La recette de l’application logicielle n’a Code civil et conformément à une jamais pu être assurée du fait des jurisprudence établie de la Cour de dysfonctionnements constatés ; cassation, il appartient à la victime de rapporter la preuve de son caractère actuel – Il en résulte que la société DESIRADE a failli à direct et certain, ce qui n’est pas le cas en son obligation de résultat, comme en l’espèce car les différents montants indiqués témoignent son aveu d’échec et sa volonté de par la société PREP’SERVICES ne sont mettre fin à la collaboration exprimés dans un justifiés ni dans leur principe, ni dans leur courriel du 3 août 2017 ; montant.
– Dans ces conditions, elle est fondée à obtenir la résolution des contrats signés avec la société DESIRADE en raison de ses manquements graves et solliciter l’indemnisation de son préjudice qui justifie le temps passé par Monsieur X., son dirigeant, son épouse et les salariés de la société PREP’SERVICES ;
6. Le fondement juridique : L'article sur lequel repose le fondement juridique… o article 700 du Code de procédure civile o articles 1134 anciens du Code civil o articles 1147 anciens du Code civil o articles 1184 anciens du Code civil o articles 1103 du Code civil o articles 1231-1 du Code civil o articles 1231-2 du Code civil o articles 1231-4 du Code civil o article 1792-6 du Code civil Arrêt de la Cour d'appel de ROUEN du 11 octobre 2012: "le paiement intégral des prestations informatiques ne permet pas d'en déduire la bonne exécution des prestations et d'exonérer le prestataire de sa responsabilité"
7. La question de droit : Ici la question de droit dans laquelle ce confronte la société PREP'SERVICES est que suite au manquement au obligation d'une des deux partie au contrat, l'autre partie doit elle ce voir attribuer la responsabilité engager de faire intervenir un autre prestataire afin d'obtenir révolution du contrat par un tiers. 8. La décision DESIRADE coupable Dédommagement o indemnité de 2 500 € en application de l’article 700 du Code de procédure civile. » o indemnité de 8 000 € à titre de dommages et intérêts en réparation du préjudice subi.